« Apocalypso », le nouvel album de Sortilège version Christian "Zouille" Augustin (voir * in fine), sera disponible dès le 03 mars 2023 via Verycords.
Au contraire de l'album « Phoenix » (2021) « Apocalypso » sera composé uniquement de morceaux inédits.
Il s'agira d'un dix pistes. Un premier single est déjà disponible sur les plateformes : « Derrière les Portes de Babylone (feat. MYRATH) » augure du meilleur pour ce nouvel album ! La participation de Myrath au morceau lui confère une touche orientale très catchy.
(*) Sortilege est l'un des représentants majeurs du Metal français des années 80, caractérisé par la voix très haute de son chanteur et un style heavy semblant déjà annoncer cette branche du power metal qui serait initiée peu après par les deux Keeper de Helloween . Sortilege se sépare en 1986 après trois albums. Il se reforme brièvement en 2019 avant qu'une scission ne s'opère entre les musiciens, engendrant deux formations, chacune revendiquant ses droits sur le nom du groupe.
Véritable bottin mondain du hard/heavy, « My Years With UFO » est meilleur que nombre de tributes consacrés à UFO. Par Ahasverus
Alors que Phil Mogg, délivrait le premier album de son projet Moggs Motel le 6 septembre 2024, le guitariste allemand MICHAEL SCHENKER a décidé de redonner vie à ses années UFO en réenregistrant dans un album intitulé « My Years With UFO » onze titres issus des albums auxquels il a participé, titres provenant de la période 74/78 qui constitue l'âge d'or du groupe de Londres, avec des morceaux comme « Doctor Doctor », « Only You Can Rock Me » ou encore « Love To Love ».
Michael Schenker fait l'impasse sur la période 1995/2002 qui le voyait reprendre du service chez UFO le temps de trois albums.
La pochette de « My Years With UFO » rappelle d'ailleurs furieusement celle du double live « Strangers In The Night » (1979) après lequel Michael quittait le groupe britannique pour retrouver brièvement son frère Rudolf dans Scorpions avant de fonder MSG.
C'est donc une succession de classiques du répertoire de UFO que revisite le guitariste, accompagné de géants du genre, le line-up de l'album constituant un véritable bottin mondain du hard/heavy sur lequel on retrouve des pointures du chant telles que Jeff Scott Soto, Dee Snider, Joey Tempest, Axl Rose, ou encore le « jeune » Erik Grönwall (H.E.A.T., Skid Row), et des guitar-heroes tels que Kai Hansen et Slash.
Les versions proposées par l'homme à la Flying V restent fidèles aux titres originaux, et l'on peut, dans les premières minutes, avoir un doute sur l'intérêt de l'opération. Pourtant, très rapidement, le talent irradie la galette, et c'est Joel Hoekstra (Whitesnake) qui donne le ton en illuminant « Natural Thing » d'un chouette solo de guitare.
La bonne impression est confirmée par la prestation de Joey Tempest (Europe) au chant sur « Only You Can Rock Me ».
Si des titres entendus mille fois dans mille reprises comme « Doctor Doctor » passent sous nos radars, la plupart des chansons sont jouées avec un grand talent et deviennent de vrais bons moments, comme le duel de guitares lead emmené par Slash sur « Mother Mary ».
On remarque aussi la prestation d'Axl Rose, très soft sur « Love To Love » par rapport à ce qu'il propose habituellement avec Guns N' Roses, celle de Jeff Scott Soto (Sons Of Apollo) et de John Norum (Europe) qui dynamisent « Lights Out », tandis que Kai Hansen, au chant et à la guitare, propose le titre le plus original avec un « Rock Bottom » d'une rugosité bienvenue qui passe la barre des onze minutes.
En vieux routard des reprises, Joe Lynn Turner (Rainbow, Deep Purple), offre une version solide de « Too Hot Too Handle » sur laquelle Adrian Vandenberg (Whitesnake) et Carmine Appice ne laissent pas leur part aux chiens. La version de « Let It Roll » avec Michael Voss est tout aussi réussie. L'album se termine avec « Shoot Shoot » emmené par un Stephen Pearcy au chant parfois poussif.
Dans l'ensemble, « My Years With UFO » est une réussite bien meilleure que nombre de tributes consacrés à UFO. C'est une parfaite occasion de découvrir le groupe, mais les fans qui le connaissent déjà pourront aussi s'y plonger sans réserve.
Un live sans surprise, mais d'une qualité sonore qui s'imposait dans la discographie du groupe américain. Par Ahasverus
Quelques mois après l'annonce du départ de son chanteur qui devait quitter le groupe américain pour raisons de santé, SKID ROW cloture définitivement l'ère Erik Grönwall avec un double album enregistré en public, sobrement intitulé « Live In London ».
Le choix est judicieux car même s'il ne sera resté que le temps d'un album (« The Gang's All Here »), l'ex-lauréat de Swedish Idol n'aura pas démérité et il était en mesure de soutenir la comparaison avec Sebastian Bach, le charismatique chanteur des trois premiers opus de la formation de Toms River. Par ailleurs, « The Gang's All Here », l'album enregistré avec le Suédois, se place parmi les meilleurs Skid Row tant par son son songwriting solide que par la maîtrise du chant et la hargne dans l'interprétation de Grönwall. Il est donc pleinement l'homme de la situation, impulsant sa dynamique à chaque morceau.
La tracklist de l'album live fait le forcing sur les succès du groupe, et les deux premiers albums, « Skid Row » et « Slave To The Grind », sont massivement représentés avec six titres chacun.
« Subhuman Race », le dernier opus avec Sebastian Bach, est totalement zappé, et toute l'ère du regretté Johnny Solinger est ignorée (un titre tel que « Thick Is The Skin » aurait eu sa place). Le reste des seize pistes est complété par trois moments forts du dernier album studio (« The Gang's All Here », « Tear It Down », et « Time Bomb ») ainsi que par la traditionnelle reprise du titre des Ramones, « Psycho Therapy ».
Skid Row propose donc un live sans surprise, mais d'une qualité sonore qui s'imposait dans la discographie du groupe américain à laquelle aucun témoignage scénique ne rendait vraiment justice. La setlist fonctionne, et Grönwall est tout à fait à son affaire.
La prestation a été enregistrée le 24 octobre 2022 à l'O2 Forum Kentish Town, un théâtre de 2300 places. Elle est immortalisée en double vinyle, en CD, ainsi qu'en DVD.