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Chronique d'album : Demande à la Poussière (Blackened Post-Hardcore), "Quiétude Hostile" (26/03/2021)

Le 10/04/2021

Groupe : Demande à la Poussière
Album : Quiétude Hostile (26/03/2021)
Genre : Métal Blackened Post-Hardcore, Doom, Sludge
Origine : Paris (France)
Label : My Kingdom Music

Par Dam'Aël

 

 

LE GROUPE :

 

Demande à la Poussière - Paris

Créé en 2017 à Paris par des membres de The Great Old Ones, Spectrale, Omrade et Würm, Demande à la Poussière (DALP) se compose alors de  Jeff (chant et guitare - THE GREAT OLD ONES / SPECTRALE), Edgard Chevallier (machine - ex WÜRM / GLOOMY HELLIUM BATH), Vincent Baglin (batterie - MOSHI-MOSHI), Krys (chant - NERFV / OMRADE) et Jiu (Bass -ex NO RETURN), des musiciens dotés d'une certaine expérience, aguerris dans divers genres musicaux. 
Mais d'où tiennent-ils leur nom, me direz-vous ? Force est de constater que la formation n'a pas été obligée de dépoussiérer la liste des noms déjà emprûntés par les groupes de notre hexagone, mais de confirmer qu'elle s'est inspirée de sa culture littéraire en prenant  référence à l'oeuvre de John Fante, Demande à la poussière ("Ask The Dust", titre originel  publié en 1939) qui fait partie d'une quadrilogie narrant les aventures d'Arturo Bandini  ( un roman semi-autobiographique de John Fante) dont un  film  en a été tiré, réalisé par Robert Towne (2006) avec la divine Salma Hayek dans le rôle de Camilla Lopez et Colin Farrell dans le rôle d'Arturo Bandini. Et comme la logique est aussi une qualité chez DALP, un nom français implique de toute évidence un phrasé dans la langue de Beaudelaire ( oui Molière en a assez d'être réveillé sans cesse, tout comme son copain Shakespeare d'ailleurs). Et cette langue natale est plus apte à exprimer avec précision les émotions que le chanteur désire livrer dans sa prestation.
"La formation parisienne traîne l'oreille vers des émotions ternes aux notes acides complétées de quelques accents mélodiques. Des sonorités primitives et terreuses au détour desquelles, l'oreille peut, parfois, entrevoir quelques rares éclairs de lumière surgissant de l'obscurité" (DALP)


DISCOGRAPHIE :


28/09/2018 : "Demande à La Poussière"


 Le groupe enregistre rapidement un premier album éponyme "Demande à La Poussière" au Lower Tones Place Studio pour une sortie le 28 septembre 2018 chez Argonauto Recods. Un huit titres  composés et enregistrés en sept jours seulement, aux influences diverses pour offrir un style unique alliant  la lourdeur du Sludge et du doom, l' intensité de l'ambiance post-rock, la noirceur du black metal, le tout teinté de post hardcore. Cette musique est percutante, envoutante et intense. Elle a permis au groupe d'assurer quelques concerts en France, et d' Italie jusqu'à Doubaï.

"Pour un premier album ensemble, le trio fait preuve d'une très grande cohésion, et ce malgré un grand écart stylistique, en se montrant sûr de ses choix et de sa vision artistique. Il n'est pas surprenant, connaissant la carrière de peintre de Jeff Grimal, que Demande à la Poussière nous propose une musique très visuelle. Et cet aspect ne fait que renforcer ces atmosphères poisseuses de la descente crescendo dans la folie de ses créateurs."   https://www.coreandco.fr/chroniques/demande-a-la-poussiere-demande-a-la-poussiere-7096.html

A noter que Jeff Grimal a, à son actif, une carrière de peintre.


26/03/2021 : "Quiétude Hostile"

                         "Quiétude Hostile"


Nouveau line-up pour ce second opus qui allie clarté et noirceur à la manière d'un oxymore "Quiétude Hostile" qui sort sous le label italien My Kingdom Music. Jeff range son micro et sa guitare et Jiu sa basse, pour partir vers d'autres horizons, laissant le jeu de la 4 cordes à  Neil Leveugle. Le quintet devient donc quartet et cela convient parfaitement à la formation.
Adepte du 8 titres semble-t'il, DALP rempile dans cette configuration avec 51'35 de Blackened Post-Hardcore francilien, encore plus sombre que le temps qui fait sur la capitale et bien plus obscur que leur premier jet. "Un opus ...narrant la dichotomie constante entre l'apparence du quotidien et ce soi profond, celui qui est toujours attiré par l'abîme. Une introspection musicale violente, à la fois pour les sens et les émotions". (DALP)
Comprenez "qu'avant d'être hostile, il faut d'abord se poser, être dans la réflexion, un peu béat, avant de réagir" : dixit Krys, à l'origine des textes et métaphores présents sur l'album, textes tirés  ou inspirés par "Le Bréviaire du Chaos" d'Albert Caraco, et du concept du Nihilisme.
La composition se fait de façon collégiale, souvent autour d'un bon repas... Ce qui a été primordial dans cette nouvelle production, c'est la recherche du son, d'Un son. Edgard et Vincent ont énormément misé sur la qualité  des micro afin d'enregistrer la batterie et lui donner un côté organique à souhait. La production s'est dotée de drônes qui restituent des sons en continu afin de créer une ambiance en toile de fond et le rajout d'un certain nombre d'effets a permis de sublimer et de teinter musicalement cette ambiance de base. Et quand on dit geek, on ne plaisante pas! Krys est aussi un "fada" (pardon) du son. Oui vous allez comprendre. Un synthétiseur de contact ( en période de distanciation... c'est à mourir de rire! bon revenons sérieux), c'est exactement ce que propose Krys pour obtenir des sons fantomatiques, des sonorités envoûtées, complètement aléatoires. C'est Surprise, Surprise. Touchez la bête plus haut nommée (le synthé)  avec vos mains, mais si l'envie vous en prend, vous pouvez tenter aussi avec les pieds, le nez ou autres, et vous obtenez des sons totalement inattendus et aléatoires en fonction de l'électricité traversée dans le corps. Rassurez-vous, Krys n'a pas mis la chaise électrique au goût du jour dans l'hexagone. http://youtu.be/lpOl-jeuhcg

Titre par titre :


"Léger Goût de Soufre" nous envoie en pleine face la couleur de l'album. Choc frontal inévitable dont les hurlements viscéraux du vocaliste passés à l'abrasif ne font que faire monter la sauce sombre. Chaque note exprime de ce tissu rugueux et lourd, les fibres du désespoir. Ambiance oppressante, très peu rassurante. Nous avons encore le temps de sortir la galette de la platine avant d'être fauchés par l'aimant DALP revu et corrigé qui ne se permettra pas de lâcher un quelconque électron libre hors de  son univers rageur et dépressif. Nous n'aurons plus mot à dire quant...


"Morphème" lachera ses phonèmes déchirants. Morphèmes, lexèmes, grammèmes... de quoi y perdre son latin avec un cerveau qui perd ses marques. Dans quelle antre dépressive nous sommes-nous perdus? La douleur est violente. Krys alterne des cris rageurs bien lourds et d'autres plus aigus qui expriment un panel plus large d'émotions douloureuses. Les guitares sont aussi très lourdes et tourmentées.


"Eréthisme" un mid-tempo inquisiteur très doom aux guitares stridentes et une basse lourde qui pèsent sur le mental comme une croix écrasante qui va faire exploser tous nos muscles sollicités dans cette phase éréthique insupportable. Nous pouvons tenter de nous sauver, toutes les stations parcourues pour trouver l'issue, sont des épreuves écrasantes qui nous renvoie dans notre dépression abyssale. La rythmique du morceau est une armée inquisitrice qui martèle en se serrant les coudes. L'apocalypse vient de l'intérieur, tant physique que mentale. Une marche funéraire pour notre moi intérieur qui se délite par implosion. Les vibrations finales ne laissent que peu d'espoir si ce n'est l'interrogation sur l'issue de secours...


Video realisator: Chariot Of Black Moth, video-clip sorti le 3 février 2021. http://facebook.com/chariotoftheblac . http://youtube.com/ChariotOfBlackMoth .

"Quiétude Hostile" : La basse est majestueuse dans ce morceau. Ambiance très représentative de l'album avec une alternance de mouvements plus calmes et d'autres plus terrorisants et pesants. Les sonorités finales réalisées aux synthéthiseur de contact complètent ce tableau fantomatique et apocalyptique.
Le clip est sorti le 11 mars 2021, a été réalisé avec la permission de la compagnie Ultima Necat et Gaël Leveugle - le frère du bassiste Neil Leveugle - pour l'utilisation d'extraits de Loretta fort (Copi) http://www.untm.net

 

"Perdu" : Egarés nous sommes et l'ambiance nous le martèle avec ces visions sonores aériennes certes, mais qui nous aspire dans ce lymbo tragique et desespéré, avec une grande intensité. Cette voix qui donne une sentence, nous, au fin fond de l'abyme, et elle qui, avec calme et sûreté, en pleine lumière juge sans remise en question. Excellent intermède dans ce morceau qui pose une variation au milieu de l'album. Après la sentence... L'exécution s'impose...
On note la présence d'une magnifique contre-basse jouée par Jiu Gebenholtz.


"Bois de Justice" : autre nom donné à l'échafaud, cette guillotine qui tranche dans le vif. Intro en mode "procession" avant l'exécution d'une âme errante, hagarde, torturée qui vit ces derniers instants avant la sentence suprême et son rituel. Une note particulière pour l'efficacité instrumentale basse/batterie et aux guitares qui redonnent de façon magistrale l'intensité de l'horreur, les hurlements de Krys évidemment complètent l'ambiance avec perfection, à la manière d'une insupportable frénésie sauvage et terrifiante.


 "L’Oubli du Contrasté" : Dissipation de l'horreur avec une introduction acoustique qui pourrait appaisée... Ne rêvons pas. Un vol de frelons bourdonnent dans nos oreilles comme un capharnaüm dévastatreur et déroutant. Ce titre s'amuse à jouer les contrastes d'ambiance, à jongler avec les variations sonores qui rappellent les hauts et les bas de notre mental lors d'introspection moribonde. Le panel des gris sonores est bien exploré.


"Expiravit" : 
"Pour interagir d'ailleurs, sur un présent déjà passé. Une éternité n'est rien, si l'inchiffrable destin, conduit à errer tel un spectre, tout en influant sur d'autres êtres..." Expiravit. Sortie des ténèbres ou pas, aliens ou fantômes, hantés encore ou sortis de l'antre de notre  "Soi", qu'en est-il en cet instant, après ce long parcours, face au sol, baignée dans la poussière de nos interrogations et d'interpellations intérieures. La basse gronde, sans doute sur nos attitudes, les guitardes sévissent à coups de riffs rapides et stridents et le saxophone joue les idées noires qui volent en nous et  autour de nous, nous entraînant dans un tourbillon d'aliénation. Où se trouvent-elles ces réponses ??? Demande à la poussière de te rejouer le scénario encore une fois, et encore et encore... Les jolies notes du final démontrent une sortie possible. A nous d'empoigner les bonnes armes de la guérison intérieure.    
On précise l'intervention  surprenante mais étonnante et bienvenue du saxophone interprété par Dima de Whild Ward.

 

L'album a été enregistré  au Lower Toner Place Studio par Edgard Chevallier, le artwork et les photos ont été réalisés par Aurélie Raidron. Mettant un point d'honneur à n'utiliser que de vieux appareils et des pellicules périmées - en effet, son travail privilégie l'argentique - , elle crée ses visuels dans son grenier sans aucune aide informatique.


 

NOTRE AVIS :


"Quiétude Hostile" est un album qui s'adresse à des initiés du genre mais pas que. Il est nécessaire de s'y intéresser, de s'y poser et de s'introduire en harpentant tous les méandres de cet opus afin d'en ressentir toutes les vibrations que les ambiances lâchées souvent avec rage, veulent exprimer. DALP ( http://www.facebook.com/DALPdoom ) a, semble-t'il la volonté de réveiller nos âmes et nos esprits. La dichotomie qui hante chacun de nous façonne le terreau plus ou moins moribond de chacune de nos vies. 
Ces huit titres sont en quelque sorte "une introspection musicale violente, à la fois, pour les sens et les émotions".
L'instrumental est joué avec beaucoup de professionnalisme, le son qui était une recherche et une volonté du groupe est une grande réussite ( Petite information importante, la quasi-totalité du matos est française, cocorico). Le chant à la fois hurlé et clair de Krys est judicieusement mis en avant dans certaines ambiances et plus en retrait sur d'autres, une production vocale qui joue les subtilités. On note une voix assez hard-core sur certains punchlines.
DALP a su allier des genres différents avec méthode ce qui donne un résultat propre, cohérent et audible pour nos oreilles déjà sollicitées par le style.
Un excellent second jet qui laisse présager de la suite, de leur avenir et de la prestation scénique à espérer très vite. A noter qu'une date serait déjà statuée pour le 13 novembre 2021 au
New Blood Fest
à Culoz dans l'Ain http://www.facebook.com/events/869161890548955/ 

Le Quartet DALP

Crédit photo : @Alexandre Le Mouroux

Quelques mots supplémentaires...

"La société moderne ne nous permet pas d'être nous-mêmes - nous changeons pour lui plaire, protégeant notre humanité, notre Soi des autres avec une hostilité passive, que ce soit nous le voulons ou pas. Cela semble très nihiliste, mais ce ne sont pas des paroles creuses. Vous savez que c'est vrai. " John Fante

"L'avertissement doit être donné sur cet album: Le plaisir d'écouter est à vos risques et périls et vous êtes expressément mis en garde contre l'apparition de la dépression! Un album très, très intense",  http://www.metalfactory.ch/music-reviews/review/demande-a-la-poussiere-quietude-hostile

Krys : " On tente de dépeindre un bon nombre de sentiments dans nos titres et des états émotionnels parfois compliqués, teintés d’ambiguïté et de violence contenue. Ce que nous recherchons tout d’abord est d’exorciser une certaine rage et une violence qui est enfouie et tout cela est mis en musique et en mots au fur et à mesure que le processus de composition avance. On tente d’emmener au travers de notre musique et les textes, l’auditeur vers un univers propre au groupe. La noirceur est bel et bien omniprésente car elle est qu’on le veuille ou non une des données qu’il faut prendre en compte dans nos vies de tous les jours."  http://www.verdammnis.com/interviews/demande-a-la-poussiere-quietude-hostile-ou-l-allegorie-de-la-depression

LES LIENS :


- DEMANDE À LA POUSSIÈRE : http://facebook.com/DALPdoom

http://lowertonesplacestudio.com

- MY KINGDOM MUSIC : http://mykingdommusic.net

- AGENCE SINGULARITÉS: contact@agencesingularites.fr
- BLACK SPEECH BOOKING: malaurie@blackspeech.net
- METAL MUSIC MANAGEMENT: john.metal.music.management@gmail.com

Il était un artwork : NO TERROR IN THE BANG, "Eclosion" (2021)

Le 09/04/2021

« En réalité, mes images ne sont pas très intellectualisées. »


Sorti le 05/03/2021, "Eclosion" est le premier opus de No terror in the bang, un groupe qui se décrit comme un cinematic metal band.
Justement nommé, "Eclosion" représente un oeuf bleuté sur fond noir, oeuf duquel semble vouloir émerger un étrange foetus.

Ntitb eclosion cd

Nous avons demandé à son auteure, la photographe Louise Dumont, ainsi qu'à la formation rouennaise, de présenter ce travail.


Alexis Damien (composition, batterie et orchestration de No Terror In The Bang) : La photographie de la pochette a été réalisée par Louise Dumont, une artiste au travail très tourmenté. On peut y voir plein de choses, ne vous gênez surtout pas ! Pour ma part j’y vois une introspection. Un œuf. Un peu de souffrance, et beaucoup de féminité. Cela collait complètement aux textes métaphysiques, froids et tourmentés de Sofia – et bizarrement à la naissance de notre groupe. Les nuances de bleu sont effectivement très belles, non ?
Louise Dumont (auteure de l'artwork) : C’est un autoportrait - pratique que j’exerce depuis une dizaine d’années - ou plutôt un autoportraits qui date de 2016 (?), quand ma chevelure était longue et bleutée, avec mon ami de l’époque. Nos corps, lui assez squelettique et mordoré, le mien plus en rondeur et blanc, s’entremêlent à la prise de vue, la fusion de nos enveloppes charnelles / âmes (?) est accentuée encore en post-production pour tendre à une image plus abstraite. Avec l’idée de l’œuf, symbole de vie, et par la forme ovale qui suggère l'infini, et la symbolique de la couleur bleue avec l’immortalité, je pense que c’est l'une de mes images qui touche plus au « spirituel/absolu/sublime/éthéré » que corporel. Je suis ravie qu’elle fasse la pochette de No Terror in the bang, car la musique n’est-elle pas le domaine le plus immatériel et universel ?
Même si en travaillant celle-ci je n’avais pas d’inspirations précises, je me nourris beaucoup d’images au quotidien de multiples artistes, morts ou contemporains, reconnus ou plus confidentiels. Francis Bacon, Berlinde de Bruyckere et Antoine d’Agata sont des points d’ancrage de mes photographies. Mais en réalité, mes images ne sont pas très intellectualisées. Pour celle-ci par exemple, j’ai cherché, expérimenté et c’est quand ça me « plaît » esthétiquement un minimum que voilà...
C’est la première fois que je travaille avec un groupe (que je n’ai jamais encore rencontré en chair et os d’ailleurs). Mais deux autres images ont fait une pochette virtuelle pour eux : un autoportrait rasé...

Ntitb art1No Terror In The Bang - "Poison" (Single - 2020) - artwork Louise Dumont.

Et une photo issue de ma grande série « D’en bas je m’y courbe ».

Ntitb 3

No Terror In The Bang - "Sublimation" (Single - 2019) - artwork signé Louise Dumont.


Louise Dumont est artisan laqueur, diplômée de l'École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d'Art de Paris. Arrivée dans la capitale à l'âge de dix-sept ans, elle a été modèle, profitant de cette position pour apprendre en autodidacte l'art de la photographie. Spécialiste de l'autoportrait, utilisant sa plastique sous toutes ses formes, elle fait partie du collectif Action hybride qui  organise des expositions, des rencontres, des réflexions, des workshops, autour des thématiques du corps et de la condition humaine.
Plus sur Louise Dumont :

https://monamour.photo/den-bas-je-my-courbe-louise-dumont/
https://vuesurlac.wordpress.com/about/de-moi/

No Terror In The Bang est un sextet fondé en 2019 à Rouen. S'inspirant de la musique métal et des bandes originales de films, il a la particularité de compter dans ses rangs une chanteuse issue des milieux jazz/hip-hop. "Eclosion" est son premier album.
Plus sur No Terror In The Bang :

NO TERROR IN THE BANG : Le nouveau Big Bang ? (interview)


Liens utiles :

 

Chronique d'album : LEWIS (Rock), "Inside" (2021)

Le 08/04/2021

Groupe : LEWIS
Album : Inside (19/03/2021)
Genre : Rock
Origine : Marseille

Par Ahasverus

Le Groupe :

  • Lewis est le projet solo de Lewis Feraud, auteur, compositeur, chanteur multi-instrumentiste, membre des groupes Tense of Fools et Bachir Al Acid.

Lewis photo promo 1

Lewis par Antoine Dalibard

  • Détenteur d'un diplôme en psychologie clinique et spécialisé en psychologie de la musique, nous dit sa biographie, il est particulièrement enclin à la création musicale sans limites de genres, ainsi qu’à l'exploration des textures musicales.
  • Lewis cite pour influences Steven Wilson, Rover, Pink Floyd, Kigayaku moyo, Queen of the Stone age, Radiohead et Jeff Buckley.
  • Sur ses débuts dans la musique, il raconte :
    "Pendant l’adolescence, j’ai commencé à faire des reprises de Guns N' Roses, de toto et de Dire Straits.  Je n’écoute plus du tout ces groupes par ailleurs mais c’était une manière de m’entrainer sur les instruments. Dès que j’ai découvert le Prog actuel, il y a eu un basculement en moi."
    (http://www.tvrocklive.com)
  • Sur son projet solo, il explique :
    "J'ai eu le sentiment de devoir exprimer quelque chose de plus personnel, de me détacher de toute esthétique et d'écrire librement, comme si je n'avais pas le choix, comme un ado dans sa chambre !"
    "Inside The Day", son premier single, est mis en ligne le 01/12/2020.

  • Le 19/03/2021, Lewis présente son premier album...

« I N S I D E »

L'Album :

  • « Inside » est un album de onze pistes pour environ quarante-six minutes.

Inside artwork webLEWIS, "Inside" (2021)

  • Il a été enregistré par Sebastien Caviggia (qui joue également sur l'album, voir la rubrique "line-up") au studio  « Le cri de la tarente » à La Ciotat. Le mastering est réalisé par Oliver Planchard.
  • Inside est une sortie KLONOSPHERE.
  • A propos des compositions, Lewis raconte :
    "Je suis toujours en train de me demander comment elles sont sorties, car c'est un album finalement très spontané, un peu à la manière de l’écriture automatique surréaliste. En fait j'ai une piste, je pense que le nom de l'album y répond, elles sortent de l'intérieur, le mien «Inside», je me questionne donc d'avantage sur la manière dont elles sont sorties que d’où elles viennent !"
  • Sur son processus créatif, il explique :
    "Je fonctionne beaucoup à l'improvisation et je discerne dans un second temps, je réécoute et j'essaye d'organiser ce qui me plaît le plus. Des fois, il m'est impossible de reproduire ce qu'il s'est passé pendant une impro ou un moment magique avec les copains."
  • Jean-Christophe, du webzine Neoprog, explique dans sa chronique consultable sur https://www.neoprog.eu/critique/lewis/inside_ .
    "Comme il [NDLR : Lewis] me l’a expliqué lors d’une interview, certaines expériences ne peuvent être partagées sur un album collectif, surtout lorsqu’elles sont très personnelles. Alors Lewis s’est lancé en solitaire pour son premier album Inside. Il y raconte un épisode fort et terrible de sa vie, lorsqu’il réalisa qu’il allait devenir père jusqu’au moment où cette promesse s’est brisée. L’album traite de la construction et de la déconstruction de cette paternité."
  • Lewis détaille chez TV Rock Live les thématiques abordées dans "Inside" : le rapport au temps, à l'argent, au monde extérieur et intérieur, à la mort... Il conclut :
    "Ce sont des paroles perturbantes, certes, difficiles. Mais c’était important de les mettre en musique car cela m’a permis de dissocier ce côté morose, qui était en moi, pour le transformer dans un processus musical et qui me permet de prendre du recul par rapport à ces expériences que j’ai pu vivre. La musique comme acte de guérison intérieure et comme acte de transformation des processus internes sous une forme artistique."
    Retrouvez l'intégralité de cette interview : http://www.tvrocklive.com/2021/03/03/lewis-feraud-interview-exclusive/

Les Critiques :

  • "Ne vous fiez pas à cette pochette sobre, superbe noir et blanc dévoilant une partie du profil du musicien, Inside, de Lewis, est plein de couleurs."
  • "Introspectif et intense, ce premier essai solo est une réussite qui laisse présager un avenir brillant à l’artiste, pour peu qu’il nous livre des productions de cette qualité."
    (https://amongtheliving.fr)

    (https://litzic.fr)
  • "Inside ne cesse de jouer sur les différences d’altitude émotionnelle et propose d’emmener l’auditeur le long de ses ascensions et ses descentes vertigineuses."
    (https://www.musicwaves.fr)
  • "Pour un premier voyage en solitaire, Lewis réussit une magnifique traversée qui devrait embarquer dans son sillage des passagers venus d’univers très différents."
    https://www.neoprog.eu
  • "Un album abouti, sensible, qui fusionne intelligemment de multiples genres musicaux et laisse la part belle à l’essentiel : l’émotion !"
    https://decibels-et-pixels.fr

Notre Avis :

"De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace !" disait Danton...
De l'audace, Lewis n'en manque pas ! Elle frise même l'inconscience. Electron libre des planètes Prog', Rock et Folk, Lewis n'est évidemment pas un suiveur. Il présente onze compositions intimes et généreuses, souvent très belles, plutôt inclassables (on a pensé pêle-mêle et pour des raisons diverses à Sébastien Tellier, Julien Doré, les Beatles, Les Doors ou Pink Floyd), et surtout d'une extrême liberté. Car Lewis escalade sans mousqueton, il s'affranchit des règles en usage pour faire du wingsuit au dessus de paysages cahoteux. On redoute le crash  quand on le voit monter dans des aigus inaccessibles. Pourtant Lewis reste en apesanteur et reprend ses arabesques. Il est porté par des orchestrations soignées, un piano, un trombone, une flûte, des choeurs ou une guitare, la voix prenant encore de la hauteur au gré des courants musicaux. Et l'on se surprend à planer avec lui, dans une alternance de plaines calmes et belles, ou de sommets énergiques et torturés.
Délivrant un album de rock coloré, Lewis capte la lumière par surprise. Il  s'avère l'un des artistes émergents les plus captivants de l'année. Sa liberté de ton frise l'insolence, son charisme musical est en capacité de séduire un public large, pour ne pas dire le grand public. Il délivre un premier album particulièrement débridé et réjouissant. Alors si vous cherchez quelque chose de différent, plongez vous dans ce Lewis "Inside", vous serez exactement à la bonne place.

 


Le Line-Up :

  • Lewis Feraud (Guitare, chant, Basse, Claviers, Batterie)
  • Sebastien Caviggia (Basse, guitare, Batterie, Percussion, Chant Choeur, Claviers)
  • Alex Leboeuf (Basse)
  • Gabriel Mas (Claviers, Chant Choeur)

Invités :

  • Anais Clément Arribi (Chant sur Cruel World, Choeur sur TIME I et, Again et The End)
  • Julien Pignol (Trombone sur Entrance, King of the Falls et I just)
  • Romain Redon (Flûte traversière sur Entrance et Time Money and Fear part II)
  • Christopher Dudois (Choeur sur Time Money and Fear part II)
  • Alexis noël (Saxophone sur King of the Falls et Time Money and Fear part II)
  • Loic Aymerick (Violoncelle et Choeur sur Again)

Tracklist :

  1. Entrance
  2. Time Money and Fear Part 1
  3. Inside the day
  4. Fox
  5. Cruel Word
  6. I just
  7. Again
  8. Cry a man
  9. King of Falls
  10. Time Money and Fear part 2
  11. The End


Les Liens :

Retrouvez Lewis dans notre interview :
LEWIS L'INCLASSABLE (interview)

Les bio d'Apo : Memories Of A Dead Man

Le 05/04/2021

Chaque semaine, notre benjamine Apolline nous propose de faire connaissance avec un groupe de métal francophone. On appelle ça...

LES BIO D'APO


Cette semaine, c'est MEMORIES OF A DEAD MAN qui est à l'honneur !

Memories 1

Memories Of A Dead Man, "(re​)​M​.​A​.​Z​.​E​.​d" (2020)

Alors ils sont parisiens, et ils font du metal progressif/postcore à priori...

Comme à chaque fois que je présente des groupes de prog : j'y connais rien mais j'adore ( si vous avez des gros groupes de progressif à me conseiller, je suis preneuse au passage, comme ça je serais pas larguée la prochaine fois xD).
Mais bref, petite interview avec
Ben Debrun le guitariste.


Bonjour Ben. Est-ce que vous pourriez me faire une présentation rapide du groupe ?
Ben ( Lead guitare / compositeur) :
Le groupe a commencé en 2005. Le batteur et moi jouions dans une formation du nom de Revive et nous voulions faire autre chose. J'avais quelques démos qui étaient destinées à habiller des images de films ou de pub, on a commencé à bosser dessus pour y donner plus d'intensité et de relief, puis finalement à y mettre du chant ( surtout du scream ou du growl ) et des refrains en voix claires. Ça a donné le premier maxi éponyme en 2008 (ou d'autres titres jamais sortis qui avait un côté Deftones ou Poison the Well), qui définissait donc notre style en post hardcore, genre toujours présent en 2021 mais avec une évolution vers le métal progressif.
Nous sommes de la région Parisienne, basés Nord 77, mais venant de villes du 93 / 94 / 95 et natifs de l'aisne ou de l'Oise pour trois d'entre nous.

Qu'est-ce qui vous a donné envie de faire de la musique, et pourquoi ce style en particulier ?
Ben :
La Musique est un moyen d'expression surtout, un langage à part entière, donc le besoin de s'exprimer autrement s'est fait sentir au passage à la vie d'adulte, et la musique, et le Metal/ Rock en particulier, me semblait être le moyen d'expression le mieux approprié !
Le Posthardcore ou Metal Ambiant ayant un univers plus mélancolique, il nous devenait donc logique qu'il soit le nôtre. Le partage avec d'autres, et surtout avec le public, est aussi une des raisons de vouloir faire de la musique. Voir ou sentir l'émotion que peut procurer ce que l'on joue est extra pour nous !

Vos influences , et ce qui vous inspire en général ?
Ben :
C'est très varié et parfois très lointain, mais ça peut aller de Tool et Deftones à Opeth  et Cult of Luna, en passant par Underoath, Poison the Well ou la scène plus moderne pour le format actuel comme Leprous, Tesseract ou Vola... On écoute tous de tout, donc nos influences, qu'elles soient directes ou indirectes, sont très variées mais ne se ressentent pas trop.
La Littérature et la philosophie sont aussi des influences directes, ainsi que la nature et les animaux

Une chose que vous aimez dans le milieu du metal, et une chose qui vous déplaît ?
Ben :
La diversité nous plait beaucoup : les styles variés, les univers différents, la légèreté aussi du public Metal qui ne se prend pas au sérieux...
La rivalité de certains groupes (surtout en région parisienne) nous plaît beaucoup moins. Le milieu était plus solidaire il ya quelques années.

Une chanson que vous auriez aimé écrire :
Ben :
Digital Bath de Deftones.

Si vous deviez résumer votre groupe dans un animal, lequel et pourquoi ?
Ben :
Le chat, le félin en général. Méfie-toi de l'eau qui dort,calme, beau et doux en apparence, mais très indépendant et sauvage au final, et surtout au caractère bien affirmé !

Votre parfum de pizza préféré ?
Ben :
Poulet - Ananas, juste pour faire chier les puristes ! Ha ha ha ! Ou sinon raclette - chorizo parce que ça défonce !
(Note d'Apo : ça fait deux gens qui répondent pizza à l'ananas, ça commence à devenir chaud là non ?)


Bref, j'vous balance leurs réseaux ici et c'est fini pour cette semaine !

Et voilà, le lien de la playlist ( pas d'excuse pour pas l'écouter, aujourd'hui c'est férié, z'avez le temps !) : https://open.spotify.com/playlist/0bTigPgUjUbhoUeCh2Cv77...

Chronique d'album : JIRFIYA (Metal), "Still Waiting" (2020)

Le 05/04/2021

Groupe    :   Jirfiya
Album    :   Still Waiting (disponible depuis le 25 novembre 2020)
Genre    :   Metal Mélodique (et moderne !) / Heavy Prog’
Influences    :   Within Temptation, The Gathering, Iron Maiden, Megadeth
Origine    :   Paris

Par Pépé St@kaTTo


Line-up :

  • Ingrid Denis-Payet : Chant (OSCIL)
  • Jérôme Thellier : Guitares / Growls (Ex-Born From Lie)
  • Nicolas Dumant : Batterie (Ex-Toxic Lily)
  • Pascal Davoury : Basse (Ex-Born From Lie)
  • Thomas H. : Batterie (Invité “Still Waiting” - tracks 7 & 8)

Le Groupe :

C’est de façon fulgurante à l’instar d’un fragment de météorite martienne que Jirfiya fait son entrée en 2019 dans la stratosphère métal hexagonale.
C’est après le split de Born From Lie (également ex Anna’s Birth) que Jérôme Thellier et Pascal Davoury rencontrent Ingrid Denis-Payet dont la voix proche de celle d’Anneke Van Giersbergen (The Gathering) les subjuguent. C’est de ce mélange atypique et complémentaire de leurs voix (douce et hurlée, claire et saturée), que cette alchimie magique va donner naissance au groupe.
Très vite, après seulement quelques mois, leur premier EP de cinq titres   « Wait For Dawn » voit le jour.

Jirfiya coverAvec le mélange des voix et des riffs acérés, se matérialisent des morceaux aux compositions originales, dépeignant le monde d’aujourd’hui, sombre et glauque, baignant et collant à une actualité toujours aussi insipide.
Avec une telle identité, cet EP ne pouvait qu’être bien accueilli par les critiques.
 

C’est donc avec impatience que les fans du groupe attendaient leur second opus, sorti le 25 novembre 2020, après plusieurs mois de confinement.


"STILL WAITING"

Comme pour l’ EP "Wait For Dawn", "Still Waiting" a été enregistré et mixé au Hybreed Studios (de Fontenay-sous-Bois) par le génialissime ingé-son Andrew Guillotin (qui a également travaillé avec Forest In Blood, Furies, et mes potos d’Onirik Illusion, d’Hot Hell RooM et d’Hatred Dusk). A noter l’arrivée de leur batteur Nicolas Dumant (Ex Toxic Lily, une référence !).

Jirfiya 1

L’album (en italique des explications apportées par le groupe sur les morceaux) :

  • L’album débute avec « Silently » et sa superbe intro acoustique (très Maidenienne), le chant screamé de Jérôme est vite rejoint par la voix lyrique et suave d’Ingrid, pour un mélange explosif aux tonalités opposées mais si fusionnelles. Puissance et douceur donc dans ce duel de voix pour aborder à travers ses paroles la condition des femmes au Salvador. Le morceau se termine après un peu plus de six minutes sur un magnifique solo. Belle entrée en matière.
  • “The Right Side of the Border” démarre sans préambule avec le chant d’Ingrid, sur un riff guitare martelé tout au long du morceau. La batterie est sèche et claquante à souhait, la basse bien enroulée. Ici encore l’alchimie se veut parfaite entre les deux chanteurs. L’intermède/pont en son clair, de toute beauté, sert de rampe de lancement aux soli percutants qui viendront clôturer le morceau. Cette hargne dans le chant que l’on peut ressentir tout au long des 5’17 sert à dénoncer le sort que les pays européens réservent aux migrants.
  • Avec son intro chantée a capella, et ses parties guitares rythmiques implacables « House of poison » alterne rage, douceur et violence. Les variations dans le chant d’Ingrid résonnent inlassablement comme un « mantra ». Le poison se trouve partout : dans les sectes qui harcellent et abusent des personnes fragiles et faibles, et jusque dans les mouvements religieux extrémistes !

  • La quatrième piste “The Farewell” est un morceau ultra-punchy tant au niveau des guitares que de la batterie qui pilonne à la double pédale d’entrée de morceau ! Le growl puissant de Jérôme appuyé par les rafales de riffs se relaye en permanence avec la douceur de la voix d’Ingrid. On retrouve dans ce morceau tous les ingrédients qui font l’identité de JIRFIYA : du gros Rock bien Heavy, une touche de Prog’ et un Death Metal mélodique à souhait. Pour le fan de SF qu’est Jérôme “The Farewell”» est l’occasion d’aborder le thème de l’écologie au travers de cette dystopie où les hommes ne peuvent plus vivre en extérieur car la couche d’ozone est définitivement altérée et la pollution présente sur toute la planète.
  • Après un titre rugueux et puissant, « The Hill of Shame» vient apporter un peu de calme et de douceur avec cette ballade Heavy Pop/Rock. Une intro électro-acoustique arpégée de toute beauté amène progressivement le chant d’Ingrid, vite rejoint par une section rythmique basse/batterie millimétrée. Le refrain se veut puissant et précis. A noter le pont acoustique très « hispanisant » (inspiration que l’on retrouve également dans d’autres morceaux de l’album). Enormément d’émotion dans ces parties vocales pour un sujet pourtant difficile qui aborde le thème de la drogue avec l’évocation de « la colline du crack » où les migrants parisiens sont parqués et laissés à la merci des dealers.
  • "This is my home", piste 6, est le premier morceau qu’Ingrid a chanté lors de son « audition » et que le groupe a comme un clin d’œil tenu à réenregistrer. Plutôt Rock dans sa structure et ses sonorités, ce titre évolue ensuite vers un Heavy plus pêchu où les voix vont se superposer tout naturellement. Encore un magnifique pont en son clair au milieu du morceau avant une déferlante de growls et un solo explosif de fin. Ce titre est une histoire autour des vices du système financier.
  • "We’ll Spill Some Blood"(*), reprise énergique, beaucoup plus Métal de Born For Lie de l’album « The promise land », débute sur un riff de basse bien appuyé avant de laisser le chant chuchoté prendre son envol et se transformer en hurlements puis se confondre avec la voix d’Ingrid. Les voix gutturales omniprésentes vont ainsi apporter de l’épaisseur au morceau. La guitare n’est pas en reste avec un riff ensorcelant tout au long du morceau et des soli majestueux en clôture.

  • "Live with That Voice" (*) seconde reprise de Born For Lie vient conclure de façon magistrale cet album. Son intro comme pour le premier morceau débute sur de superbes arpèges joué sur électro-acoustique. Les plans « folks » sont ainsi présents tout le long du morceau. Les parties chants alternent brutalité et douceur. En milieu de morceau on retrouve encore un magnifique plan « hispanisant », auquel vient répondre une sublissime rythmique basse/batterie ! Un final en feu d’artifice pour un titre envoûtant et riche en émotions, et qui je l’avoue est mon morceau préféré … Pour info ce titre traite des guerres engendrées par l’ego de leaders politiques qui cachent leur soif de pouvoir derrière, entre autres, la religion.

(*) A noter que ces deux derniers morceaux qui font office de bonus tracks avaient été enregistrés durant les sessions de l’EP mais ne figuraient pas sur celui-ci (ce sont en fait à l’origine des morceaux de Born From Lie). Les parties batterie ont ainsi été enregistrées par le batteur de studio Thomas H.


Après leur premier EP de cinq titres « Wait For Dawn » JIRFIYA, confirme avec « Still Waiting » qu’il était indispensable d’attendre de pied ferme ce second album et ces huit brûlots incandescents qui mettront assurément le feu à votre platine. Un concentré d’émotions, de rage, de douceur, de colère mais aussi de sensibilité.
Une identité musicale unique et variée, un univers si particulier avec ses thèmes engagés, JIRFIYA mérite bien toute votre attention ! Hâte de les découvrir (dès que cela sera possible) en concert, car je suis sûr que leur énergie sera alors multipliée par cent en condition live …


MATOSCOPE :

  • Guitares électriques : Charvel Pro-Mod DK24 HH.HT.M Mahogany - Dean Dave Mustaine Signature - ESP Viper - Caparison C2
  • Guitare électro acoustique: Norman
  • Ampli guitare : Tête ENGL Screamer 50 & cab’s Marshall 2*12’’
  • Pedalboard/effets : Didital Delay Boss DD3 - Boost MXR – Wha wha Dunlop CryBaby 5350 - Overdrive Friedman BE-OD
  • Basse : Vigier Passion IV Fretless - Fender US Jazzbass
  • Ampli basse : Mark Bass II & Cab’s 4*10’’
  • Batteries : Double Tama noire Granstar II (des années 80) - Ludwig Vistalite (rouge transparent)
  • Caisse claire Tama 14"x6,5" en bronze (modèle des années 90 toujours utilisé par Nicolas) - Peau de frappe Remo Controlled Sound sablée
  • Cymbales Paiste Signature : Power HiHat 14" - Power Ride 22" - Power Crashes  16", 18", 19", 20" - Splashes 8", 10" - Heavy China 22" - Thin China 18"
  • Double pédale Tama Iron Cobra Black Edition
  • Baguettes Vic Firth Extreme 5B
  • Micro chant : Neumann Kms 105

Les Liens :

https://www.facebook.com/jirfiya
http://jirfiya.bandcamp.com/album/wait-for-dawn
https://open.spotify.com/artist/1GSXGNOyrO55B2kLnH3XrU?autoplay=true
https://www.deezer.com/fr/artist/66608572/radio?autoplay=true
https://youtu.be/heAW0XrYtu4
https://youtu.be/ATV9ksmqn6g
https://youtu.be/eeQhh6kliVA

Egalement un peu de pub (gratuite) pour l’Hybreed Studios et « son sorcier » de la console, Andrew Guillotin :
https://www.facebook.com/hybreedstudios
http://www.hybreedstudios.fr/
contact@hybreedstudios.fr

 

L'actualité de la semaine 14/21

Le 05/04/2021

LE MONDE EST STONE

Sorti le 06/03/2021, "Surging Out The Nile", le nouveau single-clip de Stone Horns, a dépassé les six mille vues Youtube en cinq jours.

Le titre est disponible sur les plateformes habituelles https://backl.ink/145425381 .

Il annonce l'arrivée de "Rise of Apophis", deuxième album de la formation, un neuf titres Groove/Death Metal aux influences Black.

"Surging Out The Nile" sortira le 23.04.2021. Il sera distribué par M&O Music, Season of Mist et Believe Digital, et pour l'avoir écouté, on peut vous dire qu'il envoie du steack !

Précommandez-le ici : www.cutt.ly/riseofapophis

Pour les fans de Machine Head, Devildriver, Jinjer, Carnifex, Slipknot et bien d'autres...

Stonehorns photo2STONE HORNS par Lazy O. Connel


KINGCROWN CHANTE SABBATH

Kingcrown, dont le nouvel EP ne saurait tarder, apparaît sur la compilation internationale d'Antichrist Metalzine "A Tribute To Black Sabbath", aux côtés de quarante-quatre formations d'Europe, d'Amérique et d'Océanie.

C'est sur le titre "Anno Mundi", de l'album "TYR" (1990 - avec Tony Martin au chant), que s'est porté le choix du gang des frères Amore, trente-quatrième piste de cette compilation.


VENUS SUISSE

"Flower And Pain" est le premier single-clip du deuxième album de la formation de métal progressif suisse Dead Venus.


Le groupe explique - extrêmement bien d'ailleurs, le dernier alinéa pourrait être un aphorisme extrait du Prophète de Khalil Gibran :
« Flowers & Pain raconte l'histoire d'une fille qui décide de changer sa vie et d'évoluer. Malheureusement, elle doit réaliser que quelqu'un de très proche d'elle pense autrement et veut qu'elle reste là où elle a été. Même si cela signifie qu'elle soit malheureuse. Elle  décide donc de partir et de suivre son propre chemin.
Les vrais amis et les bien-aimés n'essaient pas de vous garder au sol - ils sont le vent sous vos ailes lorsque vous voulez voler ! »

Dead Venus, formé en 2014, compte à son actif un EP éponyme et l'album ''Bird Of Paradise" (2019).
La date de sortie du futur opus n'a pas été dévoilée.
Parallèlement, Sereina Telli avait publié en solo en décembre 2020 l'excellent "Remember You".


:
Seraina Telli (ex-Burning Witches) - Chant, Piano, Guitare
Mike Malloth - Batterie
André Gärtner - Basse


HONDE DE CHOC

Le Manosquin Steph Honde (Hollywood Monsters, Now Or Never) rejoindra son camarade batteur Fred Mika (Hollywood Monsters) au sein de la formation brésilienne Sunroad pour assurer le chant - et même la guitare et les claviers pour un titre - sur l'album "Walking The Hemispheres".
L'opus a été enregistré au MusiK and Drive studios de Goiania/Brazil et au SH studio de Manosque/France.
Son artwork de "Walking The Hemispheres" est signé Lars Nilssen.

Steph honde sunroadLe très actif Steph Honde est donc dans vos bacs :

  • en septembre 2020 avec "Now Or Never III"
  • en décembre 2020 avec "The Ghost of L.A." d'AOR
  • en mars 2021 avec son album solo "Empire Of Ashes"
  • en avril 2021 avec le nouvel album de Sunroad.

En plus de ça il trouve le temps de nous crayonner de très jolis portraits (disponibles sur sa page Facebook).


NATURE MORTE (or alive)

Entre shoegaze et post metal, le clip "White Goat, Dark Hoof" annonce la sortie le 07/05/2021 de "Messe Basse", le second opus du groupe parisien Nature Morte.

Nature Morte indique : “Ce clip est un patchwork vidéo synthétisant le parcours et la vie des membres du groupe : de leurs précédents projets musicaux à Nature Morte, de la fin des 90's à aujourd'hui. Il s’inscrit dans la continuité de l'artwork de Messe Basse qui, lui, est figé dans les 70-80's. Le montage volontairement anachronique (et nostalgique) montre un florilège d'images de live, de studio, d'avant/après concerts et de tranches de vie. Associée aux enivrantes sonorités du morceau, la vidéo emmène le spectateur dans un voyage temporel introspectif…”

Enregistré, mixé et masterisé par Edgar Chevallier au Lower Tones Place Studio (Demande à la Poussière, 6:33, Dreadful Silence...), "Messe Basse", nous dit la notice, entend imposer davantage Nature Morte comme l’une des “valeurs montantes” des mouvements blackgaze et post-black metal en France et bien au-delà.

Messe basse artwork"Messe Basse" sera la première sortie du jeune label Source Atone Records, sur le catalogue duquel figure également JUNON.

Tracklist "Messe Basse" :

01. Only Shallowness
02. White Goat, Dark Hoof
03. Knife
04. T.S.O.C
05. Beautiful Loss
06. Night's Silence
07. Messe Basse (Uniquement sur CD / Version numérique)

Précommandes :
https://sourceatonerecords.bigcartel.com/


SWEET NEEDLES : PREMIER ALBUM ET CROWDFUNDING

Sweet Needles prépare son premier album et fait appel au financement participatif.
Les Parisiens ont déjà présenté trois singles qui figureront sur ce futur opus : "Be bop", "Egotrip" et "Another Land".


Les compositions de l’album sont prêtes, et Sweet Needles retournera très bientôt en studio afin de terminer son enregistrement.
Sweet Needles explique :
"Depuis sa création, Sweet Needles travaille en auto-production mais le manque de live impacte cruellement nos budgets et met en péril la naissance de ce premier album. Chacun peut apporter son soutien et participer du montant qu’il le souhaite ! On vous a prévu plein de contreparties qui, on l’espère, vous feront plaisir ! "
Ces contreparties sont à partir de 20€.
https://fr.ulule.com/sweetneedlesalbum/

 


NOS CHRONIQUES DE LA SEMAINE :


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Chronique d'album : AC22 (Rock), "A Brand New Day" (2021)

Le 04/04/2021

Groupe : AC22
Album : "A Brand New Day" (12/03/2021)
Genre : Rock
Origine : Saint-Nazaire

Par Ahasverus

Le groupe :

  • AC22 est le projet du multi-instrumentiste Jean-Lou Kalinowski, batteur de Shakin'Street de 1975 à 2014.
  • A propos du nom et des origines du groupe, Jean-Lou explique :
    « AC22 se prononce "Assez de deux". Moi et Vitha ou Flora (NDLR : Vitha Sai et Flora Roland assurent le chant sur la plupart des albums de AC22) sommes assez de deux pour faire une chanson. Voila ! AC22 est né en 1999 et, a l'époque, je bossais avec des samplers de voix, entre autres. J'ai eu un mini-hit avec un morceau. J'ai fait un album qui n'est jamais sorti, et c'est tant mieux ! Il n’était pas très bon... »
  • AC22 sort son premier album en 2018. Il s'intitule "The Trianon Sessions" et a notamment pour intervenants, outre les deux chanteurs précités, le bassiste Fred Guillemet (Taxi, Johnny Hallyday) et le guitariste George Bodossian (Ocean).

"All Night Long", extrait de l'album "The Trianon Sessions", avec Vitha Sai au chant.

  • Albums et EP s'enchaînent alors sous le nom de AC22 ou de Jean-Lou K, sous la plume de ce compositeur particulièrement prolifique.
  • En 2021 AC22 sort un nouvel album :

"A BRAND NEW DAY"

L'Album :

"A Brand New Day" est un album de dix pistes.
Il a été enregistré par Jean-Lou Kalinowsi à Saint-Nazaire en février 2021.
Tous les instruments sont joués par Jean-Lou Kalinowski.
Le chant est tenu exclusivement par Flora Roland.
L'album contient quatre reprises :

  • Tomorrow Never Knows (Lennon/Mac Cartney)
  • Talkin' About a Revolution (Tracy Chapman)
  • Here Comes the Rain Again (Stewart/Lennox)
  • You've Lost That Loving Feeling (Phil Spector, Barry Mann, Cynthia Weil)

Ac22Artwork réalisé par Jean-Lou Kalinowski


Notre Avis :

Le compositeur multi-instrumentiste Jean-Lou Kalinowski revient avec un nouvel album composé de six originaux et de quatre reprises. Ayant toujours su s'entourer de vocalistes de talent (Clint Slate, Vitha Sai), il retrouve la fidèle Flora Roland, à qui il confie pour la première fois l'intégralité du chant d'un album.
Le son est soigné (plus que celui de nombre de productions qui ne sont pas DIY), l'univers est majoritairement rock et folk, avec une nouvelle incartade vers le reggae ("Don't Mess With My Baby"), Flora Roland saupoudrant tout ça de touches groove et soul. L'instrumentation est particulièrement riche, et l'on se demande s'il existe encore quelque chose dont on peut tirer de la musique et dont Jean-Lou Kalinowski ignorerait le principe. Quant à Flora Roland, sa voix se rapproche d'une Annie Lennox (étonnamment plus sur "You've Lost that lovin' feeling" que sur "Here comes the rain again"), si belle, si grande, si parfaite qu'elle méritait bien son album entier. On sent qu'elle en a encore un bon paquet sous le pied et on prend le pari qu'elle n'a pas fini de nous étonner. Alors, est-il possible d'être assez de deux pour réaliser un album de rock de qualité ? Oui, dans les conditions réunies par Jean-Lou Kalinowski, "A Brand New Day" en est la preuve incontestable !


Les Liens :

https://ac22.bandcamp.com/music

Gagnez un lien de téléchargement de l'album "A Brand New Day" en participant à notre concours :

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Chronique d'album : Gaëlle Buswel (Rock), "Your Journey" (2021)

Le 03/04/2021

Groupe : Gaëlle Buswel
Album : "Your Journey" (26/03/2021)
Genre : Rock / Blues
Origine : Alfortville

Par Ahasverus

Le Groupe :

Gaëlle Buswel est une auteure-compositrice, guitariste et chanteuse originaire du Val-De-Marne.
Baignant dans la culture rock familiale (son père est batteur dans un groupe de hard) dès l'enfance, elle découvre rapidement le blues avec les albums de Bonnie Raitt et Jonny Lang.
Apprenant la guitare à l'age de treize ans, elle arpentera les scènes et fourbira ses armes dans un groupe de blues nommé Cam On.
En 2010, Gaëlle Buswel entame une carrière solo qui la verra porter sa musique partout, du métro londonien à des  centres de détention, de la prestigieuse scène de l'Olympia (deux fois !) à des hôpitaux pour enfants.
En 2012, elle sort « Yesterday's Shadow », son premier album, en collaboration avec le rocker américain Neal Black.
« Black to Blue », son deuxième album, paraît en novembre 2014. Il est suivi par « New Day’s Waiting » en 2017.

Buswel new dayCôté scène, Gaëlle Buswel a ouvert pour des artistes aussi variés que Mathieu Chedid,  ZZ Top, Tri Yann, Status Quo, UB 40, Louis Bertignac, Ringo Starr ou The Pretty Reckless.
La Francilienne était pressentie pour assurer une date avec Deep Purple, qui n'a pu être donnée en raison du contexte sanitaire.
Elle a reçu plusieurs récompenses tout au long de son parcours musical tel le premier prix 2018 du meilleur clip pour « Freedom Tonight » à l’Azalea Film Fest d’Alabama, (USA).

En 2021, Gaëlle Buswel présente son quatrième album :

« YOUR JOURNEY »

L'Album :

«Your Journey » est un onze titres d'environ quarante-six minutes dans sa version numérique. Il est agrémenté dans sa version physique de six titres bonus enregistrés à Londres aux  légendaires studios Abbey Road. Le CD est donc vendu sous la forme d'un double album.

La partie studio est mise en boîte aux Studios ICP de Bruxelles.

Gaëlle Buswel est entourée de Michaal Benjelloun à la guitare, Steve Belmonte à la batterie et JB Pietri à la basse.

Comme son prédécesseur, l'album a été réalisé en faisant appel au financement participatif.

La pochette de «Your Journey » est signée Guillaume Malheiro pour la photo, Guillaume Saix pour le graphisme. 

Gaelle buswell

L'album a été composé avant la pandémie. Le travail, parfois collectif (« Last Day ») se partageant essentiellement entre Gaëlle Buswel, Michaal Benjelloun, Steve Belmonte et la parolière américaine Angela Randall.

Gaëlle Buswel a enregistré tous les choeurs. Elle explique dans une très intéressante interview accordée à Rock N' Force :
"C’était un challenge pour moi, car c’était la première fois que j’enregistrais toutes les lignes de chœur. L’idée était d’apporter quelque chose de différent. Et ça a aussi été l’occasion d’aller chercher des choses dans ma voix, notamment au niveau des tessitures, ce que je n’avais jamais fait auparavant. J’ai pu exploiter la puissance des aigus notamment, car les chansons s’y sont prêtées. Je ne me suis pas limitée du tout. On a tous laissé parler nos instruments, notre cœur et notre âme…"
(Retrouvez cette interview dans son intégralité : https://rocknforce.com/gaelle-buswel-par-la-grande-porte-interview/)

L'album a été précédé par la mise en ligne du clip «Your Journey ».

Les Critiques :

  • "Ce nouveau Gaëlle Buswel est à acquérir toutes affaires cessantes car il fera à n’en point douter partie du Top 10 des albums de 2021."
    http://www.tvrocklive.com
  • "Si la couronne du rock français manque parfois de quelques diamants, elle vient ici de se doter d'un merveilleux joyau."
    https://www.musicwaves.fr
  • "Gaelle Buswel est une vraie artiste qui s'est hissée au rang des grands du rock et du blues, et qui avec Your Journey nous montre l'étendue de son talent. "
    https://shootingidols.blogspot.com
  • "Elle n’a jamais chanté aussi bien."
    https://www.paris-move.com
  • "Un album de rock’n’roll, comme on les aime."
    https://lejeunemusical.wordpress.com

Notre Avis :

Il y a des artistes heureux, Gaëlle Buswel en est l'incarnation. Elle est portée par un public fidèle, de plus en plus conséquent, qui lui permet d'avancer à la hauteur de son talent, de plus en plus loin, de plus en plus haut, vers ses rêves.
Vous avez aimé « New Day’s Waiting » ?  Le clip « Your Journey » vous promettait du bon ? « Your Journey », l'album vous conduira bien au-delà ! Dès la  piste 1, le son de cette galette made in Belgium est saisissant. Les choeurs graves, la batterie lourde... C'est tellement bon tout ça ! Et Buswel-le-groupe alterne irrésistiblement les  morceaux big rock (« Your Journey », « Last Day » « All You Gotta Do ») , hard ( « Louder »), et les passages bluesy (« What Might Have Been »), folk (« Just Like The Wind »), teintés de gospel ( « Razor's Edge »). La voix lead est délicieusement parée d'un voile léger, les guitares, torturées et rugueuses s'entrecroisent.  L'ensemble est plus testostéroné que ne l'était son très estimable prédecesseur et l'affaire se conclut par une très belle ballade (« Perfect Lullaby ») qui incite à reprendre ce magnifique voyage au début.
« Your Journey » est une réussite, une perle dans laquelle le très bon le dispute au parfait. Sans doute l'un des meilleurs albums de l'année. La fougue est là, la maîtrise aussi. On sait que Gaëlle Buswel et ses zicos sont prêts et ne demandent qu'à en découdre,  et on ne doute pas que ce grand album trouvera son public à l'international. Il est I N C O N T O U R N A B L E !

Les Liens :