Wraith - Black Knife - Graveripper - Unholy Night : Faster Than the Fucking Devil (split album - 2022)
Wraith - Black Knife - Graveripper - Unholy Night : Faster Than the Fucking Devil (split album - 2022)
Le 05/09/2022
Si vous êtes amateur de thrash metal, jetez une oreille sur « Faster Than the Fucking Devil », un split-album proposé le 02/09/2022 par le label américain Wise Blood Records.
Son artwork est signé Eyedust.
Cette galette propose quatre formations pour un total de onze pistes. Wraith ouvre la voix pour trois titres d'un thrash old school typique du genre et qui n'est pas sans rappeler les débuts de Metallica et ses accélérations speed metal. Black Knife prend ensuite la main pour trois morceaux et patine l'album d'un son plus punk, joué dans l'urgence — aucune des trois compositions n'atteint les trois minutes — tirant sur le black dans des accélérations fulgurantes. Graveripper garde le pied au plancher et les vociférations de son chanteur n'apportent aucune pause sur les trois titres proposés. Le son est plus cru pour cette formation qui se caractérise par un sens du riff parfaitement solide.
Seule participation qui ne soit pas américaine sur ce split-album, Unholy Night est Moscovite. Il conclut l'opus avec deux titres thrash'N'roll à la dissonnance bienvenue, bien exécutés, au son un peu plus clair que les précédents morceaux.
« (Call Me) The Destroyer », « Land Of The Dead », « Satanic Commander », « Tomb Of The Opressor » ou encore « Louder, Angrier », les titres colorés des compositions de cette galette vous donneront le ton de son écoute. Si le son peut manquer d'homogénéité, ce qui s'explique par le contenant, « Faster Than the Fucking Devil » reste dans la course en proposant de bonnes compositions d'un thrash énergique et instantané taillé pour les amateurs de old school. Le Lien :
Préservant sa patine old school, « The Gates Beyond Mortality » permet aux Suédois de ne pas enferrer ce deuxième album dans la seule logique du « plus vite que moi tu meurs ». Par Ahasverus Photographie : Scott Bradshaw
Après l'ébourriffant « The Warriors Awakening... Brings The Unholy Slaughter! » (2021) qui filait comme une caisse à savon le long d'une pente vertigineuse, Eternal Evil revient avec un deuxième album intitulé « The Gates Beyond Mortality » qui nous arrive via Listenable Records. Le line-up de la formation suédoise se voit renouvelé pour moitié par une section rythmique toutes fraîche constituée par Niklas Saari (Atonement) à la basse et Adam Schmidt à la batterie . (PhotographieScott Bradshaw) Le nouvel opus nous accueille avec quelques arpèges avant de s'élancer dans une course effrénée le temps d'un premier titre. Eternal Evil a cependant choisi pour ce second long format de se démarquer de son premier album en ralentissant sa cadence pour proposer un opus plus sombre, plus heavy, sans cependant écarter les structures thrash.
Le rythme trouve donc une première rupture dès la troisième piste, celle qui donne son titre à l'album.
Alternant moments ravageurs, échappées thrash et riffs heavy, la nouvelle combinaison permet d'éviter cette linéarité qui pouvait frapper le néanmoins respectable « The Warriors Awakening... » sur le long terme.
Si des morceaux comme le savoureux « Signs of Ancient Sin », avec ses plans variés et ses rythmiques si bien martelées, partent en chasse d'un nouveau public, les dernières pistes de l'album rassureront les fans de la première heure qui retrouveront la recette initiale sauvegardée dans des morceaux comme « The Astral Below » ou plus encore dans l'incandescent « Immolation », qui envoie à nouveau la caisse à savon dévaler à tombeau ouvert les pentes sinueuses et infernales du thrash le plus speedé.
Préservant remarquablement sa patine old school, « The Gates Beyond Mortality » permet donc aux Suédois de ne pas s'enferrer dans la seule logique du « plus vite que moi tu meurs » qui l'aurait conduit à terme dans une impasse. Il présente un bon compromis heavy/thrash dont les quarante-et-unes minutes particulièrement digestes regorgent de moments de haut niveau qui ne manqueront pas de vous donner dans la nuque ces fourmillements nécessaires à provoquer le processus de headbang libérateur que vous espérez à chaque sortie d'album.
Prika Amaral peut être fière de son nouveau gang qui a remarquablement relevé le gant et qui vient de réaliser un album de musique extrême, fait d'un thrash puissant, impressionnant de violence et d'agressivité, sans aucune linéarité, musicalement foisonnant.
Par Ahasverus NERVOSA par Gregory Dourtounis
Même si elle est habituée à l'exercice (depuis 2010 l'histoire de Nervosa est une longue suite de départs et d'arrivées), il fallait de la ressource à sa fondatrice Prika Amaral pour rebondir après la défection de sa section rythmique partie fonder Crypta. Elle a retroussé ses manches, Prika, puis complété son line-up par Michaela Naydenova (batterie), Hel Pyre (basse) et Helena Kotina (guitare). Et puis elle a décidé qu'elle prendrait le chant à son compte. On n'y voit rien à redire, qu'elle s'époumone, au contraire ! Elle s'en sort admirablement et n'a besoin d'aucun soutien, même si elle en reçoit parfois, et des plus efficaces. Mais le chant, tout important qu'il soit, n'est pas le tournant où l'on attend particulièrement les thrasheuses de Nervosa...
Son équipe constituée, Nervosa revient nous chatouiller les cervicales avec un cinquième album studio intitulé « Jailbreak ».
Helena Kotina (à la guitare depuis 2021) explique :
« Je pense que Jailbreak est l’opus le plus révolutionnaire de Nervosa, tant musicalement que textuellement. Cela a été un processus complexe, mais très constructif à la fois. Nous avons soigné chaque détail jusqu’à ce que nous obtenions le meilleur résultat. »
Pour preuve, les Brésiliennes dévoilaient des extraits sous forme de clips, ainsi « Endless Ambition », qui ouvre l'album :
Ce morceau aux structures pleines et nerveuses souffle la tempête et ne laisse aucun doute sur les intentions et les capacités du nouveau line-up.
Puis Nervosa dévoilait « Seed Of Death », un morceau d'un calme relatif (par rapport au reste de l'album !) dont les paroles philosophiques explorent le cycle de la vie.
Prika Amaral confiait :
« J’ai toujours voulu une chanson comme celle-ci, mais différentes raisons ont fait que ce n’est jamais arrivé. Maintenant, elle existe. »
C'est collectivement que Nervosa emporte la partie. Prika l'explique :
« Nous avons pris plus de risques et créé de nouvelles choses. Avec deux guitares, les portes se sont ouvertes sur plus de possibilités. Même si Nervosa impliquait deux guitaristes au départ, nous avons ensuite choisi de n’en garder qu’une seule pour des raisons logistiques, car il était plus simple d’avoir une personne en moins pendant les tournées. Maintenant, notre groupe est doté d’une plus grande structure qui permet cette addition, et nous apprécions beaucoup cette période. L’écriture de ces nouvelles chansons a été un vrai amusement et a permis de faire ressortir la musicalité en chacun, ce qui a enrichi le groupe. »
Avec des titres comme « Jailbreak », le morceau qui donne son titre à l'album, et l'un de ses moments les plus forts, Nervosa écrit un grand moment de thrash metal et a de quoi secouer les pits :
« Cette chanson représente les racines de ce nouvel album. Helena et moi adorons les motos, et nous voulions écrire une chanson qui transmette un sentiment de liberté aux gens, car c’est ce que nous ressentons lorsque nous roulons. Jailbreak inclut aussi l’un des plus grands duos de guitare - vous serez surpris de l’entendre en live. J’ai hâte ! »
Nervosa avait également dévoilé « Elements of Sin », une véritable tornade thrash placée en avant-dernière piste de l'album.
Prika la livrait avec ce commentaire :
« Elements Of Sin est l’une des premières chansons que Helena et moi avons écrit ensemble. Je me rappelle le moment où le riff du refrain m’est venu, fin 2021, puis les paroles du refrain sont arrivées. Nous étions tellement excitées par cette nouvelle chanson que nous avons également composé les parties de batterie au même moment. Créer cet album a été très amusant ! »
La force profonde de « Jailbreak » réside dans ses rythmiques imparables (« Behind The Wall », « When The Thruth Is A Lie », « Superstition Failed ») et ses leads sidéraux (« Jailbreak »), mais aussi dans la présence d'une batterie merveilleusement active (« Suffocare », « Ungrateful »). L'album est extrême, nerveux comme une fuite en avant. Il est parfaitement servi par la production. Prika Amaral peut être fière de son nouveau gang qui a remarquablement relevé le gant et qui vient de réaliser un opus fait d'un thrash puissant, impressionnant de violence et d'agressivité, sans aucune linéarité, musicalement foisonnant. C'est tout simplement savoureux, et ce cinquième long format qui impose un sans-faute sur plus de quarante-cinq minutes est peut-être le meilleur des cinq albums que compte désormais la formation brésilienne dans sa discographie !
Gary Holt d’Exodus et Lena Scissorhands d'Infected Rain apportent leur contribution à deux des treize titres de ce nouveau Nervosa. « Jailbreak » est disponible dans les formats suivants chez Napalm Records :
- 1 vinyle violet
- 1 vinyle rouge/blanc marbré + un disque de feutrine + bracelet en mousse + un tote bag
- 1 cassette rouge et impressions blanches
- Lot : CD digipack + t-shirt artwork "Jailbreak"
- Lot : CD digipack + t-shirt artwork "Seed Of Death"
- Format digital Commandez l'album ICI
NERVOSA EST EN CONCERT A PARIS (Petit Bain) LE 29/11/2023