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STARCRAZY : Another Day, Another Squalor... (10/03/2023)
Le 11/03/2023
Un Glam gorgé de groove et des morceaux séduisants qui impriment immédiatement la mémoire.
Un petit coup de Glam à l'approche du printemps ?

STARCRAZY par Andie Wheeler
Starcrazy est Australien. Ce quatuor prend forme en 2019 et ses membres citent des influences telles que Jane's Addiction, Hanoi Rocks et Van Halen.
Après un single de présentation (« Long Way Home »), il propose l'EP « Played For Suckers » en 2021.
Il revient courant mars 2023 avec six titres gravés sur une galette d'une durée de vingt et une minutes :
Another Day, Another Squalor...

« J'ai inventé le titre de l'EP après avoir entendu un collègue dire Un autre jour, un autre dollar ! de temps en temps à la fin de la journée de travail, une phrase que je trouve déprimante et ennuyeuse. » (Marcus Fraser)
La tonalité générale de l'opus est marquée par une basse funky, des riffs très hard et une guitare lead qui fait de belles propositions.
Capable d'une grande amplitude musicale, Starcrazy est aussi à l'aise avec des choeurs à la Stones (« The Big Time »)...
... Qu'en enchaînant les rythmiques punk (« Egging Me On »).
L'ensemble est parfaitement en place musicalement et les compositions ne manquent jamais d'intérêt.
Marcus Fraser explique : « Nous pensons que cet EP est beaucoup plus raffiné et percutant que le précédent, nous affinons nos capacités d'écriture et, dans l'ensemble, nous sommes très fiers de celui-ci. »
Il y a de quoi ! Le talent de Starcrazy est évident, le groupe se démarque avec un Glam gorgé de groove et des morceaux séduisants qui impriment immédiatement la mémoire.
Nous vous invitons donc à faire connaissance avec ces Australiens à fort potentiel qui ont réussi à faire la différence en deux EP.
Starcrazy devrait encore croître en visibilité puisqu'il ouvrira la tournée australienne 2023 du légendaire groupe britannique The Animals.

Mary Reynaud et Franck Carducci en acoustique
Le 09/03/2023
Mary Reynaud et Franck Carducci ont annoncé la sortie d'un album acoustique le 20/03/2023.
Comme l'indique sa pochette, il sera sobrement intitulé « Naked ».

Les deux artistes commentent :
« Lorsqu'on se retrouve tous les deux, il arrive très souvent que nous prenions une guitare puis que l'on commence à chanter des chansons. Fredonnées sur scène ou sur un canapé, elles peuvent être les nôtres, ou bien nous les empruntons à d'autres. Lors de la pleine lune de janvier 2023, nous avons décidé d'en enregistrer quelques unes dans un studio. A travers ces versions aux arrangements minimalistes, nous avons voulu partager cet aspect dénudé de notre musique avec vous tous. Cet album intimiste est un cadeau pour vous remercier de tout l'amour et le soutien que vous nous avez donné depuis des années. »
Laura Cox est l'invitée spéciale de cette galette qui sera disponible aux concerts et en prévente chez Quadrifonic. (A noter que Mary assurera les choeurs au concert de Laura Cox à La Cigale le 18 mars/03/2023.)
Le duo Franky & Mary, expliquait Mary Reynaud, s'est constitué voici huit ans, pour un concert à l'occasion de la Saint-Valentin.

Franck et Mary sont également associés en électrique au sein de Franck Carducci & the Fantastic Squad.
La release-party de « Naked » aura lieu à Londres (Camden Club) le 28/03/2023 et à Lyon (Eden Rock) le 30/03/2023.
LAZULI (prog), 11 (20/02/2023)
Le 09/03/2023
Paroles superbes, ciselées, intelligentes, incroyables, j’en perds mes mots.
Une chronique de Harvey

Lazuli est un groupe français, fondé en 1999, aux textes superbes et à la musique reconnaissable entre mille, et ayant déjà sortis dix albums studio.
La formation classique du groupe après quelques années et pendant plus de quinze ans est de Claude Leonetti à la Léode (mi-guitare floydienne, mi-synthétiseur), Dominique Leonetti au chant, guitares, et mandoline, Arnaud Beyney aux guitares, Romain Thorel aux claviers et au cor, et Vincent Barnavol à la batterie, percussions et marimbas. Arnaud ayant remplacé Ged à la guitare électrique il y a deux ans environ.
Groupe injustement méconnu en France mais très demandé en Allemagne et en Angleterre ! Parmi leurs dix albums, mes préférés étant « 4603 battements », « Réponse incongrue à l’Inéluctable » et « Le Fantastique Envol de Dieter Böhm ».
« 11 » donc, comme le nombre de chansons l’indique mais aussi onzième album du combo français. Paroles superbes, ciselées, intelligentes, incroyables, j’en perds mes mots. Chant parfait, juste et toujours touchant. Production, dans le studio des frères Leonetti, juste parfaite. Cependant et c’est dur de le dire, car fan absolu, je suis globalement déçu par cet album, tout comme dans le passé par l’album « 8 » ou « Tant que l’herbe est grasse ». Néanmoins c’est le rôle d’un chroniqueur est de se détacher de son amour pour le groupe. Cela dit ce n’est pas pour cela que l’album est mauvais, c’est juste qu’il me plait moins.
Déjà merci de ne plus nommer un album par un chiffre quoique cela vous a servis dans le passé avec le magnifique « 4603 battements », l’expérience chiffre (« 8 » et « 11 ») ne me parait pas des plus intéressantes !
Une première partie d’album (les six premiers titres) absolument géniale avec des morceaux comme « Sillonner des océans de vinyles », « Triste Carnaval » ou encore « Parlons du temps ». Mes coups de cœur étant « Parlons du temps » et « Qui d’autres que l’autre ». Les partitions de piano jazzy de Romain et de cymbales au toucher de Vincent sont absolument grandioses ! Un must to have, un des meilleurs morceaux de lazuli toutes périodes confondues.
Le reste, et je ne parle pas du chant ni des textes toujours somptueux, est mou (oui mou !), avec moins d’âme, moins d’effluves lazuliennes (oui j’invente des mots !)…. Cela me fait penser à l’album de reprises acoustique que je n’avais pas aimé du tout. Le souci (ou changement me posant un souci) c’est le son qui sonne moins Lazuli (pourtant il y a toujours de la Léode) mais c’est la guitare en fait. Effectivement est-ce du au changement de guitariste suite au départ de Ged, car c’est le premier album studio hors compilation ou la musique fu nouvellement composée avec Arnaud. L’ambiance de la seconde partie du CD est trop calme, trop acoustique ! en fait pas assez complexe et avec un manque de contrastes d’intensité (marque de fabrique du combo). A coté de cela Arnaud apporte par moment un son qui fleurte plus vers Gilmour/Rothery.

MAIS car il y a toujours un MAIS, Lazuli en concert, en live, c’est THE GROUPE à voir ! et les performances live avec Arnaud récemment, ou Ged à l’époque, et même pour les albums « 8 » ou « Tant que l’herbe est grasse », étaient monstrueuses. Lazuli transcende toutes ses chansons sur scène, ils sont beaux, réceptifs, puissants, joyeux, techniques ! Alors j’attendrais de voir cet album sur scène
Sans rancune ! Mais vivement le prochain opus sans chiffres !

Tracklist :
01. Sillonner des océans de vinyles. 5:03
02. Triste carnaval. 5:03
03. Qui d’autre que l’autre. 4:36
04. Égoïne. 5:22
05. Lagune grise. 5:21
06. Parlons du temps. 5:05
07. Le pleureur sous la pluie. 5:04
08. Les mots désuets. 3:09
09. La bétaillère. 4:05
10. Mille rêves hors de leur cage. 6:20
11. Le grand vide. 5:11
Line-Up :
- Arnaud Beyney : Guitares
- Claude Leonetti : Léode
- Dominique Leonetti : Chant / Guitares / Mandoline
- Romain Thorel : Claviers / Cor
- Vincent Barnavol : Batterie / Percussions, Marimbas
Embers sortira son premier EP d ici quelques jours.
Le 08/03/2023
Ce projet mené par Julien T. (The Great Divide, Ovtrenoir, SaaR, Throane) ne cherche pas à se définir autrement que par le mot « rock » au sens le plus ouvert et le plus large possible.

Le nom « Embers » lit-on « exprime l’idée de ce qui reste après que le feu ait brulé. C’est l’état d’une personne, le moment d’une vie, un sentiment, une envie, qui a déjà consommé sa passion et brulé ses premières flammes. Cette chose ténue et fragile, comme une bougie vacillante, en est au point où elle peut s’éteindre, disparaître et devenir cendre... ou repartir si un souffle vient la raviver ; de la braise prête à s’éteindre peut renaître le feu. »
« Babayaga » qui ouvrira ce six pistes était le premier des single-clips présentés. Le groupe expliquait :
« Babayaga, c’est la figure de la sorcière dans les contes slaves. Quelle que soit la forme qu’on lui donne, le grand méchant loup, l’ogre, le croque mitaine… Cela symbolise les peurs d’enfant. Ici c’est un parent qui s’adresse à son enfant et qui, en le rassurant, se détourne de ses propres anxiétés, ses démons ou ses addictions. Cette chanson s’est imposée naturellement comme celle que nous voulions faire découvrir en premier. Pour le clip nous avons fait appel à Dehn Sora, dont on apprécie le travail et la créativité. Celui-ci a su créer un univers à la fois sombre et enfantin avec une esthétique qui colle parfaitement à ce que l’on voulait exprimer au travers cette chanson. »
Le second extrait choisi par Embers pour annoncer son opus est « Kopayako ». Tibo F. (guitare) raconte :
« Quand j’étais enfant dans la cour de l’école primaire, lorsqu’à l’occasion d’une partie de football il fallait désigner quelqu’un pour être le gardien de but, nous faisions un KOPAYAKO. Le malchanceux qui levait le bras alors que les autres le baissaient était désigné. Il n’y avait donc pas de bon ou de mauvais choix ; seulement avoir fait le même choix que les autres. On ne s’occupe pas de savoir qui a raison ou tort d’un point de vue moral, intellectuel, ou au regard de la justice ou de l’équité. Seule la masse décide de qui a tort ou raison et si tu penses ou fais des choix différents tu es quelque part mis de côté par rapport au reste du groupe. »
Produit par Francis Caste au Studio Sainte Marthe de Paris « Embers » sera disponible le 14/03/2023.
Tracklist :
01. Babayaga
02. Kopayako
03. Without You
04. Corset
05. Neverland
06. Quartier Lointain
PATRICK COUTIN - L'interview de l'Homme Invisible
Le 08/03/2023
« J’avais envie de revenir à cette urgence et à cette simplicité. »
Le 03/03/2023 Patrick Coutin, l'homme qui aimait regarder les filles (il doit en avoir marre, Coutin, qu'on lui rappelle son tube à tout propos, mais il s'est tellement inscrit dans notre mémoire collective...) sortait un quatorzième album rock en diable qu'il déclinera le 21/03/2023 en formule trio à La Bellevilloise, à Paris.
« L'Homme Invisible » Patrick Coutin ? Fi donc ! Il n'a clairement pas échappé aux radars d'Ahasverus ! Il a même pris le temps de répondre à ses questions...

Patrick Coutin par Alain Frettet
Bonjour Patrick Coutin. Comment allez-vous en ce premier trimestre 2023 ?
Patrick Coutin : Je vais comme un homme qui voit partir son dernier enfant pour voyager le vaste monde et qui se rend compte soudain de la vanité qu’il y a de créer des choses, des chansons en espérant que d’autres les écoutent.
Pourquoi « L'Homme Invisible » ?
C’est l’histoire d’une personne enfermée chez elle, prisonnière devant sa télé et qui veut voir le monde avec ses propres yeux. Il rêve de pouvoir mettre une paire de lunettes noires et de pouvoir marcher librement dans la rue, invisible. C’est au départ une chanson sur la liberté et sur cette idée, que si tu regardes le monde à travers un écran de télévision tu es une sorte de prisonnier… C’est aussi un clin d’œil à un très vieux feuilleton « L’Homme invisible » et à un roman de H.G.Wells.

Après le triptyque « Coutin Paradise » de quoi aviez-vous envie pour ce nouvel album ?
Je voulais faire un album simple, brut, enregistré à l’ancienne, de manière presque live, dans une sorte de complicité avec les autres musiciens, un album d’urgence. Un retour aux sources.
Un album créé pendant le confinement qui commence paradoxalement par un hymne à la route ?
Oui c’est souvent lorsque tu es privé des choses dont tu as l’habitude, dans ce cas la liberté, que tu te rends compte à quel point elle est précieuse. Pour moi la route est le symbole de la liberté, partir, quitter un endroit que tu connais pour des endroits que tu ne connais pas, découvrir d’autres personnes, d’autres façons de vivre. Le monde est immense… J’ai beaucoup souffert d’être enfermé pendant la pandémie.
« Quand Je Suis Loin de Vous » m'a fait penser à Dick Rivers. Vous chantez assez bas, d'ailleurs. J'imaginais sa voix sur la mélodie...
Comme tout le monde j’ai une voix normale qui est plutôt basse et une voix que j’appelle voix de tête plus aiguë, qui me permet de chanter sur du rock, donc de passer au-dessus des basse / batterie / guitare et du gros son. La plupart des chansons de cet album sont chantées avec cette voix haute, ma voix de gamin, et deux ou trois dans la tessiture basse. Dick avait une voix qui descendait très bas… Il a chanté quelques chansons que j’ai écrites pour lui, souvent des ballades… Il aurait pu chanter celle-là, c’est vrai.
Mais l'album est majoritairement rock, parfois rock hard, ou presque...
Hard Rock, peut-être pas, mais Rock oui. C’est un album de Rock, composé pour pouvoir être joué Rock, avec beaucoup de riffs de guitare, des rythmiques rapides, des chansons assez courtes, j’avais envie de revenir à cette urgence et à cette simplicité… Mais ce sont aussi des chansons que tu peux jouer à la guitare sèche…

Patrick Coutin par Fredo Slim
« L'Homme Invisible » devait nécessairement être enregistré aux USA ?
Oui. Mais au départ je ne le savais pas, d’ailleurs j’ai essayé de l’enregistrer en France, mais ça n’a pas marché et les débuts d’enregistrements ne me satisfaisaient pas. Ça n’avançait pas. On était encore en pleine pandémie, et la vie s’était arrêtée dans ce pays. C’est une nuit en traînant sur Internet, et en reparlant avec un musicien que j’avais connu il y a une quinzaine d’années à Austin que l’idée est arrivée, très vite d’ailleurs, que cette musique était écrite pour être enregistrée là-bas. Une fois que je l’ai imaginée jouée dans le style de rock du sud, c’était une évidence…
Les musiciens qui vous accompagnent ont des CV impressionnants. Ça facilite l'enregistrement ?
Bien sûr, plus le niveau de tout le monde dans le studio est haut, plus l’enregistrement est simple, limpide, rapide, et donc te donne l’impression de facilité. Mais c’était aussi au départ un album conçu de manière assez précise, la plupart des riffs étaient écrits, les structures fixées, il y avait juste à se mettre sur la même longueur d’onde et à jouer. D’autant que j’ai une certaine complicité avec David Grissom (NDLR : ce musicien qui a joué avec Buddy Guy, Bob Dylan et Chris Isaak tient la guitare sur l'album). depuis longtemps. Avec lui, on n’est pas loin du génie. Et Jarrod Johnson à la batterie et Eric Holden à la basse sont des monstres de feeling et de technique.
Le son aussi est énorme... Parlez-moi de la production.
Nous étions dans un studio à la campagne, The Zone Studio, créé par un ancien du Grateful Dead, un peu à l’ancienne avec un super son naturel et très agréable, où tout le monde pouvait jouer ensemble. C’est enregistré avec du matériel où se mélangeait le meilleur du traditionnel et de l’ultra moderne, et ce studio avec ce son, cette résonance naturelle, a beaucoup facilité les choses. L’ingénieur du son Pat Manske est aussi très bon, il faut le dire…
En écoutant les textes de vos chansons, on a l'impression de parcourir votre journal. Avec des morceaux très intimes (« Maman ») et des petites tranches de vie (« La Star du Comptoir », « L'Homme Invisible »).
C’est toujours un peu comme ça que je compose. Sur une image, une émotion, une rencontre, une histoire que l’on me raconte. Une chanson, c’est une forme de créativité très condensée, tu dois parler au cœur, à l’instinct, plus qu’à l’intellect, et c’est là où la musique t’aide à communiquer des émotions, des sentiments et des feelings qui ont croisé tes jours, tes yeux. Mais j’ai aussi abordé des thèmes plus intimes, par exemple avec « Maman », « Loin de vous » ou « Mon Bébé par la main »…
« La Nuit Est Là », « Rien Que Pour Ses Yeux », « A Part Ca Tout Va Bien »... Les riffs du nouvel album semblent taillés pour la scène... J'imagine que vous attendez le 21 mars avec impatience ?
Avec impatience oui, un peu la trouille aussi, car jouer huit ou neuf nouveaux titres sur scène, c’est pas si simple, et j’ai toujours eu beaucoup de mal à apprendre mes propres textes, mais c’est assez excitant, d’autant que cet album est vraiment composé pour aller sur scène, comme vous dites. En fait il a été écrit pour être joué sur scène et agrandir le répertoire de scène de mon trio… L’idée de jouer en trio, c’est aussi une façon de retourner à la simplicité, à l’énergie. La scène a ce côté magique, incertain, qui fait qu’elle reste toujours une aventure, tout peut se passer lorsque tu es sur scène, la corde de guitare qui casse, la panne de courant, ou de mémoire ; chaque concert est une expérience un peu différente et c’est d’ailleurs ce que j’aime. Une sorte de mise en danger.
Merci Patrick Coutin d'avoir pris le temps de me répondre...
Merci à vous.

SORTILEGE (hard-rock/heavy metal), Apocalypso (03/03/2023)
Le 06/03/2023
Sortilège vient d'offrir à ses fans ce dont ils rêvaient, un nouvel album à la hauteur de son parcours.
Après deux escarmouches (« Zouille & Hantson » en 2012 et « Phoenix » en 2021) Sortilège revient avec un album de dix compositions originales sorti le 03/03/2023 :
« APOCALYPSO »

Sortilège pour les Nuls, c'est un groupe qui a marqué le Heavy Metal français de la première moitié des années 80 avec les albums « Sortilège » (1983), « Métamorphose » (1984) et « Larmes de Héros » (1985). Il se caractérisait par la voix Christian « Zouille » Augustin, capable d'envolées exceptionnelles, et par un style très heavy. En 1986 Sortilège raccrochait ses guitares. En 2012 avec la complicité de Renaud Hantson (Satan Jokers), Zouille revisitait les standards de Sortilège. En 2019 il annonçait une reformation (un désaccord opposait les membres originels du groupe quant à la possession du nom, mais c'est musicalement sans intérêt). En 2021 Sortilège enfantait « Phoenix » composé essentiellement de versions remaniées de ses morceaux des années 80, avec seulement deux nouveaux titres à se mettre sous la dent. En 2023, Sortilège revient enfin avec un album de quarante-six minutes fait exclusivement de compositions originales.
Dès « Poséidon », première piste de ce nouvel opus, il est évident que Zouille, moins chien-fou dans les aigus qu'à ses débuts, conserve l'une des plus belles voix masculines du Metal français. Limpide aussi que Sortilège a placé en tête d'album LE morceau qui tue, rapide, moderne, et dans la veine des standards qu'il a inscrit dans l'histoire du Metal.
Mais pas que ! Les compositions qui suivent, comme « Attila », « Derrière les Portes de Babylone », « La Parade des Centaures », « Apocalypso », « Le Sacre du Sorcier », « Trahison », quasiment tout l'album en fait, renouent avec sa tradition des grands Sortilège en proposant des mélodies épiques s'appuyant sur l'histoire ou la mythologie.
S'assurant le concours d'invités prestigieux qui apportent tout leur savoir-faire (Kevin Codfert d'ADAGIO, Stéphane Buriez de Loudblast et MYRATH) Sortilège fait carton plein avec des mélodies qu'on peut déjà classer parmi les incontournables du groupe.
En définitive il est vraisemblable que Sortilège vient d'offrir à ses fans ce dont ils rêvaient, un nouvel album à hauteur de son parcours. La voix de Zouille reste parmi les plus envoutantes du Metal français, les compositions sont heavy et épiques au possible, l'interprétation est évidemment au cordeau, avec un son bien actuel en cerise sur le gâteau. Les guests impriment leur marque aux compositions qu'ils fréquentent et c'est un plaisir de les entendre marier leur son à celui de Sortilège.
« Apocalypso » ne saurait être catalogué d'album des années 80 : Son actualité, sa virtuosité, son inspiration, sa vélocité, tout contribue à faire de lui l'un des grands opus de cette année métallique hexagonale. En ce début du mois de mars 2023 une chose est claire : Sortilège fait son grand retour avec un très bon album de heavy en Français, instamment recommandé à tous les fans de l'exercice.
Le 05/03/2023
« The Awakening », le nouvel album de KAMELOT, sortira le 17 mars 2023 chez Napalm Records.

Cinq ans après « The Shadow Theory » ce nouvel opus studio est décrit comme « leur oeuvre la plus massive et riche à ce jour, réunissant les styles gothique, mélodique, progressif et Power Metal tout en imposant les morceaux les plus puissants de toute l’histoire de la formation. »
Kamelot a déjà présenté « One More Flag In The Ground » un premier single-clip centré sur la lutte contre des pathologies physiques ou mentales, la maladie, les conflits.
Tommy Karevik disait à son propos :
« Le principal objectif de cette chanson et du clip était de créer une métaphore pour illustrer cette lutte contre la maladie, qu’elle soit physique ou mentale. Chaque étape de la guérison et du rétablissement est un autre drapeau planté dans le sol. A chaque pas sa victoire… »
Kamelot revenait ensuite pour un second extrait en compagnie de la violoncelliste Tina Guo.
Tommy Karevik expliquait :
« La musique de Kamelot a toujours véhiculé un message d’espoir, de lumière et un sentiment de résolution. Cette histoire en est un exemple frappant. Opus of the Night (Ghost Requiem) honore les sonorités sombres et mélodiques traditionnelles du groupe tout en leur apportant de nouveaux éléments prometteurs. »
Sur l'album il poursuit :
« Avec The Awakening, nous avons réalisé notre album le plus hétérogène depuis des années. Nous avons fusionné des éléments issus du Metal progressif, power et gothique, avec le Metal symphonique et mélodique. Le fait de travailler avec d’incroyables artistes de l’industrie musicale, et de pouvoir inviter le producteur Sascha Paeth et le mixeur Jacob Hansen à bord nous ont permis d’intensifier notre son. Cet album offre tout aux fans de Kamelot et va même au-delà des frontières pour toucher de nouvelles légions de fans de Metal et de Hard Rock. »
Melissa Bonny (Ad Infinitum), Brian Howes et le violoniste Florian Janoske illuminent également ce nouvel album de leur présence.
Si l'on en croit la page Facebook du groupe, Melissa Bonny devrait apparaître sur la tournée de printemps de Kamelot, qui passera par Lille (13/03/2023) Paris (14/03/2023) et Bruxelles (19/03/2023).

The Awakening sera disponible aux formats suivants :
- Format digital
- CD digipack
- Lot CD digipack + t-shirt - exclusivité Napalm Records
- Edition double vinyle noir
- 2 vinyles ROUGE et NOIR - exclusivité Napalm Records boutique européenne - 500 exemplaires
- 2 vinyles BLANC et NOIR - exclusivité Napalm Records boutique américaine - 300 exemplaires
- Livret de 48 pages + single au format vinyle 7’’ - exclusivité Napalm Records - 500 exemplaires
- Coffret en bois : coupe-papier, drapeau, patch, carte postale du groupe - exclusivité Napalm Records - 1000 exemplaires
- Format cassette - exclusivité Napalm - 100 exemplaires

Les précommandes sont disponibles ICI.
Le 04/03/2023
« On avait envie de lancer une série de morceaux collaboratifs qui ne sortiraient pas sur album. On a commencé par la famille puisque les jeunes de 3F sont les fils de notre bassiste Christophe. »
Ainsi Nico Pelissier (guitare) introduit-il « L'Envers du décor », le nouveau clip d'Antechaos tourné avec le concours du Boxing club Algrange, ville-camp de base du groupe.
« L'Envers du décor » a été composé par Nico. Guitariste d'Antechaos, il fait déjà figure de jeune vétéran de la scène Metal française puisqu'il s'est inscrit dans l'histoire de SEYMINHOL. Mais c'est une autre histoire, et ce n'est pas l'endroit pour vous la raconter.
« L'Envers du décor » doit son texte à Laurent Fabisz (chant d'Antechaos) ainsi qu'à Tarek et Wrath du groupe 3F, la part de chacun restant facilement identifiable (« On fait pas la guerre mais on fournit les armes / C'est comme faire un gosse mais sans te la mettre ») .

ANTECHAOS par David Kreb
« A noter, enchérit Nico, la participation de Max Tedesco (du groupe OLDEN WORLD LIMIT) pour les voix Scream additionnelles. »
On note, Nico, on note...
3F , c'est Tarek, Wrath et Big D, influencés par le rap old school et ses textes engagés.
« L'Envers du décor » est un peu la réponse du berger à la bergère puisque Laurent Fabisz, chanteur d'Antechaos, contribuait en 2021 au titre « La Belle et la Bête » de 3F.
Antechaos , de son côté, sortait en avril 2022 « Apocalypse », son premier album fait d'un Metal d'une belle qualité et en Français.

Independamment, un nouvel album d'Antechaos est en préparation et le groupe garde déjà sept morceaux sous le coude. Il espère finaliser l'opération fin 2023 ou début 2024.
Conciliant les deux cultures (avec réussite du point de vue du Metalleux au moins), « L'Envers du décor » est une escapade supplémentaire pour Antechaos, groupe de Metal en français atypique à l'identité aussi qui sortait en 2022 l'un des albums les plus intéressants de la scène Metal hexagonale et qui reprenait récemment un standard inattendu de Mylène Farmer.
La série est à suivre, puisque le groupe précise que d'autres Face à Face suivront « sur une base de Hard Rock et avec des invités éloignés de notre univers musical. »
ANTECHAOS par David Kreb