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THRASH
ART OF SHOCK (Thrash), Shine Black Light (08/09/2023)
Le 09/09/2023
On pourra débattre, mais enfermer « Shine Black Light » dans la rubrique thrash serait voué à l'échec : Art Of Shock n'hésitera pas à franchir clandestinement les frontières jusqu'à arriver à un résultat personnel qui doit autant à Metallica et Megadeth qu'au hardcore new yorkais ou à des groupes comme les Red Hot, Faith No More, et peut-être même Queen !
Par Ahasverus
L'histoire d'Art Of Shock commence à Mexico, ville dont sont originaires les frères Geezar. Inspirés par les groupes de thrash et de metal au son desquels ils ont biberonné, Art (guitare, chant) et Adrian (batterie) décident d'aller voir si l'herbe est plus verte aux USA. Leur chemin les conduit à Los Angeles. Les valises posées, le groupe Art Of Shock (re)constitué, ils enregistrent l'album « Dark Angeles » (2020). La bio explique : « Étant des outsiders éternels, les Geezar n’en avaient rien à foutre de jouer dans les endroits cool de la ville. » Cependant Art Of Shock décroche une place sur le Vans Warped Tour, un festival mêlant musiques et sports extrêmes. Cette opportunité fait tourner un vent qui leur permet de se faire remarquer et de vendre trois mille CD de leur premier album. La chance ne s'arrête pas là : Art Of Shock va partager la scène avec plusieurs groupes établis (Trivium, Sacred Reich) et ouvrir l'intégralité de la tournée nord-américaine de Sepultura ! « Regarder Sepultura ou Crowbar tous les soirs nous a rendus humbles et plus affamés » se souvient le guitariste et chanteur Art Geezar. Cette expérience convainc le groupe de resserrer et d'intensifier son jeu. S'estimant prêt et plus fort, Art Of Shock, devenu le combo que ses géniteurs ont « toujours rêvé d’être », revient le 09/09/2023 avec l'album « Shine Black Light ».
Pour l'artwork, il est fait appel à Travis Smith (Opeth, Nevermore), mais c'est au niveau de la production qu'Art Of Shock crée la surprise en faisant appel au producteur Taylor Young. « Taylor est surtout connu pour ses disques beaucoup plus brutaux et bruyants » explique Adrian, tandis qu'Art complète : « Venant du hardcore, Taylor n'est pas aussi mécanique que la plupart des producteurs de métal dans sa façon d'entendre les choses. » Il précise sa pensée :« Il ne s’agit pas de montage et de perfection avec lui. Il s’agit davantage d’ambiance et de violence, ainsi que d’intensité et d’honnêteté de l’enregistrement. » Le résultat est aussi percutant que virevoltant.
Dès la première piste la touche hardcore s'impose, mais avec suffisamment de pause et de finesse pour venir effleurer la case progressive. On pourra débattre, mais enfermer « Shine Black Light » dans la rubrique thrash serait voué à l'échec : Art Of Shock n'hésitera pas à franchir clandestinement les frontières jusqu'à arriver à un résultat personnel qui doit autant à Metallica et Megadeth (« Shine Black Light », « Death Stays Silent ») qu'au hardcore new yorkais ou à des groupes comme les Red Hot, Faith No More, et peut-être même Queen (« You Don't Know Me ») !
L'ensemble est mené avec beaucoup de lisibilité par des musiciens dont la créativité n'est entravée par aucune limite technique ou artistique et qui sont capables d'imposer des morceaux aux structures totalement démentes (« You Don't Know Me »).
Un album moins classique et plus personnel musicalement que le premier opus, un pallier dans la carrière du groupe, mais également un opus plus intime et sociétal dans les thématiques qu'il aborde, avec notamment le morceau « Drag Me to Hell » qui prend des allures de ballade mais qui traite de la violence intrafamiliale, très bien mise en images par le clip de Carlos Toro.
Art explique :
« Drag Me to Hell est très différent de tout ce que nous avons fait dans le passé, tant au niveau des paroles que du son. Au départ, il m'a été difficile de partager cette chanson car elle reflète mon parcours personnel de survie. C'est la capture d'une époque où je me sentais impuissant et en quelque sorte responsable de la violence qui m'était infligée. Cela représente un moment où je ne pouvais pas imaginer un avenir au-delà du cycle sans fin dans lequel j'étais piégé. Cependant, comme beaucoup d'autres, j'ai finalement réalisé que je n'étais pas seul et j'ai découvert la force en moi de réécrire la fin de mon histoire. Malheureusement, des millions de personnes restent piégées dans ce cauchemar. En partageant nos voyages et en faisant preuve de solidarité avec ceux qui souffrent encore, nous pouvons les inciter à trouver leur force intérieure. Nous pouvons changer la fin de l'histoire. Nous sommes des survivants. »
Neuf pistes séduisantes qui démontrent qu'Art Of Shock a trouvé sa voie, slalommant entre thrash, hardcore et metal, brassant de vastes influences pour en faire une synthèse moderne restituée dans un album particulièrement réussi.
LIVE-REPORT DE "ORANGE METALIC FESTIVAL" - 08/08/2023
Le 21/08/2023
Par Dam'Aël
Chanceuse j'ai été sur ce coup là ! Tout d'abord avec l'accréditation média accordée par Replica Promotion et Olivier Garnier aux commandes. Ensuite j'ai réussi, à 4 jours de l'événement, à dégoter une chambre dans un magnifique petit hôtel en plein centre, mais quand je dis plein centre, c'est à 200 mètres du théâtre antique ! Yes vous l'avez compris, ça s'amorce sous les meilleurs hospices. Arrivée en avance, je fais le tour des cafés environnants pour repérer quelques têtes connues. Salut Mélie Red, puis Manuwar Fly FM, Thierry Dubreuil, Olivier Garnier, évidemment mon acolyte Christophe Corroyer et plus tard, quelques autres.
En attendant l'ouverture des portes, une petite glace lavande et noisettes grillées à la fleur d'oranger est la bienvenue sous cette chaleur estivale. Que la vie est belle sous le soleil d'Orange, magnifique ville de 30 000 habitants qui bougent ses *** (vous y mettez ce que vous voulez) pour mettre en valeur son magnifique patrimoine historique dont le mythique et surtout antique théâtre. Un monument de plus de 20 siècles particulièrement bien conservé ; on dit qu'il fait partie des rares à être aussi bien préservé. Magistral, majestueux, classieux et surtout ouvert d'esprit quand on voit les propositions culturelles très éclectiques qui s'y produisent. Résultat pour ce 8 août 2023, du Metal high level sous le regard dubitatif ou ravi de l'empereur Auguste, vêtu de son paludamentum imperatoris et tenant son bâton de commandement... ahah lui seul connaît ses émotions à cet instant.
Plus de 5h de show vont s'orchestrer sous le professionnalisme d'une organisation au taquet, efficace, agréable et remplie de bienveillance : adam concerts et Replica Promotion ont l'art et l'œil.
Le théâtre s'est déjà bien rempli pour l’arrivée du premier groupe TRIVIUM dont le bassiste est souffrant. Ce sera d'ailleurs la série ce soir, car Joël O'Keeffe (faisant la paire avec Johnny Deep sur le Hellfest, les deux se présentant avec un plâtre au pied droit pour le premier et une attelle au pied gauche pour le second) s'étant cassé le pied, arbore un plâtre dont il a de toute évidence, complètement oublié l'existence tant ses déplacements couvrent l'ensemble de la scène ainsi que le pit à une vitesse qui laisse dubitatif. Quant à Dave Mustaine, malade aussi a une voix réduite mais présente grâce aux doigts de fée du médecin.
TRIVIUM :
Les Américains ont manifestement une envie débordante d'en découdre au vu de l'énergie déployée et des watts déversés sans modération. Avec plus de 20 ans de carrière, 11 albums et nombre de concerts dans le monde, le quartet composé de Matt Heafy (chant, guitare), Corey Beaulieu (guitare), Paolo Gregoletto (basse) et Alex Bent (batterie) sait déclencher l'étincelle et embraser les lieux. Une énergie sur scène qui contamine la fosse sous l'appel répétitif de Matt qui ne conçoit de délivrer le trash américain à tendance mélodique qu'avec la complicité des festivaliers. Et force est de constater qu'ils ne se sont pas faits prier pour entamer circle pits, sauts sur place et pogo. Matt va sur Amongst the Shadow And The Stones, descendre dans le pit pour son solo guitare et jusqu'à demander sur In Waves, aux gradins de se lever et à la fosse de s'accroupir, confirmant son charisme et son jeu de leader. Un set qui est délivré sans temps morts chauffant les pierres du théâtre pour la prestation qui suit, celle de AIRBOURNE, malgré quelques légers soucis de sonorisation.
Dirk Verbeuren : "on a fait deux ou trois tournées avec eux aux Etats-Unis ; c’est un jeune groupe qui cartonne bien sur scène, il y a un côté agressif et en même temps mélodique."
02. Down From The Sky
03. The Sin And The Sentence
04. Becoming The Dragon
05. Strife
06. Feast Of Fire
07. Amongst The Shadows & The Stones
08. The Heart From Your Hate
09. A Gunshot To The Head Of Trepidation
10. In Waves
Dirk Verbeuren : "Airbourne, c’est un groupe excellent, très fun à voir. Dans le style hard rock classique, on ne fait pas mieux à part évidemment AC/DC qui sont sûrement des exemples pour eux."
02. Too Much, Too Young, Too Fast
03. Girls In Black
04. Burnout The Nitro
05. Breakin' Outta Hell
06. It's All For Rock'n'Roll
07. Stand Up For Rock'n'Roll
(Rappel)
08. Live Ut Up
09. Runnin' Wild
Clin d'œil : Si Olivier Garnier s'est fait voler une paire de S***mon pendant ses vacances, un festivalier lui en a perdu sa semelle et l'arbore avec fierté et contentement. C'est vous dire que ambiance et satisfaction sont là, quitte à s'en trouver presque déshabillé.
04. Dread Of The Fugitive Mind
05. Angry Again
06. Sweating Bullets
07. We'll Be Back
08. Conquer Or Die!
09. Dystopia
10. Tornado Of Soûls feat. Matt Heafy (Trivium)
11. A tour le Monde
12. Trust
13. Symphony Of The Destruction
14. Peace Sells
(Rappel)
15. Holy Wars (The Punishment Due)
A noter l'invitation de Matt Heafy sur le titre Tornado Of Souls, seul titre qui ne sera pas interprété par Dave, dont certaines notes, assez hautes, posent une difficulté au leader eu égard à son état de santé du jour. Un Matt qui investit la scène avec beaucoup d'humilité et de reconnaissance mais libérant une énergie totale pour faire vivre au mieux le titre et honorer la confiance qui lui est accordée par un des grands maitres du Big 4.
Petit message explicatif de la part de Dave Mustaine :
Prestation de Matt Heafy sur Tornado Of Soûls :
Riffs de guitare speed et complexes, soli très techniques, imagerie sur backdrops tout au long du concert, quelques échanges parlés avec le public, nombre de déplacements couvrant la totalité de la scène de ce théâtre dopé au Metal classieux qui force le respect, voici ce qui pourrait être un résumé très concis de la prestation de l'un des majors du Metal de qualité.
Sortie peignoir noir brodé au nom MEGADETH pour Dave et bande annonce résumant l'ensemble de la discographie de la formation
CARPENTER BRUT :
Carpenter Brut , je l'avais raté au Hellfest en raison de son heure tardive et au vu du périple de la journée...
Certains se demandent pourquoi un tel groupe dans ce festival. On peut leur accorder.
Mais personnellement j'en retiens une belle découverte, un alliage particulier qui englobe dans un Metal présent mais certes discret, de l'électro en mode tornade d'été et cinématique de qualité sur trame de synthwave Made in France, dont Franck Hueso est à l'origine. Je n'avais prévu que quelques dizaines de minutes pour cette prestation, j'y ai passé tout le concert, assidue, beaucoup plus que ma batterie de téléphone qui m'a lâchée à la fin du 11ème titre. Force est de constater qu'une partie du public a déposé les armes et pris la poudre d'escampette mais de véritables fans sont présents, déterminés à vivre un moment magique, extrêmement immersif, dansant donc festif. La performance se traduit par un jeu de lumière savamment élaboré en syntonie avec la puissance de la musique que chacun des musiciens délivrent avec beaucoup de brio. Pour les tournées, on note la présence de Adrien Grosset (Hacride) à la guitare et Florent Marcadet (Jabberwocky, Klone, Step In Fluid), un trio poitevin qui envoie du puissant et du technique dans un écrin très dynamique et lumineux.
01. Straight Outta Hell
02. The Widow Maker
03. Roller Mobster
04. Beware The Beast
05. Day Stalker
06. Night Prowler
07. Disco Zombi Italia
08. Imaginary Fire
09. Monday Hunt
10. Hairspray Hurricane
11. Leather Terror
12. Turbo Killer
13. 5 118 574
14. Le Perv
15. Maniac (Michael Sembello cover)
Un excellent moment qui fait prévoir dès à présent dans mon agenda, la 3eme édition du Orange Metalic Festival, évènement qui rentre dans le cadre d'un panel sans commune mesure de manifestations culturelles très diversifiées dans la ville d'Orange ; on note depuis 1970, opéra, Chorégies, variétés françaises (Johnny Hallyday, Eddy Mitchell ...), pop-rock international (The Cure, The Police, Frank Zappa, Trust, Iron Maiden, Within Tentation, Epica, Beast In Black, Hans Zimmer...) l'électro (David Guetta...) et bien d'autres. Aux dernières informations l'édition 2024 devrait se couvrir sur deux jours, ce qui signe l'engouement pour ce festival et l'implication des organisateurs à savoir la ville d'Orange, Adam concerts, Replica Promotion.
OVERT ENEMY (thrash metal), Official Live Thunder In the Hill Country (22/09/2023)
Le 20/08/2023
Une déflagration live
Par Ahasverus
Le 25 mars 2023, le groupe de thrash Overt Enemy se produisait au vingt-et-unième Thunder In The Hill Country, un rassemblement de motards qui se retrouvent annuellement à Bandera, au Texas. Overt Enemy a profité de l'opportunité pour enregistrer l'intégralité de son set de soixante-quinze minutes qui comprend des chansons de ses deux EP, des reprises de Slayer (pas moins de huit !) et trois nouvelles chansons qui figureront sur leur prochain album.
La sortie live, attendue pour le 22/09/2023, prenait le nom de « Overt Enemy: Official Live Thunder in the Hill Country ». Rob Canales assurait le mixage aux Red Barn Studios.
A propos de son album, Overt Enemy laissait ce long commentaire :
« Victimes sans méfiance, pas d'avertissements, pas de signes….. C'est une façon assez précise de décrire ce qui s'est passé à Bandera, au Texas, lors du rassemblement de motards Thunder in the Hill Country. Nous avons présenté un peu notre nouvel album, ça nous avait vraiment manqué de jouer en live et nous avons pensé quelle meilleure façon d'introduire notre nouveau membre (le batteur Saul Castillo) était de tester des nouvelles chansons avec un groupe de motards tapageurs ! Nous avons donc emballé notre matériel d'enregistrement dans la camionnette de location, rassemblé l'équipe et pris la route pour la "plus grande petite fête du Texas". Apparemment, nous étions le premier groupe de métal à jouer sur l'événement en vingt-et-un ans d'histoire et nous avons lancé les concerts du samedi soir par une vraie raclée texane… Soixante-quinze minutes d'agressivité à tuer un boeuf… et nous avons capté le tout ! Plutôt que d'attendre la sortie de notre nouvel album, nous avons pensé que la famille Overt Enemy qui nous suit de longue date apprécierait d'avoir un peu de sang neuf dans les oreilles, alors nous avons demandé à notre frère Rob Canales des Red Barn Studios de mixer l'ensemble. Nous vous apprécions, les gars, et espérons que vous le mettrez à fond dans la voiture ou lors de votre prochain barbecue et que vous passerez un bon moment… assurez-vous de vous étirer le cou de manière appropriée. »
Originaire de la frontière mexico-américaine, Overt Enemy joue depuis sa création en 2013 un thrash agressif et moderne. Musicalement influencés par des titans du métal comme Slayer, auquel ils rendent largement hommage sur cette galette, Pantera, Sepultura et Fear Factory, Overt Enemy arrive à frayer son chemin avec un son brillamment capté par Rob Canales sur cette prestation. Les amateurs de thrash metal et d'album live puissants et hyper-énergisants, lancés comme une véritable déflagration, peuvent s'y plonger de confiance.
NERVOSA : sortie imminente du nouvel album
Le 20/08/2023
Nervosa sortira « Jailbreak », son cinquième album le 29/09/2023.
Pour la première fois, la guitariste et fondatrice Prika Amaral officiera au chant, dévoilant ainsi un tout nouveau line up complété par Michaela Naydenova à la batterie, Hel Pyre à la basse et Helena Kotina à la guitare.
NERVOSA par Gregory Dourtounis
Helena Kotina précise :
« Je pense que Jailbreak est l’opus le plus révolutionnaire de Nervosa, tant musicalement que textuellement. Cela a été un process complexe, mais très constructif à la fois. Nous avons soigné chaque détail jusqu’à ce que nous obtenions le meilleur résultat. »
Pour preuve, le groupe a dévoilé des extraits sous forme de clips, ainsi « Endless Ambition » :
Puis « Seed Of Death », dont les paroles philosophiques explorent le cycle de la vie.
Prika Amaral explique :
« Je suis très contente de cette chanson et de notre nouvel album. J’ai toujours voulu une chanson comme celle-ci, mais différentes raisons ont fait que ce n’est jamais arrivé. Maintenant, elle existe. Nous avons également pris plus de risques et créé de nouvelles choses. Avec deux guitares, les portes se sont ouvertes sur plus de possibilités. Même si Nervosa impliquait deux guitaristes au départ, nous avons ensuite choisi de n’en garder qu’une seule pour des raisons logistiques, car il était plus simple d’avoir une personne en moins pendant les tournées. Maintenant, notre groupe est doté d’une plus grande structure qui permet cette addition, et nous apprécions beaucoup cette période. L’écriture de ces nouvelles chansons a été un vrai amusement et a permis de faire ressortir la musicalité en chacun, ce qui a enrichi le groupe. »
Puis le morceau qui donne son titre à l'album. Prika Amaral raconte :
« Cette chanson représente les racines de ce nouvel album. Helena et moi adorons les motos, et nous voulions écrire une chanson qui transmette un sentiment de liberté aux gens, car c’est ce que nous ressentons lorsque nous roulons. Jailbreak inclut aussi l’un des plus grands duos de guitare - vous serez surpris de l’entendre en live. J’ai hâte ! »
Enfin, aujourd'hui même, Nervosa a dévoilé « Elements of Sin », une véritable tornade de thrash placée en avant-dernière piste de l'album.
Prika livre ce commentaire :
« Elements Of Sin est l’une des premières chansons que Helena et moi avons écrit ensemble. Je me rappelle le moment où le riff du refrain m’est venu, fin 2021, puis les paroles du refrain sont arrivées. Nous étions tellement excitées par cette nouvelle chanson que nous avons également composé les parties de batterie au même moment. Créer cet album a été très amusant ! »
Gary Holt d’Exodus et Lena Scissorhands d'Infected Rain, apportent leur contribution sur deux des treize morceaux de l'album.
« Jailbreak » sera disponible dans les formats suivants chez Napalm Records :
- 1 vinyle violet
- 1 vinyle rouge/blanc marbré + un disque de feutrine + bracelet en mousse + un tote bag
- 1 cassette rouge et impressions blanches
- Lot : CD digipack + t-shirt artwork "Jailbreak"
- Lot : CD digipack + t-shirt artwork "Seed Of Death"
- Format digital
Précommandez l'album ICI
HELLWITCH (thrash death), Annihilational Intercention (09/06/2023)
Le 17/08/2023
Les amateurs d'un thrash/death capable d'affoler les sens les plus aiguisés seront aux anges.
Par Ahasverus
Hellwitch nait en Floride, plus précisément à Gainesville, en octobre 1984, mais c'est en 1985 qu'il prend sa forme de trio, avec un line-up qui évoluera régulièrement autour de son fondateur, le guitariste/chanteur Patrick Ranieri.
HELLWITCH par Roberto Badillo
Les Américains sortent leur première démo en 1986, puis une seconde en 1987. L'année suivante, le trio enregistre trois pistes. Son bagage lui permet de signer sur le label de métal extrême Wild Rags Rec. Il crée au Morrisound (Death, Morbid Angel) l'album « Syzygial Miscreancy ». Extrême et violent, technique et rapide, il sort en 1990 et permet au groupe d'asseoir sa réputation.
En août 1991, Hellwitch retourne aux studios Morrisound pour enregistrer l'EP trois titres « Terraasymmetry », qui sortira sur Lethal Records. Début 1994 sort la démo « Anthropophagi » en mode duo. Patrick Ranieri assure toutes les cordes et le chant.
Après une longue pause, Hellwitch refait surface en 2005 avec un CD promotionnel qui lui permet de signer avec le label espagnol Xtreem Music. Il permet au groupe de sortir en 2009 son second album, « Omnipotent Convocation », toujours extrême, technique, agressif et rapide.
Si Hellwitch ne chôme pas scéniquement (il s'est produit avec Death, Obituary, ou encore Whiplash), il ne lance le processus de création de son nouvel album que le 12/07/2022. Il aura pour titre « Annihilational Intercention ».
Pour le son, Hellwitch fait àppel à Jeremy Staska (Malevolent Creation, Divine Empire, Poison The Well) et au Studio 13 à Fort Lauderdale, en Floride.
Quarante-et-une minutes de death thrash particulièrement technique joueront avec nos nerfs dès le premier morceau. Le fantastique « Solipsistic Immortality » semble décidé à vous laisser sur le carreau, tandis que l'étourdissant « Delegated Disruption » ne vous laisse pas le temps de récupérer.
Les guitares, sans cesse en mouvement, n'accordent aucun répit. « Megalopalypytic Confine » lève parfois le pied mais reste fulgurant dans ses accélérations. Enfin, « Sorcerous Imminence » introduit une pause musicale pour lancer « Hellwitch », un inédit écrit en 1985.
« Epochal Cessation » a un côté Rock N'Roll dans son introduction, et si le premier tiers d' « Anthropophagi » surprend par ses arpèges, elles ne sont là que pour annoncer la tempête, suivies par « At Rest » et ses guitares incontrôlables. « Torture Chamber », dont la version originale sortait en 1987, vient refermer l'album dans un souffle malsain.
Avec bientôt quarante ans d'expérience, Hellwitch impose un album sans concession, dont le rythme incroyable est basé sur une technique éprouvée. Les amateurs d'un thrash/death technique capable d'affoler les sens les plus aiguisés seront aux anges. Les autres vivront une expérience dont le principe consiste à tenter de s'introduire dans l'oeil d'un cyclone en mouvement.
IMMERSION DAY BY DAY IN HELLFEST 2023 : JEUDI 15 JUIN
Le 12/07/2023
Par Dam'Aël
Avant les grosses journées de concerts, le festivalier commence par une mise en jambe au Hell City Square (http://www.ahasverus.fr/blog/hellfest-2023-vue-sur-la-hellcity-ce-14-juin.html); il vérifie si la bière de l'année est encore meilleure que celle de l'année précédente, s'évertue à faire changer au Merch. la couleur de sa carte bancaire passant du bleu au rouge, et ré-initie ses oreilles aux watts et décibels si tant est qu'elles s'étaient mises au repos. Des "coucou" par-ci, des saluts par-là, des "oh p***, ça fait longtemps" pour d'autres, l'ambiance est posée. La magie s'installe. La fée HELLFEST envoie ses plus belles étoiles dans les yeux de ses fidèles Métalleux, au cœur si tendre. Oui car tendresse rime avec Metal! Allez faites un effort, ça rime! et Ultra Vomit le confirme haut et fort :
"La tendresse, bordel", fait aussi partie du bordel du vrai Métalleux!
CODE ORANGE (MS2 - 16h30-17h10)
Code Orange est un groupe de punk hardcore américain, originaire de Pittsburgh, formé en 2008, en Pennsylvanie. Il navigue autour de divers genres. Le dernier album du groupe, Underneath, est sorti en 2020 via Roadrunner Records. Depuis, la formation a publié un single, intitulé Out For Blood, ainsi qu’un album de remixes.
Eric Balderose – guitare, claviers, chant
Reba Meyers – chant , guitare
Jami Morgan – batterie, chant
Joe Goldman – basse
Dominic Landolina - guitare
Difficile d'ouvrir le premier concert, a fortiori sur une mainstage. CODE ORANGE a tenu le pari et a assuré avec brio, mettant le pit illico presto dans une ambiance qu'on connaît bien au Hellfest. Energie, échange avec le public, envolée musicale et tremblement de terre vocal, nul doute l'immersion est totale, et c'est sans compter la succession de circle pit, crowd surfing, wall of death... Un véritable travail d'orfèvrerie où le nu metal côtoie les sonorités post-rock, électro sur fond de crust, le tout générant une atmosphère de fou dans un chaos délirant mais bienveillant.
⦁ Grooming My Replacement (Live debut)
⦁ Swallowing the Rabbit Whole
⦁ In Fear
⦁ Drowning In It (Live debut)
⦁ Bleeding in the Blur
⦁ The New Reality
⦁ Spy
⦁ dream2 / Dreams in Inertia (Live debut in front of an audience)
⦁ Out for Blood
⦁ Forever
BLACKBRAID (Temple - 16h30-17h10)
Du Black Metal Amerindien natif des Adirondacks, une chaîne de montagnes que se partagent une partie du Canada et le nord-est de l'état de New York aux hivers très froids. Le projet est l'effort solo de son créateur, Jon Krieger. Krieger est amérindien et est également connu sous son pseudonyme Sgah'gahsowáh, un nom Mohawk signifiant "le faucon sorcière". Toute jeune formation (2022), atypique, même si le genre ne m'attire pas vraiment, je me suis posée le temps d'un titre pour me faire une idée et surtout découvrir. Un set qui aurait proposé un panel de riffs envoûtants surplombé d'un growl assez impressionnant où mélodie n'était pas bannie. Déjà deux œuvres à son actif :
Blackbraid I (2022)
Blackbraid II (2023)
KAMIZOL-K (Warzone - 17h15-17h55)
Kamizol-K est un groupe de Metal Hardcore formé en 2015 à Lyon par Marie, Kevin, Lionel, Gaëtan, Nico et Antho, citant comme influences Get The Shot et Upon a burning body. Ils participent au Hellfest Cult 2018 et jouent au Sylak la même année, tout en sortant en parallèle 2 EP Awakening (2017) et Rising (2019). Leur premier album Exile sort en septembre 2022. 2023 est une consécration puisqu'il remporte le tremplin The Voice Of Hell et a donc su tirer son épingle du jeu avec 254 groupes inscrits au départ et 99 groupes concurrents en lice. Hargne, rage, puissance et volonté d'en découdre, Kamikaze-K a enflammé la Warzone avec son mélange explosif de Nu Metal, de Death Metal, de Metalcore et de Hardcore. La frontwoman et le frontman ont dépoussiéré, au cm2 près, toute la superficie de cette scène endormie depuis un an.
⦁ Insanity
⦁ soseiji
⦁ sinner
⦁ get away
⦁ devil pt
⦁ hatred
⦁ 69 forces
⦁ stand up
⦁ undo
⦁ sashimi alive
⦁ Horny time
GENERATION SEX (MS1 - 18h45-19h35)
Coupler des membres de Sex Pistols avec ceux de Generation X n'est pas une chimère, bien au contraire et donne plutôt une formation Generation Sex qui ravit les fans de punk des 70's. Du côté de Generation X, on y trouve Billy Idol au chant et le bassiste Tony James, tous deux fondateurs du groupe en 1976. Issu de la scène punk londonienne, Billy Idol a ensuite conquis les Etats-Unis durant sa carrière solo, investissant dès les premières heures la programmation de la chaîne MTV. Du côté des Pistols, on retrouve le batteur Paul Cook et le guitariste Steve Jones. A noter que Steve Jones a également collaboré avec Iggy Pop. Bon, personnellement, plus que déçue principalement sur la prestation désolante de Billy Idol, malgré tous les efforts fournis par l'ensemble des musiciens. Le frontman a mis plus de la moitié du set pour rentrer sur la pointe des pieds dans le show, limite karaoké (Oui je suis dure mais c'est mon avis). Rien à voir avec Billy Idol aux côtés de Steve Steven à Montreux en 2018 où nous avions même eu droit à un défilé de mode de la part du frontman. Ici, on ne retiendra sur lui que le T-Shirt qu'il portait... mémorable, il n'y a que lui qui a su faire sensation. Billy fatigué ou blasé?
Billy Idol chant
STEVE JONES
TONY JAMES
PAUL COOK
⦁ Ready Steady Go (Generation X cover)
⦁ Wild Youth (Generation X cover)
⦁ Pretty Vacant (Sex Pistols cover)
⦁ Problems (Sex Pistols cover)
⦁ Black Leather (Sex Pistols cover)
⦁ Kiss Me Deadly (Generation X cover)
⦁ Dancing With Myself (Generation X cover)
⦁ Silly Thing (Sex Pistols cover)
⦁ King Rocker (Generation X cover)
⦁ God Save The Queen (Sex Pistols cover)
⦁ Your Generation (Generation X cover)
⦁ My Way (Claude François cover)
IN FLAMES (MS2 - 19h40-20h30)
In Flames , le groupe suédois de metal alternatif, originaire de Göteborg, formé en 1990, 14 albums solo à son actif, nous a balancé une sacrée claque au point de tendre l'autre joue. A l'origine, j'avais prévu de déambuler jusqu'à la Valley déplacée au côté de la Warzone pour découvrir DVNE (post-metal, rock progressif, doom écossais), mais j'allais perdre ma place pour The Hollywood Vampires et la suite... Donc ce sera In Flames! Et c'est une grosse machine de guerre que je découvre qui échange énormément avec son public. le groupe propose un set de mélodeath de grande qualité, au son fort et lourd et une setlist s'appuyant principalement sur ses premiers albums.
Anders Fridén – chant
Björn Gelotte – guitare solo
Chris Broderick – guitare rythmique
Liam Wilson – basse
Tanner Wayne – batterie
⦁ The Great Deceiver
⦁ Everything's Gone
⦁ Darker Times (First live performance since 2017)
⦁ Behind Space
⦁ Cloud Connected
⦁ Only for the Weak
⦁ Foregone Pt. 1
⦁ State of Slow Decay
⦁ The Mirror's Truth
⦁ I Am Above
⦁ Take This Life
HOLLYWOOD VAMPIRES (MS1 - 20h35-21h45)
Inutile de présenter Alice Cooper (chant) et son comparse tommyhenriksen (guitare), le taulier d’Aerosmith Joe Perry (guitare, chant) et le comédien américain Johnny Depp (guitare, chant), arborant une atèle au pied gauche ; le quartet est accompagné de Glen Sobel (batterie), de Chris Wyse (basse, backing vocals) et de Buck Johnson (claviers) Peu de surprises, surtout des reprises populaires. Alice Cooper interprète ainsi ses classiques « I’m Eighteen » et « School’s Out », mais n’hésite pas à passer le micro à Johnny Depp sur « Heroes » ou à Joe Perry sur « The Train Kept A-Rollin’ », presque 50 ans après l’avoir enregistrée avec Aerosmith. Gentillet, sympathique, aucun surprise, mais envie de les revoir. Je pense que pour moi cela suffira.
Petit trouble fête, le matériel des stars est resté en Serbie , c'est KISS qui leur prêtera le matériel nécessaire pour leur prestation.
⦁ I Want My Now
⦁ Raise the Dead
⦁ I'm Eighteen (Alice Cooper cover)
⦁ People Who Died (The Jim Carroll Band cover)
⦁ Baba O'Riley (The Who cover)
⦁ The Boogieman Surprise
⦁ "Heroes" (David Bowie cover) avec Johnny Depp au chant
⦁ Kick Out The Jams
⦁ The Death and Resurrection Show (Killing Joke cover)
⦁ Walk This Way (Aerosmith cover)
⦁ The Train Kept A-Rollin' (Tiny Bradshaw cover) avec Joe Perry au micro
⦁ School's Out
Alice Cooper (chant)
tommyhenriksen (guitare)
Joe Perry (guitare, chant)
Johnny Depp (guitare, chant)
Glen Sobel – drums
Chris Wyse – bass, backing vocals
Buck Johnson – keyboards, rhythm and lead guitar, backing vocals
KISS (MS1 - 22h55-00h55)
2019 devait être les derniers bisous de Kiss à son public et plus particulièrement aux Metalleux de Clisson. Mais tendresse oblige, on a du rab!!! KISS repropose un programme déjà connu à la scénographie pétillante et pétaradante. Tommy Thayer y participe volontiers en lançant des fusées avec sa guitare au cours de son solo. Coté théâtre, Gene Simmons crache du feu après « War Machine » et du sang avant « God of Thunder », alors que Eric Singer délaisse sa batterie pour un magnifique piano à queue sur « Beth » lors du rappel. Pas de tyrolienne de la part de Paul Stanley au dessus du pit qu'il proposait sur « Love Gun ». Ces nombreux effets n’empêchent cependant pas KISS d'essayer de gagner du temps en parlant beaucoup, beaucoup même un peu trop. Cependant en tout début de set, les papis du Hard ont très vite embarqué la foule l'invitant à chanter l'hymne national. Moment étonnant et magistral.
Belle et bonne retraite méritée Messieurs ; 50 ans de bon et loyaux services au royaume de la musique.
NB : Pas convaincue qu'il n'y ait pas eu quelques bandes son...
Paul Stanley – guitare rythmique, chant
Gene Simmons – basse, chant
Eric Singer – batterie, percussions , chœurs, chant
Tommy Thayer – guitare solo , chœurs, chant
⦁ Detroit Rock City
⦁ Shout It Out Loud
⦁ Deuce
⦁ War Machine (Gene breathes fire)
⦁ Heaven's on Fire
⦁ I Love It Loud
⦁ Say Yeah
⦁ Cold Gin
⦁ Guitar Solo (Tommy Thayer)
⦁ Lick It Up (with "Won't Get Fooled Again"… more )
⦁ Makin' Love
⦁ Calling Dr. Love (with extended jam by Paul and Tommy)
⦁ Psycho Circus
⦁ Drum Solo
⦁ 100,000 Years (Partial)
⦁ Bass Solo
⦁ God of Thunder (With spitting blood by Gene)
⦁ Love Gun
⦁ Black Diamond
⦁ Encore:
⦁ Beth (Eric Singer on Piano)
⦁ I Was Made for Lovin' You
⦁ Rock and Roll All Nite
NB: cette dernière vidéo est partielle sur le titre Rock and Roll All Nite car après avoir pu éviter nombre de slameurs au dessus de notre tête, une masse de 80kg a eu raison du combat... Dommage mais il s'agit d'une immersion pour vous aussi avec ses avantages et ses inconvénients.
PARKWAY DRIVE (MS2 - 01h00-02h10)
On est loin des rencontres sur le sable chaud australien de Byron Bay, grattant la 6 cordes acoustique tout en dégustant du citron caviar pour se rafraîchir. Il a fait chaud sur scène et tout aussi chaud dans le crowd avec le meneur survolté Winston McCall de Parkway Drive . Une heure du matin, des kilomètres dans les pattes et pourtant j'avais vraiment envie de découvrir ce groupe venu d'Australie. L'entrée en scène s'est faite dans une pénombre intrigante avec une dizaine de silhouettes vêtues d'une cape noire et tenant chacune une torche, une ambiance mystérieuse qui s'éclipse rapidement avec l'arrivée du frontman, embrasant d'un seul tour de manivelle la foule restée nombreuse malgré l'heure tardive; Parkway Drive était attendu et indéniablement très attendu. Un parterre de Mainstage 2 insuffisant pour rassembler les fans de la formation. Découverte, surprise et surtout envoûtement ont été pour moi les maîtres-mots de ce moment exceptionnel. En résumé, un show de Metalcore travaillé et recherché, nuancé sur certaines plages (musicales) plus calmes faisant intervenir avec subtilité et pertinence des violons et la guitare acoustique, et n'hésitant pas à descendre au milieu de la foule pendant « Idols and Anchors », avant de revenir sur scène, pantalon légèrement déchiré, en se faisant porter pour enchainer sur Shadow Boxing en compagnie de deux violons et d'une contre-basse. Petite transition avec Darker Still accompagné à la guitare acoustique et les torches des téléphones allumés. Malgré l’heure tardive, Parkway Drive a su plus embraser le Hellfest avec un set puissant et savamment orchestré, un véritable rouleau compresseur. Si Wilson nous a répété des "Merci beaucoup Hellfest", on lui crie "Merci beaucoup Winston pour cette extraordinaire prestation".
INCONTESTABLEMENT MON GROS COUP DE COEUR!!!
NB : la musique est une histoire de famille chez les McCall, le frère cadet est le chanteur du groupe de Punk Hardcore 50 Lions.
Winston McCall au chant
Jeff Ling aux choeurs et guitare solo
Luke « Pig » Kilpatrick aux choeurs et guitare rythmique
Ben « Gaz » Gordon batterie
Jia « Pie » O'Connor choeurs et basse
⦁ Glitch ( Winston McCall embarque son public dès les premières secondes, public qui n'attendait qu'un petit geste pour adhérer à cette féerie de Metalcore Mélodique. Une tuerie musicale)
⦁ Prey lance flamme
⦁ The Void
⦁ Soul Bleach
⦁ Vice Grip
⦁ Dedicated titre sur lequel Winston Mc Call remplacé les paroles originelles "twelve years I've fought for this" par Twenty years..." extrait de l'album IRE de 2015 qui avait propulsé la formation au sommet d'une notoriété certaine.
⦁ Idols and Anchors
⦁ Shadow Boxing (Violin intro)
⦁ Darker Still guitare acoustic
⦁ Bottom Feeder avec un final batterie qui décoiffe sa m***
⦁ Encore:
⦁ Crushed (Violin Solo before the song started)
⦁ Wild Eyes
Annexe :
Un grand merci : au Hellfest Open Air Festival pour l'accréditation Media
et à toutes les autres rencontres.
OVERKILL (thrash metal), Scorched (14/04/2023)
Le 01/07/2023
Overkill n'a rien perdu de sa hargne, le vétéran alterne le heavy, le speed et le thrash metal en multipliant les déflagrations.
Par Ahasverus
OVERKILL 1.- La Story :
Overkill est originaire du New Jersey. Le premier qui dit « Comme Bon Jovi » se verra privé de newsletter Ahasverus pendant trois mois !
En 1980, Rat Skates et DD Verni, issus de la scène punk, sont désireux de monter un nouveau groupe. Ils passent une annonce pour trouver un guitariste et un chanteur. C'est ainsi qu'ils font la connaissance de Bobby Ellsworth, vocaliste au timbre haut et hargneux, dont le registre peut rappeler Rob Halford (Judas Priest) et Udo Dirkschneider (Accept).
Après avoir évolué un temps sous le nom de Virgin Killer, la nouvelle formation décide de s'appeler Overkill. Outre l'idée de puissance qu'il dégage, ce nom est un clin d'oeil au standard de la bande à Kilmister sorti un an plus tôt. Bobby Ellsworth explique d'ailleurs à Metal Overload : « Nous étions un groupe de covers quand nous avons commencé et Motörhead était dans notre set. Une des plus grandes raisons pour lesquelles nous avons choisi ce nom est parce que nous avons été reconnu via la chanson Overkill que nous avions jouée. »
Outre Motörhead, Overkill se fait les dents sur des reprises de la scène punk, mais aussi sur des morceaux de Judas Priest ou Riot avant de commencer à créer ses propres compositions. Une première démo diffusée à 1500 exemplaires (« The Power In Black ») sort en 1983 et permet au groupe de figurer sur la compilation Metal Massacre II aux côtés d'un autre débutant appelé lui aussi à devenir célèbre : Armored Saint.
Overkill sort un EP éponyme de quatre titres dans la foulée, mais il faut attendre 1985 pour voir arriver « Feel The Fire », son premier album, avec au chant Bobby Ellsworth, à la guitare Bobby Gustafson, à la basse D. D. Verni et à la batterie Rat Skates.
Si certains de ses titres sonnent heavy dans la veine d'un Judas Priest (« Raise The Dead »), d'autres compositions du calibre de « Rotten To The Core » ou « Second Son », font la différence et restent à ce jour des références remarquables du thrash metal.
L'album, qui rappelle les origines du groupe en affichant une cover du combo punk The Dead Boys, donne à Overkill l'opportunité de rejoindre la tournée américaine de Megadeth pour le « Peace Sells Tour », puis de tourner en Europe avec Anthrax.
Plutôt fidèle à son prédécesseur, « Taking Over », second long format d'Overkill, est livré en 1987 sur le label Atlantic Records. C'est cette fois en première partie du groupe Helloween que les Américains fouleront les scènes européennes. Ce « Keeper Of Th Seven Keys 1 Tour » passera par Paris, Besançon et Douai !
Un EP intitulé « !!!Fuck You!!! », avec une cover du groupe punk britannique Subhumans et des titres live, sort la même année.
« Under The Influence » (1988), troisième album des Américains, marque le départ du batteur/fondateur Rat Stakes, qui confie ses baguettes à Sid Falck. Il propose une introduction fracassante et presque bruitiste, des structures quasi avant-gardistes (« Ma Gone World ») mais l'album trouve rapidement son rythme. Il permet au groupe de lârguer une petite bombe heavy sur MTV : « Hello From the Gutter », troisième piste de l'album.
Le quatrième album, « The Years Of Decay », arrive un an plus tard. Un opus aux structures complexes, avec des morceaux volontiers supérieurs à huit minutes. Overkill place le titre « Elimination » sur MTV. Ce morceau monstrueux agrémentera régulièrement les setlists des concerts.
« Horrorscope », cinquième album des thashers américains, arrive en 1991. Bobby Gustafson quitte son poste. Overkill recrute deux guitaristes pour le remplacer : Merritt Gant (du groupe de thrash Faith or Fear) et Rob Cannavino (un technicien guitare de Gustafson). Durant la tournée suivante, c'est au tour du batteur Sid Falck de quitter le groupe. Tim Mallare, qui jouera sur le prochain opus, prend sa place. A ce jour, « Horrorscope » reste un très bon album de thrash.
« Horrorscope » comprend une reprise de « Frankenstein » en sixième piste. Sortie en 1973, cette pièce instrumentale est issue du répertoire du Edgar Winter Group. Edgar est le frère de Johnny Winter, le fameux guitariste albinos, avec lequel il a d'ailleurs joué. « Frankenstein » figure d'ailleurs en avant-dernière piste du « Live at Royal Albert Hall » de Johnny Winter.
En 1993 sort « I Hear Black ». Ce sixième album voit Overkill s'éloigner du thrash pour une musique stoner/doom faite de riffs plutôt sombres (le lancinant instrumental « Ghost Dance »). Bobby Ellsworth le reconnaissait à Radio Metal : « Ce qui s’est passé, au final, à ce moment précis est que j’écrivais mes parties avec trois compositeurs différents. Ces gars étaient plus jeunes et apportaient des morceaux plus modernes, inspirés par la côte ouest, surtout le nord-ouest des Etats-Unis et Seattle, ils étaient à fond dans Alice In Chains, les premiers Soundgarden, Temple Of The Dog, etc. Ecoute, certains de ces trucs sont super – ne te méprends pas – mais j’étais un thrasheur, je n’avais rien à foutre sur leur terrain de jeu. »
Un an plus tard, le septième album marque la reprise en main de la direction musicale par la paire Verni/Ellsworth qui remet le cap au thrash avec l'album : « W. F. O. ».
.L'instrumental « R. I. P. (Undone) », présent sur l'album « W. F. O. », est un tribute instrumental à Criss Oliva, guitariste de Savatage, décédé quelques mois avant la sortie de l'album.
Les guitaristes Rob Cannavino et Merrit Gant quittent Overkill. Ils sont remplacés sur « The Killing Kind » (1996), huitième album de la formation, par Sebastian Marino, co-fondateur d'Anvil, et par Joe Comeau, qui rejoindra Annihilator dans les années 2000. L'opus fait la part belle au heavy/thrash sans toutefois renoncer totalement au doom (« Burn You Down - To Ashes », « The Cleansing »). Il aborde des horizons qui peuvent surprendre les fans (« The Morning After / Private Bleeding »).
A la fin de l'année 1996, Overkill réunit les EP « Overkill » (1985) et « !!!Fuck You!!! », agrémentés de quelques live et d'une cover de Black Sabbath, sur un douze pistes intitulé « !!!Fuck You!!! and Then Some ».
Il sort l'année suivante, 1997, son neuvième album : « From the Underground and Below ». Le heavy qu'il contient est très éloigné des débuts (la ballade « Promises »), même si des morceaux comme « F. U. C. T. » ou « Little Bit O' Murder » tentent de donner le change.
« Necroshine » voit Overkill inviter Mary Ellsworth, la soeur de Bobby, à chanter sur deux morceaux. Une cover des Sex Pistols (« No Feelings ») agrémente l'édition japonaise de l'album. Elle sera reprise sur l'album suivant.
Sebastian Marino (guitare) est remplacé par Dave Linsk (Anger On Anger). Avec ce nouveau line-up, toujours en 1999, Overkill signe « Coverkill », qui regroupe douze reprises allant de Jethro Tull à Dead Boys, en passant par Manowar et Kiss.
Toujours très prolifique, Overkill revient dès 2000 avec son onzième album, « Bloodletting ». Malgré quelques arpèges, il marque un retour au thrash metal furieusement agressif. (« My Name Is Pain ») Comeau ayant quitté le groupe, c'est un quatuor qui signe cet opus. « Bloodletting » est suivi par l'album live « Wrecking Everything » en 2002. Le guitariste Derek Tailer vient renforcer le groupe à la guitare rythmique. Il sera désormais présent sur les albums studio.
Comme Iron Maiden a Eddie, Overkill a sa mascotte. Elle se nomme Chaly, et c'est une chauve-souris à tête de mort, avec des cornes, et capable de faire sortir des rayons laser de ses yeux.
La mascotte surgit pour la première fois en 1988, sur l'album « Under The Influence ». Elle reviendra régulièrement sur les artworks, mise en situation. Les cornes en moins, le groupe Avenged Sevenfold utilise une mascotte à l'apparence très proche de Chaly : Deathbat.
« Killbox 13 » (2003) et « ReliXIV » (2005) maintiennent la recette heavy thrash d'Overkill, de même qu' « Immortalis » (2007), fidèle au thrash metal nerveux, cependant que le batteur Tim Mallare laisse sa place à Ron Lipnicki et que Ranndy Blythe (Lamb Of God) est sollicité pour un featuring sur le morceau « Skull And Bones ».
« Ironbound » (2010) est suivi par le très dynamique « The Electric Age », percutant et efficace tout au long de ses cinquante minutes. « White Devil Armory » (2014) a la lourde charge de lui succéder. Il s'en sort plus qu'honorablement puisqu'il sera l'album le mieux classé de la carrière du groupe.
Après avoir fait patienter les fans avec le coffret « Historikill: 1995–2007 », Overkill revient en 2017 avec « The Griding Wheel ». Bobby Ellsworth expliquait à HARD FORCE : « Ce qui me plait vraiment sur The Grinding Wheel est qu’il est d’une grande diversité. Il y a de la New Wave of British Heavy Metal, du metal classique, de l’énergie thrash, du rock 'n' roll, du groove, du punk… »
Après cet opus, le batteur Ron Lipnicki quitte le groupe, cédant sa place à Jason Bittner (Shadow Falls) pour l'album « The Wings Of War » (2019), qui sait se faire complexe (« Heads Of A Pin »).
La pandémie qui frappe la planète repoussera à 2023 la sortie de l'album suivant.
OVERKILL 2.- Le nouvel album : « Scorched »
Le fait de sortir en même temps que « 72 Seasons » de Metallica aura peut-être éclipsé à vos yeux le nouvel Overkill ? Il est grand temps de vous rattraper ! Et « Scorched », qui donne son titre à l'album, est une p*** d'entrée en matière qui va remettre vos pendules à l'heure !
Pour l'artwork, Overkill retrouve Travis Smith qui signait déjà « The Wings Of War ». Bobby Ellsworth expliquait à Radio Metal : « Nous avons suggéré à Travis Smith l’idée de l’ouroboros, le serpent circulaire qui mange sa propre queue, je crois que ça vient de la mythologie grecque. Il a commencé à utiliser notre chauve-souris à la place du serpent et ça a continuellement évolué. »
Bobby Ellsworth éructe comme un démon. Il enchaîne sur un morceau de speed metal à la Accept («Goin' Home ») et ne faiblit pas en suivant (« The Surgeon »). « Wicked Place » est groovy et peut rappeler sur le pont un Black Sabbath en mode thrash.
« Won't Be Comin Back » rappelle Judas Priest. « Know Her Name » tire plus vers le timbre porcin de Dirkschneider. « Harder They Fall » met le pied au plancher avec des rythmiques d'une rapidité extrême. « Bag o' Bones » fait cingler les cordes et clôt l'album en mode groovy.
Fidèle à lui-même, Overkill alterne le heavy, le speed et le thrash metal en multipliant les déflagrations. L'inusable formation américaine n'a rien perdu de sa hargne ni de sa puissance. Elle garde sous le pied largement de quoi vous faire headbanguer et réussit à nouveau un excellent album heavy-thrash qui ne vous posera pas question. Plongez dans cette galette sans hésiter et sans risque d'hydrocution : elle est à la hauteur de la carrière de cet énorme groupe.
VOIVOD (thrash metal), Morgöth Tales (21/07/2023)
Le 28/06/2023
Ils ont contribué à écrire l'histoire du thrash metal : VOIVOD fête ses quarante ans en cette année 2023 !
Pour l'occasion, les pionniers québecois ont annoncé la sortie d'un album studio spécial anniversaire qui retrace leur évolution, un opus intitulé « Morgöth Tales ».
Ce nouvel opus a été enregistré et mixé par Francis Perron au RadicArt Studio etmasterisé par Maor Appelbaum (Faith No More, Overkill).
Produit par Voivod, « Morgöth Tales » comprend de nouveaux (ré)enregistrements en studio par le line-up actuel du groupe de neuf morceaux spécialement sélectionnés et pas si évidents de l'arrière-catalogue hyper classe et extrêmement diversifié du groupe (entre 1984 et 2003) ainsi qu'une toute nouvelle chanson qui donne son titre à l'album : « Morgöth Tales ».
L'occasion pour l'auditeur de retracer le parcours musical du groupe et de matérialiser en une seule écoute toute son évolution.
Le batteur de Voivod, Michel "Away" Langevin, dit à ce propos :
« Morgöth Tales couvre quarante ans d'exploration spatiale. C'était vraiment excitant pour nous de revisiter une partie plus obscure du catalogue Voïvod, du thrash-punk au prog-metal en passant par…? La chanson titre est une nouvelle chanson, que nous avons commencé à écrire dans le bus de tournée et les hôtels lors de la tournée européenne d'Opeth en novembre/décembre 2022. Elle a l'ambiance de la musique expérimentale que nous faisons de nos jours, avec une nouvelle tournure je pense. Nous avons également eu le grand plaisir d'impliquer E-Force et Jasonic sur cet album. J'espère que vous l'apprécierez, Chewy, Rocky, Snake et moi nous sommes certainement amusés à l'enregistrer. Tous à bord et prêts à décoller ! »
Pour l'occasion, Voivod a invité deux anciens bassistes de la formation : Eric Forrest et Jason Newsted, qui font chacun un featuring sur un morceau.
« Morgöth Tales » succède à « Synchro Anarchy », quinzième album de Voivod, toujours disponible ici : https://voivodband.lnk.to/SynchroAnarchy
« Morgöth Tales » sera accessible aux formats suivants :
- CD Jewelcase de Ltd. aux formats O-Card et Digital Album, accompagné d'une cover de "Home" de Public Image Ltd. en bonus.
- Vinyle noir 180g et avec un livret LP de 4 pages
- Vinyle blanc 180g et avec un livret LP de 4 pages Ltd. 800x copies (Canada & www.cmdistro.de)
- Vinyle vert transparent 180g et avec un livret LP de 4 pagesLtd. 800x copies (Canada & www.cmdistro.de)
- Vinyle rouge 180g et avec un livret LP de 4 pages– Ltd. 300x copies (VOIVOD outlets)
« Morgöth Tales » sortira le 21 juillet 2023 via Century Media Records.
HELLFEST 2023, VUE SUR LA HELLCITY CE 14 JUIN
Le 14/06/2023
Par Dam'Aël
Quand d'un revers de main, on renverse le verre d'une voie autrement tracée!
Ben Barbaud s'était vu offrir un album d'AC/DC pour ses 11 ans, déclenchant en lui l'envie de devenir musicien. Mais son code génétique lui a refusé une certaine prédisposition ; ce sera donc vers l'organisation d'évènements musicaux qu'il s'orientera. Il en délaissera alors ses études en Vins et Spiritueux dans un établissement local de Gorges. C'est donc dans les années 98, 99, 2000 qu'il commence à organiser avec des copains des cafés concerts sur Nantes, puis en 2002, il fait naître le premier festival sur Clisson, le Furyfest qui ne verra que quatre saisons et beaucoup de difficultés (Certains associés prenant la poudre d'escampette avec la caisse). Mais Ben Barbaud ne lâche rien, convaincu que l'idée est excellente et qu'elle est viable. C'est alors qu'il se tourne auprès des élus locaux en 2006 pour relancer le projet. Si les deux premières années n'offrent pas les résultats escomptés, la roue se met à tourner avec notamment en 2010, une mise en lumière sous les projecteurs de l'actualité avec des conséquences qui seront positives. La suite vous la connaissez.
L'interaction festivaliers, organisateurs, intermittents et bénévoles est d'une telle force qu'elle crée cette magie qui ne cesse de croître d'année en année.
Mercredi 14 juin 2023, Les premiers irréductibles commencent à investir les campings et la Hellcity. Quelques images pour une petite immersion dans la city de l'enfer :
XENTRIX, Seven Words (sortie le 04/11/2022 - chronique)
Le 19/09/2022
S'il excelle dans la vitesse d'exécution, le quatuor britannique ne la recherche pas systématiquement.
Xentrix, est un groupe de thrash metal anglais fondé en 1985 (sous le nom de Sweet Vengeance) par le guitariste Chris Astley. Il est cité comme l'un des Big Four du thrash anglais avec Acid Reign, Onslaught et Sabbat.
Il présente le 04/11/2022 chez Listenable records son septième album :
« Seven Words ».
Dan Goldsworthy (Alestorm, Accept) en a réalisé l'artwork.
Le guitariste Kristian Havard commente :
« Ce LP est l'aboutissement des deux dernières années où nous avons expérimenté et essayé de nouvelles idées. Cela ressemble à un grand pas en avant pour le groupe, mais sans s'éloigner de notre passé Thrash Metal et j'ai hâte que les gens l'entendent. »
« Seven Words » a été enregistré au Royaume-Uni dans les studios Backstage du Derbyshire et Viscon dans le Lancashire, l'album a été mixé et masterisé par Andy Sneap (Judas Priest, Exodus, Megadeth).
S'il excelle dans la vitesse d'exécution, le quatuor britannique ne la recherche pas systématiquement et en tous cas il ne s'y emploie jamais au détriment de la mélodie. Il sait d'ailleurs parfaitement développer sa puissance en introduisant des riffs carrés dans le mid-tempo (« Everybody Loves You When You’re Dead »). Il réalise ce faisant un album bien conduit, totalement Bay Area thrash metal compatible, c'est à dire un bon opus de thrash exécuté dans les règles de l'art.
Un peu de dissonnance (« My War »), d'arpèges (« Everybody Loves You When You’re Dead », « Anything But The Truth »), un timbre ce voix dans la veine d'un James Hetfield, des guitares volontiers jouées à la tierce, une section rythmique décidée, et surtout de belles passes instrumentales telles que le thrash sait en produire, voici en substance ce qui vous attend dans ce septième album de Xentrix, qui plaira au fans de Metallica et de Testament.
LISTENABLE RECORDS : Ca thrash pour moi !
Le 08/09/2022
Le label français Listenable records a annoncé la signature du groupe de thrash metal suédois Eternal Evil.
Influencé Slayer, Kreator, Destruction et Exodus, Eternal Evil s'est formé à Stockholm en 2019. Le groupe a l'intention de perpétuer l'héritage de la folie des débuts du Thrash classique à haute énergie.
Leur démo « Rise of Death », rapidement épuisée, a été rééditée par Iron Fist et Redefining Darkness Records. Ce dernier label a sorti le premier album du groupe « The Warriors Awakening... Brings The Unholy Slaughter » (voila un titre qui sent bon le thrash !) en novembre 2021.
Aujourd'hui, Eternal Evil arrive chez Listenable Records. Il sortira son deuxième long format en 2023.
Eternal Evil sera en concert à Paris (Le Klub) le 13/09/2022.
Line-Up :
- Adrian Tobar – chant, guitare
- Tobias Lindström – guitare
- Jacob Livåg – basse
- Alphonse Bouquelon – batterie
Wraith - Black Knife - Graveripper - Unholy Night : Faster Than the Fucking Devil (split album - 2022)
Le 05/09/2022
Si vous êtes amateur de thrash metal, jetez une oreille sur « Faster Than the Fucking Devil », un split-album proposé le 02/09/2022 par le label américain Wise Blood Records.
Son artwork est signé Eyedust.
Cette galette propose quatre formations pour un total de onze pistes.
Wraith ouvre la voix pour trois titres d'un thrash old school typique du genre et qui n'est pas sans rappeler les débuts de Metallica et ses accélérations speed metal.
Black Knife prend ensuite la main pour trois morceaux et patine l'album d'un son plus punk, joué dans l'urgence — aucune des trois compositions n'atteint les trois minutes — tirant sur le black dans des accélérations fulgurantes.
Graveripper garde le pied au plancher et les vociférations de son chanteur n'apportent aucune pause sur les trois titres proposés. Le son est plus cru pour cette formation qui se caractérise par un sens du riff parfaitement solide.
Seule participation qui ne soit pas américaine sur ce split-album, Unholy Night est Moscovite. Il conclut l'opus avec deux titres thrash'N'roll à la dissonnance bienvenue, bien exécutés, au son un peu plus clair que les précédents morceaux.
« (Call Me) The Destroyer », « Land Of The Dead », « Satanic Commander », « Tomb Of The Opressor » ou encore « Louder, Angrier », les titres colorés des compositions de cette galette vous donneront le ton de son écoute. Si le son peut manquer d'homogénéité, ce qui s'explique par le contenant, « Faster Than the Fucking Devil » reste dans la course en proposant de bonnes compositions d'un thrash énergique et instantané taillé pour les amateurs de old school.
Le Lien :
FESTIVAL METAL UP THE OPERA 2022
Le 04/09/2022
Live-report du 3 septembre 2022 à l'Opéra de Nice
Par Dam'Aël pour http://www.ahasverus.fr/
L'IMPROBABLE est arrivé à Nice!
Serait-ce l'évènement majeur de cette rentrée 2022 qui semble déjà bien fournie...
Pas la peine d'être le p'tit rat d'opéra fouinant ici et là pour découvrir ce 3 septembre l' EXCEPTIONNEL, mettant en exergue de façon magistrale une ouverture d'esprit qui fracture nette les codes habituels. Peut-être certains coincés du popotin l'évoqueront comme l'INTOLERABLE! Comment avons-nous pu laisser faire cela?!... Franchement : Jouissif!!! Bertrand ROSSI êtes-vous désormais désavoué par ces quelques irréductibles? J'ose espérer que non. En tout cas, vous faites le buzz dans le monde du Metal et dans le monde de l'évènementiel. Merci à vous.
l'avant-concert :
Tout se déroule dès les 16 h avec sur le parvis de l'opéra de Nice, une prestation de Common Enemies et de Liepzig pour se terminer aux alentours des 20h, avec celle de Schrodinger , avant l'ouverture des portes vers une envolée dans l'extrême.
Les Métalleux tatoués ou pas, vêtus de cuir noir ou pas, enchainés de pacotilles ou pas... foulent le perron de l'Opéra de Nice, investissent les sièges des loges et du parterre pour un festival Metal. Avec exubérance ou non de la part des envahisseurs, rassurez-vous, l'opéra a gardé toute sa splendeur et toute son âme érigées sur l'art et la passion. Ce 3 septembre cochait bien toutes les cases de l'art musical et de cette passion livrée avec beaucoup de générosité par les trois groupes qui se sont produits ainsi que par celle d'un public averti, très spécialisé et très mélomane, respectueux vis à vis des groupes de Metal et du lieu.
Le festival :
Ce concert complètement décalé débute avec le groupe niçois de Death mélodique Unchained formé en 2010 par le batteur Olivier Gavelle (ex-ACE, ex-Dirty Side, Kragens, Sticky Finger) et Jonathan Rabache à la guitare. Beaucoup d'émotion pour eux dans ce lieu prestigieux et énormément d'énergie pour fêter leurs retrouvailles avec la scène. On notera que le "papi" du groupe affectueusement interpelé par Pierre (le chanteur) lors de leur show (non Pierre, Olivier n'est pas né en 1885), déborde d'énergie et n'hésite pas à nous offrir avec passion des acrobaties de baguettes sur tempi extrêmes. Les watts et décibels ont fait trembler les murs de l'édifice. Une excellente mise en jambe avec le groupe Unchained qui a livré des compositions techniques et des lignes de chant parfaitement tenues, maitrisées et bien envoyées.
Suit en seconde prestation et pas des moindres, celle du groupe à l'origine de cet évènement HEART ATTACK. Tout commence lors de la pandémie avec une envie un peu étonnante, celle de vouloir réaliser le clip du titre Wings Of Judgment issu de leur troisième album "Negative Sun", sorti sur le label Atomic Fire Records , enregistré, mixé et masterisé par Sebastien Camhi de Studio Artmusic . (Cela n'est pas sans me rappeler l'initiative de Jennifer Gervais de Dust in Mind très déterminée à réaliser le clip d'un de leurs titres sur la Tour Eiffel).
Au vu du résultat et avec cette envie croissante de vouloir innover et se renouveler, le directeur de l'Opéra Bertrand Rossi décide d'ouvrir la saison 2022/23 avec un festival qui marquera au fer rouge un tournant historique dans l'histoire de ce magnifique édifice inauguré en 1885. Et dommage pour tout ceux qui ont manqué le rendez-vous. C'est donc une occasion extraordinaire de faire la release-party de ce nouvel album et d'offrir au public un concert d'exceptionnelle qualité ponctué de surprises ; prestation scénique et magie dans un lieu unique! L'Opéra a vibré au sens propre comme au sens figuré autant que son public très réactif et respectueux, saluant cet instant étonnant et détonnant. Un grand remerciement au groupe cannois qui a vraiment fait preuve d'une magnifique générosité et s'est donné les moyens d'offrir un concert mémorable.
L'Opéra tape plus haut et plus fort a en devenir plus que percutant. Place à Les Tambours du Bronx venu de la Nièvre pour la plupart pour fêter l'évènement à grands coups de martèlements et de percussions foudroyantes. Onze percussionnistes de tous ages hyper-dynamiques cassant à tout va les énormes bois sur des fûts martyrisés -pour la bonne cause-, deux guitaristes, un bassiste, un électro-claviériste, Renato Di Folco (Flayed, Trepalium, Dropdead Chaos) au chant et FRANKY COSTANZA (ex-Dagoba, Blazing War Machine) à la batterie. On note l'absence de Reuno et de Stéphane Buriez qui étaient précisés sur l'affiche.
Un show tout aussi époustouflant que celui de ces prédécesseurs, enchainant les titres dans une nuée de vibrations magistrales jusqu'à venir percuter nos corps d'ondes évidemment très positives. Les murs de cet édifice majestueux va-t'il tenir face à cette énergie vibratoire aussi intense ; bien sûr, et il va s'en nourrir pour son futur. Renato donne le meilleur de lui, ne lâche rien bien au contraire et se plaît à faire monter la pression salvatrice du Metal percuté sur la scène en synergie avec son complice Franky qui ne ménage ni ses efforts ni sa monture ; ça tape et ça fracasse sévère dans une harmonie virulente où d'aucun ménage ses forces. Perlent à la fois les gouttes de ces efforts titanesques que les notes vrombissantes extraites sans ménagement de chaque instrument.
La même folie se joue dans le public conscient de l'évènement qui se joue ce 3 septembre à l'Opéra de Nice, acteur à part entier et spectateur d'un moment où le temps s'arrête.
Je citerai pour terminer Bertrand Rossi : " Je suis heureux d'accueillir dans cette salle un public qui se rapproche de celui de l'opéra : respect des artistes, du lieu, et d'un public qui aime par dessus tout la musique. C'est pour cela que j'avais envie d'en faire un évènement." (Interview de Pascal Linte)
Un grand merci pour cet extraordinaire moment, magique, rempli d'émotion, d'altruisme et de don au sens large. Dam'Aël
STITCHED UP, Jupiter Jazz and the Suicide Cult (2022)
Le 22/08/2022
Basé à Austin (Texas), Stitched Up trouve ses influences dans la scène punk-rock des années 60/70 et dans le thrash des années 80 et 90. Il a sorti son premier album en 2018 et a partagé la scène notamment avec Otep, I Am Morbid, Doyle et Combichrist.
Le 26/08/2022, le trio américain revient avec un nouvel album intutulé « Jupiter Jazz and the Suicide Cult ».
L'artwork est signé James MacMorran et Neo Sabbath.
Cultivant un côté hardcore et in your face façon Pro-Pain, Stictched Up compose pied au plancher un album de thrash-punk au vocaux furieux, garanti sans édulcorants.
Produit et mixé par Kfir Gov aux Evil Snail Studios, il est masterisé par Maor Applebaum (Halford, Sepultura).
Il est illustré par le clip « Goat Fucker ».
Line-Up :
- Matthew MacMorran: Guitare/Chant
- Chris Roger : Basse/Chant
- Rom Gov : Batterie
Avec James MacMorran au clavier.
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TONIC BREED, Fuel The Fire (EP - 2022)
Le 22/08/2022
Tonic Breed était un groupe de thrash/heavy norvégien qui prenait naissance en 2006 sous la forme d'un quatuor. Après trois albums, il splittait en 2019. Mais son guitariste/chanteur Patrik K. Svendsen décidait de le ranimer sous la forme d'un projet solo dont il présentait au cours de l'été 2022 le premier opus :
« Fuel The Fire »

« Fuel The Fire » est un EP quatre titres, un patchwork thrash d'environ seize minutes réalisé dans plusieurs pays avec des ingénieurs du son différents et des musiciens aux styles variés.
On trouve ainsi :
- Dirk Verbeuren (Megadeth) et Bernt Jansen (Artch/Wig Wam) sur la première piste, Fuel The Fire
- Björn Strid (Soilwork) et Martin Skriubakken (Endezzma) sur le titre No Rocks On The Scotch
- Oliver Palotai (Kamelot) sur le morceau suivant, H. E. Antagonist
Les quatre pistes sont signées Patrik K. Svendsen.
Le ton d'ensemble est donné par le titre « Fuel The Fire ».
Le morceau rappelle immanquablement le son des groupes de la Bay Area du début 80's.
Les morceaux sont bien structurés, d'une complexité intéressante et fluide, servis par une production puissante. L'interprétation est évidemment totalement maîtrisée. Elle tisse un mur de riffs particulièrement dense. La conclusion arrive avec « Blood Moon » un titre plus lent, sans invité, mais qui reste pertinent. Tout à la fois moderne et respectueux d'une certaine tradition, « Fuel The Fire », l'EP, a de quoi satisfaire les amateurs de thrash metal les plus exigeants. Il est disponible depuis le 22/07/2022.
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HEART ATTACK, Negative Sun (2022)
Le 16/06/2022
Notre amie Max, être issue de la scène malgache, ça lui confère un oeil neuf sur la scène française. Aussi quand elle nous parle de coup de coeur pour un groupe local (avec Max, tout ce qui n'a pas la notoriété d'un Slayer ou d'un Metallica est catégorisé « groupe local » ...) sur le salon privé du zine, ça appelle notre attention.Son dernier coup de coeur, c'est Heart Attack.
L'album des Cannois s'appelle « Negative Sun ». Pochette noire et blanche, inhabituelle pour le genre. La précédente, le tigre au costard, était très colorée.
Elle s'est pas loupée, Max ! L'accroche des Cannois, façon tribale, très bien ficelée ! Une promesse ! Les trois titres qui suivent vous font passer le mur du son.
Le rythme ne ralentit que sur la piste suivante, « The Messenger », mais même durant cette pause le son reste heavy ; les riffs claquent façon fouet.
L'album repart en mode laminoir avec « Twisted Sacrifice ».
Chaque titre est prétexte à headbanguer.
Septième piste déjà ? Ca fuse ! L'album ne fait que quarante-quatre minutes pour dix titres. Les guitares dominent. Le rythme est menaçant. Les vocaux sont hargneux, bien doublés en saturé. Le pont martelé en milieu de compo de ce septième morceau est aussi efficace et méchant.
« Take Your Pride Back », plus classique, plus rock, ne rompt pas le rythme. Les guitares tricotent joliment.
« Negative Sun » donne son titre à l'album. Dernière composition originale. L'intro est fine. L'accélération vient dès la minute passée. Toujours ce rideau de guitares dans un morceau aux grandes variations de tempo.
L'album se termine « Jesus He Knows Me ». Reconnaissable sur le refrain, le morceau de Genesis est sérieusement thrashisé.
Heart Attack enchaîne les grosses affiches ! Il était au Hellfest le 17/06/2022, il sera au Silak en août, puis à l'opéra de Nice à la rentrée avec Les Tambours du Bronx (feat. Séphane Buriez, Franky Constanza et Reuno ! des légendes de la scène française !), Unchained complètera la programmation.
Le Metal (et quel Metal !) à l'opéra... Super idée, non ?
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HEART ATTACK, du Hellfest à l'Opéra
Le 15/06/2022
Oyez, oyez !
C’est Max !
Et si on parlait un peu du Hellfest ?
Plus précisément d'un groupe local français de Thrash metal qui sera en mainstage avec des gros bonnets comme Metallica, Gun’s Roses, Scorpions, et Megadeth ce vendredi 17 juin. Et ce n’est pas leur première fois parce que notre groupe a eu déjà l’occasion par le passé de participer au Metal Corner Hellfest.
Vous l’avez compris, je parle effectivement du groupe HEART ATTACK, un nom qui vous est sûrement familier ; mais si ce n’est pas le cas, je vous invite à les découvrir ! Sans modération, ils vous donneront une attaque cardiaque !
Actuellement, le groupe est en plein cœur de sa préparation pour le festival Hellfest, c’est un honneur pour eux de monter sur la même scène que des groupes légendaires comme Metallica et consorts dans l’histoire du métal ; et d’ouvrir cette édition, l'un des plus grands évènements dans l’histoire du métal en Europe. Ils ont hâte de se retrouver sur scène pour donner le meilleur d’eux-mêmes, de profiter et de savourer ce moment attendu.
Je tiens à préciser que c’est un groupe vraiment sympa car malgré les préparatifs actuels (Hellfest, sortie d’album, les prochaines dates…), ils ont pu m'accorder quelques instants afin que je puisse éditer cet article.
Rappelons que Heart Attack a déjà eu l’occasion de jouer sur la même scène que Megadeth à Lyon, où notre très cher Dave Mustaine lui-même (eh oui, vous avez bien lu !) a pris la peine de féliciter et d’encourager le groupe. C’est un groupe qui contribue à la fierté française au sein de la scène du Metal et du monde du Thrash car ils ont déjà une certaine notoriété dans le milieu et évolueront encore plus et suivront sûrement les pas de Gojira vers des publics internationaux.
Petit rappel sur le line-up :
- Chris Cesari : Guitare
- William Ribeiro : Basse et chant growl
- Christophe Icard : Batterie
- Kevin Geyer : Guitare, chant et frontman
Les principaux compositeurs restent les deux guitaristes mais les autres membres ajoutent leurs touches personnelles.
A part Hellfest, quoi de beau ?
Figurez-vous, il y a quelques jours, le groupe vient de sortir son troisième album avec Atomic Fire Records. Il s’intitule « Negative Sun ».
Atomic Fire Records est un nouveau label créé par le big boss de Nuclear Blast, Markus Staiger, qui dans ses débuts cherchait un groupe français. Le groupe a sauté sur l’occasion car il se trouvait orphelin après l’effondrement de son ancien label pendant la pandémie du Covid.
Quand le label avait contacté le groupe, c’était presque un petit miracle vu que pendant une période d'un an Heart Attack s’est retrouvé sans label.
Negative Sun : Le troisième album
Cet album est juste incroyable car c’est un vrai mélange !
En général, je vois sur les réseaux, les gens les qualifient de Groove Thrash Metal. Mais moi j’entends plus du progressif, du mélodique, du symphonique, du death, des solos très structurés à l’ancienne en général, qui diffèrent un peu des groupes émergents actuels et qui à mon sens font tout le charme et la qualité de leur musique, mais avec un structure musicale qui reste très complexe ; et même une ligne de black métal… Tout ça dans une seule chanson, bon du moins dans la plupart des chansons, tout en gardant le rythmique Thrash. C’est juste Insane, car ça fait groover !
Concept de l’album
Ce concept de « Negative Sun » a été créé par William Ribeiro. Il met en évidence le contraste humain entre la lumière, qui est définie par le « Sun », et l’obscurité qui est caractérisée par le « Negative ».
Quand j’ai parlé à Kevin, je lui ai dit mon premier ressenti quand j’ai entendu le titre « Negative Sun ». Bizarrement, ça m’avait fait penser au Négatif de Flash, mais pas du tout dans le sens lumière et obscurité. Mais quand j’y réfléchis, Flash est le super héros qui sauve, et son Négatif est juste son côté obscur.
Le Thème de l’album se focalise sur cette ambivalence de l’être humain. Chaque homme possède en lui un côté obscur qui surgit lors d’une adversité, d’une mauvaise nouvelle, ou face à la maladie.
Cet album a été composé lors du premier confinement pendant la pandémie du Covid. Une crise sanitaire qui a touché tout le monde sur différentes formes, et nos musiciens aussi ont connu une phase de frustration. C’est une œuvre qui évoque une brutalité tant dans les paroles que dans le son et les riffs de guitares : un chef-d’oeuvre qui se suffit à lui même, car nos musiciens ont pris la peine d’extérioriser et de composer avant tout quelque chose qui leur plaise sans forcément faire ce que les auditeurs attendaient d'eux. C’est pour ça que dans ce troisième album, le style est plus large et ne se limite plus à du pur Thrash Metal, contrairement aux précédents.
La pochette de l’album :
Conçue en noir et blanc, la pochette de l’album évoque dans toute son intégralité le thème de l’album ; le noir représente le coté obscur et le blanc la lumière. La personne qu’on retrouve sur l’image incarne chaque homme.
Les prochaines dates :
- Hellfest vendredi 17 juin
- Sylak Open Air au mois d’août avec Testament, Carcass
- La sortie de l’album à l’Opéra de Nice ; rappelons qu’ils ont tourné leur clip « Wings of judgement » dans cet Opéra.
- Et en septembre au HBR Festival au Nord de la France avec LoudBlast et Deficiency
Petits Messages aux auditeurs :
« Merci à tous de lire les médias, petits ou grands. Ça soutient le Metal français, ça soutient les groupes. Ça soutient les petits groupes qui progressent, qui évoluent. Continuez à soutenir cette scène en lisant les médias, en achetant des disques, ou tout simplement en venant aux concerts. Et puis, n’hésitez pas à venir vers nous pour nous dire ce que vous avez pensez de l’album car tout avis est intéressant que ce soit un novice, que ce soit un expert. Tout nous intéresse ! C’est l’émotion qui se dégage de l’écoute qui est la plus importante à nos yeux. Merci à tous, et merci Max pour l’interview. » Heart Attack
Les Liens :
TREND'KILL
Le 13/06/2022
Hello, Hellou,
C’est Max,
J’espère que vous allez bien !
En tout cas, moi je vous apporte une nouvelle découverte après quelque temps de silence depuis ma première présentation.
Laissez moi vous emmener, toujours dans une aire de Thrash Metal mais cette fois ci venant d’un pays qui me fait chaud au cœur, là où le soleil brille, mes origines, Madagascar.
Aujourd’hui, je vais vous présenter le groupe Trend'kill.
Rien que le nom, ces quatre jeunes hommes vont nous emmener dans un univers musical assez violent. Trend’kill, qui veut dire assassin, parle surtout dans leur musique de la politique et justement le mot assassin désigne les politiciens qui tuent la masse populaire sous différentes formes. Basé plutôt dans le thrash métal, le groupe se qualifie dans le Néo thrash metal, mais personnellement leur groove me rappelle un petit flow à la Sepultura.
Fondé en 2012, Trend’kill a connu une période de stand-by, puis s'est reformé en 2020. Il est composé par Tsiry à la guitare et au chant (membre fondateur), Antonio à la guitare (membre fondateur), Ted à la basse et Rindra à la Batterie.
Coup de Coeur
- « Arivo Lahy » ou « Mille hommes », un titre qui parle de la révolution malagasy lors de la colonisation. Il parle de la force de mille hommes qui se battent à mains nues contre canons et armes. Un son violent et la rage dans la voix de Tsiry décrivent parfaitement le thème de cette chanson. La volonté de vaincre les ennemis même à mains nues. Dans le refrain, il parle de mille hommes qui ne peuvent pas être éliminés en un seul jour.
Cette chanson, à part le fait qu’elle fait rappel à l’histoire, est un message pour les jeunes d’aujourd’hui à ne pas oublier la valeur de la culture malagasy qui est axée sur l’union et la paix, des valeurs qui semblent se perdre de génération en génération. L’union était très importante pour nos ancêtres, un proverbe malagasy l'indique dans la chanson « Izay mitambatra vato, izay misaraka fasika », qui veut dire ceux qui s’unissent sont comme le rocher, alors que ceux qui se dispersent sont comme le sable.
Pourquoi le Thrash Metal ?
- Le groupe veut passer un message à travers sa musique. Des thèmes basés sur la haine envers les politiciens qui tuent le pays sous différentes formes, pour eux, le thrash metal est le meilleur style pour extérioriser cette haine de façon la plus artistique qui soit. Cette rage qui bouillonne se traduit par des riffs violents, des paroles terre à terre, un growl plein de puissance, bref, un son qui nous tue…
Singles :
- Malheureusement, en ce moment, le groupe n’a pas sorti d’album. Mais quelque singles sont disponible dans les réseaux, tel que :
- Strange Enemy
- Soul of hate
- Menalamba
- Tandroka Mahery Vaika
- Maso solon’ny maso
- Fandraikirekena
Liens :
CRYPTA : mouvement de line-up
Le 11/04/2022
On ne parlera plus de formation brasilo-hollandaise : Sonia Anubis a quitté CRYPTA pour se consacrer à sa propre formation, COBRA SPELL.
Le line-up de Crypta est donc devenu (pour l'instant) 100% brésilien.
La nouvelle du départ de la Hollandaise a été publiée en ces termes sur la page du groupe le 05/04/2022 :
« C'est avec le coeur gros que nous vous annonçons que Sonia se sépare de Crypta ! C'était sa décision, nous la comprenons et nous la respectons. Les deux parties vont maintenant suivre des chemins nouveaux et différents. Nous sommes toutes tristes de la voir partir, mais en même temps, nous lui sommes très reconnaissantes pour toutes les choses incroyables et belles que nous avons construites ensemble jusqu'à présent. Sonia a eu une importance unique depuis le début du groupe jusqu'à maintenant et son essence et sa contribution au groupe seront toujours une partie spéciale de Crypta. Notre séparation était amicale et respectueuse, nous resterons en contact et nous lui souhaitons bonne chance, pour elle, pour son groupe Cobra Spell, et pour toutes ses futures entreprises. Nous avons encore du matériel vidéo enregistré avec Sonia et il sera bientôt publié en souvenir de l'héritage que nous avons construit ensemble. Nous demandons à tous nos aimables fans de respecter ce moment sensible pour nous tous et de montrer un peu d'amour uniquement dans les commentaires ! Merci Sonia !
Nos activités et les plans futurs de Crypta ne seront pas affectés, et tous les horaires des concerts et des rendez-vous se dérouleront comme prévu. Plus d'infos bientôt ! »
Crypta se donne quelques mois pour choisir son futur guitariste.
Le nom du remplaçant de Sonia Anubis sur la tournée en cours sera en revanche annoncé prochainement.
« Echoes Of The Soul », le premier album de Crypta, est disponible depuis le 11/06/2021. Il a été réédité le 01/04/2022 accompagné d'un vinyle 7" comprenant notamment l'inédit « I Resign ».
Line-Up :
- Fernanda Lira (ex-Nervosa, chant, basse)
- Luana Dametto (ex-Nervosa, batterie)
- Tainá Bergamaschi (ex-Hagbard)
- Sonia Anubis (2019/2022 - Cobra Spell, ex-Burning Witches)
Story EarthquakE (Thrash - Mexique)
Le 03/04/2022
Hello, Hellou,
C’est Max.
Il y a bien longtemps Ahasverus m’a invité à écrire sur sa page, mais malheureusement pour des raisons personnelles, je ne suis disponible que maintenant.
Alors dans cet univers de la musique métal, je suis de retour pour faire un partage dans la bonne humeur, de la bonne musique, et peut être une nouvelle autre façon d’écrire.. J’espère que cela vous plaira...
Alors Let’s GO !
Pour ce renouveau, je vous invite à découvrir un groupe de THRASH METAL, j’aime le Thrash et je suis tombée sous le charme…
IT’S WILD, IT’S YOUNG... IT’S EARTHQUAKE !
EarthquakE, traduit de l’anglo-saxon tremblement de terre, est composé de quatre jeunes garçons originaires du Mexique. Ce groupe, qui évolue précisément en Poza Rica à Veracruz, va nous faire vibrer par des riffs rapides de Thrash Metal, un gros son saturé, des rafales de batteries… En somme, du Thrash Metal qui séduit à l’état brut !
Earthquake est composé de Xavier Barios (guitare/chant), David Dìaz (Guitare), Gerardo Mancha (Basse) et Òscar Rosas ‘coto’ (batterie).
Fondé par Xavier Barios en 2012, le groupe a commencé par des covers de Megadeth, Slayer, Metallica et consorts…
Petite Story :
- A l’âge de douze ans, Xavier Barios et David Dìaz jouaient de la guitare ensemble. Les deux jeunes garçons avaient grandi dans une influence thrash telle que Havok, Lost Society, Megadeth, Crisix, Exodus, Testament, etc. Alors ils décidèrent de créer le groupe.
Au départ, Xavier n’était pas censé faire la partie vocale, mais n’ayant pas trouvé de chanteur, il décida de se mettre au chant. C’était plus tard, en 2015, que Gerardo Mancha et Òscar Rosas rejoignaient le groupe, pour ce qui constitue le line up final.
Anecdocte :
- Xavier et David ont pensé qu’il était temps de faire un premier concert, mais le groupe était encore sans nom. Un beau jour, alors qu’ils étaient assis autour d’une table dans un restaurant en mangeant des nachos, la table s’était mise à trembler. En voyant ce phénomène extraordinaire par les nachos, ils ont décidé qu’à chaque fois que le groupe ferait une prestation, il ferait trembler la scène… Et c’est comme ça qu’ils ont choisi de baptiser le groupe EARTHQUAKE !
Discographie :
- En 2016, ils ont sorti leur premier EP intutilé « Holocausto Interdimensional » contenant cinq chansons dont « Epileptic Mosh ». Ce single raconte l’histoire d’un jeune homme lorsqu’il est en plein moshpit, fait de crises d’épilepsie induite par l’alcool et l’adrénaline.
- En 2017, ils ont publié leur second EP intitulé « Igniciòn » contenant trois morceaux.
- En 2019, le groupe était supposé présenter l’album « Alcohlich » mais à cause de la pandémie un seul single était sorti. Le sujet général que le groupe évoque dans sa chanson tourne autour de l’alcoolisme, la guerre, la maladie et la politique.
Experience :
- EarthquakE a déjà eu l’opportunité de jouer avec des groupes de renommée interationale telle que Dekapited (Chili), Uburen (Norvège) mais aussi de grands représentants mexicains tels que Cerberus, Strike master et Introtyl.
Un petit message aux lecteurs Français :
- « On espère que notre musique pourrait plaire aux auditeurs français. On vous invite à nous suivre sur les réseaux ainsi que sur les autres plateformes numériques. Nous espérons être bientôt dans votre pays en train de faire une émeute et de boire à mort \m/ ! »
Les différents liens :
Sur les autres plateformes numériques sous le nom de Earthquake Mx.
A la prochaine pour de nouvelles aventures,
Max Ana.