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AKIAVEL en édition limitée

Le 16/01/2023

« Vinyle, Vidi, Vici »

Après la sortie digitale de son troisième album « Veni Vidi Vici » Akiavel prépare la sortie physique du nouvel opus.
Akiavel 33 trsElle consistera notamment en une édition vinyle limitée à deux-cents copies dont seulement soixante-quinze (au pointage du 18/01/2022 il en restait 30 à 18 heures 30 et 20 une heure plus tard !) sont destinés à la vente par correspondance dans l'hexagone et à l'international, le reste étant réservé au stand de merchandising des concerts (quelques dates in fine).
Le nouvel artwork a été peint à la main par l'artiste slovaque Dhomth.
Akiavel 6
Il accueille un vinyle coloré qui sera un véritable collector, comme l'explique Chris (guitare) :
« Il n’y aura pas de tirage ultérieur de cette édition, et les vinyles seront numérotés, signés et, sur votre demande, nous ajouterons un mot ou une dédicace sur votre exemplaire. »
Akiavel sign 1
Le disque est de couleur marbre bleu nuit, avec des vagues rouges pour le rappel de la pomme et du serpent, avec une explosion (splatter) dorée à partir du centre, rappelant la grandeur de la lune mais aussi l’éclat de la lumière. Aucun des disques ne sera similaire, ils sont produits un par un, à la main, dans une usine française.
Modalités d'achat sur la page Facebook du groupe.

Nouvel album de SORTILEGE : un single dévoilé

Le 15/01/2023

« Apocalypso », le nouvel album de Sortilège version Christian "Zouille" Augustin (voir * in fine), sera disponible dès le 03 mars 2023 via Verycords.
Sortilege
Au contraire de l'album  « Phoenix » (2021) « Apocalypso » sera composé uniquement de morceaux inédits.
Il s'agira d'un dix pistes.
Un premier single est déjà disponible sur les plateformes : « Derrière les Portes de Babylone (feat. MYRATH) » augure du meilleur pour ce nouvel album ! La participation de Myrath au morceau lui confère une touche orientale très catchy.

Sortilege est en concert le :

  • 28/04/2023 à Lille
  • 30/04/2023 à Bordeaux
  • 06/05/2023 à Les Pennes-Mirabeau
  • 13/05/2023 à Metz

Line-Up :

  • Christian Zouille Augustin : chant
  • Bruno Ramos : guitare
  • Olivier Spitzer : guitare
  • Sébastien Bonnet : basse
  • Clément Rouxel : batterie

Lien fanclub :

(*) Sortilege est l'un des représentants majeurs du Metal français des années 80, caractérisé par la voix très haute de son chanteur et un style heavy semblant déjà annoncer cette branche du power metal qui serait initiée peu après par les deux Keeper de Helloween . Sortilege se sépare en 1986 après trois albums. Il se reforme brièvement en 2019 avant qu'une scission ne s'opère entre les musiciens, engendrant deux formations, chacune revendiquant ses droits sur le nom du groupe.

GET THRASHED! The Story of the Thrash Metal (documentaire - 2006)

Le 15/01/2023

« Si tu veux écrire sur la face mauvaise du monde, grâce à la musique tu as le pouvoir de le crier. On ne peut rien changer, mais on peut le crier. » Tom Angelripper (Sodom)

« Get Thrashed: The Story of Thrash Metal » est un documentaire américain réalisé par Rick Ernst en 2006.
Get thrashed
Long de cent minutes, c'est un cours magistral, une véritable leçon d'histoire par les plus grands acteurs de la scène Thrash Metal qui nous édifient par leurs réflexions pertinentes parfaitement agencées par un montage qui privilégie la chronologie.
On trouve le Thrash dès ses balbutiements. Il est né à trois endroits selon DJ Will (Knac) :
« A Los Angeles on a Metallica et Slayer ; dans la Bay Area de San Francisco avec Exodus ; et à New York avec Anthrax et Overkill. »
Nous sommes bien avant l'arrivée des ordinateurs et d'internet. Le mot Underground renferme alors une sorte de magie dont Lars Ulrich se souvient :
« Les scènes régionales n'étaient pas si différentes. Elles s'étaient formées autour de disquaires qui importaient beaucoup d'albums, ainsi qu'autour du bouche à oreille et de l'échange de cassettes. Quand vous obteniez une copie d'une démo c'était parfois la quatorzième copie et c'était presque inaudible mais mec, tu comprends, c'était comme dire : Hey, devine quoi ? J'ai une démo que tu n'as pas ! »
La première compilation Metal Massacre plante la première graine du Thrash en incluant « Hit The Light » en fin de galette. Un coquille affuble Mettalica d'un second T. Nous sommes en 1981.
A tout saigneur tout honneur ! « Ils l'avaient avant tout le monde ! » affirme Phil Anselmo (Pantera). « Kill Em' All » sort le 25 juillet 1983. L'album est fondateur et clairement en avance sur son temps. Le terme Thrash n'est pas inventé, tout au moins il n'a pas cours en France où l'album est catalogué Speed Metal. Un sticker sur le trente-trois tours nous prévient : « Plus Vite Que Moi Tu Meurs. »
Kill em all
Metallica gardera le leadership du mouvement durant cinq albums incontournables.
Cependant les loups se disputent le territoire. « J'étais meilleur et plus rapide qu'eux quand j'étais dans Metallica » affirme Dave Mustaine (Megadeth).  « Sans Mustaine il n'y a pas de Metallica. Sans Mustaine, il n'y a peut-être pas de thrash tout court. » confirme Scott Ian (Anthrax).
Megadeth... « Presqu'un jazz band qui jouait du Metal ! » selon Mille Petrozza (Kreator). Un avis partagé par Scott Ian.
Megadeth
Le documentaire s'intéresse ensuite à Slayer, seconde vague du Thrash Metal, puis à Exodus, le pionnier. Le transfuge Kirk Hammet (Exodus/Metallica) se souvient :
« Exodus a continué sans moi et je pensais vraiment que leur premier album Bonded By Blood (1985) était un album de Thrash tellement génial et exubérant... »
Exodus
Anthrax complète, avec Metallica, Slayer et Megadeth, le quarté gagnant d'un genre encore très underground. Il inscrit « Among The Living » (1987) au titre des albums fondateurs, se démarquant par les qualités de chant de Joey Belladonna.
Le Thrash amène l'urbain dans le Metal, superpose le stage-diving au headbang, et le hardcore s'y fait une place à coups de poings. C'est l'arrivée de Suicidal Tendencies.
Overkill, Death Angel, Dark Angel complètent le tableau américain avant qu'on taille la route vers la scène allemande (Kreator, Sodom, Destruction). De l'avis général, l'Allemagne se trouvant propulsé meilleur pays d'accueil. Puis l'on parle des scènes suisse (Coroner et Celtic Frost), canadienne (Voivod), brésilienne (Sepultura) et même australienne (Mortal Sin).
Kreator
La route, les addictions, et c'est toute l'histoire du Thrash Metal qui s'anime sous nos yeux dans un documentaire éclairé qui trouve son épilogue avec le Clash Of The Titans, une tournée qui marque la fin de l'année 1990.
Sur le papier : Megadeth, Slayer, Anthrax et Death Angel. Mais Death Angel est victime d'un grave accident avec son tour bus, il se voit contraint de décliner l'offre et c'est un inconnu qui le remplace : Alice In Chains. Totalement inapproprié sur l'affiche, le groupe de Seattle est reçu à coups de canettes de bières par un public thrasher qui n'entend pas cette musique qui ne dit pas encore son nom. 
Elle l'affirmera le 24 septembre 1991. Huit ans après « Kill Em' All », Nirvana ringardise le Thrash et toutes les ramifications du Metal avec son bien nommé « Nevermind » qui sert de phare à la vague Grunge. Seul Pantera réussira à tirer son épingle du jeu.
Pantera
Mais l'histoire se répète. Nous laisserons la conclusion à Scott Ian (Anthrax) :
« En ce moment il y a des jeunes dans un garage quelque part qui deviendront le prochain grand groupe de Metal et j'aime à penser que ce qu'on a fait dans notre carrière et que tous ces groupes dont on a parlé ont eu une grande influence sur ça. »
« Get Thrashed: The Story of Thrash Metal » est disponible en DVD. Vous le trouverez également en streaming sur The Pit. Il vaut le détour, n'hésitez pas.
Slayer

BORN AGAIN, Live Hard, Die Free (10/06/2022)

Le 15/01/2023

Cette galette de vingt minutes monte à l'assaut sabre au clair avec cinq morceaux de bravoure qui conjuguent foi et talent.

Il n'est jamais trop tard pour parler des bonnes choses et ce petit retour en juin 2022 s'intéresse à une formation née à Besançon en 2016 : BORN AGAIN.
Le groupe sort deux albums : « Strike With Power » en 2017 et « True Heavy Nation » en 2018. Il a le bon goût d'en confier les artworks à Stan W Decker.
Born again 2 albums
C'est à nouveau à ce maestro français qu'il s'adressera pour illustrer son troisième opus, un EP de cinq pistes intitulé :

« Live Hard Die Free »

Born again artwork
Nul besoin d'en appeler à l'ADN mitochondrial pour savoir à quelle famille appartient « Live Hard Die Hard » : Cette section basse/batterie qui bombarde, cette guitare qui s'enroule comme une liane, cette voix rocailleuse qui éructe, bon sang mais c'est bien sûr ! On est en plein heavy anglais !
« Night of the Beast » vous prend aux tripes. Il aurait pu figurer sur une galette comme « Bomber ».

« Hellbreaker » fonce tête baissée et livre des phases musicales instrumentales savoureuses telles que savaient en réserver les vieux Sabbath.
« Metal Wings » gagne en efficacité et développe des grattes à la Judas Priest (période 80's) sur une rythmique de malade.
« Day Of The Reaper » est capable d'accélérations aussi fulgurantes que sulfureuses.
« Live Hard Die Free » imprime à sa basse trépidante une cadence à la « Ace of Spades ».
Dans une maitrise savante du style, Born Again donne une leçon de bon heavy en cinq chapitres. Motorhead, les vieux albums de Judas Priest et une pincée de Black Sabbath sont les ingrédients d'un opus digne de la frange dure du heavy 80's ou des meilleurs Vulcain. Le moindre riff, le moindre détail jusqu'à l'artwork, le moindre titre de chanson résonnera dans les tripes du fan de heavy. Le chant rocailleux enfourche les morceaux et mène chaque titre à la bataille. La section rythmique fait un travail de fou, pied au plancher, la guitare lead ne donne pas sa part au chien et les soli ne manquent pas, et tout ça respire l'authenticité et une connaissance parfaite de son art. Cette galette de vingt minutes monte à l'assaut sabre au clair avec cinq morceaux de bravoure qui conjuguent foi et talent. Elle est savoureuse et puissante, tout à fait digne de ses grands aînés de la NWOBHM. Elle mérite toute votre attention.

SUN, Brutal Pop 2 (13/01/2023)

Le 15/01/2023

Sun nous entraîne exactement où elle rêvait d'aller, dans un univers qu'elle a défriché et qu'elle investit de plus en plus.

Après avoir écrit sa profession de foi en 2019 avec l'EP « Brutal Pop », la songwriter/guitariste/chanteuse et désormais productrice SUN persiste et signe avec un second EP livré le 13/01/2023 : 

« Brutal Pop 2 »

Sun brutal pop 2
« Brutal Pop 2 » est un cinq pistes d'environ dix-huit minutes qui s'ouvre sur une chanson d'amour viscéral à la mélodie convaincante : « Wave ». Le titre était dévoilé dans un clip dès le mois d'octobre 2022.

La recette très identifiable de Sun reste inchangée depuis les bases posées dans son premier EP et elle fonctionne immédiatement : des couplets accrocheurs qui enflent jusqu'au scream tempétueux. C'est qu'après des études de piano, la Parisienne faisait ses premières armes vocales dans le groupe de Brutal Death Psychobolia et qu'en matière de chant saturé elle n'a de leçons à prendre de personne.
La sauce Sun prend à nouveau. Le songwriting n'est pas en manque d'inspiration et nous emmène durablement dans un mélange de pop, de rock, de grunge et de hurlements. Hole est l'une des références vers lesquelles nous nous tournerons le plus volontiers.
Cependant « Strength » appuie sur le côté pop de l'affaire. La Franco-Allemande, qui forgeait son éducation musicale grâce à une tante qui lui envoyait des albums depuis les USA,  pare cette seconde piste d'une toute petite touche électro vite rattrapée par les guitares qui évoluent crescendo.
« Princesse Erakin » en piste 3 est un hommage à Karine (dont Erakin est l'anagramme) auquel l'EP est dédié. Sun explique :
« Je voudrais dédier Brutal Pop 2 à ma cousine Karine, disparue en 2017. Karine était une artiste peintre très talentueuse qui combinait le collage, déchirures de strates de papier et peinture pour créer des œuvres d'art à couper le souffle. Son processus de création paraissait sauvage et, étonnamment, le résultat était toujours très précis et saisissant ! Inspirée par son approche, j'ai essayé de créer un collage de ce qui se passait dans mon âme à ce moment-là. Je ne sais m'exprimer qu'à travers mes chansons et depuis mon premier EP, tant d'émotions indicibles se sont accumulées en moi. Tout ce que vous entendez sur cet EP a été méticuleusement écrit, composé, arrangé et produit par mes soins. »
C'est qu'en effet et pour la première fois Sun a sauté sans filet, assumant la production de son opus avec un résultat parfait. Il faut dire qu'elle ne manque pas d'expérience et qu'elle sait parfaitement ce qu'elle veut obtenir. Elle raconte :
« Je suis tellement soulagée d'avoir enfin assumé ma casquette de productrice, une bonne fois pour toutes, d'arrêter de me cacher derrière d’autres. J'ai fait Brutal Pop 2 pour exprimer mes vrais sentiments, bons et mauvais, sans jugement. »
L'avant dernière piste « The Bridge » poursuit dans la sérénité avec de jolis arpèges tandis que le lancinant « John & I (Money) », inspiré du film de Robert Zemeckis « La Mort Vous Va Si Bien », initié en mode hypnotique, nous conduit vers la fin.
Sun explique à propos de ce morceau :
« Pour écrire cette chanson je me suis inspiré d'une femme au foyer américaine, riche qui pète un câble dans sa cage dorée. Il n'y a pas d'amour entre elle et John, tout n'est que façade, et sa fille adolescente (Amberleen) déteste déjà sa mère de tout son coeur, et n'attend que de partir de la maison. »

Plus proche du rock et du grunge que de la pop, « Brutal Pop 2 » assemble une suite de morceaux  efficaces en utilisant les mêmes ingrédients que sur le précédent opus. Bien cadrés, les titres sont servis par une écriture intéressante et un sens mélodique qui semble intarissable. L'interprétation est parfaite, le grain de la voix claire, agréablement placée, est remarquable. Le tout est amené par des clips à l'esthétique sûre, dans un process d'album totalement maitrisé. Sun nous entraîne exactement où elle rêvait d'aller, dans un univers qu'elle a défriché et qu'elle investit de plus en plus. Il se passe quelque chose quand elle se dévoile. Allez l'écouter.
Sun est prochainement en tournée. Après le Japon et le Laos qui la voyaient passer en 2022, elle visitera l'Allemagne et le Danemark. Quelques crochets par la France sont également au programme :

  • le 26/01/2023 à Magny-Le-Hongre (avec Howard)
  • le 31/03/2023 à Paris
  • le 04/04/2023 à Riorges
  • le 14/04/2023 à Chateau-Thierry

Sun entrera en studio courant 2023 pour préparer son premier album.

LORD OF THE LOST, Blood & Glitter (30/12/2022)

Le 15/01/2023

Cet album particulièrement réussi s'impose dans la discographie des maîtres du dark-goth allemand comme une pièce exemplaire.

Belle surprise que nous a offert Lord Of The Lost  en fin d'année 2022 !
Après le somptueux double-album concept Judas qui s'était placé en seconde position dans les charts allemands le groupe de Hambourg surpasse l'exploit via Napalm Records en ravissant la première place avec une sortie tenue secrète et annoncée seulement six jours avant sa mise à disposition :

« Blood & Glitter »

Lord of the lost
« Faire l'exact opposé de ce que tout expert en marketing recommanderait... »

Un pari extrêmement gonflé et pourtant événementiel, justifié ainsi par le groupe :
« Seulement six jours de prévente et de marketing (au lieu de quatre à six mois), sortir l'album pendant qu'on ressent encore sa magie, l'écouter sans tout gâcher à l'avance avec trop de singles, sans se soucier des charts et des playlists, faire l'exact opposé de ce que tout expert en marketing recommanderait... Pourquoi ? Parce que c'est comme ça que nous le voulons et que nous l'aimons. Parce que nous faisons vivre la musique, plutôt que d'être simplement un instrument de profit maximum. »
Lord Of The Losts s'est inspiré pour ce nouvel album du travail du photographe britannique Michael Mick Rock, surnommé « l'homme qui a photographié les années 70 », décédé le 18/11/2021. L'opus lui est dédié et son titre « Blood & Glitter » est emprunté à l'un de ses ouvrages.
Musicalement, « Blood & Glitter » se fait plus accessible que le somptueux « Judas ». Chaînon manquant entre Depeche Mode, Rammstein et Marilyn Manson, l'album est fortement connoté électro et indus sans perdre cette touche dark-goth qui caractérise Lord Of The Lost. Certains hymnes promettent d'enflammer les pits (l'énorme « Reset the Preset » et son crescendo, « Destruction Manual », « Blood & Glitter ») tandis que d'autres, plus légers (tout est relatif), parfois proches de la darkwave, vous attirent mélodiquement vers la part sombre, mystérieuse et romantique du groupe (« Leaving The Planet Earth », « Forever Lost », « Absolute Attitude », « The Future Of A Pas Life », « No Respect For Disrespect », « Save Our Souls », « One Last Song »).

Cet album particulièrement réussi s'impose dans la discographie des maîtres du dark-goth allemand comme une pièce exemplaire, chacun des morceaux qui la composent portant des phases musicales qui vous accrochent.
 « Blood & Glitter » se termine sur une reprise savoureuse du succès de Roxette de l'année 1988 : « The Look ».
Une manière de cloturer comme il se doit une année 2022 particulièrement bénéfique à la formation allemande qu'on a pu voir sur les premières parties d'Iron Maiden et d'Airbourne, et qu'on applaudissait en tête d'affiche sur quelques dates françaises (avec Scarlet Dorn en soutien).
Une belle surprise, un pari fou, un grand album.

POP REDEMPTION (film - Martin Le Gall - 2013)

Le 14/01/2023

Martin Le Gall est un réalisateur et scénariste français originaire de Toulouse. Pop Redemption est son premier long métrage.
pop redemption
En route pour jouer au Hellfest, les Dead MaKabés, un groupe de black metal dont trois membres sur quatre veulent arrêter la musique sans oser en parler,   se retrouve traqué par la gendarmerie  à la suite d'un accident ayant dégénéré en homicide involontaire avec délit de fuite.   Pour s'échapper, Alex et ses potes doivent se faire passer pour All You Need Is Love,  un groupe de flower pop, au festival de la fraise de Peperac, à 400 kilomètres du Hellfest.
Sorti en 2013, ce film de Martin Le Gall a été tourné partiellement au Hellfest 2012 où les comédiens ont joué en live après un concert d'Axl Rose, coachés par Steeve « Zuul » Petit (ZUUL FX) pour leur prestation.
Martin Le Gall a choisi des acteurs étrangers à la scène métal tout en évitant le déguisement et la caricature. S'adjoignant les conseils de Steeve Petit, il a entraîné Yacine Belhousse, Grégory Gadebois et Jonathan Cohen aux instruments dont leurs personnages ont la charge.
Le trio est complété au chant par Julien Doré. Le quatuor fonctionne à merveille, dans une performance drôle et respectueuse des codes. Vous retrouverez notamment une pseudo méga-vedette américaine répondant au nom de Jean-Pierre Furnier. Furnier... Comme un certain Alice.
En film culte qui se respecte, Pop Redemption a peiné à trouver ses financements et a été retiré de l'affiche après trois semaines de flop. Il comprend pourtant son lot de répliques savoureuses qui méritent la postérité  :

  • « Le solo, c'est la virtuosité, et la virtuosité c'est méprisable. »
  • « Mort à la passion / Mort au quotidien / Mort à la mièvrerie / Mort au petit matin. »
  • « Tu savais que le mufle, en fait, c'est pas un animal ? »
  • « Je suis un guitar héro, j'ai pas fait un solo en 15 ans ! C'est pas normal ! »
  • « Moi je suis un artiste libre ! Totalement, absolument, viscéralement libre ! Du coup, je fais plutôt les courses le mardi, parce qu'il y a moins de monde... »

Vous l'aurez compris, Pop Rédemption est un film culte hautement recommandable  et franchement drôle qui amusera celui qui a les codes de la culture Metal.
Casting : Julien Doré, Audrey Fleurot, Alexandre Astier

Matthew K. Heafy (Trivium) coache votre séance de sport

Le 14/01/2023

En mai 2021 nous vous présentions le projet METAL WORKOUT, des cours de sport en ligne spécialement conçus pour les Métalleux, un concept lancé par Yann Heurtaux (Mass Hysteria) et Stéphane Lefèvre. (lire notre article METAL WORKOUT : Riff & Fitness)
Actualite metal workout photo 2
Photographie Céline Kopp - Modèle : Pauline Auz (https://www.instagram.com/pauline.auz.coaching/)


Aujourd'hui c'est Matthew K. Heafy (Trivium) qui rejoint la team. Ce sportif accompli vous donne en effet rendez-vous le 26 janvier, jour de lancement de l'application Metal Workout, pour une séance événement !
Metal workout 2
Matthew K. Heafy sera votre coach pour cette session d’entraînement exceptionnelle qu'il a  spécialement préparée pour vous. Ce cours collectif en ligne de quarante-cinq minutes sur le principe du bodyweight training, sans matériel, sera sous-titré en français, et adapté à tous les niveaux, quelle que soit votre condition physique.
Au programme : Ashtanga Yoga, renforcement musculaire, et initiation au Jiu Jitsu Brésilien sur une musique inédite de Matthew himself !

Directement sur votre téléphone, tablette ou ordinateur, il n'y a rien à télécharger ni à installer : il suffit de  vous inscrire sur www.metal-workout.com dès aujourd'hui et jusqu'au 26 janvier (inclus).
L'inscription sur le site vous donnera accès à :

  • des entraînements en ligne en accès illimité
  • des programmes personnalisés en vidéo conçus par Yann Heurtaux
  • Sur votre ou vos genre(s) de Metal préféré(s) : Heavy, Thrash, Death, Metalcore, Black…
  • la session événement de Matt Heafy le 26 janvier (sous-titres en français)

Prix et conditions de vente :

  • 6,66€ pendant 3 mois (du 26 janvier au 26 avril 2023), soit moins de 1,67€ par semaine !
  • Sans engagement (vous pouvez arrêter quand vous le voulez)
  • Et si vous parrainez deux Metalheadz vous bénéficiez d’un mois supplémentaire à 6,66€ !