Chronique d'album : EXANIMIS (Death cinématographique), Marionnettiste (2021)

Le 11/03/2021

Groupe : Exanimis
Album : Marionettiste (05/03/2021)
Genre : Death Metal Orchestral
Origine : Nancy

Par Ahasverus

Le Groupe :

Exanimis est un groupe de death metal orchestral formé à Nancy en 2015.
Le projet réunit trois anciens élèves de la Music Academy International de Nancy : Alexandre Dervieux (chant, guitare), Julien Marzano (guitare) et Julien Prost (basse).
Mélangeant leurs influences, ils allient un métal technique issu du death et du progressif, avec un arrangement symphonique inspiré de grands noms de la musique de films et du jeux vidéo. Aussi leurs références vont-elles de Dream Theater à Danny Elfman en passant par ScepticFlesh.

A propos du choix du nom, Alexandre (chant, guitare), nous expliquait :
"[Exanimis] vient du latin et signifie littéralement "sans vie"... Le but était de trouver un nom qui incarne l'idée d'un être dépourvu de vie ou d'âme, comme peuvent l'être les marionnettes, ce qui rejoint le concept de l'album."

En mars 2021, Exanimis sort son premier album :

"Marionnettiste"

Pochette 1

Le Line-up :

  • Alexandre Dervieux : Chant/Guitare
  • Julien Marzano : Guitare
  • Julien Prost : Basse
  • Clément Denys : Batteur de session

Les Invités :

  • Morgan Koch : Guitare lead
  • Flavien Morel : Voix additionnelles
  • Raphaël Jeandenand : Orgue Hammond
  • Nathalie Theveny : Piano
  • Lorine Pauget : Choeurs
  • Maxime Poirot : Programmation de l’orchestre
  • Guillaume Barrou, Antoine Duffour, Jean Bisello : Narration
  • Yann Roy, François Toussaint, Kermheat : Soutien vocal

L'Album :

"Marionnettiste" est un neuf pistes. Ses compositions vont de deux à seize minutes pour une durée totale d'environ une heure cinq.

Alexandre (chant, guitare) explique à propos du fil rouge de "Marionnettiste" :
"Le concept global de l'album est l'idée de manipulation, de se faire contrôler par quelque chose de plus grand, de plus puissant que soi, telles des marionnettes ! Les morceaux s'enchaînent comme une série de visions cauchemardesques où l'on suit des personnages subissant cette idée."

L'artwork est signé Loïc Muzy (Loïc Muzy Art) qui a également illustré le livret de Marionnettiste".

Exanimis artwork inside

Une illustration du livret de "Marionnettiste" par Loïc Muzy.

L'album est notamment défendu par le clip "Cogs, Gears & Clockworks", réalisé par Tom Capron (avec des effets spéciaux signés Antoine Binet, le duo Binet/Capron travaillant souvent de concert).

Les Critiques :

  • "Une œuvre horrifique d’une richesse inouïe."
    https://www.neoprog.eu
  • "Une petite pépite avec neuf titres étonnants."
    http://www.emaginarock.fr
  • "Un album qui rivalise même avec les sommets atteints par Septicflesh, Carch Angren, Dimmu Borgir et Fleshgod Apocalypse dans sa collision entre le death metal et l'orchestration classique."
    https://metaltrenches.com
  • "Chaque titre de cet album est un véritable plaisir d’écoute."
    http://chairyoursound.com
  • "Au fur et à mesure qu'il s'estompe, l'envie de réécouter tout l'album est irrésistible." 
    https://theprogspace.com


Notre Avis :

Cinq années auront été nécessaires à la mise en place de l'ambitieux "Marionnettiste", sur lequel les Lorrains (têtes de chiens) de Exanimis n'ont rien voulu lâcher.
C'est donc un premier album très impressionnant qui atterrit sur nos lecteurs, d'abord parce que les trois anciens élèves de la M. A. I. sont des zicos et des compositeurs accomplis, ensuite parce que les  fulgurances de ce "Marionnettiste" rappellent le brillant savoureux d'un "S&M (Symphony and Metallica)" à sa sortie.
Très technique, servi par un son irréprochable qui a su dégager ses priorités, "Marionnettiste" se nourrit aux mamelles du death et du prog. Il s'abreuve également avec brio à l'univers de Danny Elfman, le créateur des musiques de films de Tim Burton. "Marionnettiste" saura plaire aux amateurs de ces trois pôles. Mais quelle que soit votre chope de bière, sachez que la qualité d'écriture, d'interprétation et de réalisation de cet album saute aux oreilles, et on ne peut que vous recommander d'aller - à minima - l'écouter. Sortir un premier jet d'un tel niveau, avec un tel confort d'écoute, est chose assez rare qui justifie pleinement l'emploi noble du mot "opus".
Exanimis entendait laisser derrière lui un album à reconsidérer des années plus tard avec la même fierté  - voir
Exanimis : Le maître des marionnettes (interview).  A notre humble avis, c'est fait !