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LUTHARO (Death Metal, Canada), "Hiraeth" (2021)
Le 27/08/2021
Groupe : Lutharo
Album :« Iraeth » (15/10/2021)
Genre : Death Metal
Origine : Hamilton (Canada)
On aime : les guitares mélodiques ; le chant, aussi efficace en clair qu'en saturé.
Par Ahasverus
Après l'EP « Wings of Agony » sorti en EP 2020 , le groupe de death metal mélodique Lutharo s'apprête à sortir son nouvel album :
« Hiraeth »
Si vous étiez en quête d'une nouvelle sensation death mélodique, ne cherchez plus, la voici !
Originaire de Hamilton, au Canada, dans cette bonne province de l'Ontario chère au capitaine Swing, Lutharo s'est formé en 2013 et n'a cessé de croître depuis. Aujourd'hui, ces Canadiens s'efforcent de sculpter un son épique qui voit les aspects du pouvoir et de la mort se heurter. Ils s'expliquent quant à la direction du nouvel album :
« Nous sommes extrêmement ravis de sortir notre nouvel album "Hiraeth" dans le monde ! Cet album est plein à craquer d'un peu de tout pour les vrais amateurs de métal ! Nous avons travaillé incroyablement dur l'année dernière et nous avons poussé l'expérimentation à un niveau encore supérieur. Par rapport à notre dernière sortie "Wings of Agony", "Hiraeth" prend beaucoup plus de risques et c'est un grand pas dans la bonne direction pour nous en tant que groupe. »
Après une courte mais angoissante introduction au voyage, Lutharo met en route sa machine à riffs dans une fulgurante accélération (« To Kill Or To Crave »). Krista Shipperbottom alterne avec superbe ses phases chant clair / chant saturé. La rythmique est nerveuse et oppressante, contrebalancée par une lead guitare généreuse qui emmène les compositions vers le mélodique.
Un premier single (Lost In A Soul) a été révélé le 23/07/2021.
Percutant, agressif et attirant, ce bel album de death mélodique est d'ores et déjà accessible à la précommande (liens in fine).
Line-Up:
- Krista Shipperbottom – Chant
- Victor Bucur – Guitare, choeurs
- John Raposo – Guitare
- Chris Pacey – Basse
- Duval Gabraiel – Batterie
Précommander l'album :
Les Liens :
- Website: https://www.lutharo.com/
- Facebook: https://www.facebook.com/LutharoOfficial
- Instagram: https://www.instagram.com/lutharo_official/
- Twitter: https://twitter.com/Lutharoband
Le 23/08/2021
Chaque semaine Apolline potasse ses bio.
Aujourd'hui elle nous présente un groupe de prog' originaire de Boulogne-Sur-Mer. Il s'appelle Contrast
Cette semaine, c'est le groupe Contrast qui est à l'honneur, un groupe de métal progressif qui nous vient de Boulogne sur Mer.
J'aime bien ce qu'ils font, mais après bon, je suis pas une grande amatrice de progressif, donc je serais pas vraiment capable de développer sur les influences. Je vais vous laisser découvrir par vous-même. Je vous laisse le petit entretien que j'ai eu avec eux :
Contrast est un groupe de longue date éparpillé sur la Côte d'Opale mais il a réellement débuté en 2017 avec la composition de l'album Leaving Stasis, qui a été un processus plutôt long d'écriture car chacun des membres possède son propre univers musical.
CONSTRAST, « Leaving Stasis » (2019)
Quelles sont vos influences, et ce qui vous inspire en général ?
Il a fallu faire coïncider toutes nos influences et rendre l'album le plus cohérent possible. Ce que tu peux entendre dans cet album est un métal hybride, mélodique, atmosphérique, lumineux et sombre. Nous avons tenu à dérouler les morceaux du plus lumineux vers le plus sombre. Nous nous sommes inspirés du monde connu, de ses facettes les plus belles comme les plus sombres mais aussi de mondes inconnus que nous cotoyons en rêve. Nous avons fait "pause" un long moment pour saisir le maximum de perspectives nous aidant à mieux comprendre ces mondes connus et inconnus mais aussi à mieux nous comprendre nous-même puis nous avons quitté cette "stase" pour revenir sur notre plan de façon plus aguerrie, l'âme grandie en quelque sorte, portant un regard nouveau sur ce qui nous entoure. Comme expliqué plus haut on ne peut pas parler de style en particulier pour Contrast, et surtout pour notre album car nos influences et nos mondes sont très vastes. Nous sommes tous des passionnés de musiques et de sons et nous sommes tous très à l'écoute de ce qui nous entoure. Nous écrivons beaucoup également et ce trop plein à un moment donné il a fallut le transcrire et lui donner vie. On peut très bien expérimenter sur quelques notes entendues fortuitement de ci de là ou traduire en musique une sensation, une image, des mots... C'est très large...
Donnez-moi une chose que vous aimez dans le milieu du metal, et une chose qui vous déplaît...
Ce qu'on apprécie plus que tout dans le métal c'est sa richesse. Sa force, son caractère changeant rapidement. Un style parfois très dur à saisir, complexe, inlassable et immortel. Il y a toujours autant de plaisir à écouter un morceau des 80's ou 90's comme Celtic Frost, Slayer ou Morbid Angel qu'un Periphery, Jinjer ou Meshuggah. Un style intemporel.
Ce qui peut paraître déplaisant pour certains c'est que c'est un style encore trop méconnu et trop sous-estimé par la grande majorité voir dévalorisé. Mais ces dernières années le métal a pris une nouvelle ampleur grâce à certains médias et aux réseaux sociaux plus que jamais florissants. Il faut que ça continue.
Pour les réseaux sociaux, ça se passe ici :
- Facebook :
https://www.facebook.com/bandcontrast - Bandcamp :
https://contrastband.bandcamp.com - Insta :
https://www.instagram.com/contrast_france/
YouTube :
https://www.youtube.com/channel/UC7oQQaUxJpk4t8KDj1MFXug
Et bien-sûr le lien de la playlist, que je vous invite comme chaque semaine à faire tourner :
https://open.spotify.com/playlist/0bTigPgUjUbhoUeCh2Cv77...
Bonne semaine à tous !
Les N'importe-Quoi d'Ahasverus : HARMONIUM, Harmonium (1974)
Le 22/08/2021
« Le Baba-Cool parlait très doucement, d'une voix atone. Il ponctuait chaque phrase par tu vois ? »
Un jour de printemps, dans le 190B qui me ramenait chez ma mère, j'ai vu la queue de la comète. Il s'appelait Daniel. Il portait un tee shirt sans manches et une paire de petites lunettes rondes. C'était le plus perché des potes à Mimile, mon frère, et ça faisait des années qu'il était sorti des radars. Je savais qu'il était parti à Katmandou lors de la grande migration des Babas Cool. Il avait dû rentrer par la dernière navette, parce qu'on arrivait bientôt à 1990. Pour moi qui avais décroché un job, pour ne pas dire une carrière, voir Daniel scotché comme ça à la décennie précédente, c'était un peu comme aller au zoo pour regarder des espèces menacées. Ça nous ramenait quelques années en arrière, à la fin des 70's , quand le monde était encore presque entièrement recouvert de Babas Cool.
Le Baba Cool ça leur dit plus grand chose, aux jeunes. Le nom fait même un peu couillon, maintenant. Il fleurissait pourtant sur le globe des années 70 aux années 80. Aujourd'hui, le Baba Cool est àl'amateur de musique progressive ddu XXIème siècle un peu ce que Néandartal était à Sapiens. Il a mystérieusement disparu, sans qu'on sache bien où il est parti ni comment ils s'est éteint. De même que Neandartal a laissé chez Sapiens quelques traces, quelques éléments de musique baba cool ont toujours droit de cité chez les progueux. On rencontre aussit un peu de son look chez les Rastas, c'est pas joli-joli, tout ça a du copuler. Mais pour le reste, un seau d'eau froide et du balai....
Le Baba Cool - ou Baba - parlait très doucement, d'une voix atone. Il ponctuait chaque phrase par « tu vois ? ». Le point d'interrogation, dans « tu vois ? », n'était pas très appuyé. C'était une question fermée qui appelait par convention une réponse affirmative.
Quelques exemples pour amener votre compréhension :
- « - Genesis, sans Peter Gabriel, c'est plus Genesis, tu vois ? »
- « Crosby, Still, Nash & Young, sans Young, c'est plus Crosby, Still, Nash & Young, tu vois ? »
- « Barclay James Harvest, s'ils étaient produits par Barclay, ça ferait Barclay-Barclay James Harvest, tu vois ? ».
BARCLAY JAMES HARVEST et l'album live « Berlin » (1978)
J'ai eu des bons amis Babas, Claude et Jackie (qui n'avait de lien avec aucun Michel).
Ils écoutaient Genesis avec Peter Gabriel, Neil Young tout seul et BJH au complet, tandis que mon cœur balançait déjà pour Scorpions, dont certaines compositions planantes parvenaient à trouver grâce auprès de leurs oreilles.
« Fly To The Rainbow » (1974), second album du groupe allemand Scorpions.
Quand ses parents n'étaient pas là, Claude nous invitait pour la soirée. Chacun amenait ses trente-trois tours, que nous écoutions en voyageant parmi les volutes enfumées.
Dans la discothèque de Claude se trouvait le disque d'un groupe de Montreal au chant français : « Harmonium ». Ce groupe est resté fameux dans l'univers du prog'.
Harmonium a fait ses premières armes en Anglais, et c'est leur manager qui a la bonne idée de suggérer au groupe d'écrire en Français. Ainsi naît cet album, refusé en 1973 par plusieurs majors en raison de la longueur de ses morceaux.
C'est finalement Quality Records, un label plutôt positionné dans le disco, qui signe et qui permet à Harmonium de trouver son public.
« Harmonium » l'album est mis en boîte en moins d'une semaine.
La légende raconte que le dernier jour les musiciens sortirent recruter une dizaine de passants parmi la foule du samedi sur la rue St-Catherine (la plus grande rue commerçante de Montreal) afin de tenir les chœurs sur « Un musicien parmi tant d'autres », la dernière piste :
« Où est allé tout ce monde /
Qui avait que'qu' chose à raconter (di li do da la da) /
On a mis quelqu'un au monde /
On devrait peut-être l'écouter. »
Les harmonies vocales d'Harmonium sont d'une douceur hypnotique. La pochette est une reproduction de l'Habit De Musicien, extrait des « Costumes grotesques » du graveur Nicolas de Larmessin (1632-1694). Elle sera régulièrement utilisée par le groupe.
« Harmonium » a fait l'objet de deux rééditions, l'une en 1992 - avec un titre bonus - l'autre en 2019. C'est cette seconde version, totalement révisée à partir des bandes originales, rebaptisée « Harmonium XLV », que vous choisirez.
Sorti à l'occasion du quarante-cinquième anniversaire de l'album « Harmonium », « Harmonium XLV» revisite le son à partir des bandes originales.
Aujourd'hui mon ami Claude vit au Québec. Il doit écouter Harmonium plus que jamais. Je n'ai plus de nouvelles de Jackie. Quand à Daniel, s'il a survécu, vous le reconnaîtrez facilement : il est encore accroché à la barre d'un bus dont il n'a jamais pu descendre.
Slowpoke (Canada) Self Titled (2021)
Le 21/08/2021
Groupe : Slowpoke
Album : « Self Titled » (21 août 2021)
Genre : Doom/Punk/Psychedelic
Origine : Canada
On aime : l'éclectisme
Par Ahasverus
Saint John's Newfoundland. Saint-Jean De Terre-Neuve, si vous préférez. C'est au Canada.
Ville la plus orientale d'Amérique du Nord, elle dispute à Québec le titre de l'agglomération la plus ancienne du pays.
C'est là que s'est formé Slowpoke en 2018, autour de Ben Chapman-Smith (Basse, Chant) et de Cameron Legge (Guitare).
Début 2019, ils sont rejoints par Adam Young (Batterie).
Après trois ans d'existance, le groupe propose un premier album éponyme assez étonnant par sa diversité.
Sept titres, dont certains dépassent les neuf minutes.
C'est d'ailleurs par un morceau de ce calibre que débutent les hostilités, neuf minutes au cours desquelles « Stony Iommi » nous égare en nous laissant croire qu'on a affaire à un album de stoner. Mais la donne change dès « Slumlord », la seconde piste. Car s'il garde un fond de fuzz, Slowpoke surfe au gré de ses humeurs sur les courants du rock. Il présente des passages épiques, progressifs et psychédéliques puis passe à une écriture plus instinctive, d'inspiration punk-rock. Clutch, The Melvins, Muse, Queens of the Stone Age et Black Sabbath sont au menu des références.
Slowpoke a fait appel aux services de Rick Hollet, au studio Redhouse Recording (sHeavy, Hey Rosetta!) pour le mixage, et à Chris Keffer aux Magnetic North Studio (The Black Keys, Cheap Trick) pour le mastering.
Un album un peu inclassable, qui s'amuse avec les codes.
A découvrir.
Line-Up :
- Cameron Legge : guitare
- Ben Chapman-Smith : chant, basse
- Adam Young : batterie
Les Liens :
SPLIT ALBUM : Tel/Age of the Wolf
Le 20/08/2021
Tel, basé aux États-Unis et Age Of The Wolf , originaire du Costa Rica se sont connus fin 2019, ayant tous deux sorti leurs premiers albums à quelques mois d'intervalle. Malgré les milliers de kilomètres qui les séparent, les deux groupes ont rapidement développé une relation solide, partageant un amour pour la musique heavy et sombre. En conséquence, les deux groupes ont eu l'envie de sortir un split ensemble. Cette entreprise allait devenir « Vigils ».
Le travail sur «Vigils» a commencé pendant la pandémie de COVID-19 alors que les deux groupes ont pris le temps de se mettre en quarantaine pour continuer à perfectionner leur art et pour écrire de nouveaux morceaux. Le résultat de ce travail a conduit à un split qui peut être décrit comme une version de doom metal diversifiée mais cohérente. Les œuvres froides et atmosphériques de Tel et l'approche bruyante et fuzz de Age of the Wolf sont les côtés opposés d'une même pièce; avec deux groupes jouant une musique lourde, agressive et intense, chacun à sa manière.
"Tel est ravi de sortir ce nouveau matériel avec nos amis d'Age of the Wolf, car nous pensons que ce matériel reflète parfaitement nos humeurs et la façon dont le chaos et la tension de l'année dernière nous ont affectés, nous et le reste du monde. Ce sera la première fois que nous montrons une approche légèrement plus propre et plus mélodique, tout en restant fidèles à nos racines doom sludge. C'est de loin notre meilleur matériel jusqu'à présent, et nous pensons que les gens remarqueront à quel point nous avons mûri en tant que musiciens. »
TEL
« La face du split d'Age of the Wolf plonge dans un concept de deux chansons traitant de la découverte de soi et du voyage. Le destin et les mauvaises interprétations jouent un rôle dans l'endroit où nous choisissons de plonger et où nous allons à partir de là. Le son du groupe est un mélange entre un nouveau sludge doom plus lourd et de gigantesques passages de stoner doom. »
AGE OF THE WOLF
«Vigils» est disponible via Electric Talon Records depuis le 13 août 2021 :
https://bit.ly/3BqmP75
Tracklisting
1. Priestess of Cledones (Age of the Wolf)
2. Slaves to the Riff (Age of the Wolf)
3. Punish (Tel)
4. Downer (Tel)
5. Salvation (Tel)
Les Liens :
TEL
- Facebook: https://www.facebook.com/TelRVA
- Instagram: https://www.instagram.com/tel_band/
- Bandcamp: https://telrva.bandcamp.com/album/lowlife-2
Age of the Wolf
- Facebook: https://www.facebook.com/ageofthewolf/
- Instagram: https://www.instagram.com/ageofthewolf/
- Twitter: https://twitter.com/ageofthewolf
- Bandcamp: https://ageofthewolf.bandcamp.com/
HALF A BAND (Prog) : Tales from claustrophobic horizons (2021)
Le 19/08/2021
Progressif, Half a Band, le projet du multi-instrumentiste Olivier Bonneau l'est assurément.
Il revendique haut ses couleurs par le titre de son nouvel opus : « Tales from Claustrophobic Horizons ».
Le clin d'oeil à « Tales from Topographic Oceans », l'album le plus difficile d'accès du groupe Yes, n'aura pas échappé aux progueux et ne manquera pas d'éveiller leur curiosité. Half A Band en reprend jusqu'à la structure à rallonge : quatre titres pour soixante--dix minutes. Il fallait oser !
Musicalement les quatre pièces s'étirent grosso modo de neuf à vingt-cinq minutes.
Le rock progressif atmosphérique de Half A Band a un côté 70's/80's qui se teinte de psychédélisme.
Le chant se pose par effleurements.
D'ailleurs, chant, guitares, claviers, il y a partout cette légèreté qui sait trouver là-haut sa respiration. Si claustrophobie il y a, elle reste dans le titre de l'opus et n'affectera jamais les sillons.
Aucune saturation non plus dans le déroulé de l'album.
Etrangement, plus les morceaux sont longs, plus ils trouvent leur rythme. « The Future Looks Bright », dernière piste de l'opus, surprend même par ses incartades tel le bouquet final qui convenait.
« Tales from Claustrophobic Horizons » a été réalisé en mode DIY.
Il est annoncé pour le 10/09/2021 et dès maintenant accessible à a précommande chez Vallis Lupi :
https://vallislupi.bandcamp.com/album/tales-from-claustrophobic-horizons
Tracklist :
- The Great Collapse – part one 20:12
- The Game Is Over 8:49
- The Great Collapse – part two 16:12
- The Future Looks Bright 25:28
Durée totale : 70:41
Discographie Olivier Bonneau :
Avec Half A Band :
- Tales from Claustrophobic Horizons, CD & digital, 2021
- Failure Stories, digital, 2019
- Spare Ones, CD & digital, 2019
- Shortcuts Towards the End of the World, digital, 2018
- Industrial Towns, digital, 2018
- Cosmic Radiation, digital, 2017
- Roraring Forties, digital, 2016
Autres :
- Grandval, Descendu sur Terre, CD & digital, 2020
- Cargobelly, Cargobelly, CD & digital, 2018
- Birkenhead, Out of Control, digital, 2014
- Sundayer, Might, CD & digital, 2012
LORD OF THE LOST : NOUVEAU CLIP
Le 18/08/2021
Le groupe allemand Lord Of The Lost a présenté le 17/08/2021 « Viva Vendetta », un nouveau clip qui illustre le double album « Judas », sorti le 02/07/2021 chez Napalm Records.
Le clip réalisé pour la version de "Viva Vendetta" qui figure sur le double-album (il en existe trente-deux autres, voyez in fine !) prend la forme d'un scénario de western dans lequel les membres du groupe endossent différents rôles dans une bourgade du Texas vers 1871 : un forgeron, un prêtre, un shérif, un barman et un ermite.
POURQUOI UN WESTERN ?
« Même si nous avons réussi à transférer le thème de base de notre concept-album Judas dans la vidéo "Viva Vendetta", beaucoup peuvent encore se demander ce qu'un western a à voir avec ce sujet, ou avec nous en tant que groupe. La réponse est assez simple : rien du tout ! Nous apprécions simplement l'esthétique visuelle de notre propre petit mashup fantastique de Tarantino. Et c'est exactement ce qui doit animer un artiste dans l'âme : l'envie de créer, libéré de toutes frontières, notamment les vôtres. »
LE BIEN, LE MAL
Avec son nouvel album « Judas », Lord Of The Lost plonge l'auditeur au coeur d'un conflit qui dure depuis des millénaires et qui est aussi ancien que l'humanité elle-même : la lutte entre le bien et le mal. Sur « Judas », Lord Of The Lost traite ce conflit à partir de la perception du personnage de Judas Iscariote.
« Ne jugez pas un livre à sa couverture. Cette phrase ne pourrait s'appliquer mieux à un personnage de l'histoire théologique qu'à la figure de Judas Iscariote, qui ne représente qu'une chose à première vue : la trahison. Si vous regardez de plus près, des possibilités d'interprétations presque infinies s'ouvrent ici : de "Judas le meurtrier" à "Judas le rédempteur" et à "Judas le martyr actuel", qui, si vous y croyez, ne pourrait trouver de place à sa mort pour sa trahison, en contraste complet avec Jésus-Christ. Ce champ de tension et les écrits apocryphes de "l'Évangile de Judas" sont la base d'un double album qui éclaire non seulement les facettes sombres et claires de l'histoire, mais surtout les zones grises entre les deux, dans lesquelles nous évoluons émotionnellement et idéologiquement tout au long de notre vie et essayons de trouver notre place. »
« Viva Vendetta » s'inscrit dans la série de clips particulièrement soignés qui accompagnent le double album « Judas », tel cet impressionnant « The Gospel Of Judas ».
TRENTE-DEUX INTERPRETATIONS DIFFERENTES DU MÊME TITRE !
Côté merchandising aussi Lord Of The Lost a mis les petits plats dans les grands et redoublé d'inventivité pour faire plaisir à ses fans : aux côtés d'une édition Mediabook sur deux CD et de l'artwork en aluminium, le coffret Deluxe comprend le CD spécial « The Sorrows Of The Young », le double CD LOTL+, ainsi que le DVD bonus avec le documentaire « Becoming JUDAS » en six parties au coeur des coulisses de l'album. « The Sorrows Of The Young » comporte dix morceaux inédits composés par Chris Harms à dix-huit ans, qui ont été ré-enregistrés pour l'occasion, tandis que LOTL+ dévoile trente-deux interprétations complètement différentes en termes de voix et de paroles du morceau original «Viva Vendetta», écrites et interprétées par des artistes comme Megaherz, Equilibrium, Lacrimosa, Subway To Sally, Nachtblut, Unzucht et bien d'autres (les guests n'avaient reçu aucune information sur l'album et son concept, ce qui a généré trente-deux versions résolument différentes).
Et si vous n'avez pas encore fait connaissance avec « Judas », c'est le moment de vous rattraper :
Crédit photo : VDPictures / Jan Season
Line-Up :
- Chris Harms : Chant, guitare, violoncelle
- Pi Stoffers: Guitare
- Class Grenayde : Basse
- Gared Dirge : Piano, synthés, guitares, percussions
- Niklas Kahl : Batterie
SIREN'S RAIN, (Folk Metal, USA), Rise Forth (2021)
Le 18/08/2021
Groupe : Siren's Rain
Album : « Rise Forth » (08/10/2021)
Genre : Folk Metal
Origine : Tacoma, (USA)
Par Ahasverus
Après les EP Nightmares from the Abyss (2019) et Beneath the Narrors (2016, réédité en 2018), Siren's Rain revient en cet automne 2021 avec un nouvel opus de neuf pistes :
« Rise Forth »
Explorant les possibilités du folk metal avec une belle variété dans le style, Siren's Rain utilise une vaste gamme d'instruments folkloriques traditionnels (mandoline, harpe, mais aussi nyckelharpa, un instrument à cordes suédois) parfaitement mis en avant, avec une alternance de chant clair et saturé et des choeurs martiaux qui sont l'une des réussites de cet album.
Fondé en 2014, ce quintette cite pour influences Eluveitie, Korpiklaani et Nightwish.
Une grande partie de l'écriture de « Rise Forth » s'inspire de la mythologie du nord-ouest du Pacifique, s'aventurant parfois plus loin avec des légendes inscrites dans la mémoire collective et des histoires de fantômes. « Pennies for the Ferryman » puise par exemple dans la mythologie grecque du passeur qui transporte les âmes du monde des vivants vers le monde des morts. L'atmosphère de chaque morceau complète bien l'élément thématique.
Le groupe présente ainsi son opus :
« Siren's Rain est ravi d'annoncer la sortie de son premier album complet, Rise Forth. Cette œuvre revisite la harpe et la mandoline et introduit la nyckelharpa dans l'instrumentation du groupe. Cet album explore les thèmes de l'abandon, de la trahison, de l'espoir, du désespoir et de la résilience. Plus heavy, plus rapide et galopante, cette œuvre met en valeur la croissance musicale du groupe. »
« Rise Forth » aligne tous les arguments pour convaincre et séduire les amateurs de folk metal.
Il est à découvrir.
Line-Up :
Ed Miller- Guitares, nyckelharpa, choeurs
Micahel Heaney- Guitares, mandoline
William Beritich- Basse, choeurs
Scott Eugene Jones- Batterie, percussions
Rena Hellzinger- Chant, harpe, percussions
Les Liens :
- Site officiel : https://www.sirensrain.com/
- Facebook: https://www.facebook.com/sirensrainmusic
- Instagram: https://www.instagram.com/sirensrainband/
- Twitter: https://twitter.com/sirensrainband
- L'album : https://sirensrain.bandcamp.com/album/rise-forth