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LEE AARON, Elevate (25/11/2022 - chronique)

Le 04/12/2022

« Elevate » confirme la grande forme de Lee Aaron, Metal Queen aujourd'hui plus que jamais.

Lee Aaron.
L'une des premières Metal Queen.
En tous cas certainement celle qui en a revendiqué le titre le plus tôt avec son album de 1984.

Lee aaron metal queen
Pas usurpé, la couronne ! Une vraie rockeuse, Lee !
Elle débute la musique toute petite. Elle n'a qu'une quinzaine d'années quand elle rejoint en tant que chanteuse/saxophoniste et clavier un groupe baptisé... Lee Aaron ! Elle en fera son pseudo.
C'est donc avec The Lee Aaron Project qu'elle débute sa véritable carrière un poil plus tard.
Années 80, l'âge d'or du heavy metal. Lee enchaîne les albums. Notoriété internationale. Elle fait les backing vocals sur le titre « Rythm Of Love » de Scorpions en 1988... Elle connaît son plus gros succès commercial à la fin de la décennie avec « Body Rock » (1989). Vous pouvez l'écouter aujourd'hui, il sonne toujours savoureux.
Lee aaron bodyrock
Quelques albums encore, puis Lee met sa carrière musicale entre parenthèses pour se recentrer sur sa famille.
Un passage par le jazz (l'album « Slick Chick » notamment) avant de revenir à ses amours avec l'album « Fire And Gasoline » en 2016.
Le train est en marche à nouveau. On ne l'arrête plus : « Diamond Baby Blues » et « Almost Christmas » en 2020, « Radio On! » en 2021. Elle confesse que ses parents la croyaient hyperactive.
2022, le Lee Aaron nouveau est arrivé. Il s'appelle :

« Elevate »

Lee aaron cover
Côté production, Mike Fraser. Il a bossé avec AC/DC, Aerosmith, Bon Jovi...
Ca s'entend d'ailleurs : le gros son, la basse qui sonne comme du Cliff Williams...

Durant quarante-deux minutes la Canadienne envoie des morceaux calibrés, la guitare lead est bien présente. Un songwriting globalement hard, parfois teinté d'AOR, plus rarement de pop (« Highway Romeo ») compose un album très équilibré et si agréable qu'il  glisse sur le lecteur comme une lettre à la Poste. Une ballade (« Red Dress ») et des choeurs lui apportent un peu de velouté. Le chant quant à lui atteint sa plénitude, réglé au cordeau, tantôt léger, tantôt agressif, mettant l'émotion ou la puissance quand il faut, changeant de registre comme de chemise, toujours avec maestria.

« Elevate » confirme donc que la grande dame est toujours une Metal Queen, et aujourd'hui peut-être plus que jamais. Elle enchaîne les albums de hard inspirés à un rythme effréné, mais les fers bien rivés au pavé. Allez-y de confiance.

ARCHI DEEP, So Wild (single - 2022)

Le 02/12/2022

Le duo oléronais Archi Deep vient de sortir un nouveau single-clip intitulé « You’re So Wild ».
Il est présenté dans un artwork de Dan Abbott.
Archi deep single
« Ce titre évoque La vie d’une personne qui n’a pas de filtres, qui explose et fait des étincelles ! Dur d’éteindre la mèche quand elle a pris ! Le feu d’artifice de sa vie se propage sur celle des autres malgré le fait qu’il soit au courant que la vie est une impasse. Au niveau musical, You 're So Wild nous surprend avec son riff acéré et ses breaks renversants, avec toujours comme ligne de mire un rock garage efficace et percutant ! » nous explique Arthur Di Piazza (guitare, chant).

Après « Lightning Concept », sorti le 14/01/2022, le duo complété par Richard Bertin (batterie, percussions) annonce un nouvel album à l’horizon 2023.

LUCIE SUE sans fard

Le 02/12/2022

«  La musique me donne une vraie ligne de vie. »


Bouillonnante Lucie Sue ! Après avoir postulé pour tenir la basse chez Steel Panther, elle prépare « To Sing In French », son premier album à l'horizon 2023 (cagnotte ici) déjà annoncé par quelques clips. Débordante d'activités, elle ne fait pas les choses à moitié, et sa langue pas plus que sa guitare ne tiennent dans sa poche. Alors installez-vous, la voici, Lucie, dans une interview très complète...
Lucie sue emiliedesbottesLUCIE SUE par Emilie Desbottes

Bonjour Lucie Sue. Premier souvenir qui vous rattache à la musique ?
Lucie Sue :
C’est une question très difficile car j’ai toujours été entourée par la musique. Mon père était professeur de Musique de chambre au Conservatoire de Lyon, ma mère était claveciniste ( et dentiste ! ), et mes frères et soeurs pratiquaient tous un instrument. Si je dois pousser ma mémoire au bout du bout, je dirais que c’est «  Take Five » et «  Blue Rondo à la Turk » de Dave Brubeck, qui passaient dans la cuisine, pendant que mes parents repeignaient un meuble. Ces deux morceaux me font toujours un effet madeleine de Proust. Quand je les entends, je fonds, je retourne aux tréfonds de mon enfance.

Lucie Sue c'est d'abord violoncelle/conservatoire/orchestre symphonique/groupes de rock ?
Lucie Sue :
En fait, la différence se jouait entre la pratique et l’écoute :  je jouais de la musique classique, mais j’écoutais le Top 50. Dès que j’ai compris que je pouvais jouer autre chose que du classique, je me suis acheté une guitare, j’avais quinze ans.
J’ai continué à pratiquer le classique : cours de violoncelle, solfège, déchiffrage, orchestre, musique de chambre, concerts, concours. Un peu comme une contrainte mais que j’acceptais, et avec laquelle j’ai toujours vécu.
Et à côté, c’était la liberté, j’apprenais la guitare en jouant dans la cour du lycée, j’avais un groupe qui s’appelait Lychee’s Flight, on faisait des concerts, c’était trop cool de pouvoir jouer les morceaux de nos idoles, mais aussi de composer nos propres chansons.
Aujourd’hui la musique Rock et pop est omniprésente. Mais le classique fait clairement partie de mes fondations .

Une première vie en tant que directrice artistique. C'est un atout pour la suite ?
Lucie Sue :
Je suis toujours Directrice Artistique. C’est comme ça que je gagne ma vie.  Mais maintenant, je le suis au sein de ma propre agence Sphynx. Ma spécialité c’est de gérer l’image des marques, des personnalités et des groupes. Créer des logos, des identités fortes, des photoshoots, des visuels pour T.shirts ou pochettes de disque, affiches, etc.
Heureusement que je maitrise tout ça car je m’en sers tout le temps pour ma musique. C’est évidemment un atout, car je n’aurais jamais pu payer  quelqu’un pour faire tout ce boulot à ma place.

Une seconde vie quand Lucie Sue musicienne choisit de renverser les tables ?
Lucie Sue :
Oui, cette seconde vie c’est quand j’ai décidé de quitter mon ex-mari et toute la pression qui allait avec. Je me sentais enfermée, ma vie se résumait au travail, aux enfants et à mon mari.  je n’avais plus de place pour la musique, pour mes amis. Je me suis totalement perdue. J’étais avec une personne possessive qui n’acceptait pas que je fasse quoi que ce soit sans lui. Et pour qui je devais me rendre disponible 24h/24.Tout était sérieux, grave, lourd.
Depuis que je suis partie, je revis. Mais vraiment. Je n’ai jamais été aussi heureuse. Je profite de la vie, et je me rends compte que le plus important c’est d’être en phase avec soi-même. On n'a qu’une vie, il faut aller jusqu’au bout de ses ambitions pour réaliser ses rêves. Je ris tout le temps. Je fais ce que je veux. Et mes enfants sont heureux aussi. La musique a repris sa place, et me donne une vraie ligne de vie. Une énergie de fou. Un but passionnant. Que demander de plus ?

En 2021 vous postulez pour remplacer Lexxi Foxx à la basse de Steel Panther - Vous vous classez même parmi les dix derniers finalistes. Ambition véritable ou coup médiatique ?
Lucie Sue :
Hahaha, quand j’ai su que finalement je n’étais pas choisie, j’ai pleuré pendant une semaine. Véridique. Non, ce n’était pas médiatique. C’était une véritable envie. Car je me sentais réellement en phase avec Steel Panther. Ils jouent comme des Dieux, leur musique me parle, et leur humour est le même que le mien. Et je trouvais l'idée GENIALE de faire entrer une femme dans ce groupe. Mais ils en ont décidé autrement. Et finalement, le fait qu’ils aient fait "l’erreur marketing" de ne pas me choisir, m'a fait comprendre qu’on n'avait pas les même valeurs… Et qu’il n’y avait donc pas de regrets à avoir.

Premier album à l'horizon 2023 : « To Sing In French ». A quoi se réfère ce clin d'oeil ?
Lucie Sue :
Ce titre d’album est tiré de la chanson éponyme, qui sortira en même temps que l’album. Il fait référence à la loi Toubon, qui impose encore aujourd’hui des quotas aux radios, aux chaines de télévision, et qui m’a déjà mis plein de bâtons dans les roues. Je n’ai pas pu postuler à des émissions, je ne peux pas passer à la radio, car c’est priorité aux artistes francophones… Moi je suis française, je paye mes impôts en France, je soutiens l'art et les artistes français, je pense avoir de belles valeurs… mais non, on m’empêche d’être diffusée parce que j’utilise des mots différents… C’est ridicule.
Beaucoup de personnes ont tenté de me convaincre de chanter en français, mais c’est tout simplement impossible, je ne peux pas. Toutes mes idoles, depuis ma naissance, ont chanté en anglais. J’aurais l’impression de faire du Kyo ou du Saez.
Le titre de l’album et de la chanson est une réponse à qui veut l’entendre. Mais surtout à Monsieur Toubon :  Elle finit tout simplement en disant « well, I don’t sing in french, because j’ai pas envie ».

« Il n’y a aucune construction ou cahier des charges. J'ai juste pris ma guitare et laissé sortir ce qui devait sortir.  »

Chanteuse et multi-instrumentiste vous tenez tous les instruments sur l'album (à l'exception de la batterie confiée à Franck Amand, qu'on a connu notamment avec les Rita Mitsouko). Un mot sur les instruments et matériels que vous utilisez sur l'album ?
Lucie Sue : Oui, j’ai enregistré les guitares, les basses, le violoncelle, les voix. Mon frère Baptiste, qui a enregistré l’album, joue également sur certaines chansons. C’est un mélange de Jackson, de G&L, et de Fender. Mais il a aussi plein de machines qui font des sons étranges comme un copycat, qui créé de l’écho sur une bande, ou un Synthé Roland SH-101 qui fait des sons bien gras à la Pink Floyd… On a utilisé un maximum de vrais sons et évité les « filtres ».

Parmi les clips annonciateurs de l'album, « Promises », une très jolie ballade dont on comprend bien le sujet. A ce propos, quelles thématiques abordez-vous avec  « To Sing In French » ?
Lucie Sue : Je parle d’expériences vécues. Ca part de mes années de mariage, de ma séparation, des mes enfants, de ma reconstruction, d’empowerment, de mes amants, et de la vie ! Il y a aussi une cover de George Michael, mon idole de toujours. J'ai repris sa chanson « Freedom ’90 » en version « stoner ». Le message est aussi très clair « I don’t belong to you, and you don’t belong to me ». Une manière de dire que je n’appartiendrai plus jamais à qui que ce soit.

« Glorious », « Lick Your Teeth »... D'une manière générale vous frappez fort avec des clips spectaculaires très bien dirigés... Mais les quatre morceaux présentés sont très variés. Quel a été votre cahier des charges lors de la construction de l'album ?
Lucie Sue : Hahaha ! Il n’y a aucune construction ou cahier des charges. J'ai juste pris ma guitare et laissé sortir ce qui devait sortir. Même les paroles sont sorties toutes seules. Je ne me dis jamais « tiens ma prochaine chanson parlera de ça » . J’ai remarqué que mes premiers morceaux « Promises »  et "Lean on me » étaient plus sérieux, plus léchés, et plus tristes aussi. Surement ceux qui m’ont aidé à aborder ma nouvelle vie. Les titres « Glorious »  et «  To sing in french »  sont plus engagés. « Shine on Avalon » est clairement un ovni qui ne correspond à aucun style, et dont la construction est inédite. C’est une chanson d’amour ! Les morceaux que j’ai composés plus tard sont bien plus « légers ». Comme « The Race », et « Lick your teeth ».

Un mot sur la technique (enregistrement, mixage, production) ?
Lucie Sue : J'ai préparé les maquettes chez moi dans mon salon sur Garage Band. Puis on a tout enregistré avec mon Frère Baptiste dans son studio A18 à Paris. Le mixage a été fait par Mako du studio Drop-in à St Jean de Luz. Cet homme est super talentueux. Avec une super sensibilité. Il y a aussi Olivier Delescaille qui a mixé « Lick your teeth ». Il est très cool (normal il est belge) et a les même références musicales que moi. Le mastering a été fait par Blanka. J’ai géré tout le reste.
Pour les clips, j’ai fait appel à mes amis. Taki Bibelas pour « Glorious », Justin Badenhorst pour « To sing in French », Ma soeur Raphaele et Stef Candé pour « Promises », jean Yves de la manufacture du film pour « Lick your teeth ». Mais l’Oscar du clip le plus à l’arrache, c’est « The Race », que j’ai tourné avec ma cousine Maelle Johnson, à New York, avec mon iPhone. Mais j’adore le résultat ! Comme quoi, on peut se débrouiller avec pas grand chose.

La pochette de l’album a été faite au point de croix par un artiste basque que j’adore qui s’appelle Andoni Maillard. Le gars est un tueur et ses oeuvres sont géniales, elles me parlent vraiment. Il mélange le point de croix de mamies, avec des thèmes super éclectiques. Du foot, du rock, du porno, etc.
Lucie sue artwork
Une cagnotte est en cours ICI. A quoi servira-t-elle ? 
Lucie Sue : J’ai décidé de lancer un crowdfunding sur kisskissbankbank car je n’avais tout simplement plus assez d’argent pour finaliser mon projet. Jusqu’ici, vous l’aurez compris, j’ai tout fait en auto production. Avec mes économies. Sans compter les nuits blanches. Quand on aime, on ne compte pas.
Mais aujourd’hui, mes poches sont vides, et je dois presser le disque, payer des attachés de presse pour faire parler de moi, et surtout, préparer la tournée. Tout ça coute bien plus que l’objectif de la cagnotte, car je ne voulais pas en demander trop non plus. Mais j’avoue que si la cagnotte dépasse l’objectif, ça m’aidera beaucoup.

Vos projets dans les mois à venir ?
Lucie Sue :
Là je suis à fond sur les répétitions, pour pouvoir faire un maximum de concerts localement (j’habite à Biarritz), puis ensuite partir en tournée, faire la première partie de groupes trop cools, voyager partout, faire découvrir ma musique au monde entier, et enfin et tout simplement, faire la tournée des stades. Pas mal comme programme non ?

Merci Lucie Sue d'avoir répondu à mes questions.
Lucie Sue :
Merci à toi d’avoir pris le temps de préparer ces questions super chouettes, et de permettre à des petits musiciens comme moi de s’exprimer !

 

QUELQUES MOTS D'AMOUR... ET DES DONS. ROCK ATTITUDE !

Le 02/12/2022

Quelques mots d'Amour... Quantité de dons ! Rocker's Attitude au concert caritatif des Rockeurs Ont Du Coeur.

Les rockeurs ont du coeur

Un peu d'histoire...

Les Rockeurs Ont Du Cœur (Les Rockeurs Ont Du Coeur - Var) sont nés en 1988 en Loire Atlantique, à Nantes plus précisément, sur une vertueuse idée de la maman du guitariste Manou du groupe ELMER FOOD BEAT. Et c’est en 2016 que Martial Feniou, Président de l’association Les Rockeurs ont du Cœur Var, sollicite les copains pour aider à la création de Les Rockeurs ont du Cœur du Var avec toujours le même ADN : "La collecte de jouets pour les enfants défavorisés de la région, ‘’dont le père Noël a égaré l’adresse’’.
Le principe est simple et efficace : une salle prêtée, des artistes altruistes, et un public qui l'est tout autant pour une œuvre caritative qui concerne le Noël des enfants défavorisés de la région. Et en pratique, voici le modus operandi : la salle de spectacle du Casino JOA est offerte par la mairie de La Seyne-Sur-Mer, les groupes de Rock viennent se produire gracieusement, sans cachet, et le droit d’entrée au concert n’est pas payant comme à l’habitude, il suffit de venir avec un jouet  neuf d’une valeur minimum de 10€ (âge 0 à 12 ans). Lors de l'édition 2021, 1 200 jouets avaient ainsi été récoltés pour des enfants entre un et quatorze ans, pour la moitié durant le concert et pour l'autre moitié sur des points de collecte organisés dans le département du Var.

Edition 2022, la 7ème... une merveille de plus!

La promotion 2022, 7ème édition depuis sa formation, a permis de collecter plus de 1400 jouets pour que Noël soit une fête pour tous les enfants, et su réunir plus de 550 personnes au JOA Casino ce 26 novembre dernier. La totalité de ces jouets sera redistribuée à une dizaine d’associations d’aide à l’enfance et de soutien aux familles, ainsi qu’aux services Pédiatrie des hôpitaux varois. Mais Les Rockeurs Ont Du Cœur ne font pas les choses à moitié, 1050 € ont par ailleurs été récoltés grâce à la vente de tee-shirts et à la tombola, et seront remis à l’association Bébés et famille.

A l’affiche de ce concert caritatif, Mireil m'a tuer, Gaëlle Buswel et Will Barber. Trois prestations remplies de générosité, de talent et d'énergie collaborent afin d'y générer  une ambiance festive où ondes positives jouent le duo avec les sons et lumière de la régie.

Part 1 :  Mireil m'a tuer

BIO DE MIREIL :
« Mireil, de son vrai nom Cathy Alanus est née le 27 octobre 1969 au 51 Rue du bon goût, en Avignon. Sa mère, Mélanie Alanus, née Zetofrai est une enseignante très absorbée par son métier. Son père, Ilamal, est un tailleur de pierres à fendre l’âme… Mireil, alors l’aînée d’une fratrie de quatorze enfants, éprouve les plus grandes difficultés à allier ses études et les missions de gardes de ses frères et sœurs que lui confie sa mère. Elle parvient quand même à obtenir une Licence IV, ainsi qu’un Master of Puppets. C’est durant ces années d’insouciance étudiante qu’elle rencontre ses deux amis Rock et Roll, avec lesquels elle fait les quatre cents coups...elle participe à un télé crochet "Mais qui a Tuer la Nouvelle Star ?" qu’elle remporte haut la main, tant ses différents voyages, aux multiples destinations, lui ont forgé une technicité et un éclectisme inégalés à ce jour. S’en est suivi un album vendu à plus cinq cent millions d’exemplaires. Mais tout ceci n’est que pure invention marketing et ne suffit pas à masquer la plus difficile période de sa vie, lorsqu’elle fut injustement accusée de l’assassinat de son ami Roll. Elle ne s’en est , à ce jour, toujours pas remise… » (Je vous laisse découvrir la totalité de la bio... épique : https://www.mireilmatuer.com/ )

Part 2 : Gaëlle Buswel

En amont du concert Les Rockeurs Ont Du coeur, j'ai pu obtenir une interview téléphonique le 24 novembre auprès de Gaëlle (grace à la diligence de Martial Feniou) que vous pouvez retrouver ici :

Pour une immersion au sein de l'évènement :

Gaëlle, en attente d'une petite choriste... n'a pas ménagé sa monture en offrant un live des plus énergiques en compagnie de ses quatre musiciens :

  • Léa Worms : claviers et choeurs
  • Michaal Benjelloun : Guitares et choeurs
  • Jb Petri : basse et choeurs
  • Steve Belmonte : batterie (en attente de la petite choriste citée plus haut) et choeurs

L'équipe était accompagnée de l'ingénieur son Aurélien Chambres et du photographe Guillaume Eymard. Aux commandes du merchandising, la maman de Gaëlle.

Part 3 : Will Barber

Will est né à Narbonne, trouve son équilibre dans le football et la musique et avec le soutien de son père, il apprend la guitare. A dix-sept ans, il forme son premier groupe, reprenant du « punk californien » puis un second orienté vers le métal et finalement a préféré épurer sa musique. C’est seul, avec sa guitare, qu’il se produit sur scène et fabrique en parallèle ses instruments originaux mêlant ainsi sa passion de la musique et du bois. Inspiré par Led Zep , BB King et la Motown il veut traverser les continents et décide de participer à The Voice 6 afin de se confronter à l’avis de professionnels : Il rejoindra la team Zazie.
Atypique avec sa force tranquille sur scène et sa timidité, authentique et disponible, Will Barber partage la scène avec les plus grands ; il a d'ailleurs ouvert en 1ère partie de Gaëlle Buswel il y a quelques années et s'est croisé à plusieurs reprises sur des concerts communs. Will propose un 1er album « Alone » en partie épuisé.

Pour conclure :

On ne peut que saluer cette initiative vertueuse qui permet d'apporter du soleil et de la joie dans cette période souvent trop sombre pour des enfants.
On félicite l'Association Les Rockeurs Ont Du Coeur pour son travail de générosité qui sait allier le ludique, la musique, le goût du partage et de l'effort, mais aussi les artistes engagés dans cette belle aventure ainsi que tous les bénévoles, et j'ai pu constater qu'ils étaient nombreux.
Un jouet = une entrée = un concert aux artistes dévoués et solidaires = un enfant heureux dont les yeux brillent l'espace d'un instant.

Dam'Aël pour ahasverus.fr

 

NYTT LAND, Ritual: Blood of the West (18/11/2022)

Le 02/12/2022

Nytt Land quitte sa taïga sibérienne pour soulever la poussière des routes états-uniennes.

Le groupe de néo-folk sibérien NYTT LAND revient le 18/11/2022 via Napalm Records avec un EP de cinq titres :

Ritual: Blood of the West

Nytt land cover
Son artwork est signé Natalia Pakhalenko.
« Ritual: Blood of the West » s'appuie sur l'album « Ritual », sorti à l'été 2021. Il en extrait les versions totalement remaniées de cinq de ses titres : « Ritual », « U-Gra », « The Fire of Ragnarok », « Dead Man's Dance » et « Blood of the North ».
Ainsi Nytt Land quitte-t-il sa taïga sibérienne pour soulever la poussière des routes états-uniennes.

Loin d'être superflues, les pistes se font plus acoustiques, moins chamaniques. Plus accessibles certes, l'instrumentation renforçant la part folksong de l'ouvrage, mais tout en préservant le côté exotique de la formation.
Nytt Land cultive toujours farouchement sa singularité, qui tient pour une grande part à son chant et pour le reste aux instruments atypiques. Il exerce la même fascination avec ce nouvel exercice loin d'être superflu. Il sera idéal pour faire découvrir l'univers de la formation aux retardataires.
 

SCARRED, pAtiEnCe (02/12/2022)

Le 02/12/2022

Intriguant et profondément intime

C'est à minuit, alors que naîssait cette journée du 02/12/2022, que le groupe Scarred a choisi de révéler son nouvel opus via Bandcamp. Il s'appelle :

pAtiEnCe

Scarred patience
Après l'éponyme « Scarred » (2020) qui voyait les Luxembourgeois essayer de réinventer leur death metal en bousculant leur line-up et en pansant leurs blessures, Scarred poursuit l'introspection avec une galette de quatre titres éloignés de ses bases et très différents  du travail livré avec le précédent opus.
C'est qu'il y a changement dans l'intention et dans la méthode de travail.
Explication de texte sur Bandcamp :
« Il y a un peu plus d'un an, Scarred s'est retiré dans une cabane dans les bois pour écrire de la nouvelle musique. Pour notre album éponyme, tout était très calculé, rigoureusement contrôlé et créé avec une obsession maniaque (et mentalement malsaine). Cette fois, nous avons voulu faire le contraire. Nous voulions abandonner le contrôle et voir ce qui se passerait si nous nous isolions du monde extérieur. Il n'y avait pas de riffs, d'idées ou de paroles pré-écrites. Pas de blast-beats, pas de contrebasse. Nous n'avions à notre disposition qu'une variété d'instruments, nos voix et une ouverture d'esprit.
Il est toujours difficile de mettre des mots sur la musique, mais des termes tels que psychédélique, atmosphérique, émotionnel et hypnotique viendraient certainement à l'esprit pour décrire cet EP de quatre chansons appelé pAtiEnCe.
Ce n'est en aucun cas le nouveau son Scarred (ou l'est-il ?), mais plutôt le résultat de laisser la nature, la spontanéité, le sentiment et la musique prendre le dessus. Nous voulions que ce soit aussi brut que possible et que les chansons soient ce qu'elles voulaient être. Nous sommes très surpris du résultat, mais certainement très fiers de la musique que nous avons créée. Nous avons beaucoup apprécié le processus car il nous a fait explorer d'autres facettes de notre créativité. pAtiEnCe vous fera découvrir les hauts et les bas d'une cérémonie d'Ayahuasca à laquelle certains d'entre nous ont peut-être assisté ou non. »


Scarred expérimente et ce n'est pas sans beauté (« With All The Love I Withheld »).

Il obtient un EP intriguant et profondément intime, presque tribal et hypnotique (les 10:34  de « pAtiEnCe »), servi par un gros son qu'on doit à Patrick Damiani (Tidalwave Studio) pour le mixage et à Tom Gatti - Producer (Unison Studios) pour le mastering.
C'est audacieux et sincère, on y voit un beau lancer de dés, et on ne peut qu'être admiratif devant la démarche comme devant la méthode de ce groupe qui remet son ouvrage sur le métier à chaque opus.

PATRICK COUTIN VA BIEN

Le 01/12/2022

Patrick Coutin...

Un petit air de Keith Richards avec sa gratte et son bandeau dans les cheveux...
Patrick coutin olivier lebrat
PATRICK COUTIN par Olivier Lebrat
Sacré parcours, le rocker !
Seize ans en 68  — il laissera pas sa part aux chiens.
Première guitare. Pour impressionner sa voisine, confesse-t-il. En 69, faut dire... Année érotique.
La Sorbonne. Philosophie. Les Arts plastiques.
Voyages. Les Balkans, l'Italie, la Hollande, les USA. Puis le Mexique, en douce. Puis le Canada, clandestino, clandestino... Il s'initie à la musique,violon, oud, percussions orientales.
1977, l'année de « Never Mind The Bollocks », de « Rocket To Russia », de « News Of The World », de « Exodus », de « The Clash », de « Rumours ». Il a dû se régaler, Coutin : il est chroniqueur dans Rock & Folk. Entre autres !
1981. On le trouve en tête des hits-parades avec un titre de son premier album : « J'aime Regarder les Filles ».

Kolossal succès de l'année 1981, de quoi péter un cable ! Si vous étiez de ce monde, vous connaissez le titre...
Il est enregistré au Château d'Hérouville. Comme le « Long Live Rock 'n'Roll » de Rainbow ! Dans ce haut-lieu de la musique sont passés Bowie, Pink Floyd ou encore les Bee Gees...
83. Il sature, Coutin. Il songe à abandonner la musique. Il poursuit pourtant comme « Un étranger dans la ville ». Au Château d’Hérouville toujours. Avec des musiciens de Jacques Higelin et avec Dan Ar Braz, un habitué des lieux. On le retrouve, Dan Ar Braz, en cette année 2022 sur « Chateau-Chimères » de Malemort  dont le concept est justement... le château d'Hérouville !
85, « L'Heure Bleue », nouvel album studio. Puis un Live cinq ans plus tard, avec des festivals, Bourges, les Francofolies...
1994, « Aimez vous les uns les autres », propose-t-il..
2000, « Industrial Blues ».
Patrick coutin lainlain45
PATRICK COUTIN par LainLain45
Dans le même temps, Coutin produit et réalise. Les Wampas (« Trop Précieux »), Dick Rivers (« Plein Soleil », « Vivre Comme Ca »).
2010 « Le Bleu », 2011 «  Babylon Panic ».
2020, il frappe fort Coutin ! Un triptyque ambitieux et magnifique ! Un album en français (« Paradis électrique »), un album en anglais (« Welcome in Paradise »), un mix des deux (« Obsolète Paradise »). Les pochettes par trois artistes graphiques qu'il affectionne...

Un livre aussi : « Jim Morrison et les Doors », Hoëbeke / Gallimard, collection Les Indociles.
2022. Coutin prépare déjà son retour discographique. Le nouvel album sortira l'année prochaine. Il nous régale en attendant avec un premier single, « La ballade de Jesus Cat », un clip enregistré « comme un road trip à la Jack Kerouac, entre Austin, Sans Antonio, Corpus Christi et Houston ».

En septembre 2022, il confirme : « A part ça tout va bien » ! Second single.
« Les rivières s’assèchent, la vie s’en va elle ne reviendra pas / Ils fuient la famine, le désert qui avance pour mourir sur nos plages / A part ça tout va bien. »
Le constat rock indigné d'une planète à la santé bousculée et d'une humanité victime et bourreau qui creuse sa propre tombe...

Coutin, heureusement, se porte plutôt bien. Plus présent et plus fort que jamais il confie à propos de son futur album : .
« C’est une longue gestation et ça fait du bien de voir le truc avancer. Cela s’appelle L‘homme Invisible, deux chansons (La ballade de Jésus Cat et À part ça tout va bien) sont sorties sur toutes les bonnes et les moins bonnes plateformes. Et nous jouons déjà quelques titres sur scène. Cela sortira sur Baco Distribution, et nous jouerons l’intégralité de l’album le 21 Mars à La Bellevilloise… »
Etape obligatoire le 03/03/2023, avec la sortie de cet album enregistré aux USA, et la présence sur ses sillons de David Grissom (Guitares) Jarrod Johnson (Batterie) et Eric Holden (Basse).

KLONE - Nouvel album studio en 2023

Le 01/12/2022

Le nouvel album de KLONE sortira le 10/02/2023 via Kscope/[PIAS].
Il aura pour titre :

« Meanwhile »

Klone meanwhile
Chronique des meilleurs et pires aspects de l’humanité, « Meanwhile » est un concept album dont les paroles, écrites par le chanteur Yann Ligner, racontent de sévénements qui se déroulent dans le même temps mais à des endroits différents, amenant une réflexion quant à des choix faits contre notre volonté mais qui peuvent changer le cours de notre histoire commune.
« Within Reach » est le premier single dévoilé par le groupe.

« Meanwhile » sera disponible en CD, vinyle, ainsi qu’en version digitale.
Les précommandes sont accessibles ici :