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SPIRIT WAR, « Soundhouse Tracks Vol.1 » (2022)
Le 02/06/2022
Groupe : SPIRIT WAR
Album : « Soundhouse Tracks Vol.1 » - EP Autoprod’
Genre : Hard Rock US / Heavy Metal / Rock’n’Roll énervé !
Influences : Dokken / Saxon / Helloween / Accept
Origine : 2021 (Région du Bugey)
Sortie : Fin 2021
Par Pépé St@kaTTo
Line-up actuel :
- Markus Fortunato : basse et chant
- André « Deiz Kergo » Kergonna » : guitare
- Nicolas Lebrat : guitare et choeurs
- Valentin Leroy : batterie et choeurs
SPIRIT WAR par Fred Versailles
Discographie :
- « Soundhouse Tracks Vol.1 » (EP - 2021)
Tracklist : 01. Death Idols – 02. Turn on the light – 03. Fight to survive
EP 3 titres en commande sur le site du groupe.
Spirit War est le nouveau groupe de Markus Fortunato, bassiste, chanteur, compositeur prolifique, en activité depuis la fin des années 80 et que certains ont connu avec ses groupes MZ, et Fortunato, trois albums et toujours en activité !
Pour la chronique du dernier Fortunato, c’est par ici : Chronique d'album : FORTUNATO (Néo Classique), "Insurgency" (2021)
Après l’aventure Kingcrown (ex Öblivïon), Markus a lancé ce side-projet mi-2021, accompagné de son ami guitariste André « Deiz » Kergonna (aka « Deiz Kergo », Emposium et Crack In Time, qui avait participé au chant sur « Liberty » le premier album de Fortunato), avec pour principal objectif de former un nouveau groupe orienté Hard Rock US/Heavy Metal. Deux jeunes talentueux musiciens viendront également compléter la formation : le batteur Valentin Leroy (Les Marmottes, Flying Sharks) et le second guitariste Nicolas Lebrat (ex-Dyslesia). L’osmose parfaite entre ces « anciens » musiciens chevronnés et les « p’tits nouveaux », va aboutir à ces trois brûlots que je vous propose de découvrir maintenant !
01. C’est sur une rythmique bien hachée à la Accept et appuyé par un riff « oriental » décapant que « Death Idol » entame ce mini-EP. La ligne de basse fusionne d’entrée avec la batterie, et on sent déjà que la mayonnaise prend bien dans la section rythmique ! La voix de Markus est toujours aussi rauque et énergique, ce qui prouve qu’en plus d’être un de nos meilleurs bassistes métalleux français, il est également un remarquable chanteur. Les solos sont puissants et rappellent la période « Perfect Strangers » de Deep Purple ! Alchimie donc parfaite sur ce premier morceau Heavy Rock.
02. On poursuit avec « Turn on the light » et son intro toujours aussi punchy, à noter le changement brutal de tonalité sur le début du chant de Markus qui surprend un peu au départ, mais qui est bougrement efficace pour accrocher l’auditeur ! Le son des guitares est vraiment phénoménal, pour exemple le superbe pont en milieu de morceau, juste avant les solos en twin-guitares dopés aux « effetamines ». Une mélodie superbement composée.
03. « Flight to survive » débute sur une guitare folk avec ses arpèges magiques appuyés par un sublissime solo de basse de Markus. La rythmique galopante qui suit, entraine le morceau dans un Heavy plus traditionnel. La mélodie est martiale et colle parfaitement au thème des paroles, la voix de Markus véhicule toujours autant d’émotions. Le pré-chorus avec ses riffs hypnotiques ainsi que les nombreux solos incisifs font de ce dernier titre un pur morceau dans la tradition Maidénienne. Un vrai petit bijou !
Ce premier EP qui devrait être suivi dans les prochains jours d’un second est hautement explosif de puissance sonore ! Carton plein donc pour ces trois compos entre Hard & Heavy, certes classiques mais terriblement mélodiques et efficaces.
« Soundhouse Tracks Vol.1 » fait une excellentissime entrée en matière, nous attendons maintenant le plat de résistance avec un appétit plutôt vorace !
Matoscope :
- Markus Fortunato : Mark Bass Big Band black Edition ; Standard Cabinet 108; Ninja 102 Combo, Skull Strings Wound Exposed Core 6 Strings Bass
- André Kergonna : Charvel Pro Mod So-Cal Style 1 Vibtage, Cort CR250-SP Amber (+ Seymour Duncan), Schecter , Mooer GE 200 & GE250 Amp Modeling, Skull Strings 10-46 STD Stainless Steel
- Nicolas Lebrat : guitare LTD EC-1000 Amber Sunburst, ESP Horizon FR II Black Aqua, Zoom G11, DV Mark Power Cab 112/60
- Valentin Leroy : Ludwig Drums Epic Series, cymbales Zildjian Avedis, caisse claire Grescht
Les Liens :
9 raisons d'aimer le Rock Psychédélique
Le 02/06/2022
Vous aimez le rock psychédélique ? Voici neuf albums que nous vous recommandons.
MAIDAVALE : « Tales Of The Wicked West » (Suède - 2016)
MaidaVale touche juste, avec sa chanteuse survoltée, toujours en mouvement. Qu'il se fasse blues ou rock, l'enfant terrible du psychédélisme est toujours incandescent. Il déverse sa musique comme un volcan sa lave. « Tales Of The Wicked West » était son premier album
JUNIOR RODRIGUEZ : « Stellar Dream » (France - 2021)
Junior Rodriguez puise dans ses racines 70’s et les agrémente de touches modernes et subtiles. Il réalise un passage de témoin pleinement maîtrisé entre les 70’s et notre actualité audiophonique, parvenant à en faire un tout cohérent. Solide et subtil, Stellar Dream séduira ceux qui cherchent autre chose qu’un groupe de Revival qui repasserait les plats.
HEAVY FEATHER : « Mountain Of Sugar » (Suède - 2021)
Il ne faut quelques secondes et l'arrivée des choeurs dans la galette pour comprendre que Heavy Feather détient toujours la recette de la musique du early 70's, et ce n'est pas la fin du premier morceau façon Deep Purple qui le démentira. Alors voila, si Janis Joplin, Deep Purple, The Black Crowes, Lynyrd Skynyrd et Blackfoot (« Too Many Times ») font partie de vos références, vous allez vivre trente-sept minutes de nostalgie jubilatoire.
DJIIN : « Meandering Soul » (France - 2021)
Djiin se distingue bien sûr par sa chanteuse à voix rauque et sa harpe électrique, mais également par une musique psychédélique alambiquée telle qu'elle pouvait fleurir au meilleur des 70's.
Djiin est actuellement en tournée, elle le conduira à Nantes, Paris et en Belgique. Djiin sera aussi au festival Rock In Bourlon.
NEPHILA : « Nephila » (Suède - 2021)
Prolongeant l'esprit des 70's, NEPHILA rappelle les pionniers du genre tels que Jefferson Airplane. On pensera aussi fugitivement aux premiers Deep Purple. Un très bon premier opus, et tout simplement un excellent album de revival servi par un son actuel et des musiciens inspirés.
FIREBUG : « No Return » (USA - 2022)
Au-delà des genres, « No Return » est d'abord une suite de très bonnes chansons capables de séduire le public le plus large. La vocaliste est totalement maîtresse de son art, le songwriting est habité, l'interprétation est impeccable, la production à la hauteur. Tout ceci fait de ce « No Return » de Firebug un album de premier plan.
CHILDREN OF THE SÜN : « Roots » (Suède - 2022)
Roots, bloody roots ! Revoici Children of the Sün et son flower power !
Ils sont pourtant tout jeunes, ces musiciens, quel démon malin a bien pu les faire biberonner au rock psychédélique ?
Si vous pensez que les Suédois, transforment en or toute la musique qu'ils touchent, Children Of The Sün, particulièrement fort en harmonies vocales, ne démentira pas vos stéréotypes.
DIRTY SOUND MAGNET : « DSM III » (Suisse - 2022)
L'impression globale à l'écoute de « DSM III » de Dirty Sound Magnet est d'assister à une soirée chez Janis Joplin qui aurait convié Led Zeppelin et Ozzy Osbourne à taper le boeuf avec parfois beaucoup de liberté (pour ne pas dire sous acide !). Moderne, avec une audace bienvenue, nous ne donnerons qu'un conseil compte tenu de la qualité du son : PLAY IT LOUD !
DECASIA : « An Endless Feast For Hyenas » (France - 2022)
Une signature psychédélique maîtrisée, un songwriting original suffisamment démarqué pour fidéliser son public et une mention spéciale pour une production qui a su sortir un beau son 70's, à la manière des premiers Black Sabbath, et qui nous permet de suivre avec délectation chaque passe instrumentale de DECASIA. « An Endless Feast For Hyenas » vous prend ainsi dans un tourbillon d'instruments jusqu'à l'ivresse, vous le consommerez sans modération.
NOTHING BUT REAL : Lost In The World (2022)
Le 27/05/2022
Groupe : Nothing But Real
Album : “Lost in the World”
Genre : Rock Hybride / Alternatif / Stoner / Fusion / Pop / Electro
Influences : Skunk Anansie / S.O.A.D / Foo Fighters
Origine : Région Parisienne (2018)
Sortie : 25/03/2022
Par Pépé St@kaTTo
Line-up :
- Hanta Bazin : Chant
- Eghan Branetie : Batterie
- Victor De Bono : Basse (arrangements keyboards)
- Tom Narcante : Guitare (arrangements keyboards/gong/cordes)
- Sakar : Avatar / Mascotte (le cinquième membre)
NOTHING BUT REAL par Marion C et Max C
Discographie :
- Nothing but real (2020 - M&O Music)
- Lost in the World (2022 - M&O Music)
Après un excellentissime premier opus de sept titres qui n’était pas vraiment un concept album, mais qui guidait l’auditeur (avec un fil conducteur) à travers les différentes étapes de la vie, avec ses démons, ses remises en question, sa folie, sa rédemption, sa mort, Nothing But Real revient après deux années passées avec son nouvel album « Lost in the World », un préquel à « Nothing But Real ».
Nothing But Real est un groupe parisien officiant dans un Rock Hybride, Alternatif, Stoner, Fusion, Pop et même Electro. Comme je vous l’annonçais dans ma chronique de leur première galette, NBR n’est pas vraiment un groupe ordinaire tant ses influences sont nombreuses, musicales mais également culturelles (mangas, comics, films).
Pour relire ou découvrir cette précédente chronique c’est par ici : Chronique d'Album : NOTHING BUT REAL (Rock Fusion), "Nothing But Real (2020)
Arrêtons-nous un instant sur l’Artwork de la pochette de Flo (Florian Le Guillou) du Chromatorium Music. Avec un effet Fisheye circulaire sur le graphisme, le cliché typé manga fixe l’arrivée de Sakar (l’avatar du groupe) sur Terre après un atterrissage en catastrophe dans le désert. Persuadé que cette belle planète pourra lui servir de refuge, l’Alien va vite découvrir que notre monde n’est qu’affrontement dans les oppositions, bien/mal, haine/amour, masculin/féminin, ombre/lumière, noir/blanc.
[Le désert, c’est l’expression de la solitude et l’illustration sur la jaquette de ses déambulations solitaires à travers toutes les émotions et les rencontres hostiles qu’il va faire. Chaque chanson est en réalité une expérience qu’il vivra comme un pèlerinage, totalement seul, mais bien décidé à aller jusqu’au bout.]
C’est donc dans un univers comics/manga, créé de toute pièce par NBR qu’Hanta va nous narrer la découverte de notre civilisation par Sakar à travers les huit pistes de l’album (plus une intro, une outro, et deux interludes, soit douze plages au total). A chaque titre l’Extraterrestre sera confronté à des émotions humaines différentes : manipulation, séduction, mensonges, traîtrise. Sa capacité à s’adapter à notre monde déterminera son choix d’y rester ou de repartir.
La Tracklist :
01. The arrival – 02. Snake Eyes – 03. Behind The Door – 04. Here I Am – 05. Music Box – 06. Strike – 07. Scars And Burdens – 08. In The Deep – 09. Untold – 10. Doom – 11. Lost In The World – 12. Resolution
1. « The arrival » démarre ce second opus avec l’arrivée de Sakar sur Terre. Les dialogues radio entre les « Snake Eyes » et l’Humanoïde s’échangent sur un gimmick musical très SF et avec des voix de droïdes, dans le style de la série « Lost in Space » (mais la comparaison s’arrête là, bien évidemment !). Le message de fin lui souhaitant la bienvenue semble rassurer Sakar.
2. « Snake Eyes » ouvre le morceau sur un cri de guerre et un riff récurrent, carrément hypnotique comme le serait « des yeux de serpent » qui observent leur proie ! Et c’est bien le cas avec ce duo d’Amazones séduisantes mais terriblement violentes qui vont piéger notre « Super Héros » et le chasser comme un animal. Le refrain est bien catchy, la voix d’Hanta toujours aussi suave et puissante dans ses modulations. Le pont de toute beauté, calme en apparence va cependant relancer un solo de fin endiablé…
3. « Behind The Door » va nous plonger dans des rythmes Funk/Fusion. La ligne de basse est bien mise en avant tout le long du morceau et perce facilement sur le mix. Un morceau bien groovy qui semble présager un jour nouveau …
[Nous avions tous quelqu'un que nous admirions. Une personnalité charismatique, ambitieuse et dangereuse. Alors qu'on sait qu'il est toxique, il nous manipule, il est diabolique, mais on s'en fout. Nous voulons être son ombre.]
4. « Here I Am », morceau composé en 2008 est particulièrement riche en ambiances. On y retrouve tour à tour des passages Pop/Rock, Stoner, Alternatif et une légère touche de Progressif (claviers). Les riffs abrasifs accentuent cette ambiance de fatalité et de dureté à laquelle est confronté Sakar, il est bel et bien coincé sur Terre, mais tel un combattant intrépide il ira de l’avant !
5. La petite ritournelle « Music Box » va servir d’interlude avec ses 24’’ au piano.
6. Le puissant « Strike » relance la machine NBR ! La rythmique est hachée, et le flow d’Hanta nous incite à réveiller progressivement notre conscience. Le pont plus calme sur le pré-final entre respiration saccadée et roulements de batterie montre que le message est compris et que la victoire est proche, nous avons enfin repris le contrôle de notre vie.
7. « Scars and Burdens » débute comme le générique d’une série, le morceau est relativement paisible et sonne très Pop/Rock. La voix d’Hanta porte intégralement à bout de bras ce sublime titre. Beaucoup d’émotions donc dans la composition et dans les paroles : les cicatrices et les fardeaux de la vie qui pèsent sur l’existence et qui parfois nous donne envie de jeter l’éponge, voire d’en finir. Sur le final on retrouve des influences à la Billie Eilish dans l’intonation et peut-être même des Red Hot dans les riffs clairs de clôture. Mon morceau préféré de l’album …
8. Avec une ambiance très orientale « In the deep » est le deuxième interlude de l’album.
9. « Untold » poursuit ce périple dans les rythmes exotiques (avec l’utilisation des gammes orientales/arabisantes). La voix très Hip-Hop d’Hanta nous apprend avec ce titre que les secrets les plus profonds ne peuvent pas toujours être révélés …
10. « Doom » quant à lui fait penser à l’univers du jeu vidéo du même nom, mais ce n’est pas vraiment une surprise quand on sait que les membres de NBR sont des gamers dans l’âme ! Ce titre sonne très Shaka Ponk, d’ailleurs on a souvent comparé la voix d’Hanta à celle de Sam, et les deux groupes ont chacun en commun un avatar : Goz le singe virtuel pour les Shaka et Sakar en « chair et en os » pour NBR.
11. « Lost In The World » le titre qui donne son nom à l’album a été composé par Tom en 2013 pour rendre hommage à la disparition de son grand-père. Hanta avec sa vision et son vécu s’est approprié le thème pour en écrire ces sublissimes paroles : le temps qui passe, la vieillesse, les regrets, la solitude, la cruauté du monde. Ce dernier titre pourtant très rock dans sa structure est particulièrement chargé en émotions (chœurs langoureux, nappes de claviers mielleuses). Le long solo de fin dopé à la Fuzz conclut magistralement ce second opus.
En quatre ans d’existence et deux albums, Nothing But Real a su faire fructifier son capital Rock Alternatif en y ajoutant des pincées de Pop/Rock, Electro, Fusion, Metal, Musique de films, une recette magique qui alliée à la voix surprenante d’Hanta font de ce groupe original une valeur sûre de notre paysage musical Underground.
« Lost In The World » ne vous laissera pas insensible à leur univers, vous ressentirez à votre tour cette sensation d’abandon, d’incompréhension, d’égarement dans un environnement inconnu que découvre Sakar dans son voyage. Un groupe à voir très vite sur scène pour en apprécier pleinement la puissance et l’énergie…
[On veut que tu aies des frissons sur au moins un titre, Il y a au moins un morceau dans cet album où l’ambiance et le texte te ramènera à quelque chose que tu as ressenti dans un voyage ou une rencontre].
Tous les commentaires entre crochets […] sont des NBR.
Matoscope :
- Hanta : Micro Shure SM58 Beta + Boss VE-20 Vocal Performer
- Tom : Guitare électro-acoustique Luna Guitar Vista Eagle, Fender Strat American Series VG5 spéciale Roland COSM (guitare à modélisations comme la Variax de Line 6, gérant les accordages alternatifs à la volée et offrant 37 sons différents), Fender Telecaster Deluxe (customisé avec des micros doubles splittables). Effets : Digitech Whammy, Electro Harmonix POG2 (Octavers / OD/Disto / Harmonizers / Whammy), Wah-Wah, Delay, Tremolo, Phaser, Stomp Under Foot Alabaster Limited Run Ben McLeod Fuzz Amplis : Fender Red Knob + Marshall JCM2000
- Victor : Basse 4 cordes Ibanez / Marcus Miller P7 Swamp Ash 5 TS 2nd Gen. Ampli : Ampeg Effets : Big Muff / Filter / Octaver et Compresseur.
- Eghan : Baguettes B5
Le Lien :
SEVENTH STATION : Un clip au poil
Le 26/05/2022
Le groupe de métal progressif Seventh Station, qui compte dans ses rangs le guitariste Dmitri Alperovich, le claviériste Eren Başbuğ (principalement connu pour son travail avec Jordan Rudess et Dream Theater) ainsi que le chanteur Davidavi 'Vidi' Dolev (Subterranean Masquerade), sortira « Heal the Unhealed », son deuxième album, à l'horizon 2022.
L-R: Eren Basbug, Jure Lopatic, Davidavi Dolev, Dmitri Alperovich, Grega Plamberger
Cet opus s'inspire des événements du XXe siècle, et principalement de la Seconde Guerre mondiale et de l'Union soviétique vues dans les yeux d'Alperovich, né à Minsk, en Biélorussie, immigré en Israël et qui a finalement trouvé son chemin vers la Slovénie. L'album est une épopée surréaliste d'une heure, exploitant les capacités virtuoses du groupe pour exprimer des situations kafkaïennes, juxtaposant les désordres de la dictature aux troubles de la personnalité d'un artiste.
Pour le représenter, le groupe a choisi pour premier single le titre « All Hail the Moustache ». Le single dépeint la mégalomanie d'un tyran, un trip de puissance qui devient incontrôlable, un volcan actif aspirant à une sorte d'immortalité, échappant à tout contrôle sous des vagues de paranoïa. Ironiquement, en même temps, cela pourrait aussi représenter l'esprit de certains artistes.
Seventh Station a choisi la Moustache comme symbole d'une force toujours croissante de dirigeants sombres dans l'histoire récente, et bien que les tyrans actuels soient rasés, nous savons tous ce qui se passe sous leur peau.
Le groupe explique :
« Nous avons décidé qu'à la lumière des événements actuels en Europe, ce serait le bon moment pour sortir cette pièce. All Hail the Moustache parle de dictature, de folie et de guerre. Il s'agit aussi du pouvoir d'un tyran et du pouvoir d'un artiste. Il était logique pour nous de le publier maintenant et nous espérons que cette pièce suscitera des conversations sur les événements horribles auxquels notre monde est actuellement confronté. »
Le guitariste Dmitri Alperovich explique plus en détail le morceau et la vidéo qui l'accompagne :
« À travers la musique intense et la vidéo choquante, nous appelons les gens à se respecter et à dire non à toute forme de guerre ou de dictature dans le monde. L'animation a été réalisée par le grand réalisateur finlandais, Mika Tyyska, qui a travaillé sur le clip Octavarium, de Dream Theater, et il a réussi à apporter sa contribution unique à nos idées. L'acteur slovène, Anton Strojin, joue dans la première partie de la vidéo, apportant son jeu coloré au scénario surréaliste. Préparez-vous, c'est étrange. »
« All Hail The Moustache » est le premier single du groupe en cinq ans.
« Heal the Unhealed » a été enregistré en 2020, entre Ljubljana (Slovénie) et Boston (Massachusetts), puis mixé et masterisé par le producteur slovène Matej Gobec (Laibach, Fishbone).
Les Liens :
LAST TEMPTATION "FUEL FOR MY SOUL" (2022)
Le 22/05/2022
Groupe : Last Temptation
Origine: Strasbourg/Paris (FR)
Album: FUEL FOR MY SOUL (20/05/2022) - Chronique d'album
Genre: Hard Rock, Heavy, Grungy teinté de stoner.
Label : http://http://www.goldenrobotrecords.com/
Par Dam'Aël
LAST TEMPTATION : LE GROUPE
Evidemment, j'ai cette grande tentation de vouloir vous raconter la genèse et l'histoire de ce groupe dont la création remonte dans les années... ouais, tout dépend à quelle référence on fait allusionner. Bon, partons sur 2010. Donc Last Temptation (LT) voit le jour grâce au Strasbourgeois Peter Scheithauer qui a déjà bien roulé sa bosse : sideman pour des groupes aussi divers que Kiss, Megadeth, Testament, Slayer , Belladona et bien d’autres, il est également le fondateur de Stream, Killing Machine et Temple Of Brutality ... Cette formation se forge sur un line-up initial des plus impressionnants puisqu'il invite Bob Daisley (Garry Moore, Ozzy Osbourne),Winnie Appice (Black Sabbath, Dio) et Don Airey (Deep Purple, Rainbow). Malheureusement ou... comble de bonheur selon où nous orientons notre lorgnette, le projet a longtemps traîné, d’abord en raison des plannings hyper chargés de chacun et, d'autre part, Bob Daisley tient absolument à intégrer un chanteur avec des critères très précis; Il le veut inattendu, jeune et frais... mais sans acné! Reste à Peter de relever le défi lancé par Daisley. On peut l'imaginer courir jambes à son cou de métalleux vers le Festival Musica, le Festival des Artefacts, La laiterie ou le Molodoï pour trouver la perle rare. C'est par un pur hasard que le guitariste "tombe" sur des videos de HELLECTROKUTERS, un groupe parisien de hard rock qui, avec deux albums à son actif, envoie du bois qui sait réchauffer les salles les plus glaciales. Et le frontman Butcho Vukovic dégage une vitalité rassurante et propose un chant plus que convaincant. Le tout sur une expérience de ouf puisqu'il est, entre autres, l'ancien frontman de feu Watcha, le premier groupe de Néo Metal français des années 90 bien pesées (1994-2008). Peter contacte téléphoniquement l'élu pour le job qui, croyant à une blague, se paie le luxe d'envoyer gentiment ballader le 6cordistes en mode "Va te faire pendre avec tes cordes plutôt que de me raconter des carabistouilles". Sauf que Peter ne lâche pas l'affaire et sait convaincre. Après divers échanges d’enregistrements comme démonstration de la qualité vocale de ce jeune français auprès de Bob, la réaction ne s’est pas faite attendre. Bob Daisley dit à Peter : « Voilà, c’est Ozzy qui chante juste ! », « C’est Ozzy, avec un timbre juste. ». L’affaire est pliée! Et Ozzy se lance dans la confiture de rhubarbe. Bon j'déc***. Un premier album Last Temptation voit alors le jour le 19 septembre 2019 via earMusic.
Mais comment gérer les scènes avec un océan qui sépare les Américains des Français en période de pandémie. Il faut donc revoir le projet et faire appel dans l'hexagone, à un nouveau bassiste et un nouveau batteur respectivement Julien Rimaire (Los Disidentes Del Sucio Motel ) et Vince Brisach (Mitch Ryder) . Peter expliquant: " la nouvelle composition facilite grandement les répétitions, les concerts au pied levé et la préparation des productions d'album".
Ce nouveau line-up ne va pas jouer les touristes en shorts de bain masqués jusqu'aux oreilles; ils vont travailler dur et à l'instar de la foudroyante multiplication virale que nous avons tous subie, le quartet va lui aussi multiplier les titres, jusqu'à une bonne quarantaine pour n'en choisir au final que 11 qui viennent plaquer de Hard Rock Old School les sillons de FUEL FOR MY SOUL, leur second opus. Cependant un nouveau changement intervient au sein de la formation, Farid Medjane (TRUST) reprennant les baguettes de Vincent, c'est donc lui que nous pourrons voir sur scène dans les prochains concerts et pour la suite de l'aventure.
Au cours de ce périple, le combo réussit un coup de maître en signant sur Golden Robot Records/Crusader Records complété par un contrat de management avec Doug Goldstein, lequel a assuré la gestion du groupe Guns N' Roses pendant 17 années de leur longue carrière. Privés comme tout le monde du spectacle et de la culture, ils n'auront pas pu livrer en live leur premier album mais ont malgré tout eu l'opportunité d'assurer la première partie de Dream Theater et de présenter en avant première LAST TEMPTATION sur la mainstage 1 du Hellfest en juin 2019, accompagnés de Steve Unger (Metal Church) et de Stet Howland qui a fait partie des groupes USA de Peter, et a été le batteur de WASP, Lita Ford ou encore Metal Church.
LAST TEMPTATION : FUEL FOR MY SOUL
En cette nouvelle période de tension internationale et de risque de pénurie énergétique, la solution est toute trouvée; carburer au FUEL FOR MY SOUL à l'indice d'octane LT 2022 qui assure une réaction exothermique d'oxydoréduction capable de réchauffer n'importe quel frileux du genre et les acolytes qui l'accompagnent. Last Temptation, les fans le savent, a pour influence Black Sabbath, Black Label Society, Ozzy, mais aussi bien d'autres. Il s'inscrit dans un registre Old School des années 80's avec pour priorité le côté organique de la musique et de ses enregistrements; et pas question de faire de compromis sur cet aspect technique et artistique. FUEL FOR MY SOUL est une galette qui ne nous limitera pas aux 80 km/h autorisés dans un tout autre domaine; ces 11 titres savent donner la vitesse d'une écoute en chute libre jusqu'aux dernières secondes. Le quartet a généré une quarantaine de titres avant d'en sélectionner avec précision 11, jetant les perdants au rebus. Le travail en amont est tel que l'enregistrement de ces 11 compositions a été réalisé en une seule semaine au Downtown Studio de Strasbourg; un enregistrement voulu en live et en prises intégrales de tous les instruments ainsi que la voix afin de respecter les critères rapportés plus haut. Le mixage est délégué à E.BISCAN et la masterisation est assurée par Peter lui-même. L'artwork est de nouveau réalisé par Headbang Design (album « Throes of Joy in the jaws of defeatism » de Napalm Death, travaux pour des festivals de Stoner...) avec Antoine Defarges derrière le pinceau qui lui donne un style très graphique, une esthétique très colorée et cette dimension intemporelle. Je vous propose dès maintenant d'aller faire le plein à la pompe de Last Temptation pour un voyage chaud comme la braise.
EN PISTE :
1. Ashes and Fire :
Le sujet abordé dans « Ashes and Fire » est celui des personnes égocentriques et égotiques qui se prennent pour les rois du monde en utilisant le pouvoir et la violence. Explosif d'entrée de jeu, Heavy au possible, Last Temptation fait rougir les cordes de toutes origines confondues. Butcho Vukovic, le timbre écorché vif, se veut puissant dans un registre qu'il connaît très bien. Quelle est cette petite étincelle nouvelle qu'on perçoit en tendant l'oreille? La basse? La basse!!! Yes, cette basse a une sonorité toute particulière, elle est un poil plus stoner et ça m'plaît! Côté solo, nul doute qu'il s'agisse de Peter; reconnu Pit, sors de derrière les flammes STP. Cependant on remarque une variante importante: il s'y colle un côté mélodique plutôt rare chez le guitariste. A suivre... Concernant la batterie, on note une double pédale efficace sans démonstration ulcérante. Cette première piste est aussi le premier single supporté par une lyrics-vidéo diffusée en septembre dernier.
2. I Believe :
Mid-tempo qui sonne et résonne, et qui rappelle l'intérêt qu'a le groupe pour le gigantesque Black Sabbath; I Believe confirme le son plus stoner de la basse qui s'associe à la guitare pour donner une atmosphère plus lourde. Le chant et le solo se tiennent un peu plus dans le registre du premier album (ceci n'engage que moi)
3. Stronger than fate :
Véritable déferlante de riffs, de notes et une ligne de chant qui défile à vive allure, ce titre est une machine à démonter tête et cou, à éroder tous les cartilages y compris ceux des plus jeunes métalleux; un big one en mode belliqueux, un titre version speed machine infernale dont le final appuyé par la double pédale est un mitraillage de grande envergure. Les nappes de guitare sont magistrales et pourraient faire rougir la horde de United Guitars de Ludovic Egraz. Une tuerie! Ce titre est une véritable tuerie; l'effet Kiss Hot du combo LT!
4. I Don't Wanna Be Your God :
Langue pendante, casquette sous le pied écorché vif, débraillé comme un pitre déluré, c'est dans cet état qu'on risque d'appréhender en sortie de Stronger Than Fate, le titre suivant "I don’t wanna be your god". Aux portes du Doom bien sale, gonflé à bloc en saturation, chargé comme un mulet en riffs bien lourds et syncopés, le sujet abordé est à prendre avec un second degré évident et une douce ironie. Mais la réflexion n'est pas bannie de toute interrogation. « ''I Don't Wanna Be Your God'', c'est Dieu qui s'adresse à l'humanité pour expliquer qu'il ne se sent plus responsable d'eux en raison de la façon alarmante dont ils se traitent les uns les autres. Il dit : « Désolé, mais j'abandonne ! » commente le guitariste Peter Scheitauer. Butcho Vukovic réussi ce tour de passe passe en rendant moins pesant l'instrumental par des lignes de chant savamment recherchées et très mélodiques.
5. Fuel For My Soul :
Ce titre est un excellent combustible pour notre organisme et notre âme. Fortement influencé par les 70's et plus particulièrement par les britanniques Led Zeppelin dont les gimmicks et les plages de guitare ne sont pas s'en rappeler le fabuleux Whole Lola Love (Page non tournée, toujours au 1er Plan-t-); Butcho sait la jouer au plus près de l'effet voulu dans ce morceau, tant sa capacité d'interprétation est incontestable et incontestée. La basse s'est adoucie et en devient particulièrement mélodique et doucereuse. Fuel For My Soul est un des points forts de cet album qui se veut déjà d'un excellent niveau. On apprécie aussi la section rythmique solide et l'excellent travail fourni par le batteur. Le clip de cette piste est sortie le jour même de la release de l'album organisée au Hellfest Corner par Olivier Garnier de Replica Promotion le 20 mai dernier.
6. Carousel of hell :
Cette sixième piste fait aussi partie de mes préférées; très groovy, très rythmée, aux plages de guitare qui sauraient plaire à Yann Armellino et à grand nombre de 6cordistes. Ce morceau est puissant, efficace tant par ses structures, son jeu, son inspiration et le choix des rimes du texte. La batterie sait appuyer la puissance des riffs, la mélodie du chant, par des patterns calmes ou beaucoup plus énervés en soutien inébranlable.
7. Free, Strong and Loud :
Pas de doute, ce morceau vous met la patate. Après une introduction très calme sur un duo guitare/basse ou basse reliée à un octaver, j'ai à peine eu le temps de me poser sur mon interrogation que les rockers décident d'allumer le feu en mode combustion Speed Metal. Groovy au possible, plus qu'efficace, très bien foutu et fédérateur au max (les politiques pourraient revoir leur copie...), Free, Strong And Loud est un concentré de Rock multi-fonction qui vaut toutes les recettes du monde, véritable exutoire qui ferait dégringoler le cours boursier de toute la pharmacopée allopathique. Encore une de mes sélections.
8. In The Mirror :
C'est sur cette 8ème piste que Last Temptation délivre la ballade de l'album, à la fois mélodique et mélancolique, on confirme le talent du frontman et plus particulièrement la fin vocale qu'il donne à ce titre. L'instrumental est chargé, syncopé, lourd et bruyant, frôlant les limites du noisy sur certains passages. La section est réellement massive, enfonçant le clou de la puissance du texte.
9. Main Attraction :
Pour les fans de Suzy Quatro, ne vous attendez pas ici à trouver un cover de son 8ème album. Rien à voir. Mais écoutez plutôt. Les paroles de ce titre aborde le fait qu'il nous arrive à tous de penser bien agir, d'apporter une plus-value au monde qui nous entoure, mais malheureusement les conséquences peuvent être désastreuses et trop tard pour retropédaler. Le mal est fait. Et Last Temptation sait introduire le sujet et transcrire nos pleurs de notre noir constat, avec cette intro des plus sinistres sur guitares saturées et dissonantes pleurnichardes, à l'effet très réussi. Bravo les gars. Le ton est donné et bien donné : lourdeur, rythme pesant à l'allure d'un compte à rebours, grungy, au son bien sale aussi sale que nos actions. Le solo tranchant, fusille à tout va y compris nos illusions. Une lyrics video appuie la sortie de ce troisième single depuis début mai dernier.
10. The Answer :
Où trouver la réponse à cette question princeps : "pourquoi sommes-nous sur terre ? ". Nous pouvons toujours parcourir en long, en large et en travers le dernier Gala du kiosque, tirer les cartes d'un jeu de tarot qu'Antoine Defarges aurait peut-être pu illustrer ou encore demander à la concierge de l'immeuble qui glâne allègrement toutes sortes d'information; le conseil que tente de nous donner le combo est sans nul doute bien meilleur, celui d'avoir cette approche introspective profonde et plus sérieuse. L'instrumental de The Answer est sombre, lourd à l'image de la difficulté à répondre à la question soulevée. Last Temptation rappelle ici ces influences musicales.
11. Going Crazy:
Stoner, Doom, Grungy filent la texture musicale de cette étoffe rugueuse tramée par toutes nos peurs. Et ça gratte! Si les guitares stridentes sont les premières à enfiler l'aiguille de ce canevas très Black Sabbath, la basse tisse une très belle partie de cet ouvrage, ourdant un son lourd et vrombissant pesant et alarmant, cependant bien rond. le chant doublé version écho, crée une résonnance telle, qu'elle pourrait se faire le juge de notre conscience. Le pattern de batterie règle à la perfection ce métier à tisser qui délivre cet habit crazy de notre folie humaine. Très bon final pour enfoncer le clou des messages passés dans les 11 pistes de cette galette.
NOTRE AVIS :
FUEL FOR MY SOUL marque une réelle évolution du combo LAST TEMPTATION. Qu'il s'agisse des compositions ou de leur production. Qu'il s'agisse de l'évolution des soli de guitares qui prennent part à la mélodie des titres tout en gardant ce côté agressif et très technique signant la patte très identitaire de Peter. Que cela concerne le nouveau son de la basse qui, apportant un son plus stoner, amène une couleur différente et bien trouvée à cet ensemble instrumental. Qu'il s'agisse du chant de Butcho toujours aussi excellent et qui a su introduire des lignes de chant plus nuancées et peut-être plus caractéristiques du genre donné dans cet opus. Enfin que cela porte sur le travail de la batterie qui met en évidence une recherche toute particulière sur la construction des patterns et de ses nuances. On notera un jeu de double pédale qui ajoute une plus-value très notoire sur l'ensemble des compositions. FUEL FOR MY SOUL est un excellent album qui délivre des compositions puissantes, mélodiques, variées où l'énergie dégagée peut prendre des allures explosives, foudroyantes ou plus pesantes à l'instar des sujets abordés dans les textes. Nul doute à émettre concernant le talent de cette nouvelle configuration du groupe et de sa capacité à envoyer la charge et les watts avec une inspiration et un savoir-faire sans réserve. Last Temptation carbure à l'indice d'octane élevé. Son aisance, son inspiration, sa passion tissent avec brio l'étoffe d'une formation à mettre sur le devant de la scène sans demi-mesure et sans modération. Rendez-vous notamment au Hellfest le 18 juin prochain, en compagnie de The Darkness, Steel Panther, Deep Purple , Airbourne, Dead Daisies. Ouai, les mecs, ils savent aussi la jouer dans la grande cour !
DISCOGRAPHIE :
19 septembre 2019 : Last Temptation
Track List :
1 Ashes and fire
2 I believe
3 Stronger than fate
4 I don’t wanna be your god
5 Fuel for my soul
6 Carousel of hell
7 Free, strong and loud
8 In the mirror
9 Main attraction
10 The answer
11 Going crazy
Line up :
Butcho Vukovic (vocals)
Peter Scheithauer (guitar)
Julien ‘Baloo’ (bass)
Farid Medjane (drums) qui remplace Vincent Brisacq
Les liens :
https://www.facebook.com/LastTemptationOfficial
http://www.goldenrobotrecords.com/
ANGRY SILENCE, « Strange Times Call for Strange Measures » (2022)
Le 18/05/2022
Angry Silence est un groupe breton basé dans les Côtes d'Armor. Il définit sa musique comme un indie rock nostalgique teinté de punk. Il cite pour influences Guided by Voices, Stereolab, Pavement, Sebadoh, Breeders, Pixies, Sonic Youth, Les Thugs, Cleaners from Venus, Sleater Kinney et Television Personalities. C'est le titre d'un morceau de ce dernier groupe qu'il a choisi pour nom.
Après une démo sortie en 2021, Angry Silence présente l'album « Strange Times Call for Strange Measures ».
« Strange Times Call for Strange Measures » est un douze pistes. Il est sorti le 01/04/2022.
La pochette de l'album a été réalisée par Bonjour Grisaille. Dans la suite de celle de la démo, qui présentait une photographie du grand-père de Manu (chant) durant son service militaire, celle-ci rend hommage à son père, disparu quelques semaines seulement avant l'enregistrement de l'album, tandis qu'il acheminait un container de fauteuils roulants à destination des déshérités du Pérou.
L'album a été enregistré en mai 2021, dans une grange, en une semaine (une journée par musicien) afin de mettre en avant une certaine spontanéité.
Avec douze plages de (punk-)rock direct, héritières d'une certaine scène française (Les Thugs, Les Dogs), Angry Silence oscille entre la liberté d'un The Clash (« The Battle Still Rages », « Time To Get Real ») et le son chaud et organique d'un Frank Black (« Pissing Rain »). Le social-punk qu'il propose claque efficacement, rock dans l'esprit, rock dans la chair. Parfois presque grunge (« My Mate Jeffrey »), saturant ses guitares (« Day in Day Out »), Angry Silence étonne par ses choix lorsqu'il sert un interlude instrumental ou lorsqu'il reprend un titre oublié de la soul de l'année 1967. Incontestablement, « Strange Times Call for Strange Measures » sonne juste, prenant résolument le parti des laissés-pour-compte et faisant le choix de l'underground et d'une certaine marginalité pour distribuer sa musique. Authenticité est donc le maître mot de cet album comme de ce groupe de rock, et si l'intention vous séduit nous vous encourageons à les découvrir.
« Strange Times Call for Strange Measures » est disponible en formats CD, vinyle et cassette.
Découvrez l'album ICI.
Les Critiques :
- On ne peut que saluer ce premier album du groupe, à la fois accessible, viscéral et sans concession, ce qui reste un équilibre pas toujours simple à trouver.
ExitMusik - Strange Times Call For Strange Measures sonne vrai.
MUZZART - On n’est pas là pour remplir les stades, juste exprimer certaines vérités crues et sans filtres apparents.
Bretagne Actuelle - La musique d’Angry Silence dévoile un punk, qui, s’il continue de filer droit, n’a plus peur de lâcher la pression, de se faire plus doux, et d’intégrer une dimension pop.
Positive Rage
Tracklist :
- The Battle Still Rages
- Another Sunday Night
- Our Place Called Future
- My Mate Jeffrey
- Day in Day Out
- Dark End of the Street
- Party's Over
- Brother
- Pissing Rain
- All Beauty Eludes Us
- The Best Place in the Sun
- Time to Get Real
Le 15/05/2022
On ne compte plus les albums que l'intarissable Frédéric Slama égrène sous le nom de AOR depuis plus de vingt ans. Le petit dernier, sorti le 08/04/2022 via Perris Records, a pour nom « L. A. Suspicion ».
Tommy Denander (Alice Cooper, Steve Walsh) accompagne à nouveau notre expatrié pour la partie instrumentale tandis que le casting habituel de chanteurs prestigieux se relaie au micro : Steve Overland (FM, The Ladder), Paul Sabu (Only Child, John Waite), Robbie LaBlanc (Blanc Faces, Find Me), Bill Kelly (Dakota), Steph Honde (Hollywood Monsters, Scream Taker), Markus Nordenberg (Coastland Ride, Pearls & Flames) et Michael Stosic.
Au sortir du très bon « The Ghost Of L. A. », l'excellent mélodiste Frédéric Slama parvient à trouver à nouveau la phrase musicale efficace, la ligne de guitare qui retient l'attention, entouré de chanteurs qui donnent du cachet aux compositions et dont les tessitures différentes évitent la monotonie.
Très proche d'un Toto ou d'un Journey, « L. A. Suspicion » revient précisément où on l'attendait, et c'est évidemment ce qu'il avait à faire de mieux. Les fidèles de Slama et les fans d'AOR en général seront ravis de cette nouvelle production de Frédéric Slama dont les livraisons quasi-métronomiques sont devenues avec le temps des rendez-vous incontournables du genre.
Les Critiques :
- L.A. Suspicion prouve une fois de plus les vertigineuses et talentueuses aptitudes de Frédéric Slama pour sublimer encore et encore ce style de façon merveilleuse.
Tvrocklive
Tracklist :
1. A Smile In My Heart 4:34
2. The Girl You Won't Leave Behind 5:11
3. Cold Logic 4:44
4. Stronger Than Desire 4:34
5. Arrow Thru' My Heart 5:08
6. Scene Of The Crime 4:21
7. Street Of Illusions 4:52
8. Hold Back Tomorrow 4:15
9. Lost In Cold Heaven 5:07
10. A Broken Heart In Tokyo 4:25
durée totale : env. 47mn
Line-Up :
- Frédéric Slama : Guitares, claviers
- Tommy Denander : tous les instruments
- Chant : Steve Overland, Paul Sabu, Robbie LaBlanc, Bill Kelly, Steph Honde, Markus Nordenberg, Michael Stosic
Discographie :
- LA Concession (2000)
- Next Stop LA (2001)
- LA Reflection (2002)
- Dreaming Of LA (2003)
- Nothing But The Best (compilation - 2004)
- LA Attraction (2006)
- Journey To LA (2009)The Colors Of LA (2009)
- LA Ambition - The Best Of AOR (compilation - 2010)
- LA Temptation (2012)
- The Secrets Of LA (2013)
- LA Connection (2014)
- Return To LA (2015)
- LA Darkness (2016)
- The Heart Of LA (compilation - 2017)
- Rare Tracks & Demos (2017)
- More Demos From L.A. (2018)
- Heavenly Demos (2019)
- The Best Of The Westcoast Spirit (compilation - 2020)
- The Ghost Of LA (2021)
- LA Suspicion (2022)
Le Lien :
COMA HOLE, Coma Hole (EP - 2022)
Le 12/05/2022
Coma Hole est un duo drum & bass originaire du Rhode Island.
Eryka Fir opère au chant et à la basse tandis que Steve Anderson tient la batterie.
Il présente son premier EP éponyme le 22/04/2022.
« Coma Hole » est un quatre titres. Il contient deux pièces de plus de onze minutes, une autre de près de huit, arrivant à un total d'une durée supérieure à trente-cinq minutes.
Les quatre morceaux qui prennent le temps de s'installer proposent des ambiances différentes, pouvant tirer épisodiquement sur le doom mais aussi capables de se faire très dynamiques (« Old Climb ») au sein un opus stoner survolé en permanence par un esprit psychédélique.
Un clavier amène ponctuellement quelques nappes en soutien.
La prise de son, réalisée au Red Water Recording Studio de Philadelphia courant juillet 2021, est adaptée, le son du groupe met en évidence une identité sonore déjà bien établie.
Ce premier EP de Coma Hole dénote enfin une expérience avérée des musiciens et une efficacité dans un songwriting bien mené. Il séduira un public amateur de psychédélique ou de desert rock.
L'artwork révèle un talent évident dans l'illustration. Il est signé par la chanteuse Eryka Fir.
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