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WINGS OF STEEL et FURIES à PARIS (16 MAI 2024)

Le 01/06/2024

Par Dam'Aël - LES VIDEOS

En somme un magnifique retour dans le passé musical sacro-saint des années 70's et 80's dans un espace spacio-temporel en mode "ici et maintenant"

 

 

FURIES 

Depuis leur premier album, "Fortune’s Gate" sorti en 2020, il y a eu du changement chez Furies !
Fondé en 2013 par Zaza Bathory (Batterie) et à l'origine totalement féminin, la formation parisienne intègre en 2016 les guitaristes Guillaume Jockey et Samuel Charles. Mais le quatuor ne résiste pas à l'effet délétère du Covid, seuls Zaza et Guillaume maintiennent leur place, bien décidés à faire évoluer et pérenniser FURIES.  La formation avait découvert la discographie d’Unleash The Archers, suite à la ressemblance avec leur titre phare "Unleash The Furies"(on aurait pu imaginer que sût été l'inverse d'ailleurs) . Le duo se laisse emporter à la rêverie  s’imaginant pouvoir poser sur l'un de leurs titres la voix quasi homérique de Brittney Slayes, l'un des symboles du Power Metal actuel. 

En attendant, après plus de deux ans de silence et d'absence, le premier post-covid single de la formation ainsi réduite est "Rise and Shine feat. Alessia Scolletti" (de ERA , ex-TEMPERANCE ), qui rend hommage à Van Halen, d'ailleurs décédé le jour d'anniversaire de Guillaume, sorti en juin 2023 . Cette rencontre avec Alessia a d'ailleurs été possible grâce à Nils Courbaron de  DropDead Chaos.

Puis quand le rêve devient réalité! Brittney SLAYES, qui vient d'être maman et après avoir été contactée par Zaza et Guillaume, accepte de collaborer avec eux, "Poisoned" sera leur bébé et naît le 26 octobre de la même année.


2024, le groupe de Heavy Metal francilien trouve sa nouvelle chanteuse Cheyenne JANAS , sa nouvelle bassiste Lucie SUE  (sélectionnée parmi les finalistes pour Steel Panther  mais non retenue - elle est aussi violoncelliste, multi-instrumentiste) et son nouveau guitariste rythmique Fred BEND, signant ainsi la composition du line-up définitif actuel et permettant la sortie d'un troisième single Stars of Burning Lands, initialement intitulé Immortal (7 mars 2024). A noter que le groupe travaille sur un nouvel album. 

FURIES a présenté sur la scène des Etoiles le 16 mai dernier, son Heavy Speed Metal des années 80 au son très moderne fortement teinté de trash et parfois de touches de black dûes aux influences de Guillaume. Nous allons découvrir ce moment en vidéos.

Désormais FURIES, c'est :

  • Zaza Bathory : batterie
  • Guillaume Jockey : lead guitare 
  • Fred Bend : guitares rythmique
  • Cheyenne Janas : chant 
  • Lucie Sue : basse et chœurs 

Setlist :

  1. Intro
  2. Poisoned
  3. Intro
  4. Antidote
  5. Rise And Shine
  6. Voodoo Chains
  7. Intro
  8. You And I
  9. Fortune's Gate
  10. intro 
  11. Unleash The furies
  12. Stars Of Burning Lands

Poisoned

Rise And Shine

Unleash The furies

Stars Of Burning Lands

 

Le quintet a mis toute son énergie et sa joie de retrouver la scène parisienne abandonnée depuis des mois. Une envie palpable d'en découdre et de remercier par une belle prestation, le public venu nombreux. Leur setlist de 8 titres s'est composée de cinq morceaux  extraits de leur album Fortunes's Gate et des trois derniers singles de 2023 et 2024, une setlist très typée heavy 80's avec modernité mais aussi couplée de son côté pétillant. En effet, Si Cheyenne a su déchainer la foule, elle est aussi parvenue à éblouir la scène tant par sa chevelure rutilante que par son jeu de scène à la fois très charismatique et son enthousiasme naturel. Le tout majoré d'un bonus vocal, son séduisant vibrato qui laisse entrevoir une évolution certaine des futurs titres de la nouvelle mouture ; c'est d'ailleurs déjà très évident dans ce dernier single Lands Of Burning Lands qui prend une autre couleur, aussi scintillante que les bouclettes de la demoiselle. Lucie n'est pas en reste avec ses quelques mimiques communicatives et sa complicité avec la vocaliste. J'attends avec impatience leur future galette à me mettre sous la dent qui devrait assouvir une curiosité notoire sur les propositions à venir. Un joli renouveau en perspective, je pense!

 

NB : FURIES sera le samedi 24 août au FURIOSFEST

 

WINGS OF STEEL

Nouveau venu sur la scène internationale, WINGS OF STEEL est un groupe 100% indépendant formé en 2019 par le chanteur suédois Leo Unnermark et le guitariste californien Parker Halub. Ils se sont rencontrés à Los Angeles où ils étudiaient la musique dans le même établissement. Partageant un amour commun pour le hard rock et heavy metal des années 70 et 80, les deux amis ont donc fini par fonder Wings of Steel
Leur bio parle d’une musique épique revisitant ces styles classiques. La dynamique bluesy, dopée par le registre aigu et surpuissant d'Unnermark, se conjugue parfaitement aux riffs terriblement efficaces et solos incroyablement expressifs d'Halub. Armées d’un son massif - le mix est l’œuvre d’un français installé à L.A : Damien Rainaud, connu pour son travail avec DragonForce, Baby Metal, Fear Factory et Angra – les chansons reflètent toutes une impressionnante maîtrise.
WINGS OF STEEL c'est du heavy metal traditionnel et classieux. Certaines rencontres s’avèrent explosives et l’association de leurs talents est loin de la simple addition mais bien plus proche d'une réaction chimique à la puissance exponentielle.

Pour tout vous dire, je les attendais avec beaucoup d'impatience. Certes peu de choix pour les découvrir : Allemagne, Belgique ou France, oui quand même! Chic la France sauf que évidemment le choix est restreint Paris ou Lille. F**k, je suis dans le Var! Un périple pas des plus simples et des moins onéreux! Mais qu'importe : je retrousse les manches, fais le fond de mes poches et j'embarque sur fond de jubilation extrême à l'idée d'être le témoin d'un évènement qui saura sans aucun doute le début d'une très belle histoire. 

Le line-up du concert:

Leo Unnermark : chant              
Parker Halub : lead guitare
Stephan John-Baillet : guitare rythmique 
Marcel Binder : batterie 
Mathieu Trobec : basse

 

SETLIST :

  1. Fall In Line
  2. Lady Of The Lost
  3. Leather And Lace
  4. Cry Of The Damned
  5. She Cries
  6. Gates Of Twilight
  7. Guitar Solo
  8. Rhythm Of Desire
  9. Drums Solo
  10. Stormchild
  11. Garden Of Eden
  12. Bass Solo
  13. Heaven And Hell (Black Sabbath cover)
  14. Slave Of Sorrows
  15. Creeping Of Death (Metallica cover)
  16. Liar In Love
  17. Intro + Into the Sun
  18. Wings of Steel

Fall In Line

Lady Of The Lost

Leather And Lace

Cry Of The Damned

Gates Of Twilight et solo de guitare

Rythm Of Desire et Drum solo avec présentation des membres

Stormchild

Heaven And Hell (Black Sabbath cover)

Creeping Of Death (Metallica cover)

Liar In Love

Intro + Into the Sun

Wings of Steel

Bon inutile de vous dire que si certains étaient dubitatifs au départ du set, très rapidement les strings se sont détendus et les visages sceptiques  ont vêtu leur sourire jouissif alliant avec spontanéité, complicité et délire communicatif.

Quant aux autres, déjà inconditionnels et junky du style WOS, le délire s'est soldé par une vague d'engouement confirmé, une ambiance électrique et bonne enfant, des regards pétillants signant une satisfaction extrême en mode "la vie est en définitive heavydemment radieuse".

Côté scène, Léo est magistralement efficace sur les planches, à la fois théâtral sans excès et complice avec ses fans, il arbore une maîtrise vocale digne des plus grands et honore le genre de ces années saintes. Quant à Parker, certes beaucoup moins extraverti mais livrant un jeu qui lui est propre, il a su confirmer son talent et sa virtuosité guitaristique en live, se livrant même à certains divertissements à la Jimmy Hendrix lorsqu'il amorce quelques secondes de jeu avec sa bouche. Preuve à l'appui :

Wos 2Côté setlist, la reprise complète des 10 titres de leur album Gates Of Twilight, 3 morceaux de leur EP de 2022 WINGS OF STEEL, 2 reprises magistrales (Black Sabbath et Metallica) et des soli de grande qualité pour chacun des instrumentistes (On n'a vraiment pas eu à faire à des manchots!).

Incontestablement le public a été conquis  par Wings of Steel ! Un concert énorme, imposant et redoutable, sous l'égide du talent, d'une sympathie évidente, d'une complicité poignante où les codes ont été respectés avec cette touch de modernité. Emotions, variations, énergie, explosion, une ambiance de feu que le quintet a su mettre en place dès le premier titre de son concert et a su faire évoluer tout au long de ces 90 minutes. Une prestation de qualité qui confirme leur capacité à pouvoir faire perdurer avec prestige le genre et frapper de perpétuité le Hard Rock / Heavy Metal Old School malgré la multitude des genres qui gagne de décennies en décennies.

En somme un magnifique retour dans le passé musical sacro-saint des années 70's et 80's dans un espace spacio-temporel en mode "ici et maintenant". MERCI!!!!!!

 

 

 

 

 

STEVE VAI : Le classement des albums

Le 31/05/2024

Voici le classement des albums studio de STEVE VAI par les abonnés d'Ahasverus Le Groupe.
On commençe par le meilleur...

  • N° 1 : Passion and Warfare (1990) - 9 voix
    Steve vai

  • N° 2 : Sex & Religion (1993) - 5 voix
  • N° 3 : Alien Love Secrets (1995) - 4 voix
  • N° 4 : The Ultra Zone (1999) - 3 voix
  • N° 5 : Fire Garden (1996) - 2 voix
  • N° 6 : Flex-Able (1984) / Flex-Able Leftovers (1984) / The Story of Light (2012) - 1 voix

Ils ont dit : 

  • « J'ai énormément écouté l'album Passion & Warfare quand il est sorti en 1990. Je pense que c'est son album de guitare instrumentale le plus abouti. Mais son chef d'oeuvre est l'incroyable Sex & Religion. » (Alan)
  • « Pour la présence de Devin Townsend et pour la folie inhérente à tout ce qu'il s'y passe, Sex & Religion est l'ultime album du guitariste que je conseillerais. »  (Yann)

JENNER (heavy thrash), Prove Them Wrong (24/01/2024)

Le 28/05/2024

« Prove Them Wrong »  démontre qu'Alexandra Lioness, dont le chant s'est bonifié et dont les échappées lead guitare semblent plus épanouies, a du songwriting sous le pied.
Par Ahasverus

Jenner alexandra lionness

JENNER est un groupe de heavy/thrash metal formé en 2013 par la guitariste Alexandra Lioness. Elle en en est également la vocaliste et la principale compositrice.
« To Live Is To Suffer », un premier album, sort en 2017. Alexandra Lioness est alors entourée d'Andelina Mitic (chant), de Mina Petrovic (basse) et de Maria Dragicevic (batterie). De nombreux changement de line-up marqueront le parcours de la formation serbe.
« To Live Is To Suffer » est particulièrement orienté thrash metal, et des morceaux comme « Factory Of Death » , « On The Judgement Day » ou « How Deep Is Your Greed » se montrent efficaces. Si l'album n'accroche pas sur toute sa longueur, il respecte les codes et s'en tire bien tant dans les structures des morceaux que dans la précision des instruments. La voix d'Andelina Mitic peut sembler en bout de course sur certains aigus mais elle reste suffisamment solide pour ce genre d'exercice.
En 2020 Jenner propose un EP trois titres fait de deux compositions originales et d'une cover du groupe serbe Demoniac. Alexandra Lioness se colle au chant en plus de sa guitare et propose des compositions plus heavy thrash. Elle est soutenue sur cet opus par des membres de Sigma Epsilon, groupe de thrash dont elle est guitariste (elle est d'ailleurs en couple avec le chanteur de cette formation).
Cette escapade terminée, Alexandra Lioness resserre son line-up au format trio. Elle conserve la guitare et le chant pour un album qui ouvre l'année 2024 : « Prove Them Wrong ».

Jenner album

« Prove Them Wrong » propose des compositions thrash qui ne manquent pas de vivacité (« No Time For Prayers », « Prove Them Wrong », « Eye For An Eye », « Never Say Die ») ni de présence (« Down In The Pit »), ainsi que des morceaux heavy aux rythmiques très carrées (« Born For Something More »), avec parfois un entre-deux plutôt réussi (« Not Even You », « Laws of The Weak »).

Après plus de dix ans d'existence, Jenner marque sa discographie d'un palier. Ce second album lui permet de conforter sa position et d'assoir en toute légitimité son statut international. Le chant d'Alexandra Lioness s'est bonifié et ses échappées lead guitare semblent plus épanouies (« Prove Them Wrong », « I See It All Clear », « Laws of The Weak »). La nouvelle galette ne manque pas d'intérêt et prouve que Lioness a du songwriting sous le pied. L'expérience acquise par la frontwoman permet au trio de prendre l'avantage et laisse présager que Jenner, qui n'a certainement pas encore montré tout son potentiel, va prendre place durablement dans notre futur.
Jenner sera au Road Patrol MC Romania Bikers Festival 2024 de Timisoara en juillet 2024.

« Prove Them Wrong » est disponible sur toutes vos plateformes depuis le 24/01/2024.
Le lien Bandcamp : 
https://jennerserbia.bandcamp.com/album/prove-them-wrong 

Jenner band

IN FLAMES : Le classement des albums

Le 27/05/2024

Voici le classement des albums studio d'IN FLAMES par les abonnés d'Ahasverus Le Groupe.
On commençe par le meilleur...

  • N° 1 : Clayman (2000) - 11 voix
    In flames

  • N° 2 : Whoracle (1997) / Colony (1999) - 7 voix
  • N° 4 : Reroute to Remain (2002) - 6 voix
  • N° 5 : Lunar Strain (1994) / Foregone (2023) - 4 voix
  • N° 7 : Soundtrack to Your Escape (2004) / I, the Mask (2019) / The Jester Race  - 3 voix
  • N 10 : Subterranean (EP - 1994) / Battles (2016) - 2 voix
  •  N° 12 : Black-Ash Inheritance (EP - 1997) / Trigger (EP - 2003)  / Siren Charms (2014) - 1 voix

Ils ont dit : 

  • « In Flames est l'un des groupes majeurs de la scène death mélo de Göteborg. Comme ses frères d'armes, il aura perdu une partie de ses fans puristes en diversifiant ses influences et en adoucissant son propos, ce qui lui permit cependant de gagner en popularité.  » (Stéphane)
  • « S'il existait un Big Four de la scène Death Mélodique suédoise, In Flames serait dedans. » (Alan)
  • «  J'ai découvert le groupe avec Lunar Strain et j'avais adoré ce mélange d’agression et de mélodie. J'y retrouvais par moment le lyrisme de Maiden, quelques twin guitars pas dégueu' et un chant certes perfectible mais ayant une identité. » (Stan) 

NESTOR (rock mélodique), Teenage Rebel (31/05/2024)

Le 27/05/2024

« Teenage Rebel » est le rendez-vous sur objectif de tout amateur de rock mélodique !
Par Ahasverus

NESTOR revient avec un deuxième album.
La formation suédoise avait décroché le pompon avec son premier long format, « Kids In A Ghost Town ».
Nestor premier album 2Sur le papier, le pari semblait voué à la confidentialité. Voila un groupe de copains originaires de Falköping, en Suède,  qui commence son parcours à la toute fin des années quatre-vingt et qui se sépare un peu plus tard, après deux EP. L'histoire du rock n'en a rien retenu.
On se sépare, on reste amis. Ils disent tous ça, les mecs. Tous les mêmes !
Sauf que durant la pandémie COVID-19, Tobias Gustavsson (chant) rappelle ses camarades et leur propose de faire l'album que Nestor n'avait jamais enregistré. Un bon sujet de film, tiens, un bon titre aussi : Trente Ans de Silence. Silence, oui, pour Nestor. Mais les musiciens, eux, ont mûri, bourlingué, gagné chacun en expérience.
L'album est bouclé en 2021. Il s'appelle « Kids In A Ghost Town ». Il tape en plein dans le hard mélodique, avec pour influences la FM des 80's, Journey, Foreigner, Bon Jovi...
Et ça marche ! Des morceaux comme « On The Run » font carton plein ! Nestor impose une identité rétro clairement revendiquée, un côté décalé totalement assumé, et surtout un parfum musical légèrement suranné, véritable madeleine de Proust servie sur des mélodies cajolantes emballées dans des arrangements soignés.

Tant et si bien que le groupe est signé par le géant autrichien Napalm Records, ce qui n'est pas à la portée du premier album venu !
Ca marche même tellement bien pour Nestor qu'il partage la scène avec Alice Cooper, Def Leppard, et qu'il fait un rêve éveillé : la première partie de Kiss à Stockholm !
Remis de ses émotions, Nestor revient sans droit à l'échec en 2024 pour un second album : « Teenage Rebel ».
NestorUn artwork malin place Nestor dans une chambre d'ados au milieu des icônes des années 80, comme Sylvester Stallone ou encore Samantha Fox, qui partageait le titre « Tomorrow » sur leur premier album.
Les Suédois présentent « Teenage Rebel » ainsi : 
« Teenage Rebel se déroule à l'époque glorieuse où nous étions jeunes, confiants et où l'avenir était rempli de possibilités infinies et de réflexions sur l'époque actuelle. À bien des égards, ce nouvel album est la suite de Kids in a ghost town, et nous avons hâte que vous l'écoutiez. »
On ne contredira pas Nestor : « Teenage Rebel » est dans la ligne jetée par son prédécesseur, avec des morceaux de rock mélodique finement ciselés, qui vous pénètrent rapidement et qui restent en tête. A commencer par le morceau qui donne son titre à la galette et par l'efficace « Caroline », l'un des singles qui précédait la sortie de l'album. La chanson va crescendo et tient ses promesses jusqu'à sa dernière note, avec une écriture précise et efficace. Ca doit être bien sympa à découvrir en live.
Le groupe disait à propos de ce single :
« Caroline est une histoire de temps et de mouvement enveloppée dans une histoire de jeunes cœurs. Le clip se déroule dans un vieux train des années 50 qui symbolise le voyage intérieur d'une jeune âme fatiguée. »

Autre titre mis en avant par le groupe, « Victorious » :
« Victorious parle de suivre son cœur et de refuser d'abandonner ! Nous appliquons ce principe comme ligne directrice depuis le début de notre carrière, la fin des années 80, et c'est génial de le résumer dans une chanson comme Victorious. »

Mais « Teenage Rebel » ne se résume pas aux deux singles que vous avez pu entendre passer : « Addicted To Your Love » est un rock mélodique percutant ; « Unchain My Heart » et « Last To Know » sont d'une grande sensualité ; la ballade « The World That Got Away » touchera un public bien au delà du monde du rock ; « 21 » propose une accélération significative tout en gardant de beaux arrangements...
Particulièrement bien mené, « Teenage Rebel » propose une suite savoureuse à « Kids In A Ghost Town », dont il perpétue l'esprit. Il semble qu'une place était réservée pour Nestor dans le monde du rock : en deux albums le groupe suédois donne l'impression d'avoir parcouru le chemin que d'autres ne feront jamais en vingt, tant il y a de maturité dans sa musique. « Teenage Rebel » est en 2024  le rendez-vous sur objectif de tout amateur de rock mélodique !
L'album est disponible chez Napalm Records. Sortie le 31/05/2024.
Lien de precommande : 

DEVIN TOWNSEND : Le classement des albums

Le 26/05/2024

Voici le classement des albums studio de DEVIN TOWNSEND par les abonnés d'Ahasverus Le Groupe.
On commençe par le meilleur...

  • N° 1 : Ocean Machine: Biomech (1997) - 14 voix
    Devin townsend

  • N° 2 : Terria (2001) - 11 voix
  • N° 3 : Synchestra (2006) - 5 voix
  • N° 4 : Infinity (1998) / Physicist (2000) / Accelerated Evolution (2003) / Ziltoid the Omniscient (2007) / Epicloud (2012) / Empath (2019) - 4 voix
  • N° 10 : Addicted (2009) / Deconstruction (2011) / Ghost (2011) / Z² (2014) - 3 voix
  • N° 14 : Punky Brüster - Cooked On Phonics  (1996) / Christeen + 4 Infinity's Demos (EP - 1998) / Vampira (EP - 2006) / Ki (2009) / Casualties of Cool (2014) / Transcendence (2016) / Lightwork (2022) - 2 voix
  • N° 21 : The Puzzle / Snuggles (2021) - 1 voix

Ils ont dit : 

  • « Devin Townsend c'est un peu le Frank Zappa du Metal Prog. Le mec est divin, il a un univers bien à lui, il sait tout faire et il a une voix incroyable et un jeu de guitare unique. Ce n'est pas pour rien que Steve Vai a flashé sur ce Canadien génial et un peu barjot. » (Alan)
  • « Devin, c'est simplement l'incarnation de ce que le Metal peut créer de plus intense, de plus fou, de plus débridé, de plus détendu, de plus définitif. » (Yann) 
  • « Ocean Machine: Biomech, impressionnant et novateur. » (Stéphane)
  • « Terria est mon album de cœur, certains passages m'ont foutu les poils. » (Stan)

SYMPHRESS (metal progressif), Pseudo (26/02/2024)

Le 26/05/2024

Symphress propose aussi bien un métal progressif classique que des morceaux chantant l'Europe de l'Est, tel l'instrumental « Ukrainian Dances », particulièrement sympa.
Par Ahasverus


On n'a pas souvent l'occasion de voir passer des groupes de Metal roumains par ici, non qu'il n'y ait pas de public pour le Metal en Roumaine, bien au contraire, le pays est mieux loti que la France sur ce point, mais les échos de ses formations, à part peut-être Dirty Shirt et encore, passent sous nos radars français.
On profite donc de cette galette sympa, même si elle date déjà du mois de février 2024, pour laisser parler l'un de ses ambassadeurs : SYMPHRESS.

Symphress alexandra todea

SYMPHRESS par Alexandra Todea
Le line-up de Symphress est constitué de six musiciens, avec un chanteur et une chanteuse qui se partagent les lignes vocales.
Originaire de Cluj-Napoca, en Transylvanie, SYMPHRESS n'est pas un lapin de six semaines : il met le pied à l'étrier en 2015 et se fait les dents comme projet acoustique et ambient. Il donne son premier concert en 2016, sillonne la Roumanie pour quelques festivals, sort une demo en 2017 et son premier album, « Father Time – Part I »,  en 2023. L'EP « Un Cantec Simplu » (traduire : une simple chanson) suit à la fin de la même année. L'expression « il faut battre le fer tant qu'il est chaud » doit avoir son équivalence au pays d'Emil Cioran puisque « Pseudo » sort quelques mois plus tard, le 26/02/2024.
« Pseudo » est un cinq pistes, mais sa durée avoisine les trente-sept minutes, avec une pièce dépassant allègrement les douze minutes.
Musicalement la proposition est très diversifiée et Symphress propose aussi bien un prog' classique que des morceaux chantant l'Europe de l'Est, tel l'instrumental « Ukrainian Dances », particulièrement sympa, sur lequel la flûte d'Andrei Oltean  (Solomonar) fait merveille.
 La galette est intéressante dans son ensemble et les compositions plutôt captivantes sont variées et fortes de leurs personnalités, comme  « The Golden Pig », douce et pop rock, et « Pseudo  »,  massive et classique, ou encore « Wraiths », avec sa conclusion synthwave.
Le travail instrumental est bien fait et le chant masculin/féminin offre une belle complémentarité.
L'album est soutenu par le clip « Power And Poison ». Il vous attend sur toutes les plateformes.

BLOODORN (power mélodique), Let the Fury Rise (24/05/2024)

Le 26/05/2024

Un power offensif et technique qu'un certain metal extrême pousserait au dévergondage.
Par Ahasverus
Des membres de Sirenia, de Freedom Call, et de Silent Winter réunis dans un projet de power metal mélodique c'est possible : Nils Courbaron l'a fait !
BloodornLe guitariste de Sirenia et de Dropdead Chaos souhaitait monter un projet dont il serait maître d'oeuvre et où pourraient s'épanouir sa virtuosité d'exécutant autant que son talent de compositeur. 
Nils rassemble donc autour de lui trois musiciens particulièrement chevronnés : Mike Livas au chant, Francesco Saverio Ferraro, le bassiste de Freedom Call avec qui Nils avait sympathisé en tournée, et son camarade de Sirenia le batteur Michael Brush.
Ce line-up constitué, Nils sort de ses tiroirs des compositions dont les bases ont été jetées voici une dizaine d'années. Ainsi se construit, avec l'aide de  HK Krauss (Vamacara Studio), « Let the Fury Rise », le premier album de BLOODORN.
Bloodorn 1Bloodorn est un jeu de mots tiré de l'Anglais blood et de Blôdörn, une mise à mort norroise qui consistait à ouvrir le dos d'une personne pour en sortir les poumons et les déposer sur les épaules comme des ailes (on traduit Blôdörn par Aigle de sang).
« Let the Fury Rise »... Le titre de l'album, on vous le garantit, n'est pas usurpé !
Affirmer qu'il y a de la virtuosité à tous les étages, ce n'est pas non plus jeter des paroles en l'air !
Le niveau de Bloodorn est purement monstrueux et il fait saillie partout, magistralement mis en évidence !

« Let the Fury Rise » est  impressionnant à chaque piste, et la notion de supergroupe prend ici tout son sens. Le power metal de Bloodorn montre bien ses racines, mais aussi ses canines : il n'entend pas rester dans le peloton et il se détache en percutant le genre avec une agressivité qui prend le point à chaque assaut.
Bloodorn affole (« God Won't Come », « Let the Fury Rise », « Six Wounded Wolves »), et sa vitesse d'exécution donne le tournis. 

La rythmique vous hâche sur place. Par dessus, Mike Livas accumule les prouesses, tenant des notes fabuleuses, jusqu'à l'inattendu chant lyrique de « Six Wonded Wolves ».
En surcouche, Nils Courbaron  parcourt la gamme avec un toucher flamboyant, agile et savoureux.
L'ensemble devrait être brutal, il file à deux cents à l'heure. Pourtant c'est fluide et aussi sûr et confortable qu'un TGV en première classe ! L'agencement de certaines lignes de chant peut même faire penser à du Tobias Sammet (Edguy, Avantasia) en mode speedé (« Tonight We Fight », « God Won't Come »).
Nils Courbaron remplit donc à la perfection son cahier des charges en proposant un album de power metal moderne où les compositions sont bluffantes et où la virtuosité de chacun des musiciens irradie chacune des chansons, ne laissant sur la touche ni un instrument, ni un auditeur, ni un morceau.
Chaque titre pourrait prétendre à devenir le prochain single. L'ensemble peut se définir comme un power offensif et technique qu'un certain metal extrême pousserait au dévergondage (« God Won't Come »).

Le talent collectif est de tous les instants. Des morceaux comme « Under The Secret Sign » explosent comme des bombes et expliquent peut-être le sang sur le logo.
Bloodorn conclut sa galette par une cover reliftée du morceau « Square Hammer » de Ghost.
Nils Courbaron a gagné son pari. « Let the Fury Rise » est une réussite, la proposition qu'on espèrait d'un garçon et d'une équipe de ce niveau, une déflagration. Il mérite clairement 10/10, individuellement, collectivement.
C'est une sortie Reaper Entertainment, qui signe un joli coup en abritant ce poulain dans son écurie.
L'album est disponible depuis le 24/05/2024.