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THE RED JACKS, « 17 » (EP - 2021)
Le 18/11/2021
Sorti chez M&O Music le 15/10/2021, « 17 » est le premier EP de The RED JACKS, un jeune groupe originaire du département du Nord.
Jeune par sa moyenne d'âge d'à peine vingt ans, ce trio l'est aussi parce qu'il s'est uni fin 2019.
Mélangeant des influences qui vont du punk à la pop, Alicia Poznic (chant, guitare), Valentin Goubet (basse) et Adrien Pelissier (batterie) présentent avec « 17 » une carte de visite d'une durée totale avoisinant les treize minutes.
Cinq pistes (dont l'intro instrumentale « Fasten Your Seatbelt ») d'un rock groovy, original et léger, avec des compositions courtes (une seule atteint 3:36).
Le groupe a choisi pour porter son album de filmer son titre le plus funky (pour sa ligne de basse), « Tripping ».
Leur autoproduction est bourrée de qualités, même si elle aurait pu connaître un son meilleur.
Ce qui vient surtout à l'esprit à son écoute, c'est que ce premier jet, musicalement varié et original, est d'une belle liberté de ton. Comme sa chanteuse, d'ailleurs, très à l'aise dans sa diction. Le songwriting est quant à lui bien conçu et servi par une interprétation décomplexée. Il peut séduire autant les amateurs de grunge que les fans des formations qui ont illuminé les débuts du punk-rock.
« 17 » est donc une matière brute originale et éclatante, intéressante sur plus d'un point.
Il est recommandé de découvrir et de suivre cette jeune formation dont la précocité nous promet de belles choses.
Le lien :
https://bfan.link/17
Le 17/11/2021
Après avoir réalisé un clip remarqué en 2020, FURR est de retour pour un premier EP disponible depuis le 05/11/2021 chez M&O Music.
Nous sommes allés faire connaissance avec la formation franco-hongroise.
Commençons par ce nom, « FURR », qu'est-ce qu'il signifie ?

« La musique est le bruit que font les sentiments. »
Alex (guitare) : C’est un acronyme. Il est en anglais et se décortique en « Forbidden Urge of Romantic Ruin ». Cela sonne un peu Metalcore. Ou alors ça veut simplement dire fourrure (fur en anglais) mais avec l’accent hongrois d’Eva le R est doublé… (Rire)
Sympa ce logo. Une symbolique associée ?
Julian (batterie) : On voulait inscrire le mot FURR sous la forme de symbole afin de faire un logo. Visuellement, le triangle nous a paru être une évidence car il représente la stabilité.On peut y voir une complémentarité avec la dualité souvent présente dans nos textes. La dualité est représentée par le duo de chant et la stabilité, par les rythmiques percutantes.
Lorsque vous créez FURR en 2017 (Eva ne rejoint le groupe que plus tard) quelles sont vos intentions ?
Thibaut (guitare) : A l’époque, nous avions vraiment envie de faire notre propre musique. Nous étions tous dans des groupes de reprises et l’idée nous trottait dans la tête depuis longtemps. Jusqu’au jour où nous nous sommes vraiment décidés à nous mettre à fond dans ce projet de compos.
Alex : La musique est le bruit que font les sentiments, rien n’est plus intense que de jouer ce que l’on ressent, et lorsque le public écoute nos chansons et vibre à l’unisson de nos sentiments, c’est là que la magie opère. Nous avons tous besoin de cette magie. Et lorsqu’elle délivre toute sa puissance, nous sommes au top.
Votre premier clip sorti fin 2020 a été cinquième dans une compétition ?
Thibaut : Oui, effectivement, le clip de Fight, notre premier single s’est classé cinquième au French Metal Awards 2020 dans la catégorie « vidéo clip ». On était super fiers de ce résultat, cela a commencé à faire parler de nous et nous n’en demandons pas plus. Un deuxième clip est sorti plus récemment, celui de la chanson titre de l’EP « Thank You », nous en sommes encore plus fiers et espérons qu’il fera autant parler de lui ou plus.
L'artwork est très beau. Là encore, quelle était l'intention ?
Alex : L’élaboration de la pochette de l’album a été une grosse galère pour nous. On voulait faire ça bien de façon « home made », mais le résultat n’était clairement pas à la hauteur de notre musique et lorsque le label nous a dit : « Les gars, vous êtes sûr de vous ? On sort ça ? Sérieux ? » à une semaine de la deadline, on en a eu gros... Heureusement, nous avons rebondi et avons trouvé Notre graphiste (Michaël de Mythrid Art), il a créé la pochette de l’EP en un temps record et nous en sommes tous ultra contents.
Pourquoi appeler l'EP « Thank You » ?
Alex : Le titre de l’album s’est imposé de lui-même : « Thank You » (merci en Anglais). C’est l’une des chansons les plus puissantes de l’album, tant dans la musique que dans les mots. Nous en avons profité pour faire passer un clin d’œil et remercier tous les gens qui nous ont aidé à produire cet EP puisqu’il a été financé via un crowdfunding.
« Fight », votre premier single, sera-t-il associé à l'EP pour lui donner une nouvelle vie ?
Thibaut : Nous nous sommes posé longuement la question avant d’entrer en studio. Nous avions même songé à la réenregistrer car Fight à été auto produite par nos soins en home studio, d’autant plus qu’Arnold n’apparait pas sur ce titre, il avait quitté le groupe à l’époque. Nous nous sommes dit qu’il fallait tout de même que ce morceau apparaisse sur l’EP, nous l’avons laissé tel quel car nous en sommes très fiers, il sera donc en Bonus track.
Le phrasé singulier d'Eva, sa maîtrise technique et son amplitude vocale confèrent au groupe une certaine originalité. D'où sort-elle ce bagage ?
Thibaut : Eva est une « extra-terrestre » vocalement parlant. Elle a l’oreille absolue et elle peut chanter tous les styles musicaux. Le metal n’est pas son style de prédilection et c’est aussi un point fort pour le groupe, car elle apporte une autre dimension aux compositions. Elle avait même participé à un équivalent de X factor (télécrochet) en Hongrie, son pays natal.
On reconnait l'ancien "tribute band" à Metallica dans certaines parties instrumentales...
Thibaut : Ah bon ? (Rires)
Oui, forcément ça se ressent dans nos compositions aux niveaux des guitares et de la batterie. Cependant, les chants d’Eva et Arnold viennent compléter tout cela et apportent un autre horizon à la globalité de nos morceaux. Nous avons aussi d’autres influences dans le métal comme Slipknot, Machine Head, Korn, SOAD, Deftones, Tarja mais aussi dans d’autres styles comme l’opéra, la musique classique, la musique de film, le folklore hongrois…
Combien de prises pour mettre au point les voix qui ouvrent l'EP ?
Thibaut : Il y a six pistes en tout. Ce qui est drôle avec cette intro, c’est que ce n’était pas du tout prévu à la base. Une intro à la guitare était prévue et enregistrée mai Eva visualisait une chorale, nous avons décidé de poursuivre cette idée et ça nous a pris dix minutes en studio entre la composition et les prises (ce qui est assez rapide). On était tous stupéfaits du résultat, c’est la magie du studio.
Je sens une binarité chez FURR : les deux R qui se font face ; l'artwork qui oppose des tons chauds et froid ; les deux chants ; Même le titre « Thank You » semble à double sens...
Arnold (chant) : Effectivement, nous avons voulu donner un sens à notre image, dans notre clip ou même notre logo. D’abord d’un point de vue musical avec nos deux voix bien différentes. En voulant représenter cette dualité homme/femme, otages d’une relation à la fois passionnelle et destructrice. Nous avons voulu simplement montrer la folie, les sens les plus primaires de l’Homme avec un grand H. D’ailleurs, dans l’alphabet, le M et le N sont à coté, ce qui prouve que la barrière entre l’amour et la haine est très fine et fragile. Nous avons représenté cette fragilité dans notre clip grâce à un plexiglass qui représente aussi la conscience de l’âme.
Un mot sur l'écriture des morceaux ?
Alex : La composition de nos musiques, commence par des riffs de guitares, souvent créés seuls ou en binômes par Alex et Thibaut qui se complètent à merveille et se subliment l’un l’autre dans la création des riffs et l’élaboration primaire des chansons. Ensuite, tout se met en place en salle de répète où nous mélangeons les idées et nous « fabriquons » les morceaux avec la participation de chacun. Les mises en places sont travaillées avec Julian à la batterie et les basses d’Alexis composées. Les mélodies des chants d’Eva et d’Arnold viennent se greffer sur les chansons presque finies. Les paroles sont écrites par Arnold et sont souvent inspirées d’idées sombres où de moments de sa vie… Le résultat est très sincère. Les textes sont ensuite traduits et adaptés par Alex. Eva apporte la touche finale en ajoutant les chœurs sur les chants principaux pour rendre l’ensemble encore plus mélodieux.
Un mot sur la production - que j'ai trouvé un poil rugueuse ?
Julian : Pour l’enregistrement de l’EP, nous sommes allés en studio. Nous avons choisi de travailler avec un ingé son qui a une signature plutôt Rock. Les productions Metal d’aujourd’hui se ressemblent souvent en termes de son, par exemple les batteries sont très triguées… Nous voulions quelque chose de différent, un son avec un caractère propre à lui et qui colle avec l’énergie de notre musique.
Sur quels supports l'EP est-il disponible et comment peut-on se le procurer ?
Julian : L’EP est disponible depuis le 5 novembre sur toutes les plateformes de streaming audio. Nous avons aussi pressé des CD qui seront disponibles en commande sur notre site https://furrmetal.com/. Ils seront également sur notre stand de merchandising lors de nos futurs concerts. Et si nous en avons la demande, des vinyles pourraient voir le jour, ne serait-ce pour voir l’artwork de la pochette sur un grand format !
Merci FURR de m'avoir répondu.
FURR : Merci, c’est vraiment un plaisir et un honneur pour nous. Nous avons passé tellement d’énergie, de temps, d’amour dans la production de cet EP, c’est pour nous une grosse étape et nous espérons pouvoir tourner bientôt afin de défendre nos idées, nos textes, notre énergie et notre musique sur scène devant le public. C’est ça qui compte le plus pour nous à présent, car sur scène ou dans le public, nous ne faisons qu’un.
Line-Up :
- Alex Guille : Guitare
- Alexis Rittaud : Basse
- Arnold Martin : Chant
- Eva Manko : Chant
- Julian Dufour : Batterie
- Thibaut Dufour : Guitare
Il était un artwork : OLD'N'GLAM, "Ten Shades Of Glam" (2019)
Le 16/11/2021
« Il y a eu l' idée d' appeler l'album Hamburgirl , avec une photo d'une serveuse qui apporte un gros hamburger avec une petite culotte a la place de la viande »
OLD'N'GLAM, "Ten Shades Of Glam (2019)
Sorti en 2019, "Ten Shades Of Glam" est le deuxième album de Old 'N' Glam
Son artwork représente le groupe dans un musée, face à un mur comprenant une série de tableaux représentant les dix nuances du Glam.
Voici les explications de la formation nancéienne sur la genèse de cet artwork.
OLD'N'GLAM : On s' est vraiment appliqués pour apporter autant sur le musical que sur le visuel pour le CD. On voulait qu' il y ait autant à voir qu' à écouter. Il y a pleins de petits détails, des subtilités.
Un soir, nous nous sommes tous retrouvés pour discuter de tout ça autour d' une raclette. [Oui, on est des Lorrains et on se nourrit exclusivement de raclettes et de bière ! Surtout JM ! (rires)] Plus la soirée passait et plus ça partait dans tous les sens. Il y a eu l' idée d' appeler l'album « Hamburgirl », avec une photo de nous dans un resto et une serveuse qui apporte un gros hamburger avec une petite culotte a la place de la viande, et bien des centaines d'autres choses bonnes ou mauvaises, à mesure que la soirée avançait... Fallait-il donner à l’album le titre de l’une des chansons ou pas ? Et à un moment est apparue l'histoire d’un mur avec des tableaux. Ça a germé... Une photo en rapport à une chanson... Ça fait dix photos... on avait dû parler de cul (c’est sûr même !) peu de temps avant, hop ! Fifty shades of grey / Ten shades of Glam... Et voilà, on avait trouvé le concept !
Delf (Des photos au Poil), qui est une excellente photographe qui couvre beaucoup de concerts, et qui est également proche d' un des membres du groupe, était avec nous à son grand dam, (car c' est un truc d' extra-terrestres une soirée avec les Old 'N' Glam, personne n’en sort indemne, jamais ! Nos femmes sont blasées de supporter des gugusses comme nous. Partout ou Old’N’Glam passe, Xavier trépasse !) s'est portée volontaire - sous la menace - pour s' occuper des photos. Elle a trouvé la modèle, la joviale et pétillante Axelle Fescia, puis a organisé les mises en scènes, les accessoires et les photos, et tout et tout et tout...
Doctor Love, vu par Des Photos Au Poil. Modèle : Axelle Fescia
Une fois les photos réalisées, Steve et Romain ont passé de longues heures à élaborer le livret, qui a évolué au fur et à mesure que ça avançait. Petite précision : Steve ayant des tentacules à la place des doigts quand il s' agit d' informatique, c' est Romain qui s' est finalement tapé toutes les manips, les mises en pages, les adaptations photos/couleurs/textes, etc ! Sans oublier la page centrale, une idée d' Alex, sur laquelle on vous dévoile tout. On y découvre toute la vérité sur qui nous sommes vraiment !
Devil Inside, vu par Des Photos Au Poil. Modèle : Axelle Fescia
Tracklist :
- Be Nice And Shut Up !
- Doctor Love
- Who Wants To Be A Millionaire
- Nothing's Free
- Now Or Never
- The Uloved Symphony
- Stronger
- 72 Virgins
- Matter Of Time
-
Devil Inside You
LES LIENS :
- Bandcamp Old'N'Glam :
https://oldnglamofficial.bandcamp.com/album/ten-shades-of-glam - Site Des Photos Au Poil :
https://www.facebook.com/DesPhotosAuPoil
CHLOE TRUJILLO, « Mothers of a New Nation » (2021)
Le 15/11/2021
Par Pépé Stakatto
Je suis particulièrement fier de vous présenter aujourd’hui cette artiste aux multiples talents, française d’origine de surcroit, j’ai nommé Chloe Trujillo « la flamboyante » pour son nouvel album « Mothers of a New Nation » sorti le 01/10/2021.
Franco-américaine, Chloé est l’épouse d’une autre célébrité, Robert Trujillo bassiste de Metallica depuis 2003 avec qui elle partage la vie à Los Angeles, mais c’est seule et à ses nombreux talents et à ses créations personnelles qu’elle doit sa notoriété et sa consécration.
Née et élevée à Paris par des parents créateurs de mode et des grands-parents musiciens (son grand-père était chanteur d’opéra), Chloé Trujillo a depuis son enfance toujours baigné dans la mode, le design ou la musique. C’est après des études scientifiques à l'université Pierre et Marie Curie de Paris, et son diplôme en poche, qu’elle va étudier à l’Ecole du Louvre pour renouer avec les arts, et ce avec brio.
Chloé est donc une artiste compète. En pluridisciplinaire accomplie, elle exprime son talent à travers un éventail artistique impressionnant. Elle va ainsi créer son propre style de vie et mener son existence au quotidien à travers ses créations : peintures (tableaux aux couleurs chatoyantes et psychédéliques), design/stylisme (vêtements, foulards, skateboards, casques et tout récemment basses et guitares), ésotérisme avec la création de deux jeux de tarots et ce qui nous ramène ici, à la musique ! Cette musique qui est également un domaine qui l’inspire depuis toujours. Elle a ainsi partagé la scène underground avec des groupes de Metal, de Death ou de Punk, joué dans des cabarets, des opéras-rock et même des comédies musicales, pour finalement composer et écrire ses propres morceaux et nous proposer ses propres titres.
Discographie :
Singles :
- Madness (08/09/2021)
- Light and Love (02/07/2021)
- Corporations (11/06/2021)
- Best friends (14/05/2021)
- Propaganda (14/04/2021)
- Here We Are (12/03/2021)
- Tide (29/01/2021)
Album :
- Mothers Of A New Nation (01-10-2021)
- Artwork de Chloé Trujillo
- Tracklist : 01.Tide – 02.Here We Are – 03.Propaganda – 04.Best Friends – 05.Corporations – 06.Light&Love – 07.Madness – 08.Cosmic Power – 09.Bliss
- Album produit par Chloé Trujillo et Thomas D.Daugherty
- Mixage de Thomas D.Daugherty et Jasion Valesio
- Mastering de Lucas Pimentel et Mark Chalecki
Line-Up :
- Chloé Trujillo : chant
- Tye Trujillo : guitare
- Robert Trujillo : basse
- Chris Poland : guitare
- Stephen perkins : batterie (Jane's Addiction, Infectious Grooves)
Attardons-nous tout d’abord sur la magnifique pochette qu’elle a réalisée.
Sur fond bleu intense le titre de l’album est d’un graphisme assez « new âge » et psychédélique. L’arbre de vie bien enraciné en son centre me rappelle assez dans son feuillage l’Europe ainsi que la côte ouest des States. En signe de paix, d’amour et de famille on retrouve les deux colombes, les roses et le cœur. Les symboles ésotériques sont également bien présents : les deux mains qui soignent, les étoiles, le hibou, la lune et le ciel, le crâne maya, sans oublier la référence à la Franc-maçonnerie avec « l’œil de la Providence » ou « l’œil omniscient » symbolisant la représentation de l'œil de Dieu exerçant sa surveillance sur l'Humanité, mais qui souligne ici la « bienveillance des mères » sur le monde.
- L’album débute sur « Tide » avec des arpèges en son clair et des choeurs éthérés. Le chant de Chloé est rythmé par un beat de batterie Hip-Hop bien pesant, la basse légèrement Funk est également bien mise en avant, sans pour autant empiéter sur les paroles, tantôt slamées, tantôt suaves, nous plongeant dans un univers cosmique (symbolisé par les éléments eau-air-feu-terre). Les riffs guitares sont courts mais font mouche et s’intègrent parfaitement à la structure du morceau. Les nappes claviers soulignent un peu plus le côté mystique de ce premier titre qui parle essentiellement de la nécessité de se reconnecter à nous même au plus profond de notre cœur pour retrouver cette paix intérieure que le temps nous vole. Chloé souhaite que ce morceau soit un vrai message d’espoir.
- Fermez les yeux pour vous délecter du titre suivant, et laissez-vous transporter par la magie des sonorités indiennes du très chamanique « Here We Are ». Musique relaxante mixée avec des sons très New-Ages, on retrouve encore ici les influences Rap dans le phrasé si particulier de Chloé, proche du mantra. En fin de morceau, les soli guitares vont apporter une touche supplémentaire de couleurs en mélangeant les gammes orientales et hispaniques pour un total dépaysement.
- « Propaganda » est un titre beaucoup plus Rock dans sa structure, même si ce morceau mélange lui aussi plusieurs styles (Dubstep/HiP-Hop/Fusion/Electro). La rythmique basse/guitare est saturée à outrance, la batterie Hip-Hop légèrement en retrait. On trouve plusieurs changements de rythmes avec des ponts très électroniques au synthé, ainsi qu’à la basse. Le chant est alterné, rappé, parlé…
- Le très sautillant « Best Friends » démarre sur des cocottes guitares funky, la basse puissante décrasse les boomers, le chant très aérien et finement slammé est également bien mis en valeur par les incessants riffs de guitares qui miaulent à souhait. Ce morceau qui se veut joyeux traite pourtant de l’amour et de la trahison.
- On va également retrouver cette explosion de sons colorés dans le très groovy et très dansant « Corporations ». La batterie virevolte, appuyée par la basse hypnotique et pesante de l’ami Robert, la guitare de Tye distille tout le long du morceau sa rythmique punky, tandis que la voix lancinante de Chloé est encensée par de joyeux chœurs mélodiques. Ce titre pointe du doigt les grandes entreprises (GAFAM !?!) qui sont devenues plus grandes que quiconque ne pouvait imaginer et qui sont maintenant comme des machines, difficiles à contrôler. Pour l’humanité, dépassée par la rapidité des avancées technologiques, la science-fiction est finalement devenue une sombre réalité…
- « Ligth&Love » débute comme un film de série noire, sombre et oppressant. Les riffs de guitare envoutants jouent avec le chant parlé de Chloé, la batterie claquante fusionne avec les nappes claviers (le final à la basse et au synthé est de toute beauté !). Fatiguée de dénoncer un système corrompu qui masque la vérité, seule l’innocence, la pureté, l’amour, et la foi en notre croyance pourront nous sauver.
- « Madness » et son ambiance psyché est drivé par une partie basse qui lorgne avidement sur le Ska-Punk (mélange de The Clash et de Madness). On retrouve également quelques petites touches indo-orientales dans le chant, mais aussi dans les nappes synthé, et de guitare/violon. Mon morceau préféré !
- Le sublissime et très groovy-rock « Cosmic power » bénéficie lui aussi d’arrangements subtilement mixés et mélangeant généreusement riffs et cocottes guitares aux petits z’oignons, basse surpuissante, violons langoureux et beats bien syncopés, et dont le flow galactique de Chloé sert de liant magique. Ce morceau qui affirme que le pouvoir cosmique se trouve en chacun de nous, est encore une petite douceur qui se déguste avec grand plaisir.
- Avec ses 7’10’’, le très énervé « Bliss » va clore de façon magistrale cet opus. Assurément le morceau le plus Metal de l’album, batterie bien rentre-dedans, rythmique fuzzée et abrasive, riffs bien Heavy, la voix de Chloé se veut beaucoup plus rock et montre toute l’étendue de sa palette sonore.
« Mother Of A True Nation » est un superbe patchwork musical, réalisé par Chloé Trujillo comme pour ses peintures, chaque morceau se révélant au fur et à mesure de ses idées du moment. On y retrouve ainsi toutes les influences musicales qui la touche : Rap / Hip-Hop / Punk / Metal / New-Age / musique orientale.
Alchimie parfaite, véritable melting-pot de visions shamaniques, d’ésotérisme, de vibrations cosmiques, épaulée musicalement par son mari et son fils, cet album est un véritable hymne à la vie, à la famille, et au bonheur !
A l’heure où tout n’est que doute, crainte en l’avenir, vaccins anti-COVID, ces neuf « tarocchi » sont une « véritable perfusion d’énergie positive », un baume pour le cœur et l’âme, une douceur pour les z’oreilles. Un album à découvrir et à apprécier de toute urgence…
Le lien :
KAROLINE ROSE : « CØDA » (Spectacle - 2021)
Le 14/11/2021
Après le cinéma (dans le nouveau film de Tony Gatlif) et une version de Conan le Barbare revisitée par Bertrand Mandico, la flamboyante Karoline Rose SUN fait à nouveau dans l'originalité en s'inscrivant dans le casting de « CØDA », un spectacle hybride et conceptuel, sur fond de fin du monde, imaginé par le compositeur Camille Rocailleux .
Lancé à la Maison de la Culture de Bourges pour deux représentations, « CØDA » est annoncé pour les dates suivantes :
- 28/01/2022 - Festival Compli'Cité Letriangle/ Huningue
- 29/01/2022 - Festival MOMIX / Kingersheim
- 08/04/2022 - Le Sax / Achères
- 05/05/2022 à 14h30 et 20h et 06/05/2022 à 14h30 et 20h30 - Théâtre Le Grand Bleu / Lille
- 01/06/2022 à 9h30 et 20h30 et 02/06/2022 à 14h et 19h30 - Théâtre des Îlets - CDN / Montluçon
KAROLINE ROSE
Aux côtés de Karoline Rose on retrouve :
- Aurélienne BRAUNER : violoncelle
- Nolwenn LEIZOUR : contrebasse
- Atsutaro MIZUNAKA : tuba
- François-Marie MOREAU : saxophones
- Clara PERTUY : chant, basse
- Irina STOPINA : chant (soprane)
FISH AND SCALE : The Kid (clip - 2021)
Le 14/11/2021
Parlons peu mais parlons folk...
« The Kid », le dernier clip de l'Allemand Fish and Scale , a été filmé dans les rues de Lyon par la photographe (de Emmanuelle Béart à Léa Seydoux, elle compte plus de stars à son objectif que je n'ai de touches sur mon clavier !) Sylvie Castioni , lyonnaise de naissance désormais installée à Paris .
Concernant sa chanson, Roland Wälzlein - Fish And Scale c'est lui - explique :
« The Kid raconte l'histoire d'un enfant pris dans une douleur indéfinie. Nous avons tous cet enfant en nous. Dès notre plus jeune âge, nous adoptons inconsciemment les schémas de croyance et de pensée de la famille et de la société et perdons ainsi contact avec nous-mêmes. Si cette séparation précoce de notre véritable noyau de personnalité n'est pas dissoute, nous prenons souvent de mauvais chemins plus tard dans la vie. Nous trébuchons et nous nous sentons comme un loup solitaire errant dans les profondeurs des bois, aspirant à la lune et à une maison inconnue.
La vidéo de la chanson montre la recherche initialement vaine de sa propre identité et le long chemin du retour à la liberté. »
« The Kid » est un titre de l'album « You Can Call Me Love », désormais disponible ici :
https://www.fishandscale.com/shop
Le 13/11/2021
Disponible depuis le 05/11/2021 un split-EP de quatre titres fait se rejoindre les univers de Verdun et de Old Iron.
Mélangeant doom et hardcore, les Montpellierains de Verdun voient dans cet EP l’opportunité d’incorporer de nouveaux éléments dans leur musique. Deux ans après « Astral Sabbath » il marque leur retour discographique.
VERDUN - Photographie © Arbre Payday
Old Iron est quant à lui basé à Seattle. Les Américains pratiquent un sludge psychédélique.
OLD IRON
C’est sur les routes que Jesse Roberts (guitare, chant - Old Iron) rencontre Florian Celdran (basse - Verdun) lors d'une tournée européenne avec Kid Congo Powers. Une amitié durable naît, ainsi que l'idée de cette collaboration discographique.
Old Iron enregistrait sa partie avec Nick Wilbur à Anacortes Unknown avant de faire, une fois de plus, appel aux compétences de mixage de Matt Bayles (Mastodon, Botch).
De son côté, Verdun faisait à nouveau confiance à Cyrille Gachet (Year Of No Light, Fange, Chaos Echoes) et au Chicken Coop Studio.
L'EP sortait le 05/11/2021 dans un artwork signé Jesse Roberts, chanteur de Old Iron.
Ce split fait donc l'objet de pressages US et européen.
Il propose quatre titres pour une durée de près de vingt-neuf minutes.
Old Iron ouvre l'EP avec le morceau le plus court de l'album (plus de cinq minutes quand même !). L'entrée est tonitruante, l'ensemble de la prestation est carrée, les Américains installent une ambiance pesante comme un siège de dentiste.
Verdun propose un titre inédit visible dans un clip.
Le second morceau des Montpelliérains est une cover de Morbid Angel que le quatuor a remarquablement tiré vers ses territoires - le rendu est délectable.
Les deux formations s'équilibrent parfaitement par quatre propositions composant un split-EP homogène, intéressant et d'une belle densité. Si vous aimez les édifices solides et foisonnants, cet opus d'une très grande richesse post-métallique est un must qui saura vous combler. A découvrir impérativement.
Les Critiques :
- « Un excellent split pour deux approches complémentaires du sludge/doom, voilà le joli programme proposé ici. »
https://www.eklektik-rock.com
Tracklist :
01. Old Iron – Planetesimal
02. Old Iron – Strix Nebulosa
03. Verdun – Narconaut
04. Verdun – Dawn Of The Angry (Morbid Angel cover)
Les Liens :
Le 13/11/2021
Le futur album d' Hot Hell RooM est en phase de mastering.
Photographie : Valérie Pavlovic.
L'opération a été confiée à Maor Appelbaum Mastering qui a notamment travaillé avec Faith No More, Annihilator, Halford, Sacred Reich ou encore Gilby Clarke.
- Discographie Hot Hell Room :
Lies Box (EP - 2005)
Hot Hell RooM (demo – 2009)
Kali Yuga Bonfire (2013)
Morrison (Arranged Version - EP - 2015)
Architect Of Chaos (2016)
Stasis (2020)
- Lien :