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Les Indiscrets D'Ahasverus — Gaëlle Buswell : Voyage, voyage...

Le 12/09/2022

Gaëlle Buswel invitée de l'ambasssade de France au Kazakhstan.
Les indiscretions gaelle buswel

Après Chanaz (73) et avant Annemasse (le 17/09/2022), Soulignolles (le 23/09/2022), Strasbourg (le 12/11/2022) et La Seyne-Sur-Mer (le 26/11/2022), Gaëlle Buswel a fait un détour par... le Kazakhstan !
Notre rockeuse nationale était au festival d'Almaty (la plus grande ville du Kazakhstan à défaut d'être sa capitale) pour représenter la France à l'occasion des trente ans des relations diplomatiques entre notre pays et le Kazakhstan.
Le bon goût de Didier Canesse , Monsieur l'Ambassadeur, ne se limite donc pas à veiller qu'on ne manque  jamais de Ferrero Rochers !
Une expérience totalement inédite pour Gaëlle. Touchée par par l'accueil qui lui réservé, elle commente :
« Ma première conférence de presse à l'autre bout du monde devant les TV nationales, radios, et journaux nationaux avec Mr l'Ambassadeur de France au Kazakhstan. »
Gaelle buswel
Elle poursuit :
« Très impressionnée de ce moment avec ma traductrice Anar à mes côtés. Une journaliste s'est levée pour me remercier d'être une aussi belle source d'inspiration pour les femmes au Kazakhstan. Son discours m'a tellement émue que j'en ai perdu mes mots...
Vous savez, nous vivons dans un monde tellement complexe, incertain, que nous nous rendons compte parfois que la moindre petite action positive que nous diffusons, même à notre petit niveau d'artistes indépendants non médiatisés en France, peut avoir un impact énorme.
Pour mon équipe et moi, la musique n'a pas de frontières, elle est sans jugements, elle ne divise pas, elle rassemble les gens. Elle est ce langage universel qui nous permet de partager un moment de bienveillance, de véhiculer un peu d'amour... Et le Monde en a bien besoin.
Aujourd'hui est encore une belle leçon de vie et nous savons pourquoi nous aimons tant notre métier.
Merci à toute l'équipe de l'Ambassade de France pour ce moment qui restera gravé à jamais. »

TARAH WHO? et FAUL - Yay Or Nay (single - 2022)

Le 12/09/2022

Les Françaises de Tarah Who? ont eu la bonne idée de s'associer aux Espagnoles de FAUL le temps d'un single-clip ravageur intitulé « Yay or Nay ».
Tarah who faul
Des lyrics en Anglais, en Espagnol et en Allemand (et puis un mot de Français nous a-t-il semblé sur la fin ?) aussi complémentaires qu'une lettre et son timbre  pour une sorte de « Should I Stay or Should I Go »  revisité (pour l'écriture) dans une sonorité punk-rock qui peut rappeler L7 (pour la musique).

Encore une jolie collaboration pour nos expatriées qui s'étaient déjà acoquinées voici sept mois avec le duo brasilo-britannique (anglo-brésilien ?) Yur Mum.



 

SUDDEN DEAF, Havoc (sortie le 07/10/2022)

Le 12/09/2022

Sudden Deaf séduira pleinement les nostalgiques d'un hard  70's légèrement doom ; ceux-là se connaissent, ils ont usé jusqu'au plus profond des sillons leurs vieux  Black Sab' et quelques Pentagram.
Sudden deaf band


Sudden Deaf est un groupe de hard-rock texan formé par quatre musiciens qui ont tous grandi dans le même quartier d'Austin, fréquentant les mêmes écoles et se retrouvant au lac pour pêcher.
La biographie laconique ne nous apprend pas quand le groupe s'est formé, mais on sait qu'il sort son premier single en février 2022 et que les goûts de ses membres les portent vers Thin Lizzy, Judas Priest, Pantera et Iron Maiden.
Sudden Deaf présente son premier album le 07/10/2022. Il s'agit d'un six coups (bah oui, on est au Texas...).
L'opus s'appelle :

« HAVOC »
Sudden deaf artwork

Pour ses textes, Sudden Deaf ratisse large, ainsi que le groupe l'expliquait au webzine Breathing The Core, « de la littérature à l'histoire en passant par le cinéma ; des choses comme Poe, Lovecraft, le génocide celtique, les films de Kurosawa et Kubrick, et parfois des situations réelles selon qui dirige le processus d'écriture de la chanson. »
D'accord. Mais là, le titre « Head hunter, le premier single de l'album, raconte l'histoire d'un Viking et plonge dans les émotions de rage, de cupidité, de luxure et de mépris que nous ressentons tous. »

Chez Ahasverus, on croyait les Vikings plutôt réservés au power metal (ils n'a qu'avaient les déposer !). Musicalement, Sudden Deaf propose pourtant autre chose qui évoque le early hard-rock des 70's, avec une voix qui rapelle tout de suite celle de Bobby Liebling (Pentagram), voire de Tonton Ozzy.
Sur des rythmiques accrocheuses, les soli des guitares se font stridents, tandis que la basse parvient à trouver une place de choix car étonnamment Sudden Deaf sonne comme un power trio, et c'est là l'une des forces de cet album !
Les compositions s'étirent jusqu'à sept ou huit minutes — autre similitude avec le hard très débridé des 70's — et il faut le lire pour s'en apercevoir car à l'écoute il ne s'installe aucune longueur tandis qu'on suit les lignes des différents instruments. Cet espace permet d'ailleurs les variations les plus sexy — Ahasverus, calme-toi ! — comme sur « City In The Sea » avec son lâcher de guitare final. Sudden Deaf  peut aussi se faire plus heavy (« Head Hunter ») mais le son de ses guitares, qu'elles viennent en tierce ou en arpèges (l'instrumental « Dusk »), renverra systématiquement à une période pré-NWOBHM.
Et c'est la quine ! « Havoc » est une réussite dans son genre, et Sudden Deaf séduira pleinement les nostalgiques d'un hard  70's légèrement doom ; ceux-là se connaissent, ils ont usé jusqu'au plus profond des sillons leurs vieux  Black Sab' et quelques Pentagram.
Montrant ses muscles sans en faire des caisses et sans le revendiquer pour un penny, Sudden Deaf a su insuffler à sa galette ce son roots qui colle à son style mieux qu'un dentier aux gencives de Tante Lucienne. Il a ce faisant clairement retenu notre attention et nous n'hésiterons pas une seconde à vous le recommander.

Line Up:

  • Drew Potter : chant, basse
  • Dylan Bigelow : guitare
  • Alex Turner : guitare
  • Max Cortez : batterie

Track List:
1. Goin Down
2. Mind Control
3. Raging Storm
4. Head Hunter
5. Dusk
6. City in the Sea 

Le Lien :
linktr.ee/Suddendeaf

 

ASSIMILATOR, Assimilator (sortie le 16/09/2022 - chronique)

Le 12/09/2022

Un skeud viril — un poil brutal diront les délicats — d'un métal lancé en schuss sur la piste noire sans se préoccuper du planté de bâton.
Assimilator band
Assimilator est le nouveau nom de Death On Fire, groupe de thrash/death formé aux USA en 2017.
Désireux d'élargir ses horizons et de faire tomber les frontières imposées par le genre en libérant une musique heavy et percutante, le groupe de Chicago a choisi de changer de patronyme pour la sortie de son nouvel album disponible depuis le 16/09/2022 :

« Assimilator »

Assimilator artwork
Si Assimilator a changé de nom et délaissé de côté le death metal pour un genre plus ouvert, n'allez pas imaginer pour autant qu'il compte faire tapisserie et y aller de sa petite ballade. Son premier album éponyme est rugueux comme de la toile émeri et affiche clairement des ambitions de botter des c*** et de ramoner vos esgourdes — c'est le fameux coup du père François. C'est que ça gueule, là-dedans ! Comme quand le chat de la voisine s'était coincé la queue dans la porte. Et c'est plus efficace pour effaroucher les oiseaux que tous les cris de prédateurs diffusés par la ville de Strasbourg

Côté guitare, ça mouline ! Ne vous fiez surtout pas à la petite introduction pépère de la première piste. Assimilator a trouvé en quelque secondes la pédale de l'accélérateur et il refuse de la lâcher, contemplant avec délectation des effets de la dissonance sur vos neurones (« Burial Hymn »). A la manière d'un supplice de la baignoire conduit dans les règles de l'art, il laissera à l'auditeur juste ce qu'il faut d'air pour le torturer plus longtemps.

Ainsi, puisant ses références dans le thash metal, dans la NWOBHM et dans la scène de Göteborg du milieu à la fin des années 90, « Assimilator » est-il un skeud viril — un poil brutal diront les délicats — d'un métal lancé en schuss sur la piste noire sans se préoccuper du planté de bâton. L'écoute de l'opus à fort volume n'aura qu'un inconvénient : celui d'achever de vous fâcher avec les voisins du bâtiment qui vous conservaient encore, sinon de l'estime, au moins leur bienveillante indifférence.
On recommande donc cet « Assimilator », sympa comme une teigne, même aux sourds. Mais on décline toute responsabilité quant aux pétitions que pourraient recevoir votre syndic.
A bon entendeur (c'est le cas de le dire)...

Le Lien :
https://assimilatormetal.com/

CRYSTAL GATES, Torment & Wonder: The Ways Of The Lonely Ones (sortie le 29/07/2022 - chronique)

Le 12/09/2022

« Torment & Wonder... » plante sa flèche en plein coeur de sa cible avec un album symphonique taillé dans le meilleur power metal.

Crystal gates 2021 2
Originaire de Montevideo (Uruguay), Crystal Gates est un groupe de power metal symphonique basé à Riga, en Lettonie. Il naît en 2013.
Un bon groupe de métal symphonique, c'est d'abord un compositeur de talent qui trouve son artiste lyrique. Ainsi après avoir passé deux années à écrire, arranger et enregistrer leurs créations, Benjamín Machín (guitare) et Carolina Pérez (chant) présentent en 2015 une première réalisation discographique, un six titres intitulé « A Quest For Life ». Crystal Gates devient alors un groupe et se produit sur les scènes d'Uruguay et d'Argentine.
L'année 2015 le voit gratifié de « meilleure voix féminine nationale », « meilleur album national » et « meilleur artwork national » dans un sondage organisé par un producteur uruguayen de musique métal.
En 2017 Crystal Gates revient avec le single « Shadowborn », qui lui attire une reconnaissance internationale et qui lui permet de se produire sur les scènes du Pérou et d'Argentine avec des formations telles que Xandria, Epica, ou avec la chanteuse Anneke Van Giersbergen.
En 2022, le quintette revient avec « Torment & Wonder : The Ways Of The Lonely Ones ».
Crystal gates artwork
Quatre vidéos-clips, une pièce de douze minutes, la participation d'artistes tels que Sebastian Seeb Levermann (mixage and mastering) et Elisa C Martin (backing vocals et arrangements), le tout dans un artwork signé par l'illustrateur Français Stan W Decker (Judas Priest, Jorn), « Torment & Wonder : The Ways Of The Lonely Ones » est incontestablement l'opus le plus ambitieux présenté par Crystal Gates.
La formation uruguayenne a désormais un pied dans le Nord-Est de l'Europe et elle vient de signer avec le label italien Wormholedeath.
Dans un genre plus embouteillé que l'autoroute des vacances un jour de chassé-croisé, Crystal Gates propose un album académique mais d'une grande qualité. Il démarre pied au plancher, veillant à cocher les codes du genre, de l'introduction instrumentale un brin pompeuse aux courts passages narratifs introductifs, en passant par les dialogues clavier/guitare.

Plusieurs atouts consolident le jeu de Crystal Gates : un compositeur qui délivre un songwriting inspiré allié à un  goût du riff bien martelé (même sa pièce épique finale de douze minutes tient la route en développant jusqu'au bout sa jolie mélodie) ; le chant d'une grande qualité de Carolina Pérez, impériale dans ses envolées lyriques, qui démontre des capacités remarquables en décrochant dans les aigus des notes à faire saigner mes cordes vocales  ; le soin particulier apporté aux choeurs (« Winter Ghost ») qui comptent près d'une quinzaine de contributeurs ; la pertinence des duels ou des dialogues guitares/claviers.
Les compositions sont accrocheuses, qu'elles fassent parler la poudre (« Winter Ghost ») ou que leur tempo se rapproche de la ballade (« A Lonely Dreamer's Wish »). L'interprétation se fait carrée et intéressante, et la production rend justice au groupe.

Ainsi, dans un style qui déteste l'à-peu-près,  « Torment & Wonder... » ne connaît-il aucune approximation et plante sa flèche en plein coeur de sa cible avec un album symphonique taillé dans le meilleur power metal.
Il est assez rare qu'un album de métal symphonique respectant autant les canons du genre retienne ainsi notre attention, aussi nous recommandons pleinement ce remarquable « Torment & Wonder : The Ways Of The Lonely Ones », déjà disponible.

Line up :

  • Benjamín Machín - Guitares
  • Carolina Pérez - Chant
  • Guillermo Albano - Basse
  • Gastón Lorenzo - Batterie
  • Juan José Leyton - Claviers
  • Backing Vocals : Elisa C.Martin, Dim, Mireia Farré, Eric Moya, Susan Power, Sergi Aparici, Txärli, Rodrigo Turell, Gustavo Fernandez Zaferson, Darío Cuitiño, Alfredo Belloni, Alejandro Bravo, Rafael Medero et Benjamín Machín.

Tracklist :
1. The Ways Of The Lonely Ones
2. My Glorious Fall
3. Alive For The Journey
4. A Lonely Dreamer's Wish
5. The Stars Temple
6. Moonshine & Sorrow
7. Winter Ghost
8. Nightmares
9. Soul Of Rain
10. Torment & Wonder
Durée totale : env. 51mn

Les Liens :

Le nouveau SPHERES sortira le 23/09/2022

Le 11/09/2022

Près de trois ans après la sortie de leur premier album « Iono » (2019), les métalleux progressifs français SPHERES sont sur le point de donner naissance à leur deuxième album.
Spheres band
Il s'appellera « Helios », et il est décrit comme un  nouveau voyage spirituel dans un monde dystopique.
Sa sortie est attendue en CD, LP et numérique via M&O Music et Spinoza Records. pour le 23/09/2022.
Spheres cover
En attendant, et pour vous présenter cet opus, les Parisiens ont dévoilé un premier aperçu de « Helios » avec le clip-single « Spiritual Journey ».

Les précommandes de l'album sont déjà ouvertes sur Bandcamp (et si vous accrochez n'hésitez pas : le prix défie toute concurrence !) :

Line-Up :

  • Jonathan Lino : chant, guitare, clavier, production
  • Olivier Moreau : chant, backing vocal
  • Clémence Santé : basse
  • Jesse Haddad : batterie
  • Marco Walczak : clavier

BREED MACHINE - LFDL

Le 10/09/2022

Huit ans après « A l’Aube du Huitième Jour », BREED MACHINE  annonce « AsurA », son sixième album.
Le quatuor estampillé neo-deathcore entend bien prouver qu’il est toujours en grande forme et le démontre avec « LFDL » (la force des liens), un nouvel extrait clippé de ce nouvel opus.

Le groupe précise :
« C'est un de nos titres préférés de l'album, le texte parle de la solitude inhérente à la condition humaine et du fait de rencontrer la ou les personnes qui donnent un sens au temps sur terre qui nous est imparti. »
« LFDL » est le troisième morceau du futur opus dévoilé par Breed Machine après « Asura  » et « Dansez Sur Ma Tombe ».

L'album, qui paraîtra le 23/09/2022 via darkTunes, a été enregistré au NSR Studio (La Garde-Adhémar, Rhône-Alpes) puis mixé et masterisé par Anthony Chognard (Smash Hit Combo). Il voit également la participation de Julien Truchan (Benighted) sur le morceau « La Théorie des Abysses ».
« AsurA  » peut être précommandé sur breedmachinemerch.bigcartel.com.
Asura
BREED MACHINE © Diana Michaud
Tracklist :
01. Asura
02. Nibiru
03. Dansez Sur Ma Tombe
04. Prototype
05. Mémoire des Hommes
06. Le Dernier Génocide
07. La Théorie des Abysses (ft. Julien Truchan - Benighted)
08. LFDL
09. L’Etau
10. Hors Ligne

Le Lien :
https://bfan.link/asura

AHASVER, Causa Sui (sortie le 16/09/2022 - chronique)

Le 10/09/2022

« Causa Sui » séduit et suscite l'admiration par son audace.

Ahasver est une jeune formation composée de musiciens expérimentés de la scène française (on cite  Eryn Non Dae, Gorod, Psykup, Zubrowska, Dimitree, Drawers) qui mélange des sonorités extrêmes avec des éléments progressifs, doom ou sludge.
Son nom est celui du personnage légendaire qui inspira notre petit fanzine, mais aussi quelques romanciers (Eugène Sue, Jean D'Ormesson) et musiciens (Ivan Jacquin et sa trilogie Foreign Rock Opera).
Marcheur infatigable, Ahasverus (pardon : Ahasver !) dit Le Juif Errant a été condamné à errer éternellement pour avoir refusé de l'eau au Christ sur son chemin de croix.
Ahasver propose de poursuivre l'histoire. Il présente, via Lifeforce Records, dans un artwork réalisé par JOUCH, l'album « Causa Sui ».
Ahasver artwork
« Causa Sui »...
Vous l'aurez compris, on n'est pas vraiment dans un trip Beers & Moshpit...
Le groupe explique :
« L’écriture et l’enregistrement de cet album auront pris quatre années. Cette mise en commun de nos individualités artistiques incarne l’évocation de ce qu'Ahasver aurait pu voir parmi les ruines de ce monde mourant : équité, partage, inclusion et résilience. »
Ahasver band
Ahasver  - photographie © Mickaël André


« Causa Sui » été enregistré au Studio Antistatic et au Tillas Studio puis mixé par Victor Minois (guitare, Ahasver - Psykup) et masterisé par Thibault Chaumont (Trepalium, Vesperine, Noein). 
Huit pistes aux titres sans bavardages (un mot chacun) composent cet album d'un peu plus de quarante minutes.
Un tamis bien serré de batterie (Fearce) nous accueille dans un album très en place qui ne connaîtra  aucune approximation. D'une grande diversité, les structures très élaborées vont du post-metal à l'extrême ( « Kings »), parfois progressives, avec des passages à la limite de l'avant-garde ( « Dust »). Pourtant on ne s'y perd jamais, au contraire, « Causa Sui » séduit et suscite l'admiration par son audace. Le chant est clair ou saturé, sans vous laisser le choix du moment (« Wrath »). Les partis pris amènent beaucoup de réussite ( « Peace » et ses choeurs de fin), la dominante restant cette puissance inquiétante et sombre (c'est en cela qu'on le qualifie de post-metal) qui habite un album qui connaît moins d'éclaircies qu'un ciel du Nord. Néanmoins  « Causa Sui » ne saurait se voir coller une étiquette trop restrictive. Métallique avant tout, il est moderne, réfléchi, et va au bout de ses choix. D'une maîtrise technique évidente, il préfère le contrepied à la ligne droite, ménageant surprises et découvertes à l'écoute, choisissant ses enchaînements plus vite que ne va votre pensée.
La production soignée amène beaucoup de profondeur et vous aurez plaisir à pousser le volume de cet album accrocheur et solide. Il peut nécessiter sans doute quelques écoutes, mais si vous lui donnez l'attention qu'il mérite,  il  vous entraînera sur les pas de cet Ahasver.
« Causa Sui » est un véritable opus, au  sens noble du terme, une « oeuvre d'art » qui devrait trouver son public sans difficulté. On le recommande vivement.

Line-Up :

  •    Nicolas Bastide : Chant
  •    Mickaël André : Guitare
  •    Julien Deyres : Guitare
  •    Victor Minois : Basse
  •    Théophile Astorga : Batterie

Discographie :
   Causa Sui (2022)
   Dust (Single - 2022)

Tracklist :
   01. Fierce
   02. Peace
   03. Dust
   04. Tales
   05. Wrath
   06. Path
   07. Sand
   08. Kings
Durée  : 41 Min 32

Les Liens :