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SPLINTER : La génération éclatée
Le 01/09/2021
« Les leaders politiques, l'Église, vos parents, tous avaient peur du rock'n'roll ! »
En deux clips ironiques et rock'n roll dans l'esprit, ce jeune groupe hollandais s'impose parmi nos coups de coeur de l'année, avant même la sortie de son premier album qui interviendra début septembre 2021.
On n'a pas résisté au plaisir d'une interview. C'est Douwe, leur chanteur, qui s'y est collé...
Bonjour Douwe. Peux-tu nous dire d'où vient Splinter et nous présenter votre line-up ?
Douwe (chant) : Hey mec ! Nous sommes un groupe basé à Amsterdam et La Haye, aux Pays-Bas. Notre line-up se compose du grand Sander Bus à la guitare, Barry van Esbroek à la batterie, Gertjan Gutman fournissant le son emblématique de l'orgue Hammond, et moi-même au chant.
Je connais Sander depuis qu'il a rejoint mon ancien groupe, Death Alley, en tant que bassiste. Notre entente personnelle et musicale était très bonne dès le début, alors quand Death Alley a splitté, il était clair pour nous deux que nous voulions continuer à faire de la musique ensemble. Barry (qui a déjà joué dans le groupe de hard rock Vanderbuyst) est le meilleur ami de Sander depuis plus d'une décennie - il a aussi été son voisin pendant des années - et c'est aussi lui qui m'a présenté Sander voici longtemps, il était donc logique de le solliciter pour la batterie. Lorsque nous avons fait notre tournée d'adieu avec Death Alley, nous avons fait une tournée combinée avec Birth Of Joy, qui touchait également à sa fin - c'est ainsi que nous avons rencontré Gertjan. Le line-up de Splinter a donc émergé assez organiquement, et logiquement, et il s'avère maintenant qu'il fonctionne très bien !
Vers quoi vouliez-vous tendre en formant Splinter ?
Comme je l'expliquais, nous venions tous de voir la fin d'autres groupes lorsque nous avons commencé Splinter. Pour moi, la chose la plus importante était de ramener l'énergie pure, le punch punk et des chansons courtes, entraînantes et dansantes. J'ai dit à Sander que je voulais revenir à l'ancienne ambiance punk - pas pour copier exactement ce son, mais pour m'inspirer de l'attitude, de l'énergie. De plus, les paroles étaient censées être quelque peu « directes » et clairement compréhensibles. Dans l'ensemble, nous voulions juste faire de la musique qui soit très facile à comprendre et qui se traduise par l'enthousiasme et l'énergie du public.
Que trouve-t-on dans un morceau de Splinter ?
Je suppose que vous pouvez trouver exactement cela. Je pense vraiment que même si toutes nos chansons sont assez différentes les unes des autres, la cohérence entre elles est qu'elles sont fraîches, excitantes, et donnent envie de se lever, d'aller en ville et de danser. Je pense que vous pouvez parfois percevoir que nous écoutons de vieux trucs punk, mais vous pouvez aussi entendre que nous n'avons en fait aucun dogme au niveau du son : nous écoutons également de vieux groupes de beat, du rock 'n' roll des années 70 et des groupes des années 80, ou encore plus modernes des années 90. Pour notre son, en gros, tout est permis, tant que nous pensons qu'il sonne bien et que nous pouvons bien le jouer à nous quatre avec nos instruments.
J'ai entendu parler de « Splinter generation ». De quoi s'agit-il ?
Ce qui est triste avec notre génération, notre culture de la jeunesse, c'est qu'il n'y a pas de mouvement de masse créant quelque chose pour lui-même. Cela ne semble pas être aussi dangereux pour l'establishment que l'étaient les contre-cultures des générations précédentes. À l'époque, les leaders politiques, l'Église, vos parents, tous avaient peur du rock'n'roll, du punk-rock, voire du grunge. Aujourd'hui tout est très éclaté, et les petites différences entre les sous-genres sont mises à l'index, tant qu'on en oublie de chercher les intérêts communs à notre génération (et les ennemis communs !). Je trouve bien ironique que la chose qui nous relie le plus en tant que génération, soit exactement cette fragmentation - c'est paradoxal. C'est pourquoi je l'ai appelée la génération Splinter.
Tout s'est si bien passé que nous avons presque accidentellement enregistré huit pistes en un week-end !
Côté discographie, vous avez sorti un double-single, et vous préparez un album qui sera livré en septembre, c'est bien ça ?
C'est bien ça ! Le 3 septembre 2021, nous sortirons notre premier album « Filthy Pleasures ». Il sera publié par Robotor Records, qui est le nouveau label initié et dirigé par les gars de Kadavar. Nous connaissons très bien ces gars depuis certaines tournées que nous avons faites, ils ont été immédiatement enthousiastes quand ils ont entendu les premières démos de Splinter et ils ont dit qu'ils voulaient le sortir. Pour nous, c'est bien sûr un ajustement parfait, nous sommes donc très heureux que la sortie arrive enfin là !
Peut-on en savoir plus à propos des compositions qui seront sur l'album ?
Les chansons qui figurent sur « Filthy Pleasures » ont été écrites à un rythme très élevé, en très peu de temps. Sander et moi avons commencé à écrire (enfin, Sander compose et je fais des lignes vocales et des paroles – parfois nous le faisons ensemble) alors que nous étions encore en tournée avec Death Alley. Nous avions un tas de chansons prêtes quand nous avons commencé à répéter avec Barry et Gertjan. Ensuite, nous avons voulu entrer en studio après environ trois mois de répétition, juste pour enregistrer un 7", avec deux chansons. Mais tout s'est si bien passé que nous avons presque accidentellement enregistré huit pistes en un week-end ! Plus tard, nous avons ajouté deux chansons pour vraiment en faire un album, et voilà, notre premier album est là. J'aime vraiment la façon dont cela s'est produit d'une manière si nonchalante et presque accidentelle...
De quoi ces chansons parlent-elles ?
Eh bien, vous savez, ce que je viens de dire sur la contre-culture, c'est quelque chose qui m'occupe l'esprit. Pas seulement la « Splinter Generation », mais plus généralement la lutte qui reste à mener contre le pouvoir en place, contre notre ennemi commun. Certaines chansons parlent de ça. Mais en attendant, nous ne sommes aussi qu'un groupe de gars avec des besoins biologiques et hormonaux, (Haha !), donc nous avons aussi des chansons sur l'amour et le sexe – qui sont après tout des forces motrices si fortes pour presque tout dans la vie...
D'autres remarques sur le futur opus ?
Je trouve très cool qu'il y ait vraiment cette sorte de DIY. Je pense que l'idée de le faire soi-même, et de ne pas dépendre des grosses entreprises et de l'argent est l'un des principaux charmes de la scène punk-rock de l'époque. J'embrasse cet esprit autant que possible. C'est pourquoi c'est si génial que Robotor Records fasse la sortie, car ils sont également dans cet état d'esprit - à la fois avec Kadavar et avec le label. C'est donc très cool à mon avis que toute la conception de la pochette ait été réalisée par Lupus Lindemann (de Kadavar / Robotor Records) car cela maintient petit le cercle de personnes impliquées. J'aime ça !
Nous avons assez de matériel pour un deuxième album.
Jeroen de Vriese a réalisé pour vous deux clips très élaborés, pour les titres « Brand New Future » et « Plastic Rose ». De quoi ces chansons traitent-elles et quel souvenir gardes-tu du tournage ?
Tourner ces clips avec Jeroen était juste une excellente idée. Nous le connaissions depuis des tournées précédentes, et Barry savait qu'il faisait aussi des vidéos sympas. Eh bien, c'était le jackpot. Pour « Brand New Future », j'ai eu cette idée très claire et détaillée d'une conférence de presse. Vous savez, jouer avec les images auxquelles le monde entier est confronté depuis plus d'un an et demi, et aussi en quelque sorte se moquer des "bonnes intentions" des politiciens lors de ces meetings. Cela correspond vraiment au thème de la chanson « Brand New Future », parce que la chanson est fondamentalement notre réponse au No Future des Sex Pistols : nous sommes un demi-siècle plus loin, et ce futur flambant neuf signifie-t-il vraiment que nous avons un avenir ? Je ne pense pas. Et « Plastic Rose », eh bien, c'est beaucoup plus une chanson d'amour... Nous avions donc donné carte blanche à Jeroen pour la vidéo. Il a proposé un script, et nous avons dit "c'est cool, mais peut-être qu'il y a besoin de zombies ici et là". Et le reste appartient à l'histoire, haha…
Que va faire Splinter dans les prochains mois ?
Nous ferons avant toute chose la promotion de notre premier album. Nous avons un tas de spectacles programmés, et nous espérons qu'ils pourront avoir lieu. En plus d'un concert à Berlin, nous avons une tournée avec le nouveau groupe belgo-néerlandais-britannique Sloper, avec Cesar Zuiderwijk (batteur de Golden Earring) et Mario Goossens (batteur de Triggerfinger). Cela va certainement être très amusant ! Et en attendant, nous avons également assez de matériel pour un deuxième album, nous voulons donc entrer en studio d'ici la fin de l'année pour faire un nouveau LP.
Merci Douwe d'avoir répondu à mes questions.
Merci beaucoup ! On espère vous rencontrer, toi et les lecteurs d'Ahasverus, très bientôt sur la route, quelque part en France, ou où que ce soit d'autre...
Les Liens :
Le 30/08/2021
Groupe : Burnt Umber
Album : « Petroleum » (12/03/2021)
Genre : Metal
Origine : Paris
Par Ingrid Denis (*)
TOUT FEU, TOUT FEMME
Retour sur une sortie printanière d’exception, à l’heure où les salles de concert vont tenter de reprendre leurs diffusions, suivant l'exemple de certains festivals qui ont pu se maintenir. Et c’est dès le 31 août que les parisiens vont pouvoir se re-mobiliser les sens en vue de cette rentrée, en assistant au concert des excellents Burnt Umber, en version acoustique, auteurs d’un album jailli des flammes au début du mois de mars :
« Petroleum »
D’emblée, je ne cache pas mon admiration de midinette pour le groupe précédent du sieur J-War, le batteur le plus classe du monde, j’ai nommé « The Way I Am ». Ce quatuor énergique avait sorti un EP très accrocheur en 2014, « Apocalypse ? No Way ! », accueilli chaleureusement sur la scène Rock Métal de France.
Et alors, impossible de ne pas reconnaître ici le précurseur de Burnt Umber. Jetez un œil à la pochette conçue par Saturne, graphiste et vocaliste de ce projet: déjà une envie de foutre le feu, un sourire malsain de fille manipulant des fleurs et des allumettes, un cœur sanguinolent entre les doigts. Boys ! On ne joue pas avec le coeur d’une femme, ou elle peut arracher le vôtre en un coup de dents.
Le groupe était plein de talent et de promesses, mais a surtout fini par laisser un goût d’inachevé... La divine chanteuse Saturne est partie briller dans le Neko Light Orchestra. Mais elle tourne encore, et heureusement, dans l’univers de J-War, et signe même certaines paroles et la pochette de ce « Petroleum » : des jambes nues dégoulinantes d’or noir qui s’élancent, une allumette prête à cramer les flaques formées sous ses pas. (NDLR : Lorde a quelque peu repris le concept visuel cet été, semble-t-il pour lancer sa nouvelle crème solaire)
On imagine combien il est dur de se résigner à laisser tomber un tel potentiel, et c’est dans ces situations amères que les passionnés font les plus belles étincelles, soufflant encore plus fort sur des braises qu’ils savent ne pas être encore éteintes. On reprend à zéro, on s’entoure de solides musiciens, et on débusque une autre reine des abeilles.
Burnt Umber renaît ainsi du chaos, et leur premier single « Drowning » est un parfait passage de flambeau artistique, la chanson étant issue des sessions créatives du groupe précédent.
Le clip très soigné de « Drowning » est réalisé par Camille Decibela. Clip à rebours, puisqu’il se passe pour beaucoup sous l’eau ! Comme s’il fallait au moins des bassins entiers d’eau claire pour éteindre des chagrins incendiaires. Ou faut-il comprendre que des larmes naissent bien trop souvent des flammes amoureuses ?
A noter que certaines images du clip me font penser à l’affiche du musical de Tori Amos « A Light Princess » - juste pour le plaisir de pouvoir citer cette autre grande artiste des nineties !
Alors, la question qui brûle les lèvres maintenant, est: mais QUI succède à la voix magnifique de Saturne ?
Et bien la patronne à présent chez Burnt Umber, c’est l’incandescente Abby, ou ElastiGirl - pour toute passionnée de technique vocale - au vibrato infini et belting de ouf.
Abby par Nadège Ibanez Chavaudra
Et elle vous en fait la démonstration en quatorze titres :
- Le morceau d’ouverture, « Tree Of Sorrow », trois minutes trente-deux d’ambiance deftonienne et un chant qui passe de la caresse sexy aux saturations électrisantes pour les poils sensibles. Voilà posées les bases de l’affaire, les morceaux sont calibrés pour cette voix athlétique, et vont s’avérer très nineties aux contours, ce qui n’est pas pour déplaire sachant que nous parlons de la dernière décennie la plus excitante du rock.
- « I Will Miss You » est un mélange efficace entre The Gathering et Muse. Tu croyais Abby restée tranquille au troisième étage pendant que tu tentais de la suivre, et elle est passée avec la plus belle agilité au dixième, quand tes cordes à toi se sont pétées depuis le premier. Mais quelle voix !
- « Rainy Sunday » bastonne bien au tout début et reste dans la veine du précédent titre.
- « Petroleum » démarre par une petite intro cristalline et presque inquiétante, le groove rock bien posé, syncopé, et le chant rappelant encore l’idole Anneke Van Giersbergen, avec une pointe de la magic Skin.
- « Six Feet Underwater » est un morceau plus langoureux avec un gimmick synthé hypnotique, suave dans les couplets, et des refrains inatteignables pour le commun des chanteuses, vous l’avez compris. Un solo de guitare s’échappe soudain joliment, et c’est vrai qu’on aurait eu tendance à oublier les autres musiciens dans l’omniprésence de cette voix.
- « Drowning » poursuit avec son romantisme rock du plus bel effet, ondulant entre Skunk Anansie et Anneke.
- « Epidemic » nous alpague par sa dynamique prog mais laisse un peu sur sa faim, notamment avec encore un départ de solo à la guitare, mais qui tourne un peu court, comme les ambiances au synthé qu’on aurait aimé voir s’installer et monter en intensité plus longuement sur certains passages.
- « The Gap » est l’un des sommets de l’album, avec une intro aux notes de clavier qui fait écho à celle de « Petroleum » en plus symphonique, et en guest de luxe l’alchimiste du groupe rock LAG I RUN, j’ai nommé Nay Windhead à la guitare.
- « I Feel Guilty » est un joli petit passage instrumental, à l’orchestration de cordes en crescendo, que l’on imagine aisément en ouverture de film à sensations, et qui fait l’intro du titre suivant...
- « Stolen Pic », qui ferait un emballant générique.
- Et c’est d’ailleurs un thème officiel du cinéma qui suit, avec ce « Calling You » électrisé. Il fait partie de ces tubes qui avec le temps sont plus célèbres que le film. Un classique repris par tous les aspirants vocalistes, et qui se trouve ici remodelé en hymne rock pour les foules en sueur.
- « Love Philter » démontre que cette suite ciné à eu de l’effet sur notre Abby, qui se pique au jeu de l’interprétation, et nous campe une délicieuse enchanteresse aux petits rires narquois prête à jeter ses charmes sur l’être désiré. Musicalement on retrouve une pêche punk pop très motivante pour les mouvements de tête.
- « X Chromosome » enclenche son intro à la double pédale qui percute sèchement, puis le morceau balance son groove et son hymne féminin le plus militant ! Revendiquant l’indépendance, et le refus des violences et des injonctions faites aux femmes, le ton se fait plus hargneux et rageur sur les refrains. On vous avait prévenu, on ne pouvait pas rester sur les pleurs et les bons sentiments dits fleur bleue, la révolte est faite femme. Say NO !
- Et c’est avec « The Hourglass » que se clôt ce premier opus, magnifiant l’essence de ce groupe, l’énergie et l’efficacité, avec ici la voix de velours au vibrato parfois jazzy, et laissant cette fois un peu plus d’ampleur à de belles séquences instrumentales.
« Petroleum » est un album qui explore les tourments amoureux en maniant nu metal et rock alternatif pour un cocktail varié, et porté très haut par la voix vertigineuse d’Abby. Des chansons aux mélodies fédératrices, qu’on se plaît à reprendre en chœur, sublimées par des touches de musique prog très inspirées. Mixé et masterisé par les soins de Francis Caste aux Studios Sainte-Marthe, l’album est disponible en CD et en streaming sur les réseaux officiels du groupe.
Burnt Umber sera donc de retour sur scène le 31/08 à Paris aux Disquaires, aux côtés des rockers alternatifs de Numa, en version acoustique, avant de ressortir l’artillerie rock sur la scène du Klub le 18/09.
Les Disquaires
4-6 rue des Taillandiers, 75011 Paris
Accès au concert : 5€
Ouverture du bar dès 17h.
Happy-hour jusqu’à 20h
Début du concert 20h30
Les Liens :
Site officiel: http://www.burntumber.net/
(*) Ingrid Denis est chanteuse. Elle sortait l'album « Still Waiting » en novembre 2020 avec le groupe de métal Jirfiya. Son prochain album, avec le groupe de rock progressif OSCIL, s'intitule « First Step On My Moon ». Il sera disponible le 03/09/2021.
NECROSEXUAL (USA) Seeds of Seduction (EP - 2021)
Le 30/08/2021
Groupe : Necrosexual
Album : « Seeds of Seduction » (EP - 03/09/2021 - Fólkvangr Records)
Genre : Speed Metal
Origine : USA
On aime : la grandiloquence du chant, une certaine sauvagerie.
Par Ahasverus
Le combo américain Necrosexual sort en ce 03/09/2021 « Seeds of Seduction », son nouvel EP, via le label de black metal Fólkvangr Records.
Basé à Philadelphie, Necrosexual mélange allègrement les codes du black et du speed metal.
Il se distingue par un chant original placé sur une structure musicale black/speed qui prend parfois la rythmique à contrepied. La voix monte dans les aigus en sautant des palliers, avec l'exagération d'un Justin Hawkins (The Darkness).
« Seeds of Seduction » succède à « GRIM 1 », opus sorti en 2018, puis à « The Glory Hole - Overture in F# » paru en 2019. Le ton est donné...
Maniant le mauvais goût avec exhubérance, Necrosexual met dans « Seeds of Seduction » son humour noir au premier plan, servi sur un artwork douteux, assumé par Chris Koontz. C'est shocking, c'est la comédie du rock'n roll, c'est métal, on en mangerait... presque.
L'EP trois titres est agrémenté de deux pistes bonus disponibles uniquement dans une série limitée à cent cassettes.
Line-Up :
- The Necrosexual – basse, guitare, chant, clavier, songwriting
- The Vigo – guitare lead
- The Fury Of Churry – batterie, guitare solo outro sur Chaos Command
Tracklist :
1. Chaos Command
2. Screamin' for the Steamin' Demon Semen
3. A Long Time To Die
4. The Grim Hymn (cassette seulement)
5. Dead Sexy remaster (cassette seulement)
Liens :
- Facebook: https://www.facebook.com/Grimmestofalltime/
- Instagram: https://www.instagram.com/thenecrosexual/
- Twitter: https://twitter.com/thenecrosexual
- Bandcamp: https://necrosexual.bandcamp.com/
Grieving (Doom, Pologne), Songs for the Weary (2021)
Le 29/08/2021
Groupe : Grieving
Album : « Songs for the Weary » ( Interstellar Smoke Records - 26/07/2021)
Genre : Doom
Origine : Sosnowiec (Pologne)
Par Ahasverus
Sorti en juillet 2021, « Songs for the Weary » est le premier album de la formation de doom polonaise Grieving.
Grieving par Marcin Pawłowski.
Initiée en 2018 par des membres du groupe de punk/thrash Mentor, l'envie de monter Grieving est née d'une chanson aventureuse que Mentor avait composé pour son second album. Ce nouveau projet permet de pousser plus loin l'expérimentation doom.
Quant à ses influences, le groupe expliquait :
« Nous tirons notre inspiration d'une grande variété d'artistes. Bien sûr on retrouve les classiques : Black Sabbath, Candlemass, Cathedral, Paradise Lost. Mais nous gardons aussi un oeil sur des sorties doom plus modernes, telles que Pallbearer, Dread Sovereign ou Hangman's Chair. Et nous aimons mélanger un peu les choses et inclure des éléments qui ne sont pas particulièrement proches du genre doom. Dans l'ensemble, bien que nous respections nos aînés, nous espérons qu'avec Grieving, nous pourrons créer notre propre son. »
(https://www.filthydogsofmetal.com)
C'est chose faite ! Musicalement, ce six titres d'une durée supérieure à vingt-huit minutes aligne des phases dépressives qu'il vient secouer par des passages très énergiques (Foreboding Of A Great Ruin, Witch Hunt Eternal).
La production bien maîtrisée permet à la voix de se faire tantôt fantomatique, tantôt puissante.
On obtient donc avec « Songs for the Weary » un album de doom qui sait autant hypnotiser que bousculer son auditoire et qui peut convenir aussi bien aux amateurs de Doom qu'aux fans de rock. La galette est idéalement dosée pour éviter toute redondance.
Enregistré et mixé au Satanic Audio et réalisé en juillet 2021, « Songs for the Weary » fait l'objet d'une édition vinyle sortie le 27/08/2021.
Tracklisting :
1. Crippled by the Weight of Powerlessness
2. This Godless Chapel
3. A Crow Funeral
4. Foreboding of a Great Ruin
5. Witch Hunt Eternal
6. Lucifer Wept
Line-up :
Artur Rumiński – guitares/basse/clavier
Bartosz Lichołap – batterie
Wojciech Kałuża – chant
Les Liens :
- Facebook: https://www.facebook.com/Grieving666
- Instagram: https://www.instagram.com/grieving.666/
- Bandcamp: https://grieving666.bandcamp.com/
Interstellar Smoke Records:
Les N'importe-Quoi d'Ahasverus : BLACK SABBATH, Paranoid (1970)
Le 29/08/2021
« Mon grand frère, Piépierre, je vous ai parlé de lui ? Ses potes c'étaient Jojo, Bernard, Gérard, Beubeu et les deux Daniel. »Black Sabbath, c'est le premier groupe de hard qui m'a interpellé.
Je portais encore des culottes courtes. On logeait au 2001, au cinquième étage du EN1, dans les bâtiments blancs de la cité de la Plaine, juste en face de la place du marché. On l'appelait la Cité Million, parce qu'un million avait suffi à la construire. On était entourés par les bâtiments rouges, ceux des riches. Enfin, des plus riches...
Ca n'existe plus, la place du marché ; les bâtiments blancs non plus. Ils ont tout rasé ! Mais il y a toujours des riches...
Mon grand frère, Piépierre, je vous ai parlé de lui ?
Ses potes c'étaient Jojo, Bernard, Gérard, Beubeu et les deux Daniel.
A part un des Daniel qui tournait hippie, les autres étaient ce qu'on aurait appelé, dix ans auparavant, des blousons noirs... Des jeunes turbulents, quoi... Je vais pas me plaindre, parce qu'ils étaient plutôt sympas avec moi. Et puis ça m'a pas mal servi, dans la cité, leur réputation. « Laisse, c'est le frère à Piépierre », on disait...
Piépierre et ses potes, ils passaient souvent l'après-midi à la maison.
Ça jouait au tarot en avalant des litres de café - en fait une espèce de lavasse très anxiogène. Ça fumait, des Gitanes, des Goldo... Les blondes c'était pour les meufs.
Meuf., c'est un mot verlan. C'est né dans ces périodes là, le verlan. Et mon frère, il l'a utilisé avant Renaud, et c'est ce dernier qui le lui a piqué pour en faire le titre de son deuxième album et même d'un morceau populaire en 1978. L'Apache !
Mais on n'en était pas là. On n'en était qu'au début des années 70...
Piépierre et ses potes ils aimaient la musique. Il avait bon goût, mon grand frère. J'écoute encore la plupart des trucs qu'il avait dans sa discothèque ! « In-A-Gadda-Da-Vida », par exemple, avec sa pièce maîtresse longue de dix-sept minutes. On doit son titre à l'état d'ébriété du chanteur, incapable de prononcer clairement « In The Garden of Eden ».
La discothèque se poursuivait avec Deep Purple « In Rock », dont la face A s'achevait sur le fabuleux « Child In Time ». La voix du jeune Gillan « s’envolait à nouveau de la parole au chant, puis du chant au cri pur, et malheureusement peu après le morceau se terminait et il n’y avait plus qu’à replacer l’aiguille au début et nous aurions pu vivre éternellement ainsi, éternellement je ne sais pas c’était sans doute une illusion mais une illusion belle. »
« ... C’était sans doute une illusion mais une illusion belle. » C'est Houellebecq qui écrit ça dans « Sérotonine »,. Il sait de quoi il parle, la Miche : il est pile-poil de la génération Piépierre. Peut-être même qu'ils se sont bastonnés...
Avec « Smoke On The Water »Deep Purple a écrit LE riff du hard qui tue, ça je vous l'accorde. Mais « Child In Time », c'est une pure folie progressive. Et une sacrée gageure pour un chanteur que d'aller décrocher des notes là-haut !
Dans la discothèque à Piépierre, on trouvait aussi Timmy Thomas. On l'a oublié, mais il a fait un bon succès en 1973, avec l'obsédant « Why Can't We Live Together ». La musique était donnée à petites touches par un orgue Lowrey, juste accompagné d'une boîte à rythmes. La jolie Sade Adu s'approprierait la chanson et la placerait sur son album « Diamond Life » en 1984. « Why Can't We Live Together » ferait à nouveau le tour du monde aux côtés de « Smooth Operator ». Sade Adu... On a connu pire compagnie...
Piépierre avait également « Proud Mary », la version sur laquelle la voix de basse du tempêtueux Ike Turner répondait à celle, rocailleuse, de Tina. On n'a pas fait mieux depuis, et on fera plus jamais mieux, puisque Tina a pris la poudre d'escampette pour éviter les torgnoles de Ike.
Côté français, je me souviens surtout du « Je M'Eclate Au Sénégal », sur l'Acte II des Martin Circus. J'aime toujours ce titre. L'album est introuvable aujourd'hui et je n'ai jamais pu l'écouter en intégralité. Gérard Blanc s'est refait une santé pendant la New-Wave, mais ça c'est une autre histoire, comme le dit sa chanson...
Dans la pile des disques à Piépierre, j'avais une curiosité particulière pour « Paranoid », et notamment pour ce titre introduit par des coups répétés, des guitares tournoyantes, et une voix robotique qui déclamait « I Am Iron Man !». Dio en ferait une superbe version live.
J'ai lu la présentation de l'album sur Wkikipedia. Il paraît qu'il a été enregistré en deux jours. Deux jours, bordel ! Vous imaginez ? Quarante-huit heures max pour mettre en boîte un trente-trois tours dont on cherche encore à retrouver la magie et le son.
Chaque ligne instrumentale est indépendante, mais la symbiose est si complète entre les trois musiciens qu'elle touche à l'essentiel, au divin, peut-être.
Aucun titre ne ressemble au précédent. Le son est aéré, la pureté vous saisit. C'est l'album parfait : du transgressif « War Pigs » au swing de « Fairies Wear Boots », il y a tout ce qu'il faut, et juste ce qu'il faut. Différent, complémentaire. Tout est précis, tout est en place. En deux jours. C'est mon meilleur album du monde.
Deux jours pour Paranoid. Le premier Sabbath en a nécessité trois.
Cinq jours en tout pour deux chefs-d'oeuvres.
Les deux premiers Sabbath ont éclairé le chemin d'une partie de l'histoire de la musique rock, pour des décennies et pour des générations.
Les deux premiers Sabbath, j''ai longtemps cru que c'était un même double album. Parce que Piépierre les avait dans la même pochette. Une pochette double, bizarrement fendue...
Piépierre, je le soupçonne d'avoir carotté le vendeur en glissant le premier LP en loucedé dans la pochette du « Paranoid ».
Je suis pas une balance, et si vous répétez, je saurais que c'est toi. Alors si tu veux pas faire connaissance avec Jojo, Bernard, Gérard, Beubeu et les deux Daniel, t'as intérêt à tenir ta gueule...
Le 28/08/2021
Le soleil brille de plus en plus pour Karoline Rose. Après avoir été à l'affiche du Conan La Barbare de Bertrand Mandico, notre reine de la brutal pop est dans le nouveau film de Tony Gatlif (Swing, Liberté) actuellement dans les salles depuis le 04/08/2021, « Tom Medina ».
Le sujet : « Dans la mystique Camargue, Tom Medina débarque en liberté surveillée chez Ulysse, homme au grand cœur. Tom aspire à devenir quelqu’un de bien. Mais il se heurte à une hostilité ambiante qui ne change pas à son égard. Quand il croise la route de Suzanne, qui a été séparée de sa fille, Tom est prêt à créer sa propre justice pour prendre sa revanche sur le monde… »
Karoline a également composé une partie de la bande originale du film.
Elle commente :
« Quelle joie d’avoir pu incarner ce personnage rock n roll et badass qu’est Stella ! Merci Tony Gatlif de m’avoir fait confiance et de m’avoir patiemment guidée dans mes premiers pas d’actrice au cinéma ! Merci aussi d’avoir permis à ma brutal pop de rayonner dans ton film ! C’est une immense fierté. »
Karoline Rose (à gauche) et Tony Gatlif (troisième en partant de la gauche)
Le 28/08/2021
Le label français XENOKORP nous annonce la sortie d'un nouvel album des poids lourds du Death Metal brésilien NervoChaos pour la célébration de leur vingt-cinquième anniversaire. Il s'agira de titres exhumés de leurs premières apparitions discographiques et entièrement réécrits et réenregistrés.
Avec de toutes nouvelles versions de morceaux apparaissant à l'origine sur les quatre premiers albums du groupe (Payback Time - 1998 / Legion of Spirits Infernal - 2002 / Quarrel in Hell - 2006 / Battalions of Hate - 2010), et en bonus une chanson du sixième album « The Art of Vengeance » (2014), ce neuvième album studio se présentera, dans sa version Xenokorp exclusive nord-américaine et européenne, sous la forme d'un premier tirage CD DigiPak deluxe en édition limitée à cinq cents exemplaires.
Intitulé « Dug Up (Diabolical Reincarnations) », il sera disponible le 19/11/2021 sur CD et en numérique, avec des précommandes possibles dès le 24/08/2021.
Poursuivant les célébrations, NervoChaos entreprendra une tournée mondiale en 2022 avec une étape européenne en avril aux côtés des death metalleux français de Mercyless .
Tracklist « Dug Up (Diabolical Reincarnations » :
01-I Hate Your God
02-Envy
03-Putrid Pleasures
04-Pazuzu Is Here
05-Mighty Justice
06-Upside Down Crosses
07-The Urge To Feel Pain
08-Dark Chaotic Destruction
09-NervoChaos
10-Pure Hemp
11-Scavengers Of The Underworld
12-Perish Slowly
13-The Devil’s Work
Chronique d'album : ELEFANT TALK (Stoner Rock), "Elefant Talk" (2021)
Le 27/08/2021
Groupe : Elefant Talk
Album : Elefant Talk (19/03/2021 - M&O Music)
Genre : Rock / Stoner
Origine : Chambéry
par Dam'Aël
LE GROUPE:
Duo créé il y a à peine 2 ans, le défi était : un batteur (Sébastien Necca), un bassiste/chanteur ( GABY Vegh) et RIEN d'autre. Au vu du succès rencontré en live, les deux protagonistes ont relevé ce défi durablement, ce qui leur a même valu de signer sur le label M & O Music. Ce projet était latent dans la tête de Gaby depuis un certain temps et c'est lors d'un concert sur Genève avec un autre groupe de reprises que, observant l'ingénieur-son faire la balance de Royal Blood , branle-le-bas de combat neuro-cérébral, le déclic magistral pour le bassiste se fait, désormais convaincu qu'un tel duo à la française pouvait très bien fonctionner.
Et si on cherchait à connaître encore plus ces deux protagonistes ?
Sébastien Necca est batteur, compositeur, interprète, arrangeur, producteur, musicien professionnel depuis 2009 qui a joué dans de nombreuses formations dans différents styles, a écrit et réalisé deux albums jazz à son nom avec des musiciens réputés, a participé sur les albums de Romain BARET, ou encore de GROUNDED.
Gaby Vegh est un bassiste, chanteur, auteur, compositeur, interprète, arrangeur, producteur, musicien professionnel depuis 1995 qui a monté avec Christophe Godin et Peter Puke, son groupe de rock GNÔ avec lequel il joue et enregistre des albums depuis 2001. Le groupe a sorti son cinquième album "Stereofish" (enregistré aux Real World Studios de Peter Gabriel au Royaume Uni.). Tous deux ont été professeurs de musique à Chambery.
Et pourquoi le nom du groupe :
Gaby révèle sur http://metal-integral.com/chronique.do?chronique_ID=7807 le vrai sens d’ELEFANT TALK :
« C'est un clin d'œil au fameux morceau de KING CRIMSON mais nous c'est Elefant avec un "f". La signification vient des textes qui sont toujours basés sur d'hypothétiques paroles d'animaux, qui s'adressent aux hommes ou qui parlent de leur condition. L'éléphant symbolise pour nous la puissance de la section rythmique basse/batterie que nous sommes. »
LE SON, LE MATOS ET LE GENIE...
Mais comment peut-on obtenir autant de son avec simplement deux instrumentistes ? Avec une idée, genre "an hell-idea", générée par la rencontre d'un matériel bien particulier : la M6 et le Helix (Pedalboard Line 6 Helix). Ma quèsaco ? Non le Helix n'est pas du tout le dernier hélicoptère qui aurait pu envoyer nos deux gais-lurons sur la côte ouest d'un autre continent, nooon ! Il s'agit en fait d'un pédalier qui permet d'envoyer plusieurs sources différentes avec plusieurs sons différents (Euh... genre dernière fanfare électronique... Dam'Aël reprend un cachet ou fais toi une nouvelle injection antiCov666, pour retrouver tes esprits !). Enfin, le dernier élément qui a permis un tel résultat, c'est la rencontre avec le luthier Huchard Luthier, qui fabique à Gaby une basse huit cordes sur mesure . Mais c'est un peu plus sophistiqué que cela ne peut paraître. Il s'agit d'une basse quatre cordes doublées de quatre autres cordes, guitare celles-ci, collées chacune entre elles. Bien évidemment, les doubles cordes se jouent en twin car impossible de les jouer individuellement. L'intérêt d'un tel montage est au final l'obtention de plus d'harmoniques car les deux cordes qui résonnent ensemble sont à l'octave (pour les musiciens techniciens cordes de basse normales hexagonales de chez Savarez qui apportent les basses. les cordes de guitare sont plus longues car il s'agit d'un diapason de basse, par contre les tirants sont des tirants de guitare faits sur mesure, en 45/105, accordées un ton plus bas en ré sol do fa). Evidemment pas de soli dans de telles conditions mais des arrangements, par contre, qui relèvent de l'orfèvrerie suisse pour remplir l'espace avec efficacité tout en gardant un esprit brut de décoffrage.
(https://www.youtube.com/watch?v=CuJ0iNKc804)
L'artwork : l'infographie revient à Pier Bernard. La jacquette reprend les deux symboles que sont l'éléphant disproportionné et le corbeau en nuée imposante à la Hitchcock, dans un environnement urbain dévasté.
L'ALBUM:
Leur premier album est un éponyme de onze titres qui est sorti le 19/03/2021, financé par une campagne de crowdfunding largement réussie. Cet opus est disponible en écoute et achat sur les plateformes digitales ainsi qu'en série limitée compact disc (300) et vinyle (100). Les paroles sont en anglais et les textes laissent la libre expression aux animaux pour traiter de l'Homme, de son complexe de supériorité, de son âme tordue... textes d'une qualité particulièrement exceptionnelle.
1. The First Day Of The Rest Of Your Life : instrumental
Histoire sans paroles afin de nous poser sur la question princeps de cet album: et si c'était le dernier jour de votre vie ? Hypnotique, acculé au mur de l'interrogation, Elefant Talk nous aspire dans son monde. Vous prenez vore passeport ?
2. Save Yourself :
Sauve qui peut ! Le duo vous propose le Zeppelin pour ce voyage musclé. Un rock très fédérateur flirtant avec le hard dont les influences, vous l'aurez compris, rappelle un quartette dont les Physical Graffiti sont encore encrés dans les murs du Rock Old School.
3. Pachydermik :
Sauver le monde et soi-même relève d'une action ferme, assurée par un pas décidé mais précis dont le résultat exige beaucoup de patience et de lenteur, tel un pachyderme devant s'aventurer dans le palais des glaces... Un morceau qui s'articule dans une atmosphère de stoner et de fuzz, rythmé et cadencé éléfantesquement avec pesanteur sur une basse aussi grave que le sujet. Profitons des quelques secondes de break pour faire un point dans notre réflexion... Ce morceau assez représentatif de cet opus s'est doté d'une vidéo sortie le 28/09/2020, sous la direction de Pascal Lemoine
"Pachydermik" official video sortie le 28/09/ 2020. A noter que les masques utilisés lors du clip font référence aux animaux totem dont l'éléphant pour Gaby et le corbeau pour Sébastien.
4. Crocodile :
La voix de Gaby se fait à géométrie variable selon les émotions mises en avant, complétée par des effets tout aussi variés. Quelques fois incisif, Crocodile est énergique et nous surprend par ses touches aériennes éparses. Inutile de vous préciser que Rage Against The Machine fait partie de leurs influences, mais pas seulement. Notons une ryhmique basse dynamique qui reste bien en tête.
5.Leave Me Alone:
Une pesanteur émotionnelle à la fois Old School et moderne qui ne s'isole absolument pas du reste de cette galette variée, inventive. Petite surprise, laissés par les quelques "lalalala", presque infantiles.
6.I'm a Hound Dog:
La magie basse/guitare s'opère de façon très nette sur ce titre, largement sublimée par une batterie travaillée et recherchée (Mention spéciale). Une énergie pop rock fédératrice qui nous embarque dans une course à la Royal Blood. Que le duo britannique se tienne bien, Gaby et Sébastien ne sont pas loin ! Un mini film a été réalisé , toujours sous la direction de Pascal Lemoine, mettant en scène nos deux protagonistes parfois cachés sous leurs masques symboles.
ELEFANT TALK - I'm a Hound Dog - A short movie - 20 août 2020
7. Chitter Chatter :
Rythmiques hypnotiques, psychédéliques,répétitives, syncopées, fédératrices qui nous laissent une bonne empreinte forgée en tête.
8. Carnivor :
Un groove assez fuzz dans son genre, cadencé par des plages variées aux ambiances rythmées sur une batterie inspirée.
9. Mass Murder :
Grosse identité musicale du duo avec ce stoner très bluezy à la technique évidente, doté d'une voix quelle que peu travaillée par la production.
"Mass Murder" Live 19/03/2019
10. The hunting :
Ron “Bumblefoot” Thal (Guns'n Roses, Bumblefoot, Sons of Apollon, Asia) est ami avec Gaby depuis plus de vingt-deux ans et s'est fait le plaisir de venir poser sa patte via un petit solo guitare, rajoutant encore un peu plus de peps sur ce titre. On rappelle les influences de Elefant Talk, c'est Rage Against The Machine, Royal Blood, Queen of The Stone Age, Led Zeppelin. Vous voyez...
11. Time to go :
"Time To Go" est un mid-tempo envoûtant, particulièrement marqué d'une pesanteur émotionnelle, mélancolique, sorte de complainte à la recherche du temps perdu où la tristesse s'immisce sans carton d'invitation, nous laissant perdus dans ses choeurs désolants, nous laissant en suspension dans cette atmosphère navrante.
LA PRESSE EN PARLE:
"Loin du minimalisme sonore... les morceaux sont riches et variés. Mélodies, refrains accrocheurs et changements d’ambiances s’enchaînent ... le jeu de Sébastien est incroyable... Idem pour la basse qui passe par tellement de couleurs, depuis des sons très ronds, jusqu’à des effets Fuzz... Quant à la voix de Gaby c’est le troisième instrument à géométrie variable qui s’adapte selon les besoins."
http://metal-integral.com/chronique.do?chronique_ID=7807
"Un son massif dopé de gros riffs énergiques avec une mélodie catchy. 10 visions de la vie à travers le regard d’un animal. L’animal totem étant l’éléphant pour Gaby et le corbeau pour Sébastien. La synergie des deux instruments est d’une extrême efficacité . Le chant vient rajouter peps, sensibilité et mordant à cet ensemble de riffs ultra lourds. ambiance à la fois trépidante, chaleureuse et dense, sans fioritures inutiles."
https://zwei.rockmetalmag.fr/chronique-elefant-talk-1er-album-eponyme/
"Musicalement très inspiré Elefant Talk pourraient bien être comme une sorte de petits cousins français de Royal Blood. belle réussite. Nul doute que les chambériens ont un bien bel avenir devant eux."
https://www.seigneursdumetal.fr/index.php?page=chronique&id_chro=3718
"distillant un rock rugueux et lourd à la fois minimaliste et dense. Leur occupation de l’espace sonore est juste brillante."
https://amongtheliving.fr/chronique-album/elefant-talk-1st-lp/
"rock bonifié"
https://www.rockmadeinfrance.com/actu/elefant-talk-elefant-talk/37854/
"Doté d’une production au poil et d’un gros travail de composition, Elefant Talk et son album éponyme offre un premier ouvrage bourré de talent et de promesses."
http://www.soilchronicles.fr/chroniques/elefanttalk-elefanttalk
" Rock musclé, mélodique et inventif. La complicité et la complémentarité des français sont évidentes et vont puiser dans des registres allant du Stoner au Psych, tout en gardant ce côté Power Rock direct et accrocheur "
https://rocknforce.com/elefant-talk-power-rock-ravageur/
"Puissant, mélodieux et totalement brut. Les deux compères envoient un rock totalement débridé ! C’est bon, fort et en plus français. Quelque chose nous dit que l’on n’a pas fini d’en entendre parler. un déferlement d’énergie sans détours vous attend... "
https://www.lagrosseradio.com/rock/webzine-rock/video-rock/p28449-elefant-talk-i-m-a-hound-dog.html
NOTRE AVIS:
La formation minimaliste composée par le duo Gaby Vegh et Sébastien Necca est loin de nous délivrer un album minimaliste, bien au contraire. A eux d'eux, ils réalisent l'exploit de remplir un espace instrumental étonnant d'un rock musclé, efficace, énergique, emprûntant Stoner, Fuzz, Power et autres jusqu'au psychédélique, complété par une voix à géométrie variable délivrée par Gaby. La batterie alterne des rythmiques binaires de pure structure avec d'autres beaucoup plus recherchées et travaillées qui complètent harmonieusement le tableau sonore. La guitare en twin et les notes d'une basse ronronnante ou saturée s'attèlent à offrir tout au long de cette galette des ambiances variées, où refrains accrocheurs et mélodies catchy nous tiennent en haleine au fil de ces onze titres sacrément ficelés. « Premier album ? Vous plaisantez ! » aurions-nous tendance à vociférer, tant la surprise est de taille. Ce duo laisse présager encore du bon mais surtout du meilleur à l'avenir quant on explore ce premier jet. Une très belle complicité qui témoigne d'une tout aussi belle complémentarité et érige "Elefant Talk" sur la stèle d' ambiances lourdes ou déjantées, sans jamais perdre en cours de route cette émotion indispensable et captivante dans un album. Nous voulons en prendre plein nos oreilles ! Je vous garantis quec'est le cas !
Ah au fait, Gaby a fait tester l'intensité sonore de l'album de ELEFANT TALK à son animal totem ; la réverbération sonore renvoyée par ses oreilles ont fracassé toute la porcelaine de Chambéry. Limoges a eu chaud !
D'autre part, le travail de production est magistral et donne une couleur scintillante à cet opus.
NOUS ALLONS PLUS LOIN CHEZ AHASVERUS:
"Pascal Lemoine - Pascal Lemoine Projet - un portraitiste qui donne la vie à ses œuvres, un artiste qui allie à la perfection à la fois l'art du peintre, du photographe et du poète et l'art de l'image en mouvement. Ce film est un subtil mélange d'images et de musique qui nous plonge dans le rêve le plus profond. Bravo, félicitations et merci de nous faire partager ces moments fantastiques." Magazine Video.com
"Lorsque vous vous servez d’un appareil photo, non pas comme d’une machine, mais comme le prolongement de votre coeur, vous ne faites plus qu’un avec votre sujet." Pascal Lemoine Projet
"Je suis animé par l'authenticité, la sincérité, le devoir de mémoire et les moments simples de la Vie. Je travaille avec passion et cherche à capturer les instants rares." Pascal Lemoine Projet
"J'aime soigner l'étalonnage et ainsi donner une identité propre à chaque univers visuel. j'attache une grande importance au fait que la musique, le Sound Design et les images ne fassent qu'un." Pascal Lemoine Projet
LES LIENS:
http://https://www.facebook.com/elefant.talk.music/
http://www.elefant-talk-music.com/
https://elefanttalk.bandcamp.com/album/elefant-talk-compact-disc-limited-edition
http://www.youtube.com/channel/UCbg_XXFAWbEoKSKSrYI3x5A?
https://www.pascallemoineprojet.com/
https://www.facebook.com/momusiclabel