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STEPHANIE NOLF (Unsafe) : L'interview CHAOS RISING.
Le 14/10/2023
« Les femmes n’étant pas très présentes dans ce style de musique, je me suis dit que je pouvais essayer de monter un projet entièrement féminin et de voir jusqu’où cela pourrait aller. »
Frontwoman de Unsafe (qui sortira un best-of en novembre 2023), Stéphanie Nolf s'est lancée depuis quelques années dans Chaos Rising, un projet au style large qui réunit des musiciennes de toutes nationalités, du Chili à la Russie, des U. S. A. à l'Allemagne, autour de la musique Metal.
Le concept a près de quatre ans d'existence. Nous avons eu envie d'en savoir plus...
Ahasverus : Stéphanie, comment est née l'idée de Chaos Rising et qu'est-ce qui t'intéresse dans ce projet ?
Stéphanie Nolf : J’ai créé Chaos Rising en 2019. C’est un projet entièrement féminin qui produit des morceaux de musique métal.
Je joue depuis 1994 dans des groupes de métal où je suis la seule femme. Les femmes n’étant pas très présentes dans ce style de musique, je me suis dit que je pouvais essayer de monter un projet entièrement féminin et de voir jusqu’où cela pourrait aller. Pour que cela puisse avancer, il fallait faire un projet international pour obtenir plus de chances de trouver des musiciennes dans des styles de métal diversifiés et avec un niveau technique satisfaisant. Il fallait aussi que je sois capable d’occuper tous les “postes” du projet, de la composition à l’interprétation, la production et la diffusion de morceaux pour pouvoir faire en sorte que ce projet soit entièrement féminin lorsqu’il manquait du personnel. Ce n’est pas toujours évident de trouver les personnes qu’il faut.
Ahasverus : Comment procèdes-tu pour trouver des contributrices ?
Stéphanie Nolf : Au départ j’ai contacté des musiciennes un peu au hasard en utilisant les réseaux sociaux, puis d’autres m’ont contactée dès que nous avons commencé à sortir les premiers morceaux. Je continue à chercher des musiciennes car nous produisons différents styles : death, thrash, heavy, symphonic, indus, doom, progressif, mélodique… et la plupart sont spécialisées dans certains styles, du coup il y a régulièrement de nouvelles musiciennes qui collaborent au projet. Certaines ne collaboreront que sur une seule chanson, c’est un projet ouvert en constante évolution. Sinon à part des musiciennes, je cherche des personnes spécialisées en promo et communication qu’on pourrait intégrer à une équipe. C’est un poste vacant quasiment depuis le début du projet, il faut que je bosse aussi la dessus et ça fait beaucoup de boulot ! Si quelqu’un est intéressé pour nous aider à promouvoir le projet, n'hésitez pas à nous contacter !
Ahasverus : Quel est le cahier des charges que tu proposes à tes collaboratrices ?
Stéphanie Nolf : Jusqu’à présent j’ai beaucoup insisté sur le côté technique des enregistrements, je pense qu’il faut que ce soit bien en place et correctement interprété. J’ai déjà fait réenregistrer des parties lorsque ce n’était pas assez rigoureux ou demandé à retravailler une ligne de chant, recalé des prises au mix pour que cela soit bien sur le clic… Pour le concours de composition, les chanteuses ont tout fait seules de manière autonome et pour les deux prochains morceaux qui vont sortir, je ne suis pas intervenue sur la mise en place ou la composition, j’ai laissé les équipes se débrouiller sans moi. Le projet me demande énormément de travail et maintenant je ne peux plus être partout.
Ahasverus : Comment pratiques-tu en général pour la construction des morceaux ?
Stéphanie Nolf : Lorsque c’est moi qui compose, je réalise une démo avec la guitare, basse, batterie enregistrées afin de donner aux musiciennes une idée du style et de voir si le morceau leur plaît. Ensuite chacune l’arrange à sa manière et on travaille ça en équipe. On s’échange nos idées, chacune s’enregistre et lorsque toute l’équipe est d’accord sur la version finale, nous enregistrons tout au propre et je travaille sur le mix. Nous communiquons en anglais, ce n’est pas toujours évident. Il est aussi possible de composer un morceau à partir d’une piste batterie envoyée par une musicienne, ou d’une ligne de chant.
« J’aime l’idée de pouvoir donner une voix à celles qui ne peuvent pas toujours faire ce qu’elles veulent. »
Ahasverus : Je suis Chaos Rising peu ou prou depuis sa création et je me souviens particulièrement de la contribution de Benni Giel sur le morceau « Limbo ». Le Metal est comme une mauvaise herbe, il réussit à pousser même dans des pays où des convictions religieuses ou morales l'ont rendu indésirable. As-tu un souvenir particulier de cette contribution ?
Stéphanie Nolf : Je suis très contente que Benni Giel puisse participer, nous continuons à travailler ensemble, son investissement donne du poids et de l’envergure au projet. J’aime l’idée de pouvoir donner une voix à celles qui ne peuvent pas toujours faire ce qu’elles veulent ainsi que le mélange de cultures et de pays, (Chili, Russie, Argentine, France, USA, Australie, Allemagne, Brésil, Suisse, U.K., Italie…) c’est très enrichissant. On se rend compte que le métal est présent un peu partout.
Ahasverus : Quel est le morceau de Chaos Rising qui t'a le plus marquée et pourquoi ?
Stéphanie Nolf : Je dirais le morceau « Altered Reality » composé par Victoria Villarreal (guitare). Carolina Perrez est à la batterie et je suis à la basse et au chant. C’est un des plus techniques que nous ayons produit, pour moi il était très difficile à jouer, ça m’a fait du bien de repousser un peu mes limites. J’aime bien travailler avec des musiciennes qui ont un bon niveau technique, c’est très carré et cela permet d’avancer de manière plus efficace.
Ahasverus : Au cours de tes échanges, y a-t-il une artiste qui t'a particulièrement impressionnée ?
Stéphanie Nolf : Victoria Villareal (guitare, USA) est vraiment douée et on a les mêmes influences, du coup j’aime beaucoup son style et sa rigueur, c’est très travaillé, ses compos sonnent vraiment pro. J’ai aussi été très impressionnée par Melani Hess (chant, Argentine) pour le morceau « Army of Chaos », elle m’a envoyé un seul enregistrement, c’était pile dans le style attendu avec une parfaite maîtrise du chant. Enfin je peux aussi dire que Benni Giel, dont nous parlions plus haut, est à féliciter pour son courage et sa détermination, elle a un très bon niveau et elle est plus investie dans le projet que beaucoup d’autres qui ont pourtant plus de liberté.
La guitariste Victoria Villareal
Ahasverus : J'ai noté que tu as joué avec Unsafe cet été. Où en es tu avec ce projet ?
Stéphanie Nolf : Pour célébrer les vingt-cinq ans du groupe, nous allons bientôt sortir une sorte de Best of qui compile un morceau de chacun de nos albums depuis 1998. Ces morceaux viennent d’être réenregistrés, parfois modifiés. On trouvait qu’il serait intéressant de les entendre avec un son plus actuel. J’ai dû modifier des lignes de chant car ce n’était pas moi qui chantais sur nos quatre premières productions, il y a des styles de chant que je ne peux pas refaire. On peut voir la progression du groupe en termes de style et de composition, c’est très intéressant de se repencher sur des morceaux qui ont vingt-cinq ans ! Ça m’a donné l’occasion de ré-écouter notre premier enregistrement qui date de 1998 et qui est sur K7 audio ! j’avais oublié ces morceaux. Nous travaillons aussi sur un nouvel album dont les compos sont presque terminées. On le sortira l’année prochaine. Il faut que j’enregistre et que je mixe tout ça, ça fait beaucoup de travail !
Ahasverus : Un mot sur la scène de Limoges ?
Stéphanie Nolf : Je ne sais pas trop quoi dire, j’ai le sentiment que cette scène ne se renouvelle plus vraiment, je ne connais pas de nouveau groupe de métal avec des jeunes. Même aux concerts, le public ne rajeunit pas beaucoup, cela semble s’essouffler un peu. Mais peut-être que je ne sors pas aux bons endroits… Sinon pour jouer, trouver des dates, ça reste toujours très difficile pour nous, comme on se débrouille tout seul pour tout depuis longtemps, n’ayant pas d’autres choix, c’est très galère…
Unsafe au festival d’Execution Management le 04/12/2021 - CCM John Lennon, Limoges.
Ahasverus : Ton actualité dans les prochains mois ?
Stéphanie Nolf : J’ai enregistré à la basse une cover qui m’a demandé de gros efforts et de l’entraînement, ça m’a obligé à prendre un peu de temps pour travailler mon instrument ce qui est une bonne chose, ce sera avec des musiciennes, cela va bientôt sortir. Le Best of d’Unsafe va aussi sortir en novembre. Je travaille également sur d’autres choses quand il me reste un peu de temps, je vais voir ce que j’arrive à faire avancer.
Ahasverus : Merci Stéphanie d'avoir répondu à mes questions.
Stéphanie Nolf : Merci à toi pour cette interview !
OSLO TAPES annonce un quatrième album
Le 13/10/2023
« Staring at the Sun Before Goin' Blind », le quatrième album du collectif Oslo Tapes, sortira début décembre 2023.
Oslo Tapes est un projet fondé par Marco Campitelli.
Originaire de Lanciano, sur la côte méridionale de la mer Adriatique, il crée Oslo Tapes au début des années 2010, à son retour d'un voyage marquant dans la capitale norvégienne. Sous l'influence de cette expérience et dans l'intention de capturer l'atmosphère mystique de la Norvège, il compose et produit en une semaine le premier album d'Oslo Tapes, « OT (un cuore in pasto a pesci con teste di cane) » (DeAmbula Records) en collaboration avec son ami Amaury Cambuzat (faUSt/Ulan Bator). En 2015, Mauro Spada et Federico Sergente (anciennement Zippo et Death Mantra For Lazarus) se joignent à lui pour créer le deuxième album « Tango Kalashnikov » (DeAmbula Records). En 2021, le collectif Oslo Tapes, avec Davide Di Virgilio remplaçant Sergente, présente « ØR » (Pelagic Records), qui reçoit de nombreuses critiques positives et leur permet de se produire sur de prestigieuses scènes européennes, notamment au Roadburn Festival en 2022.
« Staring at the Sun Before Goin' Blind », le nouvel album, est imprégné d'émotions qui suscitent la confusion et l'inquiétude. Ces émotions sont parfaitement représentées par le premier single-clip dévoilé par Oslo Tapes, « Deja Neu ».
Cette composition, à mi-chemin entre la musique cinématographique et la musique rituelle, est basée sur des trames ethno-kraut superposées à des motifs rythmiques hypnotiques, dans une montée en puissance d'ornements psychédéliques et d'intensité. Le single est accompagné d'une vidéo troublante conçue par les artistes visuels Nicola Antonelli et Marco Di Battista, respectivement dans les rôles de performeur et de réalisateur du film. Ils vous invitent à plonger dans un espace où l'homme est une reconstitution constante et sinistre de la nature.
« Deja Neu », tout comme le reste de l'album, a été produit par Amaury Cambuzat, membre historique de faUSt et Ulan Bator, co-auteur des morceaux et des arrangements avec Marco Campitelli.
« Staring at the Sun Before Goin' Blind » sera disponible le 01/12/2023 aux formats vinyle, CD, cassette et numérique.
QUINTANA, I wish that you’d never been there (clip)
Le 13/10/2023
Après « Go Ahead! » et « Crazy », Piero Quintana vient de proposer un nouveau clip extrait de son album « One Of Us » qui sortait le 16/09/2022 sous le nom de son projet en solitaire nommé Quintana Dead Blues eXperience.
Son choix s'est porté sur le titre « I Wish That You'd Never Been There », quatrième piste de l'album.
Dirigé par Rémi Guirao ce clip fait la part belle aux images d'archives de concerts donnés par Piero durant sa carrière, lui qui a vécu plusieurs vies artistiques depuis son premier disque en 1991, de Quintana Roo au Quintana Dead Blues eXperience en passant par Liga Quintana et quelques autres figures à géométries variables, portant sa musique aussi bien en quatuor que seul en scène, se produisant dans des festivals devant des milliers de personnes comme dans les salles les plus intimes, avec toujours la même générosité.
« I Wish That You'd Never Been There » est un morceau que Piero Quintana estime révélateur de sa personnalité. Il puise son inspiration et ses mélodies dans les racines les plus profondes du blues dont il enrobe la pudeur et la souffrance d'un rock stoner bien lourd, histoire de marquer les esprits plus fortement encore.
« I Wish That You'd Never Been There est un morceau qui sort un peu de ce que je fais habituellement, raconte Piero, mais en même temps qui me ressemble beaucoup. Avant même l'enregistrement, et même dès la composition, je savais que ça serait un titre important pour moi, avec de l'intensité, de l'émotion, un côté classieux mais sauvage. J'avais envie qu'il existe encore plus et je l'avais choisi comme troisième single de l'album One of Us sorti fin 2022. Le clip permet un côté intimiste en parallèle avec des images d'archives de concerts de plusieurs décennies. »
Galvanisé par les milliers de kilomètres d'asphalte avalés en France et ailleurs, Quintana trace la route avec une énergie toujours bien présente. À l'instar de James Dean qui, dans « La Fureur de Vivre », lançait son coupé Mercury vers le précipice, en concert Piero se jette corps et âme à la recherche de sensations inédites desquelles la transe n'est jamais loin. Normal, en somme, pour qui a fait du rock sa religion... Les archives d'une vie dédiée à la scène choisies pour réaliser ce clip en sont le vibrant témoignage !
SADISTIC FORCE (thrash metal), Midnight Assassin (13/10/2023)
Le 13/10/2023
« Midnight Assassin » vous replongera à une époque où speed metal, punk et heavy entraient en collision pour donner naissance à un nouveau courant du Metal.
Par Ahasverus
Sadistic Force est né en 2020 à Austin, (Texas) sous l'impulsion du chanteur/guitariste James Olivier. Déjà très actif, ce projet, qui combine des éléments thrash, black et speed metal, ne compte pas moins de cinq opus en trois ans.
Son premier EP, « Pain, Sex, and Rapture », est publié en 2021. James Oliver s'est alors associé avec un percussionniste crédité sous le nom de Hell Troll. Le duo revient peu après avec un deuxième EP, « Black Moon Sadism ».
Après cette sortie, James Olivier cherche à étoffer son line-up. Il recrute sur la scène d'Austin le bassiste Blaine Dismukes et le batteur Jose Alcaraz. C'est donc en formule trio que Sadistic Force enregistre « Aces Wild », son premier album, qui lui servira de base pour effectuer une tournée de onze dates au Royaume Uni.
SADISTIC FORCE par NecroBlanca Photography
À peine quatre mois plus tard, les trois musiciens combinent leurs talents avec le groupe Hellrot, basé à Tijuana (Mexique), sur un split-EP de quatre chansons, intitulé à juste titre « Sadistic Rot ».
Le 13/10/2023 Sadistic Force revient pour un deuxième album, « Midnight Assassin », entièrement composé par James Olivier, à l'exception d'une cover du groupe Electrocutioner (« The Unseen Force »). James Oliver explique s'être totalement immergé dans le processus d'écriture, dévorant d'innombrables heures de slasher movies des années 80 et de true crimes pour trouver l'inspiration. « Midnight Assassin est un disque imprégné de sang et de terreur », déclare-t-il à propos de cet album positivement sinistre.
Musicalement, « Midnight Assassin » prend sa source au tout début des années 80, et il vous replongera à une époque où speed metal, punk et heavy entraient en collision pour donner naissance à un nouveau courant du Metal.
L'album a été enregistré par J. Petri et mixé par Noah Buchanan au Mercinary Studios d'Avon, (Ohio).
Joel Grind a pris en charge le mastering.
Quant à l'artwork, il est signé Timbul Cahyono.
WIG WAM (glam metal), Out Of The Dark (10/02/2023)
Le 10/10/2023
Wig Wam vient rappeler sa grande facilité d'écriture. Il livre quelques brûlots dans une galette pleine de friandises. Ce n'est pas son meilleur album, mais tout de même...
Par Ahasverus
Formé en 2001, Wig Wam sort son premier album en 2004. Si certains titres ne font pas très sérieux (« The Best Song In The World », « Erection »), si la pochette du CD est plutôt médiocre, et enfin si les arrangements restent à travailler (« Crazy Things », « Tell Me Where To Go »), la mélodie est bien présente, la voix est presque prête, la guitare totalement (« Erection »), et ce « 667... The Neighbour Of The Beast », qui comprend une cover du titre de Mel C « I Turn To You » constitue une carte de visite très honorable. Son hard est parfois proche du glam 70's (« Mine All Mine », « Bless The Night »), s'accaparant le son 80's d'un Bon Jovi (« Hard To Be Rock N' Roller ») qui jammerait avec Mötley Crüe (« Car-Lyle »), se permettant quelques vraies ballades (« Tell Me Where To Go », « A Long Way ») et un clin d'oeil aux Kiss Alive (« Erection ») parmi des choses modernes teintées de pop (« I Turn To You »). Hard et mélodique, Wig Wam entend néanmoins dès son premier album explorer les contours de sa cible plutôt que de se résoudre à la frapper dans son centre.
Ce premier album est peu distribué en Europe et n'arrive pas jusqu'à la France. La plupart des titres (« The Best Song In The World », « Erection », « Mine All Mine », « Bless The Night », « Tell Me Where To Go », « Car-Lyle ») sont donc repris dans l'album suivant, « Hard To Be A Rock N' Roller » (2005). Parallèlement, Wig Wam tente à deux reprises de participer à l'Eurovision. Il y parvient la seconde fois et permet a la Norvège de se placer à la neuvième place avec la chanson « In My Dreams ». Une version studio sera intégrée dans une réédition de l'album « Hard To Be A Rock N' Roller ».
C'est la seconde fois que le chanteur Glam (Åge Sten Nilsen) participe à l'Eurovision. En 1998, il se classait troisième sous le pseudonyme G'sten.
« Wig Wamania » sort en 2006. Classique mais bien travaillé, il contient de bonnes chansons et affirme les talents de mélodiste de la formation norvégienne. Globalement orienté FM, ne lésinant pas sur les ballades et sur les morceaux taillés pour la radio (« Slave To You Love »,« Bygone Zone », « At The End Of The Day»), il a toujours de quoi séduire les amateurs de glam à la Bon Jovi (« Gonna Get You Someday »), voire de The Darkness (« Kill My Rock N' Roll ») même dans ses morceaux les plus heavy (« Dare Davil Heat », « Can't Get Her (Out Of My Bed) », « Breaking All The Rules »). C'est un album de qualité qui mérite d'être découvert aujourd'hui encore.
En 2007, Wig Wam se retourne sur son parcours le temps d'un « Live In Tokyo » fort de dix-neuf titres.
« Non Stop Rock N' Roll » (2010), le quatrième album studio de la formation, s'ouvre sur le très frais « Do Ya Wanna Taste It ». Il délaisse un peu l'ambiance 80's pour mettre un peu de pop dans son heavy (« Walls Come Down »). Sans avoir de vues révolutionnaires, il est plus moderne (« Still I’m Burning », « All You Wanted », « Non Stop Rock N’ Roll ») et ses accroches fonctionnent bien (« Chasing Rainbow », « Do You Wanna Taste It ») jusque dans ses ballades (« Man In The Moon », « From Here »).
« Wall Street » (2012) prend la suite, et confirme l’impression de maturité dégagée par son prédécesseur (« Omg ! », « The Bigger The better », « One Million Enemies », « Natural High »). Une grande maîtrise de la voix rapproche parfois le chant de Glam d’un Coverdale (« Try My Body On »). Malgré cela et un album très correct avec des titres accrocheurs (« Wrong Can feel So Right », « Wall Street », The Bigger The Better ») le groupe se sépare en 2014.
C’est pour mieux se retrouver autour de « Never Say Die » qui sort en 2017 ! L’approche moderne se confirme sur un opus qui sait se montrer offensif (« Hypnotized », « Where Does It Hurt »). La voix a encore pris de l'épaisseur. Le groupe n’a pas perdu sa capacité à écrire des refrains mémorisables et des ballades (« My Kaleidoscope Ark »), avec des morceaux inattendus (« Silver Lining ») et d'autres qui peuvent faire penser à Kissin Dynamite (« Kilimanjaro »).
Le nouvel album, « Out Of The Dark », sort le 10/02/2023. Il va directement dans le vif du sujet avec un excellent morceau éponyme, remarquablement accrocheur.
C'est l'un des points forts de l'album, avec le titre « High N’ Dry », et peut-être plus que encore avec « Forevermore » : on imagine ce que ce mid-tempo percutant va donner sur scène !
Parfois évocateur de Van Halen (« Bad Luck Chuck »), parfois entre Bon Jovi et Whitesnake, (« The American Dream »), Wig Wam vient rappeler sa grande facilité d'écriture. Il livre quelques brûlots dans une galette pleine de friandises, sans toutefois placer là son meilleur opus, mais tout de même : c'est largement suffisant pour en faire un bon album, nous vous invitons à le découvrir, si ce n'est déjà fait.
NOVELISTS ouvre un nouveau chapitre de son histoire
Le 08/10/2023
« Un niveau d'énergie que nous n'avions pas ressenti depuis des années. »
Après quelques tourments dans son line-up et après le départ de son chanteur Tobias Rische, Novelists rebondit et présente sa nouvelle frontwoman Camille Contreras.
La formation parisienne confesse que la mue ne s'est pas faite sans appréhension :
« Les changements de line-up sont difficiles, surtout avec les chanteurs. Plus tôt cette année, le groupe a été laissé pour mort lorsque nous avons décidé de nous séparer de Tobi, il y a eu toutes sortes de discussions sur ce que devrait être la prochaine étape mais finalement le moral était très bas et, après avoir célébré dix ans ensemble, l'idée de mettre fin à Novelists était réelle. »
Les musiciens poursuivent en rendant hommage à leur nouvelle frontwoman :
« Que Camille Contreras rejoigne le groupe a été un miracle, elle a réussi à nous alimenter tous avec un niveau d'énergie que nous n'avions pas ressenti depuis des années, et à nous passionner à nouveau ! Voici dix nouvelles années pour le groupe, à faire tout ce qui nous rend heureux. »
Camille Contreras est-elle la clé du bonheur ? Son arrivée a été saluée par un clip dont Rémy Piro a signé la dynamique chorégraphie. Aussi efficace musicalement que visuellement, il a permis à cette nouvelle mouture de Novelists de prendre un départ remarqué. Un nouveau départ, ou plutôt une arrivée, placée sous le signe de la réussite avec une frontwoman remarquablement accueillie par la fanbase du groupe ! Il faut dire que Camille Contreras n'est pas une inconnue pour les aficionados de Novelists, puisqu'elle partageait en 2020 le chant avec Matteo Gelsomino (le chanteur originel de la formation parisienne) sur leur titre « C’est La Vie », dont le clip était tourné à Barcelone.
Chanteuse du groupe de hardcore APACHE et de Bliss Sigh, un duo de soft songs à l'univers très différent qu'elle formait en 2016 avec Nicolas Exposito, Camille offre à Novelists de séduisantes possibilités d'élargir son champ des possibles.
NIKKI STRINGFIELD (hard/heavy), Apocrypha (29/09/2023)
Le 08/10/2023
Nikki Stringfield est connue plus pour son jeu de guitare que pour son chant lead. Son premier album solo pose des fondations solides qu'on vous invite à découvrir.
Par Ahasverus
Nikki Stringfield est l'une des guitaristes de The Iron Maidens.
Ce tribute band américain qui rencontre un succès notable a notamment compté dans ses rangs Nita Strauss ou encore Courtney Cox, récemment partie gonfler les rangs de Burning Witches.
Nikki joue également dans le groupe Heaven Below aux côtés de son époux, le guitariste Patrick Kennison.
Elle est donc connue plus pour son jeu de guitare que pour son chant lead. C'est que, manquant de confiance en sa voix, elle commence le chant tardivement et ne se livre pleinement à l'exercice qu'à partir de 2017, signant son premier EP solo deux ans plus tard. Il s'agit de « Harmonies For The Haunted » (2019), un cinq titres sur lequel elle tient, en plus du micro, la guitare et la basse tandis que Jesse Billson prend en compte la batterie.
Pour son premier long format, Nikki a souhaité constituer un vrai groupe, qui est aussi intervenu dans la structure des morceaux. On retrouve autour d'elle Patrick Kennison (guitare), Jesse Davidson (basse) et Shad Wilhelm (batterie).
L'album s'appelle « Apocrypha ».
Ne voyez dans ce titre aucune parenté religieuse : il est choisi pour le côté surnaturel qu'il dégage, et parce que sa sonorité claque à l'oreille, un peu comme le « Cryptic Writings » de Megadeth, expliquait la guitariste américaine au magazine BraveWords.
Longue d'environ cinquante-cinq minutes, cette galette contient douze morceaux dont le plus ancien (« As Chaos Consumes ») date de 2017. Des titres bien écrits, parfois dans la suite rythmique d'une Lee Aaron, tel « Where The Demons Lie »). Inspiré par les films d'horreur, mais pouvant cependant se référer à une personne toxique ou à une dépendance, ce titre a fait l'objet d'un clip tourné en une journée dans un entrepôt abandonné.
Vocalement, Nikki se défend. Elle est capable d'honorer plusieurs registres, du riff endiablé à la ballade (« Sweet Insanity ») avec la même réussite. Les morceaux sont particulièrement bien balancés quand la guitare se met en avant et réveille le heavy jamais loin chez la jeune Texane (« Flesh And Bones », « Wasting Away »).
Nikki Sringfield se frotte aussi au répertoire de Seal au travers d'une cover de son morceau « Kiss From A Rose », une chanson à laquelle elle se dit particulièrement attachée et qu'elle souhaitait reprendre au plus près de l'originale.
Pour son premier album, l'Américaine signe douze compositions variées qui font le job, unies pour un résultat plus qu'honorable et très homogène qui constitue au final un album de hard/heavy aussi agréable que convaincant. C'est un excellent début, et des fondations solides qu'on vous invite à découvrir.
« Apocrypha » est disponible depuis le 29/09/2023.
DIRTY BLACK SUMMER annonce son premier album
Le 07/10/2023
Auteur d'un excellent EP en 2021, (Great Deception, toujours disponible ICI) dans lequel il reprenait notamment le morceau « Womanizer » de Britney Spears, Dirty Black Summer vient d'annoncer qu'il sortirait son premier long format le 10/11/2023.
Ce dix pistes s'intitulera « Gospel Of Your Sins ». Son artwork est signé Marald Art.
L'illustrateur hollandais commente :
« C'était un défi à relever, notamment en raison du calendrier. Lorsque JB m'a contacté et que nous avons convenu de le faire, il est vite devenu clair qu'en raison de mon emploi du temps, la pression serait forte. Dès le départ, j'ai essayé de simplifier leur idée et nous avons eu du mal avec la composition, en faisant des allers-retours. Jusqu'à ce qu'il devienne très clair que le groupe était déterminé par l'idée initiale. D’une manière ou d’une autre, j’ai respecté la date limite, mais ensuite le chemin du raffinement a commencé : des ajustements ont été effectués, améliorant tous l’imagerie. Cela ressemblait à une très longue route avec de nombreux arrêts, demi-tours et courbes. Mais nous y sommes ! »
Dirty Black Summer est un quintette formé en 2020 par des musiciens de la scène métal azuréenne. Il nous faisait forte impression en illustrant son premier EP par le clip « Your Great Deception ».
A propos de son nouvel opus, le groupe déclare : « Nous vivons avec cet album entre nous depuis un an maintenant et nous attendions la meilleure saison pour le libérer. Il porte en lui toute la tristesse, la convoitise, la colère, la douleur et la beauté de ces deux dernières années... »
« Gospel Of Your Sins » sera disponible le 10 novembre 2023 via Nova Lux Production.
Le lien : https://wiseband.lnk.to/Dirty-Black-Summer-All-Saints
Le premier single, « All Saints » sera dévoilé dès le 13 octobre 2023.
DIRTY BLACK SUMMER est en concert :
- 10/11/2023 - Cannes - Mjc Picaud (release party) w/ Bandit Bandit
- 11/11/2023 - Nice - Stockfish w/ Mass Hysteria
- 18/11/2023 - Montpellier - Secret Place
- 19/11/2023 - Toulouse - Le Rex w/ Villagers of Ioannina City
- 11/12/2023 - Paris - Supersonic w/ Erei Cross
- 13/12/2023 - Caen - TBC
- 14/12/2023 - Dunkerque - Les 4 Ecluses w/ Erei Cross
- 15/12/2023 - Tours - Bateau Ivre w/ Erei Cross
- 16/12/2023 - Limoges - Festival de Noel w/ Erei Cross
- 17/12/2023 - Nantes - Ak Shelter w/ Erei Cross