VELVETEEN QUEEN (hard-rock), Consequence of the city (03/05/2024)

Le 08/05/2024

« Consequence of the city » est particulièrement impressionnant quand on considère qu'il s'agit d'un premier opus. C'est l'album qu'aurait dû faire Guns N' Roses à la place de « Chinese Democracy ». Il plaira aux fans de hard à cheveux.
Par Ahasverus
Velveteen queen
Et un de plus pour la Suède, un ! 
Comme de bien entendu, VELVETEEN QUEEN est de Göteborg, la capitale mondiale du rock.
Bien sûr, Samuel, Lukas, Noah et Isac, sont des potes de lycée.
Evidemment ils montent leur groupe en 2021 et ils participent à plusieurs festivals (Swedish Rock Festival, Skogsröjet. Festival, Kristianstad Rockfest, Malmöfestivalen) et tournent avec Nestor et Hardcore Superstar...
VELVETEEN QUEEN réalise tout ça avant même d'avoir sorti son premier long format, « Consequence of the city ». Autant en profiter quand on a le temps ! 
L'album « Consequence of the city » arrive le 03/05/2024. La routine, quoi...
Tant qu'on y est, pourquoi ne pas faire appel à Patrik Ullaeus ( In Flames, Arch Enemy, Europe, Evergrey, Amaranthe) pour les clips ? Bein allez, oui, pourquoi pas ?
Tout cela coule de source en Scandinavie, terre du Père Noël ! (CQFD)

Musicalement, VELVETEEN QUEEN c'est un hard-rock à la charnière des années 80/90, quand éclataient à l'international des groupes comme Skid Row et surtout Guns N' Roses, dont les Suédois peuvent revendiquer la paternité sans crainte d'aller aux tests ADN.
Sans singer Axl Rose et ses gimmicks, Samuel Nilsson n'est pas très éloigné du style et du timbre du chanteur de Lafayette. Dans une moindre mesure, il peut aussi rugir comme Steven Tyler (« Trauma », « Dreamer »).
« Consequence of the city », la galette, pose dix compositions qui retiennent l'attention d'emblée.
Les morceaux sont variés, solides, la lead nous charme sans en faire des caisses (« Take Me Higher », « Last Sensation »), la batterie cogne bien, les backing vocals sont en place, parfaits, et le groupe sait donner de la ballade avec brio sans chercher à faire un « November Rain II » tout en  montrant une grande efficacité (« Stranger In The Mirror », « Dreamer »).
VELVETEEN QUEEN sait aussi propulser des riffs à la Skid Row (« Kenny's Blues »).

C'est bien fichu tout ça ! On a clairement affaire à un premier album d'exception. Jamais pris à copier par dessus l'épaule, le jeune VELVETEEN QUEEN n'est pas un poseur ; il a de l'étoffe et démontre de solides capacités d'écriture et de réalisation. Il a les muscles pour secouer le cocotier du hard-rock, pourtant doté de profondes racines.
« Consequence of the city » est particulièrement impressionnant quand on considère qu'il s'agit du premier long format d'un groupe qui n'a que deux ans d'existence et dont les membres auraient entre vingt et vingt-trois ans. C'est l'album qu'aurait dû faire Guns N' Roses à la place de « Chinese Democracy ». Il plaira aux fans de hard à cheveux, et le quatuor, même s'il n'a pas révolutionné la planète  Metal avec sa came de facture classique, semble bien parti pour graver son nom sur l'écorce et manger sa part du gâteau de la scène internationale.
Une belle sortie hard-rock à découvrir et un groupe à suivre !
 

Tracklisting :
1.Barrel Of A Gun
2.Trauma
3.Bad Reputation
4.Consequence Of The City
5.Stranger In The Mirror
6.Take Me Higher
7.Last Sensation
8.You Can’t Take This
9.Kenny’s Blues
10.Dreamer
Durée totale : 40mn env.

Line-Up : 

  • Samuel Nilsson – chant, piano
  • Lukas Axx – guitare lead
  • Noah Mardh – guitare rythmique
  • Isac Borg – batterie

HARD ROCK