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Regarde les Hommes Tomber rejoint Perturbator, Health et Author & Punisher à l'Olympia
Le 16/04/2022
DERNIERE MINUTE : REGARDE LES HOMMES TOMBER complètera l'affiche que nous vous annoncions (ci-dessous) à l'Olympia en octobre 2022.
Photographie © David Fitt
Formé en 2011, le groupe Nantais est considéré comme l'un des porte-étendards de la scène post-black metal tricolore. En trois albums, dont « Ascension » sorti en 2020 chez Season of Mist, le quintet s'est forgé un univers sombrement lourd entre fatalisme et mélancolie. Après des tournées hexagonales et européennes, divers passages dans les festivals spécialisés (Hellfest), Regarde les Hommes Tomber sera lui aussi sur la scène de l'Olympia le 07 Octobre prochain.
Perturbator donne donc rendez-vous à ses fans à l’Olympia le 07/10/2022 pour une affiche sur laquelle le compositeur de synthwave a également convié HEALTH et Author & Punisher.
Initialement guitariste de black metal, James Kent, alias Perturbator, alimente les fans de musique électronique depuis 2011, année pendant laquelle il commença à définir les contours d’une musique qui allait devenir quelques années plus tard un genre à part entière. Premier de cordée d’un nouveau style, défini le plus souvent comme Cyberpunk, Perturbator n’a eu de cesse de surprendre album après album, en proposant une musique toujours plus avant-gardiste, en perpétuelle mutation.
« Lustful Sacraments », son cinquième album, est sorti en Mai 2021. Il contient notamment « God Says », un titre avec Hangman's Chair.
Perturbator, c’est également une expérience live.
Toujours plus abouties et surprenantes, musicalement et visuellement, les performances scéniques de Perturbator ont su conquérir un public conséquent, des Etats-Unis à l’Australie en passant par l’Europe, le Japon et la Russie, programmé dans quelques-uns des plus grands festivals, à la fois Metal (Download, Hellfest, Roadburn, Graspop) ou plus généralistes (Sziget, MEG, Rock Am Ring). D’ailleurs, qui dit nouvel album, dit nouvelle tournée et donc nouvelle scénographie pour Perturbator !
Compagnons de fortune sur la tournée globale UK et Europe de Perturbator, Health et Author & Punisher proposeront également aux parisiens leurs sets attendus.
Perturbator par Valeriya Serpent
Formé à Los Angeles en 2006, Health c’est un son âpre, unique et sans concession au service de paroles cryptiques. Sur son parcours, la formation de rock expérimental s’est produite de nombreuses fois à guichet fermé, a réalisé plusieurs bandes son de jeux vidéo (Max Payne 3, Grand Theft Auto V), a sorti quatre albums et autant de disques de remixes ou de collaborations. 2022 verra d’ailleurs l'arrivée d’un nouvel opus, « DISCO4 : Part II », avec pour invités Nine Inch Nails, Poppy, Lamb Of God ou encore… Perturbator !
Health par Faith Crawford
Troisième convive de la soirée parisienne : Author & Punisher. Derrière ce nom se trouve Tristan Shone. Author & Punisher est son terrain de jeu depuis 2004, un univers entre metal industriel, drone et expérimentations pour lequel la plupart de ses Drone Machines et Dub Machines, sont conçues et fabriquées sur mesure. Author & Punisher, c’est aussi des tournées en compagnie de Tool, Cattle Decapitation ou encore Neurosis et surtout pas moins de neuf albums dont le récent « Krüller » sorti en Février 2022 chez Relapse Records.
Cette date qui promet d'être aussi visuelle que sonore sera produite par The Link Productions.
Les Liens :
- Evénement Facebook :
https://www.facebook.com/events/185692203038292 - Billetterie :
https://tix.to/PerturbatorOlympia
Le 16/04/2022
Le 04/02/ 2022, Turbo Lovers, groupe de hard-rock de l'Ohio, sortait son nouvel album intitulé « Lettin' It Fly! ».
Tirant son nom de la discographie de Judas Priest, Turbo Lovers cite plus volontiers AC/DC, Kiss et The Wildhearts que la New Wave Of British Heavy Metal pour situer son univers.
Les Américains présentaient ainsi leur nouvel opus, une galette de hard-rock à l'Australienne cependant clairement modifiée par son traitement Made In USA sur laquelle les bons riffs pleuvent en cascade :
« Trente-cinq minutes de rock, d'alcool, de jeu, de sexe, et encore de rock. Nous avions l'habitude de décrire notre set live plus ou moins comme "trente-cinq minutes de Whole Lotta Rosie". C'est plutôt précis et c'est assez approprié pour Lettin' It Fly ! »
Pour appuyer son album, le trio sortait le clip « Reasons That We Rhyme », « un rock influencé par AC/DC qui parle de tomber amoureux de la mauvaise personne, de s'en rendre compte, puis d'essayer de se détacher. AC/DC est le premier groupe qui m'a donné envie de prendre une guitare, alors naturellement une grande partie de ce que nous faisons trouve ses racines dans leur style » explique le guitariste de la formation.
Il était suivi par « Too Coocky», clin d'oeil à la fameuse scène de Bohemian Rhapsody du film Wayne's World.
Le 07/04/2022 Turbo Lovers revenait avec un troisième clip, le titre « Should’ve Known Better » qui ouvre son nouvel album.
B.J. Lisko (chant, guitare) expliquait :
« Quand est venu le moment de faire le clip, nous ne voulions pas faire une interprétation littérale de la chanson, alors nous avons eu pensé à un jeu vidéo amusant qui remonte à l'époque du Nintendo Entertainment System original. Nous avons inclus certains de nos favoris de la NES et réalisé la vidéo sur le fait de se faire chier aux jeux, ce à quoi je pense que tout le monde peut s'identifier s'il a déjà été un joueur à un moment donné.
Musicalement, c'est un morceau super rythmé et accrocheur. Au niveau des paroles, beaucoup de gens penseront probablement que cela fait référence à une mauvaise relation, et les paroles pourraient certainement se lire de cette façon. C'est en fait un morceau sur le fait de devenir accro à la drogue, quelque chose qui m'est arrivé (et qui est arrivé à environ un milliard d'autres personnes), après un grave accident de voiture et plus d'un an de prescriptions d'analgésiques ultra bon marché. C'était assez génial, jusqu'à ce que les médicaments soient épuisés. »
L'album « Lettin' It Fly! » est disponible sur vos plateformes.
Track Listing :
1. Should’ve Known Better (4:26)
2. Reasons That We Rhyme (3:19)
3. Too Cocky (4:27)
4. Lettin’ It Fly (3:45)
5. Gave Me A Sign (3:50)
6. Almost Great (3:22)
7. Finally Home (3:22)
8. Under Pressure (3:46)
9. Rockers Extraordinaire (4:23)
Durée totale : 34:42
Line-Up :
- B.J. Lisko (Chant/ Guitare)
- L-R: Christian DeSantis (Batterie)
- Keith Dougherty (Basse/Chant)
TURBO LOVERS par Gary Leininger
Discographie :
- 2003 – Snake Oil Supercharm, a tribute to Zodiac Mindwarp & the Love Reaction compilation (Sleazegrinder Records)
- 2004 – No Longer Attractive – LP (Cracked Piston Recordings)
- 2005 – Glamnation Vol. 2 compilation (272 Records)
- 2006 – Cock of the Walk – LP (Cracked Piston Recordings)
- 2008 – Outstanding – LP (Cracked Piston Recordings)
- 2009 – Roll Your Vice – LP (Cracked Piston Recordings)
- 2010 – Classic Rock Magazine sampler issue No. 150
- 2011 – A Hot Minute – EP
- 2013 – Classic Rock Magazine sampler issue No. 191
- 2013 – Hopelessly Addicted – LP
- 2015 – Over The Hump – LP
- 2018 – Almost Greatest Hits – EP/compilation
- 2022 – Lettin' It Fly – LP
Le Lien :
Le 16/04/2022
Le nouvel album de BIRDSTONE sortira en mai 2022. Il s'agira d'un sept pistes intitulé « Loss ».
© Artwork : Vaderetro
Formé en 2015, Birdstone est un groupe de blues rock psychédélique.
Au croisement des thèmes mythologiques, de l'ésotérisme et des simples passions humaines, l'univers de Birdstone narre les combats intérieurs de l'être humain, aussi bien que ses aspirations mystiques. Le deuil, la solitude, le doute, la corruption mais aussi la rage et l'espoir sont autant d'impulsions et de guides dans l'imbrication des mélodies et des textes du trio, naviguant en permanence entre grandiloquence et intimité. Après un EP puis un premier album, les scènes d’éminents festivals français (Hellfest, Terres du Son, American Tours Festival) et de nombreuses premières parties prestigieuses (de TriggerFinger à King Khan & The Shrines), Birdstone ouvrait un nouveau cycle en enregistrant un nouvel album en mars 2020, au moment où “l’ancien monde” s’écroulait.
BIRDSTONE par Guillaume Guerin
« Loss » est né dans la continuité de « Seer », le précédent album de Birdstone. Alors que « Seer » racontait le parcours initiatique d'un prophète, de son élévation jusqu'à sa mort et sa damnation finale, « Loss » met en scène son enfant spirituel remettant en question les préceptes de cette figure mystique et de son héritage. Au cours de sa révolte, et comme le laissait présager le nom de l’album, ce personnage va traverser les différentes phases du deuil, de la colère au doute, de la folie au renoncement, pour enfin trouver une forme d'acceptation et de renaissance.
Tandis que « Seer » fut le fruit d'une impulsion condensée, avec un enregistrement éclair et produit dans une dynamique plus uniforme, « Loss » a quant à lui été construit sur un temps plus long. Il en sort une œuvre plus moderne, colorée : le trio conserve ses racines mais emprunte des sentiers nouveaux.
Birdstone a déjà présenté deux clips du futur opus, « Madness » et « The Trail » :
« Madness illustre cette folie intérieure qui peut saisir chacun d'entre nous dans des moments d'extrême détresse. Dans le texte, la protagoniste s’engage dans une lutte entre attraction et répulsion avec cette même folie, à la fois fascinée et terrifiée par ce tourment qui monte en elle. Cette fuite se termine alors par une acceptation de son reflet, de ce chagrin, ce désespoir, cette folie. Lorsque nous sommes entourés par les ténèbres, embrasser notre “folie” intérieure et l'accepter plutôt que de s'en défaire peut parfois être la clef de la survie. » (Birdstone)
« The Trail fait allusion aux chemins que nous parcourons tout au long de notre existence. La chanson évoque notamment les épreuves les plus difficiles auxquelles nous pouvons faire face au cours de la vie : le deuil, la dépression ou encore l'incertitude. C'est une métaphore sur la façon dont les choix que nous faisons, les routes que nous empruntons façonnent notre identité.""The Trail" fait allusion aux chemins que nous parcourons tout au long de notre existence. La chanson évoque notamment les épreuves les plus difficiles auxquelles nous pouvons faire face au cours de la vie : le deuil, la dépression ou encore l'incertitude. C'est une métaphore sur la façon dont les choix que nous faisons, les routes que nous empruntons façonnent notre identité. » (Birdstone)
« Loos » sera disponible le 04/05/2022.
Tracklist :
01. Pyre
02. Madness
03. Golden Veil
04. The Trail
05. Lies
06. Heaven
07. Loss
Discographie :
- The Cage (EP - 2017)
- Seer (2019)
- Loos (2022)
Le Lien :
ANTECHAOS "APOCALYPSE" (Album 2022)
Le 14/04/2022
Groupe : Antechaos
Origine: Lorraine (FR)
Album: APOCALYPSE (15/04/2022) - Chronique d'album
Genre: Hard Rock Mélodique
Label : M & O Music Distribution : Season of Mist
Par Dam'Aël
ANTECHAOS : LE GROUPE
Antechaos est bien loin de fêter ses vingts printemps, et pour cause la formation voit le jour au printemps 2020. Mais rassurez-vous, leurs membres fondateurs sont loin d'être les jeunes perdreaux de l'année! Ce sont deux anciens musiciens de feu SEYMINHOL qui mettent le projet sur la table :Nico Pelissier (guitare, claviers) et Chris Billon Laroute (basse), avec en plus de leur talent et de leurs instruments, la ferme intention d'en découdre avec le Hard Rock chanté dans la langue de Molière , de Voltaire ou de votre voisin Pierre... et d'aborder avec hargne les sujets d'actualité qui titillent fortement leurs émotions. Et comme "Il est libre Max, il est libre Max, Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler" tout droit vers le duo en quête d'acolytes pour ce futur projet ; Maxime Boriolo (FOURTH CIRCLE) débarque avec sa guitare et forme le troisième de cordée. Suivront les cymbales, les toms et Dom Calastretti pour la batterie et enfin Laurent Fabisz (ex-KRYZEES, Iron Killers et remplacement dans ex-SEYMINHOL) pour tenir le micro et poser sa voix sur des textes très inspirés.
Alerte info! Ah, on me précise à l'oreillette qu'un Telex est tombé! Je vous le livre tel que : "Notre batteur Dom Calas range ses baguettes... Thorgis Supercake (alias Julien) reprend donc le flambeau pour nos concerts à venir et la promotion du nouvel album." Chez ahasverus.fr, l'information c'est du direct.
Bien la voilà la belle équipée lorraine!!! avec ses sabots de métalleux prête à fouler toutes les scènes de Hard Rock et autres festivals. Au niveau des influences du combo, il est évident que nombre de formations majeures ont formaté la sensibilité de chacun d'entre eux ; on citera globalement TRUST, MÖTLEY CRÜE, SIXX AM,SORTILEGE, TAGADA JONES... Entre influences, expériences et volonté, voilà de quoi donner matière à diriger Antechaos vers Clisson, Wacken, Donington Park, Helsinki ...même si leur objectif princeps n'est pas celui-ci.
Alerte info! Une dépêche de France Info m'informe que "le chanteur Laurent fabisz a connu cinq minutes de gloire en interprétant Swedish Pagans avec Sabaton sur la mainstage au Hellfest 2017" https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/rock/hellfest-2017-laurent-fabisz-un-quot-metalleuxquot-lorrain-leader-vocal-de-sabaton-le-temps-d-039-une-chanson_3328923.html.
L'ALBUM : APOCALYPSE
L'Apocalypse se décline en douze pistes chez Antechaos dont 1 bonus track qui nous amène au Bord Du Monde. Tout un programme qui pourrait nous faire froid dans le dos. Que nenni, si vous voulez prendre un bon bol d'énergie à pas cher et sans taxe, et dégraisser vos esgourdes sans risque de finir chez l'ORL, vous avez pris la bonne route. Prévoyez tout de même un bon ostéopathe ou votre kiné habituel comme copilote dans cette embardée Rock car vos cervicales sont appelées à être menées à rude épreuve durant ces 55 minutes de gymkhana entre Modern Rock, Heavy et Hard Rock. Ceinture verrouillée, semelles de métalleuse bien harnachées, c'est en guide passionnée que je vous entraîne dans le sillage d'Antechaos.
1. Alpha :
Le décor est planté dès l'introduction avec des sonorités étranges, presque inquiétantes générant une certaine crainte sur ce qui va suivre... Ce sont des guitares lourdes, acérées genre rouleau compresseur qui s'annoncent pour décrier l'attitude de ces hommes alpha aux détriments de la gente féminine et plus largement au détriment de l'humanité. Les paroles sont subtiles: "L'âge des pères" qui rappellent sans contexte "L'âge de pierre"... ou celles qui font échos à l'année 1981" marche ou crève"... En un peu plus d'une vingtaine de secondes l'auditeur se fait prendre par une rythmique carrée, entrainante, marquée par des changements de bpm entre couplet et refrain qui donnent une excellente dynamique à ce titre, couronnée par un solo travaillé excluant toute démonstration excessive. On note une belle envolée mélodique aux environs des 4 minutes qui dessine une musique capable même de s'afficher sur de très bons dessins animés.
En précision, Laurent Gisonna (Deficiency) est l'invité sur Alpha (Laurent Gsnn-Deficiency).
2. Exode :
Pas de sortie de route et encore moins l'envie de claquer la porte après ce premier jet. Cette deuxième piste est un peu plus épique frôlant la voie du symphonique dont la rythmique est sans conteste vigoureuse et rigoureuse. Les guitares encore parfaitement proposées font support à un tableau vocal de belle qualité dans lequel Laurent n'hésite pas à prendre quelques risques en voix de tête, avec des notes très hautes et très bien tenues, sublimée par des choeurs pour le moins judicieux. On note un très bon jeu de la batterie avec des descentes de toms qui nous ravissent, et une référence aux classiques du cinéma "...mon nom est personne...".
3. Gangster :
C'est à l'image d'une bande annonce sur guitare acoustique que s'annoncent les Gangsters d'Apocalypse ; titre qui d'ailleurs a fait l'objet d'un clip diffusé le 3 juillet 2021 et filmé par le fils du bassiste Chris. Nico nous en dit plus: " le clip s'adresse à la fois aux adultes et aux enfants avec donc l'absence de scènes choquantes". Très cinématographique donc, très vivant, aux changements de décors musicaux toujours bien recherchés et aux sonorités riches avec une basse majestueuse mise en avant dont le ronronnement renforce la déroute des gangsters. Laurent dans son songwriting et son interprétation nous rappelle un certain Renaud Hantson. Jocker, si vous n'êtes pas tout à fait d'accord! Satan m'a peut-être investie! Et encore une excellente prestation guitaristique des jumelles complices.
On appréciera, dans cette vidéo, le rôle de papa non alpha, faisant la lecture aux enfants avides de belles histoires de pirates ou de gangsters...
4. Enfance 2.0 :
Rythmique syncopée pour trancher dans le vif d'un sujet des plus graves, la maltraitance de l'enfance sous toutes ses formes. Puissance, dynamisme, Antechaos sait garder la recette pour nous maintenir dans cette fureur Hard Rock tout en abordant des sujets difficiles. Le songwriting martèle nos neurones pour une meilleure prise de conscience alternant avec des plages mélodiques, et rendant l'ensemble parfaitement digeste. Un véritable équilibre entre tornade et douceur, un savoir faire intelligent qui convainc sous couvert de technique évidente. J'apprécie tout particulièrement le passage dès les 1'49 où un "gimmick" de guitare rythmique offre un support éclatant au solo Old School qui ne l'est pas moins, évoluant vers un passage plus tranchant à 2'13.
5. Veuve Noire :
Welcome To Antechaos's Nighmare! Ce n'est certainement pas Alice Cooper qui leur fera le reproche de traiter le sujet. A Black Widow et son cocktail neurotoxique à l'alpha-latrotoxine en guise d'invitation au plaisir ; "Rester en vie ou bien périr" Laurent aura su nous mettre en garde avec ses paroles bien choisies, son timbre grave ou son chant d'alerte de haute volée, appuyées par la sirène guitaristique en arrière plan sonore qui traduit le danger certain d'un mauvais choix. Puissant, efficace, aux sonorités en symbiose avec un thème de risque potentiel. Les contractures musculaires seront de toute façon notre lot après l'écoute de ce track 5, notamment avec ce léger crossover et cette séquence punk de tout début de notes qui nous invitent à secouer la tête sans demi-mesure.
6. Le Bord Du Monde :
Séance de zenitude bien venue avec ce mid-tempo très fédérateur qui, très rapidement, nous invite à reprendre la rythmique et à chanter ce refrain accrocheur. Peu de répit donc malgré ce" titre mélancolique, intimiste et son refrain entêtant...Le bord du monde...où la frontière entre les vivants et les ombres...". Le single sorti le 10 janvier dernier s'accompagne depuis le 30 mars d'un clip filmé à Sierck en Moselle (57)
On s'attendrit, avant le solo, de ces rires d'enfants innocents encore naïfs et purs, non entachés par les rudes épreuves de la vie et surtout celles de la mort.
7. Lucifer :
Lucifer rime avec Gangster, "regard perdu sur la grève, c'est la fin de la trêve". Mais pas de trêve pour cette rythmique endiablée dont le groove dévore le timing à la vitesse de la lumière. Les patterns de batterie jouent un rôle majeur dans ce titre pour une dynamique galopante. Les guitares assènent des riffs de forcenés enfonçant le clou de la puissance ; ça galope fort et vite. Un enfer oui pour le rythme cardiaque mais pas pour le plaisir que nous procure encore ce morceau d'Apocalypse. Si vous êtes un tantinet observateur, vous pourrez lire Coagula sur le bras de Lucifer dans le livret de l'album : serait-ce un clin d'œil habile à un logiciel qui transforme les images en sons?
Petit délire personnel qui n'engage que moi : j'ai superposé le visuel du générique de Goldorak avec la bande son de Lucifer. Pour toutes les âmes d'enfants restées intactes, le résultat est loin d'être idiot... Bon, je prends RV chez mon médecin pour avis...
Vous pouvez toujours courir pour connaître son diagnostic ! Car...
8. Secret Médical :
Comment appréhender les avis et les recherches des scientifiques? Sincérité et Lobbying! Entre perfusion d'informations médiatiques et infiltration chimique protectrice! Comment faire la part des choses? Ce titre a la particularité de faire intervenir deux chants différents: celui de Laurent et sa voix claire, puissante et assez haute avec celui d'un guest Tarek de 3F qui propose un flow de rap. L'ensemble enrichit ce titre déjà bien coloré par sa thématique et son instrumental. Le clip qui supporte Secret Médical, diffusé le 23 mars 2021, a été tourné dans un endroit plutôt glauque que constituent d'anciennes douches de la mine de la région.
9. Effet Papillon :
Antechaos nous sert une introduction très forte, entre déplacement sur les toms de Julien, voix qui revient du passé presque tyrannique passée au vocodeur ou similaire, et des arpèges de guitare stridentes, saturées qui finissent en pleurant à en donner la chair de poule en mode goosebumps'style ; le sujet promet d'être rude et ce ne sont pas les premières paroles synthétiques qui vont venir démentir la gravité des propos traités dans ce morceau. Scotchons-nous efficacement dans nos fauteuils car l'émotion risque de happer ou même frapper un certain nombre d'entre nous. C'est la guerre! Oui c'est devenu une mode...(x² ème degré, évidemment). L'instrumental secoue fortement, sombre, doté d'une résonnance qui martèle notre mémoire et surtout notre affect. Basse, batterie, guitares s'associent en une tornade de réminiscence bouleversante : une véritable battue de rappels émotionnels qui headbanguent dans la tête et se cognent contre les murs de cette prison crânienne. Ca martèle haut et fort tant au niveau de la composition qu'au niveau des paroles magistralement choisies, très souvent métaphoriques : "chaque battement d'aile pour terrasser les grands empires". L'alternance vocale de Laurent et Wrath (3F) sur la fin, rend incandescent ce morceau et m'a rappelé des passages de Sam II de Watcha sans en faire un parallèle serré.
10. Obsolète :
C'est l'électro-acoustique qui nous fait la courbette de bienvenue et d'au-revoir, tout en douceur, en opposition complète avec la fureur des guitares à venir, rugueuses, incisives et fortement catchy. La production du morceau la joue en mode annonce commerciale de méga centre de surconsommation, de plaisirs volatiles et souvent éphémères. On peut féliciter Laurent pour sa capacité à envoyer du bois de grande densité et celle d'offrir une douceur presque enfantine. Le tout créant un alliage vocal digne de l'orfèvrerie française de renom quand le savoir-faire s'allie à celui de Tarek et Wrath (3F), au registre très différent. Belle alchimie des voix pour le trio et grande énergie globale qui n'est pas obsolète ni sur ce titre, ni sur l'album Apocalypse.
11. Apocalypse :
Douce entrée au piano sur fond d'océan au gré de la brise et des marées... Détrompez-vous, les paroles qui s'introduisent sont bien moins bucoliques que ce tableau d'ouverture vers l'Apocalypse. Ce sont des guitares tranchantes aussi cinglantes que les vagues déferlantes par temps de tempête, des riffs incisifs sur rythmique lourde, sombre et explosive qui estampe ce nouveau monde post-apocalyptique. Antechaos sait jouer encore une fois la couleur de l'alternance dans ses rythmes et ses sonorités qui pleurent, qui couinent, le tout donnant corps et émotion au titre. Aïe, l'apocalypse, ça fait mal, ça pique!
12. Le Bord Du Monde (Radio Edit) :
Bonus track
Toutes les compositions sont réalisées par Nico Pelissier, les paroles écrites par Laurent Fabisz et les arrangements assurés par l'ensemble du quintet. C'est encore Nico qui prend en main les enregistrements et le mixage de l'opus au Studio Diabolus in Musica, laissant la charge du mastering à Brett Caldos-Lima du Tower Studio. Au niveau du visuel, le dessin du groupe est une œuvre de William Aubert et les photos sont prises par David Kreb. Et on travaille en famille chez Antechaos car c'est le fiston de Chris, Axel Billon-Laroute qui a réalisé l'ensemble des clips de l'album pour 3F Production. On note au passage la qualité de l'ensemble qui aboutit à un objet dont il lui faut garder une place stratégique dans sa Cdthèque personnelle. Je vous conseille de prendre le temps de découvrir ce livret magnifique, aux détails fournis et aux idées très inspirées (notamment la tétine d'enfant avec une grenade : wouah explosif).
Alerte info! Rock Hard France nous confirme la publication d'un article sur l'album Apocalypse de Antechaos dans l'édition du 6 avril. Rendons-nous très vite dans notre kiosque habituel!!!
Notre avis :
Certes, Antechaos s'est doté de membres aguerris de par leurs expériences passées. Nonobstant, ils n'ont pas fait le choix de rester sur leurs acquis et ont pris le risque de faire un Hard Rock chanté en français, se mettant potentiellement en danger si la qualité des textes n'était pas aboutie. Défi relevé car les paroles sont recherchées, directes ou métaphoriques, cohérentes et cinglantes à point, originales avec un fil directeur qui conduit à ces textes remplis d'émotions, de vérités, de connotations et dans lesquels la rime s'invite avec subtilité. Apocalypse est un Hard rock solide, puissant, varié et non redondant où les tableaux sonores remplissent la galerie de cet album avec goût et classe. Du clair/obscur, du mélodique au plus agressif, l'ensemble est une douceur aux milles saveurs qui remplit notre âme après nos oreilles, laissant très peu notre imaginaire anticiper la suite de certains passages (surprise assurée) corroborant un effort de composition incontestable. Inspiration se couplant avec composition. Il est impératif de mettre en avant l'excellent travail des guitares jouant sur les sonorités, la saturation et autres, travail qui ne saurait être celui décrit si la rythmique d'ensemble basse/batterie n'était pas tout aussi excellente. Les changements de rythme se jouent sur les débits proposés mais aussi sur des changements de Bpm qui permettent ce panel musical très diversifié dans Apocalypse. On maîtrise les éléments chez Antechaos. Si une grande maturité ressort de cet opus, il s'en dégage pas moins les effluves d'une âme d'enfant que les 12 titres distillent ouvertement en parallèle d'une musique puissante, parfois violente, surtout efficace et très mélodique.
Alerte info! Médiapart divulgue : "On note la participation du groupe Antechaos à RagnaRok Star, un jeu de stratégie combinant programmation, collecte et objectifs dans lequel chaque joueur remplit sa salle de concert et signe des contrats pour gagner le plus de points de gloire possible".
les liens :
https://m.facebook.com/Antechaos/
https://youtube.com/c/ANTECHAOS
https://antechaos.bandcamp.com/
DATCHA MANDALA : EP et documentaire en mai 2022
Le 14/04/2022
« The Last Drop », le nouvel EP de Dätcha Mandala sortira le 20 mai 2022 chez Mrs Red Sound.
Ayant su se faire une place sur la scène rock française, le trio Bordelais combine blues rock, heavy et rock psychédélique. Ses thématiques philosophiques et spirituelles sont portées par un chant Robert Plant-esque renversant. Avec ce nouvel EP, ils affirment leur amour inconditionnel pour le rock 70's.
Les cinq titres ont été enregistrés avec leur ami de longue date Clive Martin (Queen, Tom Yorke, The Cure, Skunk Anansie) au studio Cryogène Prod à Bègles (33). D'autres détails seront révélés bientôt.
« The Last Drop » sera accompagné du mini documentaire « In Studio With Dätcha Mandala », centré sur le processus créatif du groupe. Ce reportage a été réalisé par Roger Merpillat, et un premier extrait sera disponible dès le 27 avril.
Depuis 2009, Dätcha Mandala a donné plus de cinq-cent cinquante concerts dans douze pays d’Europe et outre Atlantique (New York, Montreal). Le power-trio aquitain a également assuré la première partie de Les Insus (ex-Téléphone) au Stade de France.
Line-Up :
- Nicolas Sauvey - chant, basse, harmonica
- Jérémy Saigne - guitare, chant
- Jean-Baptiste Mallet - batterie, chant
Lien :
KIM MELVILLE - L'enfant de la balle
Le 13/04/2022
« C’est en apprenant des autres et en les mettant en valeur qu’on avance. »
En novembre 2021 la guitariste/chanteuse Kim Melville sortait son premier EP, cinq titres ouverts, teintés de blues et de rock, qui la mettaient sur les traces de Gaëlle Buswel et de Laura Cox. Il était intéressant de faire le point sur ce brillant début de parcours. Voici son interview.
Kim Melville par Rémus Marinelus
Ahasverus : Bonjour Kim Melville. Êtes-vous une enfant de la balle ?
Kim Melville : Complètement !
Ahasverus : Danse, peinture et dessin à côté de la musique ?
Kim Melville : Oui ! J’ai toujours été intriguée par l’Art sous toutes ses formes. Etant née dans une famille d’artistes (divers et variés), j’ai été intéressée très jeune par tout ce qui touche à l’Art.
Ahasverus : En remontant dans votre enfance, quel est votre premier souvenir musical ?
Kim Melville : Sûrement d’entendre mon papa bosser dans son studio qui était juste à côté de ma chambre quand j’étais bébé !
Ahasverus : Dix ans de piano, c’est une base utile ?
Kim Melville : Très ! Le piano est sûrement l’instrument le plus visuel de tous. Donc le plus logique en terme de solfège. Ça m’a beaucoup aidé à apprendre la théorie, et l’harmonie. En plus de ça jouer du piano me détend beaucoup !
Ahasverus : Et qu’est-ce qui vous fait quitter le piano pour la guitare ?
Kim Melville : Jimi Hendrix.
Kim Melville par Rémus Marinelus
Ahasverus : Que vous apportent trois ans à l’IMEP, section guitare ?
Kim Melville : Ça serait très long d’expliquer tout ce que l’IMEP m’a apporté car c’est autant en terme psychologique qu’en terme de connaissances. L’IMEP m’a ouvert l’esprit sur énormément de genres musicaux et m’a appris à me trouver artistiquement. J’y ai fait des rencontres très importantes, et je me suis pris les murs dont j’avais besoin pour avancer et comprendre comment ça se passe dans la vraie vie entourée de gens mille fois plus doués que toi ! J’ai pu trouver ma singularité grâce à ça et confirmer que c’est en apprenant des autres et en les mettant en valeur qu’on avance.
Ahasverus : « Guitaristiquement », vers quel matériel vos goûts vous portent-ils et pourquoi ?
Kim Melville : Je pense que mon papa m’a transmis l’amour du « matos » donc j’aime bien tout tester. Mais j’aime énormément jouer sur ma Gibson Les Paul Customshop de 1957. Et en terme de pédales, je pense que ma préférée pour le moment reste la Big Muff ! J’utilise la Green Russian Big Muff, et je suis amoureuse de ce son.
Ahasverus : A l’instar de Laura Cox, vous faites vos premières armes en « coverisant » sur Youtube ?
Kim Melville : Effectivement ! Et quand j’ai commencé la guitare (assez tard) je regardais les covers de Laura sur YouTube et c’est comme ça que je l’ai découverte ! J’adore faire ces vidéos, on a beaucoup de chance de pouvoir faire ça ! Celle qui a été la plus fun à faire reste le cover de « Whole Lotta Love » que j’ai fait avec mon père pendant le premier confinement !
Ahasverus : Toute jeune vous placez un morceau dans la série « Joséphine, Ange Gardien »...
Kim Melville : Oui ! Quel plaisir de doubler Stella Trotonda qui était toute jeune à l’époque ! Je n’étais qu’interprète mais c’était une expérience enrichissante qui m’a appris beaucoup sur le milieu du show-business. Haha !
« Je me dirige vers un univers de plus en plus rock. »
Ahasverus : Parmi vos inspirations on trouve le rock, le blues, la country, la pop... Comment votre univers musical s’est-il forgé et quelle place la culture anglo-saxonne tient-elle dans votre vie ?
Kim Melville : Mon univers musical s’est probablement forgé avec les expériences, tous les concerts auxquels je suis allée, toutes les personnes dont j’ai croisé le chemin. Mais aussi et surtout grâce à ma curiosité personnelle.
La culture anglo-saxonne tient une place très importante dans ma vie car la musique que je joue vient de cette culture. J’ai appris à parler anglais très jeune et j’ai toujours eu une obsession pour les cultures américaines et anglaises, et leur Musique.
Ahasverus : Vous citez Kiss, Led Zeppelin, David Bowie, Jimi Hendrix, Sparks parmi vos influences... Pas vraiment votre génération... Héritage familial ?
Kim Melville : Oui...C’est l’éducation que j’ai reçue ! Haha !
Ahasverus : Votre EP éponyme comprend cinq titres aux univers différents, composés entre 2016 et 2020. Parfois rock et rugueux, parfois plus pop et mélodique... Est-ce une carte de visite qui vous représente bien ?
Kim Melville : Oui et non ! Je me dirige vers un univers de plus en plus rock ; les deux chansons plus pop de mon EP (Back on your feet et Time) sont un peu des hommages à mes premières chansons, et à mon enfance ! Je n’exclus pas le pop et mélodique... Mais on se dirige plutôt vers du rock et rugueux !
Ahasverus : Quel souvenir gardez-vous de votre premier clip « Mr My Man » ?
Kim Melville : Le tournage du clip de « Mr My Man » est l'un des plus beaux souvenirs de ma vie. Entourée des gens que j’aime et de mes potes les plus proches ! C’était une journée extraordinaire où j’avais l’impression d’être à ma place pour la première fois. On a beaucoup ri, et on a été accueillis très chaleureusement par Le Barde Atomique, qui est une super salle de concert !
Ahasverus : La pochette de l’EP est assez pastel, avec un côté vintage, usagé...
Kim Melville : Oui, je suis partie sur une idée de Vinyle en hommage à toutes ces heures que je passe chez les disquaires à regarder et acheter des vinyles de groupes de Classic Rock. L’idée derrière ça était de faire une pochette qui attire l’œil car j’achète souvent des vinyles d’artistes que je ne connais pas juste grâce à la pochette.
Ahasverus : Un(e) artiste que vous admirez particulièrement ?
Kim Melville : Jack White. Il incarne le parfait mix entre Classic Rock et la musique plus moderne. Entre la technique et la recherche due au manque de technique. C’est un vrai artiste qui se creuse la tête pour son Art et j’adore ce qu’il fait.
Ahasverus : L’album que vous écoutez le plus en ce moment ?
Kim Melville : Là tout de suite, en écrivant, je suis en train d’écouter l’album « Dreams » d’Allman Brothers. Et l’album que j’écoute le plus en ce moment... « Fear of Dawn » de Jack White, et « Inviolate » de Steve Vai qui viennent tous les deux de sortir. Des tueries !
L'album « Fear of Dawn » (2022) de Jack White
Ahasverus : Kim Melville sur scène ?
Kim Melville : Oh oui ! 2022-2023, pour sûr !
Ahasverus : Vos occupations pour les mois à venir ?
Kim Melville : Je collabore depuis peu avec la marque Prodipe, donc pas mal de vidéos vont arriver sur mes réseaux sociaux dans les prochaines semaines ! On va continuer de travailler dur pour faire avancer le “Kim Melville Project“, répets... concerts... rendez-vous... Et croiser les doigts !
Un nouveau single arrive très prochainement !
Et puis bien sûr plein de nouvelle musique pour plus tard... Deuxième EP ? Album ? On verra !
Ahasverus : Merci d’avoir répondu à mes questions, Kim Melville.
Kim Melville : Merci à toi !
Le Lien :
Le 12/04/2022
Alors que « Metamorphosis », son nouvel album, est sorti le 21 Janvier 2022, le Jaypee & the Cannibal Orgasmic Band revient avec un nouveau clip.
Au son de la voix de basse de Jaypee-Jaypar, « Rain » propose un voyage à travers les thèmes de la culpabilité, du bien et du mal, ou encore de la dualité d’une humanité imparfaite, le karma et la renaissance. Et bien sûr, toujours dans un univers musical atypique ni 100% blues, ni complètement rock, ni totalement folk, mais plutôt un peu de tout ça à la fois !
Jaypee-Jaypar (chant) explique :
« On peut considérer le clip de Rain comme une suite logique du clip de City of Lights, extrait de l’album Meet me Again, dans lequel nous laissions le personnage abandonner sa vie urbaine. Dans Rain, on retrouve ce personnage dans un univers rural et décrépi, prenant, voire volant l’identité d’un local. Commence alors un voyage plus ou moins schizophrène, entre bien et mal, ange et démon, vice et vertu. Le personnage évolue vers une fuite en avant, la pluie symbolisant le salut, un renouveau, une purge, également une vérité crue, comme un jugement auquel personne ne peut échapper. »
Un songwriting solide, une interprétation au cordeau,des orchestrations soignées portées par une production qui laisse sa place à chaque instrument et qui permet de saisir les nuances, « Metamorphosis », le Jaypee-Jaypar nouvelle formule, est un bel album de voyage dont la musique fait naître des images. La nature trouve toujours son chemin, et la métamorphose est une évolution logique dans la carrière de de Jaypee-Jaypar qui le voit abandonner la solitude de son précédent opus pour se produire en quintette dont les sonorités enrichissent des compositions entre blues, rock, folk et western, dont les tonalités graves et rocailleuses évoqueront parfois furtivement Léonard Cohen ou Tom Waits.
Tracklist :
01. Prayer
02. I’m Coming for You
03. Lonesome Bastard
04. The Loser Song
05. Son of a Bitch
06. Rain
07. John the Revelator
08. Another Summer Day in France
09. The Ballad of Black Bart
10. In My Realm
durée totale : 40mn42
JaCOB par Thierry Montchâtre-Jacquot
Line-Up :
- Jaypee-Jaypar (Chant / guitare)
- Marie Caparros (Violoncelle)
- Fred Brousse (Harmonica / guitare)
- Rémi Dulaurier (Batterie)
- Jean Joly (Basse / contrebasse)
Discographie Jaypee-Jaypar :
- On my way (2015)
- Sinner (2016)
- Meet Me Again (2018)
Le Lien :
Le 12/04/2022
En début d'année, Caveat sortait l'album « Alchemy ».
Né au Canada voici près de vingt ans, Caveat est un groupe expérimental qui ne s'impose aucune limite en matière d'écriture des morceaux. Cette philosophie s'applique au nouvel opus et certaines chansons donnent l'impression d'être le fait de deux groupes totalement différents.
Caveat présentait fin 2021 un premier single-clip, « Infinite », à propos duquel le groupe expliquait :
« C'est le premier et le plus heavy des morceaux écrits pour le nouvel album, présentant des échanges vocaux entre Amanda et Greg tout au long de la chanson, un travail de guitare et de basse fulgurant, avec la batterie implacable de Casey qui donne à l'auditeur un coup de poing au un bon moment. Cette chanson promet d'inspirer les mosh pits et les maux de cou avec une frénésie heavy metal de premier ordre lorsque nous l’amènerons sur scène. »
Le clip « Alchemy », morceau qui donne son titre à l'album, est également en ligne.
« Alchemy » est disponible depuis le 11/02/2022.
Track Listing :
1. Silver (7:03)
2. Alchemy (7:08)
3. Infinite (6:44)
4. Black Mirror (7:06)
5. Ghost (8:35)
6. Until Dawn (5:55)
7. Zero Hour (7:21)
Durée totale : 49:54
Photographie : Monika Deviat
Line-Up :
- L-R Joe Sikorski - Guitare
- Greg Musgrave - Guitare, chant
- Amanda Marie Bourdon - Chant, clavier
- Casey Rogers - Batterie
- Matt Petti - Basse