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Metal
BURNT UMBER (Metal), Acoustic Sessions (EP - 09/10/2024)
Le 08/10/2024
« Acoustic Sessions » conserve le dynamisme de « Petroleum » tout en polissant ses richesses vocales et mélodiques, jouant sur une belle gamme d’émotions.
Par Ingrid Denis
On avait laissé le quartet Burnt Umber prêt à enflammer les coeurs en 2022, avec leur premier album « Petroleum », riche de douze morceaux tous plus entêtants les uns que les autres.
Après avoir parcouru de nombreuses scènes avec l'énergie qu'on leur connaît, on attendait patiemment que le groupe nous révèle le successeur de cette pépite française de rock alternatif.
C'est donc avec un peu de surprise et la curiosité des gourmands que l'on accueille aujourd'hui « Acoustic Sessions », cet EP acoustique des parisiens, remodelant cinq titres phares de « Petroleum », plus un inédit en cadeau.
Il arrive fréquemment que les groupes de la scène indé se mettent à l'acoustique par nécessité, celle de pouvoir se produire dans de nombreux lieux musicaux maintenant rétifs à ce qui fait vibrer le plus un public rock, à savoir le bon vieux combo basse/batterie. Si Burnt Umber a dû se plier à l'exercice plus d'une fois, il est certain que leur esprit créatif bouillonnait d’en faire oeuvre.
Ce n'est donc pas un album d'économies au coin du feu, mais plutôt une occasion de travailler tout le potentiel émotionnel de leur univers à travers certains titres. Car s’il n’échappe à personne que la pièce maîtresse de ce combo flamboyant, Abby aka The Queen, excelle à lancer sa voix vers de belles prouesses électriques, elle peut tout autant poser des filtres veloutés sur ses modulations.
Et ça met des frissons à coup sûr.
Dès lors, entrons dans la salle et écoutons la reine.
Le single phare de l’album, « DRAWNING », commence ainsi par du spoken word, et laisse ensuite Abby la voix brisée et nos yeux embués sur le quai de cette fameuse Montparnasse Station. Il est des ruptures et des non-dits que l’on regrette toute sa vie en revivant la scène.
« THE GAP » délaisse ses effets atmosphériques de cordes et de choeurs, et se recentre sur la ballade langoureuse. Et si la version rock atteint des sommets de belting, ici la chanson se conclut par de magnifiques tenues en voix de tête en C7 et plus encore (à vos pianos !).
« THE HOURGLASS » garde tout à la fois un dynamisme et un flow sensuels, quand « RAINY SUNDAY » et ses accélérations d’origine à la double se mue tout en ruptures et crescendo suaves.
« STOLEN PIC » dévoile son timbre caressant, les intonations lorgnant parfois de Britney Spears vers Anneke Van Giersbergen (oui c’est cadeau ma Abby). Un jeu de séduction façon matador s'installe entre la guitare et la voix, qui se jaugent et s’enlacent.
Le visuel nous montre les musiciens dans une ambiance bleutée, tout à leur communion musicale. Mais là où on pourrait s’attendre à ne se laisser que bercer tranquillement, on est surpris par les récurrentes allures latino, qui bousculent la tête et les hanches presque malgré nous. Les morceaux ne sont pas dans une totale mise à nue instrumentale, préférant s'appuyer sur des variations chaloupées et une frénésie à peine retenue, plutôt que sur le dépouillement folk.
Enfin, si le jeu consistait à comparer les versions rock puis acoustiques de l'album, celui qui se trame avec le bonus track « FALLING » est tout l’inverse, et il faudra attendre pour savoir à quelle sauce électrique sera servi ce titre qui s’annonce épique. Le plaisir communicatif de vocaliser se manifeste encore, et on s’impatiente d’entendre plus puissamment la basse chaude et profonde qui se détache déjà.
L’EP conserve le dynamisme de « Petroleum » tout en polissant ses richesses vocales et mélodiques, jouant sur une belle gamme d’émotions. Et si la voix d’Abby prend tout l’espace, les musiciens ne se reposent pas en sirotant au fond du bar, proposant de jolis glissando, des riffs réinventés, et un jeu rythmique bien dosé et solide. Le plaisir de partager d'un groupe déjà majeur en son genre sur la scène française.
« FALLING » est le seul inédit, portant déjà la belle signature de ses créateurs, et nous donnant rendez-vous pour le futur plat de résistance, en 2025 ?
A noter absolument que pour fêter la sortie de cet Acoustic Sessions sur toutes les plateformes de streaming, on se connectera le 9 octobre sur la chaîne Youtube de Burnt Umber, pour une Release Party digitale live.
De quoi se régaler !
LOFOFORA (Metal), Coeur de Cible (04/10/2024)
Le 06/10/2024
« Coeur de Cible » nous plante ses riffs dans la peau et nous termine à coups de textes qui sont autant de coups de boule.
Par Ahasverus
En selle depuis 1989, Lofofora est l'un des piliers de la scène française, et son chanteur charismatique Reuno en est une figure tutélaire. Ce n'est certainement pas avec « Coeur de Cible », son excellent nouvel album, que cette situation va changer !
Lofofora par Anthea Photography
Mais reprenons par le début.
Lofofora tire son nom d'un petit cactus nord-américain. Le groupe naît de la rencontre de Phil Curty (basse) et Erik Rossignol (batteur) avec le chanteur Reuno Wangermez lors d'un concert à Antibes. Lofo (pour les intimes) s'étoffe, se rôde sur scène et construit une fanbase solide. Il sort un EP cinq titres en 1994. L'année suivante, il publie son premier album éponyme, qui reste à ce jour son plus gros succès commercial.
Depuis, bon an mal an, malgré les chauds, les froids, et les changement de line-up, Lofofora empile les longs formats avec une certaine régularité, environ un tous les quatre ans. Le cru 2024 nous est proposé le 4 octobre. Il s'appelle « Coeur de Cible ». Son artwork, traditionnellement réalisé par le groupe, est signé Reuno.
Une évidence s'impose lorsqu'on insère « Coeur de Cible » dans son lecteur : Lofo n'a rien laissé en route ! Ce onzième album restitue la fraîcheur des premiers opus, l'énergie et la puissance du groupe sont intacts, l'acuité des lyrics est savoureuse.
La voix de Reuno et les grattes attaquent « Apocalypse » très en bas. Un regard désabusé parcourt un monde qui s'enfonce. « Dites pas que le temps presse quand il n'y a plus rien à faire ». Les mots et les riffs percutent le décor gris et rouge. « Konstat 2024 », qui propose « mille raison de baisser les bras », enchaîne dans le même esprit.
La basse nous cueille et les guitares sonnent comme une faux. « Je suis encore fâché ! », affirme Reuno. Il envisage de « trancher les privilèges à la machette. En attendant, c'est sa plume qui gratte : « J'aimerais éviter la redite mais le quotidien radote / C'est toujours le mépris, le bâton, la carotte ». Puis « Les Deux » marche sur les cordes d'un pas léger, se fait bousculer par le morceau qui suit dont la basse danse avec la guitare.
Lofo met la pression. « Espoir » sonne l'alarme, tandis que « Le Temps », très vif, pourrait être un morceau de Trust. Les guitares nous entraînent dans un tourbillon si étourdissant qu'il faut recentrer son attention si l'on veut saisir les paroles de « Maladie Mortelle ». Il serait dommage de passer à côté.
« Ouvrez les Esprits » pointe les regards qui se posent sur les différences. Puis l'album se referme sur « Laisse Pas Faire », un morceau composé à la veille de l'entrée du groupe en studio pour l'enregistrement de l'album.
LOFOFORA s'écrit toujours en lettres capitales. Il n'a perdu ni sa force, ni sa motivation, ni son efficacité. Il garde — que dis-je, il est ! — un regard sur son époque. « Coeur de Cible » nous plante ses riffs dans la peau et nous termine à coups de textes qui sont autant de coups de boule.
« Coeur de Cible » est disponible depuis le 04/10/2024. C'est une sortie At(h)ome.
LOFOFORA est en tournée à travers la France.
ULTRA VOMIT (Metal), Le Pouvoir de la Puissance (27/09/2024)
Le 28/09/2024
Caméléon facétieux, ULTRA VOMIT force sur les couleurs pour notre plus grande joie et assure un album encore supérieur à son prédécesseur, pourtant disque d'or.
Par Ahasverus
Que de chemin parcouru en seulement quatre albums de compositions pour ULTRA VOMIT !
Un parcours discographique initié avec « Monsieur Patate » (2004), principalement chanté en Anglais, tandis que le style des Nantais tendait à se définir en 2008 avec « Objectif : Thunes ». Cette galette de vingt-quatre courtes pistes passait au Français pour parodier Michel Delpech (« Pour Un Mosh ») et voyait le chanteur Carlos asservi à la moulinette Marilyn Manson (« Machanical Chiwawa ») et Joe Cocker à celle de Morbid Angel (« Morbid Cocker »). « Objectif : Thunes » posait bien les bases d'une formule Ultra Vomit, avec des idées qui seraient développées dans la discographie à venir et des textes originaux et gonflés (« Je Possède un Cousin »).
Il fallait attendre neuf ans pour voir arriver la suite, « Panzer Surprise ! », le troisième album studio, avec son coup de génie, « Kammthaar ».
« Panzer Surprise ! » développait les recettes de « Objectif : Thunes », et c'est cette fois Calojero qui faisait les frais d'une sauce Gojira dans un très maîtrisé « Calojira ».
L'appropriation parodique des styles frisait la perfection (« Pink Pantera »). Rasant ses modèles au plus près, Ultra Vomit tenait là l'album de l'immaturité. Un disque d'or récompensait son travail.
Cette popularité croissante permettait au groupe de fouler les scènes du Hellfest et de l'Olympia et de participer au « Gros 4 » avec No One Is Innocent, Tagada Jones et Mass Hysteria. Il lui ouvrait même les portes de l'Elysée le temps d'un concert privé.
C'est donc avec un quatrième opus studio qu'Ultra Vomit nous donne rendez-vous sept ans après son dernier effort. Le nouveau venu s'intitule « Le Pouvoir de la Puissance ». Sa pochette met en scène le groupe et reprend les codes des films catastrophe et horrifiques des années 1960/1970.
Ultra Vomit recycle à fond ses recettes, mais il faut avouer quil a le tour de main pour faire monter sa mayonnaise.
Si le fond est à la franche déconnade, la forme ne souffre aucune légèreté. La production en béton de l'ex-Watcha Fred Duquesne vous saisit dès le premier morceau. La musique est très carrée, l'inspiration fuse tous azimuts.
Les références pleuvent sur le cinéma (« Dead Robot Zombie Cop from Outer Space II », « The Gruge », Jean-Pierre Bacri) et la chanson française (Renaud, Hallyday) à grands renforts d'imitations. Les morceaux sont solides, les clins d'oeil appuyés sans être lourds, les lyrics inspirés, et des morceaux comme « Doigts de Metal » et « La Puissance du Pouvoir » ne guettent que de prendre la relève de « Kammthaar ».
D'un autre côté, malgré ses bonnes résolutions (« Mollo sur le Caca »), Ultra Vomit n'évite pas quelques dérives scatologiques plus où moins heureuses (« GPT à l’instant », « A.N.U.S. »).
Mais la qualité saupoudre l'album. Les Nantais s'assurent même le concours de guests efficaces tels que Mouss (Mass Hysteria) et les thrashers espagnols de Crisix, tandis que les voix féminines sont assurés avec brio par madame Nicolas « Fetus » Patra.
Globalement, « Le Pouvoir de la Puissance » explore thrash, power metal, pop/punk, grunge et new-wave en version Nawak Deluxe. Suffisamment établi, le groupe se permet de s'autoparodier explicitement (« Kings of Poop », « Mollo sur le Caca »). C'est particulièrement chiadé. Les références sautent aux oreilles, et l'album vient en droite ligne de « Panzer Surprise ! ». Il est cependant encore plus varié et plus abouti.
Ce nouveau long format conforte allègrement la pole-position d'Ultra Vomit sur le marché du Metal parodique. C'est indiscutable. Caméléon facétieux, il force sur les couleurs pour notre plus grande joie, et assure un album encore supérieur à son prédécesseur, pourtant disque d'or. Nous verrons si le nouveau venu suivra le même parcours. Il pourrait décrocher le pompon.
« Le Pouvoir de la Puissance » est disponible chez Verycords (Cali, Ange, Danko Jones) depuis le 27/09/2024. Le label a eu la main heureuse en épinglant Ultra Vomit à son catalogue depuis 2019, puisqu'il semble voué à voler de succès en succès.
Ultra Vomit est en tournée. Les dates se remplissent rapidement alors ne traînez pas pour faire votre réservation si vous envisagez de voir le groupe sur scène.
Les dates :
- 10 octobre 2024 — CALAIS (62100) — GERARD-PHILIPE
- 11 octobre 2024 — MÛRS-ERIGNÉ (49610) — OMEGAS Ω SOUND Fest - Centre Culturel jean Carmet
- 12 octobre 2024 — LE MANS (72100) — L'OASIS / SUPERFORMA
- 17 octobre 2024 — PARIS (75011) — LE BATACLAN
- 18 octobre 2024 — ST BRIEUC (22000) — CARNAVALOROCK
- 19 octobre 2024 — PLOUGASTEL (29470) — Espace AVEL VOR
- 6 novembre 2024 — CHATEAU THIERRY (02400) — Palais des Rencontres
- 7 novembre 2024 — OSTWALD (67540) — Salle Point d'eau
- 8 novembre 2024 — METZ (57070) — BOITE A MUSIQUE
- 9 novembre 2024 — CALUIRE-ET-CUIRE (69300) — LE RADIANT
- 10 novembre 2024 — AUDINCOURT (25400) — LE MOLOCO
- 21 novembre 2024 — MONTPELLIER (34000) — LE ROCKSTORE
- 22 novembre 2024 — RAMONVILLE (31520) — LE BIKINI
- 23 novembre 2024 — MERIGNAC (33700) — LE KRAKATOA
- 5 décembre 2024 — LA ROCHELLE (17010) — LA SIRENE
- 6 décembre 2024 — CAEN (14000) — LE CARGO
- 7 décembre 2024 — NANTES (44200) — STEREOLUX
- 8 décembre 2024 — NANTES (44200) — STEREOLUX
- 31 janvier 2025 — CERGY (95800) — Le Douze (grande salle)
- 1 février 2025 — CHAMONIX MONT BLANC (74400) — Espace Michel CROZ/EMC2
- 7 février 2025 — AIX-EN-PROVENCE (13090) — 6MIC
- 27 juin 2025 — ST MALO DU BOIS (85590) — FESTIVAL DE POUPET
- 18 octobre 2025 — SELESTAT (67600) — ROCK YOUR BRAIN FEST - LES TANZMATTEN
CHARLOTTE WESSELS (Metal), The Obsession (20/09/2024)
Le 21/09/2024
Tout dans « The Obsession » témoigne de l'immense talent de Charlotte Wessels qui brille de mille feux.
Par Ahasverus
Après « Tales From Six Feet Under », volumes I et II, Charlotte Wessels revient avec « The Obsession », un troisième album sorti le 20/09/2024 chez Napalm Records.
Pour ce nouvel album, la compositrice a fait appel à ses ex-collègues de Delain : Timo Somers (guitares, arrangements), Otto Schimmelpenninck Van Der Oije (basse) et Joey Marin de Boer (batterie), ainsi qu'à Sophia Vernikov (piano / orgue) et à Elianne Anemaat (violoncelle). Vikram Shankar (Silent Skies, Pain of Salvation) a procédé aux arrangements. Pour le mixage, Charlotte Wessels a fait confiance à Guido Aalbers (Muse, Coldplay, The Gathering) et c'est Andy VanDette (Porcupine Tree, Vola, Dream Theater) qui s'est chargé du mastering. Le son énorme sert particulièrement l'album, jusque dans ses titres les plus calmes (« Soulstice »).
Charlotte s'est aussi assurée la collaboration de deux éminentes consoeurs sur deux des douze pistes de l'album : Simone Simons (Epica) intervient sur « Dopamine » et Alissa White-Gluz (Arch Enemy) sur « Ode To The West Wind ». Charlotte précisait : « Je suis extrêmement reconnaissante et fière d'inclure Simone Simons et Alissa White-Gluz au line-up de cet album. Ce sont des créatrices hors pair que j'aime et respecte énormément. Chaque fois que nous avons l'occasion de travailler ensemble, c'est un plaisir absolu et elles ont vraiment rehaussé les chansons par leurs performances. »
La songwriter nous offre avec « The Obsession » un album intime. Elle l'explique :
« D'une part, cet album raconte une histoire très personnelle à travers les thèmes de la peur, des pensées obsessionnelles et des échappatoires. D'autre part, il représente la joie de trouver les justes formes des chansons avec tous ceux qui ont participé à leur réalisation. C'est pourquoi j'ai choisi le titre The Obsession. Il fait référence à mes problèmes personnels de TOC, qui ont inspiré de nombreux morceaux, mais j'ai également commencé à appeler le groupe comme ça, parce qu'il y a eu des moments en studio pendant lesquels les membres m'ont rappelé pourquoi je suis obsédée par la musique. »
L'album s'ouvre sur « Chasing Sunsets », un djent puissant avec des lignes de chant à la Kate Bush.
Sur « Dopamine », l'ex-Delain délivre encore de magnifiques lignes vocales et confirme son immense talent de songwriter.
Simone Simons lui donne la réplique. Un prêté pour un rendu puisque Charlotte contribuait fin 2022 au morceau « Sirens » d'Epica.
La tracklist se poursuit avec « The Exorcism », un titre sombre qui peut rappeler les premiers The Gathering. C'est aussi le premier clip que la songwriter a souhaité dévoiler en raison de son esthétique. La Néerlandaise expliquait alors le sens de sa composition :
« J'ai beaucoup réfléchi à mes peurs et à mes comportements depuis mon enfance, et comment, à certains moments de ma vie, je pensais les avoir surmontés pour de bon. Je ne sais pas pourquoi, mais ils revenaient toujours à la charge. Les ai-je invités à revenir ? The Exorcism est une invitation adressée à ces démons à rester à l'écart, mais aussi un message à moi-même et aux autres personnes confrontées à des épreuves similaires de s'accrocher - même s'ils n'y parviennent pas. »
On pourra penser à The Gathering encore avec le morceau « The Crying Room », le chant de Charlotte n'est pas très éloigné de celui de sa compatriote Anneke van Giersbergen sur cette proposition.
Sur « Ode To The West Wind », sixième piste de l'opus, Charlotte s'est assurée la collaboration d'Alissa White-Gluz (Arch Enemy). Elle confie :
« Je suis ravie de présenter le cinquième single de The Obsession - et ma cinquième collaboration avec l'incomparable Alissa White-Gluz. Plusieurs de nos chansons sont inspirées ou basées sur des poèmes classiques, et Ode to the West Wind, issue du poème éponyme de Percy Shelley, est la nouveauté de ce voyage thématique. Le poème de Shelley reflète son admiration pour la force indomptable de la nature et ses réflexions sur son propre héritage. Pour le clip, nous avons exploré l'impact de l'humanité sur le monde naturel (spoiler : ce n'est pas joli) en réimaginant des œuvres d'art emblématiques comme le Wanderer Above the Sea of Fog de Caspar David Friedrich et les chérubins de la Madone Sixtine de Raphaël, mais cette fois avec de la pollution, des ailes faites d'ordures et couvertes de déchets toxiques. Je suis incroyablement excitée par la façon dont cette chanson a évolué grâce à ma collaboration avec le groupe et Alissa, j'ai hâte de libérer ce mur de son lors de nos prochains concerts. »
Tour à tour Metal, Symphonique, Pop (« Serpentine »), Gospel (« Praise »), Gothique, « The Obsession » garde dans son ADN la puissance en fil rouge, quel que soit le traitement de ses morceaux. Aucun des titres de la galette n'est anecdotique. Jusqu'à la très belle fin de « Soft Revolution », tout témoigne de l'immense talent de Charlotte Wessels qui brille de mille feux. Délicate, puissante, sensible, parfaite songwriter, interprète, mais aussi cheffe de projet, sa touche qualitative est partout sur « The Obsession », des arrangements à la production en passant par l'esthétique des clips.
Charlotte Wessels signe là l'une des meilleures pièces de sa discographie et l'une des plus grandes réussites de sa carrière. « The Obsession » est assurément un grand album et il trouvera sa place dans notre Top10 de fin d'année ainsi que dans votre lecteur de musique. C'est l'une des sorties majeures de 2024.
« The Obsession » est disponible depuis le 20/09/2024 dans plusieurs formats :
- 2 vinyles Splatter orange et rouge + 2 titres bonus « Backup Plan » et « Breathe; Extended » - 200 exemplaires
- 2 vinyles noirs recyclés + 2 titres bonus « Backup Plan » et « Breathe; Extended »
- 2 vinyles inkspot + 2 titres bonus « Backup Plan » et « Breathe; Extended » - exclusivité Patreon
- Lot tee-shirt + album digisleeve (pochette cartonnée)
- CD digisleeve (pochette cartonnée) / livret de 28 pages intégré
- Format digital
L'album peut être commandé ICI.
CHARLOTTE WESSELS sera en tournée européenne avec VOLA. On les verra le 21/11/2024 à Paris (Petit Bain). Pour plus de sûreté, réservez, car il n'y a plus que quelques places disponibles : https://its.volaband.com/eutour24
ANTECHAOS (Metal), Dystopies (07/09/2024)
Le 09/09/2024
Comme ils ont été inspirés, les mecs de Seyminhol, de ne pas imposer à Fabisz de marcher sur les traces de Kazek et de lui laisser la bride sur le cou pour voir ce qu'il avait dans le bide !
Par Ahasverus
Retour en 2019.
Cette année-là, le groupe de prog' mélodique SEYMINHOL, fort de trois décennies d'une carrière qui l'a vu livrer quelques concept-albums d'une perfection et d'une intelligence éblouissantes, vient de connaître la plus forte secousse sismique de son existence : son emblématique chanteur/parolier Kevin Kazek annonce qu'il quitte le groupe. A l'échelle de Seymihnol, c'est ce qu'à vécu Iron Maiden lors du départ de Bruce Dickinson.
Seyminhol ne démobilise pas. Enfin, pas tout de suite. Il recrute Laurent Fabisz ( Kryzees).
Sa voix est haute. Lui aussi est capable d'écrire ses lyrics. Mais le style et les centres d'intérêt de Laurent sont très éloignés de ceux autour desquels gravitait le docteur en histoire ancienne Kevin Kazek. Après quelques tâtonnements, Nico Pelissier (guitares, claviers), et Christophe Billon-Laroute (basse, fondateur de la formation d'Algrange), décident en 2020 de mettre Seyminhol en sommeil pour explorer les horizons ouverts par le potentiel de leur nouveau chanteur dans un projet flambant neuf. Il s'appellera ANTECHAOS. Il s'agira d'un groupe de hard/heavy mélodique en Français, une musique sans parenté avec ce que proposait Seyminhol.
« Apocalypse », le premier album du « nouveau » quintette de la Vallée des Anges, sort en 2022. C'est un franc succès.
Hard Force parie que « les Lorrains vont faire parler d'eux et que leur carrière ou leur seconde vie ne fait que commencer » ; Rock Metal Mag salue « un véritable savoir faire » ; Music Waves compare les ex-Seyminhol à Midas, qui transforme tout ce qu'il touche en or !
De 2022 à 2024, Antechaos occupe le terrain avec des collaborations et quelques covers, dont la reprise très remarquée du « Désenchantée » de Mylène Farmer.
En 2024, la formation revient dans un line-up qui s'articule toujours en quintette autour du triangle fondateur Pelissier/Billon-Laroute/Fabisz. Son nouvel album s'intitule « Dystopies ».
La magie « Dystopies » opère dès « Memento Mori », son introduction, pour laquelle Antechaos a fait appel à deux guests : Raphael Verguin (Psygnosis) au violoncelle, ainsi que Le Mago (Magoyond). C'est à ce dernier qu'il revient d'ouvrir la voix sur cet opus, précédant Fabisz qui s'empare du relais pour lancer officiellement les hostilités. A compter de là, Antechaos s'impose et ne vous lâche plus.
Le Metal proposé est mélodique et accrocheur, fait de rythmiques dures, de leads aériennes, de choeurs soignés, de riffs pleins de patate. L'artillerie est contrebalancée par le chant de Laurent Fabisz. Il a le truc ! Son registre amène à l'ensemble un côté aussi singulier qu'agréable.
Comme ils ont été inspirés, les mecs de Seyminhol, de ne pas imposer à Fabisz de marcher sur les traces de Kazek et de lui laisser la bride sur le cou pour voir ce qu'il avait dans le bide ! Le voici qui caracole et qui permet à Antechaos de prendre place aux premiers rangs d'une certaine école française au fronton de laquelle brillent les noms de Sortilège, de Manigance ou de Malediction.
La qualité des compositions signées Pelissier est constante. Il fait filer les quarante-neuf minutes très rapidement dans un style où il se montre aussi à l'aise que prolifique. Il nous surprend par des rythmes et une fraîcheur inattendus (« Redemption »).
Les ex-Seyminhol assurent. Ils ont gardé le goût de cette perfection qui caractérisait la finition des albums de leur formation originelle... Tout est en place, avec des arrangements collectifs qui parachèvent le travail de composition de Nicolas Pelissier, jusqu'à l'agencement des pistes qui semble couler de source. Il en ressort une parfaite homogénéité.
Le son masterisé par Brett Caldas Lima (Megadeth, Ayreon...) est bien sûr parfait.
Laurent Fabisz, quant à lui, méritait bien ce « nouveau » projet. Il impose définitivement sa plume et donne son unité à l'album tant par son timbre particulier que par son écriture.
Comment positionner cet album par rapport à son prédécesseur ? Cest son héritier légitime. « Apocalypse » posait les fondations d'Antechaos ; « Dystopies » fait d'Antechaos une marque déposée.
« Dystopies » confirme notamment que l'analyse de Music Waves était la plus fine ; on résumera donc en deux mots le beau doublé réalisé par Antechaos : champion Midas !
« Dystopies » est disponible depuis le 07/09/2024 en version digitale. C'est aussi un CD et un vinyle turquoise (édition limitée à 100 exemplaires).
RELIQA (metal), Secrets Of The Future (31/05/2024)
Le 28/06/2024
« Secrets Of The Future » nous met face à une formation en pleine maturité, qui a mis à profit son parcours discographique pour fourbir ses armes
Par Ahasverus
RELIQA naît en 2016 à Sidney. Il sort son premier opus en janvier 2018. Il s'agit de cinq titres de métal alternatif . Le son est moderne, le propos varié, avec une piste ouverte en piano/voix (« False State ») aussitôt contrastée par un morceau très dynamique (« Tyrant »). L'EP tient bien son rang de carte de visite d'un groupe de metal hybride ancré dans le présent.
En 2018 les Australiens nous servent un huit pistes de vingt-huit minutes. L'attaque est encore plus dynamique et moderne, et les voix mieux travaillées (« Hangman »). Le single « Mr Magic », en 2021, marque un nouveau pas dans le futur
En septembre 2022, les six titres de « I Don't Know What I Am » entérinent les orientations du précédent single. Reliqa trouve son identité sonore dans des titres kaléidoscopiques. La dynamique du chant fait parfois penser à ce que pratique Heli Andrea (« The Bearer of Bad News »). Le songwriting inclut quelques éléments de métal extrême (« Safety ») ou se pare de longues phases instrumentales (« .blip »).
En 2024 Reliqa revient dans un format long de cinquante minutes. Le nouvel album s'intitule « Secrets Of The Future ».
Il s'ouvre par un morceau très groovy (« Dying Light »).
Le groupe a mis le paquet dans une production prise en charge par Chris Blancato au mixage et par Grant Berry pour le mastering.
Monique Pym chante mieux que jamais (« Cave », « The Flower »). Là encore sa technique peut faire penser à Heli Andrea (« Killstar (The Cold World ) ».
La base rythmique et djent est 100% fiable, toujours teintée d'électro, de pop, de hip hop, d'indus, de prog' funky. Monique Pim démultiplie les possibles, se met au diapason de n'importe quelle couleur sonore avec un chant caméléon.
L'ensemble est particulièrement savoureux et nous met face à une formation qui a atteint sa pleine maturité, mettant à profit son parcours discographique pour fourbir ses armes. Ce premier long format se taillera une belle place sur le marché du metal international.
BLIND GUARDIAN : Le classement des albums
Le 17/06/2024
Voici le classement des albums studio de BLIND GUARDIAN par les abonnés d'Ahasverus Le Groupe.
On commençe par leur préféré...
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N° 1 : Nightfall in Middle-Earth (1998) - 7 voix
- N° 2 : Imaginations from the Other Side (1995) / At the Edge of Time (2010) - 4 voix
- N° 4 : Somewhere Far Beyond (1992) / A Night at the Opera (2002) - 3 voix
- N° 6 : Tales from the Twilight World (1990) / A Twist in the Myth (2006) / Beyond the Red Mirror (2015) / Legacy of the Dark Lands (2019) / The God Machine (2022) / The Forgotten Tales (1996) - 1 voix
Ils ont dit :
- « Un groupe exemplaire de cette scène déjà évoquée avec Gamma Ray. Né entre Dio et Rhapsody, c'est peut-être celui qui a le mieux honoré l'esprit fantastique en flottant sur les récits du Shakespeare du genre : Tolkien. » (Yann)
LACUNA COIL : Le classement des albums
Le 12/06/2024
Voici le classement des albums studio de LACUNA COIL par les abonnés d'Ahasverus Le Groupe.
On commençe par leur préféré...
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N° 1 : In a Reverie (1999) - 8 voix
- N° 2 : Comalies (2002) - 6 voix
- N° 3 : Unleashed Memories (2001) - 5 voix
- N° 4 : Halflife (2000) - 4 voix
- N° 5 : Lacuna Coil (EP - 1998) - 3 voix
- N° 6 : Delirium (2016) / Black Anima (2019) - 2 voix
- N° 8 : Karmacode (2006) / Shallow Life (2009) / Dark Adrenaline (2012) - 1 voix
Ils ont dit :
- « Tout le monde parle des premiers albums, mais Lacuna Coil, en 2024, n'a plus rien à voir avec ce qu'il faisait il y a vingt ans. Ils ont su évoluer et se moderniser. Les deux derniers en date, Delirium et Black Anima, sont des monstres de puissance, d'inspiration et de mélodies, avec une production de folie. Et Cristina reste une des meilleures chanteuses de metal. » (Ivan)
GRIP INC : Le classement des albums
Le 03/06/2024
Voici le classement des albums studio de GRIP INC par les abonnés d'Ahasverus Le Groupe.
On commençe par leur préféré...
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N° 1 : Nemesis (1997) - 6 voix
- N° 2 : Power of Inner Strength (1995) / Solidify (1999) - 5 voix
- N° 4 : Incorporated (2004) - 4 voix
Ils ont dit :
- « Impossible de départager les quatre albums de Grip Inc. tant ils sont inspirés, novateurs et différents les uns des autres ! » (Julien)
- « Les quatre albums de Grip Inc sont géniaux et novateurs, dommage que le groupe n'ait pas eu beaucoup plus de reconnaissance. » (Alan)
- « L'un des meilleurs groupes de thrash de l'époque. Il faut dire qu'il était porté par l'un des plus grands batteurs du style (Dave Lombardo) et par un guitariste connu pour ses productions puissantes et ingénieuses (Waldemar Sorychta). Une approche assez novatrice qui, malheureusement, n'a pas été reconnue à sa juste valeur, Grip Inc. restant souvent dans l'ombre des grands noms. Pourtant, sa discographie ne manque pas de mordant ! » (Yann)
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« Souvent vu comme un Slayer bis, Grip Inc. était bien plus que cela. Oui il y avait Dave Lombardo, oui certains morceaux rappelaient fortement le travail du grand frère, mais Grip Inc. était tellement plus ! » (Stéphane)
CRADLE OF FILTH : Le classement des albums
Le 02/06/2024
Voici le classement des albums studio de CRADLE OF FILTH par les abonnés d'Ahasverus Le Groupe.
On commençe par leur préféré...
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N° 1 : Cruelty and the Beast (1998) - 11 voix
- N° 2 : Dusk... and Her Embrace (1996) - 10 voix
- N° 3 : Midian (2000) - 6 voix
- N° 4 : The Principle of Evil Made Flesh (1994) / From the Cradle to Enslave (1999) / Hammer of the Witches (2015) - 4 voix
- N° 7 : Damnation and a Day (2003) / Nymphetamine (2004) / Cryptoriana – The Seductiveness of Decay (2017) - 3 voix
- N° 11 : V Empire (1996) / Thornography (2006) / Godspeed on the Devil's Thunder (2008) / Existence is Futile (2021) - 2 voix
Ils ont dit :
- « Les maîtres "grand public" du Black Metal. Si le black a encore du mal, à cette époque, à se concevoir hors des frontières norvégiennes, Cradle ose s'emparer des codes et y apporter la noblesse so british. Tres attaché aux racines heavy de sa culture nationale, il prononcera le mariage entre mélodies en twin guitares et déflagration rythmique, riffs en tremolo et atmosphère gothique. Et par dessus, Dani imposera son style vocal unique à la manière d'un Rob Halford du fry scream. » (Yann)
- « Beaucoup ont mis Cradle en dehors du mouvement black, l'ont qualifié de mainstream. Mouais, s'ils veulent. Cradle a surtout créé son propre style en mariant règles du heavy britannique, orchestrations grandiloquentes et orgies des musiques extrêmes. Nul ne hurle comme Dani, aucun groupe ne ressemble à Cradle Of Filth et il ne ressemble à rien de ce qui se faisait jusque là. Ajoutons à cela une écriture digne des meilleurs écrivains gothiques et fantastiques du XIXème siècle (pour s'attaquer à la lecture des livrets, il faut bien une maîtrise en littérature). » (Stéphane)
WINGS OF STEEL et FURIES à PARIS (16 MAI 2024)
Le 01/06/2024
Par Dam'Aël - LES VIDEOS
En somme un magnifique retour dans le passé musical sacro-saint des années 70's et 80's dans un espace spacio-temporel en mode "ici et maintenant"
FURIES
Depuis leur premier album, "Fortune’s Gate" sorti en 2020, il y a eu du changement chez Furies !
Fondé en 2013 par Zaza Bathory (Batterie) et à l'origine totalement féminin, la formation parisienne intègre en 2016 les guitaristes Guillaume Jockey et Samuel Charles. Mais le quatuor ne résiste pas à l'effet délétère du Covid, seuls Zaza et Guillaume maintiennent leur place, bien décidés à faire évoluer et pérenniser FURIES. La formation avait découvert la discographie d’Unleash The Archers, suite à la ressemblance avec leur titre phare "Unleash The Furies"(on aurait pu imaginer que sût été l'inverse d'ailleurs) . Le duo se laisse emporter à la rêverie s’imaginant pouvoir poser sur l'un de leurs titres la voix quasi homérique de Brittney Slayes, l'un des symboles du Power Metal actuel.
En attendant, après plus de deux ans de silence et d'absence, le premier post-covid single de la formation ainsi réduite est "Rise and Shine feat. Alessia Scolletti" (de ERA , ex-TEMPERANCE ), qui rend hommage à Van Halen, d'ailleurs décédé le jour d'anniversaire de Guillaume, sorti en juin 2023 . Cette rencontre avec Alessia a d'ailleurs été possible grâce à Nils Courbaron de DropDead Chaos.
Puis quand le rêve devient réalité! Brittney SLAYES, qui vient d'être maman et après avoir été contactée par Zaza et Guillaume, accepte de collaborer avec eux, "Poisoned" sera leur bébé et naît le 26 octobre de la même année.
2024, le groupe de Heavy Metal francilien trouve sa nouvelle chanteuse Cheyenne JANAS , sa nouvelle bassiste Lucie SUE (sélectionnée parmi les finalistes pour Steel Panther mais non retenue - elle est aussi violoncelliste, multi-instrumentiste) et son nouveau guitariste rythmique Fred BEND, signant ainsi la composition du line-up définitif actuel et permettant la sortie d'un troisième single Stars of Burning Lands, initialement intitulé Immortal (7 mars 2024). A noter que le groupe travaille sur un nouvel album.
FURIES a présenté sur la scène des Etoiles le 16 mai dernier, son Heavy Speed Metal des années 80 au son très moderne fortement teinté de trash et parfois de touches de black dûes aux influences de Guillaume. Nous allons découvrir ce moment en vidéos.
Désormais FURIES, c'est :
- Zaza Bathory : batterie
- Guillaume Jockey : lead guitare
- Fred Bend : guitares rythmique
- Cheyenne Janas : chant
- Lucie Sue : basse et chœurs
Setlist :
- Intro
- Poisoned
- Intro
- Antidote
- Rise And Shine
- Voodoo Chains
- Intro
- You And I
- Fortune's Gate
- intro
- Unleash The furies
- Stars Of Burning Lands
Poisoned
Rise And Shine
Unleash The furies
Stars Of Burning Lands
Le quintet a mis toute son énergie et sa joie de retrouver la scène parisienne abandonnée depuis des mois. Une envie palpable d'en découdre et de remercier par une belle prestation, le public venu nombreux. Leur setlist de 8 titres s'est composée de cinq morceaux extraits de leur album Fortunes's Gate et des trois derniers singles de 2023 et 2024, une setlist très typée heavy 80's avec modernité mais aussi couplée de son côté pétillant. En effet, Si Cheyenne a su déchainer la foule, elle est aussi parvenue à éblouir la scène tant par sa chevelure rutilante que par son jeu de scène à la fois très charismatique et son enthousiasme naturel. Le tout majoré d'un bonus vocal, son séduisant vibrato qui laisse entrevoir une évolution certaine des futurs titres de la nouvelle mouture ; c'est d'ailleurs déjà très évident dans ce dernier single Lands Of Burning Lands qui prend une autre couleur, aussi scintillante que les bouclettes de la demoiselle. Lucie n'est pas en reste avec ses quelques mimiques communicatives et sa complicité avec la vocaliste. J'attends avec impatience leur future galette à me mettre sous la dent qui devrait assouvir une curiosité notoire sur les propositions à venir. Un joli renouveau en perspective, je pense!
NB : FURIES sera le samedi 24 août au FURIOSFEST
WINGS OF STEEL
Nouveau venu sur la scène internationale, WINGS OF STEEL est un groupe 100% indépendant formé en 2019 par le chanteur suédois Leo Unnermark et le guitariste californien Parker Halub. Ils se sont rencontrés à Los Angeles où ils étudiaient la musique dans le même établissement. Partageant un amour commun pour le hard rock et heavy metal des années 70 et 80, les deux amis ont donc fini par fonder Wings of Steel
Leur bio parle d’une musique épique revisitant ces styles classiques. La dynamique bluesy, dopée par le registre aigu et surpuissant d'Unnermark, se conjugue parfaitement aux riffs terriblement efficaces et solos incroyablement expressifs d'Halub. Armées d’un son massif - le mix est l’œuvre d’un français installé à L.A : Damien Rainaud, connu pour son travail avec DragonForce, Baby Metal, Fear Factory et Angra – les chansons reflètent toutes une impressionnante maîtrise.
WINGS OF STEEL c'est du heavy metal traditionnel et classieux. Certaines rencontres s’avèrent explosives et l’association de leurs talents est loin de la simple addition mais bien plus proche d'une réaction chimique à la puissance exponentielle.
Pour tout vous dire, je les attendais avec beaucoup d'impatience. Certes peu de choix pour les découvrir : Allemagne, Belgique ou France, oui quand même! Chic la France sauf que évidemment le choix est restreint Paris ou Lille. F**k, je suis dans le Var! Un périple pas des plus simples et des moins onéreux! Mais qu'importe : je retrousse les manches, fais le fond de mes poches et j'embarque sur fond de jubilation extrême à l'idée d'être le témoin d'un évènement qui saura sans aucun doute le début d'une très belle histoire.
Le line-up du concert:
Leo Unnermark : chant
Parker Halub : lead guitare
Stephan John-Baillet : guitare rythmique
Marcel Binder : batterie
Mathieu Trobec : basse
SETLIST :
- Fall In Line
- Lady Of The Lost
- Leather And Lace
- Cry Of The Damned
- She Cries
- Gates Of Twilight
- Guitar Solo
- Rhythm Of Desire
- Drums Solo
- Stormchild
- Garden Of Eden
- Bass Solo
- Heaven And Hell (Black Sabbath cover)
- Slave Of Sorrows
- Creeping Of Death (Metallica cover)
- Liar In Love
- Intro + Into the Sun
- Wings of Steel
Fall In Line
Lady Of The Lost
Leather And Lace
Cry Of The Damned
Gates Of Twilight et solo de guitare
Rythm Of Desire et Drum solo avec présentation des membres
Stormchild
Heaven And Hell (Black Sabbath cover)
Creeping Of Death (Metallica cover)
Liar In Love
Intro + Into the Sun
Wings of Steel
Bon inutile de vous dire que si certains étaient dubitatifs au départ du set, très rapidement les strings se sont détendus et les visages sceptiques ont vêtu leur sourire jouissif alliant avec spontanéité, complicité et délire communicatif.
Quant aux autres, déjà inconditionnels et junky du style WOS, le délire s'est soldé par une vague d'engouement confirmé, une ambiance électrique et bonne enfant, des regards pétillants signant une satisfaction extrême en mode "la vie est en définitive heavydemment radieuse".
Côté scène, Léo est magistralement efficace sur les planches, à la fois théâtral sans excès et complice avec ses fans, il arbore une maîtrise vocale digne des plus grands et honore le genre de ces années saintes. Quant à Parker, certes beaucoup moins extraverti mais livrant un jeu qui lui est propre, il a su confirmer son talent et sa virtuosité guitaristique en live, se livrant même à certains divertissements à la Jimmy Hendrix lorsqu'il amorce quelques secondes de jeu avec sa bouche. Preuve à l'appui :
Côté setlist, la reprise complète des 10 titres de leur album Gates Of Twilight, 3 morceaux de leur EP de 2022 WINGS OF STEEL, 2 reprises magistrales (Black Sabbath et Metallica) et des soli de grande qualité pour chacun des instrumentistes (On n'a vraiment pas eu à faire à des manchots!).
Incontestablement le public a été conquis par Wings of Steel ! Un concert énorme, imposant et redoutable, sous l'égide du talent, d'une sympathie évidente, d'une complicité poignante où les codes ont été respectés avec cette touch de modernité. Emotions, variations, énergie, explosion, une ambiance de feu que le quintet a su mettre en place dès le premier titre de son concert et a su faire évoluer tout au long de ces 90 minutes. Une prestation de qualité qui confirme leur capacité à pouvoir faire perdurer avec prestige le genre et frapper de perpétuité le Hard Rock / Heavy Metal Old School malgré la multitude des genres qui gagne de décennies en décennies.
En somme un magnifique retour dans le passé musical sacro-saint des années 70's et 80's dans un espace spacio-temporel en mode "ici et maintenant". MERCI!!!!!!
IN FLAMES : Le classement des albums
Le 27/05/2024
Voici le classement des albums studio d'IN FLAMES par les abonnés d'Ahasverus Le Groupe.
On commençe par le meilleur...
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N° 1 : Clayman (2000) - 11 voix
- N° 2 : Whoracle (1997) / Colony (1999) - 7 voix
- N° 4 : Reroute to Remain (2002) - 6 voix
- N° 5 : Lunar Strain (1994) / Foregone (2023) - 4 voix
- N° 7 : Soundtrack to Your Escape (2004) / I, the Mask (2019) / The Jester Race - 3 voix
- N 10 : Subterranean (EP - 1994) / Battles (2016) - 2 voix
- N° 12 : Black-Ash Inheritance (EP - 1997) / Trigger (EP - 2003) / Siren Charms (2014) - 1 voix
Ils ont dit :
- « In Flames est l'un des groupes majeurs de la scène death mélo de Göteborg. Comme ses frères d'armes, il aura perdu une partie de ses fans puristes en diversifiant ses influences et en adoucissant son propos, ce qui lui permit cependant de gagner en popularité. » (Stéphane)
- « S'il existait un Big Four de la scène Death Mélodique suédoise, In Flames serait dedans. » (Alan)
- « J'ai découvert le groupe avec Lunar Strain et j'avais adoré ce mélange d’agression et de mélodie. J'y retrouvais par moment le lyrisme de Maiden, quelques twin guitars pas dégueu' et un chant certes perfectible mais ayant une identité. » (Stan)
P.O.D. (neo metal), Veritas (03/05/2024)
Le 26/05/2024
Le neo-metal de P. O. D. reste dans la course et lui permet, trente-deux ans après sa formation, de continuer à proposer quelques morceaux qui tutoient les étoiles.
Par Ahasverus
P. O. D. par Alicia Hauff
Sonny Sandoval, chanteur de P. O. D., annonçait la couleur : « Nous avons peut-être créé notre meilleur album à ce jour ! » Il était rejoint par le bassiste Traa Daniels qui affirmait qu'il s'agissait de l'un de ses albums favoris de la discographie du groupe.
« Veritas », c'est le nom de ce onzième long format des Californiens, est sorti le 03/05/2024.
Après trois décennies de carrière, la formation n'a pas fondamentalement changé de son. N'empêche, la conception de « Veritas » a connu quelques péripéties. Côté batterie, Alex Lopez (Suicide Silence) remplace Wyv Bernardo, écarté au moins provisoirement de P. O. D. suite à des tensions internes. Du neuf également dans le processus de composition : le COVID a contraint les quatre musiciens à composer à distance, ce à quoi ils n'étaient pas accoutumés.
Le résultat semble convenir parfaitement au quatuor californien.
P. O. D. n'avait rien proposé de neuf depuis l'album « Circles » (2018). Le nouvel opus marque trente-deux ans de carrière par un onze pistes avec trois featurings : Randy Blythe (Lamb of God) pour la chanson « Drop » qui ouvre l'album, Cove Reber (Saosin) pour le titre « This Is My Life », et enfin sur « Afraid To Die » Tatiana Shmayluk, chanteuse de Jinjer et épouse du batteur Alex Lopez.
Puissant et sobre, « Veritas » court sur trente-quatre minutes, proposant un neo-metal bâti sur des mélodies facilement mémorisables.
P. O. D. privilégie les formats courts (« This Is My Life ») avec un seul morceau dépassant 03:30, quatre des onze pistes préférant carrément rester sous la barre des trois minutes.
La recette hip hop/metal reste actuelle et pleine d'énergie (« Drop », « I Got That », «Breaking ») et permet de passer l'épreuve du temps sans outrages.
Tandis que d'autres rassurent par leur potentiel, on déplorera pourtant que certains morceaux s'épuisent en dévoilant leur argumentaire trop rapidement (« We Are One », « Dead Right », «Breaking », « Lies We Telll Ourselves »).
Dans l'ensemble, le neo-metal du groupe de San Diego reste cependant dans la course et permet à P. O. D., trente-deux ans après sa formation, de continuer à proposer quelques morceaux qui tutoient les étoiles (« Afraid To Die », « I Won't Bow Down »).
MARILYN MANSON : Le classement des albums
Le 18/05/2024
Voici le classement des albums studio de MARILYN MANSON par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...
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N°1 : Mechanical Animals (1998) - 13 voix
- N° 2 : Holy Wood (In the Shadow of the Valley of Death) (2000) - 9 voix
- N° 3 : Antichrist Superstar (1996) - 8 voix
- N° 4 : The Golden Age of Grotesque (2003) / The Pale Emperor (2015) / Heaven Upside Down (2017) - 5 voix
- N° 7 : Portrait of an American Family (1994) - 3 voix
- N° 8 : Smells Like Children (1995) - 2 voix
Ils ont dit :
- « L'homme façonné par Reznor à sa genèse a déchiré le cordon ombilical avec les dents, prouvant que son personnage pouvait vivre de lui-même, se perdre, reprendre souffle, se transformer. » (Yann)
- « Marilyn Manson attise notre côté voyeur, il le flatte. » (Stéphane)
SOULFLY : Le classement des albums
Le 17/05/2024
Voici le classement des albums studios de SOULFLY par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...
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N°1 : Soulfly (1998) - 5 voix
- N° 2 : Primitive (2000) - 4 voix
- N° 3 : Prophecy (2004) - 3 voix
- N° 4 : Archangel (2015) - 2 voix
- N° 5 : Omen (2010) - 1 voix
RED HOT CHILI PEPPERS : Le classement des albums
Le 16/05/2024
Voici le classement des albums studios de RED HOT CHILI PEPPERS par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...
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N°1 : Blood Sugar Sex Magik (1991) - 8 voix
- N° 2 : One Hot Minute (1995) - 7 voix
- N° 3 : Californication (1999) - 6 voix
- N° 4 : Mother's Milk (1989) - 5 voix
- N° 5 : By the Way (2002) - 3 voix
- N° 6 : Freaky Styley (1985) - 2 voix
Ils ont dit :
- « La preuve qu'une légende de la musique ne se bâtit pas nécessairement sur des décennies et des tonnes d'albums ! Parfois, il suffit de taper fort, très fort, au bon moment, pour marquer l'Histoire, et c'est ce qu'ont fait les Red Hot avec, à mon humble avis, juste quatre albums majeurs dans le monde du Rock ! De la Fusion hallucinée de Mother's Milk et Blood Sugar Sex Magik aux plus "Pop" One Hot Minute et (surtout) Californication, les Américains ont écrasé le game et se sont hissés au sommet d'une scène en pleine révolution dans les années 90. » (Julien)
SONIC UNIVERSE (groove metal), It Is What It Is (10/05/2024)
Le 15/05/2024
Le funk est omniprésent sur l'album, intimement lié à sa dominante metal. Le mariage fonctionne merveilleusement bien.
Par Ahasverus
Corey Glover, le chanteur de Living Colour, et Mike Orlando, le guitariste d'Adrenaline Mob, se sont associés dans un projet nommé SONIC UNIVERSE pour un album bourré de feeling et de groove, disponible depuis le 10/05/2024 via Ear Music : « It Is What It Is ».
Il s'agit d'un dix pistes d'une durée de cinquante minutes environ. Sa production a été prise en charge par Mike Orlando.
L'album est musicalement proche de références telles que Living Colour, mais aussi de Glenn Hugues, voire de Deep Purple et, plus loin , de Mother's Finest.
Le funk est omniprésent sur l'album, intimement lié à sa dominante metal. Le mariage fonctionne merveilleusement bien. Des titres tels que « I Am », « It Is What It Is », « Turn A Blind Eye », « Come What May » et « I Want It All » sont purement savoureux.
La voix de Corey Glover est éclatante, à la fois explosive, particulièrement engagée et gorgée de miel,. La guitare de Mike Orlando est omniprésente et virtuose, précise, extrêmement vive et pertinente. Avec eux, la basse de Booker King se fait groovy, tandis que Taykwuan Jackson ne ménage pas les peaux de sa batterie, déployant une activité intense.
Le travail accompli sur les choeurs est également à souligner ils sont funky à souhaits. De même qu'il faut saluer l'engagement des musiciens qui ne se ménagent pas sur l'ensemble de l'album.
Sonic Universe signe avec « It Is What It Is » un disque énergique, frais, funky, bourré de feeling et très investi. C'est l'une des belles sorties de l'année et les amateurs de metal saupoudré de ce type d'ambiances veilleront à ne pas passer à côté de cet opus aussi généreux que remarquable.
NINE INCH NAILS : Le classement des albums
Le 14/05/2024
Voici le classement des albums studio de NINE INCH NAILS par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...
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N° 1 : The Downward Spiral (1994) - 9 voix
- N° 2 : The Fragile (1999) - 5 voix
- N° 3 : Pretty Hate Machine (1989) - 4 voix
- N° 4 : Broken (1992) / With Teeth (2005) - 3 voix
- N° 6 : Year Zero (2007) - 2 voix
Ils ont dit :
- « Y'a des groupes, on reconnaît leur patte, on reconnaît leur talent mais on n'accroche pas du tout... et c'est mon cas, alors que j'adore des groupes tels Gravity Kills, Peace, Love and Pitbulls... va comprendre... » (Stan)
- « Une vision du monde musical à la croisée entre désenchantement organique et désincarnation synthétique. » (Yann)
- « Reznor est l'un des très grands du paysage musical dont les 90's ont accouché, influence d'une génération, touche à tout inarrêtable, génie discret à la discographie impressionnante. » (Julien)
KORN : Le classement des albums
Le 11/05/2024
Voici le classement des albums studio de KORN par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...
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N° 1 : Follow the Leader - 1998 (10 voix)
- N° 2 : Korn - 1994 (7 voix)
N° 3 : Life Is Peachy - 1996 (6 voix) - N° 4 : Untouchables -2002 (5 voix)
- N° 5 : Issues - 1999 / The Nothing - 2019 (4 voix)
- N° 7 : Take a Look in the Mirror - 2003 / The Path of Totality - 2011 / The Serenity of Suffering - 2016 (2 voix)
- N° 10 : See You on the Other Side - 2005 / The Paradigm Shift - 2013 (1 voix)
Ils ont dit :
- « KoRn a apporté un twist (c'est le cas de le dire) probablement nécessaire à la scène Metal du milieu des 90's et s'est imposé comme référence, père, grand frère de toute une scène, dont la marque est toujours palpable trente ans plus tard. » (Julien)
- « Un groupe fédérateur qui a apporté un style et et une forme d'écriture unique et reconnaissable que plein de groupes suiveurs ont pillé. » (Alan)
- « Le nu-metal, j'aime pas des masses, mais Korn, c'est pas du nu-metal, c'est un genre à part entière. » (Stéphane)
MOONSPELL : Le classement des albums
Le 09/05/2024
Voici le classement des albums studio de MOONSPELL par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...
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N° 1 : Wolfheart (1995) - 11 voix
- N° 2 : Alpha Noir / Omega White (2012) - 10 voix
- N° 3 : Sin/Pecado (1998) - 8 voix
- N° 4 : Irreligious (1996) - 7 voix
- N° 5 : Night Eternal (2008) - 6 voix
- N° 6 : The Butterfly Effect (1999) / Memorial (2006) - 5 voix
- N° 8 : Darkness And Hope (2001) - 4 voix
- N° 9 : The Antidote (2003) / Extinct (2015) / 1755 (2017) - 3 voix
- N° 11 : Under the Moonspell (EP - 2024) / Under Satanae (EP - 2007) - 2 voix
- N° 13 : Hermitage (2021)
Ils ont dit :
- « Entre Wolfheart et Irreligious mon cœur balance... Les autres sont très bien aussi. » (Marie)
- « Une discographie riche et variée où la monotonie n'a pas sa place ! » (Julien)
- « On peut voyager d'un Black ethnique à l'essence du Metal gothique, en passant par des approches atmosphériques, expérimentales, rock, progressives... Il y a une expression à la personnalité forte et véritablement artistique. » (Yann)
- « Le groupe local de Metal le plus adulé au Portugal. » (Alan)
- « Moonspell, c'est l'assurance de n'être jamais sûr de ce à quoi va ressembler le prochain album, si ce n'est qu'il sera probablement excellent. » (Stéphane)