Live Report

LIVE-REPORT DU "PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VIII" (14 septembre 2024)

Le 17/10/2024

Quand un festival à l'échelle humaine et à l'esprit familial et amical revêt l'habit de la haute-couture française  du Heavy-Rock et éblouit à l'international.

Par Dam'Aël.

Introduction :

Petit clin d'œil sur les billets. De véritables billets papier numérotés comme dans ces années folles mais surtout fétiches, billets qui prenaient encore plus de valeurs quand ils étaient signés par les groupes qu'ils annonçaient. 

Deux ou trois centaines de fêtards sont déjà installés depuis la veille pour participer à un certain nombre de balances et principalement présents pour assister au "warm-up" (initialement prévu à 19H  mais décalé à 21H à cause de ces balances prolongées) mené de main de maître par Olivier MeurderOne et Guillaume Pastor (Guix) le bassiste du groupe Tentation, BenEvils (bénévoles du festivale) qui offrent aux festivaliers présents et à Dame Tramontane sans son carton d'invitation, une soirée de Mix Vinyle Heavy et Trash,  sur la scène Shark Stage du festival avec un son d'enfer. Pour rappel cette scène a été baptisée Shark Stage en mémoire à Mark Shelton de Manilla Road, groupe qui avait participé au Pyrenean Warriors Open Air 2016, en compagnie de ADX, Metal Inquisitor, Ostrogoth, Terminus, Horacle et Electric Shock dont certains membres étaient présents ce 14 septembre 2024.

8ème édition pour ce festival qui continue d'accroître sa notoriété d'années en années eu égard à la qualité des formations nationales et internationales présentées.

 

Pwoaviii

 

Le Running-Order :

Trois groupes français Dunwich Ritual, MEURTRIERES et ANIMALIZE sont les trois groupes underground français qui ouvrent le bal dont deux qui présentent une frontwoman derrière le micro. Les voix féminines sont donc en première ligne lors de l'ouverture de ce festival. Suivront Phantom Spell, Tyrann, et les japonais de Blaze (Osaka,Japan) avant d'aborder les têtes d'affiche de cette huitième édition avec Satan (Band)Demon et les ténors de Warlord.

 

DUNWICH RITUAL

 

Le 1er groupe, Dunwich Ritual a la lourde tâche de lancer les festivités dès 13h en proposant un Heavy Speed Metal de haute volée que la chanteuse a sublimé avec sa personnalité, son énergie et son identité réelle. Un concert puissant et de qualité. On comprend parfaitement pourquoi le label Jawbreaker Records s'est empressé de signer le groupe originaire de Deuil-la-Barre (région parisienne), toujours grand maître à dénicher de futures pépites de l'underground. Et les organisateurs du Pyrenean ne sont pas passés à côté non plus. On aurait presque envie de hurler 30 minutes c'est trop court.

 

Line-up :

Vega : Chant, synthétiseur
Agni et Thösz : Guitares
Eymerick "Rikkit" : Basse 
David Caudmont : Batterie 

 

Setlist :

Intro
Hyperborean Rites
Paleogean Megalopolis


Dunwich Ritual
Night Thunder (Tales of Devil Reef)
Winged Death (1934)


The Sinking City 

 

MEURTRIERES

 

C'est le groupe lyonnais qui prend la relève. Connu pour son EP éponyme sorti en 2020 sur le label italien Gatesofhellrecords avec sa première chanteuse Fleur, le groupe enchaine les tournées et présente ce 14 septembre sur la Shark Stage leur nouvelle frontwoman Fiona qui confirme le talent du quintet. A noter que leur nouvel album Ronde de Nuit toujours via Gatesofhellrecords montre le degré supplémentaire qu'a pris la formation en travaillant ardemment. Bases fondamentales et identité évidente, MEURTRIERES a livré une performance magistrale en jouant fort et carré, ce qui laisse présager de jolis moments à venir.

 

Line-up :

Xavier : basse
Thomas : batterie
Flo Spector : guitares
Olivier : guitares
Fiona : chant

 

Setlist :

Intro

Rubicon
Alienor
La Revenante


Tempête & Naufrage


Alma Mater
Ronde De Nuit
La Déferlante

 

ANIMALIZE

 

ANIMALIZE attaque son show en mettant le feu aux planches de la Shark Stage. Aucune pitié pour les Lyonnais, ça déglingue sa mémé avec ce rapido Metal comme précisaient certains espagnols présents, malgré un problème de micro pour Niels sur les 2 premiers titres. Avec un look 80s totalement assumé et revendiqué, une extravagance scénique provocatrice qui dépasse toutes limites, le quatuor a livré un set plus qu'énergique d'excellente qualité, talent repéré par le label Dying Victims Productions. Le groupe a annoncé que leur batteur allait prendre un autre envol après leur prestation sur le South Troopers Festival du 16 novembre prochain.

 

Line-up :

Niels "Coyotte" Bang  : chant, basse
Jessy "Dante Milk" Bosc : guitare
Gabriel Rattlehead : guitare
Hyungminator : Batterie

 

Setlist : 

Verminateur
Pigs Outer Space (sans intro)


L'Aigle de la Route
Eternal Second avec intro

Cheval
Jungle Dance
Drum solo
Intro Barbara
Sous l'œil du Charognard (sans solo)
Samouraï de l'Univers (sans intro)

 

PHANTOM SPELL

 

Il s'agit d'un one-man band anglais mené par Kyle McNeil qui a ravi tous les fans de Hard Rock Progressif fortement teinté 70's/80's. On le connaît déjà pour être le fondateur et le leader du groupe de Heavy Old-School, Seven Sisters. Kyle vit désormais à Murcia en Espagne et ce sont donc des musiciens espagnols au nombre de quatre qui l'ont accompagné lors de sa prestation sur scène, la première en France d'ailleurs, dans ce magnifique site de Juhègues, avec notamment le batteur de IRON CURTAIN. Le set a donné une superbe transition à cette édition qui envoyait du lourd et du testostéroné, avec cette séquence d'envolées classieuses qui a capté l'attention et capturé le public vers une  atmosphère quasi-solennelle où l'écoute s'est convertie en une concentration d'oreilles presque studieuses sur fond de réelle communion. Un moment magique qui m'aura embarquée délicatement tels les doigts d'une fée sur mélodies salvatrices. A noter concernant le line-up la présence de deux guitaristes dont Kyle, d'un bassiste, d'un batteur et d'un claviériste, les deux derniers assurant les chants complémentaires et les chœurs. D'autre part, Kyle ravi d'être présent sur ce festival, a échangé énormément avec les festivaliers et n'a pas hésité à se mêler à la foule après sa prestation pour profiter personnellement des différentes prestations comme l'ont fait un certain nombre de formations et notamment celle qui suivra Phantom Spell.

 

Setlist :

Dawn of Mind
Up the Tower
Dragon's Dream
Seven Sided Mirror
Keep On Running
Palantiri

 
Black Spire Curse


Blood Becomes Sand

 

TYRANN

 

Les Suédois ont une réputation robuste de délivrer des prestations scéniques redoutables. Confirmation validée sur cette édition 2024 du Pyrenean Warriors, avec leur Heavy Metal teinté légèrement de speed et de Punk, chanté en suédois donc repris en phonétique ou en yaourt par une bonne partie de l'auditoire. Tyrann, composé en grande partie par d'anciens membres de ENFORCER et de TRIBULATION a su mettre l'ambiance pour ramener le public vers un "désordre" plus traditionnel. Leur prestation de ce samedi était la dernière de leur tournée 2024 qui les a amenés en Grèce, au Danemark, en Hollande, en Allemagne et enfin sur les terres françaises des Pyrénées-Orientales. Et il faut préciser que c'est une chance pour nous Français d'avoir pu les voir ou les découvrir sachant qu'ils sortent assez rarement de Suède. A l'instar de Dunwich Ritual, la formation avait été signée sur Jawbreaker Records.

Line-up : 

Jakob Ljungberg (ex-Enforcer, ex-Tribulation) : batterie  
Adam Zaars (ex-Enforcer, ex-Tribulation) : guitars
Tobias Lindqvist ( ex-Enforcer) : chant, Basse 
Joseph Tholl : guitare

 

Setlist: 

Face the Tyrant (Besatt)
Don't Make Fashion of Our Heavy Metal Passion (Djävulens musik)
Transsylvanien
Brinn Med Mig
Omen
Sodom
Undergång
Varje Sekund Och Andetag


Djävulens Musik

Face the Tyrant (Besatt)
Don't Make Fashion of Our Heavy Metal Passion (Djävulens musik)
Transsylvanien
Brinn Med Mig
Omen
Sodom
Undergång
Varje Sekund Och Andetag
Djävulens Musik

 

BLAZE

 

Blaze (1998) est le groupe venu tout spécialement du Japon et beaucoup savent que les groupes japonais voyagent rarement jusqu'à nos contrées. Première escapade en France donc pour ce groupe de Hard/Heavy Rock Old-School avec une difficulté majeure, la communication puisque les membres ne parlent quasiment pas l'anglais et encore moins le français. Cela n'a en rien entaché la qualité du show qu'ils ont délivré sur Torreilles, bien au contraire. Quant à nos cours de japonais pris sur place... pas gagné!!! Une fierté pour l'organisation d'avoir pu les faire venir. Et une fierté pour eux aussi ; ils ont profité de tous les instants sur place, une petite visite à la chapelle de Juhègues juste à côté, et surtout une prestation dantesque, tirée au cordeau, avec des riffs efficaces et remplis d'inspiration qui a embarqué tout le crowd dans un karaoké presque général entrainé par le frontman Wataru Shiota à la prestation scénique tout aussi dantesque. Ils feront un rappel en fin de set, le seul d'ailleurs du festival. C'est vous dire qu'ils étaient très heureux d'être présents et ont su établir une parfaite communion avec les festivaliers.

 

Line-up : 

Fumihiko Kimura : basse
Hisashi Suzuki : guitare
Wataru Shiota : chant
Takashi "Bikky" Funabiki : batterie

 

Setlist :

Fool’s Mate
Right in White Light
Wiseacre in the Land
Picture On the Wall 
See The Light


Underground Heroes


Place in the Sun

 

SATAN

 

45 ans d'existence, un peu chaotique au vu des périodes de stand-by et autres mais toujours bien présents dans le paysage de la New Wave Of British Heavy Metal, pour Satan qui venait fêter la release de leur tout nouvel album sorti la veille Songs In Crimson. Sébastien nous rappelait dans un de ses posts leur présence au  South Troopers Festival de 2018. Une joie donc de les revoir pour certains et de les découvrir pour d'autres avec une grande particularité, celle de les recevoir dans la composition de leur début. Et ces perdreaux des années 80 n'ont pas perdu de leur superbe malgré les années, avec une prestation vitaminée d'une heure à l'identité évidente, couplée d'échanges avec la foule. Brian Ross sans en faire trop a cette capacité de tenir le show  par un charisme déconcertant presqu'à l'image de Biff Byford (Saxon) dans une atmosphère de Heavy traditionnel efficace et robuste qui ravigote. A noter que SATAN est en tournée européenne avec des dates sur 2024 à travers le Royaume-Uni, l'Irlande, le festival PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR et seize autres villes d’Europe et que leur dernier passage en France remontait à 2019 depuis leur passage au Festival de Vouziers.

 

Line-up: 

Steve Ramsey : guitare
Russ Tippins : guitare
Graeme English : basse
Sean Taylor : batterie 
Brian Ross : chant

 

Setlist:

intro
Trial by Fire
Blades of Steel
Ascendancy
Burning Portrait
Sacramental Rites
The Devil's Infantry
Break Free (Alan Ross on vocals)
Incantations
Era (The Day Will Come)
Ophidian


Twenty Twenty Five
Turn the Tide
Into the Mouth of Eternity
Testimony
Trial by Fire / Blades of Steel


Siege Mentality
Kiss of Death

 

DEMON

 

Issu du même métal trempé de la New Wave Of British Heavy Metal, le sextet Demon mené par son emblématique chanteur Dave HILL à la voix légèrement rauque, soule voire AOR et sa force tranquille nous embarque incontestablement dans leur univers. Avec une discographie énorme et solide, la formation propose un set incroyable et surtout efficace. Une opportunité pour les festivaliers du Pyrenean puisque que DEMON n'est pas si courant sur scène. Son Hard Rock tirant sur celui d'un DEEP PURPLE est estampillé d'une  identité tout aussi marquée que celle de SATAN. 

 

Line-up: 

Dave Hill : chant 
Ray Walmsley : basse 
Karl Waye  :  clavier 
Neil Ogden : batterie, percussions 
David Cotterill : guitare 
Paul Hume : guitare

 

Setlist: 

Night of the Demon
Into the Nightmare
Hurricane
The Plague
Nowhere to Run


Face the Master


Total Possession
Remembrance Day (A Song for Peace)


Deliver Us From Evil
Sign of a Madman
Don't Break the Circle

 

WARLORD

 

Premier passage en France pour les Américains de Warlord avec pour seul membre d'origine le batteur Mark ZONDER. Annoncée comme La tête d'affiche de cette 8ème édition, la formation n'a pas manqué à son devoir tant leur prestation a été extraordinaire : perfection déconcertante, performance magistrale, groove irréprochable, rythmique dantesque de Mark Zonder et Philipp Bynoe. On ne peut que constater l'excellence de ces six musiciens. Mark Zonder fait preuve d'une élégance manifeste qui s'allie à une puissance irréprochable, le bassiste délivre un groove addictif, les deux guitaristes font un travail exceptionnel allant jusqu'à jouer leur soli en même temps sur les notes du claviériste dont on ne redira pas le talent et l'expérience incontestés. Et c'est sans compter sur le chanteur Giles Lavery qui prend une place royale dans ce tableau, délivrant puissance, sensibilité, avec un respect bétonné de ce qu'est Warlord depuis des années, voyageant avec une telle aisance dans les tonalités si différentes. J'ai été scotchée  notamment par la montée sur Invaders, parfaitement tenue et maitrisée malgré les conditions climatiques qui ne facilitaient pas la tâche. Précision des lignes de chant et esthétisme vocal magnifiques. Chacun d'entre nous se rappellera de cette prestation et de cette chance que nous avons eue et vécue ce 14 septembre 2024.

 

Line-up: 

Giles Lavery : chant 
Philipp Bynoe : basse 
Jimmy Waldo :  claviers 
Mark Zonder : batterie 
Eric Huris : guitare 
Diego Pires : guitare

 

Setlist : 

Lucifer's Hammer
Invaders


Battle of the Living Dead


Kill Zone
City Walls of Troy
Winds of Thor
Lost and Lonely Days
Aliens
Mrs. Victoria


Penny for a Poor Man


War in Heaven
Black Mass
70,000 Sorrows
Winter Tears
Achilles Revenge


Deliver Us From Evil


Child of the Damned 

 

Pour conclure :

Un énorme merci à l'organisation du Pyrenean Warriors Open Air qui a œuvré avec vigueur pour nous offrir une affiche d'une telle qualité.  Une grande ovation pour avoir réussi à faire venir sur notre hexagone des formations rarement voire jamais proposées  ; trois groupes sur les neuf  présents sur le festival n'avaient jamais posé leurs semelles de HardRockers et de HeavyFlingueurs sur le sol français, quel exploit! Et quel privilège!

On n'omettra pas de signaler leur capacité à pousser à l'extrême leur engagement jusqu'à la création chaque année de la Beerenean (ou Byrenean), entendez par là la bière locale bio spéciale Pyrenean vite épuisée!!! A se demander si les gobelets imprimés à la nouvelle édition n'auraient pas été porteurs d'une certaine anomalie, celle d'avoir quelques trous au fond du satanique godet!

A l'année prochaine.

Pwoaviii
Cette chronique est réalisée sans aucune accréditation et émerge tout simplement d'une réelle passion

LIVE REPORT AUX ANIMAUX / THEN COMES SILENCE

Le 26/09/2024

En ce dimanche 22 septembre 2024, à Ivry sur Seine dans le Val de Marne, dans le petit Théâtre EL DUENDE (100 places), la soirée s’annonce particulièrement enflammée avec le show des deux groupes Suédois AUX ANIMAUX et THEN COMES SILENCE, savant mélange de Post Punk, Cold Wave, Gothique, Doom (chacun pourra facilement choisir son étiquette de prédilection).
Pour ceux qui ne connaissent pas ces deux formations, je vous propose un bref résumé avant d’attaquer le détail de cette chaude soirée…

Par Pépé Stakatto 
Then comes silenceAUX ANIMAUX est le projet Darkwave/Synthpunk de l’artiste et musicienne (autodidacte) Gözde Düzer (Ghosty). Originaire d'Istanbul elle vit actuellement à Stockholm (à noter qu’elle a également vécu quelques temps à Strasbourg).
Les premières compositions datent de fin 2017, Black Holes le premier EP sort en 2018, c’est un album très engagé politiquement, qui traite du droit des animaux et du féminisme, suivi en 2020 du second EP Stockholm Synthrome qui relate la lutte de l’artiste contre la misophonie (forme particulière d'intolérance au son), puis en 2022 l’album expérimental The Hydesville Episode , mixé et produit intégralement par Gözde. Toujours la même année sort Hauntology comprenant quatre morceaux remixés ainsi que quatre nouveaux, puis en décembre 2023 son premier véritable album, le très abouti Body Horror sorti sur le label Français Manic Depression Records.
Aux animaux body horrorLe show de AUX ANIMAUX démarre avec un léger retard. C’est sur « Anxious Ambivalent » (du dernier album Body Horror ) que débute la danse funèbre. Ghosty soigne son entrée en scène, tenue gothique, ambiance sépulcrale, pentagramme sanglant sur le front, après une brève et sombre Eucharistie, la communion macabre avec son public peut commencer. Ce jeu scénique et théâtral, qui peut paraître grotesque au premier abord renforce cependant avec force et passion cet univers hanté et horrifique …
Suit le spectral « Omen » de l’album The Hydesville Episode, puis c’est sur l’alarme des films d’horreur américains de The Purge que le rageur « Blackout » pointe son museau sanglant. L’ambiance est pesante et la voix pénétrante de Ghosty est soutenue par des pas de danse lancinants et démoniaques. La terreur continue avec le sublissime « Venus Lucifer », boîte à rythmes obsédante, synthébasse dégoulinante à souhait, voix hypnotique d’outre-tombe.
C’est ensuite au très Cold Wavesien « Violence in the silence » de retentir avec sa ligne de basse puissante jouée par Ghosty, et ses parties de claviers aériennes, sombres et tranchantes comme des rasoirs.
Le lugubre « Lost souls » rythmé par le thérémine ensorcelé de Ghosty dénonce le massacre sanglant d’animaux dans les abattoirs. L’atmosphère sonore est glauque et morbide mais l’interaction avec la centaine de personnes présente ce soir est totale. La mélancolie continue de nous séduire avec le vampirique et très glacial « Night », toujours appuyé par la Jazz Bass enivrante et puissante de la grande prêtresse de la nuit.
La ballade spectrale se poursuit avec l'entêtant et rapide « Sleep paralysis », Ghosty ondulant telle un cobra psychédélique sous amphétamine, mais que de beauté dans ces pas de danse décadents !
Le show se termine par « Devil inside » (de l’album Hauntology) un de mes morceaux préférés qui me rappelle étrangement la belle époque de VISAGE. La voix sensuelle et mélancolique de Gözde fera frissonner pour ce final la salle à l’unisson… Une très grande artiste !

AUX ANIMAUX Setlist :
- Anxious ambivalent (Body Horror)
- Omen (The Hydesville Episode)
- Blackout (Body Horror)
- Venus Lucifer (Body Horror)
- Violence in the silence (Body Horror)
- Lost soul (Body Horror)
- Night (Body Horror)
- Sleep paralysis (Body Horror)
- Devil inside (Hauntology)

Après une brève entracte, qui m’a permis de saluer dBoy des JE T’AIME, venu assister également aux concerts ce soir, c’est maintenant au tour des THEN COMES SILENCE de poursuivre le show, mais avant, un petit flashback sur l’historique du groupe s’impose…
L’aventure THEN COMES SILENCE démarre en 2012 en Suède (Stockholm) sous l’impulsion d’Alex Svenson (chant, basse, synthétiseurs, composition). Fan d’horreur et d’occultisme, TCS se dirige donc tout naturellement vers une musique Gothique, Post Punk, voire complètement Darkwave.
Les trois premiers albums Then comes silence (2012) , Then comes silence II (2013) et Nyctophilian (2015) sortent sur le label Suédois Novoton. Le groupe commence à pas mal tourner dans son pays, ainsi qu’en Allemagne (la communauté Post Punk les adoptera très rapidement).
Ils signeront donc en 2016 avec le label Allemand Nuclear Blast et sortiront en 2017 Blood leur quatrième album, avec à la clé une tournée de Festivals dans toute l’Europe où ils ouvriront pour de grosses pointures telles que FIELDS OF NEPHILIM ou THE CHAMELEONS.
Machine, le cinquième opus quant à lui sortira le 13 mars 2020 au début du confinement, sur les labels Metropolis pour l’US et Oblivion/SDPV pour l’Europe. Ce sera ensuite Hunger en 2022 sur Nexilis/Schubert Music Europe ; puis en mai 2024 la dernière galette en titre Trickery (enregistrée en seulement trois jours au Kapsylen Studio à Stockholm) et distribuée par le label Metropolis Records.
Cet album, malgré le passage de quatuor à trio, avec le changement de musiciens : Jonas Fransson à la batterie depuis 2015 et Hugo Zombie le gratteux Espagnol (ex LOS CARNICEROS DEL NORTE et NAUGHTY ZOMBIES) depuis 2018, confirment et renforcent leur cohésion, et comme le dit Alex, « ce nouvel opus célèbre l’amitié, l’unité et le sentiment d’appartenance à un groupe, une tribu ».
THEN COMES SILENCE setlist :
- Ride or die (Trickery)
- Flashing pangs of love (Blood)
- Warm like blood (Blood)
- Like a hammer (Trickery)
- Dark end (Machine)
- We lose the night (Machine)
- Strangers (Nyctophilian)
- Mercury (Blood)
- Apocalypse flare
- Feed the beast (Nyctophilian)
- Strange kicks (Blood)
- Blind eye (Trickery)
- Rest will follow (Blood)
- Ghost house (Trickery)

Le set des TCS commence avec le mythique « Ride or die », le premier morceau de leur dernier album Trickery.

Jonas prend place derrière une batterie blanche translucide qui rétro-éclairée brille comme des feux follets dans un cimetière. Hugo, casquette en cuir vissée sur la tête fait miauler sa Squier Telecaster (micro chevalet Seymour Duncan SH-4, Multi-effets Boss ME-80, système sans fil Boss WE-60, ampli Fender Twin Reverb couplé à un Laney), et Alex dans sa tenue de dandy, chemise blanche, bretelles et lavallière noires, lancent les festivités. Le son énorme et mixé de main de maître, invite le public à reprendre en choeur « Take my soul, my blood, my words… » et laisse présager une soirée de folie !
Les riffs rageurs d’Hugo lancent ensuite le tonitruant et rapide « Flashing pangs of love » de l’album Blood, ce morceau permettant à Jonas de taper et d’alterner des tempos de 74 à 148 et même 296 BMP, prouvant de ce fait l’apport important qu’il amène dans le groupe. [Pour moi, avec Jussi des 69 EYES, l’un des meilleurs batteurs du genre !]
La voix suave et charmeuse d’Alex fait ensuite résonner l’obsédant « Warm like blood » avec sa ligne de basse sourde et répétitive habilement secondée par les staccatos appuyés de la guitare d’Hugo. Energique mais efficace ! Ce sera ensuite à « Like a hammer » de marteler sa rythmique surnaturelle. Synthé noyé de réverbe (clin d’oeil à Neonpocalypse), refrain fiévreux et hypnotique. La salle est quasi en transe…

Nous poursuivrons avec « Dark end » de l’album Machine, un morceau beaucoup plus Cold Wave que Gothique, qui nous accompagnera dans la poursuite de notre voyage lugubre. [Pour la petite histoire ce titre a été présenté par le groupe le vendredi 13 mars 2020]. Ce sera ensuite au très dansant « We lose the night » toujours sur le même album de prendre la relève. Un morceau oscillant entre la New Wave de DEPECHE MODE et le Gothic Rock de FIELDS OF NEPHILIM.
On poursuit le gig des TCS avec « Strangers » de l’album Nyctophilian qui me rappelle avec délectation l’ambiance mélancolique de « Means to and end » des défunts JOY DIVISION. Un excellent titre !
C’est ensuite au tour du missile « Apocalypse Flare » avec son refrain velouté de nous faire découvrir la fin du monde. Pour le fan des SISTERS OF MERCY et de THE MISSION que je suis, ce titre est une véritable pépite…

Avec « Feed the beast » et son ambiance fête foraine à la Stephen KING, les parties claviers renforcent le côté lugubre du morceau. On s’attend presque à voir sortir un nain psychopathe de la grosse caisse de Jonas ! Diaboliquement bon.
On poursuit avec le très BAUHAUSsien « Strange kicks » de l’excellent album Blood, puis « Blind eye » de Trickery lancé par ses tam-tams tribaux, un titre très énergique dans sa rythmique et ses parties chant, mais également très percutant par sa ligne de basse. Le tempo va encore s’accélérer un peu plus avec « Rest will follow », un morceau plutôt Death Rock avec ses licks guitare très abrasifs !
C’est sur une intro de synthé digne de la série Stranger Things que le gig se termine, comme il a commencé, par le dernier titre de l’album Trickery, à savoir le sublissime « Ghost house » mon morceau préféré des THEN COMES SILENCE ! Le public scandant avec Alex le refrain « Abandoned hearts, abandoned souls, abandoned love, ghost house, ghost house, ghost house…».
« Ite, missa est ! » Pour tous les aficionados qui étaient présents, quel fabuleux hommage à la scène Post Punk et Gothique nous avons eux ce soir ! Merci au Théâtre EL DUENDE pour cette belle et sympathique programmation, j’ai toujours plaisir à venir y voir des concerts qui sortent de l’ordinaire ou de superbes pièces de théâtre…

TRIBAL FESTIVAL 2024 - Le Live-Report en vidéos

Le 08/09/2024

Par Dam'Aël.

Le temps passe mais n'anéantit aucune motivation!

Encore moins celle de "Tribal Roch Association"

Affiche fest 2024 769x1024

Ah oui, elle est belle l'affiche : reprenons la Timeline (chronologie), DoctoR DooM serais-je fatiguée? Une Speed Rock Machime serait-elle installée dans la Girlschool de Peymeinade et dirigée par le maître à l'expérience plus qu'avérée, Chris SLADE ce samedi 24 août...

Bon je prends mes médocs, remets ma tête en place avec un 180° thérapeutique et replace mes lunettes mal traitées pendant cette manipulation de dernier espoir.

Non, vous êtes bien sains d'esprit et avez bien lu ! Tribal Roch Association et Marco ont encore fait très fort pour cette 17ème édition du TRIBAL FESTIVAL 2024 - CHRIS SLADE + GIRLSCHOOL + SPEED ROCK MACHINE + DOCTOR DOOM.

Retour en vidéos sur cette soirée  mémorable, dans un parc très agréable où la Bonne Humeur était venue aux côtés de la Passion sur fond d'Amour de la Musique.

 

PART 1 : DoctoR DooM 

 

 Quatuor de proto metal, blues, rock psyché, DoctoR DooM s'est formé en 2011 en Ariège (Pamiers). En plus d'être fortement inspiré par le rock des années 60 et 70, le groupe s'est fortement inspiré de l'imagerie de Coven (Coven est un groupe de rock occulte formé à Chicago à la fin des années 1960, composé de la chanteuse Esther "Jinx" Dawson, du bassiste Greg "Oz" Osborne, du guitariste Chris Neilsen, du claviériste Rick Durrett (plus tard remplacé par John Hobbs) et du batteur Steve Ross) et  par la  vague  de stoner/rock scandinave avec Graveyard, Witchcraft et Spiders. 

La formation a proposé un set puissant, très maîtrisé, teinté de stoner et de psychédélique sur fond de Hard Rock Bluesy voire Progressif avec une présence remarquable du bassiste au style très 70's qui ne risquait pas d'user ses semelles... L'artiste jouant pieds nus! Le set est assuré avec beaucoup de sérieux et de professionnalisme, apparemment très reconnaissant d'être dans cette programmation. Une très belle découverte pour beaucoup au vu des retours que j'ai pu entendre dans le pit. Formation à suivre indéniablement.

Disco:
25/05/2013  : DoomO - 3 titres (Mix & Mastering : S. Boutin Blomfield)
09/05/2015 : DoctoR DooM 7" -  2 titres  (Recorded & mixed by S. Boutin Blomfield at Gradus-ad-parnassum Studio (FR-09)
24/07/2015 : This seed we have sown - 9 titres (Recorded & mixed by S. Boutin Blomfield at Gradus ad Parnassum studio gradusadparnassum.eu) via Ripple Music et sur STB Records pour le vinyle.
20/01/2023 : A Shadow Called Danger - 8 titres (Recorded and mixed by Sébastien Boutin Blomfield, Mastered by Kent Stump of Crystal Clear Sound) via Ripple Music et Black Farm Records pour le vinyle.

Line-up du concert :

Jean-Laurent Pasquet – Vocals & Guitars
Jérémie Delattre – Guitars & Backing Vocals
Sébastien Boutin Blomfield – Bas & Keys
Alex CARMONA venu pour l'occasion de Barcelone en remplacement de Michel Marcq – Drums

Beaucoup d'émotion pour le quartet et plus particulièrement pour le chanteur né à Pégomas car il s'agissait du tout premier concert dans la région. A l'origine chacun des membres vient du Metal (appréciant des groupes comme Carcass, de Black Metal et autres), mais la volonté de DoctoR DooM est de faire des compositions qu'eux-mêmes veulent entendre. Ce qui a priori fonctionne très bien pour avoir été contacté par un label new-yorkais et avoir été sélectionné pour un certain nombre de festivals sur l'hexagone et à l'étranger.

Concernant les news, un futur et troisième album est en cours de finition et semble t'il, est prévu pour octobre prochain. A suivre donc.

Setlist :

SARABANDE
SO JINXED
WTATTS (What They Are Trying To Sell)
COWARDS
THE SUN
IN THIS TOWN
ABOUT THE LOAD

 

                                                          

 

 

PART 2 : SPEED ROCK MACHINE

 

 Le groupe est né en 2001 d'abord sous le nom de Dernier Carat, puis se rebaptise  Speed Rock Machine dont la réputation est de jouer du très lourd avec un rock énergique, au jeu scénique de Jean Pa plus que torride, s'inspirant de ses grands maîtres d'AC/DC, et dont les textes sont en français ! Déferlant sur les scènes comme ils ont su le faire ce 24 août, SRP a été à l'affiche aux côtés de Vulcain de Calvin Russel ...  et s'est distingué  sur le HELL'S WEEK 2019. 

Disco:

 2003 : maxi CD (studio Maryline)
 2005 démo 4 titres : Speed Rock Machine 
 2008 :  1er album : Rebelle et fier ( Dany Cash Guitare et Rodo à la batterie, Phil The Riff tiendra le rôle de bassiste jusqu'en 2010).  Le concert en 2010 avec VULCAIN est une date inoubliable pour le groupe
– 20/09/2020 :  2ème album EP de 5 titres « Speed Rock Machine » – via M&O Music (le mixage au JDS Live Studio de Saint Laurent du Var, sous la direction de Mana Azur Digital Conseils.) le line-up de 2020 avec J.Pa Makarian (chant, guitare et harmonica), Phil The Riff (guitare), recrute Florian Falicon à la batterie et Christophe Massol à la basse.

 

Line-up :

Phil The Riff  : Guitariste
Kriss MASSOLE  : Bassiste
Rick Pride : Batteur
Jean Pa Makarian  : Chanteur, Guitariste

 

Bouteille de J*** Da***ls à la main et quelques rasades en cours de show, quelques pirouettes sur les planches, le chanteur a semble t'il tout donné sur la scène du TRIBAL FESTIVAL, de toute évidence ravi d'être avec ses acolytes sur la scène de cette 17ème édition du Tribal Festival 24. Un album est sur le point de sortir dans les bacs, très certainement avant la fin de l'année. Beaucoup ont été ravis de voir et surtout revoir SPEED ROCK MACHINE bien connu dans la région et qui aspire à développer sa fanbase et étendre ses prestations à un niveau plus étendu. Energie, bonne humeur, du vrai Rock N'Roll qui ravigote sévère.


Setlist:

Je Ne Suis Pas Ici Pour Plaire

 

                                                      


Au Bar De La Dernière Chance
Playing Rock N'Roll

 

                                                      

                                           
Désir
Fatalité (Trust)
Speed Rockeur

 

                                                   


Maximum Rock N Roll
Retiens Les Chiens
Let There Be Rock ( AC/DC cover)

 

                                                                   

 

 

 

PART 3 : GIRLSCHOOL

 

Groupe britannique de Hard Rock à l'origine 100% féminin  issu de la mythique New Wave Of British Heavy Metal qui a pointé le bout de son nez à la fin des années 70 dans les pas de Saxon, Iron Maiden, Def Leppard et bien évidemment MotörHead avec un Lemmy qui avait pris la formation sous ses ailes. Sur scène ce 24 août sera présent un bassiste lors de ce live Adam SHEPPARD (que nous avions déjà rencontré sur  l'édition de l'année dernière lors de la prestation de ALCATRAZZ). 

On se rappelle 2012 où Girlschool  et CRUCIFIED BARBARA avaient dû annuler leur prestation à cause d'un insoluble problème technique (table de mixage out à cause de l'orage). Crucified Barbara était revenu en 2015 mais GIRLSCHOOL aura attendu 12 ans pour remettre ses instruments sur la scène de Peymeinade. Aucun souci technique cette fois-ci et une prestation qu'elles ont assurée avec un côté "sérieux-estival" ; on a décelé que ces dames avaient bien profité des produits locaux, plutôt liquides mais loin du J*** D***els de Lemmy, notamment Kim allant jusqu'à lancer un danke schön sur scène (Girlschool revenait du Wacken). Une prestation qui a ravi le public dans sa globalité laissant malgré tout une petite place à une certaine déception pour un certain nombre de festivaliers qui les avait déjà vues en live. Cependant, une ovation à Marco qui a réussi à les faire revenir dans la région. Un grand merci!

 

Line-up:

Kim MacAuliffe : guitare et chant

Jacky Chambers : guitare

Denise Dufort : batterie

Adam Sheppard : basse

 

Setlist :

DEMOLITION BOYS
C'MON LET'S GO

 

                                                               


THE HUNTER
HIT AND RUN
GUILTY AS SIN
FUTURE FLASH
KICK IT DOWN
NOTHING TO LOSE

 

                                                                


IT IS WHAT IT IS
RACE WITH THE DEVIL (The Gun cover)
BOMBER (Motörhead cover)
EMERGENCY

 

                                                                


TAKE IT ALL AWAY
SCREAMING BLUE MURDER
TUSH

 

 

PART 4 : THE CHRIS SLADE TIMELINE

 

En tête d'affiche lors de ce TRIBAL FESTIVAL 2024 bien évidemment c'est THE CHRIS SLADE TIMELINE avec l'ancien batteur d'AC/DC Chris SLADE, de son véritablement nom Christopher REES.

Rappel biographique :

Dès l'âge de 17 ans il prend place derrière la batterie des SQUIRES avec pour chanteur Tommy SCOTT plus connu sous Tom JONES (1963-1970). A noter qu'Elvis PRESLEY a voulu le débaucher  mais la demande s'est vu refusée en raison du risque de procès de la part de Tom JONES. Un éternel regret... Il fera un passage chez TOOMORROW (avec Olivia NEWTON-JONES) et Tom PAXTON avant de fonder Manfred Mann's Earth Band  de 1971 à 1978. Puis s'enchaineront pas moins de 8 groupes dont Uriah Heep en 1980, The Firm (1984), David Gilmour en 1984 et Gary Moore pour remplacer temporairement Cozy Powell lors de la tournée "After the War" (1989), avant la consécration auprès de AC/DC en 1989 pour une durée de 5 ans (jusqu'en 1994). Il réintègrera la formation australienne de 2015 à 2018 pour assurer le  Rock or Bust World Tour, Phil Rudd étant immobilisé en Nouvelle-Zélande en raison de ses problèmes avec la justice.  Chris SLADE continue ses prestations avec ASIA (2000-2005) , Bloodstock et Damage Control avant de décider de créer  THE CHRIS SLADE TIMELINE Aucune demande  ne sera formulée auprès de Chris pour le Power Up Tour qui s'est tenu du 27 mai au 17 août 2024, la batterie ayant été proposée à Matt Laug.

 

Le concert :

Un concert de plus de 2 heures principalement avec de nombreuses reprises de AC/DC qui met en évidence que Chris SLADE n'a pas perdu de sa superbe même s'il paraissait un peu fatigué. A contrario le chanteur, qui est un clone de Brian JOHNSON m'engagerais-je à dire, est dans une forme magistrale investissant toute la scène et invitant le public à participer à un karaoké général. Tous les fans ne se sont pas faits prier et sont rentrés avec autant d'énergie que Paul dans ce jeu. Le quintet a assuré une setlist de 16 titres parfaitement interprétés et dégageait une grande satisfaction d'être dans cette espace bucolique qu'est la Pinède Daudet à jouer de l'AC/DC, du Pink Floyd, du Manfred Mann's Earht Band, du Gary Moore, du Bruce Springteen, du Lee Rees, du Led Zeppelin. Un moment magique qui pour tout ceux qui n'ont pu obtenir leur billet pour le Power Up Tour de Longchamps, ont pu profiter d'une autre version d'AC/DC. Chapeau bas à Tribal Rock Association.

 

Line-up :

Chris SLADE : batterie, chant, chœur

Paul "Bun" DAVIS : chant

Stevie GEE : basse et chant

James CORNFORD : guitare et chant

Mike CLARKE : claviers et chant

 

Setlist :

DIRTY DEEDS DONE DIRT SCHEAP (AC/DC cover)

 

                                                                     


BIG GUN (AC/DC cover- extrait de la bande originale du film Last Action Hero de 1993)
JOYBRINGER (Manfred Mann's Earht Band cover)

                                                                     


HIGH VOLTAGE (AC/DC cover)
BLINDED BY THE LIGHT (Bruce Springteen cover)
HELLS BELLS (AC/DC cover)

 

                                                                     


PARISIENNE WALKWAYS (Gary Moore cover)
BACK IN BLACK (AC/DC cover)

 

                                                                     


DELILAH (Lee Rees cover)
KASHMIR (Led Zeppelin cover)
YOU SHOCK ME ALL NIGHT LONG (AC/DC cover)
COMFORTABLY NUMB (Pink Floyd cover)
SIN CITY (AC/DC cover)

 

                                                                     


THUNDERSTRUCK (AC/DC cover)

 

                                                                     


RAZORS EDGE (AC/DC cover)

 

                                                                                 

                                                     
HIGHWAY TO HELL (AC/DC cover)

 

                                                                     

 

Les liens :

https://www.facebook.com/TribalRochAsso

https://www.facebook.com/ChrisSladeACDC

https://www.facebook.com/GirlschoolOfficial

https://www.facebook.com/speedrockmachine

https://www.facebook.com/doctordoom09

 

WINGS OF STEEL et FURIES à PARIS (16 MAI 2024)

Le 01/06/2024

Par Dam'Aël - LES VIDEOS

En somme un magnifique retour dans le passé musical sacro-saint des années 70's et 80's dans un espace spacio-temporel en mode "ici et maintenant"

 

 

FURIES 

Depuis leur premier album, "Fortune’s Gate" sorti en 2020, il y a eu du changement chez Furies !
Fondé en 2013 par Zaza Bathory (Batterie) et à l'origine totalement féminin, la formation parisienne intègre en 2016 les guitaristes Guillaume Jockey et Samuel Charles. Mais le quatuor ne résiste pas à l'effet délétère du Covid, seuls Zaza et Guillaume maintiennent leur place, bien décidés à faire évoluer et pérenniser FURIES.  La formation avait découvert la discographie d’Unleash The Archers, suite à la ressemblance avec leur titre phare "Unleash The Furies"(on aurait pu imaginer que sût été l'inverse d'ailleurs) . Le duo se laisse emporter à la rêverie  s’imaginant pouvoir poser sur l'un de leurs titres la voix quasi homérique de Brittney Slayes, l'un des symboles du Power Metal actuel. 

En attendant, après plus de deux ans de silence et d'absence, le premier post-covid single de la formation ainsi réduite est "Rise and Shine feat. Alessia Scolletti" (de ERA , ex-TEMPERANCE ), qui rend hommage à Van Halen, d'ailleurs décédé le jour d'anniversaire de Guillaume, sorti en juin 2023 . Cette rencontre avec Alessia a d'ailleurs été possible grâce à Nils Courbaron de  DropDead Chaos.

Puis quand le rêve devient réalité! Brittney SLAYES, qui vient d'être maman et après avoir été contactée par Zaza et Guillaume, accepte de collaborer avec eux, "Poisoned" sera leur bébé et naît le 26 octobre de la même année.


2024, le groupe de Heavy Metal francilien trouve sa nouvelle chanteuse Cheyenne JANAS , sa nouvelle bassiste Lucie SUE  (sélectionnée parmi les finalistes pour Steel Panther  mais non retenue - elle est aussi violoncelliste, multi-instrumentiste) et son nouveau guitariste rythmique Fred BEND, signant ainsi la composition du line-up définitif actuel et permettant la sortie d'un troisième single Stars of Burning Lands, initialement intitulé Immortal (7 mars 2024). A noter que le groupe travaille sur un nouvel album. 

FURIES a présenté sur la scène des Etoiles le 16 mai dernier, son Heavy Speed Metal des années 80 au son très moderne fortement teinté de trash et parfois de touches de black dûes aux influences de Guillaume. Nous allons découvrir ce moment en vidéos.

Désormais FURIES, c'est :

  • Zaza Bathory : batterie
  • Guillaume Jockey : lead guitare 
  • Fred Bend : guitares rythmique
  • Cheyenne Janas : chant 
  • Lucie Sue : basse et chœurs 

Setlist :

  1. Intro
  2. Poisoned
  3. Intro
  4. Antidote
  5. Rise And Shine
  6. Voodoo Chains
  7. Intro
  8. You And I
  9. Fortune's Gate
  10. intro 
  11. Unleash The furies
  12. Stars Of Burning Lands

Poisoned

Rise And Shine

Unleash The furies

Stars Of Burning Lands

 

Le quintet a mis toute son énergie et sa joie de retrouver la scène parisienne abandonnée depuis des mois. Une envie palpable d'en découdre et de remercier par une belle prestation, le public venu nombreux. Leur setlist de 8 titres s'est composée de cinq morceaux  extraits de leur album Fortunes's Gate et des trois derniers singles de 2023 et 2024, une setlist très typée heavy 80's avec modernité mais aussi couplée de son côté pétillant. En effet, Si Cheyenne a su déchainer la foule, elle est aussi parvenue à éblouir la scène tant par sa chevelure rutilante que par son jeu de scène à la fois très charismatique et son enthousiasme naturel. Le tout majoré d'un bonus vocal, son séduisant vibrato qui laisse entrevoir une évolution certaine des futurs titres de la nouvelle mouture ; c'est d'ailleurs déjà très évident dans ce dernier single Lands Of Burning Lands qui prend une autre couleur, aussi scintillante que les bouclettes de la demoiselle. Lucie n'est pas en reste avec ses quelques mimiques communicatives et sa complicité avec la vocaliste. J'attends avec impatience leur future galette à me mettre sous la dent qui devrait assouvir une curiosité notoire sur les propositions à venir. Un joli renouveau en perspective, je pense!

 

NB : FURIES sera le samedi 24 août au FURIOSFEST

 

WINGS OF STEEL

Nouveau venu sur la scène internationale, WINGS OF STEEL est un groupe 100% indépendant formé en 2019 par le chanteur suédois Leo Unnermark et le guitariste californien Parker Halub. Ils se sont rencontrés à Los Angeles où ils étudiaient la musique dans le même établissement. Partageant un amour commun pour le hard rock et heavy metal des années 70 et 80, les deux amis ont donc fini par fonder Wings of Steel
Leur bio parle d’une musique épique revisitant ces styles classiques. La dynamique bluesy, dopée par le registre aigu et surpuissant d'Unnermark, se conjugue parfaitement aux riffs terriblement efficaces et solos incroyablement expressifs d'Halub. Armées d’un son massif - le mix est l’œuvre d’un français installé à L.A : Damien Rainaud, connu pour son travail avec DragonForce, Baby Metal, Fear Factory et Angra – les chansons reflètent toutes une impressionnante maîtrise.
WINGS OF STEEL c'est du heavy metal traditionnel et classieux. Certaines rencontres s’avèrent explosives et l’association de leurs talents est loin de la simple addition mais bien plus proche d'une réaction chimique à la puissance exponentielle.

Pour tout vous dire, je les attendais avec beaucoup d'impatience. Certes peu de choix pour les découvrir : Allemagne, Belgique ou France, oui quand même! Chic la France sauf que évidemment le choix est restreint Paris ou Lille. F**k, je suis dans le Var! Un périple pas des plus simples et des moins onéreux! Mais qu'importe : je retrousse les manches, fais le fond de mes poches et j'embarque sur fond de jubilation extrême à l'idée d'être le témoin d'un évènement qui saura sans aucun doute le début d'une très belle histoire. 

Le line-up du concert:

Leo Unnermark : chant              
Parker Halub : lead guitare
Stephan John-Baillet : guitare rythmique 
Marcel Binder : batterie 
Mathieu Trobec : basse

 

SETLIST :

  1. Fall In Line
  2. Lady Of The Lost
  3. Leather And Lace
  4. Cry Of The Damned
  5. She Cries
  6. Gates Of Twilight
  7. Guitar Solo
  8. Rhythm Of Desire
  9. Drums Solo
  10. Stormchild
  11. Garden Of Eden
  12. Bass Solo
  13. Heaven And Hell (Black Sabbath cover)
  14. Slave Of Sorrows
  15. Creeping Of Death (Metallica cover)
  16. Liar In Love
  17. Intro + Into the Sun
  18. Wings of Steel

Fall In Line

Lady Of The Lost

Leather And Lace

Cry Of The Damned

Gates Of Twilight et solo de guitare

Rythm Of Desire et Drum solo avec présentation des membres

Stormchild

Heaven And Hell (Black Sabbath cover)

Creeping Of Death (Metallica cover)

Liar In Love

Intro + Into the Sun

Wings of Steel

Bon inutile de vous dire que si certains étaient dubitatifs au départ du set, très rapidement les strings se sont détendus et les visages sceptiques  ont vêtu leur sourire jouissif alliant avec spontanéité, complicité et délire communicatif.

Quant aux autres, déjà inconditionnels et junky du style WOS, le délire s'est soldé par une vague d'engouement confirmé, une ambiance électrique et bonne enfant, des regards pétillants signant une satisfaction extrême en mode "la vie est en définitive heavydemment radieuse".

Côté scène, Léo est magistralement efficace sur les planches, à la fois théâtral sans excès et complice avec ses fans, il arbore une maîtrise vocale digne des plus grands et honore le genre de ces années saintes. Quant à Parker, certes beaucoup moins extraverti mais livrant un jeu qui lui est propre, il a su confirmer son talent et sa virtuosité guitaristique en live, se livrant même à certains divertissements à la Jimmy Hendrix lorsqu'il amorce quelques secondes de jeu avec sa bouche. Preuve à l'appui :

Wos 2Côté setlist, la reprise complète des 10 titres de leur album Gates Of Twilight, 3 morceaux de leur EP de 2022 WINGS OF STEEL, 2 reprises magistrales (Black Sabbath et Metallica) et des soli de grande qualité pour chacun des instrumentistes (On n'a vraiment pas eu à faire à des manchots!).

Incontestablement le public a été conquis  par Wings of Steel ! Un concert énorme, imposant et redoutable, sous l'égide du talent, d'une sympathie évidente, d'une complicité poignante où les codes ont été respectés avec cette touch de modernité. Emotions, variations, énergie, explosion, une ambiance de feu que le quintet a su mettre en place dès le premier titre de son concert et a su faire évoluer tout au long de ces 90 minutes. Une prestation de qualité qui confirme leur capacité à pouvoir faire perdurer avec prestige le genre et frapper de perpétuité le Hard Rock / Heavy Metal Old School malgré la multitude des genres qui gagne de décennies en décennies.

En somme un magnifique retour dans le passé musical sacro-saint des années 70's et 80's dans un espace spacio-temporel en mode "ici et maintenant". MERCI!!!!!!

 

 

 

 

 

LES INTERVIEWS DU 16 MAI 2024 (Paris - Les Etoiles)

Le 24/05/2024

Par Dam'Aël

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On les espérait...

On les attendait...

Quand le  rêve devient réalité grâce à l'initiative d'Olivier Garnier (Replica Promotion) et Pascal Larre !

 

Réunis sous les mêmes étoiles ce 16 mai 2024, The Special Guest Furies sur proposition de Pascal en première heure et Wings of Steel pour 90 minutes de show initié par Olivier, les deux formations ont fait chauffer les planches de la petite salle Les Etoiles du Xème arrondissement. 

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FURIES

Furies surgit sous la forme désormais d'un quintet revu et corrigé pour les 3/5èmes de son line-up puisque Zaza Bathory (Elisabeth Lavarenne) fondatrice du groupe en 2013, derrière les fûts et Guillaume Jockey , guitariste sont les membres les plus anciens rescapés des différents changements intervenus depuis ces quelques années.

Dès lors, Furies, c'est en 2024 :

Zaza BATHORY : batterie

Guillaume Jockey : guitare

Cheyenne Janas : chant

Lucie Sue  : basse et chœurs

Fred BEND : guitare 

Lors de cette rencontre, Zaza et Lucie m'ont accordé quelques instants après leur concert pour répondre à quelques questions et apporter un certain nombre d'informations.

L'interview de Zaza :

L'interview de Lucie :

 

WINGS OF STEEL

 

Album wos

 

Inutile de vous préciser que le noyau dur de cette rencontre musicale parisienne était la découverte en chair et en os de ces jeunes Californiens qui ont investi la scène internationale depuis peu puisque leur formation remonte à 2019, la diffusion de leur premier EP éponyme WINGS OF STEEL à 2022 et leur premier album GATE'S OF TWILIGHT inonde en 2023, d'abord très discrètement puis en mode crue non pas dévastatrice mais salvatrice, les réseaux sociaux et plateformes de streaming pour le plus grand bonheur d'entre nous, fans de Hard Rock Oldschool, de heavy metal, de NWOBHM, et même de blues.

Etant un groupe indépendant avec toutes les difficultés que cela comporte en terme de distribution d'albums, de dates de concerts, et de financement d'un point de vue général, le mur des difficultés était relativement imposant pour craindre de ne pas voir WINGS OF STEEL dans nos contrées. Mais que nenni ! C'est sous-estimer le duo passionné mais encore plus motivé à en découdre coûte que coûte (ils ont tout financé eux-mêmes) et quels que soient les efforts à fournir.

Europena tour wos

Un travail titanesque sera délivré par le duo pour organisé le Gates Of Twilight Tour, avec un European Tour en Allemagne (8  dates), en Belgique (1 date) et en France avec deux dates : la première le 16 mai à Paris, la seconde le 17 mai au Splendid Lille. Cette tournée de 11 dates réunira les cinq membres live, évidemment le noyau central et irréductible Leo Unnermark/Parker Hulab ainsi que Stefan Bailet à la guitare rythmique (Suisse vivant à Los Angeles), Marcel Binder à la batterie (Allemagne) et Mathieu Trobec à la basse (Belgique). Un groupe international d'autant que Léo né en Suède, dont les études musicales ont été faites à Los Angeles, vit désormais en Allemagne et que Parker est bien ancré sur les terres de Los Angeles. On peut imaginer le budget "Déplacement" pour les répétitions en physique et les live sur scènes. Pour les Américains, des dates sont prévues au cours du dernier trimestre 24.

En résumé sur la tournée 2024 :

Leo UNNERMARK : chant

Parker HULAB : lead guitare

Stephan John-Bailet : guitare rythmique 

Marcel Binder : batterie

Mathieu TROBEC : basse

 

Wos mbr

Le quintet a présenté un show des plus énergiques, puissant, aux vibrations magiques et renversantes, le tout couronné d'une émotion évidente et d'une joie palpable d'être sur le sol parisien parmi 330 personnes  déchainées, heureuses, en parfaite harmonie et synthonie avec le groupe. Un véritable échange de passion et d'énergie couplé de reconnaissance de part et d'autre.

Lors des balances, j'ai pu interviewer Léo - dans un créneau horaire particulier, venant de St Raphaël (Var) et ne pouvant être présente la veille - dont je vous livre l'intégralité sous forme d'un montage video ci-après.

 

Merci à tous pour votre bienveillance et votre talent.

 

AYRON JONES à MONTPELLIER (12/02/24) et Amongst Liars

Le 17/02/2024

Par Dam'Aël

Quand un destin, déposé au mauvais endroit, se magnifie en une évolution à la fois personnelle, artistique et spirituelle et s'ouvre vers une destinée où le meilleur et le plus intrinsèque s'expriment avec grâce, talent, générosité, émotion, mais aussi avec une certaine discrétion et humilité. Ayron Jones ! Ce qu'il fait est énorme avec cette subtilité de ne pas en faire trop, peut-être avec ce possible modus operandi de contemplation !

 

Ayron jones montpellier 33


Anamnèse rapide :

"C’est un traumatisme qui m’a transformé positivement. Mon père était gangster et ma mère, accro à la drogue. Je ne les ai jamais connus, et eux n’ont pas cherché à me connaître. Le bébé qu’ils ont eu tous les deux, et dont ils ne s’occupaient jamais est devenu qui je suis aujourd’hui et ils ne le sauront jamais." Ayron Jones 


Adopté à l'âge de 4 ans par sa tante qui sera sans doute sa bonne fée, il découvre le gospel et la soul, il s'initie au piano, à la batterie, au violon, à la guitare dont la première, acoustique, lui sera offerte par un voisin et celle qu'il s'achètera sera une Squier Stratocaster.
La vie aime à compliquer les choses voire parfois à s'acharner - qui n'en n'a pas fait les frais!- Une déception sentimentale viendra greffer une autre cicatrice chez Ayron qui aura pour effet de lui donner par la suite de l'inspiration chargée d'émotion (merci à vous, belle inconnue).
Son exutoire, vous l'avez compris, c'est la musique. Celle d'Ayron est à l'image des USA, un véritable melting-pot des genres avec cette imparable modernité pour laquelle il ne veut pas déroger, car il veut "charmer" cette nouvelle génération Z. Un cocktail à la fois explosif et délicat de Rock, de Soul, de Blues, de grunge voire de Pop et de Hip-Hop, largement inspiré par des Maîtres originaires de Seattle tels que Jimi Hendrix, Nirvana, Soundgarden, Pearl James...
C'est avec son trio Ayron Jones And The Way qu'il débute en 2010, investissant bars et scènes locales, l'artiste se faisant de plus en plus remarqué - il a remporté le concours de talent “Guitar Center’s King of the Blues” à Hollywood-. Le trio sort 2 albums en autoproduction DREAM (2013) et AUDIO PAINT JOB (2017).

L'année 2020 sera une année majeure dans la vie  d'Ayron Jones puisqu'une major Big Machine John Varvatos Records lui propose son premier contrat (mai 2020)


"Il existe un héritage si riche de musiciens rock incroyables et emblématiques de Seattle et je crois sincèrement qu'Ayron est le prochain sur la liste » Scott Borchetta président-directeur général de BMLG.


 John Varvatos: "Il (Ayron,ndlr) tisse sa vie dans des hymnes rock explosifs et des grooves soul et passionnés. Tout cela annonce une nouvelle voix indispensable dans le rock".


Dès lors deux albums au compteur depuis cette date marquée au fer rouge : 
Child of the State (21/05/2021)

01. Boys From The Puget Sound
02. Mercy
03. Take Me Away (Album Version)
04. Supercharged   
05. Free
06. My Love Remains
07. Killing Season
08. Spinning Circles
09. Baptized In Muddy Waters
10. Hot Friends
11. Emily
12. Take Your Time


Chronicles of the Kid (23/06/2023)

01. Strawman
02. Blood In The Water
03. The Title
04. Otherside
05. My America
06. Living For The Fall
07. Filthy
08. Get High
09. The Sky Is Crying
10. On Two Feet I Stand


En tournée internationale depuis 2023 avec plusieurs dates en France et des premières parties magistrales (notamment pour The Rolling Stones à deux reprises), Ayron Jones était au Rockstore de Montpellier ce lundi 12 février, et pas question de rater ce concert.

 

1ère partie :      AMONGST LIARS (UK)

Amongst Liars, jeune groupe (2020) de Rock moderne alternatif qui flirte volontiers avec le grunge, a la dure tâche d'ouvrir pour Ayron. Mais nous étions largement rassurés car les Anglais avaient déjà fait leurs armes avec notre Américain, en Angleterre, il y a deux ans et les éloges qui gravitent autour de ce quintet avaient de quoi confirmer le bien-fondé de leur présence dans cette tournée hexagonale de 9 dates. Une première en France pour la formation, expérience plus que réussie de toute évidence.

Le line-up :

Ian George - chant 

Leo Burdett - guitares 

Adam Oarton - batterie 

Ross Towner - basse 

James Brummeo - claviers 

Démarrage au quart de tour, les Anglais rentrent en scène et déversent leur énergie sans latence , ni échauffement. Ils sont là pour en découdre et c'est ce qu'ils font. Le courant passe entre eux et le crowd et les gars électrisent la salle du Rockstore avec 9 titres, dont 6 issus de leur premier album Amongst Liars (juillet 20) et 3 autres, les singles déjà diffusés sur les plate-formes, extraits du futur album Design dont la sortie est prévue le 4 juillet prochain. 

1. You Are Not A Slave :

2. Vice

3. The Sameful

4. By Design

5. Alibi

6. Drown

7. Cut It

8. Black days

9. Wolf Machine

Amongst Liars a parfaitement relevé le défi et ce n'est pas un hasard si le prix Great Music Stories « Groupe de l'année 2021 » a été attribué au quintet qui s'est aussi vu gratifié du prix du meilleur « Album de l'année 2022 ». La scène aussi enflammée est ainsi parfaitement préparée pour accueillir la Rockstar qui brille sous mille feux depuis ces deux dernières années et dont la voie vers une très belle réussite se confirme à chaque prestation qu'elle soit scénique ou sur sillons.
 

 

2 ème partie :     AYRON  JONES  (USA)

Ayron Jones (guitares, chant) s'entoure pour les lives de Bob Lovelace (basse), trépidant en mode Zébulon, de Matthew Jacquette (guitare ryhmique) et de Malachi Zachariah (batterie). 

Le set s'annonce en introduction, pour nous faire patienter, sur un titre très symbolique "Dream On" de Aerosmith (Album Aerosmith de 1973) et ses paroles qui parle à l'homme bousculé dès son plus jeune âge. 

 

...Everybody's got their dues in life to pay, oh, oh, oh...You got to lose to know how to win...

 

DREAM ON rappelle évidemment  l'expression «American dream» du livre «The Epic of America»  de James Truslow Adams (1931) et de celle de Martin Luther King Jr. du 28 août 1963  « I have a dream », symbole majeur dans la lutte d'une certaine classe américaine...

Une setlist de 15 titres nous est proposée savamment orchestrée pour faire monter l'énergie et la magie du show puis nous amener dans l'émotion de titres qui racontent blessures, injustices ou autres difficultés qui "parent" vilainement la vie de son frontman. Le tout avec cette  capacité à user de l'alchimie pour transposer l'ensemble dans un univers de grâce et de positif. Ayron Jones s'exprime, exprime avec profondeur sans s'étaler à s'y perdre. Quel génie de la scène. Une capacité à livrer autant d'émoi sur fond d'instrumental où se greffe une guitare au son tout particulier. Sans aucun doute une belle retranscription du vécu du Seattleite. Le spectacle revient à Bob le bassiste qui joue le garant du spectaculaire, de la provocation même parfois, usant de son instrument comme le prolongement de L'homme qu'il est. Pitreries, grimaces, sauts, mais aussi émotions sont l'univers de ce petit bonhomme chapeauté et couvert d'un talent incontestable. Matthiew a une évidente complicité avec Le Maître et sait faire l'échange avec le public, le sollicitant à maintes reprises. Quant au marteleur de peaux et de cymbales, on lui reconnaît un jeu particulièrement excellent qui couronne l'art du King en formation qui l'amènera très rapidement au grand couronnement qu'il mérite et que nombre de professionnels entrevoient sans l'ombre d'un quelconque doute.

Ayron investit la scène sous les hurlements excités, paré d'un T-shirt noir à motif et d'un Jean noir , d'un bonnet , de ses porte-bonheurs que sont ses bagues,  modèles bien connus des Metalleux et d'un nouveau collier en forme de phénix (symbolique) avec en son centre, une turquoise, qu'il affectionne particulièrement.

Son âme soeur, la guitare s'accroche à lui par une superbe sangle en cuir sombre gravée au logo AJ, l'homme est prêt.

01. Boys from The Puget Sound

Pour qu'un show tienne debout, il lui faut de bonnes racines ; Ayron Jones choisit d'ouvrir le set en parlant des siennes, Seattle situé sur le Puget Sound dans l'état de Washington et surtout, faut-il y voir un signe du destin,  capitale d'un des comtés qui compose cet état, le comté de King... Un titre rempli de rage magistralement contenue par son interprète mais divinement exprimée par son jeu de guitare.

02. Emily

"Two's up to the days of old, 'Cause they ain't ever coming back" (Deux c'est jusqu'aux jours d'autrefois, Parce qu'ils ne reviendront jamais). Un Rock Blues pour l'expression d'un blues douloureux signant une rupture tout aussi douloureuse. Il est poignant ce jeu de guitare qu'Ayron fait crier, hurler, jusqu'à presque en couper les cordes.Un solo poignant de violence.

03. Supercharged

Sur ce morceau, Ayron nous invite à taper dans nos mains et à chanter en chœur, sur une énergie qui botte le c** à tous et qui rend contagieuse l'addiction à son rythme, à ce titre, un bon rock qui groove et qui dépote.

04. On Two Feet I Stand

"On Two Feet I Stand" est un titre fort, très fort qui arrache le cœur et qui rassure malgré tout. Un morceau qui prend toute son essence black avec cette voix rugueuse, rocailleuse, écorchée vive et cette brutalité électrique des riffs, 

"....Have you ever heard a grown man cry
'Cause he's broken down a thousand times, baby
And everywhere ya turn
The world just seems to burn
Cut you up and watch you die..."

 

05. Free

Des textures vocales variées flirtant avec la soul chargée d'émotion sur plages composites qui évoluent tout au long du titre avec un Ayron possédé!

06. Otherside

Si le show rallie tous les gens dans cette salle du Rockstore, Otherside allie presque tous les genres jusqu'à une pop moderne

07. Hot Friends

Groove sautillant et scintillant qui mobilise le public en une onde de choc que vient surenchérir le batteur avec son petit solo. Je me surprends à y ressentir quelques racines gospel.

08. Blood In The Water 

Wouah, la charge émotionnelle de ce titre qu'un timbre de voix très black vient lécher pour y décupler l'effet torturé. Tout est dans la voix, avec pour support évident l'instrumental et a fortiori la lead guitare, mais aucun jeu de scène qui supplante le reste. Le fondamental sans les artifices.

09. Filthy

Une petite pincée de Mickael jackson sur une grosse recette de Metal, un savoureux et savant mélange qui balaie large,The Filthy.

10. The Title

"I came for the title, I came for the crown" nous martèle Ayron jones et je crois qu'il est bien parti pour décrocher tout cela. Un hymne à la joie, un hymne au succès.

11. Strawman

Strawman fait partie de mes coups de cœur (oui je concède, il y en a beaucoup, beaucuiou! et alors je plaide coupable et je recidiverai!). Ce titre est puissant comme le concert peut l'être, puissant par la voix, puissant par la guitare et puissant par les mots. JONES révolutionne les codes du rock tout en mélangeant des sons classiques de blues, de hip hop,  de grunge. 

12. My America

L'Amérique serait-elle saturée (de drogues, de faits délictuels, de meurtres...), My America l'est fortement mais uniquement par ses guitares et on aime! Le rythme s'accélère, mon cœur aussi. AJ The new blast!

13. Take Your Time

Un titre qui fédère la foule au point de créer un  chorus vocal de toute une salle : Take Your Time

NB : Désolée pour les images intempestives de chevelure et bras en l'air, mais c'est le risque lorsque vous vous trouvez derrière une baraque de près de 2 mètres. Cependant, on lui reconnaît d'être  très bien rentré dans ce concert fabuleux.

14. Mercy

Quelle puissance ce titre, quelle complicité, quel solo, quel tryptique guitare lead, guitare rythmique et basse soutenu par le mur des percussions, et surtout quelle fin, dirigée de main de maître par Ayron  en mode fusillade ... musicale. Bien Sûr! Sinon nous n'aurions rien compris à ces deux albums ni même à ce concert.

Rappel : 

15. Take Me Away

Pas vraiment envie d'aller me rendre ailleurs si ce n'est d'essayer de rencontrer le quartet en backstage pour échanger avec eux. Take Me Away est un condensé de retenue, de colère contenue puis de lâcher-prise. Chaque membre se laisse aller à virevolter sur scène et sans doute signer par une danse finale la joie qu'ils ont eu à délivrer ce concert magistral d'émotion, d'énergie, de puissance, sur écrin de talent. Un batteur qui assure parfaitement avec des patterns recherchés mais sans en faire de trop, laissant le champs libre au frontman car il s'agit bien de cela. La magie c'est l'ensemble de ces quatre artistes mais c'est surtout un frontman qui séduit, qui charme et ensorcèle sans dérive, avec beaucoup de délicatesse, d'authenticité et d'humilité.

 

Les liens :

https://www.facebook.com/ayronjonesmusic

https://www.facebook.com/amongstliarsband

https://www.facebook.com/GDP

http://Replica Promotion

CRAZY MOUSS’ / LES REPLIQUANTS / REBOOT Par Pépé Stak@TTo Alfortville, le 20/01/2024

Le 29/01/2024

Comme chaque année le CREA Jean Macé à Alfortville (94) organise sa soirée Concert Rock. Pour 2024 la date a été avancée au samedi 20 janvier.
Ce soir, ce sont trois formations qui vont fouler les planches de la scène de la « Pyramide » comme la surnomme familièrement les habitués : les CRAZY MOUSS’ (l’atelier Rock du CREA, coaché par Jonathan Baron),
LES REPLIQUANTS le méga groupe de reprises, et la tête d’affiche les REBOOT avec leur rock alternatif et engagé.

419142758 371656048800130 2504971381003786146 nCRAZY MOUSS’
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Crédit photo Nicolas Dutaut (Reboot)
Pour cette formation de « jeune padawans », pour la quasi-majorité des quinquas confirmés (Pascal « Papy » le bassiste, PiTT rythmique & chant, et Yves le soliste, sauf Hell’der le batteur encore en sursis), c’est le baptême du feu et également leur tout premier concert à domicile.
Ce quartet formé il y a un peu plus d’un an au CREA, nous propose ce soir un menu de trois reprises et quatre compositions dans un style pop rock et rock énervé.
Le set commence avec deux titres joués à la douze cordes, « Borderline », qui se veut un hommage au grand Calvin Russell, et « The night is calling » la sublissime ballade, reprise des Lords Of The New Church.
Les titres suivants se feront avec une configuration 100% électrique (sur des Fender, Strat’ et Télé) avec « Des lendemains », un morceau rock écrit et composé en 1992 qui est un cliché précis de l’actualité du début des ’90 (la chute du mur de Berlin, les conflits en Yougoslavie), puis le titre phare du groupe « Des bières » (ça ne s’invente pas !) qui a été dédicacé par PiTT à François, chanteur et musicien des Garçons Bouchers / Pigalle, disparu l’année dernière, « Nous sommes Crazy » avec son intro à la Trust, « Fils de personne » la reprise du défunt taulier Johnny, sauce Yarold Poupaud, et enfin le dessert avec l’explosif « Instant de vie » des Callbox.
C’est un mini-concert sans prétention aucune qui nous a été livré ce soir par les CRAZY MOUSS’, mais dont les prises de risques ont permis (en plus des reprises originales) de nous faire découvrir l’univers de ce « jeune groupe », à savoir « du rock, des watts … et de la bière ». Encore beaucoup de travail à fournir pour arriver à un niveau correct, mais ces quatre lascars sont motivés et nous ont promis de nouveaux morceaux, à découvrir lors de prochains concerts (dont un « Sainte Binouze », leur Sainte Patronne, qui devrait enflammer le public !).

LES REPLIQUANTS
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Crédit photo Les Répliquants
Après un rapide changement de plateau c’est au tour des REPLIQUANTS de nous donner une bonne leçon de rock avec ses reprises « copies conformes aux originales », pop, rock, hard et même rap !
Sur scène, ces « 7 @ndroïdes », pour reprendre la formule consacrée par Blade Runner, sont trois guitaristes (Jérôme, Didier, et Nicolas, de sacrés pistoléros !), un bassiste (Cyrille avec une très belle basse Gibson SG, oui je tiens à le préciser !), un batteur, une chanteuse (la talentueuse Nathaly) et un chanteur (le ténébreux Vincent), vont nous proposer dans cette deuxième partie de soirée un éventail assez large de morceaux de leur répertoire.
C’est sur « Time is running out » des Muse que le show démarre. C’est clair, net et précis et ça envoie du lourd dès le premier morceau ! Puis « Pretty Fly » des The Offsprings avec son riff immédiatement identifiable par les fans, le cultissime « Zombie » des Cranberries dont le chant de Nathaly a carrément charmé certains spectateurs, (si-si j’en fais partie !), une spéciale dédicace pour Abdellah l’organisateur de la soirée (dont c’est un des morceaux préférés) avec le bondissant « London calling » des Clash et enfin « Bitter end » des Placebo pour conclure cette première salve. Le soufflet n’aura pas le temps de retomber avec « Song two » des Blur, le bouillonnant « Just a girl » des No Doubt (en fermant les yeux on a presque l’impression que c’est miss Gwen Stefani qui se trouve sur scène, l’illusion est parfaite !). Le morceau suivant permet à son chanteur de nous prouver tout son talent avec un titre assez surprenant puisqu’il s’agit de l’emblématique « Lose yourself » du rappeur Eminem qui lui a valu un Oscar avec son film « 8 Miles », et hop, pour Vincent ce sera un stand-up de la foule bluffée !
L’intro en palm-mute permettra de lancer le titre suivant dont certains reconnaitront assurément l’ambiance sonore du clip promotionnel du parfum « J’adore », ça tombe bien car nous aussi on l’adore le « Heavy cross » de Gossip ! S’enchaîneront ensuite « Are you gonna be my girl » des Jet, « Who knew » de P!nk, le cultissime « Born to be wild » des Steppenwolf qui lâchera enfin la bride à nos trois fougueux gratteux pour lancer leurs solos endiablés ! Puis le titre de la consécration pour son chanteur M, « Je dis aime », avant de conclure leur show par « Tostaky » des Noir Des’ et le tonitruant « Palabra mi amor » des Shaka Ponk !
De sacrés performers que ces REPLIQUANTS ! Merci à eux pour cette avalanche de hits exécutés avec brio !

REBOOT
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Crédit photo Marion Cascarino
Après un dernier changement de plateau c’est au tour des REBOOT de faire leur entrée sur scène.
C’est sur une intro sous forme de bande son lancinante, qui monte progressivement en intensité, que REBOOT fait son entrée avec « La vallée », troisième titre de leur EP « Le voile se déchire ».
Le morceau démarre sur un gros riff de Nicolas le guitariste et leader du groupe, la ligne de basse du nouveau bassiste Axel est surpuissante et bien appuyée par un redoutable beat de batterie de Chris. La voix de Kourros chaude et rauque (chanteur que j’ai enfin le plaisir d’entendre ce soir en condition live après l’avoir découvert avec INCRY), apporte cette incroyable énergie nécessaire au morceau. A noter, le sublissime pont en son clair, avant le final du morceau. Et c’est sur un nouveau riff d’intro acéré et bien plus corrosif que sur le précédent titre que s’enchaine « Dans tes mains ». La ligne de basse est lourde, précise et bien mise en avant dans le mix, la batterie de Chris aérienne et terriblement groovy, la ligne de chant toujours aussi envoutante est ici remarquablement doublée par les choeurs d’Axel. Le timbre de voix de Kourros, et sa verve, proche d’un Bernie Bonvoisin,
transpire la hargne et l’énergie dans ce morceau qui évoque les relations toxiques dont nous devons nous affranchir.
Nous avons droit ensuite à l’énergique « Levons nos verres ». Ici encore la ligne de basse « bien appuyée » que l’on retrouve tout au long du morceau rappelle ce malaise hypnotique et cette désorientation sensorielle que la majorité d’entre nous avons ressentis lors de la crise du COVID. Ce titre a été composé lors de cette pandémie. « Ma relève » débute par une intro guitare en son clair, et un staccato exécuté tout en finesse, l’alternance de passages calmes et plus énergiques font de ce titre un petit bijou sur scène.
Le prochain titre est une reprise de … la grande Zazie, « Je suis un homme », morceau sublimé par un son beaucoup plus métal (mention spéciale au solo de Nico !), une batterie bien plus lourde que sur le morceau original de la « Baronne », et par la puissance vocale de Kourros ! Un titre qui s’intègre parfaitement à l’univers des REBOOT. C’est ensuite sur un nouveau sample de « punchlines » de l’astrophysicien et militant écologiste Aurélien Barreau, que démarre le très engagé « Un monde à reconquérir ». La rythmique est alternée entre phase de sommeil et réveil brutal, les riffs de guitare sont abrasifs comme une déforestation sauvage. REBOOT nous pose ici clairement la question : « Qu’attendons-nous pour nous réveiller ? ». « Mantra » avec ses licks en legato, et son vibrant solo vient conclure cette incroyable prestation du groupe, car oui, leur jeu de scène est bien rodé, tout est millimétré dans ce show (gestion des sons grâce au MIDI et à l’utilisation de pédaliers Neural DSP Quad Cortex), mais c’est surtout la générosité des musiciens et leur interaction avec le public qui est à souligner ! Ce nouveau line-up (Axel Thomas à la basse, Chris Agat à la batterie) est en parfaite osmose, et pour les fans dont je fais partie, j’ai hâte d’entendre les nouvelles compositions. Voilà, nous avons encore passé cette année une excellente soirée, merci aux CRAZY MOUSS’ (et à Jonathan Baron), aux REPLIQUANTS, aux REBOOT, au CREA (Anne-Garance la Directrice, Fabrice du bureau de l’Association et Greta), ainsi qu’à son organisateur Abdellah qui a également assuré la régie lumières, mais surtout à Pascal « Skwal » l’ingé son de la soirée !
Voilà, je vous dis à l’année prochaine, et vous rends l’antenne pour ce soir, je vais rapidement me diriger de ce pas vers le « Bar », afin de partager quelques mousses avec les musiciens …

Sortilège, Avaland, Tentation, Star Rider (Jas'Rod 18/11/23) - Le live-report

Le 24/11/2023

Par Dam'Aël

Sortilege jas rod

 

Préambule :

Oh combien nous courons dans le Sud et plus particulièrement dans le Sud-Est après les concerts proposés dans les salles locales et espérons un plus grand nombre de festivals dans notre région. J'en profite pour faire un petit clin d'œil au Tribal Roch Association pour son Tribal Festival (Peymeinade-06), et dans un périmètre plus élargi au Pyrenean Warriors Open Air (Torreilles - 66), au Festival de Nîmes (34), au Orange Metalic Festival (84) - liste non exhaustive - qui nous ont ravis cette année.

Sortilège, Avaland, Tentation, Star Rider @ MARSEILLE  - 18 novembre 2023

 La passion gère la vie de tous et c'est aussi le moteur princeps de vie de Sébastien Bailly, aux commandes de French Heavy Metal Connection et du South Troopers Festival (http://fhmc.fr/ - https://www.southtroopersfestival.fr/), le South Troopers Festival qu'on espère vivement revoir sur pieds bientôt.

En attendant Sébastien avait mis toute son âme et tous ses efforts dans cet évènement exceptionnel du 18 novembre au sein de la salle du Jas'Rod, réunissant en tête d'affiche Sortilège (Paris), soutenu par Avaland (Grenoble), Tentation (Perpignan-Torreilles) et Star Rider  (Grenoble). Quatre groupes très représentatifs de la scène hexagonale (les mathématiciens vont y perdre leur formule) de part la qualité de leurs prestations et leur capacité à nous surprendre : come-back explosif, découverte magistrale, compositions détonnantes, prestations enflammées et autres...

D'ailleurs le public ne s'y est pas trompé et savait pertinnement dès la présentation de l'affiche que cette soirée ne devait pas être ratée. Bingo! La salle du Jas'Rod est comble et la magie s'est opérée dès les entrées avec les rencontres de têtes connues, de têtes pas vues depuis longtemps, et de rencontres inopinées guidées par la passion et cet amour indéfectible de la musique. En somme une rencontre plus que conviviale et oh combien réussie!

La ponctualité est l'apanage des rois et surtout dans un timing très serré ; aussi 19h30 retentissant dans les airs, le premier groupe se tient prêt, excité comme une puce rien qu'à l'idée d'ouvrir pour sa majesté Sortilège.

STAR RIDER :

Star rider

Pas d'erreur !!! C'est Star Rider : le mitrailleur, le bombeur, le dépoussiéreur, l'embraseur. Bon, je ne vais pas vous citer tous les termes finissant par eur pour faire la rime (phonétique) et nommer les adjectifs qui qualifient ce quintet grenoblois, mais pétard (synonyme de p***in) quelle vandale dans la tête! Quartiers Nord n'aurait pas hésité à vociférer :"Bonne mère, ils nous ont envoyé l'aïoli dans la tronche"

Les gaillards dans les starting-blocks ont embrasé la scène dès l'amorce du set, dans une démonstration incontestable d'un savoir faire en live. Indéniablement ces "musicadou*" savent tenir une scène et mettre le feu sans attiser une longue attente dans le pit. Non, ça envoie direct. Le duel des deux guitares, l'une plus aigue que l'autre, arguant quelques shreds par-ci, par-là, confère une excellente complémentarité des 6 cordes supplées par une basse agressive et la rage du chanteur, tous bien décidés à défendre haut et fort la musique des Isérois.

Sacrée surprise! Star Rider a bluffé les 400 personnes présentes dans la salle, dépoussiérant jusqu'à l'usure les planches du Jas'Rod. 

Line-up :

    Kim Saxx - Vocals (ancien mbr de SWINE DIAMON et  EROTIC DISTRIXX dans un style sleeaze, glam rock.)
    Chainsaw Charly - Guitars
    Läther Deth - Guitars lead
    Alex Renegade - Bass
    Lizzy Kicks remplacé lors de ce concert, car blessé, par Gabe Thunderforge (batteur de Takedown)

La preuve en vidéo :

0. Présentation du runner du concert

1. Shoot to Kill
2. Give Me Speed (Or Give Me Death)
3. Burning Star
4. Rock Brigade (Def Leppard cover) 
5. Out of the Cave

6. Rock Muscle :

 

7. To Fast To Die :

Si vous avez besoin de démonteur de scène, vous avez le lien de STAR RIDER.

 

TENTATION :

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Elle était grande la Tentation quand on a su que les Perpignanais seraient de la partie. D'autant quand on est une festivalière régulière du Pyrenean Warriors Open Air... A l'instar du premier groupe, le quartet n'est pas venu pour enfiler des perles mais bien décidé à envoyer la pâtée et des envolées de fureur catalane. Force est de constater que les fans du groupe était bien présents, reprenant en un karaoké magistral les paroles des compositions de Tentation et préparant en quelque sorte les cordes vocales de chacun en prévision de la version Monumentale réservée à Sortilège. Un coup de chapeau à Laurent qui derrière ses fûts s'est déchaîné en bête enragée.

Line-up :

    Patrice 'Darquos' Rôhée Chant 
    Guillaume Dousse Guitare
    Guillaume 'Guix' Pastor Basse
    Laurent 'Lole' Metivier Batterie

La Tentation en vidéo :

Dans la setlist, 7 titres extraits de l'album Le Berceau des Dieux sorti le 24 septembre 2021, 2 titres tirés du dernier album Prémices dans les bacs depuis le 21 avril 2023 et un inédit

1. L'Enfant du Ghostal

2. Le Couvent

3. L'Exode

4. La Chute des Titans

5. L'Epreuve du Sang

6. Le Taureau d'Airin

7. Interlude 

8. Illusion

9. l'Enfant et le Dragon         Inédit

10. Heavy Metal 

Pour tout débroussaillage de scène, pensez à TENTATION.

 

AVALAND :

Avaland 1

Deuxième surprise de la soirée, la première étant STAR RIDER, Avaland est lui aussi originaire de Grenoble. Quel terreau cette région iséroise! Pour les personnes qui ne connaissent pas Avaland , la formation se résume ainsi : "AVALAND est un Opéra Métal Épique et Symphonique, écrit et composé par Adrien G. Gzagg , né en 1998 à Grenoble, inspiré par la fantasy, l'alchimie, les légendes et l'Histoire ". Gzagg a créé un album d'histoires épiques avec 8 personnages qui racontent l'histoire d'un jeune sorcier, Adam Wilstorm qui pourrait être le salut pour ramener la lumière au royaume d'Avaland et au cours de son voyage, il doit apprendre à contrôler ses pouvoirs liés à la tempête. Le projet se veut du pur Metal Opera et Power Metal.

Et pour cause la prestation scénique se veut très théâtrale avec la présence de deux chanteurs qui se donnent l'échange. On note aussi les costumes particuliers  en chemise à jabot que chacun des membres porte, signant une mise en scène parfaite. Les compositions sont évidemment très inspirées et pour ma part, je n'ai eu de cesse d'alterner mon regard et déplacer mes esgourdes entre la  formation complète et le bassiste à la 6 cordes (placé devant moi) dont le jeu m'a époustouflée. Au sein d'un même titre, Camille Souffron alterne son jeu avec ou sans médiator, ponctué d'accentuations efficaces qui donnent du corps à l'instrumental associées à différentes technique (slap...) de jeu qui lève le voile sur le talent évident de ce musicien. Quant aux guitares, une 8 cordes!!! Des blast beats du côté percussions! Les mecs ont l'apanage du Tech Death... hum hum, les bougres... La pépite à suivre absolument!

Indéniablement une très belle découverte où la synergie de groupe est une merveille d'alchimie artistique.

Line-up :

2016-     Adrien G. Gzagg - chant, claviers, Compositeur, Ecrivain, et Orchestrations (Eyezery, ex-Amon Sethis)
2018-     Camille Souffron - basse et contrebasse   - qui ce soir-là sortait d'une hospitalisation
2018-     Leo Mouchonnay - drums (ex-Nightmare (live)   - qui ce soir-là était malade
2018-     Lucas Martinez - guitars
2021-     Jeff Kanji - vocals (Seasons of Silence)

Du son et des images :

1. Theater Of Sorcery

2. Storyteller

3. To Be The King

4. Betrayers

5. Kingslayer

6. Holy Kingdom Of Fools

7. Madness Of The Wise

8. You'll Be The Legend

9. Crimson Tyranny

A la recherche d'un spectacle épique et talentueux," pourta avertànço*" aux Grenoblois et allez sonner à la porte d'AVALAND.

 

SORTILEGE :

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Je ne sais pas s'il existe des détracteurs de Sortilège qu'on imagine scander "Oh Blasphème, oh Sacrilège" reprochant le nouveau line-up de la formation parisienne...

Baissez vos armes Métalleux en colère car le quintet Sortilège 2.0 n'est pas un reliquat dégoulinant de la formation d'origine. Oh que nenni. Leur prestation au Hellfest 2022 avait déjà envoyé la couleur sur la seconde vie de la formation parisienne mais cette prestation au Jas'Rod a belle et bien confirmé la légitimité du groupe dorénavant composé par :

Christian Zouille Augustin chant compositions

Olivier Spitzer guitare rythmique chœurs compositions production

Bruno Ramos lead guitar compositions

Sébastien Bonnet basse chœurs

Clément Rouxel batterie

Tout était en place, complicité entre musiciens, syntonie, échange avec le public, joie visible d'être sur scène, envie de donner le meilleur aux 400 tatoués ou non présents dans la salle, énergie, reconnaissance de la part de Zouille franchement exprimée au micro. Je craignais une certaine déception, vite évincée par la claque que Zouille et ses acolytes nous ont mis dans la tronche! Les 90 minutes de show n'ont montré aucune défaillance : "parfèt*" s'égosillerait Pagnol s'il était encore là! Les quelques défauts présents à Clisson sur la Mainstage ont de toute évidence été revus et corrigés, laissant place à un véritable moment d'anthologie, un monumental karaoké suivi par une horde de fans à la mémoire intacte, un tsunami bénéfique à force d'acharnement mais aussi de talent. La voix de Zouille est bien présente et quand bien même il lui a fallu descendre d'un demi-ton, les notes sont envoyées avec une puissance qui décolle l'élastique de ton string (heu pas les strings des guitares! tu me suis? Hein?). Justesse, tenue et puissance sont bien l'apanage de Sire Christian AUGUSTIN. Bruno RAMOS n'a pas baissé d'un iota son jeu scénique, aux côtés des tout aussi excellents Olivier Spitzer,  Sébastien Bonnet et Clément Rouxel.  Quelle magie! Des étoiles dans les yeux, des notes salvatrices dans les oreilles, des micro-sillons dans les mains, le retour à la réalité de la vie en est moins difficile.

0. Intro
1. Amazone                                                                                          Sortilege 1983

2. Phoenix                                                                                            Phoenix 2021


3. Le Sacre du Sorcier                                                                         Apocalypso 2023
4. Chasse le Dragon                                                                             Larmes de héros 1986


5. Poséidon                                                                                          Apocalypso 2023


6. Marchand d'Hommes                                                                      Larmes de héros 1986
7. D'Ailleurs                                                                                        Métamorphose 1984
8. Quand un Aveugle Rêve                                                                 Larmes de héros 1986
9. Trahison                                                                                          Apocalypso 2023
Présentation de Kévin CODFER de MYRATH pour le titre :
10. Derrière les Portes de Babylone                                                  Apocalypso 2023


11. Vampire                                                                                       Apocalypso 2023
12. Toujours Plus Haut                                                                      Phoenix 2021
13. Civilisations Perdues                                                                   Phoenix 2021
14. Attila                                                                                            Apocalypso 2023
15.  La Parade des Centaures                                                            Apocalypso 2023
16. Messager                                                                                     Larmes de héros 1986
17. Sortilège                                                                                      Sortilege 1983

Et en cadeau, ce titre "Sortilège" capturé par French Heavy Metal Connection.

Pour tous les organisateurs de concerts qui ont les "ue d'espalancoun*" et savent "quiha leis auriho*", SORTILEGE est une valeur sûre.

Un grand merci et surtout un gigantesque bravo au maître de cérémonie Sébastien Bailly que nous encourageons dans la récidive de tels évènements, en parallèle de... ses talents de pâtissier. Que de telles passions créatives et emplies d'initiatives puissent durer et perdurer longtemps avec le soutien des fans et du public en général. Des concerts d'une telle couleur sont une source insoupçonnée d'endorphines, véritable trame d'une bonne santé, sans aucune ordonnance. Quant aux effets secondaires on les prend à bras la corps!

 

Les liens :

https://www.facebook.com/FHMC13

https://www.facebook.com/profile.php?id=100057636302207

http://https://www.starrider.fr/

https://www.facebook.com/tentationfrance

https://www.facebook.com/avaland.metal.opera

https://www.facebook.com/SortilegeWithZouille

 

Lexique provençal* :

musicadou : musiciens

pourta avertànço : porter attention

parfèt : parfait

ue d'espalancoun : yeux écarquillés

quiha leis auriho : dresser les oreilles

LIVE-REPORT DU "TRIBAL FESTIVAL 2023" (Peymeinade-06)

Le 17/10/2023

Par Dam'Aël

Tribal fest 2023

Dans un cadre idyllique en pleine pinède Daudet sur Peymeinade (06), espace naturel mais aménagé pour l'occasion, la Tribal Roch Association, qui vient d'ailleurs de fêter ses 22 ans d'existence, nous a proposé le 26 août dernier la 18ème édition du TRIBAL FESTIVAL.

Encore une fois, et plus particulièrement cette année, Marco Le Rolle a su tenir de mains de maître le projet 2023 avec un line-up varié et d'une qualité qui vous donne des frissons. A vous d'en juger!

Alcatrazz Official

OVERDRIVERS

Brutti di Fosco

Underground Therapy

Balls Out

En parallèle des cinq concerts qui décoiffent sans mistral, un stand de merchandising où il est conseillé de se procurer albums, t-shirts et autres en direct auprès des groupes, la restauration rapide pour ne pas flancher au vu de l'énergie libérée lors des heures de headbanging, de hurlements, à gigoter dans tous les sens, un stand de disques et même de bijoux artisanaux. Rien n'est laissé au hasard.

 

Balls Out

La lourde tâche d'ouvrir le festival revient à la formation niçoise qui est loin de s'en émouvoir de stress, tant son expérience des scènes commence à compter depuis 2016, date de sa formation. Les quatre membres mais aussi amis :

Pat Gioan: Chant / Basse
Pierre Pizana: Batterie
Sonny Micucci: Guitares
Yann Vautrin: Guitares

écument  les scènes locales et nationales, Rock N' Eat, Elysée Montmartre, Hellfest et bien d'autres. Ce soir ils piétinent d'impatience pour nous livrer leur set de 8 titres, et je peux vous garantir que si les quatre garnements avaient pu arrêter le temps pour faire durer ce moment, ils ne seraient certainement pas gênés tant leur envie d'en découdre en première partie des Américains d'ALCATRAZZ, était perceptible. Pour ceux qui ont déjà vu cette formation, nul est de rappeler qu'elle sait sortir les crocs et piétiner les planches, une manière bien rockeuse de se faire plaisir et d'offrir au public un moment d'échange et de magie.

1. Back to Real                                                          Volume 1 : Get Dirty  EP 2


2. Wet and Late                                                         Too Big To Handle EP1
3. Moaning Hard                                                       Let Me In (I Know Someone Inside) album
4. Get Dirty (Wild And Nasty)                                  Volume 1 : Get Dirty  EP 2


5. Hot Mom                                                               Volume 2 : Hot Mom


6. Let Me In (I Know Someone Inside)                    Let Me In (I Know Someone Inside) album
7. Hurricane                                                              Let Me In (I Know Someone Inside) album
8. Balls Out                                                              Too Big To Handle EP1

Le leader Pat GIOAN, chant et basse, a bien voulu répondre à quelques questions lors de cet évènement. Dam'Aël vous en livre le contenu dans cette vidéo :

 

Underground Therapy

Mené par Sarah et ses cris de rage revendicateurs, Underground Therapy prescrit son néo-rock en guise d'anxiolytique. N'oubliez donc pas votre ordonnance. On retrouve chez Underground Therapy des fondations 70's psychédéliques sur lesquelles le temps a laissé ses strates successives, et passant du quintet au quartet. 
Le gros changement c'est le départ de 2 membres, nouveau bassiste avec Anthony qui change d'instrument, et l'arrivée de Corentin, derrière la batterie... 

"On a tout réadapté en essayant de garder l'essentiel et le plus efficace des morceaux pour que ça marche à une seule guitare. La basse a pris plus de place en récupérant des mélodies de l'ancienne guitare, la guitare actuelle a gonflé son son et en même temps ça a permis à Tom d'avoir plus de place." : Anthony. 

La formation a signé chez un booker, Pongo Booking, après avoir participé à un tremplin “Los Bambasitos” en novembre 2021 et y avoir rencontré José Garcia, le président de l'association. 

Le quartet a délivré un set énergique, brutal mais rempli d'émotions,  aux chansons vraiment cathartiques. La voix de Sarah voyageant avec aisance de la violence et l'explosion à la douceur et l'envoutement.

1. Imsomnia                                     Neurosis (EP 20/12/20)
2. Dust                
3. Abyss                                           Fire Back (EP)
4. Deep Water            
5. Shell                                             Inédit du futur album


6. Donnie Darko                              Neurosis (EP 20/12/20)


7. Stupid Man                                  Fire Back (EP)
8. Shadow & Light                          Fire Back (EP)
9. Same Old Story                           Inédit du futur album


10. Lighter                                       Fire Back (EP)

Après les avoir découverts sur scène, Underground Therapy a bien voulu se prêter au jeu de l'interview qui a pris fin sous les watts du groupe Overdrivers qui prenaient place , l'interview des Toulousains ayant été réalisée après la prestation de Brutti di Fosco au changement de plateau :

 

Brutti di Fosco

Les Brutti di Fosco (originaire des Marches, né à Cingoli en 2016) jouent du  Rock , contaminé par  le Funk ,  le Folk et le Metal, car chaque membre vient d'un parcours musical distinct et a sa propre histoire à raconter. Une musique donc très colorée et rendue épique par la présence d'un instrument traditionnel, la  Cornemuse. Il est dit que Fosco (qui manie aussi guitare, basse et piano), le leader du groupe, est l'un des meilleurs cornemuseurs italiens. Au fil des années, le son a évolué d'un son « celtique traditionnel » à une musique plus libre d'étiquettes, où l'esprit ludique du groupe émerge en impliquant le public dans son spectacle. 


Fosco  (Lorenzo Carducci)                                  Cornemuse, sifflet, chant 
Johnny Visciola (Giulio Fabrizi)                         Basse 
Il Tropicale (Edoardo Leoni)                               Batterie 
Don Vito De La Sierra (Lorenzo Marcelloni)      Guitare lead 
Frederick O'Giustu (Federico Stocchi)                Guitare rythmique

A noter dans leur cursus musical, leur participation à la huitième édition de l' émission de talents Italia's Got Talent  diffusée le 16 mars 2022 avec une jolie place en demi-finale. 

1. Sette Quarti                                    Estote Deformis (EP 2018) 

   
2. Je Jacobites By Name                    Ye Jacobites by Name est une chanson traditionnelle écossaise 


3. Liberi!e                                           single 21/01/22
4. Drunken Sailor

 
5. Can You Hear The Blackbird         Estote Deformis (EP 2018)
6. Luce                                                single 28 mars 2023 
7. Frutti di Bosco                               Estote Deformis (EP 2018)                     - L'anagramme de Brutti di Fosco -
 Introducing the Band Members
8. Let’s Go Pecoraio                          Estote Deformis (EP 2018)
9. Atholl Highlanders

Il est indéniable que les Italiens savent faire le show tant dans la façon de faire évoluer leur set tout au long de leur prestation que sur l'énergie qu'ils déploient en livrant leurs titres sans temps morts, complétés par des échanges récurrents avec le public. Public qui, s'il a été plutôt très surpris sur les premiers instants, a très vite adhéré au genre présenté et à l'énergie dégagée. En d'autres termes, un excellent moment lors de ce Tribal Festival 23. La formation n'hésite pas pour terminer sa prestation à descendre auprès du public pour délivrer au plus près cette énergie électrisante et plus que jpuissive.

Fosco nous livre quelques informations :

 

OVERDRIVERS

Si  un mur de décibels s'est abattu dès 2015 sur les Terres du Nord, nos quatre rockers débarqués en région Paca ont mis à sac la scène du Tribal Fest de Marco et explosés les esgourdes du public et de ses environs. Après avoir découvert en live Airbourne au Orange Metalic Festival cette année, c'est au tour de cette formation surnommée  The Frenchiest of Australian Rock Band qui, vous l'avez compris, nous sert des compositions à la AC/DC like. Inutile de vous écrire que ça bouge dans tous les sens, ça envoie les décibels par flots effrénés et Adrien nous chante haut et très fort quelques titres au sujet parfois déroutants comme She's On Her Period. Le quartet composé de :
Adrien Desquirez – Chant, Guitare
Anthony Clay – Guitare
Benjamin Ollivier – Basse
Florian Morgano – Batterie

fait exploser les watts hors des Marshalls sans s'apercevoir que la pluie commence à s'inviter sur la scène non couverte... Qu'est-ce qui va sauter en premier? Fort heureusement la demoiselle n'ayant pas son billet d'entrée a fait demi tour illico presto laissant la voie ouverte à la déferlante des Nordistes dont le show survolté n'a laissé place à aucun temps mort. Pour finir un bon bain de foule pour finir dans une euphorie totale qui ravit tout le monde musiciens, festivaliers et organisation. Si les Américains d'Alcatrazz nous proposait "Hiroshima Mon Amour" dans leur setlist, Overdrivers fût une véritable bombe atomique sur Peymeinade!

1.You cheated on me                                                         Rock Out (EP 3 titres - 2021)

2. She hides a big packet                                                   Rockin' Hell  ( album - 2016)

3. Factory                                                                           Rock Out (EP 3 titres - 2021)

4. She’s on her period                                                        She's On Her Period (album - 2018)

5. High Mountains                                                             She's On Her Period (album - 2018)  

                                              

6. Dirty Girls Island                                                           Rockin' Hell  ( album - 2016)

7. Show your boobies                                                        She's On Her Period (album - 2018)  

8. Rockin’ Hell                                                                   Rockin' Hell  ( album - 2016)

9. Limbs of rock’n’roll                                                       Rockin' Hell  ( album - 2016)

 

Quelques petites informations obtenues au bout du micro :

 

Alcatrazz Official


Depuis 1983, la vie de la formation ALCATRAZZ est loin d’être un long fleuve tranquille au vu des multiples évolutions du line-up ; une véritable saga en quelle que sorte, avec de multiples épisodes. Seuls membres fondateurs  Gary Shea à la basse et de Jimmy Waldo aux claviers, restent les véritables piliers du début de l'aventure. A noter malgré tout que la basse est tenue lors des concerts par Adam Sheppard (choeurs). Si Yngwie Malmsteen  et Steve Vaï ont laisser quelques empreintes marquantes respectivement de 1983 à 1984 et de 1984 à 1985 dans la vie de Alcatrazz (sans compter Jason Becker), c'est à ce jour le shredlord Joe Stump qui tient la 6 cordes depuis 2019, largement influencé Yngwie et réplique partielle de ce monstre. Sur ce Tribal Festival Joe fait  le show dans des positions épiques souvent caché derrière sa tignasse, arborant une jolie guitare ESP jaune discret, beaucoupplus discret que notre guitariste. En tout cas ça envoie du lourd avec des nappes de clavier, des basses et une rythmique servie par Larry Paterson en superforme et malgré le tout petit espace prévu pour la batterie. Larry qui prend le relai depuis le second semestre 2021 de Mark Benquechea lui, présent depuis 2019. Evidemment nous savions que nous n'aurions pas Graham Bonnett derrière le micro, évincé depuis fin 2020 et remplacé par  Doogie White ( Rainbow, Yngwie Malmsteen, Michael Schenker...). La setlist fait quelques aller-retours entre la discographie d'Alcatrazz et celle de Rainbow en passant  par Michael Schenker’s Temple of Rock,donnant ainsi  un léger aperçu du cursus de Doogie.

Evidemment pour les fans de la première heure, l'absence de Graham  peut générer une certaine frustration ; cependant il est incontestable que la présence d'une telle pointure au Tribal Festival rend le public fier et le ravit au plus au point. Bravo à Marcus pour pour cette initiative et cette performance.

Little Viper

Too Young to Die, Too Drunk to Live

Wolf to the Moon (Rainbow)

Turn of the Wheel

Ariel (Rainbow)

Jet to Jet

Sword of Deliverance

Battlelines

Too Late for Tears (Rainbow)

Don't Get Mad…Get Even

Hiroshima Mon Amour

Bring on the Rawk

Vigilante Man (Michael Schenker’s Temple of Rock)

The Temple of the King (Rainbow)

Quelques messages recueillis sur place :

1. Jimmy WALDO

 

2. Joe STUMP 

 

3. Larry PATTERSON

A noter que Larry Patterson Larry a été pendant un certain temps l'assistant officiel de Cozy Powell et de son technicien de batterie Eddie Naughton lors de l'écriture et de l'enregistrement de l'album « Forbidden » de Black Sabbath.
Il a aussi travaillé pour Blaze Bayley avec qu'il a fait deux des albums studio, un double album live et un DVD suivant de nombreuses tournées dans le monde  entre 2007 et 2010.
En dehors de la musique, il écrit beaucoup. Dans le monde de la musique, un livre sur l'histoire du groupe Blaze Bayley intitulé « At The End Of The Day », a été initialement publié en 2009. 
Depuis 2022, 21 livres sont à son actif, sur des thème totalement différents : des histoires non-fictionnelles sur la Seconde Guerre mondiale – principalement liées à la Wehrmacht – inspirées en grande partie par un intérêt de toute une vie pour la Seconde Guerre mondiale et par son travail comme instructeur de plongée sous-marine, ce qui comprenait quelques années de plongée sur les épaves de guerre au large de la France.

Ravie d'avoir pu  voir en live cette formation ainsi que les quatre autres groupes proposés dans ce festival, un des rares festivals à s'êtr 'enraciner sur nos terres provençales. Que l'organisation continue avec passion à générer des éditions d'année en année depuis 2006 et qu'elle puisse ravir autant de public et de passionnés encore pour les décennies à venir.


 

LIVE-REPORT DE "ORANGE METALIC FESTIVAL" - 08/08/2023

Le 21/08/2023

Par Dam'Aël

Orange Metalic Festival 2023

Chanceuse j'ai été sur ce coup là ! Tout d'abord avec l'accréditation média accordée par Replica Promotion et Olivier Garnier aux commandes. Ensuite j'ai réussi, à 4 jours de l'événement, à  dégoter une chambre dans un magnifique petit hôtel en plein centre, mais quand je dis plein centre, c'est à 200 mètres du théâtre antique ! Yes vous l'avez compris, ça s'amorce sous les meilleurs hospices. Arrivée en avance, je fais le tour des cafés environnants pour repérer quelques têtes connues. Salut Mélie Red, puis Manuwar Fly FM, Thierry Dubreuil, Olivier Garnier, évidemment mon acolyte Christophe Corroyer et plus tard, quelques autres.
En attendant l'ouverture des portes, une petite glace lavande et noisettes grillées à la fleur d'oranger est la bienvenue sous cette chaleur estivale. Que la vie est belle sous le soleil d'Orange, magnifique ville de 30  000 habitants qui bougent ses *** (vous y mettez ce que vous voulez) pour mettre en valeur son magnifique patrimoine historique dont le mythique et surtout antique théâtre. Un monument de plus de 20 siècles particulièrement bien conservé ; on dit qu'il fait partie des rares à être aussi bien préservé. Magistral, majestueux, classieux et surtout ouvert d'esprit quand on voit les propositions culturelles très éclectiques qui s'y produisent. Résultat pour ce 8 août 2023, du Metal high level sous le regard dubitatif ou ravi de l'empereur Auguste, vêtu de son paludamentum imperatoris et tenant son bâton de commandement... ahah lui seul connaît ses émotions à cet instant.

Vue du mur et scene
Plus de 5h de show vont s'orchestrer sous le professionnalisme d'une organisation au taquet, efficace, agréable et remplie de bienveillance : adam concerts et Replica Promotion ont l'art et l'œil.
Le théâtre s'est déjà bien rempli pour l’arrivée du premier groupe TRIVIUM dont le bassiste est souffrant. Ce sera d'ailleurs la série ce soir, car Joël O'Keeffe  (faisant la paire avec Johnny  Deep sur le Hellfest, les deux se présentant avec un plâtre au pied droit pour le premier et une attelle au pied gauche pour le second) s'étant cassé le pied, arbore un plâtre dont il a de toute évidence, complètement oublié l'existence tant ses déplacements couvrent l'ensemble de la scène ainsi que le pit à une vitesse qui laisse dubitatif.  Quant à Dave Mustaine,  malade aussi a une voix réduite  mais présente grâce aux doigts de fée du médecin.

L'heure est venue de lancer les hostilités et c'est le groupe venu de Floride Trivium qui ouvre le festival.
 

TRIVIUM :

Les Américains ont manifestement une envie débordante d'en découdre au vu de l'énergie déployée et des watts déversés sans modération. Avec plus de 20 ans de carrière, 11 albums et nombre de concerts dans le monde, le quartet composé de Matt Heafy (chant, guitare), Corey Beaulieu (guitare), Paolo Gregoletto (basse) et Alex Bent (batterie) sait déclencher l'étincelle et embraser les lieux. Une énergie sur scène qui contamine la fosse sous l'appel répétitif de Matt qui ne conçoit de délivrer le trash américain à tendance mélodique qu'avec la complicité des festivaliers. Et force est de constater qu'ils ne se sont pas faits prier pour entamer circle pits, sauts sur place et pogo. Matt va sur Amongst the Shadow And The Stones, descendre dans le pit pour son solo guitare et  jusqu'à demander  sur In Waves, aux gradins de se lever et à la fosse de s'accroupir, confirmant son charisme et son jeu de leader. Un set qui est délivré sans temps morts chauffant les pierres du théâtre pour la prestation qui suit, celle de AIRBOURNE, malgré quelques légers soucis de sonorisation.

 
Dirk Verbeuren : "on a fait deux ou trois tournées avec eux aux Etats-Unis ; c’est un jeune groupe qui cartonne bien sur scène, il y a un côté agressif et en même temps mélodique."
 
Setlist : 
01. In The Court Of The Dragon
02. Down From The Sky

03. The Sin And The Sentence
04. Becoming The Dragon

05. Strife
06. Feast Of Fire
07. Amongst The Shadows & The Stones
08. The Heart From Your Hate
09. A Gunshot To The Head Of Trepidation
10. In Waves
 
AIRBOURNE :
 
Après une petite demi-heure nécessaire pour le changement de plateau, les Australiens d'Airbourne  investissent à grands pas énergiques voire énervés pour le leader, la scène de l'hémicycle.  La sonorisation du théâtre un peu aigu à  mon goût  d'où j'étais, sied à merveille au chant du leader Joël O'Keeffe (guitare). Crowd Surfers , circle pits, wall of death  ne se font pas attendre et la température, déjà bien haute, s'élève instantanément dès les premières notes de la formation : à la batterie le frère O'Keffe, Ryan, à la guitare rythmique David Roads et à la basse Justin Street. Pas de litige possible, les Australiens savent porter haut et fort les watts du Rock n'Roll et du Hard Rock dont l'influence n'échappe à personne. Le clou du spectacle s'annonce dès le troisième morceau "Girls in Black", Joël descendant dans la fosse juché sur les épaules d'un roady pour y jouer son solo de guitare, allant jusqu'à faire exploser sur sa tête une canette de bière et aspergeant les quelques dizaines de fans qui gravitent autour, heureux, voire en extase, conscients de vivre un moment épique et inoubliable dans ce théâtre antique.
Si les hommages à Lemmy sont récurrents partout dans le monde, Airbourne ne rate pas l'occasion d'honorer le maître en distribuant J*ck D***els et C**a-C*l* à chacun des membres de la formation en les présentant tour à tour, soli en prime. Les Australiens savent faire le show, mouiller la chemise quand ils l'ont, balancer du bon son bien lourd et explosif, n'hésitant pas à faire durer le titre "Live It Up" pendant plus de 10 minutes, tant l'interaction avec leur public fait partie intégrante de leur prestation. Efficacité, générosité, survoltage, puissance!
Dirk Verbeuren : "Airbourne, c’est un groupe excellent, très fun à voir. Dans le style hard rock classique, on ne fait pas mieux à part évidemment AC/DC qui sont sûrement des exemples pour eux."
 
Setlist :
 01. Ready To Rock
 

02. Too Much, Too Young, Too Fast


03. Girls In Black
04. Burnout The Nitro
05. Breakin' Outta Hell
06. It's All For Rock'n'Roll


07. Stand Up For Rock'n'Roll

(Rappel)
08. Live Ut Up
09. Runnin' Wild

 

Clin d'œil : Si Olivier Garnier s'est fait voler une paire de S***mon pendant ses vacances, un festivalier lui en a perdu sa semelle et l'arbore avec fierté et contentement. C'est vous dire que ambiance et satisfaction sont là, quitte à s'en trouver presque déshabillé.  
 
MEGADETH
 
Les 30 minutes allouées pour vider la scène et l'aménager pour la prestation suivante ne sont pas de trop pour reprendre son souffle, aller s'hydrater, grignoter éventuellement un petit en-cas. Timing respecté, l'un des Big 4 lance l'intro sur backdrops, un énorme écran et deux plus petits, le tout cernant la batterie de Dirk Verbeuren, le benjamin du groupe et dernier arrivé (en mai 2016 il joue sur la tournée d'été de la formation en remplacement de Chris Adler puis en devient un membre permanent deux mois plus tard). Plus besoin de vous les citer, vous avez compris, l'un des plus grands groupes de Thrash s'annonce sur scène, Megadeth.
Scénographie presque minimaliste uniquement constituée de backdrops qui met en avant le charisme du quartet , show millimétré qui traduit une performance de haute volée même si Mustaine n'est pas au mieux de sa forme. La section rythmique et la guitare de kiko ont fait un bouleau dantesque pour livrer un show  dans de belles conditions . Si Mustaine se cache derrière sa tignasse plus qu'identitaire, Olivier a l'œil ouvert et le regard pointé à  l'horizon,  remarquant que certains petits malins investissent des territoires interdits sans autorisation spécifique. Kiko Loureiro (guitare), James LoMenzo (basse), Dirk Verbeuren et Dave Mustaine livrent leur Trash mélodique en place depuis 40 ans (bravo Messieurs) avec une setlist de 15 titres sans temps morts, d'une précision époustouflante et d'une énergie imparable. Technique, puissance, déplacements ont fait vibrer les pierres de ce théatre qui, bien qu'il en ait déjà beaucoup vu, devrait voir graver ce moment dans une inéluctable empreinte de son histoire.
 
Setlist :
01. Hanger 18 
          
02. Wake Up Dead      
03. In My Darkest Hour                  
04. Dread Of The Fugitive Mind                     

05. Angry Again                                   

06. Sweating Bullets
07. We'll Be Back
08. Conquer Or Die!
09. Dystopia
10. Tornado Of Soûls feat. Matt Heafy (Trivium)
11. A tour le Monde
12. Trust
13. Symphony Of The Destruction
14. Peace Sells

(Rappel)
15. Holy Wars (The Punishment Due)


A noter l'invitation de Matt Heafy sur le titre Tornado Of Souls, seul titre qui ne sera pas interprété par Dave, dont certaines notes, assez hautes, posent une difficulté au leader eu égard à son état de santé du jour. Un Matt qui investit la scène avec beaucoup d'humilité et de reconnaissance mais libérant une énergie totale pour faire vivre au mieux le titre et honorer la confiance qui lui est accordée par un des grands maitres du Big 4.

Petit message explicatif de la part de Dave Mustaine :

Prestation de Matt Heafy sur Tornado Of Soûls :

Riffs de guitare speed et complexes, soli très techniques,  imagerie sur backdrops tout au long du concert, quelques échanges parlés avec le public, nombre de déplacements couvrant la totalité de la scène de ce théâtre dopé au Metal classieux qui force le respect, voici ce qui pourrait être un résumé très concis de la prestation de l'un des majors du Metal de qualité.

Sortie peignoir noir brodé au nom MEGADETH pour Dave et bande annonce résumant l'ensemble de la discographie de la formation 

CARPENTER BRUT :


Carpenter Brut , je l'avais raté au Hellfest en raison de son heure tardive et au vu du périple de la journée... 
Certains se demandent pourquoi un tel groupe dans ce festival. On peut leur accorder.
Mais personnellement j'en retiens une belle découverte, un alliage particulier qui englobe dans un Metal présent mais certes discret, de l'électro en mode tornade d'été et cinématique de qualité sur trame de synthwave Made in France, dont Franck Hueso est à l'origine. Je n'avais prévu que quelques dizaines de minutes pour cette prestation,  j'y ai passé tout le concert, assidue, beaucoup plus que ma batterie de téléphone qui m'a lâchée à la fin du 11ème titre. Force est de constater qu'une partie du public a déposé les armes et pris la poudre d'escampette mais de véritables fans sont présents, déterminés à vivre un moment magique, extrêmement immersif, dansant donc festif. La performance se traduit par un jeu de lumière savamment élaboré en syntonie avec la puissance de la musique que chacun des musiciens délivrent avec beaucoup de brio. Pour les tournées, on note la présence de Adrien Grosset (Hacride) à la guitare et Florent Marcadet (Jabberwocky, Klone, Step In Fluid), un trio poitevin qui envoie du puissant et du technique dans un écrin très dynamique et lumineux. 

 Dirk Verbeuren : " c’est une nouvelle vague musicale intéressante, ce côté cinématique mélangé avec de la musique électronique et du metal. Je trouve cool qu’il ait autant de reconnaissance non seulement en France mais aussi à l’étranger. A Los Angeles, où j’habite, tous ceux qui écoutent de la musique connaissent Carpenter Brut".
 

 Setlist :
Opening Title
01. Straight Outta Hell
02. The Widow Maker
03. Roller Mobster
04. Beware The Beast
05. Day Stalker
06. Night Prowler
07. Disco Zombi Italia
08. Imaginary Fire
09. Monday Hunt
10. Hairspray Hurricane
11. Leather Terror
Pour une véritable découverte ou pour les fans irréductibles, la vidéo suivante propose les 11 premiers titres de la setlist jouée lors de ce festival 2023 par Carpenter Brut.

12. Turbo Killer
13. 5 118 574
14. Le Perv
15. Maniac (Michael Sembello cover)
Clin d'œil :  Le nom Carpenter Brut fait référence au réalisateur américain John Carpenter, féru de musique électronique dans ses films. 
               
POUR CONCLURE :
 

Un excellent moment qui fait prévoir dès à présent dans mon agenda, la 3eme édition du Orange Metalic Festival, évènement qui rentre dans le cadre d'un panel sans commune mesure de manifestations culturelles très diversifiées dans la ville d'Orange ; on note depuis 1970, opéra, Chorégies, variétés françaises (Johnny Hallyday, Eddy Mitchell ...), pop-rock international (The Cure, The Police, Frank Zappa, Trust, Iron Maiden, Within Tentation, Epica, Beast In Black, Hans Zimmer...) l'électro (David Guetta...) et bien d'autres. Aux dernières informations l'édition 2024 devrait se couvrir sur deux jours, ce qui signe l'engouement pour ce festival et l'implication des organisateurs à savoir la ville d'Orange, Adam concerts, Replica Promotion.

Je tiens à remercier tout particulièrement Olivier Garnier de Replica Promotion pour l'invitation à ce magnifique évènement. 
 
 
Les citations de Dirk Verbeuren sont extraites de l'interview réalisée par le journal La Provence (https://www.laprovence.com/article/sortie-loisirs/4800493778827114/megadeth-le-thrash-dorigine-a-lorange-metalic-festival)
 

IMMERSION DAY BY DAY IN HELLFEST 2023 : JEUDI 15 JUIN

Le 12/07/2023

Hellfest jeudi 15 juin 2023

Par Dam'Aël

Avant les grosses journées de concerts, le festivalier commence  par une mise en jambe au Hell City Square (http://www.ahasverus.fr/blog/hellfest-2023-vue-sur-la-hellcity-ce-14-juin.html); il vérifie si la bière de l'année est encore meilleure que celle de l'année précédente, s'évertue à faire changer au Merch. la couleur de sa carte bancaire passant du bleu au rouge, et ré-initie ses oreilles aux watts et décibels si tant est qu'elles s'étaient mises au repos. Des "coucou" par-ci, des saluts par-là, des "oh p***, ça fait longtemps" pour d'autres, l'ambiance est posée. La magie s'installe. La fée HELLFEST envoie ses plus belles étoiles dans les yeux de ses fidèles Métalleux, au cœur si tendre. Oui car tendresse rime avec Metal! Allez faites un effort, ça rime! et Ultra Vomit  le confirme haut et fort :

"La tendresse, bordel",  fait aussi partie du bordel du vrai Métalleux!

CODE ORANGE   (MS2 - 16h30-17h10)


Code Orange est un groupe de punk hardcore américain, originaire de Pittsburgh, formé en 2008, en Pennsylvanie. Il navigue autour de divers genres. Le dernier album du groupe, Underneath, est sorti en 2020 via Roadrunner Records. Depuis, la formation a publié un single, intitulé Out For Blood, ainsi qu’un album de remixes.
Eric Balderose – guitare, claviers, chant 
Reba Meyers – chant , guitare 
Jami Morgan – batterie, chant 
Joe Goldman – basse 
Dominic Landolina - guitare
Difficile d'ouvrir le premier concert, a fortiori sur une mainstage. CODE ORANGE a tenu le pari et a assuré avec brio, mettant le pit illico presto dans une ambiance qu'on connaît bien au Hellfest. Energie, échange avec le public, envolée musicale et tremblement de terre vocal, nul doute l'immersion est totale, et c'est sans compter la succession de circle pit, crowd surfing, wall of death... Un véritable travail d'orfèvrerie où le nu metal côtoie les sonorités post-rock, électro sur fond de crust, le tout générant une atmosphère de fou dans un chaos délirant mais bienveillant. 


⦁    Grooming My Replacement (Live debut)
⦁    Swallowing the Rabbit Whole


⦁    In Fear
⦁    Drowning In It (Live debut)
⦁    Bleeding in the Blur
⦁    The New Reality
⦁    Spy
⦁    dream2 / Dreams in Inertia (Live debut in front of an audience)
⦁    Out for Blood
⦁    Forever

 

BLACKBRAID   (Temple - 16h30-17h10)
 

Du Black Metal Amerindien natif des Adirondacks, une chaîne de montagnes que se partagent une partie du Canada et le nord-est de l'état de New York aux hivers très froids. Le projet est l'effort solo de son créateur, Jon Krieger. Krieger est amérindien et est également connu sous son pseudonyme Sgah'gahsowáh, un nom Mohawk signifiant "le faucon sorcière". Toute jeune formation (2022), atypique, même si le genre ne m'attire pas vraiment, je me suis posée le temps d'un titre pour me faire une idée et surtout découvrir. Un set qui aurait proposé un panel de riffs envoûtants surplombé d'un growl assez impressionnant où mélodie n'était pas bannie. Déjà deux œuvres à son actif : 

Blackbraid I (2022)

Blackbraid II (2023)

 

KAMIZOL-K   (Warzone - 17h15-17h55)

 

Kamizol-K est un groupe de Metal Hardcore formé en 2015 à Lyon par Marie, Kevin, Lionel, Gaëtan, Nico et Antho, citant comme influences Get The Shot et Upon a burning body. Ils participent au Hellfest Cult 2018 et jouent au Sylak la même année, tout en sortant en parallèle 2 EP Awakening (2017) et Rising (2019). Leur premier album Exile sort en septembre 2022. 2023 est une consécration puisqu'il remporte le tremplin The Voice Of Hell et a donc su tirer son épingle du jeu avec 254 groupes inscrits au départ et 99 groupes concurrents en lice. Hargne, rage, puissance et volonté d'en découdre, Kamikaze-K a enflammé la Warzone avec son mélange explosif de Nu Metal, de Death Metal, de Metalcore et de Hardcore. La frontwoman et le frontman ont dépoussiéré, au cm2 près, toute la superficie de cette scène endormie depuis un an.

⦁    Insanity
⦁    soseiji

⦁    sinner
⦁    get away
⦁    devil pt
⦁    hatred
⦁    69 forces
⦁    stand up
⦁    undo
⦁    sashimi alive
⦁    Horny time

GENERATION SEX    (MS1 - 18h45-19h35)

Coupler des membres de Sex Pistols avec ceux de Generation X n'est pas une chimère, bien au contraire et donne plutôt une formation Generation Sex qui ravit les fans de punk des 70's. Du côté de Generation X, on y trouve  Billy Idol au chant et le bassiste Tony James, tous deux fondateurs du groupe en 1976. Issu de la scène punk londonienne, Billy Idol a ensuite conquis les Etats-Unis durant sa carrière solo, investissant dès les premières heures la programmation de la chaîne MTV. Du côté des Pistols, on retrouve le batteur Paul Cook et le guitariste Steve Jones. A noter que Steve Jones a également collaboré avec Iggy Pop. Bon, personnellement, plus que déçue principalement sur la prestation désolante de Billy Idol, malgré tous les efforts fournis par l'ensemble des musiciens. Le frontman a mis plus de la moitié du set pour rentrer sur la pointe des pieds dans le show, limite karaoké (Oui je suis dure mais c'est mon avis). Rien à voir avec Billy Idol aux côtés de Steve Steven à Montreux en 2018 où nous avions même eu droit à un défilé de mode de la part du frontman. Ici, on ne retiendra sur lui que le T-Shirt qu'il portait... mémorable, il n'y a que lui qui a su faire sensation. Billy fatigué ou blasé?

Billy Idol chant

STEVE JONES

TONY JAMES 

PAUL COOK

⦁    Ready Steady Go (Generation X cover)
⦁    Wild Youth (Generation X cover)
⦁    Pretty Vacant (Sex Pistols cover)


⦁    Problems (Sex Pistols cover)
⦁    Black Leather (Sex Pistols cover)


⦁    Kiss Me Deadly (Generation X cover)
⦁    Dancing With Myself (Generation X cover)
⦁    Silly Thing (Sex Pistols cover)
⦁    King Rocker (Generation X cover)
⦁    God Save The Queen (Sex Pistols cover)
⦁    Your Generation (Generation X cover)
⦁    My Way (Claude François cover)

IN FLAMES   (MS2 - 19h40-20h30)         

In Flames , le groupe suédois de metal alternatif, originaire de Göteborg, formé en 1990, 14 albums solo à son actif, nous a balancé une sacrée claque au point de tendre l'autre joue. A l'origine, j'avais prévu de déambuler jusqu'à la Valley déplacée au côté de la Warzone pour découvrir DVNE (post-metal, rock progressif, doom écossais), mais j'allais perdre ma place pour The Hollywood Vampires et la suite... Donc ce sera In Flames! Et c'est une grosse machine de guerre que je découvre qui échange énormément avec son public. le groupe propose un set  de mélodeath de grande qualité, au son fort et lourd et une setlist s'appuyant principalement sur ses premiers albums.  

Anders Fridén – chant 
Björn Gelotte – guitare solo
Chris Broderick – guitare rythmique
Liam Wilson – basse
Tanner Wayne – batterie 

⦁    The Great Deceiver 
⦁    Everything's Gone
⦁    Darker Times (First live performance since 2017)
⦁    Behind Space
⦁    Cloud Connected
⦁    Only for the Weak
⦁    Foregone Pt. 1


⦁    State of Slow Decay
⦁    The Mirror's Truth
⦁    I Am Above 
⦁    Take This Life

HOLLYWOOD VAMPIRES   (MS1 - 20h35-21h45)

Inutile de présenter Alice Cooper (chant) et son comparse tommyhenriksen (guitare), le taulier d’Aerosmith Joe Perry  (guitare, chant) et le comédien américain Johnny Depp (guitare, chant), arborant une atèle au pied gauche ; le quartet est accompagné de Glen Sobel (batterie), de Chris Wyse (basse, backing vocals) et de Buck Johnson (claviers) Peu de surprises, surtout des reprises populaires. Alice Cooper interprète ainsi ses classiques « I’m Eighteen » et « School’s Out », mais n’hésite pas à passer le micro à Johnny Depp sur « Heroes » ou à Joe Perry sur « The Train Kept A-Rollin’ », presque 50 ans après l’avoir enregistrée avec Aerosmith. Gentillet, sympathique, aucun surprise, mais envie de les revoir. Je pense que pour moi cela suffira.
Petit trouble fête, le matériel  des stars est resté en Serbie , c'est KISS qui leur prêtera le matériel nécessaire pour leur prestation.

⦁    I Want My Now


⦁    Raise the Dead
⦁    I'm Eighteen (Alice Cooper cover)
⦁    People Who Died (The Jim Carroll Band cover)
⦁    Baba O'Riley (The Who cover)


⦁    The Boogieman Surprise
⦁    "Heroes" (David Bowie cover) avec Johnny Depp au chant
⦁    Kick Out The Jams
⦁    The Death and Resurrection Show (Killing Joke cover)
⦁    Walk This Way (Aerosmith cover) 
⦁    The Train Kept A-Rollin' (Tiny Bradshaw cover) avec  Joe Perry au micro


⦁    School's Out

Alice Cooper (chant)

tommyhenriksen (guitare)

Joe Perry  (guitare, chant)

Johnny Depp (guitare, chant)

Glen Sobel – drums 

Chris Wyse – bass, backing vocals 

Buck Johnson – keyboards, rhythm and lead guitar, backing vocals 

 

KISS      (MS1 - 22h55-00h55)


2019 devait être les derniers bisous de Kiss à son public et plus particulièrement aux Metalleux de Clisson. Mais tendresse oblige, on a du rab!!! KISS repropose un programme déjà connu à la scénographie pétillante et pétaradante. Tommy Thayer y participe volontiers en lançant des fusées avec sa guitare au cours de son solo. Coté théâtre, Gene Simmons crache du feu après « War Machine » et du sang avant « God of Thunder », alors que Eric Singer délaisse sa batterie pour un magnifique piano à queue sur « Beth » lors du rappel. Pas de tyrolienne de la part de Paul Stanley au dessus du pit qu'il proposait sur « Love Gun ». Ces nombreux effets n’empêchent cependant pas KISS d'essayer de gagner du temps en parlant beaucoup, beaucoup même un peu trop. Cependant en tout début de set, les papis du Hard ont très vite embarqué la foule l'invitant à chanter l'hymne national. Moment étonnant et magistral.
Belle et bonne retraite méritée Messieurs ; 50 ans de bon et loyaux services au royaume de la musique.

NB : Pas convaincue qu'il n'y ait pas eu quelques bandes son...

Paul Stanley – guitare rythmiquechant 

Gene Simmons – basse, chant 

Eric Singer – batteriepercussions , chœurs, chant 

Tommy Thayer – guitare solo , chœurs, chant 

 

⦁    Detroit Rock City
⦁    Shout It Out Loud
⦁    Deuce


⦁    War Machine (Gene breathes fire)
⦁    Heaven's on Fire
⦁    I Love It Loud
⦁    Say Yeah
⦁    Cold Gin
⦁    Guitar Solo (Tommy Thayer)
⦁    Lick It Up (with "Won't Get Fooled Again"… more )
⦁    Makin' Love
⦁    Calling Dr. Love (with extended jam by Paul and Tommy)
⦁    Psycho Circus
⦁    Drum Solo
⦁    100,000 Years (Partial)
⦁    Bass Solo
⦁    God of Thunder (With spitting blood by Gene)
⦁    Love Gun
⦁    Black Diamond
⦁    Encore:
⦁    Beth (Eric Singer on Piano)


⦁    I Was Made for Lovin' You
⦁    Rock and Roll All Nite 

NB: cette dernière vidéo est partielle sur le titre Rock and Roll All Nite car après avoir pu éviter nombre de slameurs au dessus de notre tête, une masse de 80kg a eu raison du combat... Dommage mais il s'agit d'une immersion pour vous aussi avec ses avantages et ses inconvénients.

 

PARKWAY DRIVE     (MS2 - 01h00-02h10)      


On est loin des rencontres sur le sable chaud australien de Byron Bay, grattant la 6 cordes acoustique tout en dégustant du citron caviar pour se rafraîchir. Il a fait chaud sur scène et tout aussi chaud dans le crowd avec le meneur survolté Winston McCall de  Parkway Drive . Une heure du matin, des kilomètres dans les pattes et pourtant j'avais vraiment envie de découvrir ce groupe venu d'Australie. L'entrée en scène s'est faite dans une pénombre intrigante avec une dizaine de silhouettes vêtues d'une cape noire et tenant chacune une torche, une ambiance mystérieuse qui s'éclipse rapidement avec l'arrivée du frontman, embrasant d'un seul tour de manivelle la foule restée nombreuse malgré l'heure tardive; Parkway Drive était attendu et indéniablement très attendu. Un parterre de Mainstage 2 insuffisant pour rassembler les fans de la formation. Découverte, surprise et surtout envoûtement ont été pour moi les maîtres-mots de ce moment exceptionnel. En résumé, un show de Metalcore travaillé et recherché, nuancé sur certaines plages (musicales) plus calmes faisant intervenir avec subtilité et pertinence des violons et la guitare acoustique, et n'hésitant pas à descendre au milieu de la foule pendant « Idols and Anchors », avant de revenir sur scène, pantalon légèrement déchiré, en se faisant porter pour enchainer sur  Shadow Boxing   en compagnie de deux violons et d'une contre-basse. Petite transition avec Darker Still   accompagné à la guitare acoustique et les torches des téléphones allumés. Malgré l’heure tardive, Parkway Drive a su plus embraser le Hellfest avec un set puissant et savamment orchestré, un véritable rouleau compresseur. Si Wilson nous a répété des "Merci beaucoup Hellfest", on lui crie "Merci beaucoup Winston pour cette extraordinaire prestation". 

INCONTESTABLEMENT MON GROS COUP DE COEUR!!!

NB : la musique est une histoire de famille chez les McCall, le frère cadet est le chanteur du groupe de Punk Hardcore 50 Lions.

Winston McCall au chant

Jeff Ling aux choeurs et guitare solo

Luke « Pig » Kilpatrick aux choeurs et guitare rythmique

Ben « Gaz » Gordon batterie

Jia « Pie » O'Connor choeurs et basse

⦁    Glitch Winston McCall embarque son public dès les premières secondes, public qui n'attendait qu'un petit geste pour adhérer à cette féerie de Metalcore Mélodique. Une tuerie musicale)


⦁    Prey    lance flamme
⦁    The Void


⦁    Soul Bleach
⦁    Vice Grip


⦁    Dedicated titre sur lequel Winston Mc Call remplacé les paroles originelles "twelve years I've fought for this" par Twenty years..." extrait de l'album IRE de 2015 qui avait propulsé la formation au sommet d'une notoriété certaine.
⦁    Idols and Anchors
⦁    Shadow Boxing (Violin intro)
⦁    Darker Still   guitare acoustic
⦁    Bottom Feeder avec un final batterie qui décoiffe sa m***
⦁    Encore:
⦁    Crushed (Violin Solo before the song started)
⦁    Wild Eyes

 

Annexe :

Un grand merci : au Hellfest Open Air Festival pour l'accréditation Media

                             à Olivier Garnier 

                             à  Replica Promotion

                             à Elo Sawicz 

                             à Agence Singularités 

                             à Romain Richez

                             à NRV Promotion

                             et à toutes les autres rencontres.

                             

 

LE HELLFEST 2023 EN QUELQUES CHIFFRES

Le 16/06/2023

Par Dam'Aël

Le HELLFEST en chiffres. Rassurez-vous, aucunement besoin d'être diplomé de l'Ecole Supérieure de Mathémathiques pour suivre. 

Hellfest 2023 en chiffres

Plus de 180 groupes sont attendus à Clisson

Plus de 20 nationalités réunies : France, USA, Allemagne, Autriche, Australie, Belgique, Mongolie, Suède, Finlande, Norvège, Angleterre, Grèce, Chili, Pays Bas, Danemark, Suisse, Canada, Ukraine, Pologne, Inde, Italie, Tunisie, Turquie, 

 30 groupes Français : Paris, Nantes, Toulouse, Lyon, Marseille, Avignon, Brest, Belfort, Bordeaux, Paca, Tours, Toulon, Bretagne, Tréguier, Orléans, Rennes, Poitiers, Lisses...

60 000 festivaliers par jour soit... Environ  280 000 festivaliers au total . 

1000 intermittents à l'année, 5000 en période de festival.

5000 bénévoles.

11 millions d’euros, c'est l'estimation du coût pour la Gardienne des Ténèbres imaginée par François Delarozière, machinerie géante réalisée  par la compagnie La Machine. et animée sur le même modèle que l’Éléphant de l’île de Nantes, le Dragon à Calais ou le Minotaure de Toulouse. La grande Dame 35 tonnes assurera son rôle dès 2025. La région devrait intervenir à hauteur de 3 millions d'euros dans son financement.

La SPA installe sa niche, la Love sHELLter, au cœur du Hellfest" annonce l’association de protection des animaux et espère récolter 100 000 €  qui permettront de nourrir 4 500 animaux de ses refuges. N'ayant pas hésité à faire appel au grand coeur des Métalleux ainsi qu'au groupe nantais Ultra Vomit pour en faire la promotion.

Sanctuary :  14 modèles 2023 de T Shirt et multitude d'articles différents. Et constat sur place, depuis le début du festival, estimation à l'oeil, 'à mètres d'attente sur...  4 files du matin jusqu'au soir fermeture!!!!

Merchandising : 3ème source de revenus du Hellfest. Et peut-être la seconde en 2023, au vu du constat précédent.

Le plus gros cachet : Iron Maiden.

70 % des déchets sont recyclés.

300 000 litres de fuel consommés sur site.

Plus de 400 000 litres de bière consommés pendant ces quelques jours.

20 000 litres de vin approximativement.

Environ 30 millions d'euros de budget.

A peine 0,1% de subvention, uniquement par les collectivités locales (supprimée en 2016 et rétablie en 2023).

111 hectares de site.

Plus de 50% des festivaliers sont cadres.

...

 

 

HELLFEST 2023, VUE SUR LA HELLCITY CE 14 JUIN

Le 14/06/2023

Par Dam'Aël

Quand d'un revers de main, on renverse le verre d'une voie autrement tracée!

HELLFEST OPEN AIR FESTIVAL 2023

Ben Barbaud s'était vu offrir un album d'AC/DC pour ses 11 ans, déclenchant en lui l'envie de devenir musicien. Mais son code génétique lui a refusé une certaine prédisposition ; ce sera donc vers l'organisation d'évènements musicaux qu'il s'orientera. Il en délaissera alors ses études en Vins et Spiritueux dans un établissement local de Gorges. C'est donc dans les années 98, 99, 2000 qu'il commence à organiser avec des copains des cafés concerts sur Nantes, puis en 2002, il fait naître le premier festival sur Clisson, le Furyfest qui ne verra que quatre saisons et beaucoup de difficultés (Certains associés  prenant la poudre d'escampette avec la caisse). Mais Ben Barbaud ne lâche rien, convaincu que l'idée est excellente et qu'elle est viable. C'est alors qu'il  se tourne auprès des élus locaux en 2006 pour relancer le projet. Si les deux premières années n'offrent pas les résultats escomptés, la roue se met à tourner avec notamment en 2010, une mise en lumière sous les projecteurs de l'actualité avec des conséquences qui seront positives. La suite vous la connaissez.

L'interaction festivaliers, organisateurs, intermittents et bénévoles est d'une telle force qu'elle crée cette magie qui ne cesse de croître d'année en année.

Mercredi 14 juin 2023, Les premiers irréductibles commencent à investir les campings et la Hellcity. Quelques images pour une petite immersion dans la city de l'enfer :

 

 

 

 

 

 

THE QUEEN SHOW - A FRENCH TRIBUTE - Live-report du concert du 2 juin 2023

Le 04/06/2023

Il y a des concerts où la magie opère. Le talent me direz-vous! Oui, s'il est accompagné de générosité !

Par Dam'Aël

The queen show a french tribute
Il y a des concerts où la magie opère. Le talent me direz-vous! Oui, s'il est accompagné de générosité! Et là vous obtenez A kind Of Magic rempli d'énergie, une véritable communion avec le public. 
Petite anamnèse du groupe dont je tiens à vous parler aujourd'hui, The Queen Show. Et il est très rare pour ma part de parler d'un tribute car il s'agit bien là du sujet. 
"C'est en juillet 2022 que Alexandre Torre contacte Isabelle Poinloup dans le but de créer un projet musical ; les bases, a priori, n'étaient pas vraiment établies pour Alexandre. Mais faire de la musique, jouer de la musique et surtout aller au devant du public, étaient le fil conducteur de son idée. En mode explosion d'idées au schéma tentaculaire, une formation voit le jour avec l'arrivée de  Franck PASTY à la batterie, Mendel MIRCK à la guitare. Alexandre prenant une seconde guitare et Isabelle s'emparant d'une basse et de sa voix. 
Avec beaucoup d'élégance, Alexandre soulève une question : "Isa, si tu devais réaliser un rêve de gosse, ce serait de chanter quoi?"... Et une réponse : "Queen, j'ai quasiment tout appris en écoutant Freddie, alors Queen." Le Queen Show est né!
Or Isabelle est une hyper-active et surtout une véritable artiste, elle s'occupe aussi des claviers et des programmations. Il leur faut un véritable bassiste. Et hop, on toque à la porte...Peter Virtanen pointe le bout de son nez et sa quatre cordes ; affaire conclue. The Queen Show sera donc un quintet. Ooooooohhhhh me direz-vous, ça part en cacahuète cette histoire là : Un quintet et une chanteuse!

Alors pour information :"Le Queen Show est un peu particulier car il ne se veut pas copie de l'original, mais plutôt hommage à un des plus grand groupe de rock du monde, hommage à une vision de la musique, mélange des genres, finesse d'écriture, transgression et transcendance des styles". C'est retenu?

Line-up :

Chant, claviers, programmations : Isabelle POINLOUP

Guitare, chant, choeurs, pitreries : Mendel MIRCK

Guitare, choeurs: Alexandre TORRE

Basse, choeurs : Peter VIRTANEN

Batterie : Franck PASTY


Six mois, pas plus! Les membres de la formation n'ont que 6 mois pour préparer un set de 20 titres et acceptent sans hésiter d'honorer leur tout premier concert chez Philippe Casetti au Monster'S Art, ce vendredi 2 juin.
Nombre l'auront sans doute manqué et c'est dommage pour eux ; mais l'article vous réserve quelques extraits en vidéo pour ne pas vous laisser en marge. 
Pour conclure, ce "Club des cinq" résume parfaitement la passion, le talent, la technique, la générosité, la complicité... liste non exhaustive. Evidemment tout n'a pas été parfait. Quelques défauts de placements en terme de musique, quelques attentes dans la programmation, mais nom d'un chien, "Plutôt" que de citer les quelques petits détails à peine perceptibles, il est important de mettre en avant cette prestation d'une qualité particulièrement surprenante qui laisse présager de futurs lives de haute volée à venir. Ces artistes sont des passionnés généreux et talentueux qui en ont sous les fers! Le public s'est laissé embarquer dans cette énergie salvatrice, à l'échange et à la communion à haut voltage. Electrisés, nous l'avons tous été. 

Petite information supplémentaire, Isabelle POINLOUP est connue pour avoir interprété Carmen de Bizet au Théâtre du Châtelet à Paris. On comprend dès lors que la vocaliste a quelques octaves dans son coffre, à côté d'une puissance vocale, d'une maîtrise parfaite des notes et d'une capacité sans conteste à tenir la scène.

 Another One Bites The Dust

A Kind Of Magic :

Une batterie solide, bien campée sur les rails de la rythmique, a fait un travail d'une efficacité redoutable avec beaucoup de ferveur.

Who Wants To Live Forever :

Le groupe s'est accordé une petite folie, celle de dénicher un synthétiseur d'époque pour donner la couleur la plus originelle possible notamment sur ce titre. On ne passera pas à côté de cette introduction en duo sur des tonalités différentes, pas si faciles à réaliser en live surtout pour une première prestation sur scène.

Hammer To Fall :

Alexandre à la guitare, plus réservé à l'instar de Peter, n'a cependant pas hésité dans quelques parties du show, a joué le bad boy en se roulant par terre sur Hammer To Fall.

Bohemian Rapsody :

La basse millimétrée a tenu, avec l'efficacité que l'on connaît à Peter, son rôle de session rythmique solide en duo avec la batterie de Franck, Peter assurant aussi quelques choeurs et quelques notes baryton (si je ne fais pas d'erreur).

 

The Queen Show s'articule avec rigueur, talent, générosité, en totale symbiose  à couper le souffle.

Mini logo queen

Setlist :

- Tie your mother down

- Breakthru

- Another One Bites the Dust

- A Kind of Magic

- I Want it All

- I Want to Break Free

- Radio Ga Ga

- Who Wants to Live Forever

- 39

- Love of My Life

- Who Needs You

- Hammer to Fall

- Crazy Little Thing Called Love

- Don’t Stop Me Now

- The Show Must Go On

- One Vision

- Bohemian Rhapsody

- We Will Rock You

- We Are The Champions

Rappel : Under Pressure

 

https://www.facebook.com/the.queen.show.french.tribute

https://www.youtube.com/channel/UCJ6QJ_OLznmUKj3E5T2n1wQ

https://www.instagram.com/the.queenshow/

https://www.facebook.com/monsters.art

 

 

HOT HELL ROOM ET ONIRIK ILLUSION AU CREA

Le 05/04/2023

Par Pépé Stakatto

Hot Hell Room - espace culturel Jean Macé

Rendez-vous avait été donné ce vendredi 17 mars 2023 à 20h30 au Jean Macé - créa pour une soirée Métal avec les groupe Onirik Illusion et Hot Hell RooM. Ces deux formations étant des habituées de « la Pyramide » pour y avoir déjà joué les années passées, c’est donc avec grand plaisir que les fidèles fans ou simples curieux s’étaient déplacés pour cet évènement. (Un grand merci à Abdellah BRAHMI pour cette excellente programmation !).

Onirik Illusion


Mais il convient de remonter le cours du temps et vous conter l’origine d’Onirik Illusion, (que j’ai personnellement découvert au CREA lors d’une soirée avec Invading Chapel en mars 2013).
Onirik Illusion est né en 2006 sous l’impulsion de son batteur Jérôme, d’Yves le clavier et principal compositeur, ainsi que de Lull Angel qui les rejoint en 2008 au chant et à l’écriture des paroles. D’inspiration Métal Progressif, Mélodique, Symphonique et Gothique, le groupe semble fortement influencé par des formations telles que Theater Of Tragedy, Sins of Thy Beloved, Moonspell ou The Gathering. Laetitia au violon et chœurs, et Solenne à la basse, le groupe peaufine ainsi ses premiers morceaux et continue de développer son propre univers : Héroïque Metal, Gothique et Victorien.
Il faudra attendre 2014 pour qu’Onirik Illusion entre en studio et ne sorte son premier opus « The 13th hour… » finalement qu’en 2017, suite au départ de certains de ses musiciens (Stéphanie la guitariste qui aura le plus apporté au groupe partira pour d’autres projets, Solenne remplacée par Gary, et enfin Laëtitia qui préfèrera donner la priorité à sa carrière professionnelle).
Le groupe est aujourd’hui composé, outre de ses trois piliers fondateurs : de Jérôme (batterie), Yves (claviers) et Lull Angel (chant), de Gary (Basse, growls et chœurs) et enfin de leur dernière recrue et pas des moindres Mister «  Grind Riffer » à la Guitare !
Comme à son habitude la scène est superbement décorée avec goût par Miss Angel, je vous laisse le constater par vous-même ci-dessous :

Onirik Illusion

Lull Angel entame le concert avec la présentation de l’univers du groupe. Elle nous invite à « prendre place au voyage à travers un monde d'ombres et de lumières, de rêveries et de chimères, de pensées, de raisons qui sombrent dans les abîmes de la folie, parfois historique parfois cauchemardesque ».
["Bienvenue à toi, âme esseulée, qui cherche dans l'ombre une lumière, pour que ne sombre et ne se perde ton humanité...".]
C’est par sa superbe entrée au piano que débute « Without Wings », véritable carte de visite du groupe, ce morceau résume parfaitement l’identité musicale d’Onirik, tempi variés, sublime mélodie, des vocaux tantôt lyriques, tantôt growlés, un début de périple dans le temps mis en lumière par Abdellah aux lights et par Pascal au mix. 
On poursuit avec « No comment » et son ambiance « apocalyptique », ses doutes et ses interrogations, avec une magnifique mise en scène et une parfaite maîtrise du chant de Lull Angel.
Ce sera ensuite « Druidess » et l’occasion d’une nouvelle plongée dans les temps obscurs du Moyen Age avec la redécouverte de ses racines et des anciens rîtes des Druides. Ce titre Gothique et légèrement Doom exécuté sur scène fera forte impression sur le public, et comme aurait dit la Druidesse : « Seule l’harmonie est nécessaire … »
Nous aurons également droit ce soir en exclusivité à deux titres inédits qui j’espère finiront sur le prochain album (je me suis laissé dire, après avoir lu entre les nervures d’une feuille de chêne, que le groupe avait pas mal de nouveaux morceaux dans sa gibecière !) : « Living Doll » et ses démentissimesques parties de guitares et « The gardian » joué en avant dernier morceau. 
Vient ensuite trois titres racontant chacun à leur tour de sombres et saignantes histoires de vampires.
« London 1887 » et son gros riff de guitare ici sublimé sur scène ! Je voudrai en profiter pour faire une petite parenthèse sur Grind Riffer , le nouveau guitariste qui m’a littéralement scotché ce soir ! Outre le fait de jouer sur une Lag 7 cordes « Stéphan Forté Signature » (guitare custom-shop éditée à très peu d’exemplaire si je ne me trompe), sans en faire des caisses ce génial gratteux arrive à remplacer les parties violon de Laëtitia avec brio et avec un style qui lui est propre. Bravo !
La parfaite intro de piano appuyée par ses arpèges de guitares cristallins lancent « Bathory », titre qui nous raconte l’histoire de cette comtesse hongroise qui refusait de vieillir et dont la légende affirme qu’elle prenait des bains dans le sang de ses victimes vierges, pensant ainsi obtenir la jeunesse éternelle. Encore un magnifique morceau très technique et superbement orchestré !
La trilogie vampirique se clôt avec « Psychotic vampire ». Ce morceau est également remarquable car il mélange plusieurs styles que ce soit dans le chant avec ses parties lyriques et growlées ou musicalement par ses tempi variés, et son énorme rythmique de batterie. 
Le set se termine avec « Ghost soulmate » une de mes compo’ de l’album préférées ! Pour la petite histoire, le clip de ce morceau a été tourné ici même au CREA à la « Pyramide » Jean Macé par Cécile Delpoïo.
Enorme show des Onirik Illusion ce soir avec une grosse évolution au niveau des arrangements, l’apport de « sang neuf » y étant je pense pour beaucoup … 


SET LIST :

  1. (INTRO)
  2. WITHOUT WINGS
  3. NO COMMENT
  4. DRUIDESS
  5. LIVING DOLL
  6. LONDON 1887
  7. BATHORY
  8. PSYCHOTIC VAMPIRE
  9. THE GUARDIAN
  10. GHOST SOULMATE

Onirik Illusion -The 13th Hour

The 13th hour… (2017/Auto production)
https://onirikillusion.bandcamp.com/releases
https://www.facebook.com/onirik.illusion

Hot Hell RooM

La deuxième partie de notre soirée est un peu plus métallique, car Hot Hell RooM en concert au CREA Macé c’est toujours un peu la fête à la maison et l’occasion de mettre le « feu » sur scène ! 

Hot Hell RooM

Le dernier gig des HHR date de 2019 pour la présentation de leur 3ème album « Stasis ». Ce soir ils débutent leur set avec « Royal (introduction) » tiré de leur dernier opus « Kingdom Genesis*» sorti en avril 2022. La grande messe peut commencer. Vous pouvez retrouver la chronique de l'album : http://www.ahasverus.fr/blog/hot-hell-room-kingdom-genesis-2022.html.

Après cette brève entrée en matière le show débute réellement avec « Remenbrance » également sur l’album « Kingdom Genesis ». Avec ses énormes riffs d’intro guitare, et la voix de baryton toujours aussi surpuissante de Loïc, ce titre propose une  alternance de passages Heavy rapides sur les couplets et beaucoup plus calmes dans un style Gothique sur les chorus. 

« You don’t belong to them » du 1er album « Kali Yuga Bonfire » est enchaîné sans temps mort. Côté cour ShazyBob joue des claquettes sur son pédalboard tandis que côté jardin Alan tel un lutin bondissant s’escrime sur sa basse ; derrière Loïc, avec son bandana fétiche vissé sur la tête, c’est Mister Ludo qui martyrise ses futs pour notre plus grand bonheur. Egalement lancé dans la foulée, l’épique « Human game » de l’album « Stasis » et son flamboyant solo de fin.

Toujours du même skeud le magnifique « Misery » et son intro arpégée mid-tempo amène un peu de fraîcheur dans la fosse (à laquelle Loïc avant de commencer le morceau a demandé aux spectateurs de se rapprocher de la scène pour un peu plus de convivialité).  

S’égrène ensuite les premières notes de « World of Kali » le morceau phare de l’album « Kali Yuga Bonfire ». [Kali est dans la mythologie hindouiste la déesse du temps, de la mort, de la délivrance, la mère destructrice et du chaos, mais aussi la mère de la création et de la renaissance].

On poursuit le set avec « 1307 », dixième piste de « Kingdom Genesis », qui avec son riff entêtant va nous replonger dans ce funeste vendredi 13 octobre 1307 où le roi de fer, Philippe IV le Bel, va ordonner l'arrestation de tous les Templiers du royaume. La batterie de Ludo martèle inlassablement son rythme, la basse d’Alan est lancinante et lourde, les riffs de Shazy Bob ciselés comme des lames de Tolède, renforcent ce côté médiéval et sombre, quand à la voix de notre frontman Loïc elle est remplie de plénitude et de compassion. Enormément d’émotion dans ce morceau.

« Artistic Freedom » la Power Ballade de l’album « Stasis » (un de mes titres préférés d’HHR), avec ses sublissimes arpèges d’intro est digne des plus belles balades de Scorpions (et ce n’est sûrement pas un hasard si Loïc arbore fièrement le t-shirt de la tournée Rock Believer). 

Les trois brûlots suivants, sont tirés de « Kali Yuga Bonfire » avec « Humanity will never change » et même pour « Morrison » et « At the junkies bedside » de leur démo de 2009. 

Le gig des Hot Hell RooM se conclut ce soir par un final explosif avec « Chameleon », « d’Architect Of Chaos » ! 

SET LIST :

  1. ROYAL INTRODUCTION
  2. REMEMBRANCE
  3. YOU DON’T BELONG TO THEM
  4. HUMAN GAME
  5. MISERY
  6. WORLD OF KALI
  7. 1307
  8. ARTISTIC FREEDOM
  9. MORRISON
  10. HUMANITY WILL NEVER CHANGE
  11. AT THE JUNKIES BEDSIDE
  12. CHAMELON

https://hothellroom.bandcamp.com/

https://www.facebook.com/hothellroom

Encore une excellente soirée comme on les aime ! Je ne répèterai jamais assez qu’il faut que nous soyons solidaires de nos scènes locales si nous ne voulons pas voir disparaître de tels artistes, aussi talentueux … 

Encore merci au CREA Macé à Alfortville, à Abdellah son programmateur, et à Anne-Garance notre Directrice pour de tels concerts !
 

   

 

 

SPIRIT WAR ET NIGHT DREAM AU MONSTER'S ART : LIVE REPORT

Le 29/03/2023

Par Dam'Aël

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Le logis de la musique du 358 Rue Rudolf Diesel est loin de manquer de carburant tant sa passion est un puits sans fond. Le 18 mars dernier le Monster'S Art voit encore les planches de sa petite salle s'embraser. Rassurez-vous pas de Blackblocs mais plutôt du Black Metal ou autres, pas de pompiers pour éteindre l'incendie mais plutôt une lance de son et de lumières qui fusent en tout coin, pas de pavés, ni lacrymogènes mais plutôt des mains levées qui applaudissent tous azimuts dans une ambiance bon enfant. Les fumigènes auraient pu être de la partie mais pas ce samedi soir.

Le son? ok! 
Les lumières? ok!
Les retours? Nickel! Les 7, c'est sûr? Yes, absolutely!
Un rituel bien verrouillé par le staff de Philippe Casetti
Ce soir, ce sera Heavy Metal et Metal Symphonique au menu avec, pour débuter les festivités, SPIRIT WAR et pour enchaîner et terminer, Night Dream (Tribute Nightwish).
Les entrées se font timides depuis l'ouverture des portes. Ah oui, mais c'est bien sûr! Le 49.3 est difficile à digérer... pour beaucoup sans doute. Pas le cœur ni l'esprit à sortir la voiture pour dépoussiérer ses esgourdes. On peut comprendre, mais c'est dommage!  
 

SPIRIT WAR :

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Les Lyonnais n'ont pas hésité à affronter les carrefours occupés, à défier les risques de blocage et à faire défiler plus de 500 kms sous leur matos chargé dans le véhicule. Ils sont boostés à mort, remonter jusqu'à la pointe de leurs cheveux, bien décidés à s'éclater lors de cette soirée fréjusienne. Leurs mots d'ordre passion, action, son, chanson.
Markus Fortunato, Nicolas Lebrat et Valentin Leroy ont bien voulu accepter avant leur prestation de répondre à quelques questions.
 

L'interview :

 
setlist :
1. Death Idols *
2. All My Heroes Are Dead **
3. No Mind's Land ***
4. Between Dusk And Dawn ****
5. Upcrawling **
6. Stay Backward ***
7. Rainy Day ****
8. Never Give Up ****
9. Child Of Music Hall **
10. Hope, Chance And Fate ****
11. Spirit War ***
12. Fight To Survive *
 
rappel :
**  SOUNDHOUSE TRACKS   Volume 2 (juin 2022)
*** OUT OF CONTROL (décembre 2022)
**** nouvel album en cours (officieusement : Between Dusk And Dawn mais non arrêté encore. L'info. début avril)
 
Un show énergique, passionné, authentique où partage ne rime pas avec mirage, et surtout une prestation érigée sur un talent incontestable. Markus manie une basse 6 cordes avec une dextérité qui fait rager et vous plaque au sol, Nicolas nous livre des soli de qualité savamment recherchés, travaillés et exécutés, et Valentin nous met une véritable déflagration dans la tronche avec son jeu de batterie, une bastos grosse caisse et caisse claire d'envergure atomique. Un séisme à eux trois où l'échelle de Richter devient obsolète. 
 

NIGHT DREAM

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Le second groupe est un tribute de la formation finlandaise NIGHTWISH, originaire de Nice qui a été relancé par le guitariste Eddy Mesic aux alentours des années 2018. Eddy fait aussi partie d'un autre tribute Efica, tribute d'Epica. La quator s'exerce avec une certaine réussite à reproduire sur scène une partie de la discographie de Nightwish, et Christelle Perdoux armée d'un magnifique vibrato, fait un travail vocal dantesque pour assurer des morceaux chantés par Tarja Turunen, Anette Olzon et Floor Jansen, un panel de vocalistes talentueuses difficilement égalable. A la batterie Nemo, très concentré, qui lâche quelques sourires rarissimes tant il est dans sa bulle de meneur de tempo. Enfin à la basse Peter Virtanen qui assure, en plus des chœurs, le second chant du quartet, de façon parfaitement honorable, revêtant l'espace de ce concert l'habit de Marco Tepani Hietala (Basse/Chant) dans le groupe originel. Peter fait aussi partie d'un autre groupe Split Personality (et quelques autres si mon petit doigt s'est bien connecté).
 
Setlist :
1. Shudder Before The Beautiful *****
2. Wish I Had An Angel **
Captation réalisée par Steph AngelRock (n'hésitez pas à consulter sa chaîne You Tube). 
3. Dark Chest **
4. Seven days ***
5. Amaranth ***
6. Nemo **
7. Walking In The Air *
8. Storytime ****
9. Song Of Myself ****
10. Gethsemane *
11. Sleeping Sun *
12. Ghost River ****
13. Tribal ******
14. Ghost Love Score **
15. Last Ride Of The Day ****
 
Rappel
* Deuxième album OCEANBORN (1998)
** Cinquième album ONCE (2004)
*** Sixième album DARK PASSION PLAY (2007)
**** Septième album IMAGINAERUM (2011) 
***** Huitième album ENDLESS FORMS MOST BEAUTIFUL (2015)
****** Neuvième album HUMAN : NATURE (2020)
 
Une prestation de près d'une heure et demie qui a ravi les aficionados du genre, les copains, les amis venus applaudir la formation fidèle à la petite salle du Var (et celle des  Alpes-Maritimes, l'Altherax).
 
Nul n'est à préciser que la qualité des groupes, du son, des lumières, et la gentillesse couplée à la passion de tous ont fait de cette soirée, un évènement festif à la mode Casetti & Staff.
 
Les liens :
 
 
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LIVE-REPORT : SOIREE POWER METAL BLIND WISDOM, WALRUS, WHISPERING TALES (11/02/23)

Le 13/02/2023

Véritable magie franco-suisse monster'sienne ce samedi 11 février que vous n'auriez dû rater sous aucun prétexte...

Live-report par Dam'Aël
Soiree power metal
Hier soir Philippe Casetti nous avait concocté une soirée des plus réussies, une soirée Spéciale Power Metal comme on aimerait en avoir plus dans tout l'hexagone et au-delà d'ailleurs. L'idée est initiée par les Perpignanais Blind Wisdom. Tout se passe dans la petite salle du Monster'S Art, vous savez celle qui monte, qui monte, qui monte mais qui ne finit pas en mayonnaise. Une restauration musicale cuisinée aux petits oignons tant par l'équipe habituelle et dévouée de la salle fréjusienne que par les trois groupes qui avaient mis leurs meilleures notes dans les grands plats. Savourons par ailleurs la venue de notre grand et sympathique Ricky Marx  de la formation NoN, venu soutenir le groupe suisse Walrus. Bon il avait oublié de nous apporter le Rivella pour fêter cela mais il n'oubliera pas la prochaine fois, les petits Suisses ont promis de lui rappeler, sans pour autant en faire un fromage ni avoir une dent - du chat - contre lui ( à vous de chercher l'allusion) ! Bon, vous l'avez compris l'effet Monster's perdure encore le lendemain, générant une bonne humeur salvatrice qui laisse une place aux délires bienfaiteurs qui évincent la morosité malheureusement devenue générale.

La soirée offre au public bien présent et très chaleureux, trois sets d'une qualité digne des scènes aux dimensions supérieures et on salue encore et encore Philippe pour cette qualité récurrente des groupes qu'il propose doublée d'une qualité son qui pourrait en faire rougir plus d'un ; nous ne citerons personne même sous la menace. Mais ce constat est très sérieux, vérifié et certifié.
Je vous laisse découvrir en vidéos une partie de la magie franco-suisse monster'sienne.

WHISPERING TALES

Whispering Tales, c’est un voyage dont la musique est une bande originale sur laquelle les mots viennent raconter une histoire. Chapitre après chapitre, les thèmes s’entremêlent pour donner vie aux personnages et narrer leurs aventures.
Dès sa naissance à Marseille en 2010, Whispering Tales  écrit des récits qui s’animeront au son de mélodies rock metal orchestral. Un premier album, « Echoes Of Perversion » voit le jour en cette même année, devenant, avec sa nouvelle de dark fantasy, le point de départ d’un passionnant périple menant en 2012, à Ad Abolendam et sa notion d'inquisition. 2014 sera le départ d'une ambitieuse trilogie, « Mechanism » et le roman qui l’accompagne, dévoilent l’univers rétrofuturiste d’un Marseille des années 20, fantasmé et mystérieux.

2019 Whispering Tales, remanié, présente Jérémie Chabod (guitare) et Stéphane Castelli (basse), Gérald Coissard (batterie) et Nicolas Caruana (chant) reprenant le micro après Lucy Freckles.
« A Matter Of Time », le second chapitre de la trilogie voit le jour en décembre 2021. A nouveau mixé et masterisé par Loran Saulus @NoisyMix, le groupe a fait appel, comme de coutume, à de nombreux invités (Lucy Freckles et Julien Tournoud d'Amon Sethis prêtent leur voix à de nouveaux personnages). Whispering Tales sur scène est plus que de simples prestations live, c’est avec décors et costumes que le groupe souhaite immerger ses spectateurs dans les concepts de ses albums. Ils n'ont pas dérogé à la règle hier soir.

Setlist :

  • Intro
  • The Spark
  • Lazarus
  • Embers
  • Falling dominos
  • Zugzwang
  • Copper Wire

WALRUS 

Lorsque les fondateurs Fred, Jul et Alex commencent à jouer ensemble, ils se rendent rapidement à l'évidence: tous trois inspirés par la scène européenne des 90's / 00's, ils ont un amour commun pour les riffs accrocheurs et incisifs qui font bouger les têtes, puis pour les mélodies rapides et les harmonies poignantes qui font vibrer les cœurs.
Ils se distribuent les rôles - Fred au chant, Jul à la basse et Alex à la guitare - puis accueillent Antoine comme second guitariste et Chris à la batterie. La composition commence et le projet prend véritablement forme.
Le groupe décide alors de se nommer Walrus, afin d'évoquer l'aventure et de symboliser l'épopée dans laquelle ils s'embarquent.

WALRUS se dessine comme étant un descendant du heavy et du power metal, invoquant des noms tels que Gamma Ray, HammerFall, Judas Priest ou encore Grave Digger comme influences sur sa musique et son univers. Hier soir la formation a déployé une énergie folle et fait voler en poussière le reste de retenue que pouvaient encore garder au chaud les metalleux venus de tous horizons.

Setlist :

  • Arrival (back track)
  • Unstoppable Force
  • Forever Free
  • metal tale
  • Cover Slot (I Want Out/Lagacy)
  • Stories Untold
  • Hear The thunder
  • Eternal Silence
  • Mastermind
  • Outro

BLIND WISDOM

Formé en 2015, le groupe Perpignanais Blind Wisdom (sagesse aveugle) est né d'une passion pour le Power Metal partagée par quatre amis. Inspiré par une lignée de groupes comme Gamma Ray, Helloween, Running Wild et bien d'autres, le groupe oscille entre Power, Heavy et Speed ​​metal. Quatre ans plus tard, le groupe ajoute sa première pierre au grand monument du Metal avec un premier EP éponyme de cinq titres sorti en mars 2019. Cet EP sera complété par six nouveaux titres de power metal et sonorité fantastico-médiévale qui donnera naissance à leur premier album "Long before the last dragons" sorti le 17 décembre 2021. Ce samedi soir, le combo est descendu de son donjon en mode Speedy Metal pour déployer dans l'arène énergie, pitreries fédératrices et excellente bonne humeur, le tout sur fond de power Metal des plus travaillés. Une symbiose parfaite entre les musiciens et le public.

Setlist :

  • Poison And Wine
  • Enslaved
  • Not Alone
  • The Anger
  • Battle enchainant avec
  • Wistled Wind
  • Abnegation
  • Every end Is A New beginning

Nul doute que ces trois prestations BLIND WISDOM, WALRUS et WHISPERING TALES font partie des meilleures performances du Monster's de par la gentillesse de chacun des membres, de la qualité musicale proposée, de l'énergie déployée et de la magie amoureusement offerte à chaque personne rassemblée dans le pit de la petite salle. Une prouesse réalisée avec évidence par l'ensemble des protagonistes, car la magie n'est possible que si tous s'y entendent pour y contribuer

Les liens :

https://www.facebook.com/BlindWisdomBand

http://https://www.facebook.com/WalrusMetal

https://www.facebook.com/WhisperingTalesmetal

https://www.facebook.com/monsters.art

LIVE-REPORT : EVER AFTER + ANTIPOD + STEREOSUCKERS au ROCK N EAT (13/01/23)

Le 18/01/2023

LIVE-REPORT EVER AFTER-ANTIPOD-STEREOSUCKERS au ROCK N EAT (Lyon-13 janvier 2022)

Par Dam'Aël 

Habitant sur Saint-Raphaël, je n'étais pas revenue au ROCK N EAT official(by céd & mike)  située quai Arloing dans le 9e arrondissement de Lyon, depuis le passage de Mobius, Altesia et Talvienkeli le 28 octobre 2021. Je me replonge dans l'univers bien particulier de cet endroit atypique de par son architecture. Au niveau "déco", on confirme le fidèle flipper Iron Maiden, une section de carcasse de voiture parée d'un drapeau anglais (Iron Maiden oblige), une sculpture par soustraction de Eddie (Iron Maiden oblige), un baby foot sur roulettes mais oups banal (Iron Maiden évincé). Pizza, burger, frites défilent sous mon nez, beer, bier, birra, cerveza, bière pétillent dans les gobelets à l'effigie du Rock N Eat. 

Venue principalement pour soutenir et assister à la première de Antipod, j'en profite aussi pour découvrir en live ce vendredi 13 janvier Ever After et Stereosuckers.

STEREOSUCKERS :

Le quartet est composé de Terence Bougdour (Filthy Brats) au chant, Dizzy Viper (Sleekstain) aux guitares et Gregg Erin (8Ball Ink) à la basse et CJ Butcher à la batterie et investit la petite scène avec le sourire franc et communicatif de Terence. Il le gardera tout au long de ce set qui nous envoie en pleine face, en mode bonne droite de boxeur, leur hard Rock old school posé sur une voix très identitaire, parfois même avec un mélange de Billy Idol et de Brian Johnson qui a attiré mon attention. C'est efficace, carré, joué avec passion. ils sont là pour se faire plaisir les guys, ça se voit et ça se transmet au public bien présent. Les quatre singles de la formation Revolutiön, Moments Like These, Still In my Dream et My Home Town sont proposés dans une setlist de dix titres, ponctuée d'une magnifique balade électro-acoustique qui narre avec beaucoup d'émotion une déception sentimentale vécue par le guitariste lui-même. Le groupe prévoit la sortie de son premier EP, on garde donc un œil de Rockeur sur eux. Stereosuckers, vous avez parfaitement chauffé la scène pour l'entrée du groupe Antipod.
ANTIPOD : 
 
La formation lyonnaise formée par Sébastien Lelong attendait cet évènement depuis des mois et imaginez sept bipèdes qui piétinent depuis de longues journées avec cette envie irréductible de fouler les planches du Rock N Eat! Non seulement ils ont soulevé la poussière résiduelle de cette scène mythique, bousculé les nuages de fumée imaginés par la scénographie, libéré les watts haute tension, mais ils sont allés jusqu'à déclencher l'alarme incendie à la fin de leur set. Quand Antipod décide de marquer les esprits, il sait s'y prendre!
L'entrée du groupe s'effectue membre par membre fédérant un public déjà bien excité et encore plus interactif avec le groupe; il est aussi là pour Antipod et sa toute première prestation scénique!.. Un vendredi 13 !!! Je pourrai même les soupçonner d'avoir acheter sept billets de loterie...
Revenons sur leur set d'une durée d'environ quarante minutes : après une intro au séquenceur, les Lyonnais s'échauffent avec élégance, talent et force sur Heylel au chant féminin proposé par Jemina Robineau, très maîtrisé et délicat. Naufrage suit avec l'arrivée masculine, en second lead vocal, de Stéphane Monserrat en tenue de rockeur accompli (Il sévit aussi dans le groupe clermontois depuis plus de trente ans Awacks). La complicité est réelle et magique et les deux chants offrent une précision et une justesse irréfutables. Aucun doute, le potentiel est là et confirmé de surcroît par une section rythmique de haut niveau. A n'en point douter, Antipod et son avenir sont à surveiller et à suivre avec beaucoup d'assiduité.
Le duo enchaîne sur Ne Jamais Douter. Si jamais les membres d'Antipod ont un quelconque doute sur leur talent, on les rassure immédiatement "Ne Jamais Douter" doit être la devise princeps de la formation. La vie au Temps prend le relai avec pour terminer leur passage sur scène, Nouvelle Ere qui devrait être désormais l'horizon de vie de Antipod. Il est indéniable que la qualité instrumentale fait mouche, et on fait un clin d'œil au tout nouveau batteur Aurel Haddock qui a su reprendre au pied levé les baguettes de Greg en y apportant une touche personnelle sans revisiter totalement le travail originel des percussions, une touch plus métalleuse pour cette section rythmique qui explore avec une réelle alchimie Heavy, Symphonique et Progressif dans un espace très mélodique. Les compositions sont riches, variées : l'auteur, compositeur n'est autre que le claviériste et fondateur du groupe, Sébastien Lelong. On cite Bilel Adda à la guitare rythmique, Matthieu à la basse et Elias Bouabib à la guitare lead, qui lâche des soli solides, parfois shreddés qui déchirent et qui font leur effet. Un potentiel dans les cordes d'Antipod.
Je rejoins Noise Injection sur la perception du son selon l'endroit où l'on se trouve. Les voix de Jemina et surtout celle de Stéphane auraient mérité un peu plus de mise en avant sur l'instrumental.
Antipod est en train de finaliser son tout premier album EVEIL qui sortira dans les bacs vraisemblablement dans les semaines voire les mois à venir ; un album qui devrait prendre sa place dans le catalogue international du label italien Wormholedeath.
Merci encore à Sébastien Lelong et sa petite famille pour l'accueil particulier qu'ils m'ont accordé.
EVER AFTER :
Ever After en chiffres :
2017 : formation du groupe par Hélène Finaud (chant lead) et Laurent Moulin (basse et chant), basé sur des reprises
2018 : Eclosion du groupe sur des compositions
2019 : 1er EP "Lost Control" un 5 titres
2020-2021 : vide temporo-spatial Covid
2022 : clip de "Earth Rehab" (27/11/22)
2023 : Sortie du premier album Fucking Phoenix et sa release party au Rock N Eat (13/01/23), avec Romain Thual à la guitare, Anthony Sejalon à la batterie, Loïc Dole à la guitare et Jérémy Gubian au clavier.
Ever After est prêt à en découdre car l'ambiance est électrique, le public réintègre la salle du Rock N Eat après la fausse alerte incendie, une façon originale de la part d'Antipod, de passer le relai à leurs confrères Lyonnais. Le combo est là pour défendre son premier album Fucking Phoenix, tout frais, rempli de motivation, de plaisir, d'énergie. Le ton est très rapidement donné avec une ligne vocale féminine qui aiguise quelque peu notre curiosité. Le spectre vocal de la chanteuse est très intéressant et son songwriting l'est tout autant. Je serais même tentée de dire qu'elle ne nous a peut-être pas donné la totalité de son potentiel dans cet opus. Hélène au fin fond de ses retranchements pourrait être une sacrée surprise. C'est pourquoi j'attendrai le second album avec beaucoup d'impatience. Cela dit, les six membres de Ever After, avec les dix titres de Fucking Phoenix, ont offert une prestation sérieuse, passionnée et digne d'un groupe qui en a sous les fers. Un Metal Symphonique qui n'a pas à faire rougir tant le travail est sérieux, accrocheur et pour lequel la patte Ever After marque au fer rouge un "Symphonique au cachet dingue" comme l'a très bien écrit mon confrère Ahasverus ( sa chronique : http://www.ahasverus.fr/blog/ever-after-fucking-phoenix-13-01-2022.html). Une véritable surprise malgré la panne vite résolue de la tête d'ampli guitare qui est venue compléter le monde de l'imprévu. Une soirée pleine de rebondissement sur fond de talent et de bienveillance.
On rappelle que Ever After sera présent au PLANE 'R FEST qui se tiendra les 6 et 7 juillet prochain dans la région lyonnaise.
 
Merci à tous pour cet excellent moment musical, festif et bienveillant.
 
 

QUELQUES MOTS D'AMOUR... ET DES DONS. ROCK ATTITUDE !

Le 02/12/2022

Quelques mots d'Amour... Quantité de dons ! Rocker's Attitude au concert caritatif des Rockeurs Ont Du Coeur.

Les rockeurs ont du coeur

Un peu d'histoire...

Les Rockeurs Ont Du Cœur (Les Rockeurs Ont Du Coeur - Var) sont nés en 1988 en Loire Atlantique, à Nantes plus précisément, sur une vertueuse idée de la maman du guitariste Manou du groupe ELMER FOOD BEAT. Et c’est en 2016 que Martial Feniou, Président de l’association Les Rockeurs ont du Cœur Var, sollicite les copains pour aider à la création de Les Rockeurs ont du Cœur du Var avec toujours le même ADN : "La collecte de jouets pour les enfants défavorisés de la région, ‘’dont le père Noël a égaré l’adresse’’.
Le principe est simple et efficace : une salle prêtée, des artistes altruistes, et un public qui l'est tout autant pour une œuvre caritative qui concerne le Noël des enfants défavorisés de la région. Et en pratique, voici le modus operandi : la salle de spectacle du Casino JOA est offerte par la mairie de La Seyne-Sur-Mer, les groupes de Rock viennent se produire gracieusement, sans cachet, et le droit d’entrée au concert n’est pas payant comme à l’habitude, il suffit de venir avec un jouet  neuf d’une valeur minimum de 10€ (âge 0 à 12 ans). Lors de l'édition 2021, 1 200 jouets avaient ainsi été récoltés pour des enfants entre un et quatorze ans, pour la moitié durant le concert et pour l'autre moitié sur des points de collecte organisés dans le département du Var.

Edition 2022, la 7ème... une merveille de plus!

La promotion 2022, 7ème édition depuis sa formation, a permis de collecter plus de 1400 jouets pour que Noël soit une fête pour tous les enfants, et su réunir plus de 550 personnes au JOA Casino ce 26 novembre dernier. La totalité de ces jouets sera redistribuée à une dizaine d’associations d’aide à l’enfance et de soutien aux familles, ainsi qu’aux services Pédiatrie des hôpitaux varois. Mais Les Rockeurs Ont Du Cœur ne font pas les choses à moitié, 1050 € ont par ailleurs été récoltés grâce à la vente de tee-shirts et à la tombola, et seront remis à l’association Bébés et famille.

A l’affiche de ce concert caritatif, Mireil m'a tuer, Gaëlle Buswel et Will Barber. Trois prestations remplies de générosité, de talent et d'énergie collaborent afin d'y générer  une ambiance festive où ondes positives jouent le duo avec les sons et lumière de la régie.

Part 1 :  Mireil m'a tuer

BIO DE MIREIL :
« Mireil, de son vrai nom Cathy Alanus est née le 27 octobre 1969 au 51 Rue du bon goût, en Avignon. Sa mère, Mélanie Alanus, née Zetofrai est une enseignante très absorbée par son métier. Son père, Ilamal, est un tailleur de pierres à fendre l’âme… Mireil, alors l’aînée d’une fratrie de quatorze enfants, éprouve les plus grandes difficultés à allier ses études et les missions de gardes de ses frères et sœurs que lui confie sa mère. Elle parvient quand même à obtenir une Licence IV, ainsi qu’un Master of Puppets. C’est durant ces années d’insouciance étudiante qu’elle rencontre ses deux amis Rock et Roll, avec lesquels elle fait les quatre cents coups...elle participe à un télé crochet "Mais qui a Tuer la Nouvelle Star ?" qu’elle remporte haut la main, tant ses différents voyages, aux multiples destinations, lui ont forgé une technicité et un éclectisme inégalés à ce jour. S’en est suivi un album vendu à plus cinq cent millions d’exemplaires. Mais tout ceci n’est que pure invention marketing et ne suffit pas à masquer la plus difficile période de sa vie, lorsqu’elle fut injustement accusée de l’assassinat de son ami Roll. Elle ne s’en est , à ce jour, toujours pas remise… » (Je vous laisse découvrir la totalité de la bio... épique : https://www.mireilmatuer.com/ )

Part 2 : Gaëlle Buswel

En amont du concert Les Rockeurs Ont Du coeur, j'ai pu obtenir une interview téléphonique le 24 novembre auprès de Gaëlle (grace à la diligence de Martial Feniou) que vous pouvez retrouver ici :

Pour une immersion au sein de l'évènement :

Gaëlle, en attente d'une petite choriste... n'a pas ménagé sa monture en offrant un live des plus énergiques en compagnie de ses quatre musiciens :

  • Léa Worms : claviers et choeurs
  • Michaal Benjelloun : Guitares et choeurs
  • Jb Petri : basse et choeurs
  • Steve Belmonte : batterie (en attente de la petite choriste citée plus haut) et choeurs

L'équipe était accompagnée de l'ingénieur son Aurélien Chambres et du photographe Guillaume Eymard. Aux commandes du merchandising, la maman de Gaëlle.

Part 3 : Will Barber

Will est né à Narbonne, trouve son équilibre dans le football et la musique et avec le soutien de son père, il apprend la guitare. A dix-sept ans, il forme son premier groupe, reprenant du « punk californien » puis un second orienté vers le métal et finalement a préféré épurer sa musique. C’est seul, avec sa guitare, qu’il se produit sur scène et fabrique en parallèle ses instruments originaux mêlant ainsi sa passion de la musique et du bois. Inspiré par Led Zep , BB King et la Motown il veut traverser les continents et décide de participer à The Voice 6 afin de se confronter à l’avis de professionnels : Il rejoindra la team Zazie.
Atypique avec sa force tranquille sur scène et sa timidité, authentique et disponible, Will Barber partage la scène avec les plus grands ; il a d'ailleurs ouvert en 1ère partie de Gaëlle Buswel il y a quelques années et s'est croisé à plusieurs reprises sur des concerts communs. Will propose un 1er album « Alone » en partie épuisé.

Pour conclure :

On ne peut que saluer cette initiative vertueuse qui permet d'apporter du soleil et de la joie dans cette période souvent trop sombre pour des enfants.
On félicite l'Association Les Rockeurs Ont Du Coeur pour son travail de générosité qui sait allier le ludique, la musique, le goût du partage et de l'effort, mais aussi les artistes engagés dans cette belle aventure ainsi que tous les bénévoles, et j'ai pu constater qu'ils étaient nombreux.
Un jouet = une entrée = un concert aux artistes dévoués et solidaires = un enfant heureux dont les yeux brillent l'espace d'un instant.

Dam'Aël pour ahasverus.fr

 

FESTIVAL METAL UP THE OPERA 2022

Le 04/09/2022

Live-report du 3 septembre 2022 à l'Opéra de Nice

Par Dam'Aël pour http://www.ahasverus.fr/

 

L'IMPROBABLE est arrivé à Nice!

 

Serait-ce l'évènement majeur de cette rentrée 2022 qui semble déjà bien fournie...

Pas la peine d'être le p'tit rat d'opéra fouinant ici et là pour découvrir ce 3 septembre l' EXCEPTIONNEL, mettant en exergue de façon magistrale une ouverture d'esprit qui fracture nette les codes habituels. Peut-être certains coincés du popotin l'évoqueront comme l'INTOLERABLE! Comment avons-nous pu laisser faire cela?!... Franchement : Jouissif!!! Bertrand ROSSI êtes-vous désormais désavoué par ces quelques irréductibles? J'ose espérer que non. En tout cas, vous faites le buzz dans le monde du Metal et dans le monde de l'évènementiel. Merci à vous.

 

l'avant-concert :

Tout se déroule dès les 16 h avec sur le parvis de l'opéra de Nice, une prestation de Common Enemies et de Liepzig  pour se terminer aux alentours des 20h, avec celle de Schrodinger , avant l'ouverture des portes vers une envolée dans l'extrême. 

Les Métalleux tatoués ou pas, vêtus de cuir noir ou pas, enchainés de pacotilles ou pas... foulent le perron de l'Opéra de Nice, investissent les sièges des loges et du parterre pour un festival Metal. Avec exubérance ou non de la part des envahisseurs, rassurez-vous, l'opéra a gardé toute sa splendeur et toute son âme érigées sur l'art et la passion. Ce 3 septembre cochait bien toutes les cases de l'art musical et de cette passion livrée avec beaucoup de générosité par les trois groupes qui se sont produits ainsi que par celle d'un public averti, très spécialisé et très mélomane, respectueux vis à vis des groupes de Metal et du lieu.

 

 

metal up the opera heart attack

 

Le festival :

Ce concert complètement décalé débute avec le groupe niçois de Death mélodique  Unchained formé en 2010 par le batteur Olivier Gavelle (ex-ACE, ex-Dirty Side, Kragens, Sticky Finger) et Jonathan Rabache à la guitare. Beaucoup d'émotion pour eux dans ce lieu prestigieux et énormément d'énergie pour fêter leurs retrouvailles avec la scène. On notera que le "papi" du groupe affectueusement interpelé par Pierre (le chanteur) lors de leur show (non Pierre, Olivier n'est pas né en 1885), déborde d'énergie et n'hésite pas à nous offrir avec passion des acrobaties de baguettes sur tempi extrêmes. Les watts et décibels ont fait trembler les murs de l'édifice. Une excellente mise en jambe avec le groupe Unchained qui a livré des compositions techniques et des lignes de chant parfaitement tenues, maitrisées et bien envoyées.

 

Olivier Gavelle (batteur)

 

 

UNCHAINED

 

Suit en seconde prestation et pas des moindres, celle du groupe à l'origine de cet évènement HEART ATTACK. Tout commence lors de la pandémie avec une envie un peu étonnante, celle de vouloir réaliser le clip du titre Wings Of Judgment issu de leur troisième album "Negative Sun", sorti sur le label Atomic Fire Records , enregistré, mixé et masterisé par Sebastien Camhi  de Studio Artmusic . (Cela n'est pas sans me rappeler l'initiative de Jennifer Gervais de Dust in Mind très déterminée à réaliser le clip d'un de leurs titres sur la Tour Eiffel).

 

 

  Au vu du résultat et avec cette envie croissante de vouloir innover et se renouveler, le directeur de l'Opéra Bertrand Rossi décide d'ouvrir la saison 2022/23 avec un festival qui marquera au fer rouge un tournant historique dans l'histoire de ce magnifique édifice inauguré en 1885. Et dommage pour tout ceux qui ont manqué le rendez-vous. C'est donc une occasion extraordinaire de faire la release-party de ce nouvel album et d'offrir au public un concert d'exceptionnelle qualité ponctué de surprises ; prestation scénique et magie dans un lieu unique! L'Opéra a vibré au sens propre comme au sens figuré autant que son public très réactif et respectueux, saluant cet instant étonnant et détonnant. Un grand remerciement au groupe cannois qui a vraiment  fait preuve d'une magnifique générosité et s'est donné les moyens d'offrir un concert mémorable.

 

 

 

L'Opéra tape plus haut et plus fort a en devenir plus que percutant. Place à Les Tambours du Bronx venu de la Nièvre pour la plupart pour fêter l'évènement à grands coups de martèlements et de percussions foudroyantes. Onze percussionnistes de tous ages hyper-dynamiques cassant à tout va les énormes bois sur des fûts martyrisés -pour la bonne cause-, deux guitaristes, un bassiste, un électro-claviériste, Renato Di Folco (Flayed, Trepalium, Dropdead Chaos) au chant et FRANKY COSTANZA (ex-Dagoba, Blazing War Machine) à la batterie. On note l'absence de Reuno et de Stéphane Buriez qui étaient précisés sur l'affiche.

 

 

Un show tout aussi époustouflant que celui de ces  prédécesseurs, enchainant les titres dans une nuée de vibrations magistrales jusqu'à venir percuter nos corps d'ondes évidemment très positives. Les murs de cet édifice majestueux va-t'il tenir face à cette énergie vibratoire aussi intense  ; bien sûr, et il va s'en nourrir pour son futur. Renato donne le meilleur de lui, ne lâche rien bien au contraire et se plaît à faire monter la pression salvatrice du Metal percuté sur la scène en synergie avec son complice Franky qui ne ménage ni ses efforts ni sa monture ; ça tape et ça fracasse sévère dans une harmonie virulente où d'aucun ménage ses forces. Perlent à la fois les gouttes de ces efforts titanesques que les notes vrombissantes extraites sans ménagement de chaque instrument. 

La même folie se joue dans le public conscient de l'évènement qui se joue ce 3 septembre à l'Opéra de Nice, acteur à part entier et spectateur d'un moment où le temps s'arrête. 

 

Je citerai pour terminer Bertrand Rossi : " Je suis heureux d'accueillir dans cette salle un public qui se rapproche de celui de l'opéra : respect des artistes, du lieu, et d'un public qui aime par dessus tout la musique. C'est pour cela que j'avais envie d'en faire un évènement." (Interview de Pascal Linte)

 

Un grand merci pour cet extraordinaire moment, magique, rempli d'émotion, d'altruisme et de don au sens large. Dam'Aël

 

 

Heart attack album 2

 

 

 

 

HELLFEST 2022 - REPORT 2 (17 JUIN 2022)

Le 30/06/2022

Live report 2 : édition 2022 du Hellfest

Vendredi 17 juin 2022

par Dam'Aël

 

Réveillée par les rayons du soleil déjà très chargés en degré Celsius, j'avale le boosteur matinal dark, dark and dark puis j'enfile mes rangers blanches massives, bien décidées à faire chauffer à haute température la semelle qui s'écrase au sens propre et figuré (sans mots dire), à chaque déplacement de Métalleuse. Il est 10h15 et déjà HEART ATTACK s'affaire aux balances. La fosse est vide mais quelques addictes ayant établis une relation privilégiée avec les barrières de devant de scène sont déjà en poste, moi y compris. 10h30, le top départ est donné devant une foule qui en quelques minutes s'est formée presque à la vitesse de la lumière. Heart Attack était attendu de pieds fermes et main sur le coeur, malgré l'horaire. Les quatre membres ont adopté un code dress identique, t-shirt, jean noirs et blouson dans les mêmes tons tagué du logo de la formation, le tout masqué jusqu'au cou et rassurez-vous, le Covid n'y est cette fois-ci, pour rien. 

 

 

 

Et direct, le combo nous envoie des watts électrisés. Pour sûr on est réveillés désormais. Trente minutes à déglinguer les amplis, les cous et têtes, avec une prestation qui ravis les fans, évidemment  plus qu'enchantés de ces 30 minutes de show, court trop court. J'ai pu obtenir une interview avec les deux membres de la session rythmique le lendemain. A suivre...

 

 

On  jette un oeil sur la Mainstage 1 sans bouger pour ne pas perdre contact avec mon amie la barrière et ma position favorite au plus près de la scène. Ce sont les Norvégiens " Frog Leap Studios, projet du multi-instrumentaliste Leo Moracchioli et qui est aussi le nom de son studio dans lequel il joue les savants fous du metal pour une chaîne YouTube. Ce scientifique de l’extrême déglingue des tubes pop en les arrosant de sauce metal. On passe sans transition de Britney Spears à Michael Jackson, de Robin Thicke à Rihanna. Après 650 millions de vues, place à la version live."

 

En remontant vers l'espace presse, je m'arrête un petit moment pour profiter d'un morceau de ASG sur The Valley et je vous en fais profiter aussi. 

 

HELLFEST 2022 REPORT 1 (16 JUIN 2022)

Le 21/06/2022

Live report 1 : édition 2022 du Hellfest

par Dam'Aël

 

Deux Hellfests ne seront pas de trop pour remplir le vide laissé par deux années blanches ! Paroles de Metalleux !

Et la canicule n'a certes pas voulu manquer ce rendez-vous. Les grosses gouttes qui perlent au rythme des watts survoltés, c'est bien mais y mettre une touche personnelle, le roi Soleil y a mis plaisir et ferveur à faire encore plus hard . Ce contrat signé et billets en poche, il faut faire preuve de patience car les grilles du Hellfest bien qu'enlisées dans cette léthargie de plus d'un millier de jours, ont pour consigne de n'ouvrir qu'à 14 heures ce jeudi 16 juin ; et elles sont obéissantes! 

Top départ! Celui de Dam'Aël commencera par un tour de reconnaissance dans le Metal Corner. Repérage ? Nenni, pas que... C'est déjà gros paquet au bout du bras que s'amorce ce voyage en Enfer. 

Cependant, la première rencontre se fait dans un coin de l'une de ces énormes tentes de merchandising. La raison? La sortie du 3ème tome de la trilogie de Saad Jones - EcrivainDark Desires qui suit Violent Instinct et Red Roots. Le hasard a voulu que ma présence en ce lieu coïncide à quelques minutes près à celle de l'énigmatique auteur qui, après une minutieuse préparation  qui pourrait s'apparenter à une certaine mise en scène - micro et casque - m'invite à m'assoir. Je ne vous livrerai pas l'échange que nous avons eu, mais sachez que sous cette cape noire et ce masque mi-doré, mi-noir, se cache beaucoup de sensibilité, de dualité, de yin et de yang, le tout nourrissant avec classe et charme, les histoires de Saad... Merci Monsieur ou merci Madame, le mystère reste entier ! Cet échange a été un moment fort !

 

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La seconde rencontre se tient sur le stand de Les éditions Rouquemoute, une maison d'édition indépendante basée à Nantes, spécialisée humour, BD et dessins de presse, où après avoir participé au crowfunding KissKissBankBank d'un de leurs projets, je récupère mon numéro de Metal Vortex, dédicacé par Pixel Vengeur et Fabrice Hodecent.

 

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"Une étrange malédiction a frappé les terres tonitruantes de Clisson. Le Hellfest, lieu de pèlerinage des métalleux, s’est transformé en terrain de mini-golf géant. Pour Mike, Barbara et Loud, l’autoproclamée Horde des Enfers, le metal doit revenir abreuver les vignes de Muscadet. D’autant plus que ces derniers n’y sont pas pour rien dans la disparition d’une icône du festival…".  Hellfest Metal Vortex est une BD délirante de Jorge Bernstein (scénariste à Fluide Glacial et Spirou), Fabrice Hodecent (scénariste, rédacteur en chef de Route64) et Pixel Vengeur (dessinateur à Fluide Glacial et Spirou, préfacé par Philippe Lageat.

Le logo Hellmoute a été créé par Mush, graphiste démiurge du Hellfest.

 

 

Pendant ce temps, on s'excite sur la scène Hellstage et au Metal Corner avec tout un panel de groupes underground ravis de fouler ces deux scènes, premier pas vers un éventuel futur voyage sur les plus grandes de ce festival fou, furieux et frétillant d'ondes meta-sismiques...

A suivre...

 

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