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SYRINGA : AU DELA DU REEL (L'INTERVIEW)

Le 21/01/2023

One Man Band : Syringa-Metal Instrumental
Origine : France (Thionville)
Album : Au Delà Du Réel (30/09/2022) - L'interview (14/12/2022)
Genre : Hard Rock, Death Metal, Instrumental

Par Dam'Aël 

Syringa au dela du re el

L'interview présentée dans cet article a été réalisée téléphoniquement le 14 décembre dernier. Je remercie encore Nicolas Hunold de m'avoir accordé beaucoup de temps, puisqu'il nous a fallu près d'une heure trente pour explorer le passé artistique de cet "électron libre" qu'est Nicolas, l'album Au Delà Du Réel, un neuf titres avec intro, interlude et outro, la vision de l'artiste ainsi que le processus de réalisation de cet opus, sachant que le seul responsable du méfait et le seul à pouvoir être couronné de lauriers pour ce bouquet instrumental est ce One Man Band qui a choisi comme pseudonyme très symbolique Syringa-Metal Instrumental. Vous en aurez les explications lors de l'écoute de cette interview que j'ai voulu finaliser sous forme de vidéo (Il s'agit du tout premier essai avec un logiciel qui m'était encore totalement inconnu il y a à peine une semaine)
Si Nicolas a produit son tout premier album ce 30 septembre 2022, il n'est pas un jeune perdreau de l'année. Tout en usant ses jeans sur les chaises de son lycée, il sévissait dans Assfire évoluant avec le temps pour devenir Twenty Four/Seven en référence au titre de Children of Bodom. Malheureux fidèle rituel des formations, le groupe splitte. Mais Nicolas ne dépose ni les armes, ni les cordes.  Il crée alors avec son ami Jon, le groupe Dust Valley dans lequel il est chanteur/guitariste, certes chanteur par défaut (tout comme l'a été James Hetfield dans Metallica). Il en résultera un EP de cinq titres et quelques concerts en Lorraine et au Luxembourg. Il fera une petite escapade très fugace dans la formation Razor Butcher.
Concernant Au Dela Du Réel, il aura fallu trois ans pour arriver au niveau de qualité souhaitée concernant la production. Il vous le confirmera dans cette interview, c'est un vrai perfectionniste. Le détail, l'émotion, aller chercher encore plus loin et surtout faire chanter la six cordes à l'instar d'une voix ; voilà le challenge qu'il s'impose pour ne pas faire comme les autres. Il ré-écoutera les titres de ses groupes préférés pour s'en inspirer : To Live Is To die, The Call Of Kthulu, Orion de Metallica, ou encore Transylvania de Iron Maiden… et s'inspirera de l'expérience magistrale d'un certain Satriani.

"Le solo de guitare sera en lieu et place du chant", et devra être fédérateur en évitant une trop grande complexité qui pourrait en altérer la richesse et en déboussoler certains.

Matthias de Macchabée Artworks, spécialisé dans la réalisation des pochettes horrifiques pour les groupes de metal, a su réaliser celle de Au Delà Du Réel en sachant y déposer toute la symbolique de l'album, la symbolique du pseudonyme de l'artiste ainsi que toute l'émotion qui y est liée, les couleurs savamment choisies et mêlées, évinçant l'horreur bien-aimée des Métalleux aguerris. L'artwork s’intitule « Cosmogonium ». 

Le préambule étant narré et présenté, je vous laisse pour 26mn50 avec l'univers de Syringa et le monde de Nicolas Hunold :

Les paroles de l'artiste :

"Le nom du projet "Syringa" provient du nom scientifique du Lilas. Je l'ai choisi en l'honneur de mes filles, Lili et Mila."

"Cet album compile toutes les influences avec lesquelles j'ai appris la guitare, comme Iron Maiden, Children Of Bodom, Slayer, Metallica, Pink Floyd, Deep Purple..." 

Les liens :

www.facebook.com/Syringa.metal.instrumental

https://syringa-metal-instrumental.bandcamp.com/releases

 

A noter l'exposition à venir pour Macchabée Artworks, le 4 février au Extrême Metal Night à Le Sax Achères, 78.

Exposition Macchabée Artworks

https://www.facebook.com/Macchabeeartworks

Merci Nicolas, Merci Syringa,

le parfum du lilas nous ravit, ta musique nous séduit.

 

 

 

 

SKÁLD, Huldufólk (Decca Records / Universal - 20/01/2023)

Le 19/01/2023

SKÁLD ou La théorie des cordes.

Une chronique d'Emma Bradford

Le dernier album du collectif néofolk SKÁLD, intitulé Huldufólk, , nous fera encore vibrer à partir d’aujourd’hui, 20 janvier 2023.
Skaldl cover
Depuis le premier album, chaque titre de SKÁLD, est une invitation à faire appel à la mémoire profonde, à éveiller les consciences, à ne pas laisser mourir le précieux savoir ancestral, à perpétuer l’art de la poésie comme le faisaient les scaldes, poètes scandinaves, souvent islandais, afin d’immortaliser la mémoire des hommes.
L’appel à la mémoire profonde, ce pourrait être leur mantra.
Et ils ont choisi de le faire vivre à travers leur musique et leur chant.
Ce collectif d’origine française, formé en 2018 par le producteur et compositeur Christophe Voisin-Boisvinet, nous conte les mythes et légendes nordiques  en vieux norrois, une langue scandinave que, grâce à leurs albums et nombreuses scènes, on commence à avoir du mal à qualifier de langue ‘’morte’’.
Bon. Ne vous emballez pas en proposant à vos jeunes trolls de prendre « vieux norrois » en option au BAC pour gratter des points. Étrangement les profs ne se bousculent pas…
Comme dirait SKÁLD dans Rún, « Vitkar allir frá vilmeiði », ce qui voudrait dire dans le cas présent que tout le monde devrait prendre conscience de la mauvaise volonté … de l’Éducation Nationale.
SKÁLD c’est un clan.
Des poètes débarquant tout droit du Moyen Âge, chanteurs et musiciens. Unis par une même passion venue du passé nordique. Des passeurs de mémoire.

SKÁLD c’est un son.
Ce son c’est leur vibration, une vibration toute particulière issue des instruments d’un autre temps.
Un son qui ne ressemble à aucun autre, et pour cause ! Certains sont faits sur mesure par un luthier vosgien spécialiste de la musique scandinave.
Mais pas seulement.
En effet, au milieu des harmonieuses fréquences vibratoires émises par un Nyckelharpa, vièle à clefs, par des lyres, talharpa, moraharpa, et autres merveilles, nous parviennent d’autres cordes qui semblent venir d’un autre âge, d’une autre dimension, et entrer en résonance avec les Dieux.
Il vous semble entendre une guimbarde ? Un instrument indéfinissable ? Une source d’eau claire ? Un vent doux ? Une forte bourrasque ? Non, ce sont des chants.
Leurs voix, monodiques ou polyphoniques, issues d’une technique vocale ancestrale, répondent aux instruments et participent de cette énergie vibratoire exceptionnelle.
Instruments à elles seules, elles entrent dans une danse avec les autres instruments comme ceux à la vibration toute particulière de leurs cordes ‘’sympathiques’’, cordes libres qui entrent en vibration par simple résonance (par sympathie) avec les notes jouées de même hauteur.
Le tout porté par les percussions envoûtantes, coeur battant de ce message druidique.
Le choix des tempos est une particularité supplémentaire.
Certains changements de tempo,dans le même titre, par exemple le couplet à cinq temps et le refrain à douze, inoculent cette notion de vitalité des peuples du froid, et dans ces rythmes, nous voyons presque circuler la sève de la nature sauvage, nature de laquelle ils sont si proches. Une fusion de sons, de pulsations, et de vie.
La grande sagesse des anciens peuples nordiques parvient jusqu’à nous par ces vibrantes et vivifiantes harmonies.
La théorie des cordes promet d’unifier toutes les forces fondamentales de l’Univers.
De même, les cordes instrumentales et vocales de SKÁLD unissent le temps à l’espace, les forces mystiques et poétiques du passé, à celle de notre époque, la mémoire à l’instant présent.
Porté par les tambours aux sons graves et chamaniques, SKÁLD convoque le temps, le savoir, la légende et la sagesse ancestrale. Écoutez l’album, ils ont entendu l’appel.
Magnétique, vibratoire, hypnotique, mystique, grave, aérien, cristallin, un vocabulaire qui sort SKÁLD des sentiers habituels.
Laissez vous envahir par leur dernier album Huldufólk et sentez ce désir impétueux de goûter ce fameux Hydromel poétique créé par les nains en mélangeant le sang du dieu Kvasir et du miel, et transformez vous, vous aussi, en poètes et en savants.   
Le peuple caché, Huldufólk, désire cohabiter harmonieusement avec les hommes et la nature.  
Les contes tirés du Gylfaginning, du Skáldskapármal, ou encore du Grólgardr, ces histoires, qui se transmettent de générations en générations, nous parviennent à travers les chants lyriques et gutturaux de SKÁLD et viennent nous divertir et nous faire rêver.
Et me voici emportée par leur envoûtement, et je deviens une troll désireuse d’épouser un chevalier pour devenir humaine. Je me sens l’âme d’une elfe danoise ou d’une nymphe suédoise, surfant sur les accents graves puis aériens de "Då Månen Sken" le single déjà sorti, me racontant l’histoire de Huldufólk, ce peuple caché, et de ce jeune Björn ensorcelé par une skogsrå. Il rencontra une de ces nymphes de la forêt mais finira seul et mélancolique, obsédé par le bruit de la forêt.

À noter également le titre ‘’ Du Hast", déjà sorti, une réadaptation de l'un des classiques de Rammstein. (Ce qui nous fait penser que SKÁLD était présent au dernier Hellfest). « Du Hast » est une reprise qui n'est pas sans rappeler, "Seven Nation Army", l'un des précédents succès de SKÁLD (et qui comptabilise 35M de streams !).

Et "Troll Kalla Mik", single déjà dévoilé également.
Près de treize musiciens répondent à l’appel de SKÁLD et expriment leur savoir et leur sensibilité à travers l’album. La harpe et la cornemuse s’agitent sous les doigts de Daniela Heiderich, l’archer du nyckelharpa d’Aliocha Regnard font resurgir des notes du XIVème siècle, la Moraharpa, la Lyre et la Talharpa sont sublimées par Ravn, tandis que la vielle à roue de Laetitia Marcangeli nous hypnotise et que les percussions vibrent sous les coups puissants de Nicolas Montazaud, Marti Ilmar Uibo et Christophe Voisin-Boisvinet. Le chant, quant à lui, est un formidable condensé de talents assuré par Steeve Petit, Lily Jung, Marti Ilmar Uibo, Laetitia Marcangeli, Michel Abraham (uRYa), Kohann, Julien Loko et Chaos Heidi.
Skald die frauPhotographie : SKÁLD par Die Frau
Ils convoquent le passé.
De quelques cordes, font vibrer le présent.
Et le rendez-vous pour vous laisser emporter…
C’est aujourd’hui.

LIVE-REPORT : EVER AFTER + ANTIPOD + STEREOSUCKERS au ROCK N EAT (13/01/23)

Le 18/01/2023

LIVE-REPORT EVER AFTER-ANTIPOD-STEREOSUCKERS au ROCK N EAT (Lyon-13 janvier 2022)

Par Dam'Aël 

Habitant sur Saint-Raphaël, je n'étais pas revenue au ROCK N EAT official(by céd & mike)  située quai Arloing dans le 9e arrondissement de Lyon, depuis le passage de Mobius, Altesia et Talvienkeli le 28 octobre 2021. Je me replonge dans l'univers bien particulier de cet endroit atypique de par son architecture. Au niveau "déco", on confirme le fidèle flipper Iron Maiden, une section de carcasse de voiture parée d'un drapeau anglais (Iron Maiden oblige), une sculpture par soustraction de Eddie (Iron Maiden oblige), un baby foot sur roulettes mais oups banal (Iron Maiden évincé). Pizza, burger, frites défilent sous mon nez, beer, bier, birra, cerveza, bière pétillent dans les gobelets à l'effigie du Rock N Eat. 

Venue principalement pour soutenir et assister à la première de Antipod, j'en profite aussi pour découvrir en live ce vendredi 13 janvier Ever After et Stereosuckers.

STEREOSUCKERS :

Le quartet est composé de Terence Bougdour (Filthy Brats) au chant, Dizzy Viper (Sleekstain) aux guitares et Gregg Erin (8Ball Ink) à la basse et CJ Butcher à la batterie et investit la petite scène avec le sourire franc et communicatif de Terence. Il le gardera tout au long de ce set qui nous envoie en pleine face, en mode bonne droite de boxeur, leur hard Rock old school posé sur une voix très identitaire, parfois même avec un mélange de Billy Idol et de Brian Johnson qui a attiré mon attention. C'est efficace, carré, joué avec passion. ils sont là pour se faire plaisir les guys, ça se voit et ça se transmet au public bien présent. Les quatre singles de la formation Revolutiön, Moments Like These, Still In my Dream et My Home Town sont proposés dans une setlist de dix titres, ponctuée d'une magnifique balade électro-acoustique qui narre avec beaucoup d'émotion une déception sentimentale vécue par le guitariste lui-même. Le groupe prévoit la sortie de son premier EP, on garde donc un œil de Rockeur sur eux. Stereosuckers, vous avez parfaitement chauffé la scène pour l'entrée du groupe Antipod.
ANTIPOD : 
 
La formation lyonnaise formée par Sébastien Lelong attendait cet évènement depuis des mois et imaginez sept bipèdes qui piétinent depuis de longues journées avec cette envie irréductible de fouler les planches du Rock N Eat! Non seulement ils ont soulevé la poussière résiduelle de cette scène mythique, bousculé les nuages de fumée imaginés par la scénographie, libéré les watts haute tension, mais ils sont allés jusqu'à déclencher l'alarme incendie à la fin de leur set. Quand Antipod décide de marquer les esprits, il sait s'y prendre!
L'entrée du groupe s'effectue membre par membre fédérant un public déjà bien excité et encore plus interactif avec le groupe; il est aussi là pour Antipod et sa toute première prestation scénique!.. Un vendredi 13 !!! Je pourrai même les soupçonner d'avoir acheter sept billets de loterie...
Revenons sur leur set d'une durée d'environ quarante minutes : après une intro au séquenceur, les Lyonnais s'échauffent avec élégance, talent et force sur Heylel au chant féminin proposé par Jemina Robineau, très maîtrisé et délicat. Naufrage suit avec l'arrivée masculine, en second lead vocal, de Stéphane Monserrat en tenue de rockeur accompli (Il sévit aussi dans le groupe clermontois depuis plus de trente ans Awacks). La complicité est réelle et magique et les deux chants offrent une précision et une justesse irréfutables. Aucun doute, le potentiel est là et confirmé de surcroît par une section rythmique de haut niveau. A n'en point douter, Antipod et son avenir sont à surveiller et à suivre avec beaucoup d'assiduité.
Le duo enchaîne sur Ne Jamais Douter. Si jamais les membres d'Antipod ont un quelconque doute sur leur talent, on les rassure immédiatement "Ne Jamais Douter" doit être la devise princeps de la formation. La vie au Temps prend le relai avec pour terminer leur passage sur scène, Nouvelle Ere qui devrait être désormais l'horizon de vie de Antipod. Il est indéniable que la qualité instrumentale fait mouche, et on fait un clin d'œil au tout nouveau batteur Aurel Haddock qui a su reprendre au pied levé les baguettes de Greg en y apportant une touche personnelle sans revisiter totalement le travail originel des percussions, une touch plus métalleuse pour cette section rythmique qui explore avec une réelle alchimie Heavy, Symphonique et Progressif dans un espace très mélodique. Les compositions sont riches, variées : l'auteur, compositeur n'est autre que le claviériste et fondateur du groupe, Sébastien Lelong. On cite Bilel Adda à la guitare rythmique, Matthieu à la basse et Elias Bouabib à la guitare lead, qui lâche des soli solides, parfois shreddés qui déchirent et qui font leur effet. Un potentiel dans les cordes d'Antipod.
Je rejoins Noise Injection sur la perception du son selon l'endroit où l'on se trouve. Les voix de Jemina et surtout celle de Stéphane auraient mérité un peu plus de mise en avant sur l'instrumental.
Antipod est en train de finaliser son tout premier album EVEIL qui sortira dans les bacs vraisemblablement dans les semaines voire les mois à venir ; un album qui devrait prendre sa place dans le catalogue international du label italien Wormholedeath.
Merci encore à Sébastien Lelong et sa petite famille pour l'accueil particulier qu'ils m'ont accordé.
EVER AFTER :
Ever After en chiffres :
2017 : formation du groupe par Hélène Finaud (chant lead) et Laurent Moulin (basse et chant), basé sur des reprises
2018 : Eclosion du groupe sur des compositions
2019 : 1er EP "Lost Control" un 5 titres
2020-2021 : vide temporo-spatial Covid
2022 : clip de "Earth Rehab" (27/11/22)
2023 : Sortie du premier album Fucking Phoenix et sa release party au Rock N Eat (13/01/23), avec Romain Thual à la guitare, Anthony Sejalon à la batterie, Loïc Dole à la guitare et Jérémy Gubian au clavier.
Ever After est prêt à en découdre car l'ambiance est électrique, le public réintègre la salle du Rock N Eat après la fausse alerte incendie, une façon originale de la part d'Antipod, de passer le relai à leurs confrères Lyonnais. Le combo est là pour défendre son premier album Fucking Phoenix, tout frais, rempli de motivation, de plaisir, d'énergie. Le ton est très rapidement donné avec une ligne vocale féminine qui aiguise quelque peu notre curiosité. Le spectre vocal de la chanteuse est très intéressant et son songwriting l'est tout autant. Je serais même tentée de dire qu'elle ne nous a peut-être pas donné la totalité de son potentiel dans cet opus. Hélène au fin fond de ses retranchements pourrait être une sacrée surprise. C'est pourquoi j'attendrai le second album avec beaucoup d'impatience. Cela dit, les six membres de Ever After, avec les dix titres de Fucking Phoenix, ont offert une prestation sérieuse, passionnée et digne d'un groupe qui en a sous les fers. Un Metal Symphonique qui n'a pas à faire rougir tant le travail est sérieux, accrocheur et pour lequel la patte Ever After marque au fer rouge un "Symphonique au cachet dingue" comme l'a très bien écrit mon confrère Ahasverus ( sa chronique : http://www.ahasverus.fr/blog/ever-after-fucking-phoenix-13-01-2022.html). Une véritable surprise malgré la panne vite résolue de la tête d'ampli guitare qui est venue compléter le monde de l'imprévu. Une soirée pleine de rebondissement sur fond de talent et de bienveillance.
On rappelle que Ever After sera présent au PLANE 'R FEST qui se tiendra les 6 et 7 juillet prochain dans la région lyonnaise.
 
Merci à tous pour cet excellent moment musical, festif et bienveillant.
 
 

PRAETORIAN, Furialis (05/11/2022)

Le 17/01/2023

Les douze titres de « Furialis » sont taillés pour la scène et l'album sert un Metal punchy dont les riffs ne proposent pas douze fois le même morceau.

Praetorian est un groupe de metal punchy aux touches indus et aux textes en Français.
Il cite pour influences Rammstein, Metallica, Avenged Sevenfold, Clawfinger et Lofofora.
En ordre de bataille autour de 2007, le groupe sort son premier EP en 2012, puis un album, « La face cachée », en 2015.
Praetorian a fait ses armes en partageant la scène avec des formations telles que Tagada Jones, Aqme, No One Is Innocent, Lofofora et Mass Hysteria.
Fin 2022, ces Bordelais sortent leur deuxième album, un douze titres de cinquante minutes intitulé :

« Furialis »

Praetorian
Son artwork est signé Mathieu Aziza.
Il a été enregistré chez Mathieu Pascal (Gorod) au Bud studio puis mixé et masterisé par Anthony Chognard de CHS Prod.
Dès « Apostat » la batterie imprime son rythme à ce Metal puissant et maîtrisé, capable de structures complexes savoureuses (« L'Ennemi ») et de morceaux directs taillés pour le pit (« Hypnose », « Communion »). Précis, Praetorian sait aussi mettre de l'oxygène dans ses riffs nerveux (« Flashback ») en variant ses lignes mélodiques et en ne recherchant pas la vitesse à tout prix (« Face Aux Géants »). Il peut impulser du swing à sa musique à la façon d'un Malemort (« Le Nouveau Diable ») et garde sa puissance quel que soit son tempo.
Les textes en Français sont sociaux et imagés, ils transforment votre téléviseur en « écran de fumée » devant lequel chacun se sent « expert de canapé ».
Les douze titres de « Furialis » sont taillés pour la scène et l'album sert un Metal punchy dont les riffs ne proposent pas douze fois le même morceau. Il dispose cependant d'assez de liant pour rester homogène.
Lofofora, Mass Hysteria et Malemort sont les noms qui ont pu nous venir à l'esprit en écoutant cet opus aux reins solides.

HIGHWAY, The Journey (02/12/2022)

Le 16/01/2023

Highway assume une certaine prise de risque en proposant un disque 100% acoustique, il en a certainement pris le pari, et n'est-ce pas ce qui fait la saveur de la production d'un artiste, et particulièrement de ce groupe atypique, que d'oser aller où l'on ne l'attend pas ?

Surprenant Highway !
Alors qu'on attend de pied ferme le successeur d'un  « IV » qui date tout de même de 2017, tout prêt à headbanguer à s'en briser la nuque, les Montpelliérains débarquent avec un huit pistes... entièrement acoustique :

« The Journey »

Highway
Acoustique ? On l'avait pas vu venir celui-là  ! Pas faute d'avoir regardé « Like A Rockstar », le premier single-clip balancé peu avant la sortie du skeud.

Mais tout obnubilé qu'on était, coquin de nous, par les girls du El'Circus, et bluffé par la puissance de feu du Tower Studio de Brett Caldas Lima, on a zappé qu'on avait affaire à du unplugged...
Ma mère m'avait prévenu pour les filles, le juge d'application des peines aussi... ça m'apprendra !
Deuxième surprise : au milieu de quelques inédits (« Like A Rockstar », « One », « The Journey ») Highway revisite sa discographie. Voici donc qui nous éclaire quant à la destination du Voyage...
« Have A Beer » et le nonchalant « Motel In Alabama » offrent ainsi une séance de lifting au tout premier Highway (2002), tandis que « In The Circus Of Madness » propose à l'album « Goodbye Money » une virée andalouse très réussie.  « Freedom »  donne un bain de jouvence à « United States of Rock n Roll  » (2011) et le savoureux « Chemical Trip » met à l'honneur « IV » (2017) dans une version live.
Ainsi ce voyage en terrain connu (jeu de mots !) dépoussière les standards du groupe servis maintenant par un excellent son. Il met aussi en valeur les qualités de ses interprètes tout au long de ses trente-neuf minutes, qu'il s'agisse de la performance vocale constante de son talentueux chanteur (qui s'était tout de même offert le luxe d'un duo avec Jeff Scott Soto à l'époque de  « IV ») ou de la richesse du jeu de ses camarades.
Highway assume une certaine prise de risque en proposant un disque 100% acoustique, il en a certainement pris le pari, et n'est-ce pas ce qui fait la saveur de la production d'un artiste, et particulièrement de ce groupe atypique, que d'oser aller où l'on ne l'attend pas ?
L'album se conclut sur une très jolie ballade qui donne son titre à l'album.
To Plug or not To Plug ? La question se pose maintenant de savoir quel genre de set le groupe proposera sur ses dates à venir, acoustique, électrique ou un mix des deux... N'ayez aucune hésitation s'ils tournent près de chez vous car quelle que soit la formule Highway est un groupe généreux qui a le sens de la scène.
En attendant, fort de quelques inédits, « The Journey » vous donnera l'occasion de (re)découvrir la discographie de Highway.

ALICE au pays des rééditions

Le 16/01/2023

En 1970, le label français BYG Records (Brigitte Fontaine notamment), né trois ans plus tôt, proposait le premier album d'un jeune groupe de rock progressif  parisien, Alice, qui compta dans ses rangs le guitariste Claude Olmos (futur Magma) et qui fut actif jusqu'en 1973.
Aujourd'hui BYG Records propose une réédition de ce premier album d'Alice, remasterisée à partir des bandes originales conservées par le label.
Alice
« Alice » est disponible en format vinyle avec six pistes sur chaque face de la galette, mais également en version numérique et en CD agrémentés de six titres bonus.
Le groupe parisien sortira en 1972 « Arrêtez le monde », son second et dernier album, enregistré au fameux château d’Hérouville pour Polydor. Il connaîtra une diffusion outre-atlantique sous l'orthographe All Ice pour ne pas être confondu avec Alice Cooper, peut-on  lire dans Rock Made in France... Le nom d'Alice était cependant une référence à l'écrivain Lewis Carroll ainsi qu'en atteste son tout premier single, « De L'Autre Côté du Miroir ».
Alice ou All Ice, cette réédition ne manquera pas de réjouir les fondus du rock progressif qui souhaitent retrouver le parfum vrai des 70's.
Alice 33 tours

VISIONS OF ATLANTIS à Montpellier et Toulouse

Le 16/01/2023

Après « Legion Of The Seas » et  « Melancholy Angel », le groupe de Metal Symphonique Visions of Atlantis a présenté un  nouvel extrait clippé de son huitième  album « Pirates », disponible chez Napalm Records depuis le 13/05/2022.
Visions of atlantis par stefan heilemann
VISIONS OF ATLANTIS par Stefan Heilemann


Le groupe commentait à propos de cet opus :
 « Pour nous, être un Pirate c'est être pleinement conscient et tenir notre existance entre nos mains, vivre et penser librement, embrasser la vie comme une aventure avec toute sa lumière et ses ténèbres. Nous ouvrons avec cet album une nouvelle ère pour Visions Of Atlantis, embrassant pleinement l'identité avec laquelle nous flirtons depuis plusieurs années maintenant - en créant la musique qui résonne vraiment avec nos âmes. Nous poursuivons notre voyage qui nous emmène à travers des eaux plus sombres, des tempêtes plus fortes, où tout sert de toile de fond à une métaphore sur le développement personnel et la spiritualité. Si Wanderers représentait plutôt le bon côté de notre périple, Pirates nous emmène définitivement au coeur du travail de l'ombre, où nous sommes confrontés à d'autres types de monstres ! »
Visions of atlantis artwork
Cette fois le choix de Visions Of Atlantis s'est porté sur « Clocks » pour représenter l'album. La Lyonnaise Clémentine Delauney (chant) explique :
« Nous sommes vraiment ravis de pouvoir sortir une vidéo pour le titre Clocks car nous adorons celui-ci et nous avons remarqué qu'il était également devenu l'un des préférés de nos fans ! Nous avons pu voir la réponse enthousiaste de l'audience à chaque fois que nous avons commencé à jouer ce titre en live l'an dernier ! Voici donc une interprétation de comment profiter de la vie lorsque l'on est un pirate, en se souvenant que l'horloge tourne...Tirons tous le meilleur de 2023 ! »

Ce single est dévoilé en même temps que l'annonce de la nouvelle tournée de Visions Of Atlantis, Pirates Over Europe. Celle-ci débutera en Allemagne le quatre avril et le groupe sera accompagné par le groupe autrichien Autumn Bride.
Michele Guaitoli raconte à propos de cette nouvelle tournée :
« Nous ne pourrions mieux célébrer la sortie de cette nouvelle vidéo qu'en annonçant une nouvelle tournée ! 2023 va non seulement débuter avec notre première tournée américaine en tant que tête d'affiche, avec The Spider Accomplice comme invité spécial, mais nous annonçons également une nouvelle partie de notre tournée européenne en passant dans des villes où nous n'avions pu aller la fois précédente ! Autumn Bride nous rejoindra lors de cette nouvelle aventure... et croyez-le ou non, de nouvelles annonces sont à venir ! »
Montpellier, Toulouse sont parmi les villes-étapes de la formation, qui visitera également nos amis Suisses à Monthey et nos amis Belges à Gand.
Visions of atlantis tour

FEUERSCHWANZ, Todsünden (30/12/2022)

Le 16/01/2023

L'affaire glisse comme une frangipane la semaine de l'épiphanie.

« Todsünden », traduisez « péchés capitaux », c'est le titre du nouvel album de Feuerschwanz sorti le 30/12/2022.
Feuerschwanz coverIl s'agit d'une compilation des covers déjà enregistrées par le groupe de folk metal sur ses précédents albums et la sortie de l'album « Todsünden » été précédée de nombreux clips qui ont parsemé l'année 2022.
Au programme quelques morceaux légers et furieusement festifs (« Gimme! Gimme! Gimme! », « Dragostea Din Tei », « The Final Countdown »), et d'autres plus ou moins sérieux, parfois peu connus du public français, notamment lorsqu'ils sont tirés du répertoire allemand.

De belles réussites s'inscrivent au menu de cet album tels « Hier kommt Alex » des vétérans de Die Toten Hosen, l'excellente reprise folk-métallisée du « Engel » de Rammstein, le joli « I See Fire » d'Ed Sheeran, ou enfin cette version épique de Manowar (« Warriors of the World United »), juste énorme, qui trouve à point le renfort de Melissa Bonny (Ad Infinitum), d'Angus McFife (Gloryhammer) et de Saltatio Mortis.

Ce sont ainsi quinze morceaux issus de tous les horizons musicaux et arrangés avec une grande dextérité qui trouvent place sur une sortie qui n'a pas pour ambition de chambouler le monde de la musique Metal, mais qui reste très agréable à l'écoute et qui propose un beau cadeau de transition accessible au plus grand nombre.
L'affaire glisse comme une frangipane la semaine de l'épiphanie, « Warriors of the World United » tenant lieu de fève dans la galette.
Feuerschwanz s'y entend pour faire lever la pâte et l'on ne voit aucune raison de bouder son plaisir. « Todsünden » mérite votre attention.