Metal

SUICIDAL TENDENCIES : Le classement des albums

SUICIDAL TENDENCIES : Le classement des albums

Le 25/04/2024

Voici le classement des albums studio de SUICIDAL TENDENCIES par les abonnés d'Ahasverus Le Groupe.
On commençe par le meilleur...

  • N° 1 (8 voix) : Lights...Camera...Revolution! (1990)
    Suicidal tendencies

  • N° 2 (5 voix) : Join the Army (1987)
  • N° 3 (3 voix) : How Will I Laugh Tomorrow When I Can't Even Smile Today (1988) / The Art of Rebellion (1992)
  • N° 5 (2 voix) : Suicidal for Life (1994)
  • N° 6 (1 voix) : Suicidal Tendencies (1983) / Still Cyco After All These Years (1993) / Freedumb (1999) / 13 (2013)
  • 0 voix : Controlled by Hatred/Feel Like Shit...Déja Vu (1989) / Six The Hard Way (EP - 1998) / Free Your Soul... and Save My Mind (2000) / World Gone Mad (2016) / Get Your Fight on (EP - 2018) / Still Cyco Punk After All These Years (2018)

Ils ont dit : 

  • « J'ai découvert Suicidal Tendencies avec How Will I Laugh Tomorrow... Ce fut la grosse baffe à l'époque. J'ai bien aimé Lights...Camera... Revolution aussi. L'album suivant était clairement moins bon. » (Phil)
  •  « Lights... Camera... Revolution est mon album préféré. Quelle tracklist : que des tubes en fin de compte ! Et ce line-up Killer : Rocky George à la guitare lead (toutes ses parties solos sont admirables entre mélodies et virtuosités) ; Mike Clark, ses riffs ont la précision d'une horloge suisse ; et que dire de la basse de Robert Trujillo avec des lignes groovy et percutantes (souvent slappées) sur un tapis rythmique qui donne le métronome puissant de R. J. Herrera, le drummer de l'époque, le tout scandé par un Mike Muir au sommet de son art. » (Alan)
  • « La mandale est vraiment venue le jour où je les ai vus sur scène pour la première fois ! Les types sont toujours là, ça joue de fou. OK, la voix de Muir est particulière et le mec se fout éperdument de chanter faux, mais bordel, j'espère atteindre leur âge avec cette ferveur et cette intégrité ! » (Julien)
  • « Mes deux préférés : Join the Army, primaire, heavy, hardcore, parfait pour se faire mal en skate, et Lights... Cam, pour le niveau technique, la qualité des compos, la prod'. » (Stan)

 

RAMMSTEIN : Le classement des albums

RAMMSTEIN : Le classement des albums

Le 15/04/2024

Voici le classement des albums studio de RAMMSTEIN par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
On commençe par le meilleur...

  • N° 1 (17 voix) : Mutter (2001)
    Rammstein

  • N° 2 (10 voix) : Sehnsucht (1997)
  • N° 3 (9 voix) : Reise, Reise (2004)
  • N° 4 (7 voix) : Herzeleid (1995)
  • N° 5 (6 voix) : Rammstein (2019)
  • N° 6 (4 voix) : Liebe Ist Für Alle Da (2009)
  • N° 7 (1 voix) : Zeit (2022)
  • 0 voix : Rosenrot (2005)

Ils ont dit : 

  • « Une musique poids-lourd qui martèle ses accords martiaux et nous fait transpirer ce qu'il y a de plus viril en nous. » (Stéphane)

  • « Rien ne surpassera jamais les trois premiers ! » (Julien)

  •  « Je trouve ça vraiment léger musicalement... Bien sûr, le live, c'est autre chose, c'est leur terrain ! » (Yann)

WARDRUNA : Hertan - New Single video (05/04/2024)

Le 11/04/2024

Par Dam'Aël,  

Une véritable montée en puissance d'émotions sans fibrillation auriculaire sonore

Wardruna le groupe

WARDRUNA : le groupe et sa musique

Au début des années 2000, dans la ville de Bergen (réputée pour  son quartier de Bryggen qui se distingue par ses maisons en bois colorées dressées le long du vieux quai), les Norvégiens Einar Selvik (Kvitrafn) avec la complicité de Kristian Espedal (Gaahl) et Lindy Fay Hella décident de former un groupe de Néo-Folk ambiant Wardruna qui érige son fondamental sur les sonorités que pouvaient créer les Vikings il y a plus de 900 ans, avec une ferme intention d'y greffer la modernité inconditionnelle nécessaire à son actualisation aux codes de la musique du 21ème siècle. 

Leur premier et ambitieux projet initié dès 2003 s'attelle à une trilogie RUNALJOD centrée sur l'alphabet runique, le vieux futhark  qui évoluera en futhark récent et en futhorc pour les anglo-saxons. 

2009 : premier album  Runaljod – Gap Var Ginnunga, basé sur les huit premières runes (Hagal, Bjarkan, Thurs, Jara, Laukr, Kauna, Algir et Dagr).
2013 : deuxième album Runaljod – Yggdrasil basé sur les huit runes suivantes du vieux futhark (Fehu, NaudiR, EhwaR, AnsuR, Iwar, Ingwar, Gibu et Sowelu).
2015/2016 : Runaljod – Ragnarok basé avec évidence sur les dernières runes (Tyr, UruR, Isa, MannaR : Drivande, MannaR : Liv, Raido, Pertho, Odal, Wunjo et Runaljod) en parallèle d'une annonce majeure, seule du départ de Kristian Espedal.

Cette trilogerie sera suivie de deux albums :

2018 : Skald (Indie Recordings)
2021 : Kvitravn (Columbia Records) qui sera couronné par des classements plus qu'honorables dans les charts : n°1 au Canada et en Autriche, n°2 en Allemagne,  avec l'année suivante la présentation d'une expérience live virtuelle sous la forme de First Flight of the White Raven , qui figurera également dans les charts officiels allemands. Finalement Wardruna sera classé à l'international dans les charts de 13 pays différents.

Ce qui caractérise la particularité du groupe norvégien et de sa musique, c'est l'utilisation de supports inhabituels tels que les arbres, l'eau, les pierres ainsi que les os et le feu, en rapport direct avec la rune abordée dans le titre, complétés bien évidemment d'instruments nordiques plus traditionnels  et historiques comme la corne de chèvre ou de bouc ou le nyckelharpa ...

 

HERTAN : le nouveau single

" Hertan est le mot proto-scandinave pour cœur et c'est exactement ce que nous explorons dans cette chanson et ce film. La dualité du cœur avec le rythme, le flux et le pouls que nous pouvons voir, entendre et ressentir dans la nature et dans tous formes de vie – et l’idée plus abstraite du cœur, le gouvernail du navire des émotions, de nos décisions et de nos véritables désirs " (Einar Selvik)

 

Wardruna aime faire les choses avec perfection et sait s'associer à des personnes qui comprennent parfaitement l'attente de la formation. C'est le réalisateur et photographe finlandais Tuukka Koski qui a déjà réalisé les vidéos de Wardruna pour Raido , Voluspá et Grá, qui prend les rênes de cette vidéo tournée pendant trois nuits glaciales dans le nord de la Finlande, sur l'île de Hailouto, avec une conception signée par Øivind Myksv, sous licence Sony Music Entertainment Germany GMBH.

Featuring:


Karin Pacius 
Einar Selvik
Lindy-Fay Hella
Eilif Gundersen
HC Dalgaard
Sondre Veland   
John Stenersen
 

 

Comment ai-je ressenti Hertan après quelques écoutes?

Hertan, toujours très immersif à l'instar de ce que nous propose Wardruna depuis quelques années, s'ouvre sur des battements de cœur marqués par une rythmique de percussions régulière et ascendante sur environ 1mn50, appuyée par des chœurs très mélodiques qui trament une ambiance particulière que nous pouvons nommer atmosphérique  et dont l'évolution mène jusqu'à ce climat quasi-hypnotique ;  une aura magistrale propre à ce que dégage Wardruna. Les instruments folkloriques se pointent avec élégance à l'horizon créant la magie de Hertan telles les fameuses aurores boréales de la région. Une véritable montée en puissance d'émotions sans fibrillation auriculaire sonore mais une fantastique tachycardie mélodique maîtrisée qui aboutit à un cœur régulé et consolé. 

 

Wardruna sera en tournée en 2024 et en 2025 dont pour la toute première fois en Amérique latine, en Australie et en Nouvelle-Zélande? Concernant la France nous pourront assister à leur prestation à Paris -salle Pleyel le 9 novembre prochain et à Lyon - Amphithéâtre 3000 le 14 novembre 2024.

Tournee wardruna 1

https://www.facebook.com/wardruna

http://www.wardruna.com/tour-dates 

https://wardruna.com/

http://Replica Promotion

http://Sony Music Germany

 

K-LIZEÜM (neo-metal), Gloria Circus (06/04/2024)

K-LIZEÜM (neo-metal), Gloria Circus (06/04/2024)

Le 07/04/2024

Un album de metal wallifornien qui file plus vite qu'un Eurostar.
Par Ahasverus

« On l'a voulu énergique, décalé et varié. Dans ce cirque glorieux, vous retrouverez des des extraterrestres, des cowboys, des clowns, une panthère bleue, des super héros, de l'amour, de la passion, de l'indignation, de la révolution et de la folie douce. Bonne écoute ! »
Ainsi K-Lizeüm présente-t-il « Gloria Circus », son nouvel album.
K lizeum gloria circusC'est un opus ramassé, huit titres pour vingt-huit minutes,  qui sent bon la scène 90's. Les riffs massifs (« Refait l'Histoire ») appuient un solide travail sur les mélodies et les choeurs. Une alternance puissance/finesse facilitée par le large registre de Jean-Marc Ernes (chant) constitue la base de la recette de cette galette. Cependant K-Lizeüm joue la surprise par des ambiances inattendues (« T3KN0L0G1K », « Panthère Bleue », « Le Cow-Boy d'Ardenne »). L'approche peut rappeler System Of A Down (« Gloria Circus »). Il y a en tous cas beaucoup d'inventivité dans le jeu et l'originalité de l'exercice est incontestable. 

Ce style est désormais une marque déposée par  K-Lizeüm, et « Lib​è​re le bizarre » (2018) trouve sa digne suite en « Gloria Circus ». La formation belge utilise parfaitement ses atouts pour lancer un album de metal wallifornien qui file plus vite qu'un Eurostar. Sa brièveté vous donnera l'envie de refaire le voyage dès sa dernière note.

UNDERGROUND THERAPY (grunge rock), Burning Tales (05/04/2024)

UNDERGROUND THERAPY (grunge rock), Burning Tales (05/04/2024)

Le 04/04/2024

Même si l'on connaissait l'Underground Therapy des précédents opus, ce premier long format brillamment construit, mélange de riffs grunge, de dark rock et de psychédélisme 70, lui va si bien qu'il fait l'effet d'une révélation.
Par Ahasverus
Photo ut 5 by june custody
UNDERGROUND THERAPY par June Custody 


Si Underground Therapy nous avait bien plu lorsqu'il avait collé dans ses premiers EP des morceaux comme « Anhedonia » ou « Stupid Man », il nous a carrément scotché sur « Burning Tales », son premier long format disponible le 05/04/2024.
Pochette recto burning tales

Le son fait maison est pur comme un premier Black Sabbath, il fait gronder la basse et sonner la guitare.  Anthony Dubarry fait des choix de production très séduisants, d'autant plus judicieux que si le chant est un élément caractéristique de la formation toulousaine, les échappées instrumentales en sont un autre.
Dès ses deux premières minutes, le disque se teinte d'un lavis sombre comme un Danzig.
Les riffs s'enchaînent, graves et malsains. Telle une Donita Sparks, Sarah Nasplezes déroule sa voix de basse sur un tapis carmin, avant d'envoyer fort et loin.
Et c'est bien aux L7 qu'on pense le plus souvent à l'écoute d'Underground Therapy, mais des L7 aux aspérités 70's, avec des échappées à la Iommi/Buttler et Ward.
Underground Therapy fait grimper ses riffs au rideau. Son goût de la liberté est suffisamment fort pour lui éviter l'ornière de la copie.
« Burning Tales » aligne ainsi une tracklist solide, bâtie par des musiciens soudés qui tissent une trame tangible sur laquelle évolue une chanteuse à la personnalité vocale cinglante.
Le résultat est aussi séduisant que robuste, et même si l'on connaissait l'Underground Therapy des précédents opus, ce long format brillamment construit, mélange de riffs grunge, de dark rock et de psychédélisme 70, lui va si bien qu'il fait l'effet d'une révélation.
Sombre, mélancolique, rageur, « Burning Tales » enchaîne les ambiances à coups de griffes. Underground Therapy les dompte par sa singularité. Le résultat est captivant.

PANTERA : Le classement des albums

PANTERA : Le classement des albums

Le 02/04/2024

Voici le classement des albums studio de PANTERA par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...

  • N° 1 : Vulgar Display of Power (1992) -  12 voix

    Pantera 1

  • N° 2 : Cowboys from Hell (1990) - 11 voix
  • N° 3 : Far Beyond Driven (1994) - 9 voix
  • N° 4 : The Great Southern Trendkill (1996) - 7 voix
  • N° 5 : Metal Magic (1983) - I Am the Night (1985) - Power Metal (1988) - Reinventing the Steel (2000) - 1 voix

Ils ont dit : 

  • « Un groupe qui a su chambouler son petit monde et se dévoiler en fer-de-lance d'un renouveau électrique ! » (Yann)
  • « Un groupe assez révolutionnaire et marquant des années 90, qui a créé un style inimitable. » (Alan)
  • « Pantera c'est pour moi Far Beyond Driven, l'apogée d'un style, la maestria des guitares torturées (regretté Dimebag) poussant Anselmo dans ses derniers retranchements. Le plus violent et le plus déjanté de leurs albums, le plus passionnant aussi. » (Stéphane)
  •  « Cowboys From Hell est définitivement mon album favori de Pantera ! Les riffs sont imparables, les leads et soli de haute volée, vocalement Anselmo est incroyable. L'un des albums ultimes du Heavy Metal ! » (Julien)
LORDS OF BLACK (metal), Mechanics of Predacity (15/03/2024)

LORDS OF BLACK (metal), Mechanics of Predacity (15/03/2024)

Le 29/03/2024

La formation espagnole ne décevra pas les fans, mais ne les surprendra pas non plus.
Par Ahasverus
Lords of black coverLords Of Black est né en 2014 sous l'impulsion de deux membres de la formation espagnole Saragota,  Tony Hernando (guitare) et Ronnie Romero (chant).
Un premier album éponyme produit par le guitariste et par l'ex-Helloween Roland Grapow naissait la même année. Il proposait un heavy moderne et enlevé permettant au vocaliste de se faire remarquer et de multiplier les contributions jusqu'à devenir l'un des chanteurs incontournables de sa génération, adoubé par ses aînés (Ronnie a chanté dans Rainbow, Vandenberg et MSG).
Deux ans plus tard suivait une nouvelle galette. Son titre « II » montrait que Lords Of Black n'avait pas l'intention de passer des nuits blanches à chercher des noms d'albums. Côté musique, « II » proposait encore un heavy puissant ancré dans ce siècle naissant, parvenant à trouver le riff qui retient l'attention (« Cry No More »), excellant dans les compositions denses (« Live By The Lie, Die By The Truth »). Signé chez Frontiers Records, il affichait en bonus une reprise du titre « Innuendo » de Queen, trop copiée-collée pour amener une plus-value sinon celle de montrer le talent d'interprétation des musiciens. Le son se voyait à nouveau pris en compte par le binome Hernando/Grapow.

Le succès de la formation espagnole lui permit de figurer à l'affiche du Wacken et du ProgPower USA.
« Icons of the New Days », un troisième album intéressant mais qui doit plus au diesel qu'à l'essence, sortait en 2018. Il gardait quelques bons titres de heavy (« When A Hero Takes A Fall »).

Peu disert sur ses motivations, Ronnie Romero annonçait son départ du groupe en janvier 2019, souhaitant bonne chance à ses camarades. De nouveaux chanteurs rejoignaient Lords Of Black, notamment Dino Jelusick, qui vient de sortir un album avec Whom Gods Destroy, tandis que l'Argentin Diego Valdez (Electronomicon) était pressenti pour enregister le futur opus studio jusqu'à ce que Romero décide de réintégrer son poste après quelques mois d'absence.
Le nouvel album s'appellait « Alchemy Of Souls Pt. I ». Sorti en 2020, il se montrait plus incisif et accrocheur que son prédécesseur (« Deliverance Lost », « Sacrifice », « Closer To Your Fall », « Disease In Disguise ») et n'hésitait pas à appuyer sur les choeurs (« Dying To Live Again »). 

Qui dit « Pt. I » dit  « Pt. II ». Sortie en 2021, cette seconde partie s'ouvrait sur un beau prélude  qui annonçait une composition aux vocaux à la Ronnie James Dio. Les rythmes de Lords Of Black, entre heavy et power mélodique ( « Death Dealer ») restaient modernes et catchy (« Bound To You », « Mind Killer », « Fated TRo Be Destroyed », « No Hero Is Homeless »).
Tout cela nous emmène à « Mechanics Of Predacity », disponible depuis le 15/03/2024.
Lords of blackQuelques arpèges soutiennent le suspense avant de nous donner le ton du nouveau Lords Of Black. On est alors rassuré : « For What Is Owed To Us » est un morceau qui cogne.

Son successeur, « Let The Nightmare Come », n'en pense pas moins ; il aurait même tendance à monter en gamme niveau section rythmique... 

Si « I Want The Darkness To Stop » lève le pied, il conserve beaucoup d'intensité. Le rythme reprend crescendo (« Let It Burn » ) pour nous conduire à un étonnant mais très agréable « Can We Be Heroes Again » dont le ton à la Freddy Mercury dénote dans l'univers de Lords Of Black. La frappe bien lourde de « Crown Of Thorns », un titre académique, remet l'église au milieu du village mais un titre comme « Obsessions Of The Mind » donne à nouveau l'impression qu'il y a du neuf chez Lords Of Black, avec un ton très légèrement différent des précédentes productions. Oh certes pas quelque chose de révolutionnaire, mais un petit vent de liberté...
On commençait l'album par des arpèges, on le termine de la même manière, avec une jolie suite (« Born Out Of Time ») qui annonce un titre très heavy en guise de conclusion.
S'il reste fidèle à son style, « Mechanics Of Predacity » démontre que Lords Of Black n'a pas perdu la main. Fidèle à sa réputation, la formation espagnole ne décevra pas les fans, mais ne les surprendra pas non plus outre mesure. Le niveau reste tout de même particulièrement élevé.

GOJIRA : le classement des albums

GOJIRA : le classement des albums

Le 19/03/2024

Voici le classement des albums studio de GOJIRA par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...

  • N°1 : From Mars To Sirius (2005) - 33% des voix
    Gojira
  • N° 2 : The Way Of All Flesh (2008) - 24% des voix
  • N° 3 : L'Enfant Sauvage (2012) - 15% des voix
  • N° 4 : Fortitude (2021) - 12% des voix
  • N° 5 : Magma (2016) - 9 % des voix
  • N° 6 : Terra Incognita (2001) et The Link (2003) - 4% des voix
  •  

Ils ont dit :  

  • Julien : « From Mars to Sirius, la révélation aux yeux du monde, le rouleau compresseur, le recueil de hits tous plus fous les uns que les autres !

    Le groupe explose, sa popularité et sa légitimité divisent au sein de la scène, mais la machine est lancée et plus rien ne l'arrêtera ! »

  • Stéphane : « Sur les pas du mastodonte auquel son nom fait référence, Gojira est parti à la conquête du monde pour écraser la concurrence en mode fer de lance d'un métal écologiste et ethnique, usant de la saturation pour défendre un idéal où par contraste l'électricité se serait effacée au profit de la nature. »

MYRATH (metal), Karma (08/03/2024)

MYRATH (metal), Karma (08/03/2024)

Le 15/03/2024

Le pari de « Karma » était risqué, le résultat est subtil.
Par Ahasverus

Après l'excellent « Shehili », (2019) MYRATH revient avec « Karma », un nouvel album.
Myrath coverCette nouvelle galette s'est vue piratée par un malfaisant qui la mettait en ligne bien avant sa sortie. Ce désagrément  ne devrait pas influencer outre mesure le parcours commercial de « Karma », sorti officiellement le 08/03/2024, mais il a, on le serait à moins, fortement contrarié le groupe.
Trois changements notables éclairent le nouveau Myrath : l'album est écrit exclusivement en Anglais et ne propose plus aucune ligne de chant en Arabe ; Morgan Berthet (batterie) signe deux compositions avec son ami Pierre Danel (Novelists) ; L'ex-Adagio Kevin Codfert, manager de la formation franco-tunisienne, remplace aux claviers Elyes Bouchoucha, parti en 2022.
« To The Stars » ouvre l'album efficacement, puis le son, qu'on doit à Jacob Hansen,  éclate magnifiquement sur le titre « Into The Light », un grand morceau qui propose de magnifiques arrangements et de riches parties de clavier/piano/batterie.

« Candles Cry » attaque ensuite avec un riff très affûté, quelques sonorités orientales, une basse cinglante et un refrain appuyé. La richesse des arrangements est à nouveau remarquable.

Myrath dilue ses influences arabes dans des lignes mélodiques sophistiquées pas très éloignées de l'AOR (« Let It Go », « Words Are Falling »). Les parties musicales restent savoureuses, telles les envolées progressives de « The Wheel Of Time », sur lesquelles s'enroule la voix magnifique de Zaher Zorgati. L'intérêt de l'album, agréablement agencé, se prolonge ainsi jusqu'à sa conclusion (l'hymne « Heroes » en avant-dernière piste).

L'absence de chant en Arabe change légèrement la physionomie du territoire musical de Myrath et nous a donné quelques craintes.  Si la première écoute nous avait laissé sur la réserve et fait redouter que la formation tunisienne ne se standardise, un goût de reviens-y nous a convaincu du bien fondé de la démarche : « Karma » est un album haut de gamme, qui a beaucoup de présence. Les parties orientales se font plus discrètes, s'éloignent du savoureux « Shehili », puisque  Myrath, c'est tout à son honneur, ne veut pas capitaliser pas sur une recette. Mais s'il semble de prime abord se départir de ses racines, il ne tombe jamais dans le banal et parvient à nous rappeler d'où il vient à touches discrètes. Le résultat est à la hauteur de la belle discographie du groupe, et Myrath est décidément l'une des formations les plus intéressantes de sa génération.  Le pari de « Karma », renonçant à certains ingrédients qui ont fait le succès de Myrath, était risqué ; le résultat est subtil et constitue l'une des meilleures sorties de ce mois de mars 2024.

AMARANTHE (Metal), The Catalyst (23/02/2024)

AMARANTHE (Metal), The Catalyst (23/02/2024)

Le 02/03/2024

Les Suédois jettent leur ancre dans la décennie avec le risque que cet album typé n'y reste accroché.
Par Ahasverus
Septième album studio d'Amaranthe, « The Catalyst » promet un démarrage puissant avec son titre éponyme.

Ne ménageant pas les effets  pour appuyer leur métal (« Re-Vision », « Find Life »), les Suédois jettent leur ancre dans la décennie avec le risque que cet album typé n'y reste accroché.

Le mariage des trois voix est bien conduit et des morceaux comme « Damnation Flame » nous gagnent avec leur fantasia rondement menée.

D'un format assez court, « The Catalyst » est un album qu'Amaranthe voulait  « le plus varié et le plus éclectique du groupe à ce jour », affirmant qu'il était  « à la fois d’un bond en avant et une montée en puissance. »
Côté puissance, nous somme prévenus !  L'auditeur n'aura de pause (assez réussie) qu'à la septième piste (« Stay A Little While ») sur une galette qui ne ralentit que rarement (« Breaking The Waves »).
Décomplexé, Amaranthe préfère les accélérations, brassant de multiples influences, sans complexe et sans façons. Il va jusqu'à régurgiter une sorte de Dance Metal (« Ecstasy »). 
Le résultat global n'est dénué ni de talent ni d'intérêt, il peut se faire efficace tel ce « Resistance », entre sympho et électro.
En tous cas, malgré son aspect ramassé, cet opus, coup d'accélérateur dans la discographie d'Amaranthe, s'avère aussi dense que trapu. Il entend ne rien lâcher du haut de ses trente-huit petites minutes. Cela suffira-t-il à vous saisir ?

Disponible chez Nuclear Blast depuis le 23/02/2024, « The Catalyst » est produit par l'incontournable Jacob Hansen.
Amaranthe est en concert à Paris (Bataclan) le 20/03/2024. Il affiche déjà sold-out.

ILLUMISHADE (Metal), Another Side of You (16/02/2024)

ILLUMISHADE (Metal), Another Side of You (16/02/2024)

Le 02/03/2024

 « Another Side of You » laisse planer toujours une vibration  merveilleuse garante d'une écoute au plaisir renouvelé.
Par Ahasverus
Illumishade cover
Deuxième album pour Illumishade. 
La formation suisse compte dans ses rangs Fabienne Erni (chant) et Jonas Wolf (guitare), tous deux membres du groupe Eluveitie, Yannick Urbanczik à la basse et Marc Friedrich à la batterie. La compositrice de musiques de films Mirjam Skal complète le line-up au clavier et aux orchesrations.
Pour ce nouvel opus, Illumishade a reçu le concours ponctuel du Budapest Art Orchestra.
L'album « Another Side of You » se veut plus moderne que « Eclyptic : Wake Of Shadows » (2020), son prédécesseur. Illumishade dit à son propos : 
« Marquant le début d'une nouvelle ère, notre album Another Side Of You jette un pont entre le tangible et l'éthéré. C'est une odyssée vers les nombreuses facettes de l'émotion humaine, mais aussi vers les défis auxquels nous sommes tous confrontés dans ce monde en constante évolution. Another Side of You permet de s'ancrer dans la réalité, mais aussi de se laisser porter par la musique vers des lieux inconnus. »
Construit à coups de riffs massifs sur lesquels viennent s'accrocher une voix et des arrangements délicats, parfois presque angéliques, « Another Side of You » propose un Metal moderne, puissant et dense, qui se permet de belles envolées de guitare lead (« Hymn »). 
Souvent mélodique, presque pop par endroits, il permet à Fabienne Erni de délivrer une prestation pleine de sensibilité (« In The Darkness », « Fairytale », « Hummingbird »).
La suite reste aussi affriolante, avec un « Cloudreader » transgenre, tandis que les gros riffs de « Here We Are » tentent en vain de remettre l'église au milieu du village. 

L'inspiration fuse dans tous les sens, plongeant ses racines dans une vaste palette musicale, offrant des morceaux remarquables de richesse mélodique, mariant habilement des accords dissonants pour briser une mélodie pop rock trop évidente. Le riff le plus heavy côtoie ainsi des arrangements soignés dans une partition large.
Illumishade donne sa pleine mesure dès le mid-tempo qui lui permet de donner de toutes ses voiles, se jouant de vos sens dans un album fort d'une production qui peut jouer des poumons mais qui sait surtout mettre en valeur quelques notes frappées sur un piano. Parfois empreint de sonorités orientales ( « Elegy », « Enemy », « Cyclone ») « Another Side of You » laisse surtout planer au long de ses cinquante-huit minutes une vibration  merveilleuse, garante d'une écoute au plaisir renouvelé. On en redemande !

« Another Side of You » est disponible depuis le 16 février 2024 aux formats suivants :
> 2 vinyles noir et blanc marbré - 300 exemplaires
> 2 vinyles noirs
> 1 CD digisleeveé
> Lot : CD + t-shirt
> Format digital
C'est une sortie Napalm  Records, et c'est assurément un bon album de metal moderne aux influences larges. Commandes ouvertes sur ce lien
Illumishade vinyle

NO TERROR IN THE BANG (metal), Heal (12/01/2024)

NO TERROR IN THE BANG (metal), Heal (12/01/2024)

Le 13/01/2024

No Terror In The Bang se lance, s'interrompt,  lacère, sature l'atmosphère, vous souffle et lance le chaos en toute conscience, en pleine maturité.
Par Ahasverus

No Terror In The Bang tire son nom d'une citation d'Alfred Hitchcock, « There is no terror in the bang only in the anticipation of it ».
Le cinéma est une source d'inspiration pour la formation rouennaise dont les musiciens viennent de milieux hétéroclites : hip hop, musique de films, scène metal...
Après un premier album remarqué en 2021, No Terror In The Bang revient avec un nouveau long format, « Heal », sorti le 12/01/2024.
No terror in the bang 1Après « Eclosion », « Heal » est pensé, voulu comme un « Volume II ». Le logo reste inchangé et la photographe parisienne Louise Dumont est à nouveau été sollicitée pour l'artwork.
« Eclosion » séduisait ; « Heal » impressionne. Il construit son metal à coups de sonorités modernes (« Retch »), il oppresse, fait honneur à la citation hitchcockienne qui donne son nom au groupe et développe une puissance redoutable.

Au chant, la jeune Sofia Bortoluzzi semble pouvoir tout faire. Elle a bossé son growl qui rend un écho dévastateur à sa voix claire bien posée. Elle sidère par la schizophrénie de son chant.
Epique, cinématographique, un peu flippant, « Heal » inspire un respect certain. Sa musique progressive, réfléchie, dissonante, haletante, évoque des images inquiétantes dans des ambiances contrastées, souvent sombres. No Terror In The Bang se lance, s'interrompt,  lacère, sature l'atmosphère, vous souffle et lance le chaos en toute conscience, en pleine maturité.
Des touches progressives percent  sous cette musique ambitieuse pour public exigeant.
Un album dont la conception se sera échelonnée sur deux ans.
Un troisième volume, dans la lignée des deux premiers, est déjà à l'étude.

No Terror In The Bang sera au 106 de Rouen le 02/02/2024 en première partie de Mass Hysteria et à La Boule Noire à Paris le 26/03/2024.

PRINCESSES LEYA (métal parodique), Big Bang Therapy (2023)

PRINCESSES LEYA (métal parodique), Big Bang Therapy (20/10/2023)

Le 30/10/2023

Mettant pleinement l'accent sur le volet musical, Princesses Leya gagne en maturité mais continue à rouler sur les jantes. Il est donc normal qu'il fasse des étincelles.
Par Ahasverus

Après sa désopilante « Histoire Sans Fond » qui   les voyait partir à la recherche d'une partition secrète sur la planète Chlamidia 4, les Princesses Leya sont de retour avec un nouveau concept-album, « Big Bang Therapy ».
01 visuel album princesses leya big bang therapy 1440x1440 rvbMais rappelons d'abord pour les non initiés que Princesses Leya est né en 2017 de la rencontre de Dedo (chant) et Antoine Schoumsky (guitare, chant), musiciens, mais également comédiens issus du théâtre et du stand-up
L'affaire est d'abord un spectacle qui mélange humour et métal, puis l'alchimie fonctionne si parfaitement que les Princesses se retrouvent en tournée durant plusieurs années et finissent par convenir que l'aventure pourrait prendre avantageusement une tournure discographique. Elle se concrétise par la sortie de  « L'Histoire Sans Fond », alternance de sketchs et de morceaux aux textes savoureux tels que  « Ouais Ouais Ouais »,  « Tue Tes Parents » ou  « Je Vous Emmerde Et Je Rentre A Ma Maison ».

En 2023 leurs majestés remettent donc le couvert avec un spectacle flambant neuf, « Big Bang Therapy », choisissant cette fois-ci de présenter l'album avant le spectacle. 
Si leurs péripéties précédentes conduisaient les Princesses à sauver une dimension parallèle, c'est cette fois TOUTES les dimensions que nos héros vont devoir secourir.
Ce fil conducteur est prétexte à passer au prisme des Princesses Leya des thématiques souvent sérieuses telles que la misère sexuelle (Baise Tout Seul), le capitalisme (Boulimie cannibale), le nucléaire (« Push »), le complotisme (Complotriste) ou l'analphabétisme (Analfabet).

Majoritairement musclée, usant de Metal, de grunge et de pop punk,  la dérision permanente des Princesses Leya, à la manière de formations telles que les Fatals Picards, Les 3 Fromages ou Ultra Vomit mais avec une approche conceptuelle, leur permet de nous entraîner ponctuellement vers des rythmes reggae (« Sèvres Babylone ») et des percussions caraïbes (« Jojoba »).
Faisant évoluer la recette, « Big Bang Therapy » n'est entrecoupé que de quelques sketches, permettant au nouvel album de gagner en homogénéité.

Mettant pleinement l'accent sur le volet musical, ce nouvel opus des Princesses Leya prend en maturité mais continue à rouler sur les jantes. Il est donc normal qu'il fasse des étincelles.
Princesses Leya sera en concert à Paris (Trabendo) le 08/12/2023. Opium du Peuple saura parfaire la soirée.
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EDU FALASCHI (métal mélodique), Eldorado (23/08/2023)

EDU FALASCHI (métal mélodique), Eldorado (23/08/2023)

Le 31/08/2023

Une pure régalade !
Edu falaschi eldoradoPar Ahasverus
Deuxième volet de la trilogie initiée par Edu Falaschi avec l'album « Vera Cruz », que l'on peut considérer comme le début de sa véritable carrière solo, ce qui ne l'empêche pas d'être accompagné par une brochette de musiciens au talent monstrueux. Une belle revanche pour ce Brésilien qui avait dû quitter Angra pour raisons de santé et qui est à nouveau capable de performer vocalement.
« Eldorado » est donc la seconde partie d'une trilogie aztèque qui permet à Falaschi d'explorer, à travers le prisme du métal mélodique, différents aspects de la musique latine, précoloniale ou moderne, avec des guitares espagnoles en veux-tu en voila mais également par des chants en Espagnol et dans des langues autochtones. Ainsi la songwriter guatémaltèque Sara Curruchich apporte-t-elle sa sensibilité à l'interlude « Q'equ'm », venant renforcer l'impression de richesse culturelle et artistique qui naît à l'écoute de l'album.
En digne successeur de « Vera Cruz », ce second album démarre en mode cinématographique, certains passages pouvant même vous rappeler la manière d'Enio Morricone (« Señores Del Mar »). « El Dorado » entre ensuite dans le vif du sujet avec un très bon développement mélodique qui lorgne vers le grand Helloween. Cette belle pièce de metal entrecoupée de cordes claires rassure tout de suite : « Eldorado » sera à  la hauteur de « Vera Cruz » et des titres comme « Land Ahoy », « Face Of The Storm » ou « Mirror Of Delusion » trouveront leurs dignes successeurs. D'ailleurs, dès qu'arrive « Sacrifice », deuxième morceau du nouvel album, vous sentez tout ce que cette écoute pourra avoir de sympathique.
Après une ballade en quatrième piste, le power mélodique reprend ses droits en nous entraîne vers « Tenochtitlán » (le Mexico précolombien), avec un découpage passionnant et une exécution virtuose qui en fait l'une des pièces-phare de l'album. 

« Eldorado », qui donne son titre à l'album, est la piste la plus longue de l'opus avec ses dix minutes. Encore une fois la technique retient l'attention et la structure du morceau lui donne beaucoup de mouvement.  Les ambiances vont ainsi en une perpétuelle alternance tandis que l'album repart en mode mélodique (« Reign Of Bones »). Une power ballade amène un peu de sérénité (« Suddenly ») puis  « Wings Of Life », deuxième pavé de l'album, remet les gaz jusqu'à ce que la grâce d'un « In Sorrow » nous fasse regretter que ce soit déjà fini.
Disons-le clairement : « Eldorado » est d'un sacré niveau, créatif dans sa conception, magistral dans son exécution. Cependant si le son de l'album est très bon les choeurs semblent légèrement en retrait. Quel dommage ! Un autre traitement, à l'instar de ce qu'a fait l'Italien Winterage sur son album « Nekyia », aurait projeté l'ensemble dans une dimension parfaite. Malgré quoi « Eldorado » se positionne dans la lignée des très grands opus du métal mélodique, peut-être même des classiques, et je pense avant tout aux « Keeper » de Helloween aux côtés desquels il peut aller s'installer le front haut. En conclusion, malgré notre petit caprice à propos des choeurs, on vous affirme que cet album est une pure régalade qui passera haut la main l'épreuve du temps. Décidément ce Edu Falaschi est un grand monsieur !

MAMMOTH WVH (métal hybride), II (04/08/2023)

MAMMOTH WVH (métal hybride), II (04/08/2023)

Le 31/08/2023

Dix morceaux sur lesquels souffle un vent de liberté.
Par Ahasverus
Mammoth 2

Compliqué d'être « le fils de... », surtout quand on fait du Metal et qu'on porte pour nom Van Halen...
Au début c'est un avantage, ça permet de sortir de l'anonymat, ce qui n'est jamais gagné même avec du talent. Mais il faudra rendre la monnaie de sa pièce toute sa vie.
Pourtant, dès qu'il a pu jouer sa propre musique, Wolfgang s'est émancipé dans un style très éloigné de celui de son père, même s'il a fait ses premières armes en tant que bassiste de Van Halen entre 2006 et 2020. D'ailleurs, c'est Aaron Marshall (Intervals) qu'il cite en premier quand on lui demande ses influences pour la guitare, puis, d'une manière plus générale, Foo Fighters, Nine Inch Nails et Tool...
Désormais Wolfgang est en solo. En solo... C'est le cas de le dire ! Ce multi-instrumentiste qui commençait la batterie à l'âge de neuf ans, profitant des bons conseils de Tonton Alex, chante et joue de tous les instruments sur chacune des chansons qu'il a composées.
C'est en 2021 que commence l'aventure, avec un premier album intitulé Mammoth WVH. Il est suffisamment porteur pour lui permettre de faire la première partie de Metallica au Stade de France.
Le second opus est sobrement intitulé « II ». Il sort le 04/08/2023.
Dix morceaux dans la lignée du premier album, mais sur lesquels souffle un vent de liberté. Le succès a débarrassé Wolfgang de ses tensions. Il a gommé les doutes, lui a permis de gagner en efficacité (l'album a été mis en boite en quelques mois là où son prédécesseur trainait durant deux ans et demi) et en expression.


Ce « coup de maître » (BP Arts Media) est globalement bien accueilli par les critiques françaises :  il s'écoute « en boucle » (Music Waves) même s'il aurait pu « sortir un peu plus des sentiers battus » (Maxazine),  d'autant plus facilement que « sa palette créative est monstrueuse » (Rock Ur Life). En affirmant « encore plus fièrement ses influences » (Rolling Stone) il confirme  « que la qualité et le succès du premier n'étaient pas le fruit du hasard » (Hard Force), ce qui pourrait lui permettre de « rejoindre les premières places de vos tops de l’année. » (Sounding Shivers)  
Faisant l'objet d'un large consensus médiatique, « Mammoth WVH II », qui nous a fait penser au festif « New Direction » de Marco Mendoza (2022), devrait donc trouver sans difficulté le chemin du public, et probablement celui de votre oreille, et peut-être même de votre coeur.
Enfin pour conclure sur la thématique familiale, récurrente dans les publications qui concernent WVH, précisons que Patrick Bertinelli, l'oncle maternel de Wolfgang Van Halen joue le solo à la pédale Wah Wah sur le titre « I’m Allright », et que sa mère, l’actrice Valérie Bertinelli, fait une apparition dans le clip de cette chanson.

EXTREME (hard/metal/fusion), Six (09/06/2023)

EXTREME (hard/metal/fusion), Six (09/06/2023)

Le 12/06/2023

Après quinze ans de réflexion, Extreme retrouve son poids de forme, sa force de frappe et son aisance, peut-être même la recette du succès.

Par Ahasverus

Formé en 1985, Extreme casse la baraque quatre ans plus tard avec la ballade acoustique au succès planétaire « More Than World ».

Ce tube figure sur l'album « Pornograffitti ». C'est le second opus des Américains qui forgent leur métal vigoureux avec une pincée de funk pleinement assumée (le titre « Get The Funk Out »).
Le chant de Gary Cherone est groovy et puissant. Nuno Bettencourt, gutariste virtuose, n'est pas mauvais non plus côté vocaux.
« Pornograffitti » est un énorme succès (le plus gros du groupe à ce jour). Il a pour contributeurs Pat Travers et Dweezil Zappa.
En 1992 sort le troisième album du groupe, l'ambitieux « III Sides To Every Story » (sous-entendez «  Yours », « Mine », « The Truth  ». Il revendique l'héritage du groupe anglais Queen.
Extreme 3
Il est suivi en 1995 par « Waiting For The Punchline », accueilli plus fraîchement. Puis le groupe se sépare. Gary Cherone (chant) rejoint brièvement Van Halen avec lequel il enregistre un « III » resté anecdotique.
Extreme se retrouve dans les années 2000 (« Saudades de Rock » - 2008), mais il ne parvient pas à renouer avec le succès. Le quatuor entre dans une longue gestation durant laquelle Nuno Bettencourt (guitare) accompagne Rihanna.
En juin 2023 Extreme rompt un silence qui aura duré quinze ans. Le sixième album est sobrement intitulé : 

« SIX »

Extreme six
Douze titres pour environ cinquante-six minutes.
Le riff solide rassure d'entrée. La guitare de Nuno Bettencourt répond à la voix puissante de Gary Cherone. Nuno chauffe sa six cordes, puis l'enflamme. Les harmonies vocales sont toujours prépondérantes.

Les rythmiques efficaces de « #Rebel » viennent conforter la colonne vertébrale d'un album qui commence par planter des titres et qui reprend confiance au contact de ses armes favorites (harmonies vocales, soli appuyés). 

« Other Side Of The Rainbow » se libère un peu et retrouve la filiation d'un Queen et le ton de « III Sides To Every Story ».

L'impression de retrouver le quatuor dans ses grands jours se confirme sur la ballade « Small Town Beautiful ». Les harmonies vocales sont sculptées au cordeau, le solo de guitare est digne d'un Brian May.
L'album avance. Le songwriting se diversifie. Mieux : il se bonifie . Extreme se fait percutant (« The Mask »), sensuel (« Thicker Than Blood ») et moderne (« X Out »). Les voix sont parfaitement travaillées et le duo Cherone/Bettencourt va jusqu'à nous évoquer Paul Simon (« Hurricane »).
Puis Extreme se libère jusqu'à nous proposer un reggae (« Beautiful Girls ») avant de conclure sa galette sur une agréable ballade. 
Après quinze ans de réflexion, Extreme retrouve donc son poids de forme, sa force de frappe et son aisance, peut-être même la recette du succès, et place « Six » sur le podium de sa discographie.
Extreme line up 1
Extreme jouera à Paris (salle Pleyel) le 07/12/2023.

LES TAMBOURS DU BRONX (Metal à fûts), Evilution (01/06/2023)

LES TAMBOURS DU BRONX (Metal à fûts), Evilution (01/06/2023)

Le 02/06/2023

« Mais qu'est-ce que c'est que ce son maigrelet ? C'est pas possible ! Pas les Tambours du Bronx ! »
Je vérifie... F*** ! Le jack de mon casque était mal branché... Ouf ! Reprenons...

Clic... B O U M !

Par Ahasverus

Premier juin 2023. Retour des Tambours du Bronx :

« Evilution »

Les tambours du bronx artwork
Un rhinocéros patibulaire trône sur la pochette jaune et sang. Qu'il ne le prenne pas personnellement, mais c'est exactement ça, Les Tambours du Bronx ! En tous cas, cet artwork signé  Gary Ronaldson (Napalm Death, Kreator)  donnera une idée du contenu mieux que je ne saurais le faire...
Prompt aux évolutions (ou aux evilutions pour reprendre le jeu de mots de l'album) depuis leur formation en 1987, Les Tambours du Bronx ont pris l'habitude de faire appel aux grandes voix de la scène métallique française pour accompagner leurs créations. Ainsi Reuno (Lofofora), à qui revient d'ouvrir l'album, ainsi le groovy Renato Di Folco (Flayed), qui lui succède en piste 2, ou le taulier Stéphane Buriez (Loudblast) ont déjà frotté leurs organes aux marteleurs de fûts. (Euh... Je reformule madame la rédactrice en chef ?)
Pour enfoncer le clou et appuyer sur l'aspect tribal et menaçant de leurs percussions, les Tambours consolident cette fois leur Armada par une prestation rageuse des Bataves de Dope Dod (« Razorback »), qui réussissent l'une des performances les plus frappantes de cette galette de quarante-trois minutes, ce qui n'est pas une mince affaire compte-tenu du niveau de l'ensemble des intervenants.

Jouant la diversité, Les Tambours du Bronx ont également recours à quelques musiciens : le charismatique batteur de Francky Constanza, (BlackRain) est bien sûr à nouveau de la partie. Amènent également leur savoir-faire le Français Arco Trauma (« Double Devils ») et le Metal God brésilien Andreas Kisser, guitariste de Sepultura (« Chaos »)..

Les compositions explosives, en Français, en Anglais, ou instrumentales (« Double Devils ») se confrontent  parfaitement aux univers Metal/Rapcore des vocalistes de cet album. C'est que, loin d'une écriture autocentrée, les Tambours du Bronx construisent intelligemment leurs compositions pour tirer le meilleur parti de leurs collaborateurs, édifiant le meilleur opus possible. Ni patchwork, ni curiosité, « Evilution » est donc un vrai disque de Metal, dont la puissance est le maître mot, et qui saura vous décrasser les oreilles  tout cet été. 
Les douze titres de ce nouvel album ont été enregistrés, mixés et masterisés par HK au Vamacara Studio (Loudblast, Dagoba), très à l'aise avec les groupes hyper puissants.
L'album est disponible chez Bloodblast aux formats CD et vinyle, ainsi que sur vos plateformes de streaming et de téléchargement.
Les tambours du bronx moland fengkov
Photographie Les Tambours du Bronx © Moland Fengkov

S.U.P, Octa (26/05/2023)

S.U.P (metal), Octa (26/05/2023)

Le 28/05/2023

Un album unique à la hauteur de la réputation culte de son géniteur.


Par Ahasverus

Difficile de définir la musique de S.U.P tant elle est spéciale ! Mélange de Metal moderne, agressif, growlé, chanté, électro et darkwave (le groupe reprenait récemment Depeche Mode).
S.U.P, sur son site officiel, sous-titre son patronyme d'un « New wave Metal ». Pourquoi pas ? Il affine sa description : « Spherical Unit Provided est un groupe de death metal, de death-doom et de metal industriel français, originaire de Wallers, dans les hauts de France. »
Oui. Mais pas que...
Avec le temps, S.U.P, qui sort parfois ses albums sous le nom de Supuration, s'est imposé dans le paysage musical français, brillant parmi les piliers du Metal moderne, aux côtés de Gojira, de Loudblast, de Carcariass, de Psykup et de quelques autres. Des groupes qui ont en commun des singularités évidentes et une maestria suffisante pour porter l'étendard du Metal hexagonal au delà de ses frontières naturelles. 
Le fan attend avec délectation la prochaine sortie.
La voici : après « Dissymetry » (2019), S.U.P revient en 2023 avec un album d'une durée d'environ quarante-huit minutes : 

« Octa »

Sup octa
« Octa », c'est (bon sang mais c'est bien sûr !) le huitième album de S.U.P. Il s'agit évidemment d'un huit titres.
Le groupe invite l'auditeur à « une plongée dans l’esprit torturé d’un homme pris au piège de cette étrange machine OCTA qui le balade de rêves en cauchemars. » Ludovic Loez en a écrit les textes bruts, adaptés par l'Anglaise Siobhan Mc Carthy. Une traduction française est disponible sur la chaîne Youtube de S.U.P.
Pour l'artwork, les Nordistes ont fait appel à Matthieu Carton.
Grégoire Saint-Maxin assure à nouveau le mixage et le mastering.
Peut-être grâce à sa pochette jaune, ou par la place qu'il laisse au chant clair, « Octa » semble presque plus lumineux que son prédécesseur. Une lueur qui reste à la dimension d'une lucarne dans un univers carceral futuriste où les prisonniers sont connectés par le cerveau. Les huit titres de l'album correspondent à huit rêves de détenus.
Entêtant et admirable, l'opus évolue en tension permanente. Il reste oppressant jusqu'à l'orée de la new wave (« Not Icarus »).

A l'instar des meilleurs films d'horreur, il n'a pas besoin de déployer en permanence les gros moyens pour installer une atmosphère glaçante (« The Lights of Eden »). Il vous hypnotise (« Queen Quintessence ») avant de lacher ses déferlantes dissonantes et maléfiques (« Open Eye »).
Séduisant et malsain, aussi fort que « Dissymetry », plus étourdissant peut-être, et tout aussi inquiétant, « Octa » évite pourtant totalement l'écueil de la répétition et se place parmi les meilleurs albums de l'un des très grands du Metal français. Tout simplement un album unique à la hauteur de la réputation culte de son géniteur. 

Les dossiers d'Ahasverus : La story CARCARIASS

Les dossiers d'Ahasverus : La story CARCARIASS

Le 12/03/2023

Carcariass a su évoluer, s'éloigner de ses racines sans s'en détacher, rendre « Afterworld » accessible à un public plus large sans se renier.

Les débuts :

C'est en 1994 que Carcariass naît à Besançon. Il compte dans ses rangs Pascal Lanquetin et Bertrand Walter (guitares), Raphaël Couturier (chant, basse) et Bebert (batterie).
Le groupe emprunte son nom au grand requin blanc : carcharodon carcharias.
Carcariass sort sa première démo cinq titres (« Ancestral War ») en 1996 et son premier album studio un an plus tard. Il s'appelle « Hell On Earth ». La quatrième piste de cet opus porte le nom du groupe.  L'album, où la technique s'impose déjà, fonctionne encore bien aujourd'hui.
En 1998 Carcariass revient avec « Sideral Torment ». La guitare se fait plus mélodique et l'album se permet un instrumental (« Void Attraction »).

La reconnaissance :
2002 marque un net palier pour Carcariass. Le son du troisième album, « Killing Process », a été confié à Stéphane Buriez (Loudblast).
Carcariass 1
« Killing Process » est introduit par des arpèges sublimes, il est beaucoup plus élaboré que ses prédécesseurs et l'artwork est d'un meilleur goût. Le groupe n'hésite pas à placer quatre instrumentaux. Parallèlement, Carcariass s'impose sur scène aux côtés de grands noms en devenir, tels que Benighted ou Supuration. A l'international, il aura l'occasion de côtoyer Impaled Nazarène et Cradle Of Filth.
Il faut attendre 2009 pour entendre un nouvel album, et c'est à nouveau à Stéphane Buriez que Carcariass fait appel pour le son de ce « E-Xtinction ». Les guitares restent virtuoses (« In Cold Blood ») et s'il ne vous cueille pas d'entrée comme « Killing Process », « E-Xtinction » reste très agréable.
2012. Le label du groupe, Great Dane Records, présente une compilation des deux premiers albums, « Hell On Earth » et « Sideral Torment », remasterisés et réunis sous le nom de « Hell and Torment ». Alexandra V. Bach (Adagio, Tarja, Kamelot) donne à ce bain de jouvence un artwork digne de ce nom.
Carcariass 2
Bien qu'il honore quelques prestations scéniques (un Hellfest sur la scène Altar en 2017), et si l'on excepte une réédition en 2016 de l'album « Killing Process » agrémentée de deux titres-bonus avec des invités ainsi que d'une version remasterisée du morceau « Sideral Torment », il faudra attendre 2019 et « Planet Chaos » pour découvrir le nouveau visage de Carcariass.
La mutation :
Carcariass 3
Le Suisse Jérôme Thomas (Science Of Disorder) rejoint le groupe et ses propositions au chant ouvrent de nouveaux horizons à un album qui fait la part belle aux instrumentaux (six !) et qui intègre un synthétiseur pour la première fois dans l'histoire du groupe.
Les textes de « Planet Chaos » sont globalement futuristes, cependant que « Letter from the Trenches » s'inspire de courriers écrits par des Poilus à leurs familles.

Le death de Carcariass est toujours brillamment progressif et accessible (« Battleground »). Pour le son, Carcariass a fait appel à Drop (Samaël) et à Jens Bogren (Sepultura, Arch Enemy). « Planet Chaos » reçoit un chaleureux accueil critique et marque une évolution notable quant au territoire musical de la formation. Le groupe définit son périmètre entre trois piliers : Iron Maiden, Death et Coroner. Interrogé par Metal Eyes quant au style pratiqué par le groupe, Raphaël Couturier (basse) botte en touche : « Avant on se définissait comme un groupe de death metal, maintenant, est-ce qu’on en fait encore ou pas ? On s’en fout, on fait la musique qui nous plait. »
2023 marque le retour aux affaires de Carcariass qui sort le 03 mars son cinquième album, « Afterworld ».
Carcariass 4
Jérôme Thomas est à nouveau au chant et le groupe a fait appel à la même équipe de production (Drop/Bogren). Pour autant le style de Carcariass a encore évolué, s'imposant au-delà des genres. Les mélodies death et heavy sont magnifiques et le chant de Jérôme Thomas donne au groupe un ton particulier qui peut évoquer parfois SUP ou Paradise Lost. Les instrumentaux trouvent toujours leur place. Carcariass a su s'éloigner de ses racines sans s'en détacher, rendre « Afterworld » accessible à un public plus large sans se renier.

Carcariass fait fi des genres et affine le sien propre d'album en album. « Afterworld », le dernier en date,  compte parmi les meilleurs de sa discographie et il trouvera, on en prend le pari, sa place dans les Top10 de fin d'année dans les rédactions des webzines de Metal.

LORD OF THE LOST, Blood & Glitter (30/12/2022)

LORD OF THE LOST, Blood & Glitter (30/12/2022)

Le 15/01/2023

Cet album particulièrement réussi s'impose dans la discographie des maîtres du dark-goth allemand comme une pièce exemplaire.

Belle surprise que nous a offert Lord Of The Lost  en fin d'année 2022 !
Après le somptueux double-album concept Judas qui s'était placé en seconde position dans les charts allemands le groupe de Hambourg surpasse l'exploit via Napalm Records en ravissant la première place avec une sortie tenue secrète et annoncée seulement six jours avant sa mise à disposition :

« Blood & Glitter »

Lord of the lost
« Faire l'exact opposé de ce que tout expert en marketing recommanderait... »

Un pari extrêmement gonflé et pourtant événementiel, justifié ainsi par le groupe :
« Seulement six jours de prévente et de marketing (au lieu de quatre à six mois), sortir l'album pendant qu'on ressent encore sa magie, l'écouter sans tout gâcher à l'avance avec trop de singles, sans se soucier des charts et des playlists, faire l'exact opposé de ce que tout expert en marketing recommanderait... Pourquoi ? Parce que c'est comme ça que nous le voulons et que nous l'aimons. Parce que nous faisons vivre la musique, plutôt que d'être simplement un instrument de profit maximum. »
Lord Of The Losts s'est inspiré pour ce nouvel album du travail du photographe britannique Michael Mick Rock, surnommé « l'homme qui a photographié les années 70 », décédé le 18/11/2021. L'opus lui est dédié et son titre « Blood & Glitter » est emprunté à l'un de ses ouvrages.
Musicalement, « Blood & Glitter » se fait plus accessible que le somptueux « Judas ». Chaînon manquant entre Depeche Mode, Rammstein et Marilyn Manson, l'album est fortement connoté électro et indus sans perdre cette touche dark-goth qui caractérise Lord Of The Lost. Certains hymnes promettent d'enflammer les pits (l'énorme « Reset the Preset » et son crescendo, « Destruction Manual », « Blood & Glitter ») tandis que d'autres, plus légers (tout est relatif), parfois proches de la darkwave, vous attirent mélodiquement vers la part sombre, mystérieuse et romantique du groupe (« Leaving The Planet Earth », « Forever Lost », « Absolute Attitude », « The Future Of A Pas Life », « No Respect For Disrespect », « Save Our Souls », « One Last Song »).

Cet album particulièrement réussi s'impose dans la discographie des maîtres du dark-goth allemand comme une pièce exemplaire, chacun des morceaux qui la composent portant des phases musicales qui vous accrochent.
 « Blood & Glitter » se termine sur une reprise savoureuse du succès de Roxette de l'année 1988 : « The Look ».
Une manière de cloturer comme il se doit une année 2022 particulièrement bénéfique à la formation allemande qu'on a pu voir sur les premières parties d'Iron Maiden et d'Airbourne, et qu'on applaudissait en tête d'affiche sur quelques dates françaises (avec Scarlet Dorn en soutien).
Une belle surprise, un pari fou, un grand album.