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Le Death Dealer chez NEMEDIAN CHRONICLES
Le 12/01/2022
NEMEDIAN CHRONICLES PRESENTE UN TITRE INEDIT
Originaire du sud de la France, le groupe de power heavy metal Nemedian Chronicles prépare actuellement son premier album. Il s'agira d'un douze pistes.
Pour nous faire patienter, le groupe a livré une nouvelle composition inédite, « Death Dealer ».
Le Death Dealer est un personnage imaginé par le dessinateur Franck Frazetta (avec John Buscema, il est l'un des grands créateurs de la bande dessinée Conan le Barbare, l'une des sources d'inspiration de Nemedian Chronicles). Ce personnage monté sur son cheval noir apparaissait notamment sur le premier album de Molly Hatchet.
WAX MEKANIX & TROLL TEETH : Blunt (SPLIT CD)
Le 12/01/2022
Disponible depuis le 21/10/2021 chez Electric Talon Records un split-EP réunit deux projets américains aux styles différents :
« Blunt »
D'un côté le hard-rock très typé par son phrasé singulier du songwriter Wax Mekanix ; de l'autre le doom teinté de psychédélisme de Troll Teeth.
- C'es Wax Mekanix qui ouvre l'opus avec « Head », titre aux percussions tribales qui met l'accent sur l'acoustique.
- « Manchester Strawberry Blonde » sur laquelle la voix de Wax se fait très douce, soutenue essentiellement par des percussions.
- « Freak Boutique » appuie encore sur l'aspect acoustique. Elle offre une réelle profondeur aux percussions grâce à une belle production. Des choeurs accompagnent la voix de Wax.
- Troll Teeth s'empare de la parole avec « The Pigs Are On Parade Today », un titre planant qui électrise le split-EP.
- « Barbs On A Wire » renforce l'aspect psychédélique avec des rythmiques fracturées et des guitares échevelées sur sa fin.
Mettant d'abord l'accent sur un hard acoustique joliment servi par un son qui lui donne beaucoup de relief, « Blunt » prend ensuite la tangeante doom psychédélique. Il excelle par un placement judicieux des morceaux qui réunissent en un même lieu deux formations aux styles différents mais néanmoins complémentaires pour un résultat final harmonieux et homogène.
Les Liens :
PAT O MAY (Metal celtique), Welcome to a New World (2021)
Le 11/01/2022
Groupe : Pat O May
Album : « Welcome to a New World » (17/09/2021 - Artdisto)
Genre : Métal celtique
Origine : Bretagne
Par Ahasverus
« — Aah ! Cette guitare ! Comme elle t'entraîne dès le premier morceau ! Comme elle te charme, comme elle te fait tourner...
— C'est pour mieux te botter le cul, fada que tu es ! »
Pat O May était de retour le 17/09/2021, suivant les traces de Mr No Face au long du premier concept-album de sa carrière, prétexte à s'intéresser au libre arbitre et aux libertés individuelles.
Le bébé s'appelle :
« Welcome to a New World »
« J’ai voulu faire une histoire qui durerait une heure, un concept album. C’était excitant d’écrire de cette façon, plus cinégraphique que d’habitude en ayant toutes les images de ce personnage, No Face , qui est arrivé en milieu d’écriture », expliquait le musicien breton à actu.fr dans une interview.
Il poursuit chez Rock Metal Mag : « No Face, c’est toi, c’est moi, c’est nous, c’est le paysan du coin, le chinois qui habite à Guangdong. C’est pour cela qu’il y a plein d’interventions avec des langues différentes sur l’album. Voila, cela peut être n’importe qui. » (retrouvez cette interview ici)
L'album a été composé à Plouagat, entre décembre 2019 et janvier 2020.
Le mixage a été pris en charge par Bryan Rondeau au studio Carla Gébain, tandis que pour le mastering Pat O May a fait confiance (et comment non !) pour la quatrième fois à Alex Wharton (Björk, Paul Mc Cartney) aux studios d’Abbey Road.
Appuyant peu sur ses influences celtiques - cependant prégnantes surtout sur le titre d'ouverture - Pat O May délivre douze titres d'une telle richesse qu'il vous faudra plusieurs écoutes pour la mesurer, même si elle vous accrochera dès les premières mesures.
La fluidité et le sens mélodique de Pat O May sont en évidence, on guette les apparitions de la guitare lead, véritable héroïne de ce concept-album.
Les Critiques :
- « L’alchimie du trio est sans conteste et le résultat est dantesque. »
Rock Metal Mag - « Une franche réussite du début à la fin. »
Music Waves - « Welcome To A New World s’écoute comme on lit un livre passionnant, de ceux dont on ne peut pas décrocher de la première à la dernière page. »
Among The Living
Tracklist :
- I Shall Never Surrender
- Grinch
- Anything I Want
- Please Tell Me Why
- Here to Be
- The Warrior
- I Belong
- The Day Before
- We Can Here Your Calling
- Simple Mind
- Friend
- In This Town
Durée : env. 63mn
Line-Up :
- Pat O’May – Guitare, Violentax, chant
- Christophe Babin – Basse
- John Helfy- Batterie
- James Wood- Chant
Ecouter l'album :
Le Lien :
FONCEDALLE (Synthrock), Traboule (EP - 2021)
Le 10/01/2022
D'abord quelques précisions :
- « Foncedalle » est un néologisme tiré des mots d'argot « Foncedé » et « Dalle ». Il définit une fringale associée à l'usage du cannabis.
- « Traboule » est le pendant lyonnais d'une traverse, un passage étroit qui relie deux rues.
Ces mises en lumière réglées, passons à « Traboule », le premier opus autoproduit par FONCEDALLE, un trio de synthrock lyonnais, formé par deux membres de KORTO et de HangOyster.
Cet EP est sorti le 19/11/2021 dans un artwork quasi luminescent signé Mary Land.
Côté technique, « Traboule » est enregistré au Sample & Hold Studio, produit et mixé par Thomas Das Neves et masterisé par Snap Mastering.
Découvrons maintenant les six titres :
- « Jeep Over » pose le décor, avec un trio synthétiseur/basse/batterie qui s'effacent devant la guitare. Un single très inspiré, pop et sympa.
- Nettement moins avenant, « Cody » avance par à-coups agressifs et nerveux. L'électro revient par intermittences ou pour un final déjanté qui conclut cette salve aux allures trance/punk.
- « La Chaise » nous aguiche par une belle ligne de basse et des vocaux qui serpentent. Une certaine langueur se dessine, redressée par des guitares dissonnantes qui font mine de suivre les lignes de chant. L'association synthétiseur/guitare est originale.
- « Sans Plomb » revient à des choses plus classiques avec son phrasé en boucle. Beaucoup d'effets sur la voix, une basse très présente, et une guitare saturée qui vient casser le rythme.
- « Unity » fait la part belle au duo synthétiseur/batterie avec des beat saccadés
- «Aimez-vous » est une formule légère et accrocheuse qu'on nous propose en conclusion.
Six titres sans routine dans une qualité de production qui les sert remarquablement, voici ce qu'est ce « Traboule », qui peut parfois rappeler Daft Punk ou Sébastien Tellier, mais avec une petite touche d'originalité qui nous bouscule avec brusquerie ici-et-là. Un bel EP de synthrock à découvrir ICI, décliné en version digitale et en cassette en édition limitée à cinquante exemplaires.
Les Critiques :
- « Trois foncedés lyonnais - à l’électro, au groove qui tue. »
MUZZART - « Foncedalle défonce tout avec ses guitares clubbing et ce chant électronique qui confirme, encore une fois, que l’avenir du rock, si tant est qu’il en ait un, est dans le foutage de gueule immersif. »
Gonzaï
Le Line-Up :
- Guitar/Vocals: Marius Mermet
- Bass/Vocals: Clément Baltassat
- Synths/Machines: JD Mimouni
OVERDRIVERS (Hard-Rock), Rock Out (EP - 2021)
Le 09/01/2022
Groupe : OVERDRIVERS
Album : « Rock Out ! » (17/06/2021 - ROAR - rock of angels records)
Genre : Hard australien
Origine : Béthune
Par Ahasverus
On continue la récréation : en ce début d'année nous avons décidé de nous faire plaisir en chroniquant les albums dont nous n'avions pu nous occuper pour des raisons éditoriales en 2021, mais qui ont néanmoins retenu notre attention et qui font même partie de nos chouchous.
En voici un. Il est tout petit, il fait trois titres. Mais c'est un tapageur :
« Rock Out ! »
« Rock Out ! » est l'oeuvre de OVERDRIVERS, groupe de hard-rock de Béthune, et certainement le meilleur groupe de hard australien de tout l'hexagone.
Overdrivers compte deux albums : le ravageur « Rockin' Hell » (2016) et le prévenant « She's On Her Period » (2018) dont la pochette sanguinolante présentait deux avantages : a) procéder à une sélection naturelle du public b) éclairer les non-anglophones sur l'intention du titre.
Mais revenons à nos moutons, trois titres pour lesquels Overdrivers a fait appel à Bertrand Charlet pour l’enregistrement et à Fred Duquesne pour le mixage.
Une galette qui démarre par un morceau qui donne le ton : « You Cheated On Me ». Il confirme que les Nordistes n'ont perdu ni leur forme, ni leur verve, et que leurs instruments sont aussi en place que leurs voix après trois ans de silence discographique.
« Factory » suit mais ne lève le pied que pour mieux marquer le tempo, très proche du meilleur d'AC/DC. Ce titre est aussi porté par un clip ambitieux.
Le dernier titre, « Forever Young » donne encore un aperçu de cette faculté d'Overdrivers à renouveler cent fois une recette utilisée mille fois pour la faire sonner différemment. A nouveau, la mayonnaise prend, comme elle montait sur ces p*** d'albums d'AC/DC de la période Bon Scott.
Pas de doute : le meilleur du hard australien de France (Et peut-être bien un peu au-delà...) est à Béthune ! Si vous aimez le genre, vous tenez ici l'un de ses experts. A ranger aux côtés d'Angel City, de Rose Tattoo et de Airbourne, tout à côté de vos AC/DC. Ni plus, ni moins. C'est là qu'est sa place.
Les Critiques :
- « Tous les amateurs du genre se devront d’avoir une oreille attentive au contenu de ce mini-album d’Overdrivers, c’est de la bombe ! »
Music in Belgium - « Pas vraiment original mais sacrément bandant ! »
Hard Rock 80 - « Si vous aimez AC/DC et Airbourne, opter pour le Rock Out d'Overdrivers est tout simplement une évidence. »
Sleaze Roxx - « Il n’est pas nécessaire de rechercher la complexité pour faire de la bonne musique. »
Metal Alliance Mag - « Une putain d’énergie positive qui fout la banane à chaque fois. »
Soil Chronicles
Line-Up :
- Adrien Desquirez – Chant, Guitare
- Anthony Clay – Guitare
- Sébastien Lorquet – Basse
- Florian Morgano – Batterie
Track List :
1. You Cheated On Me
2. Factory
3. Forever Young
Durée : env. 10 minutes
Overdrivers a annoncé récemment le départ de son bassiste Sébastien. Le groupe, qui cherche actuellement son remplaçant, reste toutefois en mesure d'assurer l'ensemble de ses dates. Nantes, Bordeaux, Fréjus, Nice, Marseille, Angoulins-Sur-Mer, Louviers, Fismes, Lyon, Montastruc-La-Conseillère, Overdrivers ira chercher les fans PARTOUT en 2022 ! Les dates sont trop nombreuses pour que nous puissions les citer toutes - nous vous invitons à vous renseigner sur la page du groupe (liens ci-dessous).
Les Liens :
- Site internet :
www.overdriversrock.com - Facebook :
OVERDRIVERS - Instagram :
instagram.com/overdriversofficial
GRANDE ROYALE (Heavy Rock), Carry On (2021)
Le 08/01/2022
Grande Royale est un groupe de l'écurie The Sign Records, une pépinière de talents qui compte dans ses rangs MaidaVale, Children of the Sün, Hot Breath ou encore NEPHILA, autant de pépites du rock scandinave, plus ou moins teintées d'influences 70's dont nous vous avons déjà parlé ici.
GRANDE ROYALE par Martin Herma
Après un « Take It Easy » très bon mais aventureux, Grande Royale était de retour le 26/03/2021 avec un album qu'il souhaitait plus direct, résumant son intention par la formule « No fuzz, no muss, just rock ». Le nouveau venu s'appelle :
« Carry On »
Ils avaient prévenu : No Fuzz, No Muss... Juste du rock qui balance bien !
C'est par l'impertinent « Trouble Maker » que l'animal nous rentre dedans, sur une rythmique et des guitares très Rock'N Roll.
Le grain de Gustav Wremer se fait plus rugueux qu'il ne l'était sur « Take It Easy ». Les morceaux s'enchaînent, très courts - plus de la moitié n'atteindront pas la barre des trois minutes. Les riffs se succèdent à un rythme soutenu, parfois saupoudrés de boogie (« Bang », « Carry On »), de claps (« Headbanger's Ball »).
Un soupçon de pop, des choeurs de surfers, des guitares à la tierce (« Staying Dry »), des lignes de basse jubilatoires, (« Let It All Go »), Grande Royale ne semble pas décidé à ralentir le pas... Dregen (Backyard Babies/Hellacopters) vient prêter main forte et parachever l'ascension sur le survitaminé « Just As Bad As You » en avant dernière place.
L'album ne lève le pied qu'à la dernière piste, la plus longue de cette galette (3:59) sur laquelle le bassiste Samuel Georgsson - qui fait un excellent travail de seconde voix tout au long de l'album - partage le chant lead. L'ensemble est servi par une production (prise en charge par le groupe) qui met en évidence toute la richesse du jeu.
Un album qui prouve que l'adage « Plus c'est bon plus c'est long » ne doit pas être tenu pour vérité absolue. Et l'un des opus les plus festifs de l'année 2021.
Evidemment qu'on vous le recommande !
Les Critiques :
- « Jubilatoire et salvateur ! »
Métal Intégral - « Une version énergique et directe du Rock Garage. »
Prog-Mania - « Une vraie dose de bien-être énergique. »
Guitar Part Magazine - « Encore une pépite scandinave dont il convient de se délecter. »
Hard Rock 80 - « Impossible de ne pas se laisser embarquer par leur Hard Rock teinté de Glam. »
Metallian
Tracklist :
01. Troublemaker (2:20)
02. One of a Kind (2:44)
03. Bang (3:03)
04. Let It All Go (3:09)
05. Not the Same (3:02)
06. Carry On (2:48)
07. Ain't Got Soul (2:40)
08. Staying Dry (2:52)
09. Headbanger's Ball (2:47)
10. Just as Bad as You (2:36) feat. Dregen (Hellacopters, Backyard Babies)
11. Schizoid Lullaby (3:59)
Durée totale : 31:00
Line-Up :
- Gustav Wremer - Chant, guitare
- Amdreas Jenå - Guitare
- Samuel Georgsson - Basse
- Johan Häll - Batterie
Discographie :
- Cygne Noir (2014)
- No Fuss - A Piece By Resolute Men (2015)
- Breaking News (2017)
- Captured Live (2018)
- Grande Royale / Liar Thief Bandit (Split 7" - 2019)
- Take It Easy (2019)
- Carry On (2021)
Le Lien :
JOHN L (Heavy Metal), Heavy Rock (2021)
Le 07/01/2022
Groupe : John L
Album : « Heavy Calling » (03/2021)
Genre : Heavy Rock
Origine : Belgique
Par Ahasverus
En ce début d'année 2022, nous avons décidé de nous faire plaisir avec une séance de rattrapage faite d'albums qu'on n'a pas pu chroniquer à leur sortie pour des raisons purement éditoriales mais qui ont nettement retenu notre attention en 2021.
Celui-ci nous arrive de Belgique et porte un nom auquel on ne peut que répondre :
« Heavy Calling »
C'est le second album de John L., un album pour les amateurs de bon hard à l'ancienne, expliquait-il dans une interview à Divertir, citant pour références Black Sabbath, Ozzy Osbourne, Michael Schenker, et Van Halen.
« Heavy Calling » a été produit pour l'essentiel au Noise Factory Studio, tandis que la basse était enregistrée au The Farm Records, où l'album était mixé et masterisé.
On l'a remarqué au travers d'un clip bien sympa, qui donne son titre à l'album et qui en ouvre aussi la première piste.
« Heavy Calling », la galette, propose neuf titres d'un hard-rock de facture classique qui vous rentrent dans la tête très agréablement et qui vous reviendront par sifflotements interposés dans la journée. C'est un album à guitare et à voix, celle de John L. rappelant parfois fort le timbre de Klaus Meine (sur le refrain de « E.T.C » ou plus encore sur la jolie ballade Scorpionnesque « Holy Mary », reprise de l'album « Bring Me Home » - 2015).
John pourra aussi vous ramener à Dio, Rainbow, ou pourquoi pas The Cult. Il réussit à faire passer pas mal de diversité dans ses pistes, de « Karmattitude » avec ses cavalcades de guitare et ses doubles voix très hautes, à l'oriental « Anubis » qui se lâche sur son dernier quart.
On a noté un pont rappelant trop « Heaven And Hell » pour ne pas être un clin d'oeil au Sabbath de Ronnie James Dio sur le titre « Sane ».
Au final, on vous conseille de poser les oreilles sur cet album bien agréable.
A surveiller de près, ce jeune chanteur/guitariste envoie des paillettes d'or quant il chante. Un diamant brut, ce n'est pas si courant.
Les critiques :
- « Une jolie collection de chansons Hard & Heavy mélodiques et intemporelles. »
https://www.musicinbelgium.net
John L par Jérôme Derenne Photography
Line-Up :
- John L. (Chant, guitares)
- Michel Pesch (Basse)
- Rusty James (Batterie)
Tracklist :
- Heavy Calling
- E.T.C
- White Trash King
- Hitch A Hike
- S.I.M.B.F.F
- Karmattitude
- Sane
- Anubis
- Holy Mary 2.0
Durée totale : 40:12
Les Liens :
- Youtube : https://www.youtube.com/c/JohnLWorld
- Instagram : https://miniurl.be/r-3t7b
- Spotify : https://miniurl.be/r-3t7c
- Bandcamp : https://johnlworld.bandcamp.com/
DECEREBRATION (Death Metal) « Follow The Scars » (2021)
Le 06/01/2022
Voici un groupe originaire de la Belle Province qui n'a aucune intention de brouiller les cartes. Il faut dire qu'à un certain âge on ne se refait plus. Et notre client n'a rien d'un lapin de six semaines...
Son nom d'abord, Decerebration. On imagine bien qu'il va y avoir de la viande rouge au menu... Quant à la cuisson, ce sera saignant, pour tout le monde !
La photo-souvenir ensuite. Vous la trouverez en bas de page, rubrique "line-up". Pas le genre de tronches qu'on va chatouiller pour savoir s'ils peuvent renvoyer le ballon du petit qui a malencontreusement atteri dans leur garage.
Le titre de l'album, « Follow The Scars », sorte de pendant hardcore à un « Follow The Leader » qui terminait on sait comment. N'y voyez cependant aucune parenté musicale.
Enfin la pochette de l'album, sanguinolante, spectrale, confectionnée par Gorgingsuicide ART. Les amateurs d'artworks death peuvent prolonger l'expérience ICI.
Cette escapade finie, revenons à l'album.
« Follow The Scars » est un neuf pistes autoproduit. Il est disponible depuis le 17/12/2021.
Tous les titres sont signés Julien Souque / Nicolas Cantin / Olivier Doyon.
Côté production, les Québecois ont fait appel à François C. Fortin (studio La Boîte Noire).
Le groupe ayant eu la bonne initiative de mettre à disposition quelques éléments sur l'écriture de l'album, nous vous proposons de faire un tour du propriétaire piste par piste...
- « Scorched Memories », court instrumental, installe une ambiance étrange et inquiétante avec une sorte de scie musicale et des notes façon piano. La mélodie de l'intro est aussi un riff qui sera rappelé dans le morceau suivant. "C'est intentionnel. Nous voulions mettre la table", précise Decerebration.
- La piste suivante lance la machine. Rythme raisonnable qui s'accélère façon hardcore, vocaux death caverneux. « Infamous Duality », explique le groupe, "c'est devoir faire le choix entre une vie confortable mais malheureuse ou laisser ce confort pour mener l'existence que vous êtes censé vivre. Musicalement, on sent l'influence du death metal old-school. Nous voulions que le single montre que nous sommes toujours Decerebration !"
- « A Ghost Of Flesh And Blood » propose une ritournelle, un long solo de guitare et des growls à rendre blême un pitbull. "Un autre morceau de death metal old-school, qui représente très bien notre style d'écriture. Riffs mélodiques et heavy mixés pour en faire une chanson."
- Une voix claire inattendue survient sur « Follow The Scars », donnant un aspect mélodique intéressant. Le morceau insiste sur une basse, lancinante. La prise de son des choeurs est également inhabituelle. Le refrain est en voix claire. "C'est la première chanson de l'album où vous pouvez entendre notre évolution musicale", indique le groupe, qui poursuit : "Follow the Scars parle de la traversée d'un événement traumatisant, comme la maladie, par exemple. Se battre et en sortir plus fort qu'avant. Les cicatrices sont les preuves du combat que vous avez mené."
- « Break The Cycle » pose une structure qui se retient facilement. Le riff est puissant, les choeurs originaux. Le jeu de batterie se distingue. "Break The Cycle (Briser le cycle), c'est être capable de laisser tomber le passé et d'arrêter de répéter les mêmes comportements qui te tirent vers le bas. C'est une chanson très simple, rapide. En même temps, elle intègre des riffs plus mélodiques et des blast beat, quelque chose qui représente bien Decérébration..."
- « The Factless Prophecy » a une drôle d'intro, qui vient presque comme un interlude avant que le morceau n'éclate, avec une batterie extrêmement active et efficace. Un long solo de guitare vient donner de l'air à la composition. "Les paroles de Factless ont été écrites au plus fort de la pandémie. Elles parlent de personnes qui se laissent piloter sans réfléchir par des dirigeants politiques et qui l'acceptent comme un fait établi sans rien remettre en question. Encore une fois, c'est une chanson qui représente bien notre style, heavy et mélodique. Certains riffs ont été écrits à la fin des années 90 et n'avaient jamais été utilisés jusqu'à présent !"
- « The Gift of Anger » et ses méchants riffs prouvent qu'il n'est pas toujours nécessaire d'être rapide pour faire mal. Une mélodie en apparence simple. "Nous avons décidé de sortir des sentiers battus avec celui-ci". Rythmiques dissonantes et choeurs inattendus...
- « I Despise » est d'une grande efficacité : on le chantonnerait presque tellement il vous rentre aisément dans le crâne ! Guitares épurées, notes dissonantes, ruptures dans le rythme. Tout cela s'enchaîne parfaitement dans un assemblage qui évite l'effet patchwork. "Probablement la chanson la plus violente de l'album. Musicalement, cela commence par des couplets thrash rapides qui tendent vers un son plus mélodique." Côté lyrics, "il s'agit de prendre conscience que vous êtes responsable si vous restez dans une mauvaise relation pendant des années sans faire quoi que ce soit à ce sujet."
- « L.T.E.I. » est un instrumental qui sert d'outro à l'album. C'est l'abréviation de Libera Temet Ex Infernis (Libère-toi toi-même de l'enfer). "Le début de l'outro est plus sombre, et la fin est plus joyeuse mélodiquement. C'est pour montrer ce qui se passe lorsque vous vous libérez des choses qui sont mauvaises pour vous..."
« Follow The Scars » est un album qui utilise le côté old school du death metal tout en y ajoutant sa patine artisanale. Elle lui permet de se démarquer par petites touches efficaces. Ménageant des respirations, arrangeant des soli et des choeurs où on ne l'attend pas, ce vétéran de la scène tire ainsi son épingle du jeu, prouvant qu'il a toujours son mot à dire sur un album servi par une production qui sait donner de la résonnance à son propos.
Les critiques :
- « Une TRÈS belle découverte. »
Ondes Chocs - Webzine Metal
Tracklist :
1. Scorched Memories (1:47)
2. Infamous Duality (4:24)
3. A Ghost of Flesh and Blood (4:20)
4. Follow the Scars (4:34)
5. Break the Cycle (4:45)
6. The Factless Prophecy (4:21)
7. The Gift of Anger (4:48)
8. I Despise (5:36)
9. L.T.E.I (2:29)
Durée totale : 37:09
Line-Up :
Fudz Hubert – Vocals
Julien Souque – Guitar
Nicolas Cantin- Guitar
Mathieu Faucher – Bass
Olivier Doyon – Drums / Clean Vocal
Discographie :
2021 - Follow the Scars - LP
2015 - Decerebration (re-recording of the 1998 album, 10 songs, CD and streaming)
2013 - Respawned - LP (compilation release)
1998 - Decerebration - LP
1995 - My Inner Impurity - EP (CD and Cassette)
1994 - Pure Hatred - LP (Cassette only)
Le Lien :