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Les N'importe-Quoi d'Ahasverus : K-LIZEUM, "Libère Le Bizarre" (2018)

Le 12/11/2021

« Il m’ouvre la porte dans un de ses fameux peignoirs Mötley Crüe The Dirt. «  Je les commande en Allemagne », m’explique t-il. »

K lizeum maeva brifflotK-LIZEÜM par Maëva Brifflot

(écrit initialement en octobre 2019 pour French Metal, Punk et Rock Promotion)
Voila longtemps qu'il voulait qu'on fasse un truc ensemble, Louis.
« — J'aime bien ton style », il répétait. Moi ça me flattait plutôt...
Il poursuivait :
« — T'écrirais pas un petit papier pour French metal, punk et rock promotion ? Un par mois ? Une chronique d'album, par exemple... »
Un par mois, pas plus ! C'est comme ça que je débarque chez Louis début octobre 2019, mon Rhodia à la main. Il m’ouvre la porte dans un de ses fameux peignoirs Mötley Crüe The Dirt. «  Je les commande en Allemagne », m’explique t-il. On s’ installe sur son canapé, des bières et de quoi grignoter égaient la petite table du salon.
Pour inaugurer la rubrique, Louis m’avait proposé «  Libère Le Bizarre », l’album des Belges de K-Lizeüm . Jean-Marc Ernes et ses potes avaient démarré fort avec ce mélange remarquable de Nu-Métal et de chanson française. La voix d'Ernes, concurrent de The Voice Belgique, est un atout majeur qui permet au quintette de se démarquer. Aussi fort en chant clair qu’en chant hurlé, à la manière d'un Ivan Pavlakovic, brailleur en chef de Disconnected et de Heavy Duty, Ernes peut tout se permettre. Il met du velouté sur « L’Aube d’Avril »...

Tandis qu'il passe en mode déjanté pour « En Retard »...

Mais pour l’heure, Louis trépigne sur le canapé. Il me presse :
« — Lis ton papier, mec ! »
J'ouvre mon bloc tandis qu’il envoie, tout joyeux, les doigts dans un bol d’olives. Je commence :

« — Sorti en 2018, Libère Le Bizarre est l... »
Louis m’arrête aussitôt. « Sorti en 2018 », ça le chiffonne. Ca ne fait pas pro : on donne l'impression d’avoir raté l'opus à sa parution. « Laisse les gens dans le flou quant à la date de sortie. De toutes façons le son est très actuel » m'explique-t-il.
J'opine du chef, je biffe la date, je poursuis ma lecture :
« — Libère Le Bizarre est le premier album du groupe de Metal wallifornien K-Lizeum. »
Louis se frotte l’œil.
« — Et Premier Combat ? » demande-t-il.

K lizeum epK-LIZEUM, Premier Combat (EP - 2016)

Je conteste :
«  — Premier combat ? C’est un EP ! Par album on entend plutôt...
—  Je sais ce qu’on entend par album, mec ! Mais... (Louis se penche un peu vers moi) Parler de “premier album”, c’est pas anodin ! C’est comme dire à l'artiste que son EP, c'est un sous-genre ! Au grenier les EP ! C'est ça l'impression que tu veux donner ? Allez, mec, relis, mais sans "premier". »
Je m'exécute :
«  — Libère le Bizarre est l'album du groupe de Metal wallifornien K-Lizeum.
— Tu vois, c'est mieux ! tranche Louis. Par contre, "groupe de Metal wallifornien" ça ne va pas... Mon groupe Facebook, je l’ai appelé French Metal, Punk et Rock Promotion ! F-R-E-N-C-H, mec ! Et toi tu déboules avec un groupe Wallon !
— Mais ils sont Belges, chez K-Lizeum ! Et c'est toi qui m'a proposé cet album !
— Je sais qu'ils sont Belges, mais alors on n'est plus dans le concept du zine ! Tu piges ? La musique, c'est universel ! Mais ton histoire de "métal walifornien", pardon, c'est mal venu ! »

Je poursuis :
«  —  En douze pistes, leur Nu-Métal mâtiné de chanson française donne à K-Lizeum une identité forte. »
Louis hésite :
«  — Le zine, c’est pas "Nu-Metal et Chanson Française Promotion "... Et puis “Identité", c'est très marqué à droite, politiquement ! Sans compter qu'avec les rivalités Flamands/Wallons, on court droit au malentendu. Tu vas nous priver d’un lectorat en Belgique... Désolé mais je peux pas me permettre... »

Je raye "identité forte".
«  — Qu'est-ce qu'il te reste ? demande Louis.
— Je pensais détailler l’album piste après piste... »
Il souffle :
«  — Le "track by track", on voit ça partout...
—  Mais c'est une chronique. Il faut bien qu’on parle des morceaux !
—  On cherche un concept nouveau, mec. Parler de l’album et de la musique, oui. Mais parler des morceaux, c’est un process usé jusqu’à la corde ! »
Il demande mon bloc, mon stylo, et il raye de larges lignes de mon texte.
En fin de page, son front trahit une préoccupation :
«  — Pourquoi tu as écrit “Poursuivant sa révolution” ?
— Fais voir... Ah ! C’est ma conclusion : Poursuivant sa révolution joyeuse, K-Lizeum démontre en un album son talent et tout son potentiel. A suivre ! »
Louis secoue la tête, désapprobateur.
«  — Tu as conscience que "Révolution" par les temps qui courent, c’est juste bon pour que mon zine se retrouve avec les RG sur le dos et qu'on me sucre les subventions ? Tu veux que les flics débarquent chez moi au petit matin pour une perquisition ?
— Mais là c'est "Révolution joyeuse" !
- Joyeuses elles le sont toutes ! Au début ! Mais on sait bien comment ça finit ! »
Il me gueule dessus maintenant, Louis. Il en appelle aux anarchistes, à la bande à Bonnot, à Mao, à Louise Michel et à Vladimir Poutine. Moi j’avais pas vraiment pensé à tout ça, alors je fais profil bas. Communard, qu'il me fait ! Dans l’oeuf ta révolution ! Il reprend, un peu calmé, essoufflé quand même :
«  — Quand tu écris "K-Lizeum démontre tout son talent", tu ne trouves pas que c'est un peu réducteur ? Tu sous-entends qu’il aurait donné son talent tout entier, que le potentiel est épuisé ? »
Je baisse la tête sous le poids de la culpabilité. Louis noircit ma feuille.
«  — Relis », fait-il d’un air satisfait en me tendant le Rhodia.
Il n'y a plus grand chose.
«  — Libère Le Bizarre est l'album de K-Lizeum. A suivre ! »

Louis ferme les yeux. Il me demande de répéter, pour bien peser chaque mot, encore et encore. Je le sens heureux comme un gros chat, j'entends presque son ronron léger.
«  —   T’en penses quoi ? » demande-t-il enfin.
C'est concis, que puis-je dire d'autre ? Louis hoche la tête. Il s’anime gaiement :
«  — On le tient, mec, le concept ! Une chro par mois comme ça, tu me fais ! C'est court, c'est clair, c'est précis ! Je la vois d'ici, ta chronique :


K lizeum album

Chronique d'album : K-LIZEUM, "Libère Le Bizarre" (2018)

Libère Le Bizarre
est l'album de K-Lizeum.
A suivre !


«  — Sûr, Louis ? On ne met rien d'autre ?
— Tu pensais à quoi ?
— Peut-être un mot sur leur concert du 9/11/2019 au Kultura de Liège ?
— C’est en Belgique, Liège, non ? Et nous c’est French Metal, tu te rappelles ? F-R-E-N-C-H ! »
Il referme les yeux et me souffle voluptueusement :
«  — Le concept, mec ! Le concept... »


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HOT HELL ROOM : Surfin' USA

Le 12/11/2021

Le futur album d' Hot Hell RooM est en phase de mastering.

Hot hell room valerie pavlovicPhotographie : Valérie Pavlovic.

L'opération a été confiée aux Américains de Maor Appelbaum Mastering qui ont notamment travaillé avec Faith No More, Annihilator, Halford, Sacred Reich ou encore Gilby Clarke.

Discographie Hot Hell Room :

  • Lies Box (EP - 2005)
  • Hot Hell RooM (demo – 2009)
  • Kali Yuga Bonfire (2013)
  • Morrison (Arranged Version - EP - 2015)
  • Architect Of Chaos (2016)
  • Stasis (2020)

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THE PRIZE : l'acte de naissance

Le 10/11/2021

THE PRIZE est le nouveau groupe du tandem Maggy Luyten/Christophe Godin.
Le line-up est complété par Aurel Ouzoulias à la batterie et Ivan Rougny à la basse.

The prize bandTHE PRIZE par Denis Charmot

La formation signe ce mois-ci son acte de naissance avec son premier single-clip intitulé « Blood Red Ink ».

The Prize sera en concert :

  • Le 09/11/21 à Chambéry
  • Le 11/11/21 à Lyon
  • Le 12/11/21 à St-Julien en Genevois
  • Le 13/11/21 à Paris.

The prize charmotTHE PRIZE par Denis Charmot

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HOWARD en tournée

Le 09/11/2021

Le trio Howard annonce cinq dates françaises pour le mois de novembre 2021 :

  • Lyon le 13/11/21
  • Poitiers le 15/11/21 (avec UnCuT)
  • Nantes le 16/11/21 (avec MaidaVale)
  • Rennes le 17/11/21 (avec UnCuT)
  • Paris le 18/11/21

Auteur d'un EP, d'un album et de quelques singles, Howard est un trio parisien guitare/batterie/orgue Hammond.

Howard fait partie des formations qu'on vous recommande chaudement.
Le dernier album d'Howard, Obstacle, est sorti en mars 2020.

Les Liens :

Howard 1

 

 

 

LEO MARGARIT annoncé sur THE RAGING PROJECT

Le 08/11/2021

Leo Margarit , le batteur de Pain Of Salvation, est annoncé sur The Raging Project , le nouveau bébé d'Ivan Jacquin, chanteur/clavier du groupe de prog' Psychanoïa et concepteur du triptyque Foreign Rock Opera .

The raging project leo margaritC'est la seconde fois que les deux artistes collaborent puisque Léo Margarit était déjà l'invité d'Ivan sur l'album « Foreign - The Simphony Of The Wandering Jew Part. II ». Il officiait alors aux côtés d'Amanda Lehmann (Steve Hacket Band), d'Andy Kuntz (Vanden Plas), de Zak Stevens (Circle II Circle, Savatage) et de Tom S. Englund (Evergrey), pour ne citer que quelques chanteurs de cet opéra métallique.

CONFORT : Interview

Le 08/11/2021

Disponible depuis juillet 2021, chez Bitume, « Champ » est le nouvel album de Confort. Six titres énigmatiques - des suites de chiffres - pour un album progressif, majoritairement instrumental et avant-gardiste, dont l'écoute fait jaillir des questions.
Nous sommes allés les poser au capitaine du projet, Germain Orliange. Et tout d'abord, pourquoi ce nom ?

Confort cover champGermain Orliange : Je voulais un nom qui symbolise l'ambivalence de ce que raconte le projet initial. J’ai eu plusieurs idées, mais à mon sens Confort collait le mieux. Le projet de base du premier album était autour de la prise d’une drogue, qui peut être très confortable sur certains aspects mais beaucoup moins sur d'autres. Ses effets peuvent aussi parfois donner envie de retrouver rapidement confort et bien-être.

Quel était le projet lorsque vous montez Confort.
Germain Orliange :
L’idée était de rendre hommage à une période très courte et intense, de laquelle j'ai retiré pas mal de choses. Mon but était aussi de raconter les effets de la prise d’une drogue et de retranscrire musicalement les différents états dans lesquels on se trouve. La création de l'album s’est faite assez vite et je n’avais pas forcement prévu une suite à l'époque.

 En 2016 sort un premier album, intitulé  « [13​/​4​]​25​[​3​]​11​[​20​]​1 ». Il ne commence musicalement qu'après deux minutes de stridulation. Une manière de mettre tout de suite les pendules à l'heure ?
Germain Orliange :
Pour mettre en musique cette prise de drogue, j’avais besoin de passages expérimentaux où j’ai pu, entre autres, intégrer des amis qui ont partagé beaucoup de choses avec moi à cette période. Cela m’a permis aussi d’avoir un contraste avec les passages, « classique » (guitare/basse/batterie) tout en gardant le fil de mon analyse. Presque tous les morceaux de l'album commencent par des passages expérimentaux où mes amis ont participé.

Confort coverCe titre, « [13​/​4​]​25​[​3​]​11​[​20​]​1 », à quoi correspondait-il ?
Germain Orliange :
Ca correspond à cette période et au sujet de l’album. C’est un code qui n’a encore pas était découvert même si certains n'ont pas été loin de le trouver...

2021 marque votre retour avec un six titres baptisé « Champ ». Il s'agit à nouveau d'un « champ » ... d'expérimentation ?
Germain Orliange :
On peut dire ça comme ça. Même si musicalement ça l’est moins ! Sur Champ je suis revenu sur un moment passé de ma vie, soit quelques années en arrière, à la différence de « [13/4]25[3​]​11​[​20​]​1 » qui a plutôt était fait dans la foulée. L’expérimentation pour moi était plutôt là, essayer de revire à travers la musique des sensations vécues il y a longtemps.

Musicalement, on parle de  Post-Grunge et de Space Metal, en tous cas de musique clairement alternative...
Germain Orliange :
Oui, je suis très influencé par le Grunge et ce qui a été fait dans les années 90. Toute la musique alternative de cette décennie a vraiment été riche. Le groupe Failure reste ma plus grosse influence, mais Nirvana a eu aussi beaucoup d’importance, c’est ce groupe qui m’a donné l’envie de faire de la musique. J’écoute aussi beaucoup de Metal et de Rock Progressif : Sepultura, Gnidrolog, Gong, Coal Chamber, Steven Wilson, S.U.P, Obituary…

J'ai lu  que « Champ » mettait en musique une soirée de l’été 2015 qui se clôture par une rencontre déterminante. Vous souhaitez nous en dire plus sur cette mystérieuse soirée ?
Germain Orliange :
Je peux juste dire que c’est une soirée qui a eu un gros impact sur ma vie actuelle.
Mais j'aime bien l'idée que l'auditeur ne se focalise pas que sur l'histoire racontée, mais qu'il se laisse aller à ressentir ses propres émotions en écoutant l'album.

Tu signes à nouveau les compositions de « Champ ». On les décrit  comme une introspection plus propre et intime que l'opus précédent...
Germain Orliange :
Le premier album a vu une vingtaine d’amis participer à l’enregistrement, c'est donc un travail commun. L’objectif était de porter un regard extérieur par rapport à ce que je pouvais ressentir. Ils ont tous éte assez libres afin que cela reste aussi vivant et spontané que cette période vécue ensemble.
Sur « Champ », je me suis concentré seul sur ce que j’ai pu ressentir autour de ce moment de ma vie.

Comme sur « [13​/​4​]​25​[​3​]​11​[​20​]​1 », les chiffres imposent leur loi, ils sont constitutifs des titres des morceaux, on en compte parfois près de trente d'affilée...
Germain Orliange :
Il s’agit également d’un code, mais cette fois basé sur les lettres de l’alphabet. Je voulais laisser un peu de mystère sur cette fameuse soirée…

Sur « [13​/​4​]​25​[​3​]​11​[​20​]​1 », la voix humaine se faisait entendre par du chant, des rires, du langage. « Champ » est plus instrumental, à l'exception de la dernière piste sur laquelle Zoé Vaisset-Louvard revient poser brièvement et joliment sa voix. Germain Orliange : Zoé (qui a aussi participé au premier album) a eu un rôle important dans l’histoire de  « Champ ». Ça me paraissait donc inévitable qu’elle participe aussi à cet album. Je voulais aussi un pont avec le premier album et sa voix collait parfaitement au projet. Le morceau où elle intervient est un morceau assez calme et mélancolique. Elle  apporte une mélodie qui donne au morceau une dimension envoûtante et permet de clôturer l'album.

Le style de l'artwork est proche de celui de l'opus précédent. Je trouve qu'il se marie bien à votre univers expressif.
Germain Orliange :
L’artwork est fait par une amie : Manon Charles. C’est elle aussi qui s’est occupée de la pochette du premier album. J’aime beaucoup son univers qui met assez bien en image des émotions et ressentis liés à l’album.

Un mot sur la production de l'album ?
Germain Orliange :
J’ai enregistré avec un ami, Steven (ancien bassiste du groupe de Post-Metal INGRINA). La partie batterie a été faite au Studio Moulin De Taule où a été enregistré le premier album. Ca a été le dernier enregistrement de ce studio qui a depuis changé de fonction. La basse a été enregistrée chez Steven et le reste je l’ai fait chez moi dans mon studio. Le tout a pris environ huit mois.

Sous quels formats et comment « Champ » est-il distribué ?
Germain Orliange :
L’album est disponible en digipack, où les dessins de Manon prennent vraiment beaucoup d’importance, ainsi qu’en cassette et en digital via bandcamp et les plateformes de streaming.

Votre activité dans les mois à venir ?
Germain Orliange :
J’ai quelques idées pour des projets futurs, mais rien de concret encore pour le moment. Il faut que je jongle avec mon travail et ma vie de famille et que je trouve le temps de concrétiser tout ça.

Merci, Confort, de m'avoir reçu.
Germain Orliange :
Merci à toi et a Ahasverus - Métaux en tous genres pour ces questions, c’était vraiment chouette d’y répondre


Les Liens :

 

 

BORNHOLM - Black Shining Cloaks (clip)

Le 07/11/2021

Le groupe de Pagan Metal Bornholm a présenté son nouveau clip, « Black Shining Cloaks».


Ce titre est extrait de l'album «Apotheosis», disponible ICI depuis le 05/11/2021 chez Napalm Records.
Retrouvez notre présentation de l'album ici : BORNHOLM, Apotheosis (Album - 2021)

Le titre « Black Shining Cloaks» met à l'honneur un solo du guitariste Mike Wead (King Diamond/Mercyful Fate).
Bornholm explique à son propos :
« Black Shining Cloaks" est l'un des premiers morceaux composés pour cet album. Il date de l'époque où notre précédent album est sorti. Nous avons senti dès le début que ce titre serait parfait pour un clip. Nous l'avons décidé dès sa composition, même s'il est assez différent des autres titres de l'album. Le tempo et la structure sont plus simples, mais l'atmosphère est très puissante.
Le solo qui se trouve à la fin du morceau a été composé et joué par Mike Wead de King Diamond/Mercyful Fate. J'ai senti que ce titre avait besoin de quelque chose d'unique à la fin, je lui ai demandé ce qu'il en pensait et il a enregistré cette partie solo vraiment exceptionnelle qui est le point culminant de "Black Shining Cloaks". Nous lui en sommes très reconnaissants car il est l'un de mes guitaristes préférés. C'est un grand honneur pour nous. Pour le clip, nous avons de nouveau travaillé avec Johan Bååth au magnifique palais Van der Nootska à Stockholm. L'atmosphère du bâtiment était parfaitement adaptée à notre imagination.
Les paroles de ce morceau nous emmènent derrière les rideaux, dans l'univers des sociétés secrètes. Un petit groupe de personnes éclairées, qui depuis la naissance de l'humanité, ont contrôlé et formé le monde humain ; créé des âges, des cultures et une histoire. Ils conduisent l'humanité à travers les âges jusqu'à la fin, la déification de l'homme. Alors que la lumière se divise en couleurs par le prisme, ils divisent le savoir en mille morceaux, créant des idéologies, des cultes et des religions partout dans le monde. Vous ne pouvez pas trouver la lumière divine originelle parmi ces couleurs, ni la vérité parmi les religions ou les philosophies… vous devez les unifier pour la voir. Il n'y a qu'une seule lumière ainsi que l'obscurité infinie, l'origine de tout, qui permet à cette lumière de briller. »

Bornholm band 1 Crédit photo : Krisztina Máté

AD INFINITUM : L'interview de Korbinian Benedict

Le 06/11/2021

Un an après « Chapter I - Revisited », Ad Infinitum bat le fer tant qu'il est chaud avec « Chapter II - Legacy », un album déjà appelé à devenir un  classique, sorti chez Napalm Records le 29/10/2021.

Korbinian Benedict, le bassiste de la formation Suisse, a pris le temps de répondre à nos questions.

Ad infinitum bandAD INFINITUM par Nat Enemede  - Fine Art


« Nous voulions un son moderne, dur, un peu djenty tout en conservant le style épique du métal symphonique. »


Bonjour Ad Infinitum. Ad Infinitum était initialement conçu comme un projet solo de Melissa Bonny. A quel moment devient-il un groupe ?
Salut c'est Korbinian, le bassiste qui répond. Ad Infinitum était un groupe avant même que je ne le rejoigne. Il a commencé à être un groupe avant de sortir « Chapter I - Monarchy ».

En 2020 sort « Chapter I - Monarchy », votre premier album. L'accueil a-t-il été conforme à ce que vous attendiez ?
Nos deux premiers albums, « Chapter I - Monarchy », et un peu plus tard « Chapter I - Revisited », ont été très bien reçus et même au-delà de nos attentes. Nous sommes très reconnaissants pour le soutien aux gens  qui aiment notre musique !

Ad infinitum monarchyY a-t-il des pays où l'album a mieux marché qu'ailleurs ?
Lorsque nous regardons les chiffres du streaming, nous remarquons que notre musique est écoutée dans presque tous les pays de cette planète. Mais l'Europe et l'Amérique du Nord ont les chiffres les plus élevés.

Malgré le succès de Chapter I - Monarchy » vous décidez de réaliser le nouvel album,   « Chapter II - Legacy », en auto-production. Pourquoi ?
Nous avons senti que nous devions faire confiance à nos tripes et prendre le risque de produire nous-mêmes notre album. Quand nous avons écrit les chansons, nous avions des idées très précises sur la façon dont nous voulions sonner. Nous venons de le faire en espérant le meilleur. Nous sommes très contents du résultat et nous l'aimons beaucoup.

Ad infinitum coverLes titres du nouvel album sont très catchy et je trouve qu'ils sonneraient bien même adaptés dans des styles autres que le métal.
Nous voulions faire plus que du métal symphonique. Donc, si vous vous sentez ça, nous l'apprécions beaucoup, car c'est exactement ce que nous voulions réaliser.

A part Nils Molin qui partage le chant avec Melissa Bonny sur un titre, d'autres musiciens ont-ils contribué à cet album ?
Les orchestrations ont été écrites par Elias Holmlid du groupe Dragonland. Nous avons également travaillé avec Jacob Hansen pour la postproduction, le mixage et le mastering.

Un mot sur le son que vous vouliez donner à ce nouvel album ? 
Nous voulions un son moderne, dur, un peu djenty tout en conservant le style épique du métal symphonique.
Mais notre objectif principal était de bonnes mélodies et grooves accrocheurs avec des paroles intelligentes.

Trois magnifiques vidéos ont précédé la sortie de « Chapter II - Legacy ». La dernier, « Animals », a atteint les cinq mille vues en à peine une heure... Ad Infinitum semble définitivement ... « Unstoppable » !
Merci beaucoup ! Et merci à tous ceux qui ont regardé et aimé notre musique ! Lorsque nous avons sorti notre premier single « Unstoppable » et atteint cent mille vues en un peu plus de vingt-quatre heures, nous avons été époustouflés.De même avec tous les autres singles – c'est juste époustouflant et ça nous rend extrêmement fiers, reconnaissants et humbles.

Est-ce que les « Infinitors » (fans) Français ont une chance de vous applaudir sur le prochain « Chapter II - Legacy Tour » ?
Nous avons des projets pour l'année prochaine et la France fera certainement partie de ces projets. Nous sommes impatients de jouer dans votre beau pays !

Merci Korbinian d'avoir pris le temps de me répondre... et pour ce magnifique album !
Merci de nous recevoir et encore une fois merci pour le soutien !

Le Lien :

Retrouvez notre présentation de AD INFINITUM : Chapter II - Legacy (2021)