WEGFEREND (Neo Folk), En Autremonde - Chapitre Second (31/03/2023)
WEGFEREND (Neo Folk), En Autremonde - Chapitre Second (31/03/2023)
Le 18/06/2023
« En Autremonde - Chapitre Second » se positionne parmi les meilleures propositions néo-folk du moment et dévoile avec éclat la personnalité de Wegferend qui impose malgré sa jeunesse une signature déjà pleine d'originalité, de force et de sensibilité.
Par Ahasverus
Après « En Autremonde - Chapitre Premier », un EP quatre titres sorti en 2019, Wegferend revient pour une nouvelle proposition posée cette fois sur un album de sept pistes :
En Autremonde - Chapitre Second
L'artwork est à nouveau signé Marine Joumard qui reprend la même thématique que la première pochette sous un point de vue différent. On voit cette fois la Voyageuse quitter une mégapole en ruines pour entrer en Autremonde.
Wegferend signifie en effet « voyageur » (ou « vagabond ») en vieil Anglais.
Le groupe se construit en 2016 autour des soeurs Cazamea, Manon (guitares, chant) et Alexia (chant). Laurine Bassé (percussions) complète le trio qui passe brièvement en quatuor à l'arrivée de Thomas Boissier (percussions, batterie, flûtes, chant) pour devenir définitivement une formule Cazamea/Cazamea/Boissier quand Laurine Bassé quitte la formation.
Les Toulousains s'essaient d'abord au Metal mais le rendu ne leur convient pas. Leur inspiration (black metal, post-hardcore et musiques progressives, mais aussi bandes originales de films, heroic fantasy, peinture ou littérature) les pousse vers le folk, auquel le trio aime ajouter l'adjectif « onirique ».
Ainsi naît « En Autremonde », un concept brossé en deux parties dès 2019 et dont voici la touche finale.
Les chansons de ce nouveau chapitre sont généralement longues ; seul « Holy Ghost » descend sous la barre des cinq minutes.
Le processus de composition est collectif, généralement bâti sur une ossature proposée par Manon Cazamea, tandis qu'Alexia Cazamea a pris en charge les textes en Français ou en Anglais, exceptés ceux de « Holy Ghost », signé Sacha Lopez, et de « Jos L’Uèlh de la Breissa » (en Français : « Sous l'oeil de la sorcière »), écrit et chanté en Occitan par Thomas Boissier.
« En Autremonde - Chapitre Second » a été renregistré en novembre 2021 dans le Gers, au Silent Ruins Studio. Le mixage est de Fred Blanchard, le mastering de Laurent Marc.
Le mélange des cordes et des percussions est une réussite (« Gedim ») bien mise en valeur par une production de qualité. Le chant lead, léger, est magnifique, paré d'un vibrato à peine voilé et d'un très bel effet, au service de textes qui savent retenir l'attention. Il est parfaitement appuyé par les secondes voix et Wegferend parvient à faire surgir des tableaux envoutants, tout à la fois étranges et familiers.
Les ambiances médiévales sont présentes, mais le trio ne s'y enferme pas et sait nous projeter vers des reliefs légèrement orientaux. Loin de coincer Wegferend dans un univers stéréotypé, « En Autremonde - Chapitre Second » ouvre des portes sur l'avenir et révèle le potentiel très élevé d'une formation qui conjugue une singularité avérée et inspirée à des qualités réelles d'interprétation.
L'album est soutenu par le clip « Holy Ghost », sur une idée de Tilia Weevers et du réalisateur Sébastien Duattis.
Dénonçant l'emprise des religions sur les masses, le clip s'inspire de la vie du frère dominicain Girolamo Savonarolla. Ce prédicateur italien intransigeant, hostile aux Medicis, est à l'origine du bûcher des vanités, dressé le jour du mardi gras 1497, dans lequel brûleront des milliers d'objets, des robes, des bijoux, mais aussi des tableaux de Botticelli jetés au feu par le peintre lui-même !
« En Autremonde - Chapitre Second » se positionne ainsi parmi les meilleures propositions néo-folk du moment et confirme avec éclat la personnalité de Wegferend qui impose malgré sa jeunesse une signature déjà pleine d'originalité, de force et de sensibilité. Le trio pourrait s'inscrire très prochainement parmi les formations majeures du folk progressif et sa musique très ouverte mérite d'être diffusée vers une large fanbase. On suivra avec un vif intérêt.
Line-Up (photographies Lionel Pesqué) :
Alexia Cazamea : chant lead, flûte
Manon Cazamea : guitares,chant
Thomas Boissier : percussion, low whistle, chant
Guests :
Pierre Burette : violoncelle (En Autremonde)
Jeff Grimal : guitare (Druide)
Tracklist :
1. Gedim
2. Holy Ghost
3. The Wayfarer
4. Druide
5. Lost in Reveries
6. Jos L’Uèlh De La Breissa
7. En Autremonde
Durée totale : 48mn env.
La très active Cécile Delpoïo (Remember the Light) est décidément partout, et ce n'est certainement pas chez Ahasverus qu'on s'en plaindra ! Cécile Delpoio par Olivier Reucher
On la voyait en avril dans le clip « The Serpent's Venom », tiré de son album solo « Tuolla ».
La Parisienne revenait dans l'actualité en mai 2023 avec la sortie du nouvel album de Sirenia, « 1977 », signant les photographies du livret. (Découvrez la story de Sirenia et notre chronique de cet excellent album ici : SIRENIA (métal symphonique), 1977 (26/05/2023)
Fin juin 2023 Cécile s'illustre avec « I Feel Immortal », une reprise issue du répertoire de Tarja Turunen, titre qui figurait sur le second album de la Finlandaise, « What Lies Beneath » (2010).
Mais avant d'arriver sur l'album de l'ex-Nightwish, cette chanson était normalement destinée au deuxième album de la chanteuse estonienne Kerli, qui la mettait finalement de côté. Elle fut donc utilisée par Tarja qui en retouchait certains couplets.
Pour sa version, Cecile Delpoio, également réalisatrice (elle a notamment signé clips ou lyric videos pour Sirenia, Mortemia, Orkys ou Chaos Heidi) a choisi les falaises de craie de la Seine-Maritime.
Cécile propose une très jolie version folk celtique de « I Feel Immortal », moins symphonique, mais qui lui offre plus de champ pour apposer sa touche personnelle.
« Tarja est inégalable, explique-t-elle. Il fallait, si je voulais faire une reprise, que je trouve autre chose que ma voix et propose une version revisitée. Voilà comment est née l’idée d’une version celtique. »
Rompue à l'exercice de la cover, Cécile Delpoio parvient, en insufflant sa sensibilité et son timbre cristallin de soprano légère, a emmener l'auditoire dans son propre univers, ainsi qu'elle l'avait déjà fait en reprenant magnifiquement en piano voix avec Sébastien Latour le succès d'Evanescence « My Immortal ».
Sébastien Latour (Magic Studio Production) se cache d'ailleurs derrière le mixage et le mastering de cette reprise du morceau de Tarja Turunen par Cécile Delpoio.
Avant les grosses journées de concerts, le festivalier commence par une mise en jambe au Hell City Square (http://www.ahasverus.fr/blog/hellfest-2023-vue-sur-la-hellcity-ce-14-juin.html); il vérifie si la bière de l'année est encore meilleure que celle de l'année précédente, s'évertue à faire changer au Merch. la couleur de sa carte bancaire passant du bleu au rouge, et ré-initie ses oreilles aux watts et décibels si tant est qu'elles s'étaient mises au repos. Des "coucou" par-ci, des saluts par-là, des "oh p***, ça fait longtemps" pour d'autres, l'ambiance est posée. La magie s'installe. La fée HELLFEST envoie ses plus belles étoiles dans les yeux de ses fidèles Métalleux, au cœur si tendre. Oui car tendresse rime avec Metal! Allez faites un effort, ça rime! et Ultra Vomit le confirme haut et fort :
"La tendresse, bordel", fait aussi partie du bordel du vrai Métalleux!
CODE ORANGE (MS2 - 16h30-17h10)
Code Orange est un groupe de punk hardcore américain, originaire de Pittsburgh, formé en 2008, en Pennsylvanie. Il navigue autour de divers genres. Le dernier album du groupe, Underneath, est sorti en 2020 via Roadrunner Records. Depuis, la formation a publié un single, intitulé Out For Blood, ainsi qu’un album de remixes.
Eric Balderose – guitare, claviers, chant
Reba Meyers – chant , guitare
Jami Morgan – batterie, chant
Joe Goldman – basse
Dominic Landolina - guitare
Difficile d'ouvrir le premier concert, a fortiori sur une mainstage. CODE ORANGE a tenu le pari et a assuré avec brio, mettant le pit illico presto dans une ambiance qu'on connaît bien au Hellfest. Energie, échange avec le public, envolée musicale et tremblement de terre vocal, nul doute l'immersion est totale, et c'est sans compter la succession de circle pit, crowd surfing, wall of death... Un véritable travail d'orfèvrerie où le nu metal côtoie les sonorités post-rock, électro sur fond de crust, le tout générant une atmosphère de fou dans un chaos délirant mais bienveillant.
⦁ Grooming My Replacement (Live debut)
⦁ Swallowing the Rabbit Whole
⦁ In Fear
⦁ Drowning In It (Live debut)
⦁ Bleeding in the Blur
⦁ The New Reality
⦁ Spy
⦁ dream2 / Dreams in Inertia (Live debut in front of an audience)
⦁ Out for Blood
⦁ Forever
BLACKBRAID (Temple - 16h30-17h10)
Du Black Metal Amerindien natif des Adirondacks, une chaîne de montagnes que se partagent une partie du Canada et le nord-est de l'état de New York aux hivers très froids. Le projet est l'effort solo de son créateur, Jon Krieger. Krieger est amérindien et est également connu sous son pseudonyme Sgah'gahsowáh, un nom Mohawk signifiant "le faucon sorcière". Toute jeune formation (2022), atypique, même si le genre ne m'attire pas vraiment, je me suis posée le temps d'un titre pour me faire une idée et surtout découvrir. Un set qui aurait proposé un panel de riffs envoûtants surplombé d'un growl assez impressionnant où mélodie n'était pas bannie. Déjà deux œuvres à son actif :
Blackbraid I (2022)
Blackbraid II (2023)
KAMIZOL-K (Warzone - 17h15-17h55)
Kamizol-K est un groupe de Metal Hardcore formé en 2015 à Lyon par Marie, Kevin, Lionel, Gaëtan, Nico et Antho, citant comme influences Get The Shot et Upon a burning body. Ils participent au Hellfest Cult 2018 et jouent au Sylak la même année, tout en sortant en parallèle 2 EP Awakening (2017) et Rising (2019). Leur premier album Exile sort en septembre 2022. 2023 est une consécration puisqu'il remporte le tremplin The Voice Of Hell et a donc su tirer son épingle du jeu avec 254 groupes inscrits au départ et 99 groupes concurrents en lice. Hargne, rage, puissance et volonté d'en découdre, Kamikaze-K a enflammé la Warzone avec son mélange explosif de Nu Metal, de Death Metal, de Metalcore et de Hardcore. La frontwoman et le frontman ont dépoussiéré, au cm2 près, toute la superficie de cette scène endormie depuis un an.
⦁ Insanity
⦁ soseiji
⦁ sinner
⦁ get away
⦁ devil pt
⦁ hatred
⦁ 69 forces
⦁ stand up
⦁ undo
⦁ sashimi alive
⦁ Horny time
GENERATION SEX(MS1 - 18h45-19h35)
Coupler des membres de Sex Pistols avec ceux de Generation X n'est pas une chimère, bien au contraire et donne plutôt une formation Generation Sex qui ravit les fans de punk des 70's. Du côté de Generation X, on y trouve Billy Idol au chant et le bassiste Tony James, tous deux fondateurs du groupe en 1976. Issu de la scène punk londonienne, Billy Idol a ensuite conquis les Etats-Unis durant sa carrière solo, investissant dès les premières heures la programmation de la chaîne MTV. Du côté des Pistols, on retrouve le batteur Paul Cook et le guitariste Steve Jones. A noter que Steve Jones a également collaboré avec Iggy Pop. Bon, personnellement, plus que déçue principalement sur la prestation désolante de Billy Idol, malgré tous les efforts fournis par l'ensemble des musiciens. Le frontman a mis plus de la moitié du set pour rentrer sur la pointe des pieds dans le show, limite karaoké (Oui je suis dure mais c'est mon avis). Rien à voir avec Billy Idol aux côtés de Steve Steven à Montreux en 2018 où nous avions même eu droit à un défilé de mode de la part du frontman. Ici, on ne retiendra sur lui que le T-Shirt qu'il portait... mémorable, il n'y a que lui qui a su faire sensation. Billy fatigué ou blasé?
⦁ Kiss Me Deadly (Generation X cover)
⦁ Dancing With Myself (Generation X cover)
⦁ Silly Thing (Sex Pistols cover)
⦁ King Rocker (Generation X cover)
⦁ God Save The Queen (Sex Pistols cover)
⦁ Your Generation (Generation X cover)
⦁ My Way (Claude François cover)
IN FLAMES(MS2 - 19h40-20h30)
In Flames , le groupe suédois de metal alternatif, originaire de Göteborg, formé en 1990, 14 albums solo à son actif, nous a balancé une sacrée claque au point de tendre l'autre joue. A l'origine, j'avais prévu de déambuler jusqu'à la Valley déplacée au côté de la Warzone pour découvrir DVNE (post-metal, rock progressif, doom écossais), mais j'allais perdre ma place pour The Hollywood Vampires et la suite... Donc ce sera In Flames! Et c'est une grosse machine de guerre que je découvre qui échange énormément avec son public. le groupe propose un set de mélodeath de grande qualité, au son fort et lourd et une setlist s'appuyant principalement sur ses premiers albums.
Anders Fridén – chant
Björn Gelotte – guitare solo
Chris Broderick – guitare rythmique
Liam Wilson – basse
Tanner Wayne – batterie
⦁ The Great Deceiver
⦁ Everything's Gone
⦁ Darker Times (First live performance since 2017)
⦁ Behind Space
⦁ Cloud Connected
⦁ Only for the Weak
⦁ Foregone Pt. 1
⦁ State of Slow Decay
⦁ The Mirror's Truth
⦁ I Am Above
⦁ Take This Life
HOLLYWOOD VAMPIRES(MS1 - 20h35-21h45)
Inutile de présenter Alice Cooper (chant) et son comparse tommyhenriksen (guitare), le taulier d’Aerosmith Joe Perry (guitare, chant) et le comédien américain Johnny Depp (guitare, chant), arborant une atèle au pied gauche ; le quartet est accompagné de Glen Sobel (batterie), de Chris Wyse (basse, backing vocals) et de Buck Johnson (claviers) Peu de surprises, surtout des reprises populaires. Alice Cooper interprète ainsi ses classiques « I’m Eighteen » et « School’s Out », mais n’hésite pas à passer le micro à Johnny Depp sur « Heroes » ou à Joe Perry sur « The Train Kept A-Rollin’ », presque 50 ans après l’avoir enregistrée avec Aerosmith. Gentillet, sympathique, aucun surprise, mais envie de les revoir. Je pense que pour moi cela suffira.
Petit trouble fête, le matériel des stars est resté en Serbie , c'est KISS qui leur prêtera le matériel nécessaire pour leur prestation.
⦁ I Want My Now
⦁ Raise the Dead
⦁ I'm Eighteen (Alice Cooper cover)
⦁ People Who Died (The Jim Carroll Band cover)
⦁ Baba O'Riley (The Who cover)
⦁ The Boogieman Surprise
⦁ "Heroes" (David Bowie cover) avec Johnny Depp au chant
⦁ Kick Out The Jams
⦁ The Death and Resurrection Show (Killing Joke cover)
⦁ Walk This Way (Aerosmith cover)
⦁ The Train Kept A-Rollin' (Tiny Bradshaw cover) avec Joe Perry au micro
Buck Johnson – keyboards, rhythm and lead guitar, backing vocals
KISS (MS1 - 22h55-00h55)
2019 devait être les derniers bisous de Kiss à son public et plus particulièrement aux Metalleux de Clisson. Mais tendresse oblige, on a du rab!!! KISS repropose un programme déjà connu à la scénographie pétillante et pétaradante. Tommy Thayer y participe volontiers en lançant des fusées avec sa guitare au cours de son solo. Coté théâtre, Gene Simmons crache du feu après « War Machine » et du sang avant « God of Thunder », alors que Eric Singer délaisse sa batterie pour un magnifique piano à queue sur « Beth » lors du rappel. Pas de tyrolienne de la part de Paul Stanley au dessus du pit qu'il proposait sur « Love Gun ». Ces nombreux effets n’empêchent cependant pas KISS d'essayer de gagner du temps en parlant beaucoup, beaucoup même un peu trop. Cependant en tout début de set, les papis du Hard ont très vite embarqué la foule l'invitant à chanter l'hymne national. Moment étonnant et magistral.
Belle et bonne retraite méritée Messieurs ; 50 ans de bon et loyaux services au royaume de la musique.
NB : Pas convaincue qu'il n'y ait pas eu quelques bandes son...
⦁ War Machine (Gene breathes fire)
⦁ Heaven's on Fire
⦁ I Love It Loud
⦁ Say Yeah
⦁ Cold Gin
⦁ Guitar Solo (Tommy Thayer)
⦁ Lick It Up (with "Won't Get Fooled Again"… more )
⦁ Makin' Love
⦁ Calling Dr. Love (with extended jam by Paul and Tommy)
⦁ Psycho Circus
⦁ Drum Solo
⦁ 100,000 Years (Partial)
⦁ Bass Solo
⦁ God of Thunder (With spitting blood by Gene)
⦁ Love Gun
⦁ Black Diamond
⦁ Encore:
⦁ Beth (Eric Singer on Piano)
⦁ I Was Made for Lovin' You
⦁ Rock and Roll All Nite
NB: cette dernière vidéo est partielle sur le titre Rock and Roll All Nite car après avoir pu éviter nombre de slameurs au dessus de notre tête, une masse de 80kg a eu raison du combat... Dommage mais il s'agit d'une immersion pour vous aussi avec ses avantages et ses inconvénients.
PARKWAY DRIVE(MS2 - 01h00-02h10)
On est loin des rencontres sur le sable chaud australien de Byron Bay, grattant la 6 cordes acoustique tout en dégustant du citron caviar pour se rafraîchir. Il a fait chaud sur scène et tout aussi chaud dans le crowd avec le meneur survolté Winston McCall de Parkway Drive . Une heure du matin, des kilomètres dans les pattes et pourtant j'avais vraiment envie de découvrir ce groupe venu d'Australie. L'entrée en scène s'est faite dans une pénombre intrigante avec une dizaine de silhouettes vêtues d'une cape noire et tenant chacune une torche, une ambiance mystérieuse qui s'éclipse rapidement avec l'arrivée du frontman, embrasant d'un seul tour de manivelle la foule restée nombreuse malgré l'heure tardive; Parkway Drive était attendu et indéniablement très attendu. Un parterre de Mainstage 2 insuffisant pour rassembler les fans de la formation. Découverte, surprise et surtout envoûtement ont été pour moi les maîtres-mots de ce moment exceptionnel. En résumé, un show de Metalcore travaillé et recherché, nuancé sur certaines plages (musicales) plus calmes faisant intervenir avec subtilité et pertinence des violons et la guitare acoustique, et n'hésitant pas à descendre au milieu de la foule pendant « Idols and Anchors », avant de revenir sur scène, pantalon légèrement déchiré, en se faisant porter pour enchainer sur Shadow Boxing en compagnie de deux violons et d'une contre-basse. Petite transition avec Darker Still accompagné à la guitare acoustique et les torches des téléphones allumés. Malgré l’heure tardive, Parkway Drive a su plus embraser le Hellfest avec un set puissant et savamment orchestré, un véritable rouleau compresseur. Si Wilson nous a répété des "Merci beaucoup Hellfest", on lui crie "Merci beaucoup Winston pour cette extraordinaire prestation".
INCONTESTABLEMENT MON GROS COUP DE COEUR!!!
NB : la musique est une histoire de famille chez les McCall, le frère cadet est le chanteur du groupe de Punk Hardcore 50 Lions.
Luke « Pig » Kilpatrick aux choeurs et guitare rythmique
Ben « Gaz » Gordon batterie
Jia « Pie » O'Connor choeurs et basse
⦁ Glitch( Winston McCall embarque son public dès les premières secondes, public qui n'attendait qu'un petit geste pour adhérer à cette féerie de Metalcore Mélodique. Une tuerie musicale)
⦁ Prey lance flamme
⦁ The Void
⦁ Soul Bleach
⦁ Vice Grip
⦁ Dedicated titre sur lequel Winston Mc Call remplacé les paroles originelles "twelve years I've fought for this" par Twenty years..." extrait de l'album IRE de 2015 qui avait propulsé la formation au sommet d'une notoriété certaine.
⦁ Idols and Anchors
⦁ Shadow Boxing (Violin intro)
⦁ Darker Still guitare acoustic
⦁ Bottom Feeder avec un final batterie qui décoiffe sa m***
⦁ Encore:
⦁ Crushed (Violin Solo before the song started)
⦁ Wild Eyes