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L'actualité de la semaine 13/21
Le 03/04/2021
UN CLIP AKIAVELIQUE
Parmi les très bons clips présentés cette semaine, on place en pole-positon "Frozen Beauties", le nouveau single d' Akiavel. Une fois encore, les Varois ont fait confiance à Mr Cana Production.
"Vae Victis", le deuxième album d'Akiavel, sera disponible le 23/04/2021. On peut le précommander ici et dépêchez-vous si vous le voulez en vinyle car certaines éditions sont déjà épuisées) :
https://akiavel.com/shop/
AKIAVEL - "Vae Victis" (2021)
HOWARD en live
Ce trio développe avec maestria la formule guitare/batterie/claviers, Howard - The Band a mis en ligne le 02/04/2020 une version live de leur standard "Void" qui se trouve sur le succulent album "Obstacle" (2020).
Si vous êtes fan de The Doors, courez écouter Howard !
TERROR ON YOUTUBE
Parmi les sorties de clip de la semaine, mention spéciale également pour cet excellent clip de la jeune formation troyenne No terror in the bang dont le premier album "Eclosion" (2021) nous a favorablement impressionné.
KRAV BOCA SOUS TERCIAN
La formation de punk-rap-mandoline Krav Boca a mis en ligne dimanche 04/04/2021 le clip "Tercian".
Ce titre est extrait de l'album Barrikade (2021). Ce très bon opus (comme pas mal de galettes de ce collectif toulousain hautement recommandable) de rap métal méditérranéen est en téléchargement gratuit sur Bandcamp :
https://kravboca.bandcamp.com/album/barrikade
Une version vinyle est en préparation.
KRAV BOCA, "Barrikade" (2021)
ALTESIA VERS UN SECOND OPUS
Le groupe Altesia, auteur de "Paragon Circus", un grand premier album de prog' qui a marqué l'année 2019, prépare son nouvel opus pour lequel il a lancé une campagne de financement participatif :
https://fr.ulule.com/altesia-new-album/
Altesia, "Paragon Circus" (2019)
Altesia précise :
"Nous sommes contents de notre premier disque et les retombées ont été très positives, mais avec ce nouvel album en préparation, nous voulons monter notre niveau d'exigence d'un cran : sortir des clips de qualité, perfectionner davantage la production, proposer un artwork plus complet, de nouveaux t-shirts, voire même des vinyles ? Pour atteindre cet objectif, nous avons besoin de VOUS !"
Les contreparties sont à partir de 10€ (précommande de l'album en version numérique).
Compte-tenu de la qualité du premier album et de l'engouement qu'il a suscité, nous sommes convaincus que la jeune formation bordelaise dépassera ses objectifs. Et si le futur opus s'avère "un cran" au dessus de "Paragon Circus" comme escompté, ça promet de faire des remous sur la planète Prog' !
"DOS TITROS" GRATOS
Le groupe de Pop Punk Drebean (influences : NoFX, BLINK 182, SUM 41) a mis en ligne en téléchargement gratuit sur Bandcamp le 28/03/2021 un double single intitulé "Dos Titros" : https://drebean.bandcamp.com/
Il succède à "Skate State" (2020), un EP qui marquait le retour aux affaires des Niçois dont l'activité, qui débutait dès 2005, marquait le pas 2013 à 2019.
DIRTY BLACK SUMMER dévoile son artwork
Nouveau venu sur la scène française, Dirty Black Summer est un quintette de musiciens œuvrant parmi les formations les plus abrasives de la Baie des Anges (Svart Crown, ex-In Other Climes, Wormsand). Une soupape cathartique - nous dit la bio - qui distille un Rock 90's teinté de grunge aux allures black metal.
Dirty Black Summer (du nom d'un morceau de Danzig) présentera "Great Deception", son premier EP, le 21/05/21 chez Nova Lux Production - Season of Mist.
L'artwork est signé par l'illustrateur Alex Eckman-Lawn (https://www.alexeckmanlawn.com/).
AVALAND dans les bacs
L'opéra métallique "Avaland - Theater Of Sorcery", signé Adrien G. Gzagg (AMON-SETHIS), est désormais disponible sur vos plateformes habituelles. Au menu de cette ambitieuse galette de onze pistes : Ralf Scheepers (Primal Fear), Zak Stevens (Savatage / TSO), Zaher Zorgati (Myrath), Emmanuelson (Rising Steel), Héli Andrea (Mobius) Stéphan Forté (Adagio), Madie (Nightmare/Faith in Agony), Ricky Marx (Now Or Never) et de nombreux autres invités.
La pochette de l'album est signée Stan W. Decker.
LE CONCOURS AHASVERUS DU MOIS D'AVRIL EST LANCE
Comme chaque début de mois, nous vous proposons de gagner cinq albums en participant au CONCOURS AHASVERUS - GAGNEZ CINQ CD.
Ce mois-ci sont à gagner les CD de Silverstage (dédicacé), Carcariass, Anthon Norwell Experiment, un lien de téléchargement du nouvel album d'AC22 (projet de Jean-Lou K, l'ex-batteur de Shakin Street) et un CD de la compilation French Metal 2021 (avec Loudblast, Psykup, Benighted...).
On vous rappelle le lien : CONCOURS AHASVERUS - GAGNEZ CINQ CD
Retrouvez nos chroniques de la semaine :
- Chronique d'album : Gaëlle Buswel (Rock), "Your Journey" (2021)
On sait que Gaëlle Buswel et ses zicos sont prêts et ne demandent qu'à en découdre, et on ne doute pas que ce grand album trouvera son public à l'international. Il est I N C O N T O U R N A B L E !
- Chronique d'album : FOREIGN (Opéra métal) - The Symphony Of The Wandering Jew - Part II (2020)
Ce qui frappe si l'on compare au premier, c’est que le son de ce Foreign Part. II gagne en amplitude, révélant toutes ses richesses orchestrales. (chronique par Ingrid Denis, chanteuse des groupes Oscil/Jirfiya)
- Chronique d'album : AC22 (Rock), "A Brand New Day" (2021)
Est-il possible d'être assez de deux pour réaliser un album de rock de qualité ? Oui, dans les conditions réunies par Jean-Lou Kalinowski, "A Brand New Day" en est la preuve incontestable !
L'actualité du mois de mars 2021
Le 02/04/2021
GAELLE BUSWEL : ET DE QUATRE !
Le quatrième album de la rockeuse Gaëlle Buswel est sorti le 26/03/2021.
"Your Journey" est disponible sous la forme d'un double album agrémenté de six bonus enregistrés à Londres aux studios Abbey Road.
Un clip avait été révélé début mars 2021. Il a dépassé les 150.000 vues en moins d'un mois.
FORTUNATO : PREMIER SINGLE
"Insurgency", le troisième album de Fortunato, (groupe de Markus Fortunato qu'on retrouvera aussi bientôt dans un nouvel opus de KingCrown) sera disponible au printemps 2021 chez Rock City Music Label. Il s'agira de la première sortie de ce jeune label.
Son artwork est signé Stan W Decker.
Le groupe a déjà révélé un premier single, intitulé "For Eternity"
111 : DERNIER JOUR POUR PARTICIPER AU CROWDFUNDING
En février, la rockeuse/autrice Emma Cordenod nous invitait à découvrir les rues de Lyon sur Radio Nova (http://www.ahasverus.fr/.../l-actualite-du-mois-de...) ; on la retrouvait en mars pour le premier crowdfunding de la carrière de 111. C'est aujourd'hui le dernier jour pour y participer (lien in fine).
Le power-trio 111 par Corinne Esposito
Le trio lyonnais précisait :
"Nous avons toujours mis un point d'honneur à auto-produire nos projets et à être indépendants financièrement. Nos recettes étaient principalement issues de la vente de notre 45 tours sorti en octobre 2019, du merchandising du groupe et bien sûr... des concerts. Sans jouer sur scène depuis plus d'un an, nous avons malgré tout trouvé les ressources nécessaires pour enregistrer récemment deux singles, qui sont actuellement en cours de mixage. Ces deux nouveaux morceaux devraient faire l'objet d'un deuxième 45 tours et de deux clips. Seulement voilà, le contexte sanitaire nous stoppe net. Pas dans notre créativité et notre rage d'avancer, mais dans notre capacité à poursuivre notre auto-production. C'est la raison pour laquelle, le cœur lourd mais plein d'espoir, nous faisons appel à vous pour nous aider à poursuivre notre développement.
Quelques euros + quelques euros + quelques euros... nous permettront de faire presser notre 45 tours et de financer la réalisation de ces deux clips."
Le lien de la cagnotte est ici :
http://www.leetchi.com/c/45-tours-et-clips-111
FAITH IN AGONY : KEEP THE FAITH !
La date de sortie de "Drowned & Exalted", l'album de Faith In Agony (groupe qui compte en son sein Madie, la chanteuse de Nightmare), a enfin été annoncée : il sera disponible le 11/05/2021.
Faith In Agony, "Light", extrait de l'EP "Do Not Repeat" (2018)
L'ORCHIDEE COSMIQUE : JE DIS M
L'Orchidée Cosmique a mis en ligne le 11/03/2021 la vidéo "The Green Thing (live au Brise Glace)", capté et enregistré live au Brise Glace à Annecy.
L'Orchidée Cosmique est un one-man-band.
Seul à bord, Flo distille avec sa basse, son synthé et son parterre de pédales d'effets un mélange musical qui appelle autant aux voyages en apesanteur qu'aux rudes atterrissages de fortune. Le plan de vol de l'Orchidée Cosmique est inédit, entre post-rock à la Mogwai, unrgence noise à la Sonic Youth, fuzz magnétique à la Torche. Des morceaux parfois complexes, tortueux, et, à l'arrivée, une musique qui reste accessible et jubilatoire.
"The Green Ting" figure sur l'EP M87* (2020), disponible à prix libre sur Bandcamp.
https://lorchideecosmique.bandcamp.com/album/m87
ROSENKREUZ : L'ÂGE DE CRISTAL
Deux ans après la sortie de l'excellent "Cristal City", les Lyonnais de Rosenkreuz ont mis en ligne un nouveau clip pour illustrer cette pépite du métal indus qu'Ahasverus vous recommande particulièrement.
Il succède à "For Eternity", qui avait été présenté en septembre 2020.
BIG BATCH EST DE RETOUR
Le power-trio Big Batch Rock Band est de retour avec l'album "We're Back".
Ce neuf titres est mis en ligne à prix libre sur son site http://www.bigbatch.fr/ . Les fonds récoltés permettront de mettre en route un nouvel album.
THE RADIOACTIVE : LA NOUVELLE GENERATION
"Last Generation", le nouvel album de The Radioactive, est disponible depuis le 21/03/2021.
Sur l'évolution musicale depuis la sphère punk-rock des premiers EP, Oscar (chant, guitare) explique :
"En 2011, lors de la création du groupe, nous avions quinze an. Fans de rock dit “classique” tel que Guns N'Roses, AC/DC ou Rancid, nous n’avions qu’une envie : prendre part à cet univers. A l’époque, on avait opté pour des riffs plutôt simples et efficaces à la AC/DC, c’était la mentalité du “ If it ain’t broke don’t fix it”. Aujourd’hui nos influences sont plus variées, nous avons souhaité enregistrer un nouvel album plus nuancé et varié en challengeant notre créativité et en sortant de notre zone de confort.On a pris le risque d’ajouter du classique, mais aussi du swing ou encore du bluesdans nos morceaux."
www.theradioactiveband.com/lastgeneration
FARDEAUX : BACK IN BLACK
Le projet black metal Fardeaux a sorti en mars 2021 son premier single "Tindalos". Fardeaux est un projet qui cultive le mystère en ne dévoilant jamais l'identité de ses membres. Premier chapitre d’une longue série, “Tindalos” s'inscrit dans un univers progressif et avant-gardiste.Véritable rite introspectif, ce titre sonde notre âme et réveille les spectres qui nous hantent. Déployée en parallèle du projet nommé FÊLURE, les sorties du groupe apparaîtront au fil des semaines et des mois.
LES PRINCESSES LEYA ABREUVENT NOS SILLONS
Initialement conçu comme un projet live, Princesses Leya est, depuis le 12/03/2021, un album intitulé "L'histoire Sans Fond".
Mais comment retranscrire l’énergie du show et son côté hybride ? En ne changeant rien au concept ! Princesses Leya c’est toujours des sketchs et des chansons. L’Histoire Sans Fond, quant à elle, est une aventure parodique de l’univers "heroic fantasy" à base de malédiction viking, de Chlamydia 4, d’Ariel Dombasle, de Rock et de Metal. Bref, Un OVNI ou plutôt un vaisseau spatial avec des références claires et assumées. Les amateurs de Tenacious D, Flying Of The Conchords ou Spinal Tap s’y retrouveront forcément !
LEWIS : "INSIDE" OUTSIDE
"Inside", le premier album solo de l'équilibriste LEWIS, (Tense Of Fools, Bachir Al Acid), est disponible depuis le 19/03/2021.
Ahasverus recommande expressément cet album solaire aux amateurs de rock autrement.
PSYKUP : NOUVEAU CLIP POUR HELLO KARMA !
Après “Lucifer Is Sleeping”, Psykup a présenté début mars 2021 “Nothing To Sell", son nouveau clip extrait de l'album "Hello Karma !". Trois minutes de son et d’images avec un message on ne peut plus simple : Tout s’achète, tout se vend. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Stop à la course à l’excellence et à la célébrité.
SYNESTHESIA : ACTE II
"The Omega Man", le second album de Synesthesia , est disponible depuis le 01/03/2021 en version digitale sur Bandcamp (https://somanrecords.bandcamp.com/).
Synesthesia est un duo constitué par Anthon Norwell, pour la partie instrumentale, et par Martial Prevel pour le chant. Il s'était illustré en signant en 2018 un concept-album traitant du siège de Montségur.
LAST ADDICTION : NOUVEAU SINGLE
Le label M&O Music a présenté fin mars le nouveau single-clip du groupe de PostCore Last Addiction "The Red Tape".
A la frontière du MetalCore et du Heavy, avec une rythmique qui s'emballe, des breakdown, un chant lead haut et clair unique qui fait le style caractéristique de cette formation lyonnaise, ce titre est disponible sur les plateformes habituelles :
https://backl.ink/145421263.
ANTECHAOS : REPRISE DES HOSTILITES
Les ex-Seyminhol Nico Pelissier (guitare/clavier) et Chris Billon-Laroute (basse) se sont alliés à Laurent Fabisz (chant), Dom Calastretti (batterie), et Max Boriolo (guitare) pour déterrer la hache de guerre au sein d'une nouvelle formation de hard moderne baptisée Antechaos.
L'album de onze titres s'appellera « Apocalypse », il nous sera livré courant 2021. En attendant, ils dévoilent un "Secret Médical", premier single très prometteur.
DEMANDE A LA POUSSIERE : REMUE-MENAGE
À la croisée du black, du doom et du sludge, le second opus de Demande à la poussière, "Quiétude Hostile", est disponible depuis le 26/03/ 2021 chez My Kingdom Music.
Cet album a été composé avec l’idée de capturer une teinte encore plus sombre que son prédécesseur (sorti en 2018). Ses huit titres se muent en une texture sonore tout en dégradé de gris entre doom apocalyptique et post-black metal. Réalisé sous la houlette d’Edgard Chevallier (guitare) au Lower Tone Place Studio, ce second jet de Demande à la Poussière dépeint cette lassitude latente inhérente à la vie moderne. Avec ses textes abrasifs et acerbes, ce disque narre la dichotomie constante entre l’apparence du quotidien et ce soi profond, celui qui est toujours attiré par l’abîme. Une introspection musicale violente, à la fois pour les sens et les émotions.
JE T'AIME : A PLUS DANS L'GIBUS
Le groupe de post new-wave JE T'AIME a mis en ligne un nouvel album : "Je T'Aime Live At The Gibus". Il s'agit d'un onze pistes capturé dans la salle parisienne le 14/11/2019.
L'album est à prix libre sur Bandcamp. C'est une excellente occasion pour découvrir cet indispensable combo qui reprend la cold wave là où The Cure l'avait laissée à la fin des 80's.
AKIAVEL : VENI VEDI VICI
Akiavel a révélé le nom de son futur album qui sortira le 23/04/2021. Il se nommera "Vae Victis".
A cette occasion, le groupe a également dévoilé sa pochette, signée TOO MANY SKULLS (by Raf The Might).
Raf The Might a travaillé notamment avec Kreator et avait réalisé l'artwork du précédent album d'Akiavel, "V".
A noter que le premier clip du futur album, "Frozen Beauties", sort le 02/04/2021 et que l'édition vinyle "wrath" limitée et numérotée de "Vae Victis" a été épuisée en quelques jours.
DREAMSLAVE : LE TEMPS DU RÊVE
Peter Gothilainen, keytariste et compositeur de Dreamslave, que nous avions le plaisir d'interviewer en juin 2019 (DREAMSLAVE : Rencontre avec Peter Gothilainen), a annoncé le 17/03/2021 sur sa page Facebook le prochain retour du groupe de métal symphonique lyonnais en ces termes :
"Nous allons entrer dans une nouvelle ère dans la vie du groupe, une période différente dont vous découvrirez les détails dans un moment. Emma (NDLR : chant) et moi sommes en train de préparer ça pour vous. Nous travaillons évidemment sur la production du deuxième album de Dreamslave, dont vous pouvez imaginer qu'il a pris du retard en raison de la crise sanitaire, entre autres. Mais l’opus II arrive et ça va faire du bruit !
Enfin, d'autres surprises sont également en préparation pour les prochains mois, nous vous tiendrons informés et espérons que vous les apprécierez. Nous sommes impatients de partager nos nouvelles créations musicales, et dans la vie quotidienne notre amour de la musique et des arts avec vous."
Peter Gothilainen par Loopol.
Dreamslave est l'auteur de "Rest In Phantasy" (2015), un très prometteur premier album dont une version a été rééditée en 2015 par le label allemand MASSACRE RECORDS.
JACOB : QUATRE DERNIERS JOURS POUR LE CROWDFUNDING
Il nous avait habitué à un one-man band, il revient sous la forme d'un quintette : Jaypee-jaypar s'est adjoint les services de quatre comparses pour une formule guitare / violoncelle / harmonica / basse / batterie pour un nouvel album qui sortira sous le nom de "Jaypee and the Cannibal Orgasmic Band". Que les fans se rassurent : le registre folk/rock/blues reste le même.
Jaypee-Jaypar dans le clip "City Of Light", extrait de son album "Meet Me Again" (2019).
Un financement participatif est ouvert pour le futur album :
https://fr.ulule.com/jaypee-jaypar-jacob-nouvel-album/
Nos chroniques du mois de mars :
- Chronique d'album : NO TERROR IN THE BANG (Métal Cinématographique), "Eclosion" (2021)
Eclosion est un livre musical qui évolue tout au long de sa narration allant du plus doux, calme, ensoleillé au plus rugueux, agressif, sombre, en passant par tous les états émotionnels possibles qui donnent la vibration à cet opus transgenre. - Chronique d'album : MIY (Metal Indus/Darkwave), "Work" (2021)
Un album froid et industriel qui sait se parer de paysages beaux et tristes comme l'automne. - Chronique d'album : SLEAZYZ (Horror Metal), "March Of The Dead" (2021)
Sorte de chaînon manquant entre le côté horrifique d'un Alice Cooper et la rugosité d'un Nashville Pussy, il tire son épingle du jeu en conjuguant une image très au point, un songwriting efficace et des guitares lead inspirées. - Chronique d'album : EXANIMIS (Death cinématographique), Marionnettiste (2021)
Les fulgurances de ce "Marionnettiste" rappellent le brillant savoureux d'un "S&M (Symphony and Metallica)" à sa sortie. - Chronique d'album : FOREIGN (Opéra métal) - The Symphony Of The Wandering Jew - Part II (2020)
Ivan Jacquin rappelle certains invités et personnages de Foreign Part.I, et allonge encore la liste des pointures: Leo Margarit, Amanda Lehmann, Zak Stevens, Andy Kuntz, pour ne citer qu’eux, s’offrant encore au passage le plaisir avoué de chanter à leurs côtés.
Nos interviews du mois de mars :
- Back to the roots : HEAVY DUTY, Endgame (2016), STILL ALIVE AND WELL ?
"Depuis nos débuts en tant que musiciens de heavy metal, nous avons toujours fonctionné avec la même passion en donnant tout pour notre musique. Seulement là, devant le peu de connexions avec le milieu du rock, le manque de soutien local et l’absence d’un booker qui nous aurait permis d’aller conquérir un autre public, on a lâché l’affaire… D’où l’annonce – à demi-mot – que la partie était terminée !" - "NAWATHER : L'armada tunisienne (interview de Yazid, guitariste)
"Chaque musicien porte une cause à défendre, et notre cause c'est de faire partager et connaître notre culture dans le monde entier." - NO TERROR IN THE BANG : Le nouveau Big Bang ? (interview)
"Ce ne sont pas les films les plus « explicites » qui sont les plus effrayants ! Il nous a semblé qu’on pouvait faire la même chose en musique : faire du contraste, et ne pas tout montrer ou faire entendre d’un coup."
Chronique d'album : FOREIGN (Opéra métal) - The Symphony Of The Wandering Jew - Part II (2020)
Le 30/03/2021
Si vous avez le goût aventurier et attendez d’être surpris par vos trouvailles musicales, ce Foreign est pour vous.
Groupe : Foreign Rock Opera (Ivan Jacquin)
Album : The Symphony Of The Wandering Jew - Part II (2020)
Genre : Metal Opera au casting international
Origine : Besançon
Par Ingrid Denis (Jirfiya, Oscil)
SORT D’UN MAUDIT VOYAGEUR
Petit saut dans le temps : si loin que remonte ma DeLorean, c’est un alias familier, un certain Ahasverus lui-même, qui me mena sur la voie d’Ivan Jacquin. Je découvrais alors son groupe Psychanoïa, et leur excellent album "Unreal Seas". Coup de cœur et curiosité désormais éveillée pour l'œuvre de ce chanteur et compositeur prolifique. C’est donc comme un retour de flamme que je partage ici, dans le cœur d’Ahasverus, le webzine métallique.
Psychanoïa - Unreal Seas (2017)
Les grands récits commencent souvent par une quête, et il y a quelques mois je participais à celle d’Ivan. A cette époque, je ne connais pas le premier opus de FOREIGN, "The Symphony Of The Wandering Jew", mais je suis conquise par le sujet, le casting (NDLR : voir in fine), sa volonté et son ambition de passionné. J’ai envie de répondre à ses appels à l’aide que partagent des milliers de musiciens, engloutis sous les clics mécaniques de milliers de surfeurs désintéressés. Je sais ce que ça leur coûte !
Et puis un matin de cette fin d’année exsangue, j’ouvre un petit boîtier, à l’ancienne. Ouais, découvrir un disque, un vrai rituel qui se perd inexorablement, mais où tu as un lien tangible avec ta rencontre musicale et le travail qu’il y a derrière. Tu as tes traces de doigts pour le customiser, et le pincement de curiosité quand tu appuies sur play et que tu entends quelques secondes le disque tourner. Et autant vous dire qu’il m’a embarquée d’emblée ce Wandering Jew, et que la symphonie a tourné tout l’hiver. Le voyage musical a du bon quand on est cloué aux frontières.
Foreign Rock Opera - The Symphony of the Wandering Jew part. I (2014)
Le Juif errant a connu presqu’autant de déclinaisons que de siècles traversés. Ce mythe non officiel de la chrétienté est d’abord un homme qui frappe dans le dos Jésus, alors en pleine Passion, avant que celui-ci ne le maudisse. Condamné ainsi à attendre la Résurrection, l’imaginaire des artistes s’impatiente pour lui et, par esprit un brin vachard, le transforme en marcheur éternel mais usé, un galérien du temps infini.
L’archétype repris par Ivan Jacquin dans sa fresque-opéra, est celui défini par Alexandre Dumas ou encore Jean “Immortel” d’Ormesson, soit un personnage qui traverse les époques et les événements historiques sur plusieurs siècles.
Alexandre Dumas, Eugène Sue, ou plus récemment Jean D'Ormesson ont popularisé l'histoire du Juif errant.
L’Immortel en témoin de l’Histoire est un thème largement exploré aussi dans la culture Pop. Pensez par exemple à la série TV Code Quantum ou à la saga littéraire et cinématographique du vampire Lestat. Traité avec fantasme pour la reconstitution historique, prétexte à imaginer les tourments engendrés par une prison temporelle, avec cet antagonisme qui fascine : la vie éternelle est-elle une malédiction ou un sort enviable ?
Highlander (1986). La vie éternelle est-elle une malédiction ou un sort enviable ?
Ivan Jacquin prend à la fois la plume et le piano pour méditer sur la question. Et un peu à la manière d’un Sam dans Code Quantum, l'Élu malgré lui du divin Ivan glisse d’une célébrité historique à l’autre, et nous croisons dans ce second volume, Omar Khayyam, poète perse, Christophe Colomb, William Shakespeare, et Isaac Laquedem qui retrouve sa place romancée laissée en suspens par Alexandre Dumas.
Ici se manifestent les qualités de conteur et de rockstar d’Ivan. En reflet jumeau de son roman, il façonne un univers musical aux structures et influences éclectiques, et en fait un Opéra Rock ambitieux qui amplifie sa démesure dans ce second opus. Il rappelle certains invités et personnages de Foreign Part.I, et allonge encore la liste des pointures: Leo Margarit, Amanda Lehmann, Zak Stevens, Andy Kuntz, pour ne citer qu’eux, s’offrant encore au passage le plaisir avoué de chanter à leurs côtés.
Ce qui frappe si l'on compare au premier, c’est que le son de ce Foreign Part. II gagne en amplitude, révélant toutes ses richesses orchestrales. Composée de dix chansons épiques et de trois instrumentaux, l’histoire de ce maudit voyageur évoque ses tourments spirituels, mais aussi l’amour, et la puissance universelle de l’art pour transcender l’Humanité.
L’album reprend la même tonalité orientale que sur le morceau d’introduction du PART. I (Ahasverus) pour son ouverture, ici à YERUSHALAÏM. Donnez-moi quelques notes de duduk et je me crois toujours dans "Le Prince d’Égypte" ! (NDLR : long métrage d'animation américain réalisé par les studios DreamWorks en 1998)
Le berceau religieux est toujours convoité dangereusement. L’ambiance éthérée devient soudainement plus martiale, et nous passons de l'horizon flou du désert à une armée qui se lève, dressée par Salâh-ad-dîn (incarné par un Zak Stevens massif) qui veut reprendre Jérusalem aux Templiers. C’est une guerre sainte qui s’amorce, la Main de Dieu est invoquée par Saladin qui touche au but… et le morceau finit comme en fumée échappée des ruines et la désolation.
On retrouve avec enthousiasme le Jésus enragé incarné par Thierry Marquez, le narrateur Arr-Brionn avec la voix de Stephane Van De Cappelle, et la voix émouvante de Marie (Marie Desdémone Xolin).
Dans RISE 1187, Saladin tente de convaincre Omar de se joindre à sa conquête, son divin massacre. Dilemme porté par deux voix masculines (Ivan Jacquin et Zak Stevens) bien rock, ancrées. Ce second morceau est une claque progressive : d’une intro métal lourde et guerrière au solo de violon presque Lockwoodien, on assiste en milieu de piste à un emballement folk rock celtique totalement inattendu, qui vous fait instantanément vous lever de votre chaise pour taper du pied et entrer dans la taverne avant le grand voyage.
MARINER OF ALL SEAS
Le tourbillon de la fête fait place à la berceuse amoureuse, dans une continuité rythmique et cordes folk ralentie par les flots. Aux craquements du bois, nous imaginons Isaac et Finna sur la proue d’un navire, sous les étoiles, rois d’un nouveau monde qui les attend et qui pourtant va les séparer.
C’est un duo magique entre la guerrière Viking et le voyageur du Temps, dont les voix s’enlacent à l’approche d’une terre à conquérir ensemble, et chantent leurs adieux dans un dernier refrain culminant avec des violons denses. Les harmonies fines, la voix enchanteresse d’Amanda Lehmann et celle chaude et profonde d’Ivan résonnent encore longtemps après écoute. Un de mes titres favoris de cet album !
HOLY LANDS
Deux par Dieu. Cette fois, Ivan assure lead et chœur dans les habits de Christophe Colomb.
Nous faisons toujours route vers un Nouveau Monde. L’illustre découvreur sera-t-il le destructeur, lui aussi au nom d’un Dieu décidément bien assoiffé de conquête ? Un brin idéaliste autant que fataliste, il n’imagine pas une colonisation pacifique et fraternelle...
Dès l’intro, un souffle aventurier traverse la chanson, porté par des cordes andalouses et des orchestrations de cuivres massives.
Conquérante mais douce, la mélodie est magnifiée par des arpèges de harpe. Cristoforo craint ses propres actes avant qu’Arr Brionn ne nous rappelle à la vérité de l’Histoire.
ETERNITY PART III
La Ritournelle du temps est de retour, l'orgue de barbarie se mêle aux bruits de la jungle, puis à un hurdy gurdy torturé.
RUNNING TIMES
Manoir hanté, sensations fortes garanties ! Arr Brionn confie sa lassitude de marcher, le violon se tord de fatigue, et nous voilà propulsés via un portail temporel, dans un manoir où le trio composé du propriétaire François 1er, de Nostradamus et de Mona Lisa, est pris dans les affres de la sorcellerie et du spiritisme. Les miroirs semblent rendre fous, ou est-ce l’image et la voix de Mona Lisa, coincée entre deux mondes ?
La course musicale effrénée se mue en valse Metal Symphonique avant de reprendre plus metal encore. Emmanuel Levy et Tom S Englund offrent une large palette et leurs timbres se complètent à merveille, tandis que les voix féminines sont encore des fils d'Ariane lumineux dans ce labyrinthe mental.
Nous refermons le portail sur Nostradamus, maître des prophéties, et ses murmures solitaires façon Gollum.
THE FOUNTAIN
Dans le jardin Renaissance, des rires d’enfants éclatent au milieu du bruissement de l’eau.
Instrumental de 3mn, où les violons et le piano dansent avec la voix de Mona Lisa/Emma Elvaston.
L’intermède bucolique fait du bien, car nous allons assister à un triptyque symphonique aux salves gorgées de personnages, dont l’obsession et l’ambition (ou la malédiction...) est de laisser une trace dans l’Histoire.
MYSTERIES TO COME
Da Ivanci Codes. Belle idée que de mettre en relation ces deux personnages ésotériques de la Renaissance, dont les secrets fascinent encore les foules. Pas besoin de boule de cristal, Nostradamus est génétiquement visionnaire et c’est là sa malédiction, tandis que le sourire énigmatique de Mona Lisa cache bien des mystères.
Moins emballant au premier abord, le morceau décolle et vrille sévèrement à 3mn30 pour une partie instrumentale bien barrée, maîtrisée par le boss Leo Margarit, David Humbert, Mike Lepond et Ivan Jacquin.
SECRETS OF ART
La marque immédiate de ce morceau c’est ce riff Funky rock excitant, qui aspire la voix d’Arr Brionn dès le début, comme dans l'œil du cyclone.
Shakespeare inspire à Ivan une interprétation plus intense et torturée, tandis qu’il entend ses futurs personnages lui confier leurs histoires dont il fera son œuvre. Est-il un imposteur, lui a-t-on soufflé ses histoires ? D’où vient l’étincelle du génie ? Ces Secrets de l’art sont comme une mise en abyme du processus créatif, de la genèse de cette Symphony et tant d’autres œuvres.
Les arrangements sont bien groovy au début, avant un long intermède aux claviers cristallins où se succèdent une “Mad Queen” Lady Jane (Jeannick Valleur), Marie, Ahasver et le dramaturge anglais, révélant la question la plus célèbre du monde : To be or not to be ?
La basse nerveuse relance l’ensemble avec le riff funky qui va nous faire glisser au prochain morceau et son héros : Mozart.
SYMPHONIC CARESS
Un titre trompeur : c’est maintenant la folie créatrice de Mozart (héroïque Andy Kuntz) qui s’exprime, après une intro matador, prête à en découdre avec son égo. Le morceau est riche en ruptures inattendues, alternant agressivité et séquences romantiques, valse et menuet se fondant avec élégance entre les guitares métalliques.
Une avalanche symphonique donc, au parfum psychédélique, avec en apothéose un dernier refrain haut perché d’Andy Kunz, et un orchestre et chœur qui donnent ses belles notes de noblesse à un Opéra Rock. Le sommet de l’album, un vrai trip de composition !
ETERNITY PART IV
La roue du temps se traîne encore, telle Sisyphe, avant de se parer d’un swing jazzy/folk du plus bel effet sous les baguettes de Leo “POA” Margarit.
REVOLUTIONS
Le morceau démarre comme aux aguets, avec un chant manquant un peu de relief, avant un couplet rap rock de Jésus explosif ! Cœurs sur Thierry Marquez. Mélodiquement un peu en dessous au début, l’entrée tout en douceur d’un nouveau personnage féminin, Pauline Borghèse, incarnée par la voix sensuelle de Fanny Deroy, en fait un sommet d’émotion et de grâce. En rupture au milieu du tumulte, sa voix se mêle au piano puis aux autres voix féminines de l’album pour une envolée de chorale splendide.
La fin est encore une fois épique avec basse et guitare soutenant le flow agressif de Jésus et les chœurs qui montent en intensité : LIE !
WITNESS OF CHANGES
Dans cet ultime morceau, apaisé, on plane au-dessus des cendres, et le timbre délicat de Fanny Deroy résonne au milieu des nappes de synthé, rappelant The Gathering. Ivan livre une belle performance de sa voix plaintive.
Isaac Laquedem, coquin jamais tout à fait perdu finalement, s’invite dans le lit de Pauline Borghèse, sœur de Napoléon Bonaparte, et veuve pas dupe. Elle lui montrera les vertus de la modernité, en ces temps changeants… Et il lui promet de toujours veiller sur elle, mais dans ces couloirs du Temps maudits et incertains, pourra-t-il honorer cette promesse ?
Marie-Madeleine observe : “All these centuries of knowledge changed you as a better man”, le Foreign Part.III nous le démontrera ou non, l’Histoire n’est pas finie...
Flûte traversière et solo de guitare nous embarquent une dernière fois, avant un dernier coup de canon en guise de cliffhanger.
Foreign - The Symphony of the Wandering Jew, Pt. II
Il faut se donner du temps pour s'immerger et explorer tous les détails d'un album si foisonnant. Si vous avez le goût aventurier et attendez d’être surpris par vos trouvailles musicales, ce Foreign est pour vous. Toujours pas fatiguée du voyage, je laisse volontairement les références pointues au Rock Heavy et Prog aux plus connaisseurs, et pour ma part je place ce “Foreign Rock Opera” aux côtés d’un “Jesus Christ Superstar” version John Farnham ou Alice Cooper, pour la réflexion spirituelle au son Glam Rock, et l’audacieux “Hamilton” qui a cassé Broadway et l’Histoire américaine avec son flow ravageur et son sens de la revisite. Soit un sommet d’émotions mélodiques, d’envie de reprendre les chansons tout en admirant leur complexité, et qui peut s’adresser à la fois à un large public en régalant les plus exigeants.
On ne peut que souhaiter un troisième opus à la hauteur de l’ambition déjà incroyablement déployée, et dans les rêves les plus fous, une adaptation scénique (ou filmique) de cette comédie musicale.
Cher Ivan, on te souhaite Broadway au Hellfest !
LINE-UP FOREIGN - THE SYMPHONY OF THE WANDERING JEW PART. II
- Chant : Amanda Lehmann (Steve Hacket Band / Finna), Andy Kuntz (Vanden Plas / Mozart), Zak Stevens (Circle II Circle, Savatage, , Trans-Siberian Orchestra / Salâh-ad-Dîn), Tom S. Englund (Evergrey / Nostradamus), Florian Pothiat (Ahasver), Stéphane Van De Capelle (Ar’Brionn), Thierry Marquez (Born Again / Jesus-Christ), Jeannick Valleur (Lady Jane), Marie Desdemone Xolin (Marie-Madeleine), Emma Elvaston (Mona Lisa), Emmanuel Levy (François 1er), Fanny Deroy (Pauline Borghese).
- Choeur The Sirens Of Time : Raphaël Favereaux, Patrice Duchêne, Benoit Hadengue, Florian Pothiat, Estelle Janod, Jeannick Valleur, Alexandra Poinsot, Florence Brusseaux.
- Batterie : Thierry Charlet, Henri-Pierre Prudent, Leo Margarit (Pain Of Salvation)
- Basse : Jean-Philippe Ciman, Jean-Baptiste Chalmandrier, Mike Lepond (Silent Assassins, Symphony X)
- Guitares : Olivier Gaudet, Patrice Culot, David Humbert, Camille Borrelly, Amanda Lehmann
- Harpe : Christine Bulle
- Hammered dulcimer : Olivier Goyet
- Flûtes : Laurence Conort
- Violoncelle : Sonia Duval
- Violon : Mathilde Armansin, Didier Gris
- Hautbois : Rachel Ruaux
- Hurdy-Gurdy : Gregory Jolivet.
- Mixage et mastering : Markus Teske (U.D.O., Mob Rules, Vanden Plas).
Ingrid Denis est chanteuse. Elle a sorti avec Jirfiya l'album "Still Waiting" le 25/11/2020. Elle prépare un nouvel opus avec OSCIL.
NO TERROR IN THE BANG : Le nouveau Big Bang ?
Le 27/03/2021
« Si nous pouvons vous faire un peu rêver avec ce disque, alors la première partie de notre objectif sera atteinte. »
Avec "Eclosion", un premier album atypique et beau, No terror in the bang rejoint Les Dogs, La Maison Tellier ou MMNQNS parmi les groupes capables de porter haut les couleurs de la scène rouennaise.
Nous avons eu le plaisir de faire plus ample connaissance avec ces musiciens au niveau extrêmement relevé, issus de milieux différents et réunis dans une formation qui brasse les influences et les styles pour en faire une recette originale à dominante métal. Voici leur interview et, parce qu'on aime l'album, nous sommes même allés chercher les explications de la photographe Louise Dumont, qui a réalisé l'artwork.
"Ce ne sont pas les films les plus « explicites » qui sont les plus effrayants ! Il nous a semblé qu’on pouvait faire la même chose en musique : faire du contraste, et ne pas tout montrer ou faire entendre d’un coup."
Bonjour No Terror In The Bang. Jazz/hip-hop pour votre chanteuse, César de la meilleure musique de film pour votre pianiste... C'est très inhabituel de lire ça dans la bio d'un groupe de métal. Comment vous êtes-vous trouvés réunis ?
Alexis Damien (composition, batterie et orchestration) : Bonjour ! C’est vrai tu trouves ? Pas tant que ça en fait ! Les métalleux ont parfois d’autres pratiques : je lisais ce matin dans New Noise que Stéphane Buriez de Loudblast avait joué dans les Tambours du Bronx par exemple… Comme quoi… Personnellement j’aime la musique au sens large, et encore plus largement l’art, qu’il soit graphique, cinématographique, chorégraphique, ou je ne sais quoi…Le metal, j’en écoute depuis mes trois ans… Et ça reste inscrit à jamais dans mes veines… C’est une musique impérissable, énergique, sombre, violente, dont on a tellement besoin !
Sofia a des gouts variés, mais elle démontre une grande sincérité envers les musiques sombres, métal, dérangeantes… Elle est totalement libre, comme un poisson dans l’eau, dans ce projet.
Romain est un vieux compagnon de route, nous avons joué dans un groupe quelques années et fait de nombreux concerts ensemble. Il avait de plus fait des apparitions sur les albums de Pin-Up Went Down, mon projet « avant-garde metal ». Nous avons de nombreux points communs : appétence pour le cinéma, quelques héros, dont Devin Townsend.
Les autres membres du groupe font aussi partie de la scène rouennaise, qui est, croyez-moi, une ville foisonnante de talents.
No Terror In The Bang tire son nom d'une citation d'Alfred Hitchcock. Elle semblait appropriée à votre musique ?
Alexis Damien : J’adore ce nom ! C’est tiré de la citation « there is no terror in the bang only in the anticipation of it », qui a le mérite d’être claire : ce ne sont pas les films les plus « explicites » qui sont les plus effrayants ! Il nous a semblé qu’on pouvait faire la même chose en musique : faire du contraste, et ne pas tout montrer ou faire entendre d’un coup.
Tu qualifiais, dans une interview, votre album de "urbain et cinématographique". J'ai trouvé que c’était une bonne description.
Alexis Damien : Cinématographique – car on essaie de raconter des histoires. Nous avons essayé de transporter l’auditeur dans différents mondes. Des rêves, comme des cauchemars. Des moments de doute ou héroïques. On passe par différents couples d’émotions opposés : colère – joie, frénésie – contemplation, douceur – dureté, folie – lucidité, noirceur – éclairage, etc…
Urbain, oui, car le chant est très actuel. Sofia a de par son âge une façon de chanter qui renouvelle le style, elle ne copie pas les références féminines du genre. Elle apporte un côté « bad guy » et malgré tout féminin, qui me semble-t-il est assez moderne.
"La composition en groupe me laisse sceptique, cela amène des compromis souvent mauvais en musique. Il vaut mieux parfois aller au bout d’une vision personnelle et s’y tenir."
Qui a signé les compositions présentes sur "Eclosion" et vers quel univers vouliez-vous tendre ?
Alexis Damien : c’est majoritairement un travail Alexis-Sofia : j’ai composé une grande partie des musiques, avec quelques améliorations de Romain et Etienne ; Sofia a écrit toutes ses mélodies de chant et ses textes. En général, nous partons de démos qu’elle « amende » sur les structures, sur quelques détails, et elle pose son chant dessus. Il est tout à fait possible que les membres du groupe prennent plus de place dans le futur !
Pour donner un peu d’intérêt à cette réponse, je pourrais expliquer que composer est un difficile travail d’introspection. Cela peut devenir un enfer si on ne sait pas où on va, en termes de son, de forme, etc. La composition en groupe me laisse sceptique, cela amène des compromis souvent mauvais en musique. Il vaut mieux parfois aller au bout d’une vision personnelle et s’y tenir. Ceci dit, tout est possible, mais dans tous les très grands groupes que j’admire, il y a souvent un duo ou trio de compositeurs : Halford/Tipton/Downing, ou Yorke/Greenwood, ça a fait ses preuves, vous voyez ?
L'album suit-il un fil conducteur et quelles sont les thématiques abordées par vos textes ?
Sofia Bortoluzzi (chant, composition) : Les thématiques abordées dans les textes sont assez personnelles. Je me mets souvent à la place d'un personnage qui évolue dans différents univers... Et je retransmets mes émotions à travers la musique. J'utilise beaucoup de métaphores afin que l'auditeur puisse s'identifier à sa manière aux paroles et aux sentiments qui en ressortent. Le fil conducteur de l'album est basé sur un personnage sain, dans le doute, à la recherche de sa vraie personne et qui emprunte une voie le faisant tomber dans la dépravation, un univers mystérieux et sombre.
J'aime l'artwork de "Eclosion", son image, son graphisme. Il symbolise la naissance du groupe ?
Alexis Damien : La photographie de la pochette a été réalisée par Louise Dumont, une artiste au travail très tourmenté. On peut y voir plein de choses, ne vous gênez surtout pas ! Pour ma part j’y vois une introspection. Un œuf. Un peu de souffrance, et beaucoup de féminité. Cela collait complètement aux textes métaphysiques, froids et tourmentés de Sofia – et bizarrement à la naissance de notre groupe. Les nuances de bleu sont effectivement très belles, non ?
Louise Dumont (auteure de l'artwork) : C’est un autoportrait - pratique que j’exerce depuis une dizaine d’années - ou plutôt un autoportraits qui date de 2016 (?), quand ma chevelure était longue et bleutée, avec mon ami de l’époque. Nos corps, lui assez squelettique et mordoré, le mien plus en rondeur et blanc, s’entremêlent à la prise de vue, la fusion de nos enveloppes charnelles / âmes (?) est accentuée encore en post-production pour tendre à une image plus abstraite. Avec l’idée de l’œuf, symbole de vie, et par la forme ovale qui suggère l'infini, et la symbolique de la couleur bleue avec l’immortalité, je pense que c’est l'une de mes images qui touche plus au « spirituel/absolu/sublime/éthéré » que corporel. Je suis ravie qu’elle fasse la pochette de No Terror in the bang, car la musique n’est-elle pas le domaine le plus immatériel et universel ?
Le chant de Sofia se remarque au sein d'une scène métal où le growl et le chant lyrique créent des embouteillages. J'ai aussi été impressionné par la maturité de sa voix au regard de son âge.
Alexis Damien : C’est vrai que depuis un certain temps, la mode est à la chanteuse à la voix de démon… C’est souvent sympa, parfois un peu drôle – mais au moins ça prouve que les métalleux ne sont pas des vieux machos coincés et misogynes. Les deux sexes sont à égalité et on accepte tout. Donc c’est bien !
J’ai un peu plus de mal avec les voix lyriques qui sonnent finalement assez impersonnel à mon goût. Sofia propose en effet autre chose.
Elle sait aussi envoyer des lignes de chant très agressives (dans "Insight" par exemple). A-t-elle dû travailler spécialement sa technique pour "Eclosion" ?
Sofia Bortoluzzi : Ahaha ! Mon travail technique est en renouvellement perpétuel. Mais il y a un an à peine, j'étais incapable de screamer ! Ça a vraiment été un acharnement quotidien avant d'y arriver et je suis heureuse d'avoir pu orner notre album de chant saturé. Donc oui, ça a été un facteur dans mon apprentissage et dans mon processus de création.
Alexis Damien : Pour l’anecdote, un jour elle m’envoie toute timide un essai de reprise de Jinjer, et ça le faisait carrément ! Quand on a une bonne technique de chant clair, on peut alors se mettre rapidement au saturé. L’inverse fonctionne plus rarement.
Vous avez tous un beau parcours. Compter dans vos rangs un compositeur césarisé donne-t-il une forme de crédibilité "outre-métal" ?
Romain Greffe (claviers) : Je ne pense pas que cela donne une crédibilité supplémentaire.
La crédibilité vient de la qualité des compositions et des musiciens qui les interprètent. Et la qualité d'un travail ne résulte pas d'un titre ou d'une récompense obtenue par le passé, mais bien de sa construction, de son essence, de son âme, de son énergie '' présente ''.
Je crois que la sphère métal est déjà reconnue en dehors de son sein, par des groupes qui ont su la rendre populaire, au sens premier du terme. Des groupes comme Metallica par exemple.
D'autres musiciens ont su s'affranchir des cases, comme Trent Reznor, qui a justement travaillé pour des musiques de films. Après, que la musique soit appréciée, c'est autre chose ! Au mieux, cela peut engendrer une curiosité, ce qui est toujours bon à prendre !
Mais je crois que la crédibilité reste liée aux qualités du groupe : ses compositions, et ceux qui l'animent.
Quelles sont vos ambitions avec No Terror In The Bang ?
Alexis Damien : Nous partons de zéro. Il s’agit pour nous de nous faire découvrir et apprécier par le public avec ce premier album. Nous nous préparons à jouer en live, l’objectif c’est de jouer dans les festivals spécialisés.
Ambition est un mot compliqué. Si nous pouvons vous faire un peu rêver avec ce disque, vous envoyer dans un monde auquel vous n’auriez pas pensé, comme dans une aventure ludique et addictive, alors la première partie de notre objectif sera atteinte. Pour le reste, nous restons humbles et lucides, on verra bien.
Merci, No Terror In The Bang, d'avoir pris le temps de répondre à mes questions.
Alexis Damien : c’est nous qui te remercions, ainsi que tous tes lecteurs. Merci de votre soutien. Notre album est sorti le cinq mars – un clip en avril. Rendez-vous sur notre site www.noterrorinthebang.com.
Les critiques en disent :
- "No Terror In The Bang est LE groupe à suivre tant la créativité et la qualité des titres qui composent Eclosion est au rendez-vous et leur personnalité forte."
https://amongtheliving.fr - "Une diversité de genres qui fait de ces grands écarts permanents, parfois au sein du même morceau, des instants riches et inattendus."
https://skriber.fr - "Eclosion est un livre musical qui évolue tout au long de sa narration allant du plus doux, calme, ensoleillé au plus rugueux, agressif, sombre, en passant par tous les états émotionnels possibles qui donnent la vibration à cet opus transgenre."
http://www.ahasverus.fr - "Cet album est fait pour vous frapper, fort. Et il le fait avec beaucoup de passion."
https://theprogspace.com
Line-Up :
- Alexis Damien (batterie) a fait partie de plusieurs groupes de la scène metal : Pin-up went down, Carnival in coal (en live), Void Paradigm, Wormfood, Superscream. Il est aussi compositeur pour la musique à l'image, et a joué du jazz pendant de nombreuses années dans la région rouennaise.
- Sofia Bortoluzzi (chant), joue dans un projet Hip-Hop-Jazz, au sein du collectif rouennais La Charbonnerie.
- Romain Greffe (claviers) a composé la musique de "Au fond d'un trou vivait un hobbit", lecture musicale créée avec Olivier Saladin. Il a sorti plusieurs albums avec son ex-groupe Joad. Il a co-remporté le césar de la meilleure musique de film en 2019 pour "Guy" d'Alex Lutz.
- Brice Bouchard (basse) a joué dans un groupe de Rock rouennais "No Records", il joue régulièrement en orchestre classique.
- Etienne Cochin (guitare) joue dans un groupe Electro-rock 80's revival : Aelesya.
- Clément Bernard (guitare) a joué dans plusieurs groupes normands de Rock et Blues comme Mbb crew, Sto ko we, CGM et le Red Moon Orchestra...
Liens :
- Le groupe : http://www.noterrorinthebang.com/
- L'album : https://backl.ink/143834023
L'actualité de la semaine 11/21
Le 16/03/2021
LE TEMPS DU RÊVE
Peter Gothilainen, keytariste et compositeur de Dreamslave, que nous avions le plaisir d'interviewer en juin 2019 (DREAMSLAVE : Rencontre avec Peter Gothilainen), a annoncé le 17/03/2021 sur sa page Facebook le prochain retour du groupe de métal symphonique lyonnais en ces termes :
"Nous allons entrer dans une nouvelle ère dans la vie du groupe, une période différente dont vous découvrirez les détails dans un moment. Emma (NDLR : chant) et moi sommes en train de préparer ça pour vous. Nous travaillons évidemment sur la production du deuxième album de Dreamslave, dont vous pouvez imaginer qu'il a pris du retard en raison de la crise sanitaire, entre autres. Mais l’opus II arrive et ça va faire du bruit !
Enfin, d'autres surprises sont également en préparation pour les prochains mois, nous vous tiendrons informés et espérons que vous les apprécierez. Nous sommes impatients de partager nos nouvelles créations musicales, et dans la vie quotidienne notre amour de la musique et des arts avec vous."
Peter Gothilainen par Loopol.
Dreamslave est l'auteur de "Rest In Phantasy" (2015), un très prometteur premier album dont une version a été rééditée en 2015 par le label allemand MASSACRE RECORDS.
FORTUNATO : LE GRAND RETOUR
"Insurgency", qui marque le retour de Fortunato après l'excellent "Restless Fire", sortira au printemps 2021 sur le nouveau label de métal français indépendant Rock City Music Label.
Markus Fortunato (basse, chant) y est accompagné de Seb Vallée (guitares), et de David Amore (batterie).
Son artwork est signé Stan W. Decker.
Un premier titre, "For Eternity", a été dévoilé.
Markus écrivait à propos de ce titre et du nouvel album :
"Ce premier morceau est extrait de mon troisième album Insurgency, un album de power metal symphonique agrémenté de touches musclées AOR. Mes principales sources d'inspiration sont le groupe Riot et le virtuose suédois Yngwie Malmsteen. Mais vous noterez aussi quelques touches de Manowar, Guns'n'Roses et divers groupes de métal néoclassique suédois des années 2000, comme Midnight Sun, Opus Atlantica ou Space Odyssey. Alors, un conseil: soyez un leader, pas un suiveur ! Insurgency (NDLR : l'insurrection) vient à vous !"
ALEA JACTA EST
Akiavel a révélé le nom de son futur album qui sortira le 23/04/2021. Il se nommera "Vae Victis". A cette occasion, le groupe a également dévoilé sa pochette, signée TOO MANY SKULLS (by Raf The Might).
Raf The Might a travaillé notamment avec Kreator et avait réalisé l'artwork du précédent album d'Akiavel, "V".
JE T'AIME AU GIBUS
Le groupe de post new-wave JE T'AIME a mis en ligne un nouvel album : "Je T'Aime Live At The Gibus". Il s'agit d'un onze pistes capturé dans la salle parisienne le 14/11/2019.
L'album est à prix libre sur Bandcamp. C'est une excellente occasion pour découvrir cet indispensable combo qui reprend la cold wave là où The Cure l'avait laissée à la fin des 80's.
https://jetaime-music.bandcamp.com/.../je-taime-live-at...
DES CLIPS ET DES CLAPS
Les Calaisiens de Breakhead viennent de mettre en ligne le clip "Blackout".
Il est extrait de leur nouvel album "Allegiance To Materiality", disponible depuis le 19/02/2021 chez M&O Music.
JAYPEE JACOB
Il nous avait habitué à un one-man band, il revient sous la forme d'un quintette : Jaypee-jaypar s'est adjoint les services de quatre comparses pour une formule guitare / violoncelle / harmonica / basse / batterie pour un nouvel album qui sortira sous le nom de "Jaypee and the Cannibal Orgasmic Band". Que les fans se rassurent : le registre folk/rock/blues reste le même.
Jaypee-Jaypar dans le clip "City Of Light", extrait de son album "Meet Me Again" (2019).
Un financement participatif est ouvert :
Chronique d'album : EXANIMIS (Death cinématographique), Marionnettiste (2021)
Le 11/03/2021
Groupe : Exanimis
Album : Marionettiste (05/03/2021)
Genre : Death Metal Orchestral
Origine : Nancy
Par Ahasverus
Le Groupe :
Exanimis est un groupe de death metal orchestral formé à Nancy en 2015.
Le projet réunit trois anciens élèves de la Music Academy International de Nancy : Alexandre Dervieux (chant, guitare), Julien Marzano (guitare) et Julien Prost (basse).
Mélangeant leurs influences, ils allient un métal technique issu du death et du progressif, avec un arrangement symphonique inspiré de grands noms de la musique de films et du jeux vidéo. Aussi leurs références vont-elles de Dream Theater à Danny Elfman en passant par ScepticFlesh.
A propos du choix du nom, Alexandre (chant, guitare), nous expliquait :
"[Exanimis] vient du latin et signifie littéralement "sans vie"... Le but était de trouver un nom qui incarne l'idée d'un être dépourvu de vie ou d'âme, comme peuvent l'être les marionnettes, ce qui rejoint le concept de l'album."
En mars 2021, Exanimis sort son premier album :
"Marionnettiste"
Le Line-up :
- Alexandre Dervieux : Chant/Guitare
- Julien Marzano : Guitare
- Julien Prost : Basse
- Clément Denys : Batteur de session
Les Invités :
- Morgan Koch : Guitare lead
- Flavien Morel : Voix additionnelles
- Raphaël Jeandenand : Orgue Hammond
- Nathalie Theveny : Piano
- Lorine Pauget : Choeurs
- Maxime Poirot : Programmation de l’orchestre
- Guillaume Barrou, Antoine Duffour, Jean Bisello : Narration
- Yann Roy, François Toussaint, Kermheat : Soutien vocal
L'Album :
"Marionnettiste" est un neuf pistes. Ses compositions vont de deux à seize minutes pour une durée totale d'environ une heure cinq.
Alexandre (chant, guitare) explique à propos du fil rouge de "Marionnettiste" :
"Le concept global de l'album est l'idée de manipulation, de se faire contrôler par quelque chose de plus grand, de plus puissant que soi, telles des marionnettes ! Les morceaux s'enchaînent comme une série de visions cauchemardesques où l'on suit des personnages subissant cette idée."
L'artwork est signé Loïc Muzy (Loïc Muzy Art) qui a également illustré le livret de Marionnettiste".
Une illustration du livret de "Marionnettiste" par Loïc Muzy.
L'album est notamment défendu par le clip "Cogs, Gears & Clockworks", réalisé par Tom Capron (avec des effets spéciaux signés Antoine Binet, le duo Binet/Capron travaillant souvent de concert).
Les Critiques :
- "Une œuvre horrifique d’une richesse inouïe."
https://www.neoprog.eu - "Une petite pépite avec neuf titres étonnants."
http://www.emaginarock.fr - "Un album qui rivalise même avec les sommets atteints par Septicflesh, Carch Angren, Dimmu Borgir et Fleshgod Apocalypse dans sa collision entre le death metal et l'orchestration classique."
https://metaltrenches.com - "Chaque titre de cet album est un véritable plaisir d’écoute."
http://chairyoursound.com - "Au fur et à mesure qu'il s'estompe, l'envie de réécouter tout l'album est irrésistible."
https://theprogspace.com
Notre Avis :
Cinq années auront été nécessaires à la mise en place de l'ambitieux "Marionnettiste", sur lequel les Lorrains (têtes de chiens) de Exanimis n'ont rien voulu lâcher.
C'est donc un premier album très impressionnant qui atterrit sur nos lecteurs, d'abord parce que les trois anciens élèves de la M. A. I. sont des zicos et des compositeurs accomplis, ensuite parce que les fulgurances de ce "Marionnettiste" rappellent le brillant savoureux d'un "S&M (Symphony and Metallica)" à sa sortie.
Très technique, servi par un son irréprochable qui a su dégager ses priorités, "Marionnettiste" se nourrit aux mamelles du death et du prog. Il s'abreuve également avec brio à l'univers de Danny Elfman, le créateur des musiques de films de Tim Burton. "Marionnettiste" saura plaire aux amateurs de ces trois pôles. Mais quelle que soit votre chope de bière, sachez que la qualité d'écriture, d'interprétation et de réalisation de cet album saute aux oreilles, et on ne peut que vous recommander d'aller - à minima - l'écouter. Sortir un premier jet d'un tel niveau, avec un tel confort d'écoute, est chose assez rare qui justifie pleinement l'emploi noble du mot "opus".
Exanimis entendait laisser derrière lui un album à reconsidérer des années plus tard avec la même fierté - voir Exanimis : Le maître des marionnettes (interview). A notre humble avis, c'est fait !
Chronique d'album : SLEAZYZ (Horror Metal), "March Of The Dead" (2021)
Le 07/03/2021
Le métal est un exutoire, Sleazyz le pratique avec fraîcheur malgré son baluchon de vieux routier du genre.
Groupe : SLEAZYZ
Album : "March Of The Dead" (29/01/2021)
Genre : Horror Metal
Origine : Saint-Ouen/Troyes
Par Ahasverus
Le Groupe :
Sleazyz est un groupe d'horror metal, créé en 2003 par Fred "Sleazyz" Dubois à Saint-Ouen.
En 2018, Sleazyz déménage à Troyes et change de line-up. il se compose désormais de Fred "Sleazyz" Dubois (chant, basse), Ileana "Pandemonium" Rodriguez (guitare rythmique), David "Ripper" Smolinski (guitare lead) et Dominique "Speed" Parigot (batterie).
Sleazyz compte deux albums : "Schizonroll N Psychotronic" (2016) et "Funhouse" (2018).
En 2021, Sleazyz revient avec un nouvel album :
"MARCH OF THE DEAD"
L'Album :
"March Of The Dead" est un dix titres de trente-quatre minutes.
Il a été enregistré aux Studios Âme du Temple à Troyes. Les prises de son, le mixage et le mastering ont été réalisés par Jean-Marc Pinaud (No One is innocent).
"March Of The Dead" a été enregistré en cinq jours.
Les Critiques :
- "Un album d’une efficacité redoutable."
https://www.lagrosseradio.com - "Sleazyz s’est donné les moyens de nous coller dans les oreilles un album accrocheur au possible avec dix hits potentiels aussi addictifs qu’entêtants !"
https://www.soilchronicles.fr - "Un album d’horror punk qui se défend très bien !"
https://allrock.fr - "Un opus catchy et rudement bien ficelé."
https://amongtheliving.fr - "Un très bon album qu'il ne faudrait surtout pas rater !"
https://www.pavillon666.fr/ - "Un hommage touchant à tous ces trucs un peu ringards et rigolos qu'on aime tant."
https://www.verdammnis.com
Notre Avis :
Sleazyz s'est fait remarquer récemment par un clip grand-guignolesque, fun et catchy : "March Of The Dead".
Sorte de chaînon manquant entre le côté horrifique d'un Alice Cooper et la rugosité d'un Nashville Pussy, il tire son épingle du jeu en conjuguant une image très au point, un songwriting efficace et des guitares lead inspirées. Car Sleazyz est capable de vous balancer un punk rock rugueux ("Wanna Say", "Psycho Witch") ou un horror métal sautillant ("Malleus Maleficarum", "Gnome") avec la même efficacité . Le métal est un exutoire, Sleazyz le pratique avec fraîcheur malgré son baluchon de vieux routier du genre. On ne peut que vous recommander cet album plutôt court et spontané d'un groupe qui coche toutes les cases pour nous réjouir.
Les Liens :
- https://www.facebook.com/SLEAZYZofficial
- https://contactsleazyz.wixsite.com/sleazyz/music?fbclid=IwAR0PoxNRrrr3DR1fQk_RsORFU1Tqk33WKYouSzJr-95NUnsI7L2l__8PUuQ
NAWATHER : L'armada tunisienne
Le 06/03/2021
« Chaque musicien porte une cause à défendre, et notre cause c'est de partager et de faire connaître notre culture dans le monde entier. »
Disponible depuis le 26/02/2021, "Kenz Illusion", le deuxième album de Nawather, nous rappelle que la Tunisie dispose d'une armada des plus originales et des plus redoutables, capable de porter son métal au plus haut niveau de la scène internationale. Yazid ne vous dira pas le contraire, même s'il souligne la singularité de Nawather, qui place des instruments traditionnels au centre de sa musique.
Voici son interview.
Bonjour Yazid. Myrath, Persona, Carthagods, Cartagena... Le métal tunisien a le vent en poupe à l'international. Qu'est-ce qui différencie Nawather des autres formations ?
Yazid (guitare) : Ce qui nous réunit c'est notre folklore tunisien, c’est notre source principale. Par contre ce qui différencie Nawather des autres groupes c'est l'intégration du qanûn (NDLR : instrument à corde très utilisé dans le monde arabe) à notre sauce tunisienne, et ce n’est pas du tout fréquent de fusionner le métal avec un instrument aussi pertinent et distingué dans notre culture.
La naissance de Nawather coïncide avec le Printemps Arabe. La Révolution du Jasmin a-t-elle eu des conséquences sur la musique Métal de manière générale en Tunisie ?
Oui, certainement. Le Printemps Arabe a eu un impact positif sur la musique Métal en Tunisie, on a pris plus de liberté pour s'exprimer et mieux passer nos messages à travers notre musique.
Votre nom vient du maqâm nawa athar, une sorte de gamme spécifique à la musique arabe. J'ai trouvé l'idée très pertinente en ce qu'elle renvoie bien à votre identité, très empreinte de folk tunisien.
Le maqâm Nawather est peu utilisé et exploité dans notre folklore, c'est très intéressant au niveau sonorité et on a bien senti qu'il représente parfaitement notre identité.
En 2016 sortait votre premier album, "Wasted Years". Comment le considérez-vous aujourd'hui et avez-vous été satisfaits de son accueil ?
"Wasted Years" était notre premier album, et c'est le fruit d'un expérience de chacun d’entre nous. Chaque titre représente notre vécu et ce que nous avons ressenti à une époque de notre vie. C'était le départ idéal de notre histoire musicale et on est très satisfaits des retours, surtout de ceux des pays où l'on ne s'attendait pas à avoir des réactions énormes, comme l'Amérique Du Sud, le Chili, l’Argentine, la Colombie. On a eu aussi beaucoup d'avis positifs depuis l'Europe, la France, L'Angleterre, l'Allemagne, l’Asie, le Japon...
Vous sortez maintenant votre nouvel opus. Cinq ans entre les deux productions, c'est un rythme qui vous convient ?
En fait on a pris tout ce temps pour la sortie de notre deuxième album pour assurer une meilleure qualité sonore et musicale à nos auditeurs - et comme vous le savez une bonne production ça coûte cher - ce qui explique notre coopération avec le Studio Fredman, du fameux Frederik Nordstrom.
Justement, qu'est-ce qui vous a incité à solliciter Fredrik Nordstrom (Dimmu Borgir, Arch Enemy) pour la post-production ?
Tout simplement sa réputation ! Comme vous l'avez cité, il a travaillé avec des grands noms dans la scène métal et l'empreinte qu'il laisse au niveau orchestral est fantastique.
Quelle signification se cache derrière le titre "Kenz Illusion" ?
Il faut lire entre les lignes des paroles de toutes nos chansons pour révéler ce que nous voulons cacher derrière le titre de l'album. Ce que vous pouvez traduire à travers "Kenz Illusion" c'est qu'aujourd'hui on vit dans un monde d'illusions et on court toujours derrière ce qu'on ne possède pas, et on ne profite pas de ce qu'on a déjà... L'illusion d’avoir beaucoup d'argent, parce qu'on pense que ça va nous rendre heureux et nous donner du pouvoir. Je ne vous en dis pas plus !
Votre batteur Saif avançait dans une interview qu'un musicien se devait d'être un porte-parole. En quoi cela vous semble-t-il important et quelles sont les thématiques abordées par les textes de "Kenz Illusion"?
Oui tout a fait, chaque musicien porte une cause à défendre, et notre cause c'est de partager et de faire connaître notre culture dans le monde entier. On pense vraiment que le nouvel album va traduire nos efforts ; à travers les textes de "Kenz Illusion' vous allez trouver qu'on parle de nos expériences, de ce qu’on a vécu ou bien de ce qu'on a vu ces cinq dernières années.
Quel était votre cahier des charges pour la réalisation de ce nouvel album ?
On a surtout focalisé sur une musique bien plus orchestrée et rythmique et sur la qualité de la production de l'album.
Quels instruments entend-on dans "Kenz Illusion" ?
Le qanûn, bien évidemment, et surtout on a ajouté des ingrédients à notre sauce, comme le oud (NDLR : autre instrument à cordes utilisé dans les pays arabes) et d'autres instruments à percussion.
Vous avez présenté "Falleg", un premier clip, et vous en préparez un second. Savez-vous quand il sortira, et à quoi peut-on s'attendre ?
Oui on prépare un deuxième clip. Il sera disponible après la sortie de l'album, mais je ne peux pas vous dire plus...
LES LIENS :
Site: http://nawather.com/
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Facebook: Nawather
Twitter: https://twitter.com/nawatherband
L'album - https://backl.ink/143943466
Label: M & O Music – http://www.m-o-music.com
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