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VOLA a dévoilé son nouveau clip single

Le 23/08/2023

Vola paper wolf
Un loup en papier annonciateur de la tournée américaine qui débutera le 6 septembre 2023 et qui verra le groupe danois faire un périple de dix-sept dates aux Etats-Unis.
Une musique composée par Vola et un texte d'Asger Mygind (chant, guitare) pour un titre mixé et masterisé par Jacob Hansen.
Le groupe le livre avec ce commentaire : 
« Voici notre nouvelle chanson, Paper Wolf, pour vous. Nous ne mettons jamais de limites à l'écriture de nos morceaux, nous recherchons simplement une direction qui nous semble inexplorée et passionnante. Avec Paper Wolf, nous nous sommes retrouvés soudain dans un territoire où une ambiance métal old-school s'est glissée dans notre mélange de sons. Nous avons aimé ce que nous avons entendu et nous nous y sommes jetés à toute vitesse. »
Un clip réalisé par Patrik Nuorteva et Tuomas Kurikka dont certains aspects nous ont rappelé le film espagnol Le Labyrinthe de Pan.

Vola prépare actuellement son quatrième album studio. « Witness », le dernier en date, remonte à 2020.

MYSTFALL (métal symphonique), Celestial Vision (21/07/2023)

Le 23/08/2023

De toute évidence cet album convaincant permettra à Mystfall d'entrer dans le circuit international.
Par Ahasverus

« Celestial Vision » est le premier album d'un jeune groupe de métal symphonique formé en cette année 2023 : Mystfall.
Mystfall band
Cette formation grècque s'est bâtie autour de Marialena Trikoglou, soprano lyrique qui a notamment joué dans les opéras « Carmen », « Les Noces de Figaro » ou « Les contes d'Hofman ». Marialena a également étudié le piano et le théâtre et elle sortait sous son nom en 2020 l'album « Vanity ».
Mystfall chanteuse
Totalement basé sur les mélodies et la voix de Marialena Trikoglou, « Celestial Vision » présente un côté symphonique bien mis en évidence, avec un groupe en place et  une complémentarité guitares/claviers (« Centuries ») qui fonctionne bien. Des guitares agressives contrebalancent la voix haute de la Marialena Trikoglou, atout maître de la formation qui réalise une performance irréprochable.

Pour ce premier essai, Mystfall propose un album académique, mais avec des compositions suffisamment éloignées de celles de ses aînés pour retenir l'attention. Un solide capital semble vouloir se construire dès ce premier album convaincant, dont les qualités permettront d'autant mieux à Mystfall de se faire conncaître sur le circuit international qu'il sait s'appuyer sur de bons clips.

Le groupe grec travaille déjà sur un second opus.

WINTERAGE (power metal symphonique), Nekyia (07/07/2023)

Le 23/08/2023

Compte-tenu de la qualité rare du son, l'écoute de cet album s'impose dans des formats haute résolution.
Par Ahasverus

Winterage est  un groupe de power metal symphonique inspiré notamment par la musique classique, irlandaise et médiévale.
Dès « The Harmonic Passage » (2015), son premier album, Winterage vise haut : il recourt à un orchestre de quarante musiciens. Les arrangements sont réglés par Gabriele Boschi (violon, orchestrations ) qui est également l'un des fondateurs de la formation italienne. Tommy Talamanca (Sadist) mixe et masterise l'album.


Compositeur, violoniste et arrangeur, Gabriele Boschi est diplomé du Conservatoire de Musique de Gênes. Il a joué dans de nombreux orchestres symphoniques. Il a également enregistré et orchestré certains morceaux du projet all stars Vivaldi Metal Project.


« The Harmonic Passage » permet à Winter Age de partager la scène avec des formations telles qu'Angra, Rhapsody Of Fire et Moonspell. 
En 2021 « The Inheritance Beauty » lui succède. Ce deuxième album de la formation italienne affiche des ambitions encore un cran au dessus. A l'orchestre classique de vingt-et-un musiciens et aux choeurs très étoffés viennent s'ajouter des instruments folkloriques (cornemuse, accordéon, bouzouki). Le mastering est confié à Jacob Hansen.
Le 07/07/2023 Winter Age revient avec « Nekyia », son troisième album.
Winterage cover
Pour l'artwork, le groupe italien a fait appel à  Giannis Nakos, alias Remedy Art Design (Kamelot, Pyramaze).
La Nekyia était un concept de la Grèce antique qui consistait à invoquer les morts pour leur demander conseil. Winterage y voit une descente dans notre subconscient, à la fois lumineuse et effrayante. 
Dès l'ouverture de l'album, les choeurs sont saisissants, les guitares lead sont incisives, et le son énorme et opératique s'impose. L'utilisation de blast-beats (« Simurgh the Firebird ») sert parfaitement le propos et se marie au côté épique de la première composition.

Winterage fait une proposition dramatique et cinématographique. Les performances vocales et les orchestrations portent cette réalisation au meilleur niveau. Aux instruments traditionnels du précédent opus est venu s'ajouter le banjo, tandis que l'aspect folklorique des compositions se trouve renforcé (« Numen », « White Leviathan »). De plus, Winterage utilise la narration et quelques bruitages pour ambiancer son récit musical. Il n'hésite pas à prendre le temps de mettre en place des moments purement symphoniques, avec notamment une belle pièce de violon  (« Metamorphosis, A Macabre Ritual ») qui peut évoquer Pablo de Sarasate, tandis qu'un morceau comme « La Fonte d'Essenza » propose une performance vocale digne des grands opéras. 
Devenue la marque de fabrique de la formation italienne, la précision sonore est éclatante tout au long de l 'album.  Elle permet d'en visualiser chaque détail, et le rendu de cette oeuvre de power metal symphonique se pose parmi les meilleurs travaux du genre.

Pour le mastering, Winter Age a à nouveau sollicité Jacob Hansen.
L'album est disponible via Scarlet Records (une belle écurie italienne de power metal/symphonique).
Compte-tenu de la qualité rare du son, l'écoute de cet album s'impose dans des formats haute résolution (comme en propose Bandcamp), ou mieux encore : achetez le CD sans craindre de pousser le son. 

DICTATOR SHIP (rock hard), Electric Jihad (29/09/2023)

Le 22/08/2023

Si vous aimez le son des 70's qui annonçait les prémices du hard-rock, vous êtes à la bonne porte.
Par Ahasverus
Dictator Ship est un quatuor suédois.
Dictator ship band 2
Il se dit influencé par la soul et le doo-wop des années 60, et le dossier de presse cite pour référence des formations telles que Sam & Dave, Sly & The Family Stone, Jackie Wilson et The Platters.
En 2020, Dictator Ship présente son premier album, « Your Favorites ».
Il est signé sur The Sign Records. Une signature cohérente au regard du catalogue de cet excellent label suédois spécialisé dans le son 70's, avec des formations comme Maida Vale, Children of the Sün, Heavy Father, Hot Breath, Märvel ou Grande Royale. Dictator Ship n'est d'ailleurs pas sans points communs avec ces trois dernières formations. Il mélange un rock'n'roll énergique et brut avec des harmonies vocales multicouches et des mélodies inspirées des années 60/70. Le résultat est un boogie rock qui peut faire penser à certains morceaux de Foghat ou de Boston.
Le nouvel album a pour nom « Electric Jihad ».
Dictator ship cover
L'écoute des deux albums de Dictator Ship permet de noter une véritable progression depuis les débuts discographiques de Dictator Ship. Le groupe l'explique : 
« C'est une avancée par rapport à notre premier album à tous points de vue. Nous savions dès le départ que nous voulions plus d'harmonies dans le chant et plus de structure dans les guitares que sur Your Favorites et nous sommes très satisfaits du résultat final. »
Le pari est réussi : « Electric Jihad » est moins sec. C'est un très bon album qui marque une progression véritable dans l'identité du groupe. Si vous aimez le son des 70's qui annonçait les prémices du hard-rock, vous êtes à la bonne porte.

« Electric Jihad » a été mixé, masterisé et produit par Stefan Brändström (Märvel).
Précommandez ici :

LIVE-REPORT DE "ORANGE METALIC FESTIVAL" - 08/08/2023

Le 21/08/2023

Par Dam'Aël

Orange Metalic Festival 2023

Chanceuse j'ai été sur ce coup là ! Tout d'abord avec l'accréditation média accordée par Replica Promotion et Olivier Garnier aux commandes. Ensuite j'ai réussi, à 4 jours de l'événement, à  dégoter une chambre dans un magnifique petit hôtel en plein centre, mais quand je dis plein centre, c'est à 200 mètres du théâtre antique ! Yes vous l'avez compris, ça s'amorce sous les meilleurs hospices. Arrivée en avance, je fais le tour des cafés environnants pour repérer quelques têtes connues. Salut Mélie Red, puis Manuwar Fly FM, Thierry Dubreuil, Olivier Garnier, évidemment mon acolyte Christophe Corroyer et plus tard, quelques autres.
En attendant l'ouverture des portes, une petite glace lavande et noisettes grillées à la fleur d'oranger est la bienvenue sous cette chaleur estivale. Que la vie est belle sous le soleil d'Orange, magnifique ville de 30  000 habitants qui bougent ses *** (vous y mettez ce que vous voulez) pour mettre en valeur son magnifique patrimoine historique dont le mythique et surtout antique théâtre. Un monument de plus de 20 siècles particulièrement bien conservé ; on dit qu'il fait partie des rares à être aussi bien préservé. Magistral, majestueux, classieux et surtout ouvert d'esprit quand on voit les propositions culturelles très éclectiques qui s'y produisent. Résultat pour ce 8 août 2023, du Metal high level sous le regard dubitatif ou ravi de l'empereur Auguste, vêtu de son paludamentum imperatoris et tenant son bâton de commandement... ahah lui seul connaît ses émotions à cet instant.

Vue du mur et scene
Plus de 5h de show vont s'orchestrer sous le professionnalisme d'une organisation au taquet, efficace, agréable et remplie de bienveillance : adam concerts et Replica Promotion ont l'art et l'œil.
Le théâtre s'est déjà bien rempli pour l’arrivée du premier groupe TRIVIUM dont le bassiste est souffrant. Ce sera d'ailleurs la série ce soir, car Joël O'Keeffe  (faisant la paire avec Johnny  Deep sur le Hellfest, les deux se présentant avec un plâtre au pied droit pour le premier et une attelle au pied gauche pour le second) s'étant cassé le pied, arbore un plâtre dont il a de toute évidence, complètement oublié l'existence tant ses déplacements couvrent l'ensemble de la scène ainsi que le pit à une vitesse qui laisse dubitatif.  Quant à Dave Mustaine,  malade aussi a une voix réduite  mais présente grâce aux doigts de fée du médecin.

L'heure est venue de lancer les hostilités et c'est le groupe venu de Floride Trivium qui ouvre le festival.
 

TRIVIUM :

Les Américains ont manifestement une envie débordante d'en découdre au vu de l'énergie déployée et des watts déversés sans modération. Avec plus de 20 ans de carrière, 11 albums et nombre de concerts dans le monde, le quartet composé de Matt Heafy (chant, guitare), Corey Beaulieu (guitare), Paolo Gregoletto (basse) et Alex Bent (batterie) sait déclencher l'étincelle et embraser les lieux. Une énergie sur scène qui contamine la fosse sous l'appel répétitif de Matt qui ne conçoit de délivrer le trash américain à tendance mélodique qu'avec la complicité des festivaliers. Et force est de constater qu'ils ne se sont pas faits prier pour entamer circle pits, sauts sur place et pogo. Matt va sur Amongst the Shadow And The Stones, descendre dans le pit pour son solo guitare et  jusqu'à demander  sur In Waves, aux gradins de se lever et à la fosse de s'accroupir, confirmant son charisme et son jeu de leader. Un set qui est délivré sans temps morts chauffant les pierres du théâtre pour la prestation qui suit, celle de AIRBOURNE, malgré quelques légers soucis de sonorisation.

 
Dirk Verbeuren : "on a fait deux ou trois tournées avec eux aux Etats-Unis ; c’est un jeune groupe qui cartonne bien sur scène, il y a un côté agressif et en même temps mélodique."
 
Setlist : 
01. In The Court Of The Dragon
02. Down From The Sky

03. The Sin And The Sentence
04. Becoming The Dragon

05. Strife
06. Feast Of Fire
07. Amongst The Shadows & The Stones
08. The Heart From Your Hate
09. A Gunshot To The Head Of Trepidation
10. In Waves
 
AIRBOURNE :
 
Après une petite demi-heure nécessaire pour le changement de plateau, les Australiens d'Airbourne  investissent à grands pas énergiques voire énervés pour le leader, la scène de l'hémicycle.  La sonorisation du théâtre un peu aigu à  mon goût  d'où j'étais, sied à merveille au chant du leader Joël O'Keeffe (guitare). Crowd Surfers , circle pits, wall of death  ne se font pas attendre et la température, déjà bien haute, s'élève instantanément dès les premières notes de la formation : à la batterie le frère O'Keffe, Ryan, à la guitare rythmique David Roads et à la basse Justin Street. Pas de litige possible, les Australiens savent porter haut et fort les watts du Rock n'Roll et du Hard Rock dont l'influence n'échappe à personne. Le clou du spectacle s'annonce dès le troisième morceau "Girls in Black", Joël descendant dans la fosse juché sur les épaules d'un roady pour y jouer son solo de guitare, allant jusqu'à faire exploser sur sa tête une canette de bière et aspergeant les quelques dizaines de fans qui gravitent autour, heureux, voire en extase, conscients de vivre un moment épique et inoubliable dans ce théâtre antique.
Si les hommages à Lemmy sont récurrents partout dans le monde, Airbourne ne rate pas l'occasion d'honorer le maître en distribuant J*ck D***els et C**a-C*l* à chacun des membres de la formation en les présentant tour à tour, soli en prime. Les Australiens savent faire le show, mouiller la chemise quand ils l'ont, balancer du bon son bien lourd et explosif, n'hésitant pas à faire durer le titre "Live It Up" pendant plus de 10 minutes, tant l'interaction avec leur public fait partie intégrante de leur prestation. Efficacité, générosité, survoltage, puissance!
Dirk Verbeuren : "Airbourne, c’est un groupe excellent, très fun à voir. Dans le style hard rock classique, on ne fait pas mieux à part évidemment AC/DC qui sont sûrement des exemples pour eux."
 
Setlist :
 01. Ready To Rock
 

02. Too Much, Too Young, Too Fast


03. Girls In Black
04. Burnout The Nitro
05. Breakin' Outta Hell
06. It's All For Rock'n'Roll


07. Stand Up For Rock'n'Roll

(Rappel)
08. Live Ut Up
09. Runnin' Wild

 

Clin d'œil : Si Olivier Garnier s'est fait voler une paire de S***mon pendant ses vacances, un festivalier lui en a perdu sa semelle et l'arbore avec fierté et contentement. C'est vous dire que ambiance et satisfaction sont là, quitte à s'en trouver presque déshabillé.  
 
MEGADETH
 
Les 30 minutes allouées pour vider la scène et l'aménager pour la prestation suivante ne sont pas de trop pour reprendre son souffle, aller s'hydrater, grignoter éventuellement un petit en-cas. Timing respecté, l'un des Big 4 lance l'intro sur backdrops, un énorme écran et deux plus petits, le tout cernant la batterie de Dirk Verbeuren, le benjamin du groupe et dernier arrivé (en mai 2016 il joue sur la tournée d'été de la formation en remplacement de Chris Adler puis en devient un membre permanent deux mois plus tard). Plus besoin de vous les citer, vous avez compris, l'un des plus grands groupes de Thrash s'annonce sur scène, Megadeth.
Scénographie presque minimaliste uniquement constituée de backdrops qui met en avant le charisme du quartet , show millimétré qui traduit une performance de haute volée même si Mustaine n'est pas au mieux de sa forme. La section rythmique et la guitare de kiko ont fait un bouleau dantesque pour livrer un show  dans de belles conditions . Si Mustaine se cache derrière sa tignasse plus qu'identitaire, Olivier a l'œil ouvert et le regard pointé à  l'horizon,  remarquant que certains petits malins investissent des territoires interdits sans autorisation spécifique. Kiko Loureiro (guitare), James LoMenzo (basse), Dirk Verbeuren et Dave Mustaine livrent leur Trash mélodique en place depuis 40 ans (bravo Messieurs) avec une setlist de 15 titres sans temps morts, d'une précision époustouflante et d'une énergie imparable. Technique, puissance, déplacements ont fait vibrer les pierres de ce théatre qui, bien qu'il en ait déjà beaucoup vu, devrait voir graver ce moment dans une inéluctable empreinte de son histoire.
 
Setlist :
01. Hanger 18 
          
02. Wake Up Dead      
03. In My Darkest Hour                  
04. Dread Of The Fugitive Mind                     

05. Angry Again                                   

06. Sweating Bullets
07. We'll Be Back
08. Conquer Or Die!
09. Dystopia
10. Tornado Of Soûls feat. Matt Heafy (Trivium)
11. A tour le Monde
12. Trust
13. Symphony Of The Destruction
14. Peace Sells

(Rappel)
15. Holy Wars (The Punishment Due)


A noter l'invitation de Matt Heafy sur le titre Tornado Of Souls, seul titre qui ne sera pas interprété par Dave, dont certaines notes, assez hautes, posent une difficulté au leader eu égard à son état de santé du jour. Un Matt qui investit la scène avec beaucoup d'humilité et de reconnaissance mais libérant une énergie totale pour faire vivre au mieux le titre et honorer la confiance qui lui est accordée par un des grands maitres du Big 4.

Petit message explicatif de la part de Dave Mustaine :

Prestation de Matt Heafy sur Tornado Of Soûls :

Riffs de guitare speed et complexes, soli très techniques,  imagerie sur backdrops tout au long du concert, quelques échanges parlés avec le public, nombre de déplacements couvrant la totalité de la scène de ce théâtre dopé au Metal classieux qui force le respect, voici ce qui pourrait être un résumé très concis de la prestation de l'un des majors du Metal de qualité.

Sortie peignoir noir brodé au nom MEGADETH pour Dave et bande annonce résumant l'ensemble de la discographie de la formation 

CARPENTER BRUT :


Carpenter Brut , je l'avais raté au Hellfest en raison de son heure tardive et au vu du périple de la journée... 
Certains se demandent pourquoi un tel groupe dans ce festival. On peut leur accorder.
Mais personnellement j'en retiens une belle découverte, un alliage particulier qui englobe dans un Metal présent mais certes discret, de l'électro en mode tornade d'été et cinématique de qualité sur trame de synthwave Made in France, dont Franck Hueso est à l'origine. Je n'avais prévu que quelques dizaines de minutes pour cette prestation,  j'y ai passé tout le concert, assidue, beaucoup plus que ma batterie de téléphone qui m'a lâchée à la fin du 11ème titre. Force est de constater qu'une partie du public a déposé les armes et pris la poudre d'escampette mais de véritables fans sont présents, déterminés à vivre un moment magique, extrêmement immersif, dansant donc festif. La performance se traduit par un jeu de lumière savamment élaboré en syntonie avec la puissance de la musique que chacun des musiciens délivrent avec beaucoup de brio. Pour les tournées, on note la présence de Adrien Grosset (Hacride) à la guitare et Florent Marcadet (Jabberwocky, Klone, Step In Fluid), un trio poitevin qui envoie du puissant et du technique dans un écrin très dynamique et lumineux. 

 Dirk Verbeuren : " c’est une nouvelle vague musicale intéressante, ce côté cinématique mélangé avec de la musique électronique et du metal. Je trouve cool qu’il ait autant de reconnaissance non seulement en France mais aussi à l’étranger. A Los Angeles, où j’habite, tous ceux qui écoutent de la musique connaissent Carpenter Brut".
 

 Setlist :
Opening Title
01. Straight Outta Hell
02. The Widow Maker
03. Roller Mobster
04. Beware The Beast
05. Day Stalker
06. Night Prowler
07. Disco Zombi Italia
08. Imaginary Fire
09. Monday Hunt
10. Hairspray Hurricane
11. Leather Terror
Pour une véritable découverte ou pour les fans irréductibles, la vidéo suivante propose les 11 premiers titres de la setlist jouée lors de ce festival 2023 par Carpenter Brut.

12. Turbo Killer
13. 5 118 574
14. Le Perv
15. Maniac (Michael Sembello cover)
Clin d'œil :  Le nom Carpenter Brut fait référence au réalisateur américain John Carpenter, féru de musique électronique dans ses films. 
               
POUR CONCLURE :
 

Un excellent moment qui fait prévoir dès à présent dans mon agenda, la 3eme édition du Orange Metalic Festival, évènement qui rentre dans le cadre d'un panel sans commune mesure de manifestations culturelles très diversifiées dans la ville d'Orange ; on note depuis 1970, opéra, Chorégies, variétés françaises (Johnny Hallyday, Eddy Mitchell ...), pop-rock international (The Cure, The Police, Frank Zappa, Trust, Iron Maiden, Within Tentation, Epica, Beast In Black, Hans Zimmer...) l'électro (David Guetta...) et bien d'autres. Aux dernières informations l'édition 2024 devrait se couvrir sur deux jours, ce qui signe l'engouement pour ce festival et l'implication des organisateurs à savoir la ville d'Orange, Adam concerts, Replica Promotion.

Je tiens à remercier tout particulièrement Olivier Garnier de Replica Promotion pour l'invitation à ce magnifique évènement. 
 
 
Les citations de Dirk Verbeuren sont extraites de l'interview réalisée par le journal La Provence (https://www.laprovence.com/article/sortie-loisirs/4800493778827114/megadeth-le-thrash-dorigine-a-lorange-metalic-festival)
 

QUICKSILVER NIGHT (rock), Ptichka (09/09/2023)

Le 21/08/2023

Cinq morceaux qui permettent à Dikajee de montrer plusieurs facettes de son talent.
Quicksilver night
Quicksilver Night est un projet de Warren Russel, guitariste et compositeur américain  influencé par le rock classique. Il s'est associé à Dijakee, artiste russe évoluant dans les univers du folk, du néo-baroque, du néoclassique et du rock progressif, dont le dernier album  « Forget-Me-Nots », sortait en 2021.
Inspiré par des artistes tels que Nightwish ou Björk, Quicksilver Night imprime à sa galette une forte connotation opératique, empreinte de la chanteuse russe. Les cinq titres oscillent entre rock, métal symphonique et musique progressive. L'opus comprend également des performances de guitaristes invités dont les contributions solo ne sont pas créditées.
Cette  collaboration aboutit à cinq morceaux bien servis par les guitares, qui permettent à Dikajee de montrer plusieurs facettes de son talent, les compositions semblant vraiment calibrées pour lui permettre de s'exprimer librement, en voix lyrique ou en voix claire. On s'accordera pour dire que le point d'orgue de cet opus est fixé par le morceau qui lui donne son titre, premier single mis à disposition par le duo sur Bandcamp.
Un EP agréable, disponible sur les plateformes depuis le 09/09/2023.

OVERT ENEMY (thrash metal), Official Live Thunder In the Hill Country (22/09/2023)

Le 20/08/2023

Une déflagration live
Par Ahasverus
Overt enemy band
Le 25 mars 2023, le groupe de thrash Overt Enemy se produisait au vingt-et-unième Thunder In The Hill Country, un rassemblement de motards qui se retrouvent annuellement à Bandera, au Texas. Overt Enemy a profité de l'opportunité pour enregistrer l'intégralité de son set de soixante-quinze minutes qui comprend des chansons de ses deux EP, des reprises de Slayer (pas moins de huit !) et trois nouvelles chansons qui figureront sur leur prochain album.
La sortie live, attendue pour le 22/09/2023, prenait le nom de « Overt Enemy: Official Live Thunder in the Hill Country ». Rob Canales assurait le mixage aux Red Barn Studios.
Overt enemy cover
A propos de son album, Overt Enemy laissait ce long commentaire : 
« Victimes sans méfiance, pas d'avertissements, pas de signes….. C'est une façon assez précise de décrire ce qui s'est passé à Bandera, au Texas, lors du rassemblement de motards Thunder in the Hill Country. Nous avons présenté un peu notre nouvel album, ça nous avait vraiment manqué de jouer en live et nous avons pensé quelle meilleure façon d'introduire notre nouveau membre (le batteur Saul Castillo) était de tester des nouvelles chansons avec un groupe de motards tapageurs ! Nous avons donc emballé notre matériel d'enregistrement dans la camionnette de location, rassemblé l'équipe et pris la route pour la "plus grande petite fête du Texas". Apparemment, nous étions le premier groupe de métal à jouer sur l'événement en vingt-et-un ans d'histoire et nous avons lancé les concerts du samedi soir par une vraie raclée texane… Soixante-quinze minutes d'agressivité à tuer un boeuf… et nous avons capté le tout ! Plutôt que d'attendre la sortie de notre nouvel album, nous avons pensé que la famille Overt Enemy qui nous suit de longue date apprécierait d'avoir un peu de sang neuf dans les oreilles, alors nous avons demandé à notre frère Rob Canales des Red Barn Studios de mixer l'ensemble. Nous vous apprécions, les gars, et espérons que vous le mettrez à fond dans la voiture ou lors de votre prochain barbecue et que vous passerez un bon moment… assurez-vous de vous étirer le cou de manière appropriée. »
Originaire de la frontière mexico-américaine, Overt Enemy joue depuis sa création en 2013 un thrash agressif et moderne. Musicalement influencés par des titans du métal comme Slayer, auquel ils rendent largement hommage sur cette galette, Pantera, Sepultura et Fear Factory, Overt Enemy arrive à frayer son chemin avec un son brillamment capté par Rob Canales sur cette prestation. Les amateurs de thrash metal et d'album live puissants et hyper-énergisants, lancés comme une véritable déflagration, peuvent s'y plonger de confiance.

PÆRISH (rock), You're in both dreams (and you're scared) (18/08/2023)

Le 20/08/2023

L'histoire de PÆRISH commence à Paris en 2015, tandis que Mathias Court (chant / guitare), Martin Dupraz (basse / chœur), Frédéric Wah (guitare / chœur) et Julien Louvion (batterie) sortent un premier titre intitulé « Undone » qui connaitra le succès avec plus de six millions d'écoutes. 
Deux albums, « Semi-Finalists » (2016) et « Fixed It All » (2021) confirment l'engouement et permettent à PÆRISH d'honorer des tournées européennes en compagnie de SUM41, Movements, Silversun Pickups et Moose Blood.
Après un remaniement de line-up qui voit Loïc Fouquet investir la batterie fin 2022, leur troisième album est enregistré à nouveau à Philadelphie avec le producteur Will Yip.
Il s'intitule « You're In Both Dreams (and You're Scared) » et sort le 18/08/2023 via Side Onedummy Records.
Paerish
L'univers de  PÆRISH développe un rock alternatif teinté de grunge et de shoegaze. Parfois hypnotique, il ne craint pas de laisser parler les guitares et d'envoyer des riffs. Le son rappelle la scène américaine des années 90, bien que PÆRISH soit capable de mettre beaucoup de velours sur son jeu.
« You're In Both Dreams (and You're Scared) », le titre de l’album, fait référence au film de David Lynch « Mulholland Drive ». Mathias Court (chanteur/guitariste) regardait ce film pour la énième fois lorsque cette phrase prononcée dans la scène avec les deux hommes dans le restaurant l’a interpellé.  Il explique :
« J’essayais de vivre pour la musique, tout en ayant un bon travail, et je finissais par m’épuiser. J’ai eu une année très difficile, et cette scène m’a fait réfléchir à la façon dont ma vie était divisée, et j’ai été frappé par cette phrase parce que j’avais vraiment l’impression que c’était ce qui se passait dans ma vie. C’est en revoyant le film que j’ai décidé du nom de l’album ».
PÆRISH entreprendra à la rentrée 2023 une tournée européenne. La Suisse,  l'Allemagne, la République Tchèque, les Pays-Bas et l'Angleterre sont sur son parcours. Une tournée américaine pourrait suivre.