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BLUE ÖYSTER CULT : Le classement des albums

Le 08/05/2024

Voici le classement des albums studio de BLUE ÖYSTER CULT par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...

  • N° 1 : Secret Treaties (1974) -  8 voix
    Blue oyster cult 2

  • N° 2 : The Symbol Remains (2020) - 7 voix
  • N° 3 : Agents of Fortune (1976) / Fire Of Unknown Origin (1981)  - 6 voix
  • N° 5 : Spectres (1977) - 5 voix
  • N° 6 : Tyranny & Mutation (1973) / Imaginos (1988) - 4 voix
  • N° 8 : Blue Öyster Cult (1972) - 3 voix
  • N° 9 : Cultösaurus Erectus (1980)  / Club Ninja (1985)  / Heaven Forbid (1998) - 2 voix
  • N° 12 : Mirrors (1979) / The Revölution by Night (1983) - 1 voix

Ils ont dit : 

  • « B.Ö.C a influencé des générations entières de musiciens et écrit tellement de chefs d’œuvres qu'il faudrait faire plusieurs doubles Best Of pour tout mettre en valeur » (Alan) 
  • « Une identité légendaire, empreinte de symboles et d'ésotérisme, d'ouverture musicale sophistiquée oscillant entre Rock, Hard-Rock, Metal, Pop, musique psychédélique.... » (Yann)
  • «  Expérience ultime : rouler seul sur une autoroute déserte au crépuscule avec un orage estival menaçant au dessus des volcans d'Auvergne tout en écoutant I love the night. » (Stan)
  • « Le dernier album m'intrigue. Des chutes de ce groupe sont forcément intéressantes. » (Stéphane)

MOISSON LIVIDE (black metal), Sent Empèri Gascon (03/05/2024)

Le 08/05/2024

Moisson Livide édifie son black médiéval à coups de trompette, d'accordéon, de flûte, de vielle à roue, de bouzouki et de cornemuse.
Par Ahasverus

MOISSON LIVIDE ne craint pas les associations improbables ; c'est son coeur de métier !
Le projet est porté depuis 2022 par Baptiste Labenne, dont le pseudo Darkagnan vous indique l'origine gasconne.
Membre du groupe de heavy power Boisson Divine, il se prend d'intérêt pour le black médiéval et pour des groupes comme Véhémence, Aorlhac, Paydretz et Abduction.
Il creuse son sujet et s'attèle à un album dont la thématique principale sera le black : « Sent Empèri Gascon ».
Moisson livideEntièrement écrit dans la langue du Cyrano de Rostand, « Sent Empèri Gascon » (traduire : Saint Empire Gascon) ne se limite pas à cette particularité. Son inspiration, c'est journée portes ouvertes !
En sept titres pour quarante-quatre minutes, Moisson Livide invite chez son black médiéval des riffs punk, des cuivres, une fanfare, des choeurs gros comme ça, des leads heavy...
Le foisonnement confine à l'excentricité et nous rappelle la démarche de Pensées Nocturnes, le projet d'avant-garde.
 Mais Moisson Livide emprunte une voie parallèle, toujours originale. Il est capable de beaucoup de mélodie et enchaîne les pistes avec fluidité tandis que se succèdent devant vous blast, folklore, punk (« A.C.A.B. (Armanhaqués Comandò Anti-Borgesòts) », et que les cors de chasse traversent la place du village pour aller inviter les guitares électriques à la danse (« Caçaire d’eternitat »).
Avec ses ruptures dans la méthode, Moisson Livide vous chatouille l'oreille en permanence. Son black n'est pas académique, il est original, construit à coups de trompette, d'accordéon, de flûte, de vielle à roue, de bouzouki, de cornemuse... il retient l'attention avec des enchaînements à vitesse grand V, construits avec une telle fluidité que les genres s'appuient plutôt qu'ils ne s'affrontent.
On ne sait plus si c'est du lard ou du cochon, mais on suit cet album capable d'interpeller un public métalleux bien au-delà du milieu black metal dont il pourrait heurter les puristes.
« Sent Empèri Gascon » est disponible depuis le 03/05/2024. Les vinyles et les CD sont en vente uniquement via Antiq Label. 
Le lien :

VELVETEEN QUEEN (hard-rock), Consequence of the city (03/05/2024)

Le 08/05/2024

« Consequence of the city » est particulièrement impressionnant quand on considère qu'il s'agit d'un premier opus. C'est l'album qu'aurait dû faire Guns N' Roses à la place de « Chinese Democracy ». Il plaira aux fans de hard à cheveux.
Par Ahasverus
Velveteen queen
Et un de plus pour la Suède, un ! 
Comme de bien entendu, VELVETEEN QUEEN est de Göteborg, la capitale mondiale du rock.
Bien sûr, Samuel, Lukas, Noah et Isac, sont des potes de lycée.
Evidemment ils montent leur groupe en 2021 et ils participent à plusieurs festivals (Swedish Rock Festival, Skogsröjet. Festival, Kristianstad Rockfest, Malmöfestivalen) et tournent avec Nestor et Hardcore Superstar...
VELVETEEN QUEEN réalise tout ça avant même d'avoir sorti son premier long format, « Consequence of the city ». Autant en profiter quand on a le temps ! 
L'album « Consequence of the city » arrive le 03/05/2024. La routine, quoi...
Tant qu'on y est, pourquoi ne pas faire appel à Patrik Ullaeus ( In Flames, Arch Enemy, Europe, Evergrey, Amaranthe) pour les clips ? Bein allez, oui, pourquoi pas ?
Tout cela coule de source en Scandinavie, terre du Père Noël ! (CQFD)

Musicalement, VELVETEEN QUEEN c'est un hard-rock à la charnière des années 80/90, quand éclataient à l'international des groupes comme Skid Row et surtout Guns N' Roses, dont les Suédois peuvent revendiquer la paternité sans crainte d'aller aux tests ADN.
Sans singer Axl Rose et ses gimmicks, Samuel Nilsson n'est pas très éloigné du style et du timbre du chanteur de Lafayette. Dans une moindre mesure, il peut aussi rugir comme Steven Tyler (« Trauma », « Dreamer »).
« Consequence of the city », la galette, pose dix compositions qui retiennent l'attention d'emblée.
Les morceaux sont variés, solides, la lead nous charme sans en faire des caisses (« Take Me Higher », « Last Sensation »), la batterie cogne bien, les backing vocals sont en place, parfaits, et le groupe sait donner de la ballade avec brio sans chercher à faire un « November Rain II » tout en  montrant une grande efficacité (« Stranger In The Mirror », « Dreamer »).
VELVETEEN QUEEN sait aussi propulser des riffs à la Skid Row (« Kenny's Blues »).

C'est bien fichu tout ça ! On a clairement affaire à un premier album d'exception. Jamais pris à copier par dessus l'épaule, le jeune VELVETEEN QUEEN n'est pas un poseur ; il a de l'étoffe et démontre de solides capacités d'écriture et de réalisation. Il a les muscles pour secouer le cocotier du hard-rock, pourtant doté de profondes racines.
« Consequence of the city » est particulièrement impressionnant quand on considère qu'il s'agit du premier long format d'un groupe qui n'a que deux ans d'existence et dont les membres auraient entre vingt et vingt-trois ans. C'est l'album qu'aurait dû faire Guns N' Roses à la place de « Chinese Democracy ». Il plaira aux fans de hard à cheveux, et le quatuor, même s'il n'a pas révolutionné la planète  Metal avec sa came de facture classique, semble bien parti pour graver son nom sur l'écorce et manger sa part du gâteau de la scène internationale.
Une belle sortie hard-rock à découvrir et un groupe à suivre !
 

GHOST : Le classement des albums

Le 07/05/2024

Voici le classement des albums studio de GHOST par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...

  • N° 1 : Meliora (2015) - 8 voix
    Ghost 1

  • N° 2 : Opus Eponymous (2010) - 7 voix
  • N° 3 : Infestissumam (2013) / If you have Ghosts (EP 2013) / Popestar (EP - 2016) / Prequelle (2018) / Seven Inches of Satanic Panic (EP - 2019) - 4 voix
  • N° 8 : Phantomime (2023)
  • N° 9 : Impera (2022) - 2 voix

Ils ont dit : 

  • «  Une nouvelle génération de grands. Autant adulé que détesté, parfois pour les mêmes raisons, on ne peut en aucun cas ne pas reconnaître le phénomène qu'il représente. » (Yann)
  • « Je n'ai réellement écouté que Meliora, que j'aime beaucoup, mais je n'ai jamais approfondi... La hype, que je trouve disproportionnée, autour du groupe m'a toujours freiné... » (Julien)
  • « Un groupe que je trouve surcoté, et comme Julien je ne comprends pas la hype autour de Ghost. » (Phil)
  • « La découverte du deuxième album de Ghost, Infestissumam, en 2013 a été pour moi une bouffée d'air frais, une sensation musicale que je n'avais pas ressenti depuis pas mal d'années. » (Alan) 
  • « Ghost est plus qu'un phénomène, c'est l'œuvre d'un génie en pleine possession de ses moyens, aux connaissances musicales étendues et n'ayant jamais peur de toucher à l'improbable, capable tel un Roi Midas des temps modernes de changer en or un morceau vintage ressemblant à un vieux titre oublié. » (Stéphane)

CAELI CONCEPT (metal progressif), Lunaison (19/04/2024)

Le 07/05/2024

« Lunaison » pose sur une même table plusieurs atmosphères, tantôt chahutées, tantôt cajolées par le talent, la culture et la personnalité de ses invités.
Par Ahasverus

Caeli concept

Deuxième album pour CAELI CONCEPT.
Ce groupe du Périgord formé en 2019 sortait deux ans plus tard un album intitulé  « The Dark Playground ».
Officiant dans le Metal progressif instrumental, il avait la bonne idée de s'attacher les services d'une section de cuivres qui lui donnait des faux airs de jazz moderne.
Trois ans plus tard, CAELI CONCEPT reprend sa formule saxophone/ trombone / trompette + instruments propres au Metal et y ajoute un nouvel instrument : la voix.
Non pas une, mais des voix, en fait, puisque pour l'appuyer, le groupe a sollicité plusieurs chanteurs et chanteuses. Ils apportent chacun leur savoir faire et leur sensibilité à des compositions déjà variées d'un point de vue instrumental. On passe ainsi de la puissance et noirceur de Yann Ligner (Klone) aux vocalises world lyriques et lumineuses d'Heli Andrea (ex-Mobius), puis du timbre bipolaire de 2SICH (qui signe les lyrics de « Буря »)  à l'agréable vibrato de Juanjo De Latorre (qui écrit les paroles de « Limpia Tus Ventanas »).

L'album pose ainsi sur une même table plusieurs atmosphères, tantôt chahutées, tantôt cajolées par le talent, la culture et la personnalité de ses invités.
CAELI CONCEPT, en maître d'oeuvre, parvient à harmoniser les styles dans un album aux tonalités graves. Bien inspiré, il ne systématise pas l'emploi des cuivres, ce qui rend leur effet d'autant plus percutant (« Dearest Wind », « Silver Tree »), avec en point d'orgue le jazzy « Vocifère » où le saxophone de Cyril Prevost se confronte à une basse claquante et au chant saturé de Robin Cauchois.

Ombres, lumières, contrastes, nuances, voix, instruments se complètent ou s'affrontent sur cette palette allongée, cette suite de chapitres parfaitement assemblés par CAELI CONCEPT. L'apport de cette distribution judicieuse est indéniable et permet à la jeune formation périgourdine de passer un pallier, et certainement de toucher un nouveau public qui ne manquera pas de s'intéresser à cette formule originale et bien menée.
« Lunaison » est disponible depuis le 19/04/2024. C'est une sortie Wormholedeath.

FM (AOR), Old Habits Die Hard (03/05/2024)

Le 07/05/2024

« Old Habits Die Hard » ne cherche pas à endommager vos cervicales, mais vous vous laisserez prendre à taper du pied sur son AOR lumineux.
Par Ahasverus
Fm
En cette année 2024, FM, c 'est quarante ans de carrière !
L'aventure discographique commence à Londres avec « Indiscreet » (1986 - réenregistré en 2016) et « Tough It Out » (1989), des albums de jeunesse plutôt sexy avec des titres comme « Heart Of The Matter » et « Burning My Heart Down ». Suit une ribambelle d'opus plus ou moins hard, massivement AOR, entrecoupés d'une pause de 1997 à 2007, avec un retour aux affaires unanimement salué et des qualités d'interprétation désormais incontestées.  
Dernier album en date, « Thirteen » (2022), treizième long format en studio pour la formation britannique.
En 2024, FM revient avec une nouvelle galette qu'il a glissée dans une jolie pochette : « Old Habits Die Hard ».
Enregistré dans les studios du groupe, « Old Habits Die Hard » propose onze morceaux taillés pour la radio.
« Out Of The Blue », la première piste n'est pas sans rappeler la liberté artistique d'un Foreigner ou d'un Toto. 

Sur la durée, le groupe propose un  hard FM à la hauteur de son talent, et on sait qu'il n'en manque pas. L'inspiration présente pose « Old Habits Die Hard » parmi les prétendants au titre de meilleur album de la formation. L'enchaînement est fluide et la patte vocale de Steve Overland semble prendre de plus en plus de saveur, bonifiée par le temps.
« Old Habits Die Hard » est un album de musique soft, il ne cherche pas à endommager vos cervicales, mais vous vous laisserez prendre à taper du pied sur son AOR lumineux.
L'album est disponible depuis le 03/05/2024 chez Frontiers Music Srl.

FM sera à Cergy (Pacific Rock) le 20/10/24

THE VISION BLEAK : Le classement des Albums

Le 06/05/2024

Voici le classement des albums studio de THE VISION BLEAK par les abonnés d'Ahasverus Le Groupe.

On commençe par le meilleur...

  • N° 1 : The Death Ship Has a New Captain (2004)
    The vision bleak

  • N° 2 : Carpathia - A Dramatic Poem - 2005 / The Wolves Go Hunt Their Prey - 2007 / Set Sail to Mystery - 2010 / Weird Tales - 2024
  • N° 6 : Witching Hour - 2013 / The Unknown - 2016

Ils ont dit : 

  • « Ce groupe est fantastique ! » (Julien)
  • « La musique horrifique de ces deux-là, sans être complètement inventive, promet toujours des voyages très sympas ! » (Yann)
  • « Les horreurs de notre temps sont très éloignées de l'univers des deux compères, qui puisent volontiers dans l'ambiance des grands récits d'horreur du XIXème/début XXème siècle, poussant pour la référence la plus récente jusqu'à utiliser des samples du film The Fog de John Carpenter. La musique est une dentelle composée de notes légères et parfois sinistres, allant jusqu'à des riffs aussi lourds et tranchants que le couperet du Puits et du Pendule de Poe. La voix de Konstanz est grave, teutonne à souhait, sans mettre en avant cependant le côté martial de Till Lindemann. Horrifique, mais aussi second degré, l'humour n'étant jamais loin, car finalement tout ceci n'est que du divertissement. » (Stéphane)

DEICIDE : Le classement des Albums

Le 05/05/2024

Voici le classement des albums studio de DEICIDE par les abonnés d'Ahasverus Le Groupe.

On commençe par le meilleur...

  • N° 1 : Once Upon the Cross - 1995 (7 voix)
    Deicide

  • N° 2 : Deicide - 1990 (5 voix)
  • N° 3 : Serpents of the Light - 1997 (4 voix)
  • N° 4 : Legion - 1992 / Till Death Do Us Part - 2008 (3 voix)
  • N° 6 : Scars of the Crucifix - 2004 / The Stench of Redemption - 2006 (1 voix) 

Ils ont dit : 

  • « Deicide, une institution, un parfum de souffre, hélas vite devenu la caricature de lui-même et d'un genre dont les excès prêtent aujourd'hui plus à rire qu'à frémir. Mais Papy Benton fait de la résistance, toujours en mode "Le Satanisme Pour Les Nuls". Son dernier clip est à l'image de ce qu'il véhicule, violent, choquant, mais on ne peut s'empêcher de rire quand on est habitué au genre. » (Stéphane)