Nos articles

DANKO JONES (hard-rock) : Les extraits du futur album

Le 06/06/2023

Le groupe canadien Danko Jones sortira son onzième album en septembre 2023. Il s'appellera « Electric Sounds ».
Danko jones artwork

« Nous avons extrait de ces séances de jams les idées centrales de cinq chansons. »

Souvenirs de la pandémie. « Les groupes de rock en tournée n’ont pas travaillé pendant deux ans, et nous nous sommes sentis comme mis au rancart , se rappelle Danko. Mais je suppose que cela nous a permis de redoubler d’efforts. Nous avons pu enregistrer et sortir un album pendant la pandémie (Power Trio, 2021). Nous sommes partis en tournée aussitôt que l’autorisation nous a été accordée. Maintenant qu’Electric Sounds est sur le point de sortir, nous n’avons pas l’impression d’avoir manqué grand chose. Pendant l’épidémie, nous avons emménagé loin les uns des autres. JC vit en Finlande, Rich sur l’île du Prince Edouard. Le processus d’écriture a donc changé. Nous partagions nos idées dans notre local de répétition, jour après jour, mais aujourd’hui il s’agit plus de s’envoyer des fichiers. Cependant, sur quelques jours de l’été dernier pendant la tournée, nous avons réussi à jammer dans un local à Berlin. Nous avons extrait de ces séances de jams les idées centrales de cinq chansons. »
Cinq chansons qui se sont vues complétées par six autres morceaux pour arriver à un total de onze titres dont vous trouverez la liste in fine.
Danko Jones a dévoilé dans deux lyrics videos, dont un premier extrait de l'album intitulé « Guess Who's Back ».

« Guess Who’s Back n’est pas seulement le premier extrait de notre nouvel album Electric Sounds, c’est aussi une question fondamentale à laquelle tout le monde supplie de répondre : Danko Jones ! » assure le frontman.
Le second extrait dévoilé s'appelle « Good Time ».
« Good Time est la chanson que vous avez besoin d’entendre quand vous n’êtes pas prêts à baisser les bras. Elle est très très très rock et comporte pas mal de jurons », soutient Danko.

« Electric Sounds » a été produit par Eric Ratz et propose quelques collaborations de Tyler Stewart (Barenaked Ladies), Damian Abraham (Fucked Up) et Daniel Dekay (Exciter). Prévu pour le 15 septembre 2023 chez AFM Records, il est disponible à la pré-commande ICI.
« J’aimerais croire qu'Electric Sounds se conforme à nos albums précédents, dit Danko. Pendant toutes ces années, nous avons taillé notre propre son auquel nous restons attachés. Mais si vous vous penchez dessus et le comparez à d’autres, j’aimerais penser qu’e ce nouvel album est un peu plus rapide que nos autres disques. À la base, je voulais que toutes les chansons sonnent comme Cadillac : cahotante, mid-tempo, lourde et efficace. En général, nos chansons parlent de jouer du rock, de profiter de la vie, et parfois je vais chanter pour une femme. Ne vous attendez pas à des surprises ! »

BLACK STAR RIDERS (Hard-Rock), Wrong Side of Paradise (20/01/2023)

Le 06/06/2023

Conforme aux productions précédentes de Black Star Riders dans l'esprit comme dans la qualité, « Wrong Side Of Paradise » est un bon album de plus dans la discographie de ce qu'il convient désormais d'appeler la bande à Warwick.

Par Ahasverus

Depuis 2012, Black Star Riders perpétue l'esprit de Thin Lizzy.
Le groupe prend naissance sous l'impulsion d'anciens membres de ce groupe légendaire, mais seul le guitariste Scott Ghoram prendra place à bord de l'étoile noire quand le processus discographique démarre réellement.
Au chant, Gorham a fait appel au frontman de The Almighty, Ricky Warwick. Etonnamment (pour moi au moins qui n'avait pas remarqué à l'époque de « Powertrippin' »), le timbre de voix de l'Irlandais se rapproche de celui de Phil Lynott. 
Depuis 2012, le line-up autour du tandem Gorham/Warwick est un mouvement perpétuel qui voit passer nombre de musiciens expérimentés dont je cite une partie seulement : Damon Johnson (Alice Cooper), Jimmy DeGrasso (Alice Cooper, Ozzy Osbourne, Megadeth), Marco Mendoza (The Dead Daisies), Zack St John (Bruce Kullick, Stevie Wonder, The B52's)...
Entre 2013 et 2019, Black Star Riders sort quatre albums, tous de très bonne qualité, dans la continuité de Thin Lizzy dont ils reste la meilleure perpétuation.
En 2021, tandis que Black Star Riders est à l'amorce d'une importante tournée , Scott Gorham annonce sa décision de quitter le groupe.
Un nouvel album est tout de même mis en chantier par un quatuor dont vous trouverez le line-up in fine, en notant qu'il n'est déjà plus d'actualité...
Joe Elliot (Def Leppard), vieille connaissance de Warwick qui a failli produire l'un des albums de Black Star Riders, est crédité aux choeurs de ce nouveau long format nommé...

« Wrong Side Of Paradise »

Black star riders
« Wrong Side Of Paradise » se compose de onze ou de treize pistes, selon les éditions. 
Le départ de Scott Ghoram n'a pas révolutionné l'univers de Black Star Riders, qui reste fidèle au son de Lynott, tant par le chant que par l'usage des guitares (« Better Than Saturday Night », « Green and Troubled Land »).

Black Star Riders apporte néanmoins de la modernité dans d'excellents morceaux tels que « Hustle », ses choeurs féminins, son harmonica.
La septième piste est une honnête  reprise du standard des Osmonds, « Crazy Horse », sorti en 1972.
Sans prise de risque (ce n'est pas ce  qu'on lui demande) et conforme aux productions précédentes de Black Star Riders dans l'esprit comme dans la qualité, « Wrong Side Of Paradise » est un bon album de plus dans la discographie de ce qu'il convient désormais d'appeler la bande à Warwick.
Agréable à écouter, varié, il diffuse un hard 70's de qualité et propose de bonnes chansons capables de vous tenir en haleine jusqu'à la onzième ou treizième piste, selon le format sur lequel vous aurez jeté votre dévolu. 

MOBIUS (prog), « Ikigai » (single - 30/05/2023)

Le 06/06/2023

MOBIUS revient avec un single instrumental.

Par Ahasverus

Voici maintenant un an que Mobius et sa chanteuse Heli Andrea annonçaient leur séparation. Le groupe de métal progressif, auteur des albums « The Line » (2016) et « Kala » (2020), publiait tout de même en mars 2023 un ultime témoignage de leur parcours commun, sur lequel Heli partageait le chant avec Jayant Bhadula, du groupe indien Bloodywood. Le morceau s'appelait « Stentorian ».

Ce n'est certainement pas une mince affaire de remplacer une technicienne de la trempe d'Heli Andrea, cependant, à l'approche de l'été 2023, Mobius, désormais composé de Xavier Pompon (guitare), Guillaume Deveaux (claviers), Alexandre Gaudencio (basse) et Adrien Brunet (batterie) a choisi de revenir avec du nouveau matériel.
Le groupe explique :
« La décision d'Heli de quitter le groupe a eu des effets sur des choses déjà mises en route. Aussi nous avons dû prendre du temps pour réévaluer notre avenir. Arrêter n'a jamais été une option : nous sommes Mobius parce que nous aimons la musique et que nous avons besoin d'un exutoire pour l'exprimer. Outre le groupe lui-même, nous sommes aussi de bons amis et c'est une excellente façon pour nous de mêler ce que nous aimons, l'amitié, la musique et la gastronomie. Après mûre réflexion (et après avoir beaucoup mangé et beaucoup bu), nous avons établi un plan pour notre avenir. Jusqu'à ce que nous soyons à nouveau complets, avec un chanteur, nous avons décidé d'écrire un peu de musique instrumentale. Le nouveau chapitre de Mobius est donc en cours d'écriture. Nous avons des plans, du nouveau matériel sur lequel nous travaillons, et beaucoup d'idées. Mais avant de pouvoir vous en dire plus, nous continuerons à publier de nouvelles musiques instrumentales. »
Ce premier morceau post-Heli Andrea s'appelle « Ikigai ». C'est, explique Mobius, « un concept japonais faisant référence à quelque chose qui donne à une personne un but, une raison de vivre. »

HUMANITY'S LAST BREATH feat. Heli Andrea (Metal), « Instill » (single - 05/06/2023)

Le 06/06/2023

Humanity's Last Breath annonce son futur album avec un nouveau single aux choeurs bulgares... Made in France !

Par Ahasverus

La Française Heli Andrea n'est pas restée inactive depuis son départ du groupe de métal progressif Mobius voici environ un an. On l'a vue dans diverses collaborations, par exemple avec Mick Caesare (DESTINITY) pour une cover d'Epica, ou avec Adam Janzi (VOLA) et Raphael Weinroth-Browne (Leprous ), revisitant un morceau de Gojira.

Hasard de l'actualité, tandis que Mobius vient de sortir un instrumental — (MOBIUS (prog), « Ikigai » (single - 30/05/2023) — Heli Andrea apparaît sur le dernier single de Humanity's Last Breath, dévoilé le 05/06/2023.
Le groupe de Metal suédois a en effet décidé de colorer « Instill », son nouveau morceau, avec des éléments traditionnels bulgares, et son choix s'est porté sur « Kaval Sviri », une chanson popoularisée par l'ensemble féminin Le Mystère des Voix Bulgares.
C'est donc Heli Andrea, qui a déjà prouvé qu'elle ne manquait pas de choeurs, qui s'y colle en livrant, avec un perfectionnisme érigé en marque de fabrique, un exercice vocal de haut niveau, proche techniquement de celui qu'elle avait réalisé en revisitant (avec Adam Janzi, très inventif aux percussions) le morceau « Ghost in the Shell ».
Heli réalise sur « Instill » un travail salué par les commentaires des Youtubeurs, une performance millimétrée au point que certains croient à l'utilisation d'un sampler. C'est faux évidemment, mais cette confusion est une preuve supplémentaire de la grande fiabilité de la voix de la Française !

« Instill » annonce le nouvel album de la formation suédoise Humanity's Last Breath. Il s'appellera « Ashen » et sortira le 04/08/2023 via Unique Leader Records.  
Il est ouvert à la précommande ici : https://humanityslastbreath.8merch.com/.
Humanity's Last Breath sera sur la scène du MOTOCULTOR FESTIVAL Open Air de Saint-Nolff le 18/08/23.

LIVIN' EVIL (Heavy Metal), Prayers And Torments (01/04/2023)

Le 05/06/2023

Cet album de très haut niveau réunissant des stars internationales est le plus bel hommage qui pouvait être rendu au guitariste Patrick Pairon. Il signe l'adoubement du groupe Livin' Evil.

Par Ahasverus

« Prayers And Torments » est un hommage du bassiste Jérôme Viel (Unfragment) à son ami Patrick Pairon disparu en 2018.
Pour Jérôme, l'histoire commence en 1996, lorsqu'il rejoint Livin'Evil, un groupe de heavy metal fondé quelques années plus tôt par Patrick et Eric Pairon, deux guitaristes. Faute d'arriver à décoller, le groupe splitte en 1998.
Patrick Pairon décède en 2018. Quatre ans plus tard, Jérôme Viel décide de lui rendre hommage en réenregistrant les morceaux des deux démos  du groupe (« The Three of Evil » qui date de 1993 et « Illusory Dreams » sorti en 1995). Il ajoute à ces titres quatre « fonds de tiroirs » du catalogue de Livin' Evil, parvenant à une sélection de quatorze pistes pour une durée d'une heure et treize minutes.
L'album s'appellera : 

« Prayers And Torments »

Livin evil
Le titre a été choisi en hommage à Patrick  Pairon pour ses initiales P.A.T, diminutif de son prénom.
La construction de cet album autoproduit est un sacré boulot... Jugez-en :
La graphiste québecoise Audrey Pasquini a réalisé le logo du groupe.
Img 20221228 wa0008
L'illustrateur brésilien Alcides Burn (Nervosa, Bark) a signé l'artwork.
Les textes originaux ayant été perdus, Jérôme Viel les a réécrits en s'inspirant des originaux.
Voyons la suite du casting :
Fabio Alessandro (Annihilator) a pris en charge les parties de batterie des douzes chansons de l'album (les deux morceaux restants étant les introductions des deux démos).
Pour jouer les soli de Patrick Pairon, Jérôme Viel a sollicité l'ex-Stratovarius Timo Tolkki,  les Canadiens Simon Girard (Beyond Creation) et Phil Tougas, l'ex-Helloween Roland Grapow, l'ex-Misanthrope Xavier Boscher, ainsi que Kosta Vreto (Wardrum) et Kiato Luu (Soulslicer).
Enfin le chant a été confié au Grec Tasos Lasaris.
Sur le papier, tout cela est alléchant.
Advertisement
Sur le terrain, la promesse est tenue au-delà des attentes !
Livin' Evil pratique un heavy metal inspiré des 80's. Plusieurs morceaux dépassent les six minutes, le plus long atteignant 08:31 sans aucune sensation de remplissage. Le sens de la composition est avéré, et si la came de Livin' Evil peut évoquer Judas Priest ou Helloween, c'est l'influence d'Iron Maiden qui reste prépondérante. Ainsi « Indian Cry » fera forcément penser à « Run To The Hills » et l'ambiance posée par le pont de « Dreadful Fate » est typique de la Vierge de Fer.
Attention cependant : Livin' Evil n'était pas un ersatz des formations citées : notre comparaison avec Maiden est d'abord influencée par le registre développé ici par Tasos Lasaris, tout simplement virtuose. Ce jeune chanteur grec a un coffre énorme. Non seulement il est capable de taquiner le répertoire de Bruce Dickinson, mais il sait décrocher les notes très hautes de Rob Halford (pour preuve sa reprise du « Firepower » de Judas Priest). Ses qualités naturelles et techniques en font un chanteur de tout premier plan, pour ne pas dire un phénomène. Et si vous voulez tout savoir, le bougre est également un très bon guitariste !
Tasos lazaris
Les guitares, parlons-en ! Vous aurez compris à la lecture du casting qu'on a affaire à des grands, et ils n'y sont pas allés de main morte. « Praying And Torments » ne se contente pas de mettre les noms sur la jaquette : il a bien les soli ad hoc sur la galette.
Côté batterie, vous avez noté plus haut qu'on a misé sur du haut niveau.
Fabio alessandrini
Enfin la production soignée vous permettra de constater que la basse n'entend pas faire de la figuration. Là aussi la maîtrise est totale et l'exécution parfaite.
Quant à nous, nous avons découvert l'album façon blind-test, avant de prendre connaissance des éléments biographiques, et il nous a fait lever les sourcils dès la première minute de la première chanson. L'un de ces haussements de sourcils qu'on peut traduire par « Ouh la ! Mais c'est qui, eux ? », le genre d'interrogation qui fait tourner le fauteuil des jurys de The Voice.
On tire notre chapeau à Jérôme Viel  pour avoir si bien conduit ce projet particulièrement ambitieux dans lequel il a fait les meilleurs choix possibles, et pour avoir rendu à son ami Patrick Pairon le plus bel hommage discographique qu'on pouvait lui faire. Enfin on le félicite pour avoir donné cet éclat aux compositions de Livin' Evil brillamment mises en lumière.
Dans un autre contexte, nous dirions que Livin' Evil est la révélation de l'année. Dans tous les cas, « Prayers And Torments » est d'un niveau inattendu à ce stade de développement et il ne saurait laisser indifférents les amateurs de heavy métal.

Des albums pour 2023

Le 04/06/2023

Classée par date d'arrivée sur les plateformes, voici une sélection de très bons albums qui ont constellé le ciel de l'année 2023.
Album 2023

Pa Ahasverus

  • BLACK STAR RIDERS (Hard-Rock), Wrong Side of Paradise (20/01/2023) : Conforme aux productions précédentes de Black Star Riders dans l'esprit (de Thin Lizzy) comme dans la qualité, « Wrong Side Of Paradise » est un bon album de plus dans la discographie de ce qu'il convient désormais d'appeler la bande à Warwick.
  • MÄRVEL (hard-rock), Double Decade (25/02/2023) : Ce Best-Of de Märvel sent bon le rock/hard aux guitares virevoltantes tel que le pratiquait Foghat de la sortie des 70's.
  • CARCARIASS (Metal), Afterworld (03/03/2023) :  Le style de Carcariass a encore évolué, s'imposant au-delà des genres. Les mélodies death et heavy sont magnifiques et le chant de Jérôme Thomas donne au groupe un ton particulier qui peut évoquer parfois SUP ou Paradise Lost. Carcariass a su s'éloigner de ses racines sans s'en détacher, rendre « Afterworld » accessible à un public plus large sans se renier. Découvrez Les dossiers d'Ahasverus : La story CARCARIASS.
  • SORTILEGE (hard-rock/heavy metal), Apocalypso (03/03/2023) : Le vétéran des 80's enfin ressuscité vient d'offrir à ses fans ce dont ils rêvaient, un nouvel album à la hauteur de son parcours.
  • JOHN DIVA & THE ROCKETS OF LOVE (glam metal), The Big Easy (17/03/2023) : Malgré le look appuyé des musiciens et la pochette de l'album, « The Big Easy » n'a rien d'une plaisanterie, et la facilité avec laquelle John Diva & The Rockets Of Love appliquent la patine à leur glam 90's est simplement admirable. Les fans de Bon Jovi période « Destination Anywhere » vont s'en lécher les doigts.
  • LERKA-JO (punk/fusion), Je Suis Lerka-Jo (24/03/2023) : Lerka-Jo vous invite avec un punk-rock d'aspect festif avant de vous coincer dans les cordes pour vous asséner ses lyrics avec une pointe d'authenticité collée au bout de la langue. On n'attendait pas ce petit Poucet, cette artiste nous semble avoir un potentiel digne d'une grenade dégoupillée qui justifie sa présence parmi les grands. A surveiller.
  • VISIONS OF ATLANTIS (metal symphonique), Pirates Over Wacken (31/03/2023) : Un album live beau comme un soleil.
  • WEGFEREND (Neo Folk), En Autremonde - Chapitre Second (31/03/2023) : « En Autremonde - Chapitre Second » se positionne parmi les meilleures propositions néo-folk du moment et confirme avec éclat la personnalité de Wegferend qui impose malgré sa jeunesse une signature déjà pleine d'originalité, de force et de sensibilité. Le trio toulousain devrait s'inscrire très prochainement parmi les formations majeures du folk progressif, nous n'imaginons pas qu'il puisse en être autrement.
  • LIVIN' EVIL (Heavy Metal), Prayers And Torments (01/04/2023) : Cet album de très haut niveau réunissant des stars internationales (Roland Grapow, Fabio Alessandro, Timo Tolkki) est le plus bel hommage qui pouvait être rendu au guitariste Patrick Pairon. Il signe l'adoubement du groupe Livin' Evil.
  • DROPDEAD CHAOS (metal), Underneath the Sound (07/04/2023) : Baptiste de Smash Hit Combo, Jacou de Black Bomb A, Boris de Betraying the Martyrs, Déhà de Cult Of Erinyes, Nils de Sirenia ou encore  Renato de Flayed...  Un all-stars band du métal à la Française.
  • Anna KiaRa (métal symphonique), Archangel (07/04/2023) : Un nouveau panorama sur le talent d'Anna KiaRa qui affirme dans ce deuxième album sa vision personnelle du métal symphonique, à la fois sombre et classieux.
  • OVERKILL (thrash metal), Scorched (14/04/2023) : La sortie du Metallica ne doit pas masquer celle d'un autre pionnier du thrash. Overkill n'a rien perdu de sa hargne, le vétéran alterne le heavy, le speed et le  thrash metal en multipliant les déflagrations.
  • KORITNI (hard-rock), Long Overdue (14/04/2023) : Le talent et le timbre de son chanteur, assez proche de celui de son compatriote Jimmy Barnes, la qualité de ses musiciens, offrent à Koritni un éventail suffisamment large pour imposer tout au long de ce « Long Overdue » sa marque et son groove, tirant son épingle du jeu dans une catégorie hard-rock pourtant très fréquentée.
  • LA GUNS (hard-rock), Black Diamonds (14/04/2023) : Si tous les diamants promis par LA Guns n'ont pas ici le même éclat, ils sont majoritairement bons. L'artillerie est très efficace et les quelques pièces plus anecdotiques gardent des éléments intéressants.
  • ANGEL (hard-rock), One Upon A Time (21/04/2023) : Toujours vif, le vétéran Angel n'entend pas se reposer sur ses lauriers, ne lésinant ni sur les moyens ni sur les effets pour nous offrir un album qui peut évoquer tour à tour Journey, Foghat, Boston, Richard Marx, et même Deep Purple, avec une touche toujours très personnelle.
  • TYGERS OF PAN TANG (heavy metal), Bloodlines (05/05/2023) : « Bloodlines » alterne la réussite et l'anecdote, mais il reste agréable sur la durée et donne envie d'y retourner, car le très bon et le passable ont été heureusement répartis sur la galette.
    Tygers of pan tang cover
  • BURNING WITCHES (heavy metal), The Dark Tower (05/05/2023) : Pleines de niaque, les sorcières suisses imposent le respect avec une galette heavy qui trouvera une place de choix dans leur discographie et dans celles des fans de Judas Priest ou d'Accept. 
  • ENFORCER (heavy metal), Nostalgia (05/05/2023) : Entre « Kill Em All » de Metallica et « Killers » d'Iron Maiden, le speed metal de ces Suédois sent le réchauffé. Justement, comme les spaghetti à la bolognaise, ce registre qu'on appelle désormais la nouvelle vague de heavy metal traditionnel (NWOTHM) est toujours meilleur réchauffé !
  • WINGER (hard mélodique), Seven (05/05/2023) : Kip Kip Hooray ! Nous n'hésiterons pas à placer « Seven » parmi les grandes sorties hard mélodique de l'année. C'est incontestablement un album de choix dans la discographie de Winger. Les amateurs le ponceront jusqu'à l'usure.
  • YES (rock progressif), Mirror To The Sky (19/05/2023) : Le seul tort de la formation britannique est probablement d'être devenue une institution, chacun projetant ses fantasmes sur son prochain album. Mais vous, êtes-vous YES OR NO ?
  • S.U.P (metal), Octa (26/05/2023) : A l'instar des meilleurs films d'horreur, S.U.P n'a pas besoin de déployer en permanence les gros moyens pour installer une atmosphère glaçante et énigmatique. Ce groupe culte propose un nouvel album à hauteur de sa réputation, il vous hypnotise avant de lacher ses déferlantes dissonantes et maléfiques.
  • SIRENIA (métal symphonique), 1977 (26/05/2023) : Avec son line-up idéal, « 1977 » est un grand album qui s'attaque au champ des possibles et qu'on recommande bien au-delà du cercle des amateurs de métal symphonique.
  • GODSTICKS (métal progressif), This is What a Winner Looks Like (26/05/2023) : S'éloignant du jazz fusion des débuts, Godsticks a refusé la redite, cuisinant son prog' sur une recette plus directe, privilégiant l'efficacité sans rogner la technique pour marquer les mémoires.
  • LES TAMBOURS DU BRONX (Metal à fûts), Evilution (01/06/2023) : Loin d'une écriture autocentrée, les Tambours du Bronx construisent intelligemment leurs compositions pour tirer parti de leurs collaborateurs, édifiant le meilleur opus possible. Ni patchwork, ni curiosité, « Evilution » est donc un vrai disque de Metal, dont la puissance est le maître-mot, et qui saura vous décrasser les oreilles  tout l'été.
  • DUMMY TOYS (punk rock), War Is Nightmare (07/06/2023) : Aucun des neuf morceaux présents sur cette galette qui nous vient de Chine ne veut relâcher la pression et arriver dernier. 
  • EXTREME (hard/metal/fusion), Six (09/06/2023) : Après quinze ans de réflexion, Extreme retrouve son poids de forme, sa force de frappe et son aisance, peut-être même la recette du succès.
  • MIASMES (black metal), Répugnance (09/06/2023) : Miasmes a cherché l'efficacité avec un black old school épuré et impactant qui intègre des éléments punk et rock. Le résultat est là et il peut convenir aux métalleux qui ne se tournent pas spontanément vers les musiques extrêmes.
  • ART NATION (hard mélodique), Inception (09/06/2023) : Le songwriting sans faute et le talent des musiciens aboutit à un album de hard mélodique relevé, avec une face pop assumée, qui parvient à unir le plus souvent les deux univers pour le meilleur.
  • SHAKA PONK (fusion), Shaka Ponk (16/06/2023) : Shaka Ponk, à son zénith, prend congé avec un album efficace, sans effets de manches et carrément grand. Notre article : SHAKA PONK : Un petit tour et puis s'en vont.
    Shaka ponk album
  • FIREBORN (heavy metal), Reflections (16/06/2023) : Une jeune chanteuse remarquable, souvent comparée à Lzzy Hale, puissante et originale, qui ne pourra que se bonifier + un groupe en place aux compositions très variées et accrocheuses = un premier album pertinent qui retient l'attention.
  • HEART LINE (AOR), Rock N' Roll Queen (23/06/2023) : Si vous aimez l'AOR cet album ira sur vos oreilles comme une confiserie vient sur la langue. Posez, puis laissez fondre.
  • RUMKICKS (punk rock), Born Rude (27/06/2023) : Ce premier long format de la formation sud-coréenne est un instantané punk-rock frais comme un Ramones.
  • SUPREMACY (hard mélodique), Influence (30/06/2023) : Pleinement calibré pour séduire les amateurs d'un hard-rock US légèrement AOR,  « Influence » a pour lui l'avantage certain de ne pas céder pleinement aux sirènes de la FM grâce à quelques propositions bien placées qui viennent muscler son relief.
  • BEFORE THE DAWN (death mélodique), Stormbrigers (30/06/2023) : Avec désormais au poste de chanteur Paavo Laapotti, finaliste de The Voice Of Finland 2022, Before the Dawn, plus mélodique que death, ne devra pas rebuter ceux d'entre-vous qui n'aiment pas le chant guttural, utilisé ici avec parcimonie. 
  • THE GUESS WHO (pop/rock), Plein d'Amour (30/06/2023) : The Guess Who 2023 a conservé assez de jus pour livrer un album hautement agréable et beau, foisonnant de détails et d'harmonies, entre The Beatles et Queen.  Cinquante-sept ans d'expérience et de talent vous parlent.
  • WINTERAGE (power metal symphonique), Nekyia (07/07/2023) : Compte-tenu de la qualité rare du son, devenue une marque de fabrique de cette formation italienne, l'écoute de cet album hors-normes s'impose dans des formats haute résolution.
  • GRETA VAN FLEET (hard-rock), Starcatcher (21/07/2023) : Greta Van Fleet ne manque ni de matière ni de jus, proposant un album de hard-rock particulièrement vif, toujours plaisant, parfois grand. Et quand bien même ces Américains parviendraient au sommet par des voies ouvertes jadis par Led Zeppelin, fondateur du hard-rock britannique, ils auraient bien tort de ne pas les suivre, et nous de nous en priver !
  • MAMMOTH WVH (métal hybride), II (04/08/2023) : Composé en toute liberté « Mammoth II » fait l'objet d'un large consensus médiatique. Il a trouvé sans difficulté le chemin du public, il pourrait rejoindre celui de votre oreille, sinon de votre coeur.
  • RICK SPRINGFIELD (rock), Automatic (04/08/2023) : Rick Springfield donne une nouvelle preuve de son talent avec un album particulièrement accessible, mélange de rock et de pop, avec une instrumentation d'apparence dépouillée mais finement travaillée. « Mon objectif était de solides morceaux de trois minutes avec les plus gros refrains que je pouvais trouver » dit-il. Le cahier des charges est parfaitement respecté.
  • RIAN (rock mélodique/hard rock), Wings (04/08/2023) : S'il perpétue plus qu'il ne renouvelle, « Wings » trouve les bons chemins, conjugue punch et rondeur, et sa haute tenue qui fait honneur au genre mélodique réveillera vos sens dès la première écoute. 
  • EDU FALASCHI (métal mélodique), Eldorado (23/08/2023) : « Eldorado » se positionne dans la lignée des très grands opus du métal mélodique, peut-être même des classiques, et je pense avant tout aux « Keeper » de Helloween aux côtés desquels il peut aller s'installer le front haut.
  • VANDENBERG (hard-rock), Sin (25/08/2023) : Pas d'une originalité folle, mais tout de même inspiré et bougrement solide, ce nouvel album du gratteux Hollandais plaira aux amateurs de hard US classique.
  • ALICE COOPER (hard-rock), Road (25/08/2023) : « I stand here before you and the legend lives on! ». Alice Cooper nous emmène sur la route pour l'une des virées les plus séduisantes de l'année.
  • SERAINA TELLI (rock), Addicted To Colors (25/08/2023) : « Addicted To Colors » vous confortera dans l'idée que Seraina Telli est une artiste accomplie qui possède un style bien à elle, généreux, fougueux et intense.
  • U. D. O. (heavy metal), Touchdown (25/08/2023) : Même s'il ne fait plus souffler ce petit vent rebelle qui vous occasionnait cette chair de poule lorsque vous découvriez ses albums dans les années 80, vous vous abreuverez encore avec plaisir à ces rythmiques en béton et à cette voix d'écorché.
  • ECLIPSE (hard mélodique), Megalomanium (01/09/2023) : Sa propension indécente à composer des hymnes force l'admiration et à ce titre « Megalomanium »  rappelle des albums tels que « Slippery When Wet » et « New Jersey ».
  • ART OF SHOCK (Thrash), Shine Black Light (08/09/2023) : On pourra débattre, mais enfermer « Shine Black Light » dans la rubrique thrash serait voué à l'échec : Art Of Shock n'hésitera pas à franchir clandestinement les frontières jusqu'à arriver à un résultat personnel qui doit autant à Metallica et Megadeth  qu'au hardcore new yorkais ou à des groupes comme les Red Hot, Faith No More, et peut-être même Queen !
  • EUNOMIA (metal opera), The Chronicles Of Eunomia, Pt. 2 (15/09/2023) : S'il ne figure pas parmi les précurseurs du genre comme « Avantasia », « The Chronicles Of Eunomia, Pt. 2 » parvient à se placer dans leur foulée en réunissant nombre de vocalistes qui vont chercher des notes inaccessibles au commun.
  • DICTATOR SHIP (rock hard), Electric Jihad (29/09/2023) : Si vous aimez le son des 70's qui annonçait les prémisces du hard-rock, vous frappez à la bonne porte. Ce groupe suédois propose un excellent boogie rock, mélange de rock'n'roll énergique et brut avec des harmonies vocales multicouches et des mélodies inspirées des années 60/70 comme si vous y étiez. 
  • NERVOSA (thrash metal), Jailbreak (29/09/2023) : Prika Amaral peut être fière de son nouveau gang qui a remarquablement relevé le gant et vient de réaliser un album de musique extrême, fait d'un thrash puissant, impressionnant de violence et d'agressivité, sans aucune linéarité, totalement foisonnant musicalement.
  • JELUSICK (heavy metal), Follow The Blind Man (29/09/2023) : Dino Jelusick n'a à l'évidence rien à envier à ses prestigieux aînés, David Coverdale et  Jorn Lande.

Plus si affinités : 

  • ABELARD : Rammstein on Piano (09/06/2023) : « Mein Herz Brennt », « Engel », « Sonne », ce sont au total seize titres de la formation teutonique (sa mère ?) que revisitent les deux musiciennes françaises. La particularité est que le duo Abelard, non content de faire de reprendre Rammstein, accompagne également les Allemands sur leur tournée. Bon, vu le contexte, le cadeau s'avère encombrant...
    Abelard cover
  • Max Enix (metal opera), Far From Home (09/06/2023) :  Max Enix réalise ici une véritable symphonie, une oeuvre hors-normes qui tient aussi bien du métal progressif que de la musique classique. Elle a quelque chose de magistral et s'impose en référence à plusieurs titres : son ampleur, sa durée, son casting, sa réalisation. Il fallait être fou pour mettre en chantier une oeuvre de la sorte, et génial pour la mener à bien de cette manière.
  • STRAY GODS (heavy mélodique), Olympus (23/06/2023) : Fervent admirateur de la Vierge de Fer, Stray Gods pousse le mimétisme à un point proche de la perfection pour la deuxième fois. Mais tant qu'il continuera à sortir des albums de la trempe de « Senjutsu », on lui préfèrera l'original.
  • United Guitars (instrumental), Vol. 4 (23/06/2023) : Ce quatrième volume de United Guitars permet une nouvelle fois aux amoureux de la gratte de retrouver leur instrument favori dans tous ses états. Mention spéciale aux livrets très documentés de ce double album, avec une biographie de chaque guitariste présent.
  • ICON OF SIN (heavy metal), Legends (04/08/2023)« Legends » est le deuxième album d'Icon Of Sin, groupe brésilien qui a la particularité de compter dans ses rangs Raphaël Mendes, véritable jumeau vocal de Bruce Dickinson. L'album des Brésiliens pourrait ainsi presque passer pour un album solo du Big Bruce !
  • ARBORN (rock), Se Jouer (08/09/2023) : Arborn saupoudre sa variété française de blues, de rock, d'influences celtiques. Il installe une ambiance chaleureuse jusque dans ses thématiques les plus sombres.
  • TARJA (métal symphonique), Rocking Heels: Live at Metal Church (11/08/2023) : La reine Tarja dans un concert unique dans une église. Le résultat est tellement en place que seuls les applaudissements en fin de morceaux trahissent l'aspect live des prises. 
  • BRIAN SETZER (rockabilly) The Devil Always Collects (15/09/2023) : L'ex-Stray Cats n'a rangé ni sa Gretsch, ni sa banane blonde, ni son perfecto ; il garde son énergie intacte, son inspiration tout autant, et son album file comme si le lecteur était en pente.
  • RONNIE ROMERO (hard/heavy mélodique), Too Many Lies, Too Many Masters (15/09/2023) : S'il ne nous a pas subjugué, ce premier album solo du chanteur de Lord Of Black et Core Leoni recèle cependant quelques titres qui tirent leur épingle du jeu. Il est surtout remarquablement interprété.
  • KK's PRIEST (heavy metal), The Sinner Rides Again (29/09/2023) : « The Sinner Rides Again » est massivement loud & heavy et sent le Priest à plein nez. Même s'il ne fait pas d'ombre à l'original, vous ne serez pas trompé sur la qualité de la marchandise ; chaque seconde est heavy, et on reste sur de la haute couture.

Retrouvez notre playlist Youtube actualisée  SUR CE LIEN.

THE QUEEN SHOW - A FRENCH TRIBUTE - Live-report du concert du 2 juin 2023

Le 04/06/2023

Il y a des concerts où la magie opère. Le talent me direz-vous! Oui, s'il est accompagné de générosité !

Par Dam'Aël

The queen show a french tribute
Il y a des concerts où la magie opère. Le talent me direz-vous! Oui, s'il est accompagné de générosité! Et là vous obtenez A kind Of Magic rempli d'énergie, une véritable communion avec le public. 
Petite anamnèse du groupe dont je tiens à vous parler aujourd'hui, The Queen Show. Et il est très rare pour ma part de parler d'un tribute car il s'agit bien là du sujet. 
"C'est en juillet 2022 que Alexandre Torre contacte Isabelle Poinloup dans le but de créer un projet musical ; les bases, a priori, n'étaient pas vraiment établies pour Alexandre. Mais faire de la musique, jouer de la musique et surtout aller au devant du public, étaient le fil conducteur de son idée. En mode explosion d'idées au schéma tentaculaire, une formation voit le jour avec l'arrivée de  Franck PASTY à la batterie, Mendel MIRCK à la guitare. Alexandre prenant une seconde guitare et Isabelle s'emparant d'une basse et de sa voix. 
Avec beaucoup d'élégance, Alexandre soulève une question : "Isa, si tu devais réaliser un rêve de gosse, ce serait de chanter quoi?"... Et une réponse : "Queen, j'ai quasiment tout appris en écoutant Freddie, alors Queen." Le Queen Show est né!
Or Isabelle est une hyper-active et surtout une véritable artiste, elle s'occupe aussi des claviers et des programmations. Il leur faut un véritable bassiste. Et hop, on toque à la porte...Peter Virtanen pointe le bout de son nez et sa quatre cordes ; affaire conclue. The Queen Show sera donc un quintet. Ooooooohhhhh me direz-vous, ça part en cacahuète cette histoire là : Un quintet et une chanteuse!

Alors pour information :"Le Queen Show est un peu particulier car il ne se veut pas copie de l'original, mais plutôt hommage à un des plus grand groupe de rock du monde, hommage à une vision de la musique, mélange des genres, finesse d'écriture, transgression et transcendance des styles". C'est retenu?

Line-up :

Chant, claviers, programmations : Isabelle POINLOUP

Guitare, chant, choeurs, pitreries : Mendel MIRCK

Guitare, choeurs: Alexandre TORRE

Basse, choeurs : Peter VIRTANEN

Batterie : Franck PASTY


Six mois, pas plus! Les membres de la formation n'ont que 6 mois pour préparer un set de 20 titres et acceptent sans hésiter d'honorer leur tout premier concert chez Philippe Casetti au Monster'S Art, ce vendredi 2 juin.
Nombre l'auront sans doute manqué et c'est dommage pour eux ; mais l'article vous réserve quelques extraits en vidéo pour ne pas vous laisser en marge. 
Pour conclure, ce "Club des cinq" résume parfaitement la passion, le talent, la technique, la générosité, la complicité... liste non exhaustive. Evidemment tout n'a pas été parfait. Quelques défauts de placements en terme de musique, quelques attentes dans la programmation, mais nom d'un chien, "Plutôt" que de citer les quelques petits détails à peine perceptibles, il est important de mettre en avant cette prestation d'une qualité particulièrement surprenante qui laisse présager de futurs lives de haute volée à venir. Ces artistes sont des passionnés généreux et talentueux qui en ont sous les fers! Le public s'est laissé embarquer dans cette énergie salvatrice, à l'échange et à la communion à haut voltage. Electrisés, nous l'avons tous été. 

Petite information supplémentaire, Isabelle POINLOUP est connue pour avoir interprété Carmen de Bizet au Théâtre du Châtelet à Paris. On comprend dès lors que la vocaliste a quelques octaves dans son coffre, à côté d'une puissance vocale, d'une maîtrise parfaite des notes et d'une capacité sans conteste à tenir la scène.

 Another One Bites The Dust

A Kind Of Magic :

Une batterie solide, bien campée sur les rails de la rythmique, a fait un travail d'une efficacité redoutable avec beaucoup de ferveur.

Who Wants To Live Forever :

Le groupe s'est accordé une petite folie, celle de dénicher un synthétiseur d'époque pour donner la couleur la plus originelle possible notamment sur ce titre. On ne passera pas à côté de cette introduction en duo sur des tonalités différentes, pas si faciles à réaliser en live surtout pour une première prestation sur scène.

Hammer To Fall :

Alexandre à la guitare, plus réservé à l'instar de Peter, n'a cependant pas hésité dans quelques parties du show, a joué le bad boy en se roulant par terre sur Hammer To Fall.

Bohemian Rapsody :

La basse millimétrée a tenu, avec l'efficacité que l'on connaît à Peter, son rôle de session rythmique solide en duo avec la batterie de Franck, Peter assurant aussi quelques choeurs et quelques notes baryton (si je ne fais pas d'erreur).

 

The Queen Show s'articule avec rigueur, talent, générosité, en totale symbiose  à couper le souffle.

Mini logo queen

Setlist :

- Tie your mother down

- Breakthru

- Another One Bites the Dust

- A Kind of Magic

- I Want it All

- I Want to Break Free

- Radio Ga Ga

- Who Wants to Live Forever

- 39

- Love of My Life

- Who Needs You

- Hammer to Fall

- Crazy Little Thing Called Love

- Don’t Stop Me Now

- The Show Must Go On

- One Vision

- Bohemian Rhapsody

- We Will Rock You

- We Are The Champions

Rappel : Under Pressure

 

https://www.facebook.com/the.queen.show.french.tribute

https://www.youtube.com/channel/UCJ6QJ_OLznmUKj3E5T2n1wQ

https://www.instagram.com/the.queenshow/

https://www.facebook.com/monsters.art

 

 

LACUNA COIL, Never Dawn (single)

Le 02/06/2023

Les tauliers du Metal italien  LACUNA COIL ont fait leur rentrée début juin avec un nouveau single, « Never Dawn ».
Lacuna coil

Cristina Scabbia (chant) explique :
« Présentée pour la première fois, dans sa version instrumentale, dans la bande-annonce du jeu Zombicide White Death, puis dans sa version live lors de notre dernier concert à guichets fermés à Los Angeles, nous sommes absolument ravis de dévoiler envin la version complète de Nerver Dawn ! Cette chanson est un voyage de survie féroce à travers des terres gelées où la force interieure reste l'arme principale. Alors mettez le feu dans votre coeur et profitez de l'écoute ! »

Une fois de plus Lacuna Coil présente un morceau envoutant, aux riffs puissants, aux orchestrations soignées, avec des harmonies vocales duales de Cristina Scabbia et Andrea Ferro. La chanson plonge dans les profondeurs de l'esprit humain, explorant les thèmes de la résilience, de la force intérieure, et la lutte éternelle entre la lumière et l'obscurité.
Pour ce morceau, Lacuna Coil s'est associé à l'éditeur de jeux de société CMON, à l'origine du jeu « Zombicide ». « Never Dawn », dans sa version instrumentale, a été utilisée dans une bande-annonce de « Zombicide: White Death ». Enfin, le jeu présente de nouveaux personnages, mécanismes et défis à surmonter, et la prochaine version « White Death » comprend cinq jetons de survivant Lacuna Coil en édition limitée. Une campagne de financement (en Anglais) a été initiée : https://www.kickstarter.com/projects/cmon/zombicide-white-death.
Lacuna coil jeu