Voici le classement des albums studio d'EDGUY par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...
N°1 : Mandrake (2001) - 9 voix
N° 2 : Theater of Salvation (1999) - 8 voix
N° 3 : Vain Glory Opera (1998) - 6 voix
N° 4 : Savage Poetry (1995) - 4 voix
N° 5 : Hellfire Club (2004) - 3 voix
N° 6 : Kingdom of Madness (1997) / Space Police - Defenders of the Crown (2014) - 2 voix
N° 8 : Rocket Ride (2006) / Age of the Joker (2011) - 1 voix
Ils ont dit :
« Sammet est au Power/Speed ce qu'Alexi Laiho a été au Heavy/Black. Un p'tit gars que personne n'a vu arriver mais qui a très vite mis tout le monde d'accord ! » (Julien)
« J'ai surtout adhéré à l'opéra metal de Tobias, mais côté Edguy c'est Mandrake sans hésiter, certaines compositions louchant plus du côté de la Vierge de Fer, avec de l'épique dans le moteur. » (Stéphane)
« Tobias se consacrant davantage à son opéra metal, Edguy s'étouffe dans l'ombre et c'est dommage pour un groupe de ce potentiel. » (Yann)
SILENT WINTER est une formation grecque fondée en 1995 par Kiriakos Balanos (guitares, claviers) qui est son principal songwriter. Après deux demos, elle prend son essor en 2018 avec l'arrivée du chanteur Mike Livas (qui officie notamment au sein de Bloodorn, le nouveau projet de Nils Courbaron). Un EP voit le jour, puis trois albums, dont le dernier, « Utopia », sort en novembre 2024.
Voici un point sur cette discographie. Par Ahasverus SILENT WINTER (line-up 2024)
THE WAR IS HERE - EP / 2018
Line-Up : Mike Livas (chant), Kiriakos Balanos (guitare), Themis Karvelis (guitare), Giorgos Loukakis (basse), John Antonopoulos (batterie), Achilles A (claviers)
Kiriakos Balanos (guitare) compose les cinq morceaux de cette carte de visite à l'univers voisin de Gamma Ray (« The War Is Here ») et de Helloween (« Far Away »). Osant des plages grandiloquentes à la Manowar (« Remember ») et une pochette à la Edguy période « Theater of Salvation », Silent Winter n'a pas encore rendez-vous avec le son. Le songwriting est en dents de scie, mais « The War Is Here » impose quelques moments percutant qui promettent de beaux horizons qui ne manqueront pas de se matérialiser.
THE CIRCLES OF HELL - 2019
Line-Up : Mike Livas (chant), Kiriakos Balanos (guitare), Vangelis Papadimitriou (guitare), Giorgos Loukakis (basse), John Antonopoulos (batterie), Yiannis Manopoulos (claviers)
Le premier long format de la formation grecque sort en 2019. Les titres de power mélodique composés pour l'essentiel par Kiriakos Balanos (guitare) sont de bonne facture et montrent les qualités des musiciens. Au chant, Mike Livas se permet une belle amplitude et d'intéressantes variations (« Warriors of the Sun », ). Si les références restent Helloween, Gamma Ray et Edguy (« Your Time Has Come ») ou encore Avantasia avec le concours de la chanteuse serbe Dragica Maletic (« Silent Cry »), Silent Winter mérite sa place sur la scène internationale. Sans crier au génie, il propose de belles mélodies (« Final Storm ») un poil plus speed et modernes que celles de ses aînés (« Infernum », « Soul Reaper », « The Circles of Hell ») et parfois saupoudrées d'une pincée de heavy progressif (« Keeper of the Light »). La production de ce premier album est prise en charge par le claviériste Yiannis Manopoulos. L'artwork est l'oeuvre de l'illustrateur brésilien Romulo Dias.
EMPIRE OF SINS - 2020 Line-Up : Mike Livas (chant), Kiriakos Balanos (guitare), Vangelis Papadimitriou (guitare), Vangelis Tsekouras (basse), John Antonopoulos (batterie)
« Empire of Sins » sort en 2020 sur le label Pride & Joy Music (Hartmann, Lazarus Dream, Beneath My Sins). Après un début poussif (« Gates of Fire »), Silent Winter redresse la barre et parvient à proposer une suite de bons titres (« Wings of Destiny », « Dragons Dance ») aux mélodies immédiates (« Mirror », « Hunter's Oath ») qui tiennent d'un power mélodique rapide et aguicheur. D'autres pistes (« Shout », « Empire of Sins », « Where the River Flows ») ont des structures heavy plus classiques. Oublions sa première piste ratée : ce second album de Silent Winter est une réussite dans un parcours discographique qui va crescendo.
UTOPIA - 2024 Line-Up : Mike Livas (chant), Kiriakos Balanos (guitare), Vangelis Papadimitriou (guitare), Vangelis Tsekouras (basse), John Antonopoulos (batterie), Maria Mosxeta (claviers)
Troisième long format de Silent Winter, « Utopia » est l'oeuvre du même line-up que « Empire of Sins ». Enfin presque, car le groupe grec a confié ses claviers à sa compatriote Maria Mosxeta (One Step From The Edge). Les neuf compositions, qui courent entre 4:33 et 6:45, sont toutes l'oeuvre de Kiriakos Balanos, qui signe aussi l'artwork.
Kiriakos Balanos propose un songwriting homogène et particulièrement réussi. « We Burn The Future », « Hellstorm », « Hands Held High », « Reborn », « Heart Is A Lonely Hunter » et « Reign of the Tyrant » ont un potentiel de single.
On pense à Manowar, à Helloween, à Iron Maiden, et plus encore au compositeur de génie Tobias Sammet, car Kiriakos Balanos est en veine d'inspiration et sert ses camarades chevronnés sur un plateau d'argent. Sans vraiment changer de recette, mais avec réussite, les Grecs ont donc conduit leur troisième album de main de maître. Gorgé de bonnes mélodies, « Utopia » constitue un bond en avant dans la discographie de Silent Winter qui signe là son meilleur album.
« Utopia » est disponible depuis le 22/11/2024 via le label grec No Remorse Records.
N+ 2 : Legendary Tales (1997) / Dawn of Victory (2000) - 6 voix
N° 4 : Symphony of Enchanted Lands II - The Dark Secret (2004) - 5 voix
N° 5 Rain of a Thousand Flames (2004) / Power of the Dragonflame (2002) / From Chaos to Eternity (2011) - 4 voix
N° 8 : The Dark Secret (EP - 2004)/ Glory for Salvation (2021) - 2 voix
N° 10 : Triumph or Agony (2006) / The Frozen Tears of Angels (2010 / The Cold Embrace of Fear — A Dark Romantic Symphony (EP - 2010) / Into the Legend (2016) : The Eighth Mountain (2019) - 1 voix
Ils ont dit :
« Ce groupe, repoussant les limites du speed mélodique et donnant corps aux textes fantaisistes du genre en y adjoignant une parfaite toile cinématographique, a été une véritable déflagration ! » (Yann)
« Giacomo Voli est arrivé d'une curieuse façon, sur un album de reprises où seule sa voix changeait, pour montrer la différence, imposer une nouvelle identité. Pas vraiment convaincant. Mais les deux premiers albums de la nouvelle équipe se sont montrés surprenants, solides, plus modestes qu'avant mais finalement très attachants, superbes tout simplement. Quelle voix ! Moins engagé que Lione sans doute, mais vibrant de majesté. La saga des Néphilims commençait bien, très bien. Le troisième album vient de sortir, différent, plus rentre dedans, moins riche en arrangements mais... encore une fois réussi. On revient à ce qui faisait le succès des débuts, même si la surprise n'est plus là. » (Stéphane)