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Cécile Delpoio, I Feel Immortal (cover Tarja Turunen)
Le 01/07/2023
La très active Cécile Delpoïo (Remember the Light) est décidément partout, et ce n'est certainement pas chez Ahasverus qu'on s'en plaindra !

Cécile Delpoio par Olivier Reucher
On la voyait en avril dans le clip « The Serpent's Venom », tiré de son album solo « Tuolla ».
La Parisienne revenait dans l'actualité en mai 2023 avec la sortie du nouvel album de Sirenia, « 1977 », signant les photographies du livret. (Découvrez la story de Sirenia et notre chronique de cet excellent album ici : SIRENIA (métal symphonique), 1977 (26/05/2023)
Fin juin 2023 Cécile s'illustre avec « I Feel Immortal », une reprise issue du répertoire de Tarja Turunen, titre qui figurait sur le second album de la Finlandaise, « What Lies Beneath » (2010).
Mais avant d'arriver sur l'album de l'ex-Nightwish, cette chanson était normalement destinée au deuxième album de la chanteuse estonienne Kerli, qui la mettait finalement de côté. Elle fut donc utilisée par Tarja qui en retouchait certains couplets.
Pour sa version, Cecile Delpoio, également réalisatrice (elle a notamment signé clips ou lyric videos pour Sirenia, Mortemia, Orkys ou Chaos Heidi) a choisi les falaises de craie de la Seine-Maritime.
Cécile propose une très jolie version folk celtique de « I Feel Immortal », moins symphonique, mais qui lui offre plus de champ pour apposer sa touche personnelle.
« Tarja est inégalable, explique-t-elle. Il fallait, si je voulais faire une reprise, que je trouve autre chose que ma voix et propose une version revisitée. Voilà comment est née l’idée d’une version celtique. »
Rompue à l'exercice de la cover, Cécile Delpoio parvient, en insufflant sa sensibilité et son timbre cristallin de soprano légère, a emmener l'auditoire dans son propre univers, ainsi qu'elle l'avait déjà fait en reprenant magnifiquement en piano voix avec Sébastien Latour le succès d'Evanescence « My Immortal ».
Sébastien Latour (Magic Studio Production) se cache d'ailleurs derrière le mixage et le mastering de cette reprise du morceau de Tarja Turunen par Cécile Delpoio.
OVERKILL (thrash metal), Scorched (14/04/2023)
Le 01/07/2023
Overkill n'a rien perdu de sa hargne, le vétéran alterne le heavy, le speed et le thrash metal en multipliant les déflagrations.
Par Ahasverus
OVERKILL 1.- La Story :
Overkill est originaire du New Jersey. Le premier qui dit « Comme Bon Jovi » se verra privé de newsletter Ahasverus pendant trois mois !
En 1980, Rat Skates et DD Verni, issus de la scène punk, sont désireux de monter un nouveau groupe. Ils passent une annonce pour trouver un guitariste et un chanteur. C'est ainsi qu'ils font la connaissance de Bobby Ellsworth, vocaliste au timbre haut et hargneux, dont le registre peut rappeler Rob Halford (Judas Priest) et Udo Dirkschneider (Accept).
Après avoir évolué un temps sous le nom de Virgin Killer, la nouvelle formation décide de s'appeler Overkill. Outre l'idée de puissance qu'il dégage, ce nom est un clin d'oeil au standard de la bande à Kilmister sorti un an plus tôt. Bobby Ellsworth explique d'ailleurs à Metal Overload : « Nous étions un groupe de covers quand nous avons commencé et Motörhead était dans notre set. Une des plus grandes raisons pour lesquelles nous avons choisi ce nom est parce que nous avons été reconnu via la chanson Overkill que nous avions jouée. »
Outre Motörhead, Overkill se fait les dents sur des reprises de la scène punk, mais aussi sur des morceaux de Judas Priest ou Riot avant de commencer à créer ses propres compositions. Une première démo diffusée à 1500 exemplaires (« The Power In Black ») sort en 1983 et permet au groupe de figurer sur la compilation Metal Massacre II aux côtés d'un autre débutant appelé lui aussi à devenir célèbre : Armored Saint.
Overkill sort un EP éponyme de quatre titres dans la foulée, mais il faut attendre 1985 pour voir arriver « Feel The Fire », son premier album, avec au chant Bobby Ellsworth, à la guitare Bobby Gustafson, à la basse D. D. Verni et à la batterie Rat Skates.

Si certains de ses titres sonnent heavy dans la veine d'un Judas Priest (« Raise The Dead »), d'autres compositions du calibre de « Rotten To The Core » ou « Second Son », font la différence et restent à ce jour des références remarquables du thrash metal.
L'album, qui rappelle les origines du groupe en affichant une cover du combo punk The Dead Boys, donne à Overkill l'opportunité de rejoindre la tournée américaine de Megadeth pour le « Peace Sells Tour », puis de tourner en Europe avec Anthrax.
Plutôt fidèle à son prédécesseur, « Taking Over », second long format d'Overkill, est livré en 1987 sur le label Atlantic Records. C'est cette fois en première partie du groupe Helloween que les Américains fouleront les scènes européennes. Ce « Keeper Of Th Seven Keys 1 Tour » passera par Paris, Besançon et Douai !

Un EP intitulé « !!!Fuck You!!! », avec une cover du groupe punk britannique Subhumans et des titres live, sort la même année.
« Under The Influence » (1988), troisième album des Américains, marque le départ du batteur/fondateur Rat Stakes, qui confie ses baguettes à Sid Falck. Il propose une introduction fracassante et presque bruitiste, des structures quasi avant-gardistes (« Ma Gone World ») mais l'album trouve rapidement son rythme. Il permet au groupe de lârguer une petite bombe heavy sur MTV : « Hello From the Gutter », troisième piste de l'album.
Le quatrième album, « The Years Of Decay », arrive un an plus tard. Un opus aux structures complexes, avec des morceaux volontiers supérieurs à huit minutes. Overkill place le titre « Elimination » sur MTV. Ce morceau monstrueux agrémentera régulièrement les setlists des concerts.
« Horrorscope », cinquième album des thashers américains, arrive en 1991. Bobby Gustafson quitte son poste. Overkill recrute deux guitaristes pour le remplacer : Merritt Gant (du groupe de thrash Faith or Fear) et Rob Cannavino (un technicien guitare de Gustafson). Durant la tournée suivante, c'est au tour du batteur Sid Falck de quitter le groupe. Tim Mallare, qui jouera sur le prochain opus, prend sa place. A ce jour, « Horrorscope » reste un très bon album de thrash.
« Horrorscope » comprend une reprise de « Frankenstein » en sixième piste. Sortie en 1973, cette pièce instrumentale est issue du répertoire du Edgar Winter Group. Edgar est le frère de Johnny Winter, le fameux guitariste albinos, avec lequel il a d'ailleurs joué. « Frankenstein » figure d'ailleurs en avant-dernière piste du « Live at Royal Albert Hall » de Johnny Winter.
En 1993 sort « I Hear Black ». Ce sixième album voit Overkill s'éloigner du thrash pour une musique stoner/doom faite de riffs plutôt sombres (le lancinant instrumental « Ghost Dance »). Bobby Ellsworth le reconnaissait à Radio Metal : « Ce qui s’est passé, au final, à ce moment précis est que j’écrivais mes parties avec trois compositeurs différents. Ces gars étaient plus jeunes et apportaient des morceaux plus modernes, inspirés par la côte ouest, surtout le nord-ouest des Etats-Unis et Seattle, ils étaient à fond dans Alice In Chains, les premiers Soundgarden, Temple Of The Dog, etc. Ecoute, certains de ces trucs sont super – ne te méprends pas – mais j’étais un thrasheur, je n’avais rien à foutre sur leur terrain de jeu. »
Un an plus tard, le septième album marque la reprise en main de la direction musicale par la paire Verni/Ellsworth qui remet le cap au thrash avec l'album : « W. F. O. ».
.L'instrumental « R. I. P. (Undone) », présent sur l'album « W. F. O. », est un tribute instrumental à Criss Oliva, guitariste de Savatage, décédé quelques mois avant la sortie de l'album.
Les guitaristes Rob Cannavino et Merrit Gant quittent Overkill. Ils sont remplacés sur « The Killing Kind » (1996), huitième album de la formation, par Sebastian Marino, co-fondateur d'Anvil, et par Joe Comeau, qui rejoindra Annihilator dans les années 2000. L'opus fait la part belle au heavy/thrash sans toutefois renoncer totalement au doom (« Burn You Down - To Ashes », « The Cleansing »). Il aborde des horizons qui peuvent surprendre les fans (« The Morning After / Private Bleeding »).
A la fin de l'année 1996, Overkill réunit les EP « Overkill » (1985) et « !!!Fuck You!!! », agrémentés de quelques live et d'une cover de Black Sabbath, sur un douze pistes intitulé « !!!Fuck You!!! and Then Some ».
Il sort l'année suivante, 1997, son neuvième album : « From the Underground and Below ». Le heavy qu'il contient est très éloigné des débuts (la ballade « Promises »), même si des morceaux comme « F. U. C. T. » ou « Little Bit O' Murder » tentent de donner le change.
« Necroshine » voit Overkill inviter Mary Ellsworth, la soeur de Bobby, à chanter sur deux morceaux. Une cover des Sex Pistols (« No Feelings ») agrémente l'édition japonaise de l'album. Elle sera reprise sur l'album suivant.
Sebastian Marino (guitare) est remplacé par Dave Linsk (Anger On Anger). Avec ce nouveau line-up, toujours en 1999, Overkill signe « Coverkill », qui regroupe douze reprises allant de Jethro Tull à Dead Boys, en passant par Manowar et Kiss.
Toujours très prolifique, Overkill revient dès 2000 avec son onzième album, « Bloodletting ». Malgré quelques arpèges, il marque un retour au thrash metal furieusement agressif. (« My Name Is Pain ») Comeau ayant quitté le groupe, c'est un quatuor qui signe cet opus. « Bloodletting » est suivi par l'album live « Wrecking Everything » en 2002. Le guitariste Derek Tailer vient renforcer le groupe à la guitare rythmique. Il sera désormais présent sur les albums studio.
Comme Iron Maiden a Eddie, Overkill a sa mascotte. Elle se nomme Chaly, et c'est une chauve-souris à tête de mort, avec des cornes, et capable de faire sortir des rayons laser de ses yeux.
La mascotte surgit pour la première fois en 1988, sur l'album « Under The Influence ». Elle reviendra régulièrement sur les artworks, mise en situation. Les cornes en moins, le groupe Avenged Sevenfold utilise une mascotte à l'apparence très proche de Chaly : Deathbat.

« Killbox 13 » (2003) et « ReliXIV » (2005) maintiennent la recette heavy thrash d'Overkill, de même qu' « Immortalis » (2007), fidèle au thrash metal nerveux, cependant que le batteur Tim Mallare laisse sa place à Ron Lipnicki et que Ranndy Blythe (Lamb Of God) est sollicité pour un featuring sur le morceau « Skull And Bones ».
« Ironbound » (2010) est suivi par le très dynamique « The Electric Age », percutant et efficace tout au long de ses cinquante minutes. « White Devil Armory » (2014) a la lourde charge de lui succéder. Il s'en sort plus qu'honorablement puisqu'il sera l'album le mieux classé de la carrière du groupe.

Après avoir fait patienter les fans avec le coffret « Historikill: 1995–2007 », Overkill revient en 2017 avec « The Griding Wheel ». Bobby Ellsworth expliquait à HARD FORCE : « Ce qui me plait vraiment sur The Grinding Wheel est qu’il est d’une grande diversité. Il y a de la New Wave of British Heavy Metal, du metal classique, de l’énergie thrash, du rock 'n' roll, du groove, du punk… »
Après cet opus, le batteur Ron Lipnicki quitte le groupe, cédant sa place à Jason Bittner (Shadow Falls) pour l'album « The Wings Of War » (2019), qui sait se faire complexe (« Heads Of A Pin »).
La pandémie qui frappe la planète repoussera à 2023 la sortie de l'album suivant.
OVERKILL 2.- Le nouvel album : « Scorched »
Le fait de sortir en même temps que « 72 Seasons » de Metallica aura peut-être éclipsé à vos yeux le nouvel Overkill ? Il est grand temps de vous rattraper ! Et « Scorched », qui donne son titre à l'album, est une p*** d'entrée en matière qui va remettre vos pendules à l'heure !
Pour l'artwork, Overkill retrouve Travis Smith qui signait déjà « The Wings Of War ». Bobby Ellsworth expliquait à Radio Metal : « Nous avons suggéré à Travis Smith l’idée de l’ouroboros, le serpent circulaire qui mange sa propre queue, je crois que ça vient de la mythologie grecque. Il a commencé à utiliser notre chauve-souris à la place du serpent et ça a continuellement évolué. »

Bobby Ellsworth éructe comme un démon. Il enchaîne sur un morceau de speed metal à la Accept («Goin' Home ») et ne faiblit pas en suivant (« The Surgeon »). « Wicked Place » est groovy et peut rappeler sur le pont un Black Sabbath en mode thrash.
« Won't Be Comin Back » rappelle Judas Priest. « Know Her Name » tire plus vers le timbre porcin de Dirkschneider. « Harder They Fall » met le pied au plancher avec des rythmiques d'une rapidité extrême. « Bag o' Bones » fait cingler les cordes et clôt l'album en mode groovy.
Fidèle à lui-même, Overkill alterne le heavy, le speed et le thrash metal en multipliant les déflagrations. L'inusable formation américaine n'a rien perdu de sa hargne ni de sa puissance. Elle garde sous le pied largement de quoi vous faire headbanguer et réussit à nouveau un excellent album heavy-thrash qui ne vous posera pas question. Plongez dans cette galette sans hésiter et sans risque d'hydrocution : elle est à la hauteur de la carrière de cet énorme groupe.
Shepherds Reign (world metal) : album en août 2023
Le 29/06/2023
Originaire de Nouvelle-Zélande, Shepherds Reign sortira son premier album fin août 2023.

Fortement empreints de cutlure polynésienne, Filiva'a James (chant et keytar), Gideon Voon (guitare), Oliver Leupolu (guitare/production), Joseph Oti-George ( basse) et Shaymen Rameka (batterie) se sont faits connaître avec le single « Le Manu », un chant de guerre sur l'un des plus importants guerriers samoans. Ce morceau parle également du groupe, qui demande ici conseil pour son avenir à ses ancêtres et à sa famille.
Fort de treize pistes, l'album de Sherperds Reign s'appellera « Ala Mai » (« L'Eveil »).
Sur des musiques qui vont du métal tribal le plus puissant à la ballade, Shepherds Reign alterne textes en Samoan et en Anglais. Il s'attache à la culture polynésienne mais n'hésite pas à traiter de thèmes actuels, tel le morceau « Ua Masa'a » qui parle de la sœur de son chanteur principal, assassinée par son conjoint et sa famille. « Ua Masa'a le ipu vai » se traduit par « La coupe s’est renversée ». Un regard symbolique sur l'amour perdu, comme l'eau dans une tasse brisée.
« Ala Mai » sera disponible le le 25/08/2023

EVILE : sixième album en juillet 2023
Le 28/06/2023
Après l'album « Hell Unleashed » (2021), le groupe de Metal anglais Evile s’apprête à frapper de nouveau dès le 14 juillet 2023 avec son sixième effort intitulé « The Unknown ».

« Nous sommes vraiment ravis de révéler une nouvelle page du chapitre Evile », déclare le frontman OL Drake. « Nous avons approché cet album d’une façon totalement différente et j’ai dû regarder en moi pour m’inspirer ; je me suis ouvert comme jamais je n’aurais cru le faire. Nous avons toujours foncé à 1000 à l’heure, comme sur notre album précédent (Hell Unleashed) ! Ainsi, nous avons pensé qu’il serait intéressant d’essayer de faire quelque chose de radicalement opposé, avec des tempos bien plus lents, plus d’accroches mélodiques vocales, et donner à Adam la liberté sur l’écriture de ses lignes de guitare. Je travaille sur ma voix depuis notre plongeon dans le grand bain en 2021. Nous avons travaillé dur pendant deux ans là-dessus, donc j’ai hâte que les gens entendent le fruit de notre labeur. Nous sommes fiers de ce que nous avons accompli avec cet album. Je pense, et j’espère, qu’il peut nous amener à récolter plus d’auditeurs et nous aider à jouer dans des villes où nous ne sommes jamais allés pour des gens qui nous demandent constamment de venir vers chez eux. »
Evile promet donc un album novateur, et il a dévoilé une lyric video qui donne un aperçu de son labeur : « Reap What You Sow ».
OL Drake poursuit :
« Le second single de The Unknown est ’’Reap What You Sow’’ - un titre aux riffs davantage up-tempo. Sans vouloir trop en dire sur sa signification personnelle, cette chanson parle d’hypocrisie, du fait d’ordonner à quelqu’un de ne pas agir de telle ou telle sorte, tout en le faisant soi-même. Ingo, le réalisateur de notre lyric video, n’a reçu aucune instruction quant à la direction autre que les paroles de la chanson pour que la vidéo témoigne de sa propre interprétation. La section du milieu de ce titre contient un challenge de riffs down picking. Enjoy ! »
L'album « The Unknown » a été enregistré par Tim Vincent aux Studios Longwave à Cardiff et produit, mixé et masterisé par Chris Clancy dans les mêmes studios.
The Unknown sera disponible chez Napalm Records dans les formats suivants :
- 1 CD digipack
- 1 vinyle noir
- Lot : CD digipack + t-shirt
- 1 vinyle couleur crystal clear
- 1 vinyle rouge - exclusivité Royaume-Uni
- Format digital
PRÉCOMMANDEZ-LE ICI

VOIVOD (thrash metal), Morgöth Tales (21/07/2023)
Le 28/06/2023
Ils ont contribué à écrire l'histoire du thrash metal : VOIVOD fête ses quarante ans en cette année 2023 !
Pour l'occasion, les pionniers québecois ont annoncé la sortie d'un album studio spécial anniversaire qui retrace leur évolution, un opus intitulé « Morgöth Tales ».

Ce nouvel opus a été enregistré et mixé par Francis Perron au RadicArt Studio etmasterisé par Maor Appelbaum (Faith No More, Overkill).
Produit par Voivod, « Morgöth Tales » comprend de nouveaux (ré)enregistrements en studio par le line-up actuel du groupe de neuf morceaux spécialement sélectionnés et pas si évidents de l'arrière-catalogue hyper classe et extrêmement diversifié du groupe (entre 1984 et 2003) ainsi qu'une toute nouvelle chanson qui donne son titre à l'album : « Morgöth Tales ».
L'occasion pour l'auditeur de retracer le parcours musical du groupe et de matérialiser en une seule écoute toute son évolution.
Le batteur de Voivod, Michel "Away" Langevin, dit à ce propos :
« Morgöth Tales couvre quarante ans d'exploration spatiale. C'était vraiment excitant pour nous de revisiter une partie plus obscure du catalogue Voïvod, du thrash-punk au prog-metal en passant par…? La chanson titre est une nouvelle chanson, que nous avons commencé à écrire dans le bus de tournée et les hôtels lors de la tournée européenne d'Opeth en novembre/décembre 2022. Elle a l'ambiance de la musique expérimentale que nous faisons de nos jours, avec une nouvelle tournure je pense. Nous avons également eu le grand plaisir d'impliquer E-Force et Jasonic sur cet album. J'espère que vous l'apprécierez, Chewy, Rocky, Snake et moi nous sommes certainement amusés à l'enregistrer. Tous à bord et prêts à décoller ! »
Pour l'occasion, Voivod a invité deux anciens bassistes de la formation : Eric Forrest et Jason Newsted, qui font chacun un featuring sur un morceau.
« Morgöth Tales » succède à « Synchro Anarchy », quinzième album de Voivod, toujours disponible ici : https://voivodband.lnk.to/SynchroAnarchy
« Morgöth Tales » sera accessible aux formats suivants :
- CD Jewelcase de Ltd. aux formats O-Card et Digital Album, accompagné d'une cover de "Home" de Public Image Ltd. en bonus.
- Vinyle noir 180g et avec un livret LP de 4 pages
- Vinyle blanc 180g et avec un livret LP de 4 pages Ltd. 800x copies (Canada & www.cmdistro.de)
- Vinyle vert transparent 180g et avec un livret LP de 4 pagesLtd. 800x copies (Canada & www.cmdistro.de)
- Vinyle rouge 180g et avec un livret LP de 4 pages– Ltd. 300x copies (VOIVOD outlets)
« Morgöth Tales » sortira le 21 juillet 2023 via Century Media Records.
BEFORE THE DAWN (death mélodique), Stormbrigers (30/06/2023)
Le 28/06/2023
Le terme « death » ne devra pas rebuter ceux d'entre-vous qui n'aiment pas le chant guttural car il est utilisé ici avec parcimonie, l'accent étant porté d'avantage sur le côté mélodique.
Par Ahasverus
Before The Dawn a sorti son nouvel album ce vendredi 30/06/2023. Il s'appelle « Stormbringers ».

Ce nouvel opus vient rompre un silence de dix ans.
Formé en 1999, le groupe finlandais cessait son activité en 2013. Aujourd'hui, il est de retour, réunissant autour de son fondateur Tuomas Saukkonen (Wolfheart) l'ancien chanteur et guitariste Saukkonen, passé derrière les fûts, Juho Räihä (Swallow The Sun) à la guitare, et Paavo Laapotti, finaliste de The Voice Of Finland 2022, au chant.

BEFORE THE DAWN par par Teppo Ristola
Le groupe commente :
« Stormbringers rompt un silence de dix ans et ramène Before the Dawn sur le devant de la scène, plus fort que jamais. Une décennie pendant laquelle nous avons rassemblé nos forces, développé notre faim et bâti notre détermination. Maintenant, il est temps que notre huitième album voit la lumière du jour et que notre groupe reprenne la route ! »
Il sera en effet en tournée européenne aux côtés de Wolfheart et de Hinayana. On relève une seule date française : le 07/11/2023 (Paris / Backstage By The Mill).
Before the Dawn a présenté plusieurs clips de son nouvel album, et notamment « Destroyer », qui ouvre l'album, avec des lignes mélodiques très agréables.
Le groupe expliquait :
« Destroyer est la première chanson que nous ayons écrit pour ce nouvel album, et cette étincelle qui a provoqué tout le processus d’écriture mérite également d’être notre premier single. Elle reflète très bien la flamme ravivée dans notre groupe, la détermination et la force rassemblées durant ces dix dernières années d’hibernation. »
Les Finlandais nous permettaient également de découvrir les titres « Downhearted » et « Chains ».
Juste avant la sortie de l'album « Stormbringers », Before The Dawn revenait avec un nouveau single. Il s'agissait cette fois du morceau « The Dark », septième piste de l'album.
Le groupe précisait : « The Dark est le troisième extrait (NDLR :nous en avons bien compté quatre avec Downhearted qui figure sur le Youtube de Wolfheart, groupe avec lequel Before The Dawn partira en tournée !) de notre nouvel opus et il repose sur la puissance de son titre. Il est également le plus mélodique et mélancolique de l’album. En plus de porter une humeur automnale, il contient les principaux éléments d’une chanson classique de Before The Dawn. Les guitares lourdes aux mélodies parfois lancinantes, et la batterie, la basse et le chant tonitruants frappent tel un éclair. Les images du clip sont extraites d’un concert comeback donné à Lahti, en Finlande, le 19 mai 2023. Ce concert occupe une place spéciale dans nos coeurs, car nous voulions faire en sorte que cette sensation et cette humeur vivent pour toujours sous la forme d’une vidéo. »
Le terme « death » ne devra pas rebuter ceux d'entre-vous qui n'aiment pas le chant guttural car il est utilisé ici avec parcimonie, l'accent portant d'avantage sur le côté mélodique. De ce point de vue, Before the Dawn réusit à enchaîner de très belles compositions (« Divided », « The Dark », « Chaos Star »). Le songwriting ne cherche d'ailleurs ni la démonstration ni la vitesse (« Chains », « The Weight ») pour vous séduire. Le seul bémol léger que nous émettrons quant à cet album, c'est le son des guitares rythmiques, un peu noyées, des guitares qui retrouvent parfois leur poids de forme dans les arpèges. Mais ce détail ne doit pas vous faire bouder votre plaisir : Before the Dawn a réussi son come-back avec un album digne d'intérêt.
« Stormbringers » est disponible chez Napalm Records aux formats suivants :
- Vinyle coloré
- Digisleeve avec livret 6 pages
- Lot CD + t-shirt
- Format digital
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JOHN DIVA & THE ROCKETS OF LOVE (glam metal), The Big Easy (17/03/2023)
Le 28/06/2023
« The Big Easy » n'a rien d'une plaisanterie, et la facilité avec laquelle John Diva & The Rockets Of Love appliquent la patine à leur glam 90's est simplement admirable.

Par Ahasverus
JOHN DIVA & The Rockets Of Love est un groupe de glam metal allemand.
Son chanteur/fondateur John Diva aurait été roadie, puis coach vocal, il aurait même participé à l'écriture de morceaux pour des groupes comme Kiss, Guns N'Roses ou Bon Jovi. Il l'explique à 80's Babies : « C'était vraiment passionnant, et j'ai eu la chance de pouvoir gagner beaucoup d'argent en faisant ça, et de rencontrer beaucoup de personnes. C'est un travail fantastique, mais au bout d'un moment il me manquait quelque chose. » (Retrouvez l'intégralité de cette interview ici : https://www.facebook.com/watch/?v=336743870293108)
Ce qui lui manquait, c'est The Rockets Of Love, jouant à fond les clichés glam metal avec des musiciens qui s'appellent J. J. Love et Snake Rocket (guitares), Remmie Martin (basse) et Lee Stingray (batterie).
Un premier album sort en 2019. Son titre ? « Mama Said Rock Was Dead » !

John se souvient chez Music Waves : « Ma mère - qui était une mère célibataire qui travaillait dur, une vraie fan de rock qui m’a toujours soutenu dans tout ce que je faisais - j’allais sortir avec ma guitare - elle était triste, un peu saoule et certainement le cœur brisé - m’a dit "Hey, Johnny, ne perds pas ton temps à faire du rock’n’roll, le rock est mort !". Et j’ai probablement voulu lui prouver qu’elle avait tort ! »
Si John s'avoue fan ultime de Van Halen période David Lee Roth, ce premier album définitivement ancré dans le glam metal 80/90's est musicalement plus proche de Bon Jovi (le timbre de voix), de Def Leppard (« Dance Dirty »), d'AC/DC (« Long Legs In Leggings »), tandis qu'un « Rocket of Love » aurait pu faire les affaires d'Aerosmith.
John revient avec Heavy Music HQ sur ce premier album : « Mama Said Rock Was Dead était un tourbillon fou, comme tout ce que vous faites pour la première fois. Un début est un début et vous et le reste du monde entendez votre groupe pour la première fois sur bande. »
S'il joue des clichés visuellement, John Diva & The Rockets Of Love n'a rien d'un Steel Panther, et ce premier album aurait vraiment pu se trouver dans les bacs à disques du début des années 90.
Mais il est temps de passer au deuxième album. Il arrive en 2021. Il s'intitule « American Amadeus ».

Ce nouvel opus fait des propositions instrumentales légèrement plus complexes dans les orchestrations, le groupe allant jusqu'à proposer une version orchestrale du morceau-titre de l'album, tandis que John Diva cherche son inspiration aux mêmes sources.
Le timbre de voix rappelle toujours furieusement Bon Jovi (« Blond Black Red Brunette »).
Enfin le 17/03/2023, John Diva & The Rockets Of Love reviennent avec un troisième album à la pochette acidulée, sur laquelle The Rockets Of Love voient leurs visages taillés dans le granit à l'instar de Deep Purple sur « In Rock ».

Première constatation : la production n'a pas fait d'économies sur les basses et la batterie qui vibrent et qui cognent.
Après un lancement pépère, l'introduction de « God Made Radio » sonne comme un gros cube sur une chanson de Mötley Crüe.
L'ombre de Bon Jovi est toujours omniprésente (« Back InThe Days », « Hit And Run »), bien que l'on puisse penser que la patte de Hannes Braun (Kissin' Dynamite) n'est pas pour rien dans « Runaway Train ».
Quoi qu'il en soit, la facilité avec laquelle John Diva & The Rockets of Love savent faire la tambouille façon 80's/90's est étonnante. D'autant que les Allemands enchaînent les bons morceaux (« Thunder ») et savent jouer des détails, des choeurs, des râles, tous travaillés à la perfection.
Servi par un son avantageux, « The Big Easy » plaira à ceux qui regrettent Bon Jovi (plutôt période « Destination Anywhere » que période « Slippery When Wet ») et aux amateurs d'un glam metal bien fichu qui préfèrent la perpétuation du moment plutôt que sa régénération. Ils ne se laisseront distraire ni par l'aspect pantalonnade du look des musiciens ou de la pochette, ni par la légèreté grivoise des titres (« Boys Don't Play With Dolls »), car musicalement « The Big Easy » n'a rien d'une plaisanterie, et la facilité avec laquelle John Diva & The Rockets Of Love appliquent la patine à leur glam 90's est simplement admirable.
LERKA-JO (punk/fusion), Je Suis Lerka-Jo (24/03/2023)
Le 27/06/2023
Lerka-Jo, c'est pour du vrai. On n'attendait pas cette artiste au potentiel digne d'une grenade dégoupillée.
Par Ahasverus
« Champagne is fantastic for your brain ! »
C'est Lerka-Jo qui l'affirme, avec modération, bien sûr !
La pochette psychédélique plutôt kitsch présente une jeune fille assez gironde (mais rien à voir avec le département, Lerka-Jo est Toulousaine !) aux lunettes rouges et à la tenue jaune et noire, impossible abeille sur un fond zébré de bleu plus ou moins sombre.

Son logo rose avance en chasse-neige. Pousse devant ! Je passe !
C'est le premier album de Lerka -Jo, un huit pistes de vingt-cinq minutes au titre incontestable : « Je Suis Lerka-Jo ». Il succède à un double single sorti en 2022. Et il est disponible depuis le 24/03/2023.
Yep ! Pétillante comme ce champagne qu'elle célèbre en introduction de son huit pistes, Lerka-Jo propose un punk-rock d'abord festif . Il vous met d'autant mieux la tête à l'envers que la jeune fille égrène ses paroles débridées au bord d'une piscine, dans une « swimming pool session » aussi minimaliste que sa tenue.
Elle est pas belle la vie ? Cette légèreté est comparable à ces bulles de champagne qui savent si bien nous mettre du baume au coeur.
« Cringe Boom (Hard Step) », en seconde place, écrase la pédale façon hip hop. Gros riffs et chant rappé, mais la musique heavy est cependant brisée par d'imposants claviers. Les langues s'entremêlent, sans qu'on parvienne à les identifier toutes.
Troisième piste. Vous y êtes ? Mine de rien, Lerka-Jo vous a emmené dans les cordes. Maintenant vous allez ramasser ! Ca se passe du côté des lyrics. Gauche ! Droite ! Gauche !
« Il était une fois dans une ville lointaine / La plage, la fête, le vin, on imagine à peine / Là-bas avant l'orage, le soleil brillait / Là-bas avant la rage, les voisins s'aimaient. »
Gauche !
C'est que Lerka-Jo est Ukrainienne. Elle est arrivée en France à l'âge de quatorze ans. Sans sa famille. C'est le drame d'une vie, que l'Administration résume en deux mots : « mineure isolée ». C'est ça l'histoire qui vient saloper votre dance floor.
Tu peux ranger le champagne et les cacahuètes, Robert, c'est mort... « Je suis Lerka-Jo » est l'explication de texte que tu n'attendais pas, et elle a un double des clés. Elle parle Français avec une pointe d'authenticité collée au bout de la langue. C'est ça, l'accent qu'on avait pressenti mais pas identifié.
Son pays, Lerka-Jo, « c'était l'Ukraine, mais maintenant c'est la Russie / Où il fait très froid, mais on boit, y a pas de souci. »
L'art du débotté, on n'avait rien vu venir.
La jeune fille au bord de la piscine est partie se changer. Elle a prévenu : les interrogatoires, ça la gonfle autant qu'un contrôle d'identité : aux « Qu'est-ce que tu fais là ? Tu parles bien, tu as galéré ? / Tu fais des études ? Et la France, ça te plaît ? » Elle concède : « Quand on me pose des questions c'est rarement très marrant. ».
« Je suis Lerka-Jo » est incontestablement le titre- phare de cet album. On ne saura plus le regarder sans son éclairage.
« Citrus On Mars » voudrait calmer le jeu. Il change de sujet : « J'ai voulu sortir toutes les ordures / J'ai pas vu que tu étais caché dedans ». La multiplication des langues brouille les sens. Mais la musique est claire, le clavier obsédant, le riff heavy. Puis l'ambiance drum & bass s'installe sur « Mars5SF ». Grosses guitares toujours, quoiqu'on reste cette fois à la porte du texte. On le regrette, depuis qu'on connaît désormais la portée pratique du missile Lerka-Jo.
« Infractus » (sic) s'impose en titre fort avec un texte qui ferait presque passer la musique au second plan, prouvant que « Je suis Lerka-Jo » n'était pas un one-shot.
« Pornagraphia » dévale ses 02:17 comme une caisse à savon. Unstoppable !
« King Kong » clôture l'album sur un claquement de doigts dans une ambiance hip-hop. Son chant est en Anglais. Son accélération très rock trouve son souffle et conclut l'album efficacement.
Au final, on ne l'attendait pas, cette artiste au potentiel digne d'une grenade dégoupillée. Et certes pas une grenade à plâtre !
Lerka-Jo joue pour du vrai. Il serait dommageable de ne pas l'écouter. Elle sera à L'International, 5/7 Rue Moret, Paris XIème, le 12/10/2023.
« Je Suis Lerka-Jo » est disponible sur toutes vos plateformes.