- Accueil
- Blog
Nos articles
DROPDEAD CHAOS (metal), Underneath the Sound (07/04/2023)
Le 11/04/2023
Par Dam'Aël

Vous pouvez toujours aller chercher votre loupe ou vos binocles, vous ne les verrez pas apparaître sur ce clip qui dévoile le titre éponyme Underneath The Sound ce vendredi 7 avril. En effet DROPDEAD CHAOS aime à casser les codes ! A quoi je fais référence? Au fait que les musiciens du sextuor ne pointent pas le bout de leur nez dans cette vidéo. Et oui, on se fait remarquer autrement en plus de la qualité de ce nouvel opus, un dix titres, qui sort dans les bacs ce vendredi et qui ouvre aussi le week-end Pascal. Nils (lead guitare), Boris (batterie), Baptiste (guitare), Jacou (Basse) laissent le champ libre à Deha (voix et claviers) et Renato (voix). Le clip est éalisé par Brice Hincker (CHS prod – Loudblast, Smash Hit Combo, Bukowski…) .
"Il laisse à chacun son interprétation du scénario. »
Les membres du groupe sont issus d'autres formations :
Baptiste de SMASH HIT COMBO, Jacou de BLACK BOMB A, Boris de BETRAYING THE MARTYRS, Déhà de CULT OF ERINYES, IMBER LUMINIS, ACATHEXIS, SLOW, etc, Nils de THINK OF A NEW KIND, SIRENIA) et Renato de FLAYED, LES TAMBOURS DU BRONX, TREPALIUM. L'expérierence fait donc partie intégrante de DROPDEAD CHAOS.
L’album a été enregistré, mixé, masterisé et produit par HK au Vamacara studio, via le label : At(h)ome, et dont la promotion est assurée par Agence Singularités et le booking par Syncope Prod
A propos du nouvel album, le groupe déclare : « Nous avons rêvé ce moment pendant deux ans. Deux longues années à travailler sans relâche afin de vous offrir ce Underneath The Sound. »
TRACKLIST :
1- Underneath The Sound *
2- Escape
3- Save Yourself
4- Humans
5- One Last Encore
6- What I’ve Learnt
7- Black Thoughts (dont tous les bénéfices ont été reversés à la Fondation de France).
8- Sun
9 – DropDead
10 – Rainman
Ce titre* « Underneath the Sound » a été écrit dans l’idée d’en faire un titre-introduction pour l’album et les concerts. La particularité de ce titre est que Déhà (chant/claviers) a écrit des paroles racontant la frustration que Renato a ressenti lors des différents confinements. L’impossibilité de pouvoir se produire sur scène et vivre sa passion. Le groupe a donc tenu à restituer en images ces textes parlant d’enfermement, d’inconnu mais également d’espoir et de résilience. Ce clip est d’ailleurs la moitié d’une création audiovisuelle qui se poursuivra dans un second clip, sur un titre dont les paroles ont, cette fois, été écrites par Renato pour Déhà." (Dropdead Chaos)
L'album est décliné en version digipack, en vinyle noir et en deux versions limitées, chrystal et marbré. Une tournée en France estampille cette arrivée de « Underneath the Sound » qui a commencé le 11 mars dernier et se poursuivra jusqu'au 11 août prochain en passant par La Maroquinerie le 3 juin.

Les liens :
- https://www.facebook.com/dropdeadchaos
- https://www.facebook.com/Agence.Singularites
- https://www.facebook.com/profile.php?id=100009027701073
HOT HELL ROOM ET ONIRIK ILLUSION AU CREA
Le 05/04/2023
Par Pépé Stakatto

Rendez-vous avait été donné ce vendredi 17 mars 2023 à 20h30 au Jean Macé - créa pour une soirée Métal avec les groupe Onirik Illusion et Hot Hell RooM. Ces deux formations étant des habituées de « la Pyramide » pour y avoir déjà joué les années passées, c’est donc avec grand plaisir que les fidèles fans ou simples curieux s’étaient déplacés pour cet évènement. (Un grand merci à Abdellah BRAHMI pour cette excellente programmation !).
Onirik Illusion
Mais il convient de remonter le cours du temps et vous conter l’origine d’Onirik Illusion, (que j’ai personnellement découvert au CREA lors d’une soirée avec Invading Chapel en mars 2013).
Onirik Illusion est né en 2006 sous l’impulsion de son batteur Jérôme, d’Yves le clavier et principal compositeur, ainsi que de Lull Angel qui les rejoint en 2008 au chant et à l’écriture des paroles. D’inspiration Métal Progressif, Mélodique, Symphonique et Gothique, le groupe semble fortement influencé par des formations telles que Theater Of Tragedy, Sins of Thy Beloved, Moonspell ou The Gathering. Laetitia au violon et chœurs, et Solenne à la basse, le groupe peaufine ainsi ses premiers morceaux et continue de développer son propre univers : Héroïque Metal, Gothique et Victorien.
Il faudra attendre 2014 pour qu’Onirik Illusion entre en studio et ne sorte son premier opus « The 13th hour… » finalement qu’en 2017, suite au départ de certains de ses musiciens (Stéphanie la guitariste qui aura le plus apporté au groupe partira pour d’autres projets, Solenne remplacée par Gary, et enfin Laëtitia qui préfèrera donner la priorité à sa carrière professionnelle).
Le groupe est aujourd’hui composé, outre de ses trois piliers fondateurs : de Jérôme (batterie), Yves (claviers) et Lull Angel (chant), de Gary (Basse, growls et chœurs) et enfin de leur dernière recrue et pas des moindres Mister « Grind Riffer » à la Guitare !
Comme à son habitude la scène est superbement décorée avec goût par Miss Angel, je vous laisse le constater par vous-même ci-dessous :

Lull Angel entame le concert avec la présentation de l’univers du groupe. Elle nous invite à « prendre place au voyage à travers un monde d'ombres et de lumières, de rêveries et de chimères, de pensées, de raisons qui sombrent dans les abîmes de la folie, parfois historique parfois cauchemardesque ».
["Bienvenue à toi, âme esseulée, qui cherche dans l'ombre une lumière, pour que ne sombre et ne se perde ton humanité...".]
C’est par sa superbe entrée au piano que débute « Without Wings », véritable carte de visite du groupe, ce morceau résume parfaitement l’identité musicale d’Onirik, tempi variés, sublime mélodie, des vocaux tantôt lyriques, tantôt growlés, un début de périple dans le temps mis en lumière par Abdellah aux lights et par Pascal au mix.
On poursuit avec « No comment » et son ambiance « apocalyptique », ses doutes et ses interrogations, avec une magnifique mise en scène et une parfaite maîtrise du chant de Lull Angel.
Ce sera ensuite « Druidess » et l’occasion d’une nouvelle plongée dans les temps obscurs du Moyen Age avec la redécouverte de ses racines et des anciens rîtes des Druides. Ce titre Gothique et légèrement Doom exécuté sur scène fera forte impression sur le public, et comme aurait dit la Druidesse : « Seule l’harmonie est nécessaire … »
Nous aurons également droit ce soir en exclusivité à deux titres inédits qui j’espère finiront sur le prochain album (je me suis laissé dire, après avoir lu entre les nervures d’une feuille de chêne, que le groupe avait pas mal de nouveaux morceaux dans sa gibecière !) : « Living Doll » et ses démentissimesques parties de guitares et « The gardian » joué en avant dernier morceau.
Vient ensuite trois titres racontant chacun à leur tour de sombres et saignantes histoires de vampires.
« London 1887 » et son gros riff de guitare ici sublimé sur scène ! Je voudrai en profiter pour faire une petite parenthèse sur Grind Riffer , le nouveau guitariste qui m’a littéralement scotché ce soir ! Outre le fait de jouer sur une Lag 7 cordes « Stéphan Forté Signature » (guitare custom-shop éditée à très peu d’exemplaire si je ne me trompe), sans en faire des caisses ce génial gratteux arrive à remplacer les parties violon de Laëtitia avec brio et avec un style qui lui est propre. Bravo !
La parfaite intro de piano appuyée par ses arpèges de guitares cristallins lancent « Bathory », titre qui nous raconte l’histoire de cette comtesse hongroise qui refusait de vieillir et dont la légende affirme qu’elle prenait des bains dans le sang de ses victimes vierges, pensant ainsi obtenir la jeunesse éternelle. Encore un magnifique morceau très technique et superbement orchestré !
La trilogie vampirique se clôt avec « Psychotic vampire ». Ce morceau est également remarquable car il mélange plusieurs styles que ce soit dans le chant avec ses parties lyriques et growlées ou musicalement par ses tempi variés, et son énorme rythmique de batterie.
Le set se termine avec « Ghost soulmate » une de mes compo’ de l’album préférées ! Pour la petite histoire, le clip de ce morceau a été tourné ici même au CREA à la « Pyramide » Jean Macé par Cécile Delpoïo.
Enorme show des Onirik Illusion ce soir avec une grosse évolution au niveau des arrangements, l’apport de « sang neuf » y étant je pense pour beaucoup …
SET LIST :
- (INTRO)
- WITHOUT WINGS
- NO COMMENT
- DRUIDESS
- LIVING DOLL
- LONDON 1887
- BATHORY
- PSYCHOTIC VAMPIRE
- THE GUARDIAN
- GHOST SOULMATE

The 13th hour… (2017/Auto production)
https://onirikillusion.bandcamp.com/releases
https://www.facebook.com/onirik.illusion
Hot Hell RooM
La deuxième partie de notre soirée est un peu plus métallique, car Hot Hell RooM en concert au CREA Macé c’est toujours un peu la fête à la maison et l’occasion de mettre le « feu » sur scène !

Le dernier gig des HHR date de 2019 pour la présentation de leur 3ème album « Stasis ». Ce soir ils débutent leur set avec « Royal (introduction) » tiré de leur dernier opus « Kingdom Genesis*» sorti en avril 2022. La grande messe peut commencer. Vous pouvez retrouver la chronique de l'album : http://www.ahasverus.fr/blog/hot-hell-room-kingdom-genesis-2022.html.
Après cette brève entrée en matière le show débute réellement avec « Remenbrance » également sur l’album « Kingdom Genesis ». Avec ses énormes riffs d’intro guitare, et la voix de baryton toujours aussi surpuissante de Loïc, ce titre propose une alternance de passages Heavy rapides sur les couplets et beaucoup plus calmes dans un style Gothique sur les chorus.
« You don’t belong to them » du 1er album « Kali Yuga Bonfire » est enchaîné sans temps mort. Côté cour ShazyBob joue des claquettes sur son pédalboard tandis que côté jardin Alan tel un lutin bondissant s’escrime sur sa basse ; derrière Loïc, avec son bandana fétiche vissé sur la tête, c’est Mister Ludo qui martyrise ses futs pour notre plus grand bonheur. Egalement lancé dans la foulée, l’épique « Human game » de l’album « Stasis » et son flamboyant solo de fin.
Toujours du même skeud le magnifique « Misery » et son intro arpégée mid-tempo amène un peu de fraîcheur dans la fosse (à laquelle Loïc avant de commencer le morceau a demandé aux spectateurs de se rapprocher de la scène pour un peu plus de convivialité).
S’égrène ensuite les premières notes de « World of Kali » le morceau phare de l’album « Kali Yuga Bonfire ». [Kali est dans la mythologie hindouiste la déesse du temps, de la mort, de la délivrance, la mère destructrice et du chaos, mais aussi la mère de la création et de la renaissance].
On poursuit le set avec « 1307 », dixième piste de « Kingdom Genesis », qui avec son riff entêtant va nous replonger dans ce funeste vendredi 13 octobre 1307 où le roi de fer, Philippe IV le Bel, va ordonner l'arrestation de tous les Templiers du royaume. La batterie de Ludo martèle inlassablement son rythme, la basse d’Alan est lancinante et lourde, les riffs de Shazy Bob ciselés comme des lames de Tolède, renforcent ce côté médiéval et sombre, quand à la voix de notre frontman Loïc elle est remplie de plénitude et de compassion. Enormément d’émotion dans ce morceau.
« Artistic Freedom » la Power Ballade de l’album « Stasis » (un de mes titres préférés d’HHR), avec ses sublissimes arpèges d’intro est digne des plus belles balades de Scorpions (et ce n’est sûrement pas un hasard si Loïc arbore fièrement le t-shirt de la tournée Rock Believer).
Les trois brûlots suivants, sont tirés de « Kali Yuga Bonfire » avec « Humanity will never change » et même pour « Morrison » et « At the junkies bedside » de leur démo de 2009.
Le gig des Hot Hell RooM se conclut ce soir par un final explosif avec « Chameleon », « d’Architect Of Chaos » !
SET LIST :
- ROYAL INTRODUCTION
- REMEMBRANCE
- YOU DON’T BELONG TO THEM
- HUMAN GAME
- MISERY
- WORLD OF KALI
- 1307
- ARTISTIC FREEDOM
- MORRISON
- HUMANITY WILL NEVER CHANGE
- AT THE JUNKIES BEDSIDE
- CHAMELON
https://hothellroom.bandcamp.com/
https://www.facebook.com/hothellroom
Encore une excellente soirée comme on les aime ! Je ne répèterai jamais assez qu’il faut que nous soyons solidaires de nos scènes locales si nous ne voulons pas voir disparaître de tels artistes, aussi talentueux …
Encore merci au CREA Macé à Alfortville, à Abdellah son programmateur, et à Anne-Garance notre Directrice pour de tels concerts !
SPIRIT WAR ET NIGHT DREAM AU MONSTER'S ART : LIVE REPORT
Le 29/03/2023
Par Dam'Aël

Le logis de la musique du 358 Rue Rudolf Diesel est loin de manquer de carburant tant sa passion est un puits sans fond. Le 18 mars dernier le Monster'S Art voit encore les planches de sa petite salle s'embraser. Rassurez-vous pas de Blackblocs mais plutôt du Black Metal ou autres, pas de pompiers pour éteindre l'incendie mais plutôt une lance de son et de lumières qui fusent en tout coin, pas de pavés, ni lacrymogènes mais plutôt des mains levées qui applaudissent tous azimuts dans une ambiance bon enfant. Les fumigènes auraient pu être de la partie mais pas ce samedi soir.
SPIRIT WAR :

L'interview :
9. Child Of Music Hall **
NIGHT DREAM


AD INFINITUM (metal), Chapter III – Downfall (31/03/2023)
Le 28/03/2023
La polyvalence des musiciens d'Ad Infinitum leur permet de conjuguer mélodie et explosivité.
En quatre ans seulement, Ad Infinitum s'est imposé dans le peloton de tête de la génération montante du Metal.

AD INFINITUM par Nat Enemede
C'est en effet en 2020 que son premier album « Chapter I - Monarchy » ouvrait la voie à un cortège d'opus soignés qui se succédaient avec la régularité d'un métronome.
Le groupe s'était formé sous l'impulsion de Melissa Bonny, chanteuse charismatique au panorama vocal large et sûr, qu'on connaît également au travers de multiples featuring (Kamelot, Feuerschwanz, Powerwolf, Beneath My Sins, etc).
Désireuse de monter son propre projet après s'être fait les dents dans des formations comme Evenmore ou Rage Of Light, l'omniprésente Suissesse s'associait aux Allemands Adrian Thessenvitz (guitare), Korbinian Benedict (basse) et Niklas Müller.
Ad Infinitum portait son premier album à travers des clips cinématographiques et le déclinait même en version acoustique (« Chapter I - Revisited »), s'imposant en maître quel que soit le terrain.
L'année suivante, avec « Chapter II - Legacy », le groupe s'intéressait au conducator roumain Vlad Tepes, alias « L'Empaleur », qui inspira à l'écrivain Bram Stoker son personnage de Dracula
Fin mars 2023, Ad Infinitum revient avec « Chapter III - Downfall ».

Pour le son de ce nouvel opus, Ad Infinitum a fait appel au Danois Jacob Hansen (PYRAMAZE).
Pour son univers, le quatuor s'est à nouveau penché sur notre passé. Il explique :
« Pour cet album, nous avons exploré les histoires et les légendes de l'Égypte ancienne avec, comme personnage central et inspiration principale, Cléopâtre. Nous avons ajouté une nouvelle dimension à la signature sonore d'Ad Infinitum pour créer un univers supplémentaire, transportant l'auditeur dans des paysages mystiques d'une autre époque. »
Pour appuyer la sortie de ce troisième chapitre, Ad Infinitum use comme à son habitude de clips d'une belle qualité visuelle, tandis que musicalement il poursuit son mélange de vastes influences, du power metal au métal symphonique, de la pop au death, pour consolider un paysage sonore actuel et séduisant.
La polyvalence des musiciens d'Ad Infinitum leur permet de conjuguer mélodie et explosivité dans un album aussi varié qu'homogène, avec un son capable parfois de douceur pour, l'instant d'après, porter la plus grande agressivité au coeur de compositions toujours accrocheuses comme un refrain pop.
Parfait successeur de ses prédécesseurs, « Chapter III - Downfall » trouvera donc sa place instantanément dans le coeur des Infinitors, ces fans d'Ad Infinitum habitués déjà à une discographie de qualité. Il séduira aussi les amateurs de Metal moderne. Solide, ouvert, épique, d'une grande puissance, il est une bonne synthèse de son époque. Il permet à Ad Infinitum, pourtant bien jeune, de consolider son statut sur la scène internationale, un poste atteint d'un pas rapide, en seulement quatre ans, et qu'il revendique avec constance par la qualité de ses albums. « Chapter III - Downfall » est un camp de base vers les sommets qu'Ad Infinitum continue à briguer, plus Unstoppable que jamais.
On notera la participation de Chrigel Glanzmann (Eluveitie), qui pose sa voix sur le monologue d'introduction atmosphérique de la dernière des douze pistes de l’album.
Chapter III – Downfall sera disponible le 31/03/2023 chez Napalm Records dans les formats suivants :
- CD Digipack
- CD Digipack + Tee-shirt
- Vinyle curaçao – édition limitée à 300 copies
- Vinyle noir
- Album digital

Songs for an angel – Tribute To Eric Bouillette - Vol I (14/02/2023)
Le 25/03/2023
Beaucoup de retours positifs et de propositions variées, a tel point qu’un second volume est prévu.
Une chronique d'Harvey

Treize compositions, réunissant de nombreux artistes de différents pays qui ont participé à la vie d’Éric Bouillette et qui ont souhaité lui rendre hommage. Cet album vous permettra de voyager à travers différents paysages musicaux et peut-être d’en découvrir de nouveaux.
Surtout, c’est un lien puissant entre Éric et nous tous comme il l’aurait aimé.
Un album-hommage à Éric Bouillette suite à un appel aux amis, aux fans très nombreux. Beaucoup de retours positifs et de propositions variées, a tel point qu’un second volume est prévu.
La liste des crédits pour chaque morceau en dit long sur l’amour pour Éric. Je ne ferais pas de long discours, l’intention compte déjà énormément.
Au-delà des mots, restent certains titres meilleurs que d’autres à mes oreilles d’un point de vue musical.
« Ruby Down – Heavens Angels » a su retenir toute mon attention, un superbe morceau, un bel hommage. Suivis de près par « Achraf Elasraoui - Pat Sanders - Gareth Cole - Chris York - Man on a mountain », très progressif, « Babal – Touched by angels », et enfin « Steve Anderson & Chris York - Our Man From France ». Le reste de l’album est bien mais trop soft pour moi.
Le CD se termine par « Solace Supplice – Dans la couche du diable », l'une des dernières sorties d'Éric avec sa tendre épouse Anne-Claire Rallot, tout droit sorti de ce fabuleux album Eponyme et terminal de Sir Éric lui-même.
Éric nous t’aimons, repose en paix et à tantôt là-haut.
Tu nous manques à tous et toutes.
A toi mon n’veu.

EDENYA (prog), Another Place (13/01/2023)
Le 25/03/2023
Un album agréable avec trois morceaux qui sortent du lot et surtout The Voice, vraiment plaisante, et nous faisant penser à la reine Anneke (The Gathering).
Une chronique d'Harvey

Fondé en 2010 en tant que projet instrumental par Marco, auteur-compositeur et guitariste-claviériste, Edenya n’a cessé d’évoluer au cours des dernières années.
Après un E.P (2017) et un premier album, « Silence » (2020), Edenya sort son troisième opus, « Another Place », en 2023.

Edenya s’inspire de nombreux styles musicaux : du rock au folk en passant par la musique progressive ou ambiante.
La voix douce et puissante de Clélia se marie à merveille avec les mélodies de Marco, tantôt énergiques, tantôt délicates, plongeant ainsi l’auditeur dans des atmosphères et des émotions intenses.
L’album commence avec une introduction planante instrumentale teintée de folk. Ensuite deux titres pas vraiment intéressants et assez mous. Enfin arrive le morceau de bravoure (9 minutes) « Inside Your Walls », un titre bien plus nerveux et mêlant douceur de la voix de Clélia et fureur des guitares ! Lui succèdent « Another Place » et ses vocaux magistraux et « The Other Side » avec un coté plus électro. Le titre « Garden » propose à son tour une partie instrumentale avec des notes de piano et du violon vraiment jolis.
On regrettera un manque de puissance par-ci par-là pour augmenter la progressivité des styles et des ambiances (douceur versus puissance), ainsi que des parties rythmiques peu présentes (il faudra donc veiller à embaucher un batteur et un bassiste*). Trop folk et pas assez métal pour moi !
On retiendra donc un album agréable avec trois morceaux qui sortent du lot et surtout The Voice, vraiment plaisante et nous faisant penser à la reine Anneke (The Gathering).
Groupe à suivre !
* - NDLR : Les voeux d'Harvey vont être comblés puisqu'Edenya a densifié depuis peu son line-up avec Jean-Paul à la basse et Damien à la batterie.

GRANDE ROYALE (rock/hard-rock), Welcome To Grime Town (24/03/2023)
Le 25/03/2023
« Welcome to Grime Town » est idéal pour découvrir l'univers de Grande Royale et il fait partie de nos recommandations discographiques du mois.
Par Ahasverus
Sixième album studio pour Grande Royale ! La formation est en selle depuis 2014.
Après les explorations de « Take It Easy » (2017), les Suédois, échaudés par les retours sur cet album pourtant excellent, retournaient avec « Carry On » (2021) à ce boogie-hard énergique sur lequel ils avaient édifié leur fanbase. Le nouvel opus restera globalement sur cette ligne. Son titre :
« Welcome to Grime Town »

Mais où est Grime Town ? Dans vos yeux ! Grande Royale l'explique :
« Depuis notre plus jeune âge, on nous dit qu'il existe quelque part une musique que personne n'a jamais entendue, et que la magie nécessaire pour l'explorer a disparu depuis longtemps. Même si nous savons que ce n'est qu'une histoire, nous pouvons chercher dans vos yeux et garder vivant le rêve d'un paradis musical. Welcome to Grime Town pourrait bien être ce paradis du rock'n'roll. »
Un paradis aux guitares enjouées qui se signalent dès « Tell Me », avec ce côté tout à la fois décalé et efficace qui donne aux compositions de Grande Royale cette instantanéité.
Mais si l'univers du groupe de Jönköping parait simple, c'est justement qu'il est très étudié musicalement. Les Scandinaves savent aérer leurs créations par des claps ou des lignes vocales qui semblent tenir d'une sorte de second degré, d'un talent qui fait les choses sans prendre la grosse tête.
Le rock de Grande Royale est cependant redoutable, et ses « Status Doom », « Freak Parade » et autres « You Got Me Real Good » balancent tel un vieux Status Quo soudainement moderne et survitaminé.
Les trente-six minutes de « Welcome to Grime Town » sont donc dans une lignée festive, et si le groupe n'a plus souhaité désorienter ses fans en limitant les expérimentations il n'en renonce pas pour autant à tenter de nouvelles choses.
Mais il procède par petites touches, confiant le chant lead à son nouveau guitariste, Calle Rydberg, sur un titre (« Utopia »), enfonçant le clou par un clip. Cette respiration bienvenue présente les nouvelles possibilités du line-up 2023 de Grande Royale.
Les Suédois ont par ailleurs fait appel à deux invités : dans un registre proche de Lee Aaron, Helen Wilsson pose sa voix sur « Run Officer Run », tandis que le guitariste Mattias Rydell gratifie « Augury » d'un solo.
Ainsi ce sixième album est-il un bon cru qui trouve nos Suédois en bonne forme et pleins d'avenir. L'album est idéal pour découvrir leur univers et il fait partie de nos recommandations discographiques de ce mois de mars.
« Welcome to Grime Town » est disponible depuis le 24/03/2023 chez The Sign Records.
Le Lien :
Les DOSSIERS d'AHASVERUS : La Cover # 1
Le 22/03/2023
Les bonnes raisons ne manquent pas pour se livrer à l'exercice de la cover. Elle permet à un artiste de se faire plaisir en rendant hommage à ses pairs, ou de toucher un nouveau public. Encore faut-il que l'interprète parvienne à se hisser à la hauteur de son modèle et à lui insuffler sa marque. C'est possible ! La preuve par dix avec Red Beans & Pepper Sauce, Deep Purple, Nils Courbaron, Mobius, Amberian Dawn, Loki Lonestar, Sandi Thom, Cécile Delpoio, Orkhys et Death Angel.

RED BEANS AND PEPPER SAUCE , « The Ace Of Spades » (Motörhead)
S'il en est un qui excelle en matière de reprises, c'est bien RED BEANS AND PEPPER SAUCE. Les Bittérois profitaient d'ailleurs de l'immobilisation due à la pandémie pour consacrer un album entier à l'exercice : « Songs From The Past Vol. IV ».
Il faut être gonflé pour aller taquiner Motörhead sur son répertoire, surtout avec un classique aussi emblématique que « Ace Of Spades ». Mais les Beans se font forts de cuisiner à la Pepper Sauce n'importe quel standard...
DEEP PURPLE, « Oh Well » (Fleetwood Mac)
En 2021 avec « Turning To Crime » Deep Purple sort pour la première fois de sa carrière un album qui n'est pas composé de chansons originales mais d'une suite de reprises dont un morceau de Feetwood Mac qui date de la fin des 70's.

Roger Glover explique : « Tout le monde sait que Oh Well est un super morceau. Steve a fait la démo pour ce titre. On ne sait jamais vraiment où ça va aller avec Steve parce qu'il est très inventif. Jusqu'à un certain point, avec quelques couplets, c'était à peu près la même que l'originale. Et puis, tout d'un coup, ça a décollé comme une fusée… vers un autre espace. »
NILS COURBARON, « Lady Marmalade » (The Eleventh Hour)
Le guitariste de Sirenia s'est adjoint les services de deux grandes chanteuses pour faire honneur à ce standard disco des 70's maintes fois revisité.
La mayonnaise prend : les talents de Melissa Bonny (Ad Infinitum), rompue à ce genre d'exercice, et d'Adrienne Cowan (Seven Spires) sont aussi éclatants qu'ils sont complémentaires et font de ce morceau un tribute loin d'être anecdotique.
MOBIUS, « Dark Signs » (Sleep Token)
Avant qu'Heli Andrea ne tire sa révérence pour se consacrer à ses projets musicaux personnels, le groupe de Metal progressif Mobius enregistrait à sa façon ce morceau de Sleep Token, permettant à sa vocaliste de nous surprendre dans les basses.
Mobius a enregistré deux albums et deux EP avec Heli Andrea. Ce morceau figure sur le dernier d'entre eux : « Live In Studio ».
AMBERIAN DAWN, « Super Trouper » (ABBA)
Qui mieux qu'un groupe suédois peut rendre hommage au géant de la pop suédoise ?
Amber Dawn a consacré à Abba l'intégralité de son album « Take A Chance ». Hits et morceaux plus intimes se trouvent délicatement métallisés tout en maintenant l'esprit des maîtres.

Les orchestrations sont savantes et le chant de Päivi « Capri » Virkkunen est bluffant.
LOKI LONESTAR, « Frozen » (Madonna)
Il faut être fou ou excessivement culotté (on n'a pas réussi à trancher) pour traiter Madonna avec cette insolence. La version de Loki Lonestar ne saurait laisser indifférent. Le trublion polymorphe passe la Madonne à sa moulinette et semble habité par plusieurs personnages.
Julie Denn apporte à l'interprétation son agréable sérénité, contrepoint académique à la prestation débridée de Loki qui réalise là un très beau clip qu'on suppose tourné sur les plages du Nord, doublé d'une performance vocale.
« Frozen » figurait sur l'album « (un)official feat. », sur lequel Loki reprenait des artistes aussi divers que Bowie et Nine Inch Nails.
SANDI THOM, « November Rain » (Guns N' Roses)
Sandi Thom amène toute sa sensibilité dans une reprise minimaliste mais réussie de « November Rain ».
C'est que son affect influe sur son interprétation.
Elle explique : « En Scandinavie à l'occasion d'une tournée mondiale, inspirée par les problèmes de ma relation de l'époque, je me suis rendue sur les célèbres plages d'Esbjerg, au Danemark, pour tourner une vidéo pour ma reprise de Guns 'n' Roses 'November Rain' - pure coïncidence : dans la pluie de novembre ! Une de mes chansons préférées. »
Ce titre figurait en bonne place entre Aerosmith et Extreme dans la compilation « The Covers Collection » (2013) de notre Ecossaise qui en est déjà à son septième album studio.
CECILE DELPOIO, « My Immortal » (Evanescence)
La voix d'un ange servie par des notes de piano délicates et par les arrangements de Sébastien Latour donnent à cette chanson d'Evanescence des ailes nouvelles.
Ce sont celles de Cécile Delpoïo, chanteuse de Remember the Light, qui sortait récemment son premier album solo, « Tuolla ». Elle le défendra en avril 2023 à Boulogne-Billancourt sur les planches du Metal Inseine Festival pour lequel ce couteau suisse a également réalisé l'affiche.

ORKHYS, « The Clansman » (Iron Maiden)
Autre formation présente sur le Metal Inseine Festival : Orkhys.
La voix de Laurène est assez proche des tons de Cécile Delpoio (qui a réalisé le clip présenté ici).
La frontwoman d'Orkhys joue également de la harpe. Rien de mieux pour imprimer la Orkhys'Touch à ce morceau d'Iron Maiden période Blaze Bayley.
Avouez que leur cover vaut l'original ! Elle cloturait le second opus du groupe, « A Way ».
DEATH ANGEL, « Under Pressure » (Queen)
Cloturons ce premier volet consacré aux reprises avec le pionnier du Thrash Metal américain Death Angel.
Sortant de sa zone de confort, le groupe de San Francisco reprend avec brio un titre partagé par Freddy Mercury et David Bowie : « Under Pressure ». Le résultat est conforme au modèle, mais interprété au cordeau.
Cette cover ouvrait l'EP quatre titres du même nom que les Américains sortaient en 2020.