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VOUS AVEZ DIT « ALTERNATIF » ?
Le 17/08/2021
Métal ? Pas métal ? Grunge ? Rock ? Prog ? Atmo-Prog ?
Voici quelques formations promptes à torturer un vendeur de compact-discs au moment de la mise en rayons.
On leur apposera souvent la mention « alternatif », un passe-partout qui permet de poser la même sacro-sainte étiquette à des groupes totalement différents. C'est qu'on ne sait où les ranger, ces lascars ; ils ont une personnalité si marquée qu'ils impriment leur musique sous leur propre code barre.
SEEDS OF MARY (Bordeaux)
Seeds Of Mary est né en 2011. Fort de quatre albums, ces Bordelais ont bâti patiemment un édifice à l'esthétique sombre, magnifiquement illustré par les artworks de leur guitariste-designer Julien Jolivet.
« Serendipity », leur dernier album, est sorti en 2020.
Leurs chansons, subtilement ficelées, composent des albums très ambiancés et leur son est si singulier qu'il en devient désormais immédiatement reconnaissable.
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SEPTEMBER AGAIN (Annecy)
C'est en 2017 que nous remarquons ces Annéciens tandis qu'ils sortent « Insomniac », leur premier album. Ils reviennent en 2020 avec « From Nothing To Nowhere ».
Spécialiste des montagnes russes émotionnelles, September Again est capable de vous émouvoir avec des passages d'une extrême sensibilité puis, l'instant d'après, de déclencher des tempêtes. Un rock émo à fleur de peau.
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7 WEEKS (Limoges)
C'est à Limoges que naît 7 WEEKS en 2006. Dans une interview à Metal Eyes, il décrivait son univers comme un un mix entre Queens Of The Stone Age, Nine Inch Nails et David Bowie, ce qui lui a permis d'arpenter des scènes aussi différentes que le Printemps de Bourges et le Hellfest.
En 2020, le groupe a sorti l'album « Sisyphus », suivi la même année de son prolongement partiellement acoustique : « What's Next? (The Sisyphus Sessions).
Ni vraiment ceci ni tout à fait celà, 7 Weeks a su forger un son à part entière.
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DUST LOVERS (Paris/Nantes)
Formé en 2011, Dust Lovers qualifie sa musique de “Rock crooner”. Il revendique l’influence d’Elvis Presley, de The Cramps, d’Ennio Morricone, des Desert Sessions et de Mr. Bungle.
Avouez qu'il y a de quoi brouiller les cartes, et Dust Lovers est capable de vous faire prendre des vessies pour des lanternes, de pointer des horizons Stoner/Punk puis d’invoquer la New Wave de Dépêche Mode ou le Rock de Nick Cave, tout en grafittant son nom sur les murs.
Leur dernier album en date, « Fangs », est sorti en 2020.
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VICIOUS GRACE (Cavaillon)
Initiée en 2013, cette formation s'est inspirée pour son patronyme de Sid Vicious et de l'album Grace de Jeff Buckley. Sacré grand écart ! Musicalement, elle revendique des influences très libres, allant de The Cure aux Red Hot Chili Peppers en passant par Iron Maiden.
Puissance des guitares, rappels pop ponctuels qui peuvent évoquer la new wave des 80's, chant capable de mordre mais qui préfère se charger d'émotion, VICIOUS GRACE a sorti son deuxième album, « Glass Houses », en 2021. Chaque morceau est un moment particulier.
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THE MORGANATICS (Paris)
Formés en 2012, The Morganatics qualifient leur musique de Spleen Rock. Ils revendiquent aussi bien pour influences Anathema que Metallica, Porcupine Tree que Placebo.
Servi dans une pochette cartoonesque où s’épaulent Superman, Clark Gable, un requin et la Mort, leur dernier album, « The Love Riot Squad vs. The F-World », est disponible depuis 2019. Il saura vous étonner, vous saisir et vous entraîner dans son univers coloré.
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THE ROOST (Belgique)
Ces Bruxellois ont formé leur groupe en 2015 et c'est en 2020 qu'ils sortent leur premier album, « Alice », avec un clip chorégraphié par Tiny Djinn Mano Danseuse orientale.
Des voix soignées, un bon sens du songwriting caractérisent cet album insaisissable et prometteur, sur lequel The Roost arrivent à imprimer leur marque, aussi bien dans un registre rock mainstream que dans des incartades grunge. On ne pouvait être plus ouvert.
Le Lien :
Le 16/08/2021
Sail , le quatuor de Taunton (UK), a présenté le 13/08/2021 un nouveau single intitulé « Flood ».
Le guitariste/chanteur Tim Kazer commente :
« Je pense qu'il est parfois important de se laisser emporter par l'instant. Être emporté par l'émotion et totalement perdu sous son emprise. Pas super important, mais sympa. Flood est rapide, agressif, dur et drôle. Que pourrait-on vouloir de plus ? »
En combinant du sludge metal à la Torche, Baroness et Mastodon, ainsi que des influences punk et hardcore, pop et post-rock, Sail a créé un son robuste chargé d'accroches mélodiques et d'énormes riffs.
« Flood » marque la poursuite de la croissance du groupe. C'est un excellent single, une écoute suffira à vous en convaincre.
Le Single :
Le Line-Up :
- Charlie Dowzell : guitares, chant
- Tim Kazer : guitares, chant
- Kynan Scott : basse, chant
- Tom Coles : batterie
Les Liens :
Les N'importe-Quoi d'Ahasverus : RAMONES, Rocket To Russia (1977)
Le 15/08/2021
Que faisiez-vous le dimanche 24/02/1980 à 11 heures 15 ?C'est pas que j'ai une mémoire extraordinaire, mais je suis sûr de pouvoir vous dire ce que je faisais le dimanche 24/02/1980 à 11 heures 15 !
J'étais devant le poste de télévision ! C'était un poste en noir et blanc, un gros poste de l'époque, avec un écran bombé un fond d'une cinquantaine de centimètres pour recevoir ses composants, son tube catholique, et patin couffin...
J'ai un souvenir précis du programme. On était encore vieille France, pas sortis du giron de "Papa", et la messe de midi prenait fin.
A part ma mère, gaulliste convaincue, on s'en foutait un peu à la maison, du Général. Mon frère devait être barré chez ma future belle-soeur ou parti retrouver ses potes. Ma sœur m'emmerdait. Mon beauf allait débarquer pour l'après-midi avec un pâté en croute qu'il avait piqué à la Nivernaise. Bref, chacun vaquait à ses occupations dans son costume d'un dimanche ordinaire.
Moi c'était pas la messe du Petit Bon Dieu que j'attendais les dimanches, c'était celle du rock, de Chorus, avec Antoine Decaunes en curé et Jacky en bedeau. Jacky rejoindrait plus tard Dorothée pour faire rigoler toute la génération de pisseux qui suivrait la mienne.
1980, baignait dans le rock. Trust avait sorti L'Elite l'année précédente, et Téléphone avait craché une grande partie de son venin :
« Je suis parti de chez mes parents / J'en avais marre de faire attention / Je suis resté un vagabond / On ne me mettra pas en prison ».
Nous les mômes, on se reconnaissait dans les slogans, et on écrivait au feutre les noms stylisés des groupes sur nos musettes militaires, très en vogue au collège.
En 1979 le rock français a le vent en poupe : « Crache Ton Venin », le second album du phénomène Téléphone, ainsi que le premier album éponyme du groupe Trust (aussi appelé L'Élite) envahissent les grandes ondes des radios françaises.
Moi aussi comme Jean-Louis j'en avais marre de faire attention ! Cependant j'avais tout de même la chance 'avoir dans ma classe la sublime Fabienne Ledoux-Chalot, la plus jolie fille du monde. Plutôt que de lui déclarer de vive voix tout l'amour que j'avais pour elle, j'avais choisi de subtiliser sa trousse pour lui écrire de mon encre la plus indélébile « Got To Get You Into My Life », cette phrase des Beatles suffisamment explicite au regard de notre niveau d'Anglais, mais qui ne serait hélas dans notre cas jamais prophétique, rapport qu'elle m'avait préféré ce crâneur de Dominique Montolope.
Elle avait moyennement apprécié, Fabienne, et salement menacé partout que si elle attrapait le crétin avait salopé ses affaires...
Je comptais déjà, alors, quelques concerts. Le premier, ça avait été Queen, dans les gradins, sur la tournée Live Killers. Deux coups de pieds sur les estrades, un coup dans les mains. Ca vous faisait des vibrations jusque dans la poitrine.
Le double album « Queen Live Killers » (1979), enregistré durant la tournée européenne du groupe après « Jazz ». Certains morceaux étaient capturés en France.
Mais revenons au dimanche 24/02/1980 à 11 heures 15...
Le concert de Chorus du 24 février présente un groupe new-yorkais, les Ramones. Le jeu est minimaliste. Ils ont tous la même coupe que mon pote Serge, ils portent des jeans déchirés, des perfectos. Joey bouge comme un grand roseau sous le vent. Ses pieds sont très écartés, cloués au sol. De chaque côté, Dee Dee et Johnny sautent comme des diables, sans jamais se regarder, sans jamais se rapprocher. Derrière les fûts, Marky semble frapper au ralenti alors que son jeu est très rapide. Pas de pause non plus entre les chansons. Dee-Dee lance « 1-2-3-4 », c'est reparti. C'est grave cool !
C'est peu après que mon pote Serge achète son 33 tours de « Rocket To Russia », l'un des deux meilleurs opus du combo new-yorkais. Pochette on ne peut plus simple, à l'image du groupe. Les Ramones portent des jeans troués avec deux décennies d'avance... Moi, la Louise, elle m'aurait thermo-collé des pièces !
Musique basique, rock de surfer un peu speedé - survitaminé en live. Les paroles sont à l'avenant, même si elles véhiculeront parfois, plus tard, des messages. On pense à « Bonzo Goes To Bitburg » où Joey adressait à Reagan honorant les tombes d'anciens SS : « You're a politician / Don't become one of Hitler's children ».
En 1980, il ne me venait pas à l'idée que les ramones faisaient partie de la mouvance punk. Le Punk, c'est les Pistols et presque personne d'autre, c'est No Future, et ça craint.
« Never Mind The Bollocks, Here's the Sex Pistols » (1977) des Sex Pistols, manifeste punk par excellence.
Ramones, c'est du rock. C'est même le coeur du rock. Et « Rocket To Russia », c'est quatorze morceaux qui se posent pas de question, ni sur le futur, ni sur le reste. On branche et on envoie, 1/2/3/4. C'est simple, c'est efficace.
Faux frères de sang, vrais frères de rue, Johnny et Joey se détestaient au point que le premier n'ira pas à l'enterrement du second. Outre leurs différents politiques (à ma droite Johnny, à ma gauche Joey), Johnny avait piqué la copine à Joey pour en faire sa femme. Joey avait répondu par la chanson « The KKK Took My Baby Away ». Mais il n'avait pas cherché à se venger : « On ne touche pas à un Ramone ! » aurait-il assuré.
Johnny, Dee Dee, Joey, Tommy... Fondateurs des Ramones, tous morts aujourd'hui.
Peut-être que Joey et Johnny se parlent, maintenant, là-haut ? Peut-être qu'ils boivent un coup avec Lemmy, Bon Scott et Ronnie James Dio au Bar du Paradis, encore ouvert à cette heure-ci... Ou à la Taverne de l'Enfer, qui ne ferme jamais, là, tout à côté ?
Ca doit faire un beau bordel, là-haut.
Vous je sais pas, mais moi, je peux écouter le prog' le plus inventif, la guitare la plus virtuose, la voix la plus fantastique... Il y a toujours un moment où je reviens à la sobriété de la musique des Ramones.
Le rock s'est posé là, c'est tout.
« Gabba gabba we accept you / We accept you one of us ! »
AMERICAN TERROR (USA), Influencer (2020)
Le 14/08/2021
Séance de rattrapage pour un album sorti en mai 2020 que nous découvrons ce mois-ci grâce à nos amis de C Squared Music déjà occupés à la promotion du futur opus de cette formation américaine.
L'album s'appelle « Influencer » ;
le groupe American Terror.
« Nous avons formé American Terror pour faire quelque chose de nouveau. C'est une attitude punk classique avec des grooves métalliques et une attaque moderne. C'est le coup de poing dans la gorge qui manque à la musique. Je pense que nous avons vraiment trouvé les bons gars pour faire quelque chose de nouveau et d'intéressant. »
(Le chanteur Brad Cox à https://www.moshville.co.uk)
Premier constat : American Terror dit des gros mots quand des injustices le mettent en colère.
Second constat : L'album est très court, seulement trente-et-une minutes pour dix pistes. Mais trente-et-une minutes, quand on se fait botter le cul, c'est un délai raisonnable.
Fils naturel d'un Korn et d'un Skid Row né en 2019 American Terror fait tapis d'entrée avec un premier album plein de gueule.
« Judgement », la première piste, vous annoncera clairement la couleur. Son flow, ses invectives et ses accélérations saisissent.
Il y a là dedans un côté impulsif, une immédiateté tirée du punk, mais la production, particulièrement soignée, permet d'attraper toute la musicalité parmi la richesse de l'instrumentation.
L'énergie est très présente, le chant de Brad Cox sait se faire explosif à la manière d'un Sebastian Bach.
Certains titres rappellent plus l'univers de la pop-punk (« She's A Bitch »), d'autres empruntent à l'univers du hip hop, mais tout ça se tisse invariablement sur un canevas hargneux.
Les guitares, le chant, peuvent décupler en agressivité (« The Treat »).
Super boulot d'ensemble ! Synthèse excitante, instantané lancé avec énergie et insolence.
On a pris énormément de plaisir à découvrir « Influencer » et on l'inscrit parmi les groupes qui comptent. American Terror a des choses à dire, on vous recommande de lui prêter les trente minutes nécessaires à son écoute.
Une excellente surprise.
Les critiques :
- « Rois de l’up-tempo diabolique, princes du mid-tempo saccadé, empereurs du riff gluant, les American Terror, un peu crâneurs, un peu flagorneurs se permettent de sortir le premier album le plus frais depuis…si longtemps que je n’ose plus me rappeler. »
http://www.metalnews.fr
Les Liens :
RUNESCARRED, The Distant Infinite - Expanded Edition
Le 13/08/2021
RUNESCARRED RESSORT SON DERNIER ALBUM AGREMENTE DE SIX BONUS
Le groupe de metal texan Runescarred réédite son album « The Distant Infinite » avec six nouveaux morceaux acoustiques, dont une cover d'Elton John !
Cette réédition avec du nouveau matériel donne l'occasion de se replonger dans cet album de haute volée ou de le découvrir ; elle amène également un aperçu de l'évolution continue du groupe.
« Le côté acoustique est quelque chose que nous ignorions avoir en nous, mais nous sommes assurément heureux de l'avoir découvert ! »
Combinant des voix épiques, claires et gutturales, et une instrumentation puissante, Runescarred offre un son dynamique. Les compositions du quintette s'appuient sur des attributs métalliques bien ancrés qui doivent autant à Judas Priest qu'à Gamma Ray, dans lesquels s'incorpore les éléments d'un métal moderne. Qu'il s'agisse de livrer un morceau percutant ou de plonger dans une pièce acoustique plus douce, Runescarred verse dans sa narration un élément de théâtralité qui élève l'atmosphère.
Runescarred apporte sa pierre à l'édifice du métal, développant sa musique en permanence.
« The Distant Infinite - Expanded Edition » peut être commandé sur le site officiel du groupe.
Les Liens :
- Website: https://runescarred.com/
- Facebook: https://www.facebook.com/runescarred/
- Instagram: https://www.instagram.com/runescarred/
- Twitter: https://twitter.com/runescarredband
SUZIE STAPLETON (Dark Rock), We Are The Plague (2020)
Le 12/08/2021
Ce premier album révèle une personnalité dark rock et une voix avec lesquelles l'avenir devra compter.
Dans la série « Il n'est jamais trop tard pour bien faire », voici une séance de rattrapage pour un album inratable sorti le 31/07/2020 : « We Are The Plague », de l'Australienne (installée en Grande Bretagne), Suzie Stapleton.
Il s'agit d'un premier album de onze pistes, d'environ quarante-neuf minutes. Premier album, mais la carrière de Suzie Stapleton est déjà bien amorcée : elle a sorti deux EP (en 2009 et 2012) et partagé la scène avec Mark Lannegan ou Jim Jones And The Rigtheous Mind.
A propos de son artwork, Suzie Stapleton expliquait :
« En raison du premier confinement, le tournage initialement prévu a été annulé et nous avons dû faire preuve de créativité à la maison. J'ai acheté un projecteur bon marché pour que nous puissions faire le clip et faire la cover dans le salon. J'ai organisé les images à l'aide d'une application sur mon téléphone, elles ont ensuite été projetées sur moi. »
Musicalement, nous écoutons religieusement un dark/blues/rock/folk très personnel, intimiste et sombre, dépouillé au possible, monté à coups de guitare, batterie, violoncelle et contrebasse, mais se permettant de se présenter a capella (The River Song) pour un effet saisissant. Suzie Stapleton peut néanmoins se faire, comme pour la chanson-titre, énergique, et développer une grande puissance (In The Darkness).
Les thématiques abordées par les lyrics sont au diapason de l'univers musical : changement climatique, effondrement de la société... Si elle parle de fleurs, ce sera sûrement pour votre enterrement. Il faudra s'y habituer, parce qu'on va la revoir, Suzie Stapleton ! Son premier album révèle une personnalité avec laquelle l'avenir devra compter.
Le timbre est grave, légèrement rauque et totalement remarquable. On pense à Patti Smith, voire à Spike, le chanteur de The Quireboys (You Were There). Cette voix, servie par ce songwriting de haute-couture, fait de cet album une plante carnivore captivante et vénéneuse qui vous retiendra dès lors que vous aurez posé vos pattes sur la première piste.
« We Are The Plague » est un voyage fascinant et révèle une chanteuse remarquable. Faites comme moi, ne le ratez plus !
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Death Ingloria, "Death Ingloria II : Death By Admin" (2021)
Le 11/08/2021
DEAHT INGLORIA, projet rock multimédia
Initié en solo par la Britannique Galina Rin en 2017,Death Ingloria s'agrandit fin 2020 avec l'arrivée de Luc Pomfret et de Dr Mobius. Ainsi paraît, début 2021, un premier opus : « Death Ingloria I: The Wolf Onboard ».
Il présente la particularité d'être multimédia, développant une histoire de science-fiction en sept chansons, mais également au travers d'une bande dessinée de sept pages, puis dans sept vidéos animées qui sont jouées durant les performances live du groupe.
Le 10/08/2021 sort un nouvel opus selon le même principe :
« Death Ingloria II : Death By Admin »
« Les albums de Death Ingloria sont plus que de la musique. Plus qu'une bande dessinée. Plus que les animations qui les relient. Ce sont de véritables expériences de vie liées entre elles et magnifiées à travers le prisme de la science-fiction.
Pourquoi quelqu'un se soucierait-il de la vie modeste d'un employé de bureau ? Vous vivez déjà cette réalité. Avez-vous jamais rêvé d'un autre monde monde juste pour vous évader ne serait-ce qu'une journée de ce job que vous détestez ? Dans ce nouvel album, nous explorons ce sentiment jusqu'à sa conclusion peu glorieuse. Nous vous apportons cette mort sans gloire, Death Ingloria II : Death By Admin. Nous imaginons le pire pour que vous n'ayez pas à le faire. »
Ce second opus comprend cette fois une bande dessinée de douze pages qui suit la disparition de l'humanité à travers les yeux d'un jeune homme solitaire et déconnecté de la réalité alors qu'il provoque accidentellement la destruction de notre monde par une série d'erreurs mineures.
Musicalement, Death Ingloria explore un registre musical assez large, métal, rock, gothique, parfois presque pop, mais c'est la puissance des guitares qui prédomine, parfois adoucie par des passages au piano plus intimistes.
Sur ce canevas, Galina Rin pose des lignes de chant évolutives parfaitement maîtrisées, qui laissent de la place à l'émotion. Un grand soin a également été apporté aux choeurs sur les cinq titres de l'EP.
Death Ingloria II est disponible en plusieurs formules, musique uniquement, package complet en numérique, package complet en physique. (Liens in fine)
Line-up:
Galina Rin - chant, guitare
Luc Pomfret - batterie
Dr Mobius - basse
Les Liens :
VISIONS OF DYSTOPIA : Le diable au corps
Le 11/08/2021
Sorti en juillet 2021, « The Devil Inside » est un clip tiré de « A Nightmare on Dystopian Street » (2021), l'album de Visions Of Dystopia .
Ces deux compositeurs montpelliérains sont spécialisés dans les musiques à thématique cinématographique. Ils ont été primés au Screamfest 2020.
Résolument métallique, leur nouvel album s'inspire du répertoire des films d'horreur dont ils ont tiré des dialogues, totalement réenregistrés pour l'occasion. Ils nous expliquent :
« On voulait effectivement que les voix ne soient pas des rajouts mais des éléments musicaux à part entière au même titre que les claviers et les guitares. On pensait utiliser des extraits de dialogues issus des films originaux mais ça n’était pas envisageable pour des raisons de droits d’auteurs. A commencé alors la délicate recherche de voix... Heureusement pour nous, internet est riche de sites d’artistes proposant leurs services, notamment dans le doublage. Une fois les univers sonores définis et les extraits de films sélectionnés, on a donc cherché des acteurs dont les voix pouvaient se rapprocher des films, tout en leur laissant un certain degré de liberté. En définitive, certaines voix sont très proches des voix originales, comme par exemple sur « The Call », inspiré du film « When A Stranger Calls » (Terreur sur la ligne en France), et d’autres sont plus éloignées comme sur « From The Depth Of Hell », inspiré de l’excellent « The Fearless Vampire Killers » (Le bal des vampires). »
« A Nightmare on Dystopian Street » est sorti le 16/04/2021 chez M&O Music .