Hard Heavy

D-A-D, la rétrospective

D-A-D, la rétrospective

Le 12/10/2024

« Speed Of Darkness » prouve que la longévité de D-A-D n'a en rien érodé son mordant.
Par Ahasverus
A l'occasion de la sortie de « Speed Of Darkness », le treizième album studio de D-A-D, nous vous proposons une rétrospective de la discographie du groupe danois.
D a d coverDisneyland After Dark. C'est ainsi que se nomme D-A-D au début de sa carrière.
Et c'est ainsi que le présentera la piste introductive de son tout premier album. L'idée est de Stig Pedersen, le bassiste du groupe (qui joue sur une basse à deux cordes !), car en effet, qui sait ce qu'il peut arriver à Dsneyland quand les lumières se sont éteintes ?
Disneyland After Dark se forme au début des années 80 à Copenhague autour de Stig et de Jesper Binzer (chant, guitare), rejoint par son frère Jacob (guitare) en 1984. Peter Lundholm complète la formation à la batterie. Après un trois titres anecdotique en 1985, le quatuor sort son premier album en 1986.
D a d discographieCall of the Wild - 1986
C'est donc sous le nom de Disneyland After Dark que sort « Call Of The Wild ». C'est un onze pistes aux influences country évidentes, avec des clins d'oeil à Johnny Cash (« Riding With Sue »), parfois saupoudré d'influences pop telle la ligne de clavier à la Bronski Beat (« I Feel Love ») qu'on entend sur le morceau « Trucker ». Cet album dispensable fait plutôt l'effet d'une curiosité dans la discographie du groupe. La pochette voit apparaître la mascotte un crâne de bovin aux longues cornes, mascotte du groupe.

Draws A Circle - 1987
L'album suivant marque une évolution. Le groupe se cherche en explorant plusieurs pistes. Rock garage (« Isn't That Wild »),  hard-rock (« Mighty Mighty High »), blues « I Won't Cut My Hair »), soft rock (« Black Crickets »), gospel (« There's A Ship »), rock à la Rolling Stones (« 10 Knots »), rythmiques à la AC/DC (« Ride My Train »), ballade (« I'd Rather Live Than Die »), rien ne nous est épargné ! Décousu, il contient même une reprise du « A Horse With No Name » du groupe America.  « Draws a Circle » s'écoulera tout de même à trente mille copies ! La réédition CD accentuera le côté patchwork de l'album en le complétant par un titre country (« Up, Up Over the Mountain Top », qui figurait sur le premier EP) ainsi qu'avec une inclassable parodie crooner de chant de Noël (« Sad, Sad X-Mas ») initialement sortie en face B du single « It's After Dark », issu du précédent album.

No Fuel Left for the Pilgrims - 1989
Les choses sérieuses commencent en mars 1989 avec « No Fuel Left For The Pilgrims ». S'essayant au hard-rock, Disneyland After Dark a trouvé son style de prédilection. Devant le succès de l'album, le groupe est signé en septembre de la même année par Warner qui souhaite le diffuser à l'international. Pour éviter des problèmes de droits aux U.S.A., Disneyland After Dark change son nom en D:A:D. Musicalement, la nouvelle orientation convainc (« Girl Nation »). Avec un hard qui peut aller taquiner les Australiens sur leur terrain (« True Believer », « Overmuch »), le nouvel opus est porté par un single sur lequel la voix de Jesper Binzer brille de mille feux (« Sleeping My Day Away »). Les Danois investissent les charts internationaux, atteignant la vingt-cinquième place en Suède et la vingt-neuvième en Australie. « No Fuel Left For The Pilgrims » fait référence. C'est l'album qui vous sera systématiquement recommandé par les fans et dans les chroniques. Il est certifié double disque de platine au Danemark. 

Riskin' It All - 1991
La filiation australienne de D-A-D se confirme avec ce quatrième album, à peine contrariée par de rares rock (« Down That Dusty 3'rd World Road », « Grow Or Pay ») et une ballade. « Riskin' It All » se classe d'ailleurs à la quatre-vingtième place des charts australiens. Il est particulièrement bien accueilli en Scandinavie et il remporte le titre d'album heavy rock de l'année aux Danish Music Awards.

Helpyourselfish - 1995
D-A-D ne surfe pas sur la vague : « Helpyourselfish » s'éloigne de ses bases pour des compositions plus complexes (« Soulbender », « Candid », « It'swhenit'swrongit'sright ») et un son plus moderne (« Reconstrucdead »). Avec ce virage heavy, ce cinquième long format atteint une place honorable en Finlande (14) et en Norvège (21), mais il ne rafle pas la mise à l'international comme son prédécesseur. Il n'est cependant pas dénué d'intérêt.

Simpatico - 1997
S'il commence avec un « Empty Heads » à la Aerosmith et enchaîne avec le dynamique morceau éponyme, « Simpatico » lève nettement le pied par rapport à l'album précédent. Cela ne l'empêchera pas de se classer à la vingt-sixième place des charts finlandais.

Everything Glows - 2000
L'album suivant consacre l'arrivée de  à la batterie de Laust Sonne et confirme la tendance de D-A-D, qui opte pour un tempo de moyen calibre (« Something Good », « Sunstar », « Candy Bar », « I'm Not The Same », « As Common As »). Même si les Danois savent envoyer du riff (« The Road Below Me », « Evil Twin »), on est très loin d'un « Riskin' It All ». L'album se classe confortablement dans les charts scandinaves, trouvant même une cinquième place dans son pays natal. Il est le premier de la discographie qui voit le nom du groupe s'orthographier « D-A-D » au lieu de  « D:A:D ».

Soft Dogs - 2002
Le huitième album de D-A-D accentue le parti pris d'« Everything Glows », parvenant à proposer des mélodies catchy (« Soft Dogs », « So What? », « Un Frappe Sur La Tête ») tandis que Jesper Binzer ajoute du groove à son chant (« What's The Matter », « It Changes Everything »). « Soft Dogs » est un bon opus, même s'il opte pour des nuances (« Golden Way », « Between You And Me », Blue All Over). Le public danois l'emmène à la première place de ses charts. 

Scare Yourself - 2005
S'il démarre doucement, « Scare Yourself » plante des riffs hard-rock dans des morceaux nonchalants afin de muscler son jeu avec des titres comme « A Good Day (To Give It Up) », « Camping In Scandinavia » « Last Chance To Change » et « No Hero ». Bien accueilli en Scandinavie, il sera certifié disque de platine au Danemark.

Monster Philosophy - 2008
S'il reste rock, le dixième album de D-A-D se fait un poil plus accrocheur (« Nightmare In The Daytime », « Too Deep For Me », « Milk And Honey », « I Am The River », « If I Succeed »). La pochette de l'album est un montage de la statue du Penseur de Rodin,  affublée du crâne de bovin habituellement fiché sous le logo du groupe. « Monster Philosophy »  a atteint la première place des charts danois

DIC·NII·LAN·DAFT·ERD·ARK - 2011
Le onzième album de la formation de Copenhague marque son retour en force dans une musique heavy qui fonctionne parfaitement. « A New Age Moving In », « I Want What She's Got », « Wild Thing In The Woods », « The End » côtoient tout de même des titres plus pépères mais loin d'être déplaisants (« Fast On Wheels », « Breaking Them Heart By Heart »). Deuxième des charts danois, cet opus a obtenu une quatre-vingt-dix-septième place en Allemagne.

A Prayer for the Loud - 2019
Après une pause de huit ans qui aura vu Jesper Binzer enregistrer « Dying is easy », un premier album solo très proche du registre du groupe. « A Prayer for the Loud » remet les gaz avec un « Burning Star » ou un « No Doubt About It » que n'aurait pas dédaignés Aerosmith pour sa période « Permanent Vacation ». On peut aussi penser au hard australien  (« Musical Chairs  »). En tous cas D-A-D signe l'un de ses albums les plus heavy, même si le titre éponyme se la joue blues et si le quatuor se permet quelques respirations (« The Sky Is Made Of Blues », « A Drug for the Heart », « If the World Just »). La pochette de l'album poursuit l'effet du jeu de mot de la chanson-titre en clouant sa mascotte sur la croix.

Dad a prayer for the loud

Speed of Darkness - 2024
Pour son nouvel album, D-A-D envoie sa mascotte dans l'espace le 04/10/2024. L'album ne se déplace cependant pas à la vitesse de la lumière, privilégiant les titres rock (« Speed Of Darkness », « Head Over Heels », « Crazy Wings  ») et les tempos moyens, ce qui n'empêche pas une grande efficacité (« Live By Fire »). Le son sait se faire plus hard (« God Prays To Man », « Keep That Mother Down », « Strange Terrain », « Waiting is the Way ») et « Speed of Darkness » est à ce titre pleinement représentatif de la discographie de ce groupe, capable d'alterner rock et hard-rock avec le même savoir-faire. D-A-D fait ce qu'il sait faire de mieux, avec un chant gorgé de groove, de belles  mélodies, de bonnes guitares.

En presque quarante ans de parcours discographique, ce groupe d'une stabilité remarquable et à la personnalité singulière s'est taillé la part d'un lion et une place à part dans le monde du Metal, offrant des albums rock ou heavy différents dans la continuité, des galettes reconnues pour leur qualité incontestée depuis « No Fuel Left for the Pilgrims ». Sa livraison 2024, si elle n'est pas la meilleure de sa longue carrière, reste intéressante et prouve que sa longévité n'a en rien érodé le mordant de D-A-D.

Albums recommandés : 

  • No Fuel Left for the Pilgrims - 1989
  • Riskin' It All - 1991
  • Soft Dogs - 2002
  • DIC·NII·LAN·DAFT·ERD·ARK - 2011
  • A Prayer for the Loud - 2019
  • Speed Of Darkness - 2024

MICHAEL SCHENKER (hard heavy) My Years With UFO (20/09/2024)

MICHAEL SCHENKER (hard heavy), My Years With UFO (20/09/2024)

Le 23/09/2024

Véritable bottin mondain du hard/heavy, « My Years With UFO » est meilleur que nombre de tributes consacrés à UFO.
Par Ahasverus
Schenker michaelAlors que Phil Mogg, délivrait le premier album de son projet Moggs Motel le 6 septembre 2024, le guitariste allemand MICHAEL SCHENKER a décidé de redonner vie à ses années UFO en réenregistrant dans un album intitulé « My Years With UFO »  onze titres issus des albums auxquels il a participé, titres provenant de la période 74/78 qui constitue l'âge d'or du groupe de Londres, avec des morceaux comme « Doctor Doctor », « Only You Can Rock Me » ou encore « Love To Love ».
Michael Schenker fait l'impasse sur la période 1995/2002 qui le voyait reprendre du service chez UFO le temps de trois albums.
La pochette de « My Years With UFO » rappelle d'ailleurs furieusement celle du double live « Strangers In The Night » (1979) après lequel Michael quittait le groupe britannique pour retrouver brièvement son frère Rudolf dans Scorpions avant de fonder MSG.
Ufo strangers in the nightC'est donc une succession de classiques du répertoire de UFO que revisite le guitariste, accompagné de géants du genre, le line-up de l'album constituant un véritable bottin mondain du hard/heavy sur lequel on retrouve des pointures du chant telles que Jeff Scott Soto, Dee Snider, Joey Tempest, Axl Rose, ou encore le « jeune » Erik Grönwall (H.E.A.T., Skid Row), et des guitar-heroes tels que Kai Hansen et Slash.
Les versions proposées par l'homme à la Flying V restent fidèles aux titres originaux, et l'on peut, dans les premières minutes, avoir un doute sur l'intérêt de l'opération. Pourtant, très rapidement, le talent irradie la galette, et c'est Joel Hoekstra (Whitesnake) qui donne le ton en illuminant « Natural Thing » d'un chouette solo de guitare. 
La bonne impression est confirmée par la prestation de Joey Tempest (Europe) au chant sur « Only You Can Rock Me ».

Si des titres entendus mille fois dans mille reprises comme « Doctor Doctor » passent sous nos radars, la plupart des chansons sont jouées avec un grand talent et deviennent de vrais bons moments, comme le duel de guitares lead emmené par Slash sur  « Mother Mary ».

On remarque aussi la prestation d'Axl Rose, très soft sur « Love To Love » par rapport à ce qu'il propose habituellement avec Guns N' Roses, celle de Jeff Scott Soto (Sons Of Apollo) et de John Norum (Europe) qui dynamisent « Lights Out », tandis que Kai Hansen, au chant et à la guitare, propose le titre le plus original avec un  « Rock Bottom » d'une rugosité bienvenue qui passe la barre des onze minutes.

En vieux routard des reprises, Joe Lynn Turner (Rainbow, Deep Purple), offre une version solide de « Too Hot Too Handle » sur laquelle Adrian Vandenberg (Whitesnake) et Carmine Appice ne laissent pas leur part aux chiens. La version de « Let It Roll » avec Michael Voss est tout aussi réussie. L'album se termine avec  « Shoot Shoot » emmené par un Stephen Pearcy au chant parfois poussif.
Dans l'ensemble,  « My Years With UFO » est une réussite bien meilleure que nombre de tributes consacrés à UFO. C'est une parfaite occasion de découvrir le groupe, mais les fans qui le connaissent déjà pourront aussi s'y plonger sans réserve. 

SKID ROW (heavy metal), Live In London (20/09/2024)

SKID ROW (heavy metal), Live In London (20/09/2024)

Le 21/09/2024

Un live sans surprise, mais d'une qualité sonore qui s'imposait dans la discographie du groupe américain.
Par Ahasverus

Quelques mois après l'annonce du départ de son chanteur qui devait quitter le groupe américain pour raisons de santé, SKID ROW cloture définitivement l'ère Erik Grönwall avec un double  album enregistré en public,  sobrement intitulé « Live In London ».
Skid row live londonLe choix est judicieux car même s'il ne sera resté que le temps d'un album (« The Gang's All Here »), l'ex-lauréat de Swedish Idol n'aura pas démérité et il était en mesure de soutenir la comparaison avec Sebastian Bach, le charismatique chanteur des trois premiers opus de la formation de Toms River. Par ailleurs, « The Gang's All Here », l'album enregistré avec le Suédois, se place parmi les meilleurs Skid Row tant par son son songwriting solide que par la maîtrise du chant et la hargne dans l'interprétation de Grönwall. Il est donc pleinement l'homme de la situation, impulsant sa dynamique à chaque morceau.
La tracklist de l'album live fait le forcing sur les succès du groupe, et les deux premiers albums, « Skid Row » et « Slave To The Grind », sont massivement représentés avec six titres chacun.

« Subhuman Race », le dernier opus avec Sebastian Bach, est totalement zappé, et toute l'ère du regretté Johnny Solinger est ignorée (un titre tel que « Thick Is The Skin  » aurait eu sa place). Le reste des seize pistes est complété par trois moments forts du dernier album studio (« The Gang's All Here », « Tear It Down », et « Time Bomb ») ainsi que par la traditionnelle reprise du titre des Ramones, « Psycho Therapy ».
Skid Row propose donc un live sans surprise, mais d'une qualité sonore qui s'imposait dans la discographie du groupe américain à laquelle aucun témoignage scénique ne rendait vraiment justice. La setlist fonctionne, et Grönwall est tout à fait à son affaire.
La prestation a été enregistrée le 24 octobre 2022 à l'O2 Forum Kentish Town, un théâtre de 2300 places. Elle est immortalisée en double vinyle, en CD, ainsi qu'en DVD.

LAST TEMPTATION (hard heavy), Heart Starter (13/09/2004)

LAST TEMPTATION (hard 80's), Heart Starter (13/09/2004)

Le 15/09/2024

Un retour hard 80's très convaincant qui amène une bouffée de fraîcheur  dans la discographie de Last Temptation.
Par Ahasverus

Après « Last Temptation » et « Fuel For My Soul », et après quelques premières parties de formations réputées (Scorpions, Hollywood Vampires), LAST TEMPTATION revient dans une nouvelle formule avec « Heart Starter », son troisième album.
Last temptation heart starter« Notre son classique est toujours là, mais avec une touche de nouveauté. Imaginez l'énergie actuelle fusionnée avec la puissance du hard rock américain des années 70's et 80's... C'est ça la nouvelle formule Last Temptation », explique  Peter Scheithauer, fondateur du groupe.
En fait de changement de formule, on assiste à un gros chamboulement dans le line-up : 

  • Exit l'ex-Watcha Butcho Vukovic, parti rejoindre le groupe parisien Stratagème. A sa place, Scheithauer a recruté un Canadien, Toulousain d'adoption, chanteur de Metal et de country music, Loup Malevil (Sabotage).
  • Exit l'ex-Trust Farid Medjane, remplacé par le batteur d'Annihilator Fabio Alessandrini.
  • Arrivée de Franz OA Wise (The Black Zombie Procession) à la basse.
    Last temptation

Last Temptation promettait un retour aux racines du hard US ; c'est chose faite : les titres « Heart Starter », « Beauty In Disguise », « Live By Night », ou le délicieux « I Won't Love You » font merveille, sublimés par un Loup Malevil qui apporte beaucoup de spontanéité par son chant et un peu de folie.

L'ensemble sonne beaucoup plus hard 80's que les précédents albums, orientés vers un heavy moderne. La sauce prend :  l'interprétation chaleureuse rappelle la réussite d'un opus tel que « All Behind You » de Voodoo Smile. La méthode est d'ailleurs la même puisqu'on trouve au sein de cette galette de hard US une reprise métallisée du tube disco de l'année 1978 « Born To Be Alive ». 
Last Temptation opère donc un retour très convaincant et amène une bouffée de fraîcheur dans sa discographie. Les amateurs de hard-rock à la Steelheart trouveront leur compte parmi les neuf compositions originales de cette galette réalisée avec talent et générosité.
 « Heart Starter » est disponible depuis le 13/09/2024.

THE COLD STARES (hard-rock), The Southern (06/09/2024)

THE COLD STARES (hard-rock), The Southern (06/09/2024)

Le 11/09/2024

On choisira cette galette de hard-rock plutôt pour le cool que pour le riff.

Par Ahasverus
Nouvel opus pour THE COLD STARES. Il vient  compléter une grosse poignée d'EP et autant de LP, le groupe n'ayant pas chômé depuis sa création en 2009.
Le trio de l'Indiana a appelé ce nouveau long format « The Southern ».
The cold stares southernIl est vrai qu'un morceau tel que « Coming Home » peut être rangé dans la catégorie « rock sudiste » et que « Seven Ways To Sundown » pourrait être une composition de  The Black Crowes.

D'autres titres tels que « Blow Wind Blow » ou « Level Four Blues » et sa belle nappe d'orgue Hammond, développent un blues puissant qui peut se fracturer de passages doom (« Woman »).
Moins nonchalants, « Looking For A Fight » et « Giving It Up  » sonnent l'heure de la dépense d'énergie, mais on choisira cette galette plutôt pour le cool que pour le riff.

Plus libre, « Confession » lorgne sur le rock psychédélique de la charnière 60's/70's, avec une guitare qui s'émancipe sur une longue cavalcade de basse et de batterie.
L'ensemble, connoté hard-rock et blues, mélange les deux dans une paresse savoureuse (« No Love In The City Anymore ») et se balance de l'un à l'autre comme un hamac sous le soleil.
Le son est rond, plus qu'il ne l'a jamais été dans la discographie du groupe d'Evansville.
« Southern » est disponible depuis le 06/09/2024.

THE DEAD DAISIES (hard-rock), Light'Em Up (06:09/2024)

THE DEAD DAISIES (hard-rock), Light'Em Up (06/09/2024)

Le 11/09/2024

Un rappel des fondamentaux décliné en dix propositions : du hard-rock, encore du hard rock, toujours du hard-rock ! 
Par Ahasverus

Dead daisies cover

Nouvel album pour le supergroupe à géométrie variable, DEAD DAISIES, « Light'Em Up » voit le retour du chanteur John Corabi.
L'Américain enregistrait les albums « Revolución » (2015),  « Make Some Noise »  (2016) et « Burn It Down  » (2018) au sein de la formation originaire de Sydney, avant de laisser son micro à Glenn Hugues.  Ce dernier posait son empreinte et son style sur « Holy Ground » (2021) et « Radiance » (2022) avant de quitter Dead Daisies à son tour.
Corabi est donc de retour au bercail et l'heure est à la sobriété.
Dead Daisies abat son jeu d'entrée avec un riff digne d'AC/DC et fait tapis avec un premier titre qui ne bluffe pas quant on jeu qu'il a dans sa main : c'est un hard-rock pur et dur, sans autres fioritures que des bonnes guitares et un gros son qu'on doit à Marti Frederiksen (Ozzy Osbourne, Mötley Crüe). La dominante australienne est assumée, en témoigne cette reprise du standard de The Angels (ou Angel City, selon les époques et les lieux), « Take A Long Line ».
On s'éloigne donc des précédentes compositions avec un rappel des fondamentaux décliné en dix propositions. « Du hard-rock, encore du hard rock, toujours du hard-rock ! » semble la devise fixée sur le cahier des charges  de ce nouvel album. Le format est idéal pour ce type de matériel, il permet à la galette de garder les reins solides durant les trente-six minutes d'écoute mais on pourra lui préférer certains opus aux compositions plus foisonnantes ; on est loin des soixante-cinq minutes de « Revolución » qui permettaient à Corabi de montrer l'étendue de son groove. Ici, « Time Are Changing », « I Wanna Be Your Bitch », « I'm Gonna Ride », privilégient la ligne droite avec méthode sans prétendre réinventer la poudre, mais avec une marchandise d'une qualité supérieure. 
 On trouve enfin parmi les morceaux un titre dont les couplets peuvent rappeler les Rolling Stones (« My Way And The Highway ») ainsi qu'une ballade sur laquelle la voix de Corabi fonctionne très bien (« Love That'll Never Be »).
 Les garçons n'ont pas besoin d'appuyer à fond sur l'accélérateur pour nous griser (« Back To Zero »), mais allez plutôt voir ailleurs si vous cherchez la surprise : «  Light'Em Up » n'entreprend pas de chambouler les choeurs ni de renverser les tables. Mais c'est un beau travail,  et l'inspiration n'est pas tombée en panne au stade de la composition. Loin d'être lisses, les cadors ont donné de leur personne et ils ont encore du jus, « Light'Em Up » ne fera pas tâche dans leur discographie et il se place plutôt pas mal dans celle des DEAD DAISIES.
Vous cherchiez un album de hard solide pour headbanguer votre rentrée 2024 ? Vous l'avez : Corabi est de retour chez Dead Daisies !
Welcome home John !

GAMMA RAY : Le classement des albums

GAMMA RAY : Le classement des albums

Le 14/06/2024

Voici le classement des albums studio de GAMMA RAY par les abonnés d'Ahasverus Le Groupe.
On commençe par leur préféré...

  • N° 1 : Heading for Tomorrow (1990) - 8 voix
    Gamma ray

  • N° 2 : Power Plant (1999) - 5 voix
  • N° 3 : Sigh No More (1991) / Land of the Free (1995) - 4 voix
  • N° 5 : Insanity and Genius (1993) - 3 voix
  • N° 6 : Somewhere out in Space (1997) / No World Order! (2001) / To the Metal (2010) - 1 voix

Ils ont dit : 

  • « Heading et rien d'autre, immense album qui va imposer Scheepers. » (Stéphane)

  • « Gamma Ray, ou comment vivre sa renaissance après avoir écrit les tables de loi du speed mélodique ! » (Yann)

  • « J'ai usé la K7 de Heading For Tomorow jusqu'à ce qu'elle se casse dans le lecteur... On aurait dit que toute la magie qui aurait du être sur le Pink Bubbles Go Ape de l'ancien groupe de Kai Hansen avait été transportée sur ce premier album de Gamma Ray. Ce dernier est vraiment un précurseur du Speed/Heavy Mélodique (on ne disait pas encore Power Metal à l'époque). » (Alan)

WINGS OF STEEL et FURIES à PARIS (16 MAI 2024)

Le 01/06/2024

Par Dam'Aël - LES VIDEOS

En somme un magnifique retour dans le passé musical sacro-saint des années 70's et 80's dans un espace spacio-temporel en mode "ici et maintenant"

 

 

FURIES 

Depuis leur premier album, "Fortune’s Gate" sorti en 2020, il y a eu du changement chez Furies !
Fondé en 2013 par Zaza Bathory (Batterie) et à l'origine totalement féminin, la formation parisienne intègre en 2016 les guitaristes Guillaume Jockey et Samuel Charles. Mais le quatuor ne résiste pas à l'effet délétère du Covid, seuls Zaza et Guillaume maintiennent leur place, bien décidés à faire évoluer et pérenniser FURIES.  La formation avait découvert la discographie d’Unleash The Archers, suite à la ressemblance avec leur titre phare "Unleash The Furies"(on aurait pu imaginer que sût été l'inverse d'ailleurs) . Le duo se laisse emporter à la rêverie  s’imaginant pouvoir poser sur l'un de leurs titres la voix quasi homérique de Brittney Slayes, l'un des symboles du Power Metal actuel. 

En attendant, après plus de deux ans de silence et d'absence, le premier post-covid single de la formation ainsi réduite est "Rise and Shine feat. Alessia Scolletti" (de ERA , ex-TEMPERANCE ), qui rend hommage à Van Halen, d'ailleurs décédé le jour d'anniversaire de Guillaume, sorti en juin 2023 . Cette rencontre avec Alessia a d'ailleurs été possible grâce à Nils Courbaron de  DropDead Chaos.

Puis quand le rêve devient réalité! Brittney SLAYES, qui vient d'être maman et après avoir été contactée par Zaza et Guillaume, accepte de collaborer avec eux, "Poisoned" sera leur bébé et naît le 26 octobre de la même année.


2024, le groupe de Heavy Metal francilien trouve sa nouvelle chanteuse Cheyenne JANAS , sa nouvelle bassiste Lucie SUE  (sélectionnée parmi les finalistes pour Steel Panther  mais non retenue - elle est aussi violoncelliste, multi-instrumentiste) et son nouveau guitariste rythmique Fred BEND, signant ainsi la composition du line-up définitif actuel et permettant la sortie d'un troisième single Stars of Burning Lands, initialement intitulé Immortal (7 mars 2024). A noter que le groupe travaille sur un nouvel album. 

FURIES a présenté sur la scène des Etoiles le 16 mai dernier, son Heavy Speed Metal des années 80 au son très moderne fortement teinté de trash et parfois de touches de black dûes aux influences de Guillaume. Nous allons découvrir ce moment en vidéos.

Désormais FURIES, c'est :

  • Zaza Bathory : batterie
  • Guillaume Jockey : lead guitare 
  • Fred Bend : guitares rythmique
  • Cheyenne Janas : chant 
  • Lucie Sue : basse et chœurs 

Setlist :

  1. Intro
  2. Poisoned
  3. Intro
  4. Antidote
  5. Rise And Shine
  6. Voodoo Chains
  7. Intro
  8. You And I
  9. Fortune's Gate
  10. intro 
  11. Unleash The furies
  12. Stars Of Burning Lands

Poisoned

Rise And Shine

Unleash The furies

Stars Of Burning Lands

 

Le quintet a mis toute son énergie et sa joie de retrouver la scène parisienne abandonnée depuis des mois. Une envie palpable d'en découdre et de remercier par une belle prestation, le public venu nombreux. Leur setlist de 8 titres s'est composée de cinq morceaux  extraits de leur album Fortunes's Gate et des trois derniers singles de 2023 et 2024, une setlist très typée heavy 80's avec modernité mais aussi couplée de son côté pétillant. En effet, Si Cheyenne a su déchainer la foule, elle est aussi parvenue à éblouir la scène tant par sa chevelure rutilante que par son jeu de scène à la fois très charismatique et son enthousiasme naturel. Le tout majoré d'un bonus vocal, son séduisant vibrato qui laisse entrevoir une évolution certaine des futurs titres de la nouvelle mouture ; c'est d'ailleurs déjà très évident dans ce dernier single Lands Of Burning Lands qui prend une autre couleur, aussi scintillante que les bouclettes de la demoiselle. Lucie n'est pas en reste avec ses quelques mimiques communicatives et sa complicité avec la vocaliste. J'attends avec impatience leur future galette à me mettre sous la dent qui devrait assouvir une curiosité notoire sur les propositions à venir. Un joli renouveau en perspective, je pense!

 

NB : FURIES sera le samedi 24 août au FURIOSFEST

 

WINGS OF STEEL

Nouveau venu sur la scène internationale, WINGS OF STEEL est un groupe 100% indépendant formé en 2019 par le chanteur suédois Leo Unnermark et le guitariste californien Parker Halub. Ils se sont rencontrés à Los Angeles où ils étudiaient la musique dans le même établissement. Partageant un amour commun pour le hard rock et heavy metal des années 70 et 80, les deux amis ont donc fini par fonder Wings of Steel
Leur bio parle d’une musique épique revisitant ces styles classiques. La dynamique bluesy, dopée par le registre aigu et surpuissant d'Unnermark, se conjugue parfaitement aux riffs terriblement efficaces et solos incroyablement expressifs d'Halub. Armées d’un son massif - le mix est l’œuvre d’un français installé à L.A : Damien Rainaud, connu pour son travail avec DragonForce, Baby Metal, Fear Factory et Angra – les chansons reflètent toutes une impressionnante maîtrise.
WINGS OF STEEL c'est du heavy metal traditionnel et classieux. Certaines rencontres s’avèrent explosives et l’association de leurs talents est loin de la simple addition mais bien plus proche d'une réaction chimique à la puissance exponentielle.

Pour tout vous dire, je les attendais avec beaucoup d'impatience. Certes peu de choix pour les découvrir : Allemagne, Belgique ou France, oui quand même! Chic la France sauf que évidemment le choix est restreint Paris ou Lille. F**k, je suis dans le Var! Un périple pas des plus simples et des moins onéreux! Mais qu'importe : je retrousse les manches, fais le fond de mes poches et j'embarque sur fond de jubilation extrême à l'idée d'être le témoin d'un évènement qui saura sans aucun doute le début d'une très belle histoire. 

Le line-up du concert:

Leo Unnermark : chant              
Parker Halub : lead guitare
Stephan John-Baillet : guitare rythmique 
Marcel Binder : batterie 
Mathieu Trobec : basse

 

SETLIST :

  1. Fall In Line
  2. Lady Of The Lost
  3. Leather And Lace
  4. Cry Of The Damned
  5. She Cries
  6. Gates Of Twilight
  7. Guitar Solo
  8. Rhythm Of Desire
  9. Drums Solo
  10. Stormchild
  11. Garden Of Eden
  12. Bass Solo
  13. Heaven And Hell (Black Sabbath cover)
  14. Slave Of Sorrows
  15. Creeping Of Death (Metallica cover)
  16. Liar In Love
  17. Intro + Into the Sun
  18. Wings of Steel

Fall In Line

Lady Of The Lost

Leather And Lace

Cry Of The Damned

Gates Of Twilight et solo de guitare

Rythm Of Desire et Drum solo avec présentation des membres

Stormchild

Heaven And Hell (Black Sabbath cover)

Creeping Of Death (Metallica cover)

Liar In Love

Intro + Into the Sun

Wings of Steel

Bon inutile de vous dire que si certains étaient dubitatifs au départ du set, très rapidement les strings se sont détendus et les visages sceptiques  ont vêtu leur sourire jouissif alliant avec spontanéité, complicité et délire communicatif.

Quant aux autres, déjà inconditionnels et junky du style WOS, le délire s'est soldé par une vague d'engouement confirmé, une ambiance électrique et bonne enfant, des regards pétillants signant une satisfaction extrême en mode "la vie est en définitive heavydemment radieuse".

Côté scène, Léo est magistralement efficace sur les planches, à la fois théâtral sans excès et complice avec ses fans, il arbore une maîtrise vocale digne des plus grands et honore le genre de ces années saintes. Quant à Parker, certes beaucoup moins extraverti mais livrant un jeu qui lui est propre, il a su confirmer son talent et sa virtuosité guitaristique en live, se livrant même à certains divertissements à la Jimmy Hendrix lorsqu'il amorce quelques secondes de jeu avec sa bouche. Preuve à l'appui :

Wos 2Côté setlist, la reprise complète des 10 titres de leur album Gates Of Twilight, 3 morceaux de leur EP de 2022 WINGS OF STEEL, 2 reprises magistrales (Black Sabbath et Metallica) et des soli de grande qualité pour chacun des instrumentistes (On n'a vraiment pas eu à faire à des manchots!).

Incontestablement le public a été conquis  par Wings of Steel ! Un concert énorme, imposant et redoutable, sous l'égide du talent, d'une sympathie évidente, d'une complicité poignante où les codes ont été respectés avec cette touch de modernité. Emotions, variations, énergie, explosion, une ambiance de feu que le quintet a su mettre en place dès le premier titre de son concert et a su faire évoluer tout au long de ces 90 minutes. Une prestation de qualité qui confirme leur capacité à pouvoir faire perdurer avec prestige le genre et frapper de perpétuité le Hard Rock / Heavy Metal Old School malgré la multitude des genres qui gagne de décennies en décennies.

En somme un magnifique retour dans le passé musical sacro-saint des années 70's et 80's dans un espace spacio-temporel en mode "ici et maintenant". MERCI!!!!!!

 

 

 

 

 

STEVE VAI : Le classement des albums

STEVE VAI : Le classement des albums

Le 31/05/2024

Voici le classement des albums studio de STEVE VAI par les abonnés d'Ahasverus Le Groupe.
On commençe par le meilleur...

  • N° 1 : Passion and Warfare (1990) - 9 voix
    Steve vai

  • N° 2 : Sex & Religion (1993) - 5 voix
  • N° 3 : Alien Love Secrets (1995) - 4 voix
  • N° 4 : The Ultra Zone (1999) - 3 voix
  • N° 5 : Fire Garden (1996) - 2 voix
  • N° 6 : Flex-Able (1984) / Flex-Able Leftovers (1984) / The Story of Light (2012) - 1 voix

Ils ont dit : 

  • « J'ai énormément écouté l'album Passion & Warfare quand il est sorti en 1990. Je pense que c'est son album de guitare instrumentale le plus abouti. Mais son chef d'oeuvre est l'incroyable Sex & Religion. » (Alan)
  • « Pour la présence de Devin Townsend et pour la folie inhérente à tout ce qu'il s'y passe, Sex & Religion est l'ultime album du guitariste que je conseillerais. »  (Yann)
BLOODORN (power mélodique), Let the Fury Rise (24/05/2024)

BLOODORN (power mélodique), Let the Fury Rise (24/05/2024)

Le 26/05/2024

Un power offensif et technique qu'un certain metal extrême pousserait au dévergondage.
Par Ahasverus
Des membres de Sirenia, de Freedom Call, et de Silent Winter réunis dans un projet de power metal mélodique c'est possible : Nils Courbaron l'a fait !
BloodornLe guitariste de Sirenia et de Dropdead Chaos souhaitait monter un projet dont il serait maître d'oeuvre et où pourraient s'épanouir sa virtuosité d'exécutant autant que son talent de compositeur. 
Nils rassemble donc autour de lui trois musiciens particulièrement chevronnés : Mike Livas au chant, Francesco Saverio Ferraro, le bassiste de Freedom Call avec qui Nils avait sympathisé en tournée, et son camarade de Sirenia le batteur Michael Brush.
Ce line-up constitué, Nils sort de ses tiroirs des compositions dont les bases ont été jetées voici une dizaine d'années. Ainsi se construit, avec l'aide de  HK Krauss (Vamacara Studio), « Let the Fury Rise », le premier album de BLOODORN.
Bloodorn 1Bloodorn est un jeu de mots tiré de l'Anglais blood et de Blôdörn, une mise à mort norroise qui consistait à ouvrir le dos d'une personne pour en sortir les poumons et les déposer sur les épaules comme des ailes (on traduit Blôdörn par Aigle de sang).
« Let the Fury Rise »... Le titre de l'album, on vous le garantit, n'est pas usurpé !
Affirmer qu'il y a de la virtuosité à tous les étages, ce n'est pas non plus jeter des paroles en l'air !
Le niveau de Bloodorn est purement monstrueux et il fait saillie partout, magistralement mis en évidence !

« Let the Fury Rise » est  impressionnant à chaque piste, et la notion de supergroupe prend ici tout son sens. Le power metal de Bloodorn montre bien ses racines, mais aussi ses canines : il n'entend pas rester dans le peloton et il se détache en percutant le genre avec une agressivité qui prend le point à chaque assaut.
Bloodorn affole (« God Won't Come », « Let the Fury Rise », « Six Wounded Wolves »), et sa vitesse d'exécution donne le tournis. 

La rythmique vous hâche sur place. Par dessus, Mike Livas accumule les prouesses, tenant des notes fabuleuses, jusqu'à l'inattendu chant lyrique de « Six Wonded Wolves ».
En surcouche, Nils Courbaron  parcourt la gamme avec un toucher flamboyant, agile et savoureux.
L'ensemble devrait être brutal, il file à deux cents à l'heure. Pourtant c'est fluide et aussi sûr et confortable qu'un TGV en première classe ! L'agencement de certaines lignes de chant peut même faire penser à du Tobias Sammet (Edguy, Avantasia) en mode speedé (« Tonight We Fight », « God Won't Come »).
Nils Courbaron remplit donc à la perfection son cahier des charges en proposant un album de power metal moderne où les compositions sont bluffantes et où la virtuosité de chacun des musiciens irradie chacune des chansons, ne laissant sur la touche ni un instrument, ni un auditeur, ni un morceau.
Chaque titre pourrait prétendre à devenir le prochain single. L'ensemble peut se définir comme un power offensif et technique qu'un certain metal extrême pousserait au dévergondage (« God Won't Come »).

Le talent collectif est de tous les instants. Des morceaux comme « Under The Secret Sign » explosent comme des bombes et expliquent peut-être le sang sur le logo.
Bloodorn conclut sa galette par une cover reliftée du morceau « Square Hammer » de Ghost.
Nils Courbaron a gagné son pari. « Let the Fury Rise » est une réussite, la proposition qu'on espèrait d'un garçon et d'une équipe de ce niveau, une déflagration. Il mérite clairement 10/10, individuellement, collectivement.
C'est une sortie Reaper Entertainment, qui signe un joli coup en abritant ce poulain dans son écurie.
L'album est disponible depuis le 24/05/2024.

NIGHT LASER (glam metal), Call Me What You Want (24/05/2024)

NIGHT LASER (glam metal), Call Me What You Want (24/05/2024)

Le 24/05/2024

« Call Me What You Want » est le quatrième album de NIGHT LASER, une formation allemande qui pratique un heavy en droite ligne des années 1980. 
Nightlaser call me what you wantPour ce nouvel opus, Benno (chant) et Robert Hankers (basse), tous deux fondateurs de la formation de Hambourg en 2014, ont été rejoints par les guitaristes Felipe Zapata Martinez et Vincent Hadeler ainsi que par le batteur Ingemar Oswald, arrivés dans Night Laser après l'album « Power To Power », en 2021 et 2022.
Night laser bandDe leur propre aveu, les frères Hankers ont laissé cette fois-ci plus de place aux autres membres du groupe pour la composition, chacun ayant pu apporter ses idées et sa vision des morceaux.
Si les riffs et les leads emporteront une large majorité, le timbre du chanteur, à peine moins aigu qu'un Vince Neil, pourra diviser.
Passé ceci, les rythmiques se montrent dans leur ensemble remarquablement efficaces (« No More Changes »), les guitares savent se faire caressantes, et l'album diversifie les pistes avec une certaine réussite. Le groupe peut aller vers le power mélodique (« Law Of The Vulture », « Fiddler On The Roof »),  le rock débridé à gros choeurs (« Laser Train ») ou s'essayer à la ballade (« Travelers In Time ») au milieu d'une ambiance joyeusement glam.

C'est généralement très bien mené, et l'album a su retenir notre attention parmi les multiples sorties de ce mois de mai.
« Call Me What You Want » est disponible depuis le 24/05/2024 chez SPV/Steamhammer
     

EDGUY : Le classement des albums

EDGUY : Le classement des albums

Le 23/05/2024

Voici le classement des albums studio d'EDGUY par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...

  • N°1 :  Mandrake (2001) - 9 voix
    Edguy

  • N° 2 : Theater of Salvation (1999) - 8 voix
  • N° 3 : Vain Glory Opera (1998) - 6 voix
  • N° 4 : Savage Poetry (1995) - 4 voix
  • N° 5 : Hellfire Club (2004) - 3 voix
  • N° 6 : Kingdom of Madness (1997) / Space Police - Defenders of the Crown (2014) - 2 voix
  • N° 8 : Rocket Ride (2006) / Age of the Joker (2011) - 1 voix
MANOWAR : Le classement des albums

MANOWAR : Le classement des albums

Le 21/05/2024

Voici le classement des albums studio de MANOWAR par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...

  • N°1 : Kings of Metal (1988) - 6 voix
    Manowar

  • N° 2 : Hail to England (1984) - 5 voix
  • N° 3 : Fighting the World (1987) - 4 voix
  • N° 4 : Battle Hymns (1982) / The Triumph of Steel (1992)  / Warriors of the World (2002) - 3 voix
  • N° 7 : Into Glory Ride (1983) / Sign of the Hammer (1984) / Louder than Hell (1996) - 2 voix

Ils ont dit : 

  • « Ah Manowar ! Son vocabulaire limité, son sens de la démesure, son machisme préhistorique, ses huiles, ses muscles, ses decibels qui ont démoli bien des esgourdes, ses slips en peau de fesses de dromadaire, son antagonisme de viking à l'américaine en mobylette... un package tant adulé que détesté ! Il n'y a pas de demi-mesure avec et face à Manowar. Ce n'est pas envisageable. Mais tout de même ! Qui peut se vanter d'avoir autant su saisir l'essence épique du Heavy Metal ? » (Yann)
  • « Tous les albums de Manowar sont les meilleurs ! » (Sébastien)

ALICE COOPER : Le classement des albums

Le 20/05/2024

Voici le classement des albums studio d'Alice COOPER par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...

  • N°1 :  Trash (1989) - 8 voix
    Alice cooper

  • N° 2 : Killer (1971) / Billion Dollar Babies (1973) / Welcome to My Nightmare (1975) - 7 voix
  • N° 5 : Hey Stoopid (1991) - 6 voix
  • N° 6 : Love It to Death (1971) / School's Out (1972)  / Raise Your Fist and Yell (1987) - 5 voix
  • N° 9 : Constrictor (1986) / The Last Temptation (1994) / Brutal Planet (2000) - 4 voix
  • N° 12 : Alice Cooper Goes to Hell (1976) / DaDa (1983) / The Eyes of Alice Cooper (2003) / Paranormal (2017) / Detroit Stories (2021) / Road (2023) - 2 voix
  • N° 18 : From the Inside (1978) / Special Forces (1981) / Dragontown (2001) / Dirty Diamonds (2005) / Along Came a Spider (2008) / Welcome 2 My Nightmare (2011) - 1 voix

Ils ont dit : 

  • « Alice Cooper, c'est vachement bien. » (Yann)
  • « A 76 ans, maquillé de son mascara noir, maniant canne ou épée, il file toujours le frisson et n'est jamais ridicule. Pas sûr que Marilyn Manson y arrive. » (Stéphane)
WASP : Le classement des albums

WASP : Le classement des albums

Le 12/05/2024

Voici le classement des albums studio de WASP par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...

  • N° 1 : The Headless Children (1989) - 10 voix
    Wasp

  • N° 2 : WASP (1984) - 9 voix
  • N° 3 : The Crimson Idol (1992) - 8 voix
  • N° 4 : The Last Command (1985) - 7 voix
  • N° 5 : Inside the Electric Circus (1986) / Still Not Black Enough (1995) - 4 voix
  • N° 7 : Dying for the World (2002) / The Neon God - Part 1 : The Rise (2004) - 2 voix
  • N° 9 : Kill Fuck Die (1997) / Unholy Terror (2001) / The Neon God, Pt. 2: The Demise (2004) / Dominator (2007) / Babylon (2009) / Golgotha (2015) - 1 voix

Ils ont dit : 

  • « Une voix unique et reconnaissable entre mille. » (Alan)
  • « Qui d'autre a su offrir une incarnation aussi dark et carnassière au Glam metal ? » (Yann)
  • « J'adore le shock-rock, mais j'ai jamais adhéré à WASP. Peut-être découvert trop tard... Peut-être tout simplement l'imagerie qui collait trop au personnage et qui m'a finalement déçu une fois découvert car je m'attendais à... autre chose de bien plus fort.» (Stéphane)
EXTREME : Le classement des albums

EXTREME : Le classement des albums

Le 10/05/2024

Voici le classement des albums studio d'EXTREME par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...

  • N° 1 : Pornograffitti -1990 (15 voix)
    Extreme

  • N° 2 : III Sides to Every Story - 1992 (9 voix)
  • N° 3 : Saudades de Rock - 2008 (4 voix)
  • N° 4 : Extreme - 1989 et Six - 2023 (3 voix)
  • N° 6 : Waiting for the Punchline - 1995 (1 voix)

Ils ont dit : 

  • « Il y en a pour tous les goûts chez Extreme :Si vous aimez le hard-rock avec du funk dedans, Pornograffiti est pour vous ; si vous aimez le Rock avec un peu de 70's et les albums concept, un peu à la sauce Queen, jetez-vous sur III sides ; si vous voulez du hard-rock avec de l'expérimentation, Saudades de Rock est parfait ; pour du hard-rock plus consensuel, Waiting for the punchline... » (Stan)
  • «  Tous les albums d' Extreme sont excellents, on y trouve toujours des petites découvertes à faire » (Alan)
  • « Pornograffitti et III Sides sont des albums cultes.  » (Yann) 
BLUE ÖYSTER CULT : Le classement des albums

BLUE ÖYSTER CULT : Le classement des albums

Le 08/05/2024

Voici le classement des albums studio de BLUE ÖYSTER CULT par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...

  • N° 1 : Secret Treaties (1974) -  8 voix
    Blue oyster cult 2

  • N° 2 : The Symbol Remains (2020) - 7 voix
  • N° 3 : Agents of Fortune (1976) / Fire Of Unknown Origin (1981)  - 6 voix
  • N° 5 : Spectres (1977) - 5 voix
  • N° 6 : Tyranny & Mutation (1973) / Imaginos (1988) - 4 voix
  • N° 8 : Blue Öyster Cult (1972) - 3 voix
  • N° 9 : Cultösaurus Erectus (1980)  / Club Ninja (1985)  / Heaven Forbid (1998) - 2 voix
  • N° 12 : Mirrors (1979) / The Revölution by Night (1983) - 1 voix

Ils ont dit : 

  • « B.Ö.C a influencé des générations entières de musiciens et écrit tellement de chefs d’œuvres qu'il faudrait faire plusieurs doubles Best Of pour tout mettre en valeur » (Alan) 
  • « Une identité légendaire, empreinte de symboles et d'ésotérisme, d'ouverture musicale sophistiquée oscillant entre Rock, Hard-Rock, Metal, Pop, musique psychédélique.... » (Yann)
  • «  Expérience ultime : rouler seul sur une autoroute déserte au crépuscule avec un orage estival menaçant au dessus des volcans d'Auvergne tout en écoutant I love the night. » (Stan)
  • « Le dernier album m'intrigue. Des chutes de ce groupe sont forcément intéressantes. » (Stéphane)
VELVETEEN QUEEN (hard-rock), Consequence of the city (2024)

VELVETEEN QUEEN (hard-rock), Consequence of the city (03/05/2024)

Le 08/05/2024

« Consequence of the city » est particulièrement impressionnant quand on considère qu'il s'agit d'un premier opus. C'est l'album qu'aurait dû faire Guns N' Roses à la place de « Chinese Democracy ». Il plaira aux fans de hard à cheveux.
Par Ahasverus
Velveteen queen
Et un de plus pour la Suède, un ! 
Comme de bien entendu, VELVETEEN QUEEN est de Göteborg, la capitale mondiale du rock.
Bien sûr, Samuel, Lukas, Noah et Isac, sont des potes de lycée.
Evidemment ils montent leur groupe en 2021 et ils participent à plusieurs festivals (Swedish Rock Festival, Skogsröjet. Festival, Kristianstad Rockfest, Malmöfestivalen) et tournent avec Nestor et Hardcore Superstar...
VELVETEEN QUEEN réalise tout ça avant même d'avoir sorti son premier long format, « Consequence of the city ». Autant en profiter quand on a le temps ! 
L'album « Consequence of the city » arrive le 03/05/2024. La routine, quoi...
Tant qu'on y est, pourquoi ne pas faire appel à Patrik Ullaeus ( In Flames, Arch Enemy, Europe, Evergrey, Amaranthe) pour les clips ? Bein allez, oui, pourquoi pas ?
Tout cela coule de source en Scandinavie, terre du Père Noël ! (CQFD)

Musicalement, VELVETEEN QUEEN c'est un hard-rock à la charnière des années 80/90, quand éclataient à l'international des groupes comme Skid Row et surtout Guns N' Roses, dont les Suédois peuvent revendiquer la paternité sans crainte d'aller aux tests ADN.
Sans singer Axl Rose et ses gimmicks, Samuel Nilsson n'est pas très éloigné du style et du timbre du chanteur de Lafayette. Dans une moindre mesure, il peut aussi rugir comme Steven Tyler (« Trauma », « Dreamer »).
« Consequence of the city », la galette, pose dix compositions qui retiennent l'attention d'emblée.
Les morceaux sont variés, solides, la lead nous charme sans en faire des caisses (« Take Me Higher », « Last Sensation »), la batterie cogne bien, les backing vocals sont en place, parfaits, et le groupe sait donner de la ballade avec brio sans chercher à faire un « November Rain II » tout en  montrant une grande efficacité (« Stranger In The Mirror », « Dreamer »).
VELVETEEN QUEEN sait aussi propulser des riffs à la Skid Row (« Kenny's Blues »).

C'est bien fichu tout ça ! On a clairement affaire à un premier album d'exception. Jamais pris à copier par dessus l'épaule, le jeune VELVETEEN QUEEN n'est pas un poseur ; il a de l'étoffe et démontre de solides capacités d'écriture et de réalisation. Il a les muscles pour secouer le cocotier du hard-rock, pourtant doté de profondes racines.
« Consequence of the city » est particulièrement impressionnant quand on considère qu'il s'agit du premier long format d'un groupe qui n'a que deux ans d'existence et dont les membres auraient entre vingt et vingt-trois ans. C'est l'album qu'aurait dû faire Guns N' Roses à la place de « Chinese Democracy ». Il plaira aux fans de hard à cheveux, et le quatuor, même s'il n'a pas révolutionné la planète  Metal avec sa came de facture classique, semble bien parti pour graver son nom sur l'écorce et manger sa part du gâteau de la scène internationale.
Une belle sortie hard-rock à découvrir et un groupe à suivre !
 

ACCEPT : Le classement des Albums

ACCEPT : Le classement des Albums

Le 04/05/2024

Voici le classement des albums studio d'Accept par les abonnés d'Ahasverus Le Groupe.

On commençe par le meilleur...

  • N° 1 : Balls to the Wall - 1983 (14 voix)

    Accept 1

  • N° 2 : Metal Heart - 1983 (11 voix)

  • N° 3 : Restless and Wild - 1982 (10 voix)

  • N° 4 : Breaker - 1981 (7 voix)

  • N° 5 : Russian Roulette - 1986 (6 voix)

  • N° 6 : Blood of the Nations - 2010 (4 voix)

  • N° 7 : I'm a Rebel - 1980 / Stalingrad: Brothers in Death - 2012 (3 voix)

  • N° 9 : Eat the Heat - 1989 (2 voix)

  • N° 10 : Accept - 1979 / Objection Overruled - 1993 / Blind Rage - 2014 / Too Mean to Die - 2021 (1 voix)

Ils ont dit : 

  • « Sans doute le groupe qui a sorti la chanson la plus badass du Heavy, avec Son of a Bitch sur Breaker. Et puis Accept, c'est la maestria de Wolf Hoffmann et ses inspirations classiques. » (Yann)
  • « Restless And Wild et son fameux Fast As A Shark, et son fameux Princess Of The Dawn, et son fameux tout court... » (Rudy)
  • « Metal Heart est une véritable Madeleine de Proust ! J'avais sept ou huit ans quand j'ai trouvé ce 33 tours dans le grenier de mes grands-parents. J'adore cet album et je me le passe encore régulièrement, tout comme les précédents. » (Julien)
  • « Accept est comme beaucoup de groupes : on l'a connu au top et ce qui sort aujourd'hui n'arrive plus à provoquer des étincelles. » (Phil) 
  •  « Eat The Heat, à l'époque, m'avait plus parlé (je sais qu'il a été détesté par plein de fans). La production, avec le recul, me fait penser à du Scorpions époque Savage Amusement/Crazy World. En même temps c'est Dieter Dierk qui l'a produit. » (Alan)
  • Le premier album avec Tornillo était bon, mais ensuite ça tourne en rond, la faute à Wolf qui n'Accept aucune idée ne venant pas de lui... » (Stéphane)
Ozzy Osbourne : Le classement des Albums

Ozzy Osbourne : Le classement des Albums

Le 03/05/2024

Voici le classement des albums studio d'Ozzy Osbourne par les abonnés d'Ahasverus Le Groupe.

On commençe par le meilleur...

  • N° 1 : Bark at the Moon - 1983 (11 voix)
    Ozzy osbourne

  • N° 2 : No More Tears - 1991 (7 voix)
  • N° 3 : Blizzard of Ozz - 1980 / Diary of a Madman - 1981 / Ozzmosis - 1995 (6 voix)
  • N° 6 : The Ultimate Sin - 1986 / No Rest for the Wicked - 1988 (4 voix)
  • N° 8 : Down to Earth - 2001 (3 voix)
  • N° 9 : Black Rain - 2007 / Scream - 2010 / Ordinary Man - 2020 (2 voix)
  • N° 12 : Patient Number 9 - 2022 (1 voix)

Ils ont dit : 

  • « Ozzy ne possède clairement pas la voix que je préfère, mais on doit lui reconnaître ce rendu unique, qui a contribué au succès du Sab' et à une remarquable carrière solo. » (Stéphane)
  • « On décrie souvent la voix d'Ozzy... C'est vrai que, d'apparence, son timbre est un peu nasillard, un peu étouffé... Et pourtant quand on s'y frotte, on se rend compte qu'il pouvait aussi avoir une belle amplitude. » (Yann)
  • « On lui doit la révélation de trois grands guitaristes qui ont laissé leurs empreintes dans le bitume : Randy Road (Rip), Jack E. Lee, et Zakk Wylde. On pourrait même dire quatre avec Brad Gillis, de Night Rangers, pour l'album Live de 1982. » (Alan)