- Accueil
- Blog
Nos articles
White Crone, "Stargazer" (cover, single)
Le 12/07/2021
Ce 10/07/2021, Ronnie James Dio aurait eu soixante-dix-neuf ans.
Lisa Mann, la tête pensante de White Crone, lui rend hommage au travers d'une cover du classique de Rainbow, « Stargazer ». Cinquième morceau de l'album « Rising » (1976), cette chanson épique raconte, au travers des yeux d'un esclave, l'histoire d'un sorcier dont la tentative de voler depuis une tour élevée vers les étoiles échoue.

Basé à Portland, dans l'Oregon, White Crone naît sous l'impulsion de Lisa Mann, bassiste/chanteuse déjà récompensée par deux Blues Music Award.
Ayant grandi dans les fosses des salles de concerts des 80's, Lisa n'a pas perdu son amour du Metal. Elle reste inspirée par des groupes tels que Black Sabbath, Iron Maiden, Mercyful Fate, Manowar, ou encore Dio. White Crone est sa lettre d'amour et son hommage lyrique aux grands du genre.
Ne perdant jamais le témoin du blues, White Crone livre un heavy metal traditionnel, avec des traces de prog, complété par une voix féminine puissante, dickinsonienne et classique. Tout cela transpire dans le premier album de White Crown, « The Poisoner ». (lien Bandcamp in fine)
Lisa Mann commente : « J'ai eu envie d'écrire des chansons métal il y a quelques années, après avoir entendu le groupe Ghost pendant le processus de vote aux Grammy. J'ai appris à jouer de la guitare et de la batterie afin d'enregistrer à la maison. Après avoir mis en boite plusieurs chansons pendant mon temps libre, il m'est venu à l'esprit que d'autres personnes pourraient également vouloir entendre cette musique. J'ai donc engagé un batteur professionnel (Larry London) pour enregistrer dans un vrai studio (Opal Studio, Portland OR), accompagnée par Mehdi Farjami et Vinny Appice sur certains morceaux, j'ai soigneusement enregistré mes propres parties de guitare, et voilà, White Crone est né.
En tant qu'artiste de blues contemporain bien identifiée, je savais qu'il était risqué de plonger dans le domaine du métal, mais j'ai ressenti le besoin de poursuivre ce rêve. Je voulais vraiment faire l'album que j'aurais écouté quand j'avais seize ans ! »
Cette reprise du classique de Rainbow a été mixée et masterisée à Opal Studio par Kevin Hahn.
Lisa Mann chante et tient la basse. Les pistes de basse et de clavier ont été enregistrées à la maison par Lisa et son mari Allen (Bass Salad Studio). L'artiste blues rock Alastair Greene (Santa Barbara, CA) joue de la guitare. Aux claviers, Eric Lawrence. Le légendaire Vinny Appice complète la formation à la batterie.
La cover est encore plus longue que l'originale, avec près de neuf minutes ! Elle est sortie au format numérique le 09/07/2021, soit la veille de l'anniversaire de Ronnie James Dio, et en son honneur. Elle est disponible en streaming sur certaines plateformes ainsi qu'en téléchargement sur le site Web de White Crone et sur Youtube.
Les Liens :
Chronique d'album : PARPAING PAPIER (Power Pop), "Croire Au Printemps" (2021)
Le 10/07/2021
Groupe :Parpaing Papier
Album : « Croire Au Printemps » (18/06/2021)
Genre : Power Pop
Origine : Nantes
On aime : L'identité, les textes, les harmonies vocales.
Par Ahasverus
Le Groupe :
- Parpaing Papier est un quatuor nantais de power pop aux textes en français et à l'humour décalé formé à Nantes en 2019.
- Sur le nom du groupe, Marty Papier (chant) expliquait au magazine Buzz On Web :
"C'est parti d'une blague de mon ami Lucien Chéenne qui m'appelle comme ça depuis des années parce que ça ressemble à mon nom (Martin Hallier). A la création du groupe on cherchait un nom en français qui puisse coller à l'esprit de ce qu'on voulait faire et celui-ci s'est imposé naturellement. Et on s'est rendu compte que c'est pas mal pour le référencement."
(Retrouvez l'interview complète sur https://www.buzzonweb.com/2021/06/parpaing-papier-rencontre-pour-croire-au-printemps) - En clin d'oeil aux Ramones et aux Wampas, les musiciens se présentent sous les noms de Marty Papier (chant/cascades), Clo Papier (guitare, chant), Fa Papier (basse, chant) et Coco Papier (batterie, chant).
- Ils citent comme références Weezer, Green Day, la scène pop punk en général - de Blink 182 à Sum 41 - My Chemical Romance, Queen, Les Wampas, les Québécois de Trois Accords, et même Philippe Katerine.
- Parpaing Papier sort un premier EP en 2019 et se fait remarquer avec le clip « Tester Des Casques ».
- Pour faits d'armes, Parpaing Papier a notamment effectué une tournée de cinq concerts à Hong-Kong et Macao.
- Parpaing Papier investit l'année 2021 avec un nouvel album :
«Croire Au Printemps»
L'Album :
- « Croire Au Printemps » est un douze pistes long d'environ trente-huit minutes.
- Son titre est inspiré de celui de l'album "You must believe in spring" de Bill Evans.
- « Croire Au Printemps » a été financé grâce à un crowdfunding qui a recueilli près de quinze mille euros sur un objectif initial de huit mille euros. Cette campagne était accompagnée de clips promotionnels particulièrement savoureux.
- L'album est soutenu par le clip « Acheter Un Oeil ».
- Un clip animé, en préparation pour illustrer « Tempête Je T'Aime », huitième piste de l'album, devrait être mis en ligne en octobre 2021.
- La photographie (artwork, livret) est signée Sarah Scaniglia Images (finaliste 2020 de la médaille de la photographie française). Le shooting a été réalisé au chateau de Lassay, en Mayenne.
PARPAING PAPIER, « Croire Au Printemps » (2021)
Les Critiques :
- "Un humour grinçant, un bloc de béton dans les feuilles légères."
https://www.lagrosseradio.com - "Un pavé dans la mare jeté de plein fouet dans le paysage du rock Hexagonal qui se revitalise depuis quelques mois, pour notre plus grand bonheur !"
http://www.loreillealenvers.fr
Notre Avis :
En 2019, Parpaing Papier faisait une entrée fracassante sur la scène underground en testant des casques. « Croire Au Printemps » était donc l'une des sorties que nous guettions avec un grand intérêt.
L'écriture est l'une des marques de fabrique de ce groupe, on ne cite pas pour rien Philippe Katerine et Les Wampas dans ses interviews. Sur ce point, nous voici rassurés : « Entrée Plat Décès », première pièce au second degré savoureux, raconte l'histoire d'un empoisonneur. Le reste sera à l'avenant, et non dénué de finesse.
Mais résumer « Croire Au Printemps » à son humour décalé et à son expertise à brosser des saynetes serait oublier que ses textes sont servis sur des grosses guitares tenues par des musiciens confirmés capables d'envoyer de très belles harmonies vocales (ils chantent tous).
Parpaing Papier ne se prive pas non plus d'appuyer sur l'accélérateur pour sortir une artillerie Pop/Punk (« Le Choix », « Tester Des Vestes », « Cadeau de Cowboy ») qui fera merveille sur scène, c'est l'évidence, car ils maitrisent aussi parfaitement cet espace.
Le quatuor nantais a donc eu raison de « Croire Au Printemps » et à sa bonne étoile. Sa fanbase y a cru aussi, qui lui avait permis d'atteindre l'objectif de son crowdfunding en une semaine, puis avait doublé la mise.
Parpaing Papier signe un album revigorant qui sort du lot, il pourrait bien avoir tiré les bonnes cartes pour casser la barraque. C'est mené avec maestria, et c'est pour nous déjà un incontournable de la scène française, car comme on le lit un peu partout à leur propos : ils ne sont pas vieux, mais ils roulent vite.
Line Up :
- Clothilde Papier : Guitares / Claviers / Choeurs
- Corentin Papier : Claviers / Batterie / Choeurs
- Fabrice Papier : Basse / Claviers / Choeurs
- Martin Papier : Chant / Claviers
Invités :
Adeline Guihard : Piano À Queue
Léo Coley : Violon
Océane Pesset : Violon Alto
Suzanne Fisher : Violoncelle
Yves Brouillet : Trompette
Les Liens :
Gagnez l'album de Parpaing Papier et plein d'autres au concours Ahasverus - Métaux en tous genres du mois de juillet.

Ghost Horizon (Black Metal - USA), "The Punishment of Life" (2021)
Le 09/07/2021
Groupe : Ghost Horizon
Album : « The Punishment of Life » (EP - 09/07/2021)
Genre : Black Metal atmosphérique
Origine : Phoenix, USA
On aime : Le songrwriting, l'interprétation
Par Ahasverus
Ghost Horizon est un groupe de black metal formé en 2015 par le chanteur multi-instrumentiste Dan Stollings.
En 2016 cette formation basée en Arizona sort « Astral Possession », son premier EP.
« The Erotics of Disgust », un opus du même format, suit en 2017.
Aujourd'hui Ghost Horizon revient avec un six pistes :
«The Punishment of Life»
Comme pour l'opus précédent, tous les instruments sont joués par Dan Stollings, à l'exception de la batterie tenue par Frog Magus.
A ce propos, le groupe annonçait qu'il bousculerait prochainement son line-up et il s'agit probablement de son dernier disque enregistré dans cette configuration.
L'album s’ouvre sur « Sunrise and Sorrow (Morning Air) », qui installe l’atmosphère pour l’album. Le son émerge de l'obscurité avec une aura séduisante, et des voix stridentes et démoniaques qui transpercent l'instrumentation. Une mélodie revient en ritournelle.
« Oozaru », un black metal classique, poursuit la cadence, tandis que « The Punishment of Life », qui donne son titre à l'album, arrive à petites notes acoustiques pour se prolonger dans des sons plus lourds et un chant agressif.
« Unholy Conjuration », en quatrième position, est le morceau le plus malsain et le plus "black" de cette galette, tandis que « Finality in Brilliance », qui lui succède, calme le jeu.
« Wretched Fiend (The Haunting) », introduit par une longue plage acoustique, ferme cette marche d'une trentaine de minutes au total.
« The Punishment of Life » a un son de bonne qualité, obtenu avec une technique non conventionnelle pour le groupe puisqu'il est son seul matériel à être entièrement enregistré avec un véritable ampli et un vrai micro dans des conditions « live ». Les voix ont toutes été capturées en une seule prise et conservées telles quelles avec toutes leurs imperfections. Le résultat est une expérience éthérée tout à fait obsédante.
« The Punishment of Life » est disponible dès maintenant. Vous trouverez les liens utiles in fine.
Photographies : Gabe Rivera et Cari Frederick
La Tracklist :
- Sunrise Sorrow (Morning Air) - 4:16
- Oozaru - 5:20
- The Punishment of Life - 3:58
- Unholy Conjuration - 4:04
- Finality in Brilliance - 4:50
- Wretched Fiend (The Haunting) - 6:20
Les Liens :
Chronique d'album : JEAN-LOU K (Rock), "Unfit" (2021)
Le 08/07/2021
Artiste : Jean Lou K
Album : « Unfit » (04/07/2021)
Genre : Rock
Origine : St-Nazaire
Par Ahasverus
Tiens, revoilou Jean-Lou ! Quelques mois seulement après la sortie de « A Brand New Day »...
Si vous suivez Jean-Lou Kalinowski, ce n'est pas pour vous surprendre : deux albums en six mois, c'est son rythme de croisière ; Jean-Lou rock comme il respire !
Le nouvel opus s'appelle « Unfit ». Il est sorti le 04/07/2021.
JEAN-LOU K « Unfit » (2021)
Chanteur, songwriter et multi-instrumentiste, batteur de Shakin' Street de sa création à 2015, Jean-Lou Kalinowski enchaîne les albums depuis plusieurs années. Il les signe Jean-Lou K lorsqu'il tient, en plus de tous les instruments, le chant principal, ou sous le nom de AC22 (prononcer assez de deux) quand il s'associe à des invités parmi lesquels on a compté, pour n'en citer que quelques-uns, la discrète mais puissante Flora Roland, les tauliers Georges Bodossian (OCEAN) et Fred Guillemet, ou l'alien Vitha Sai (Lady Liberty).
Notre rocker ouvre donc l'été 2021 avec « Unfit », un douze pistes signé Jean-Lou K. Est-ce à dire qu'il revient seul, Jean-Lou ? Presque, puisque l'album s'ouvre par un « Red Red Lips » sur lequel sa voix discrète est agréablement contrebalancée par le chant de Maryl Owlycia sur les refrains. Mais pour le reste, Jean-Lou opère en solitaire, avec sa guitare, ses claviers, sa batterie, son studio, sa voix un peu monocorde, alternant en fond de cour les morceaux de rock qui balancent (« Love Is Blind ») et des titres plus graves et lents, s'étirant parfois au son d'un clavier martelant chaque note (« The End Of The World »).
A la manière d'un Cioran du rock, l'univers de Jean-Lou est désabusé et pessimiste. Il en émane de jolies nappes de clavier et de belles lignes de guitares qui semblent parfois remonter telles un chant de baleines depuis les profondeurs mélancoliques de l'âme (« A Matter Of Time »).
Une reprise du « The Future's So Bright » de Timbuk 3 (1986), dont la thématique fait écho au monde de Jean Lou K, durcit significativement le ton en cinquième piste.
« Unfit » a été intégralement produit à Saint-Nazaire par Jean-Lou K entre mars et juillet 2021.
Son artwork est de Jean-Lou Kalinowski, la photographie est de Christina Benedict.
Jean-Lou K chante pour lui et, ce faisant, nous fait plaisir avec un nouvel opus intimiste, agréable, et qui balance bien. Il l'a posé là sans plus s'en préoccuper. Gageons que le songwriter est déjà reparti gratouiller sa guitare dans un coin pour extraire tout le rock qu'il entend en lui...
On vous invite à découvrir « Unfit » et plus généralement l'univers de Jean-Lou Kalinowski dont le best-of « Monomaniac » est également une bonne porte d'entrée :
- Ecouter « Unfit » :
https://ac22.bandcamp.com/album/jean-lou-k-unfit - Découvrir Jean-Lou K/AC22 par un best-of :
https://ac22.bandcamp.com/album/monomaniac-greatest-hits-not
HOWARD rend hommage à JIM MORRISON
Le 07/07/2021
Howard reprend The Doors. La parallèle est évidente et nous avions déjà fait le rapprochement entre les deux groupes, puisque ces Parisiens jouent dans une configuration guitare/batterie/orgue.
Mais vous ne connaissez peut-être pas encore cette jeune et talentueuse formation... Permettez-nous ces quelques rappels :
Howard est un trio formé en 2017. Son nom est un hommage à HP Lovecraft.
A l'instar de The Doors, Howard n'a pas de basse, cette partie est assurée par le clavier.
En 2018 sort un EP éponyme de quatre titres, suivi en 2020 par un sept pistes, « Obstacle ».
En sélection, nous vous proposons ce « Void », capturé live, dont la version studio se trouve sur « Obstacle ».
Très en verve, Howard présente en 2021 le single « I Hear A Sound ».
WAITING FOR THE SUN
Pour commémorer les cinquante ans de la disparition de Jim Morrison, Howard reprend donc en juillet 2021 le standard de The Doors «Waiting For The Sun ».
La cover est d'un calibre parfait pour Howard qui démontre une nouvelle fois son talent, son potentiel, et son identité sonore.
Découvrez la discographie du groupe par les liens in fine.
Line-Up :
- JM Canoville Vocals/Guitars
- Tom Karren : Drums/Glockenspiel
- Raphaël Jeandenand : Organ/Bass Synth/Theremin
Les Liens :
HOT HELL ROOM : UNE TONNE DE TALENT
Le 07/07/2021
Un chanteur baryton au phrasé unique, un véritable don pour écrire des mid-tempi et des ballades mémorables, voici deux des qualités indéniables de la formation heavy rock Hot Hell RooM.
HOT HELL ROOM par Valérie Pavlovic (2021)
Tandis qu'ils sont en phase d'enregistrement de leur quatrième album, ces Franciliens ont mis en ligne en ce mois de juillet une "lyric video" de leur titre « One Ton Of Lies ».
Ce mid-tempo - sixième piste de l'album « Stasis » sorti en 2020 - vous donne l'occasion d'entrer dans l'univers du groupe si vous ne le connaissez pas encore.
A propos de sa voix si particulière, on se souvient de ce que nous expliquait Loïc Malassagne (chant/guitare) dans une interview :
“Ma tessiture naturelle est baryton basse. Elle peut aussi aller, dans un autre registre musical et technique, jusqu’au contre-ténor. Pour Hot Hell RooM, certaines parties sont dans ma tessiture grave en effet, à l’instar de mon autre projet Invading Chapel. Pour le reste, je chante plus dans un registre Rock et Heavy se rapprochant de la couleur des ténors et barytons, comme beaucoup de chanteurs. Mais n’étant pas dans ces tessitures-là, j’ai des graves et une rondeur qui donnent surement cette identité.”
Hot Hell Room est un groupe à la signature unique qui enchaîne les albums de qualité. On vous recommande instamment de vous pencher sur l'ensemble de leur discographie, disponible sur Bandcamp et dont voici le lien :
https://hothellroom.bandcamp.com/
Discographie :
- Lies Box (EP - 2005)
- Hot Hell RooM (demo – 2009)
- Kali Yuga Bonfire (2013)
- Morrison (Arranged Version - EP - 2015)
- Architect Of Chaos (2016)
- Stasis (2020)
LEONTAS (Rock, UK), "Against The Wall" (single)
Le 06/07/2021
LEONTAS est un duo de rock britannique né de la rencontre, à Londres en 2015 à l'occasion d'une audition, du chanteur/guitariste singer Alex Munteanu et du batteur Scott Collier.
Leur objectif, nous dit la bio, est de sonner plus fort, plus agressif, et d'exprimer leurs convictions sociales et personnelles à travers leurs paroles.
Le premier EP du duo, « In Love », paraît en 2016. Il sera suivi par quelques single.
Leontas présente en février 2021 un single autobiographique, « Little Boy », et s'attelle à la préparation de son nouvel EP.
C'est dans ce cadre qu'il sort, le 01/07/2021, un nouveau single :
« Against The Wall »
Cette fois-ci, le duo rock s'inspire du besoin de liberté et d'exploration des hommes, nous dit-on. Ce morceau, qui est le premier single du prochain EP, parle de soif d'aventure, de voyage et de découverte de soi, qui peut souvent être un concept très étranger, surtout lorsqu'on mène un style de vie moderne et urbain.
« Tout, de la politique au statut social et aux choix de vie, peut nous freiner, mais nous croyons fermement qu'il n'est jamais trop tard pour donner de la place à ce que votre cœur désire. » disent Alex et Scott.
LEONTAS, « Against The Wall » (single - 01/07/2021)
Outre le son qui lui est déjà associé, le duo explore cette fois-ci les aspects visuels de sa création. Les trois couleurs représentées sur la couverture de « Against The Wall » symbolisent le désert, le voyage et le coucher de soleil utopique dont nous rêvons tous.
Et c'est dans le sable que Leontas fiche son drapeau dans le clip associé...
Un nouveau clip est annoncé pour le 22/10/2021.
Les Liens :
Le 06/07/2021
Groupe : Knox
Album : « Senses » (EP - 12/12/2020)
Genre : Groove Metal
Origine : Pau
On aime : L'efficacité, l'évolution.
Par Ahasverus
« Senses » est un opus sorti en 2020. Petit retour arrière :
Knox naît à Pau en 2010. C'est un quatuor. Pour décrire son territoire musical, il parle de groove et de puissance, cite Machine Head et Sepultura.
Sa première démo paraît en 2012.
En 2015, Knox sort « Ignition », son premier album.
Il partage des scènes avec Grorr, Psykup, Black Bomb A ou encore Smash Hit Combo.
Fin 2020, Knox présente un nouvel EP six titres d'une durée d'environ vingt-six minutes :
« Senses »

Efficace et dynamique, « Senses » poursuit pièce par pièce l'assemblage de l'édifice Knox sur un opus dont la tracklist montre qu'il veut aller à l'essentiel : un mot = un titre.
La batterie, le rempart des rythmiques, saisissent sur les premiers morceaux - la qualité du son n'y est pas pour rien. L'énergie se pose là ! On se dit, à l'écoute des quatre premières pistes, qu'elles doivent transformer la scène en une véritable laminoir à métalleux.
C'est en place, c'est sombre et c'est infranchissable !
Mais ce qui fait l'intérêt de l'opus, c'est qu'il prend de l'épaisseur, de la couleur, à mesure qu'il avance.
Quelque chose qui vient des tonalités basses, des profondeurs, des abysses, peut-être. Y compris dans le chant.
« Senses » se bonifie et se singularise piste après piste, par petites touches étranges, presque ethniques.
Le cinquième titre (« Touch ») introduit un univers plus lent, plus lourd, au moyen d'une longue pièce instrumentale qui sert d'introduction à « Sixth », le dernier morceau. Et là encore, des lignes vocales vous surprendront.
Et on avoue que c'est là qu'on les aime, Knox : quand ils se démarquent sur ces deux dernières pièces par l'originalité du songwriting. Quand ils ajoutent de l'inattendu à l'efficacité déjà démontrée.
Il y a une place à prendre, et on dirait que Knox l'a repérée...
A écouter et à suivre !

Discographie :
- Ignition (Tough Guy Recordings –2015)
- Senses (Tough Guy Recordings –2020)
Tracklist :
- Smell (04:49)
- Sight (03:55)
- Hearing (03:58)
- Taste (04:00)
- Touch (04:39)
- Sixth (04:51)