Voici le classement des albums studio d'EDGUY par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...
N°1 : Mandrake (2001) - 9 voix
N° 2 : Theater of Salvation (1999) - 8 voix
N° 3 : Vain Glory Opera (1998) - 6 voix
N° 4 : Savage Poetry (1995) - 4 voix
N° 5 : Hellfire Club (2004) - 3 voix
N° 6 : Kingdom of Madness (1997) / Space Police - Defenders of the Crown (2014) - 2 voix
N° 8 : Rocket Ride (2006) / Age of the Joker (2011) - 1 voix
Ils ont dit :
« Sammet est au Power/Speed ce qu'Alexi Laiho a été au Heavy/Black. Un p'tit gars que personne n'a vu arriver mais qui a très vite mis tout le monde d'accord ! » (Julien)
« J'ai surtout adhéré à l'opéra metal de Tobias, mais côté Edguy c'est Mandrake sans hésiter, certaines compositions louchant plus du côté de la Vierge de Fer, avec de l'épique dans le moteur. » (Stéphane)
« Tobias se consacrant davantage à son opéra metal, Edguy s'étouffe dans l'ombre et c'est dommage pour un groupe de ce potentiel. » (Yann)
N+ 2 : Legendary Tales (1997) / Dawn of Victory (2000) - 6 voix
N° 4 : Symphony of Enchanted Lands II - The Dark Secret (2004) - 5 voix
N° 5 Rain of a Thousand Flames (2004) / Power of the Dragonflame (2002) / From Chaos to Eternity (2011) - 4 voix
N° 8 : The Dark Secret (EP - 2004)/ Glory for Salvation (2021) - 2 voix
N° 10 : Triumph or Agony (2006) / The Frozen Tears of Angels (2010 / The Cold Embrace of Fear — A Dark Romantic Symphony (EP - 2010) / Into the Legend (2016) : The Eighth Mountain (2019) - 1 voix
Ils ont dit :
« Ce groupe, repoussant les limites du speed mélodique et donnant corps aux textes fantaisistes du genre en y adjoignant une parfaite toile cinématographique, a été une véritable déflagration ! » (Yann)
« Giacomo Voli est arrivé d'une curieuse façon, sur un album de reprises où seule sa voix changeait, pour montrer la différence, imposer une nouvelle identité. Pas vraiment convaincant. Mais les deux premiers albums de la nouvelle équipe se sont montrés surprenants, solides, plus modestes qu'avant mais finalement très attachants, superbes tout simplement. Quelle voix ! Moins engagé que Lione sans doute, mais vibrant de majesté. La saga des Néphilims commençait bien, très bien. Le troisième album vient de sortir, différent, plus rentre dedans, moins riche en arrangements mais... encore une fois réussi. On revient à ce qui faisait le succès des débuts, même si la surprise n'est plus là. » (Stéphane)
Les amateurs de Judas Priest, de KKs Priest et d'Accept pourront se laisser tenter par ce nouveau Scanner qui réserve quelques bons moments.
Par Ahasverus
Avec sept albums répartis sur quatre décennies, on ne peut pas reprocher à Scanner d'être bavard. Voici son dernier né, « The Cosmic Race », sorti le 12/01/2024.
Fondé en 1986, le groupe allemand a un faible pour la science-fiction et son nouvel opus en est une manifestation supplémentaire.
Il s'agit d'un concept-album : tandis que la Terre est proche du chaos, touchée par les guerres, une chaleur de plus en plus insupportable, le péril nucléaire et les catastrophes naturelles, le Scanner emmène des hommes coloniser Terrion, une lointaine planète.
Musicalement, Scanner est orienté power mélodique (« The Earth Song ») avec une amorce parfois symphonique (« Scanner's Law », « Space Battalion »), ne dédaignant pas le power metal (« Warriors Of The Light ») et le heavy à la Judas Priest (« Face the Fight »).
Mais malgré les riffs heavy et les choeurs d'un « Farewell to the Sun », malgré la fresque de « Space Battalion » ou le refrain en béton de « The Last And First In Line », « The Cosmic Race », manque de liant et ne parvient pas totalement à rompre la glace de ce mois de janvier.
Les ingrédients sont pourtant à disposition, et Scanner ne démérite pas, mais l'album manque peut être de singles significatifs.
Les amateurs de Judas Priest, de KKs Priest et d'Accept pourront tout de même se laisser tenter par une écoute qui conserve quelques bons moments.