Cette nouvelle chanteuse, qui n'aura pas mis longtemps à trouver ses marques, est un phénomène à la Lzzy Hale, embusquée derrière chaque rythmique.
Par Ahasverus

S'il n'est pas encore très connu en France, Twisted Rose est néanmoins actif depuis plusieurs années. Il a connu le succès au Mexique et en Espagne, et il a eu l'opportunité d'ouvrir pour Grave Digger.
La formation allemande, originaire de Giebelstadt, a connu quelques aléas dans son line-up depuis l'année dernière. Elle a très récemment intégré un nouveau batteur. Plus anciennement, en mars 2022, elle accueillait Caro en remplacement de Marcel Winkler au chant.
C'est avec cette nouvelle chanteuse que Twisted Rose sort son premier album, « Cherry Tales ».

Ne vous fiez pas aux apparences : la pochette n'est pas à la hauteur de ce qu'on trouve dans l'album.
Disons-le tout net, le chant féminin, puissant, original et maîtrisé, insuffle une nouvelle énergie et beaucoup de conviction aux morceaux de la formation allemande.
Cette nouvelle chanteuse, qui n'aura pas mis longtemps à trouver ses marques, est un phénomène à la Lzzy Hale, embusquée derrière chaque rythmique (« Greed4Speed », « Rock You Away », « We Can't Get Enough »).
Dans les médiums, sa voix peut rappeler Crissie Hynde (« Say Hello », « Skull », « Friday Night Blues » ).
Musicalement, ce groupe qui cite pour référence AC/DC et Guns N' Roses aura su nous évoquer également Lynyrd Skynyrd (« Back to the Old Days ») et Rose Tattoo. Une belle polyvalence et de vraies qualités d'écriture et d'interprétation qui permettent au quatuor de s'illustrer dans un registre assez complet, du blues au hard-rock.
Cerise (c'est le cas de le dire) sur le gâteau, Twisted Rose passe également sans difficulté l'épreuve de la ballade (« Bring Back Those Days ») en nous rappelant à nouveau les premiers opus de Lynyrd Skynyrd.
Avec ces atouts, Twisted Rose retient l'attention et n'est pas appelé à rester longtemps dans les rangs des troisièmes couteaux. « Cherry Tales » se place en orbite avec beaucoup de sûreté, sans une piste à côté de la plaque ! Le talent hors norme de cette chanteuse et la réussite dans le songwriting augurent d'une suite de bons albums. Vous ne passerez pas à côté.
Clavier de Deep Purple depuis plus de vingt ans, cet artiste âgé aujourd'hui de 76 ans a participé à l'enregistrement de quelques monuments du hard-rock, dont « Difficult to Cure », « Bark at the Moon », ou encore « Painkiller », même si sa contribution à ce dernier reste confidentielle tant Judas Priest n'a pas misé sur les claviers dans son mixage final.
VULVARINE par Mark Morgan
Autant dire que Vulvarine vit un tournant dans sa carrière ! Et que ce « Fast Lane » prend des allures de pierre angulaire et de véritable départ dans une discographie jusque là balbutiante.