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SOMELSE (Folk), Flowers For My Return (EP - 2021)
Le 25/07/2021
Groupe : SomElse
Album : « Flowers For My Return » (EP - 15/07/2021)
Genre : Folk-rock, pop
Origine : Bordeaux
On aime : le songwriting, la diversité.
Par Ahasverus
SomElse (pour « being someone else ») est un projet initié par Frédéric Nathan, chanteur, guitariste, compositeur et arrangeur.
Il est entouré du violoncelliste Matthieu Flores, du guitariste et co-auteur William Urbain et du batteur Florent Da Ros.
Le 15/07/2021 SomElse présente son premier EP,
« Flowers For My Return »
SomElse, « Flowers For My Return » (EP - 2021)
« Flowers For My Return » est un cinq pistes d'environ vingt minutes.
Certains de ses titres (« Long Way Home » qui ouvre l'album, et « Waiting II » qui lui succède) auraient pu figurer au répertoire du groupe de synthpop norvégien A-Ha. La voix de Frédéric Nathan n'est peut-être pas étrangère à l'affaire car son chant dans les hauts n'est pas sans rappeler celui de Morten Harket. Jugez-en :
Le nom de Paul Simon peut également surgir à l'écoute de certains passages de « Final Test », en troisième piste de l'EP, avec ses choeurs très efficaces en soutien.
En dernière référence, je citerai The Beatles, pour « A Love That Never Ends », une ballade folk judicieusement guidée par le violoncelle.
SomElse réussit parfaitement le mélange des genres jusqu'à en faire quelque chose de personnel, un très agréable bouquet aux couleurs folk/indie-pop.
Cette sortie nous fait découvrir un jeune groupe incontestablement doué et déjà prêt, l'une des belles révélations folk de l'année dont l'EP mérite de rejoindre les Fish and Scale et autres Théo Charaf que l'amateur de folk éclairé vous êtes n'a pas manqué de remarquer ces derniers temps.
Les Liens :
Torn Between Two Worlds (Métal Symphonique) : double EP
Le 21/07/2021
Quinze ans après « God Has a Plan for Us All », Sarah Jezebel Deva (Cradle Of Filth) retrouve Christian Rehn pour un double single d'une belle qualité.
En 2006 la chanteuse britannique Sarah Jezebel Deva et le guitariste de black métal suédois Christian Rehn unissaient leurs talents sous le nom d'Angtoria et sur le label français Listenable records pour présenter l'album « God Has a Plan For Us All ».
Puis Sarah continuait son travail avec Cradle of Filth et Therion ; Chris entreprenait de construire le Boxroom studio. Malgré l'amitié qui les unissait et le désir de continuer à écrire, une nouvelle collaboration se faisait attendre.
Cependant, deux pistes nées à l'époque d'Angtoria restaient inédites jusqu'à présent...
Ces deux morceaux, « The Beauty of Deception » et « All Eyes On Me », sont devenus la base de Torn Between Two Worlds, nouveau projet des deux musiciens. Ces titres sont déjà disponibles, respectivement depuis janvier et mai 2021.
D'une maîtrise évidente, la voix de Sarah est magnifiquement complétée par des claviers opulents et des orchestrations majestueuses. S'appuyant sur leurs décennies d'expérience combinées, Chris tisse un son moderne révélateur de son expertise.
À travers Torn Between Two Worlds, Sarah et Chris ont planté leur drapeau sur les plus hauts sommets, et on s'étonne que deux titres d'un tel calibre soient restés si longtemps dans les tiroirs.
Les Liens :
- https://tornbetweentwoworldsofficial.bandcamp.com/releases
- https://open.spotify.com/artist/70zFaZb92JT7GvZe0Ybowz
- https://www.facebook.com/SarahJezebelDeva
- https://www.instagram.com/sarahjezebeldeva1977/
Chronique d'album : DIRTY BLACK SUMMER (Grunge), "Great Deception" (EP - 2021)
Le 20/07/2021
Groupe : Dirty Black Summer
Album : « Great Deception » (EP - 21/05/2021 - Nova Lux Production)
Genre : Grunge
Origine : Nice
On aime : Le son, le songwriting, le chant.
Par Ahasverus
Le Groupe :
- Dirty Black Summer est un quintette (line-up in fine) formé en 2020 par des musiciens de la scène métal azuréenne (Svart Crown, ex-In Other Climes, Wormsand).
- L'idée de cette formation germe en 2017 dans la tête de JB Le Bail, guitariste et chanteur du groupe de métal extrême SVART CROWN, qui prend des contacts pour développer un groupe de rock. Le confinement donnera aux musiciens l'occasion de concrétiser leur projet.
DIRTY BLACK SUMMER par Mkp (Machine Kult)
- Dirty Black Summer cite pour influences Alice In Chains, Craft, Kvelertak, Danzig et Soundgarden.
- « Dirty Black Summer » est également le titre d'une chanson du groupe américain Danzig.
- En 2021 le groupe sort son premier EP :
« Great Deception »
DIRTY BLACK SUMMER, « Great Deception »
L'Album :
- « Great Deception » est un six titres d'environ vingt-sept minutes.
- Sur son artwork, signé Alex Eckman-lawn Illustration, Michael Khettabi (chant) explique :
« On avait quelques artistes en tête et on pointait globalement vers la même vision. Les collages d’Alex Eckman Lawn nous permettaient d’avoir ce côté peinture, organique et aussi ce côté sincère qu’apporte une photo. Avec le talent d’Alex, on était sûrs de ne pas tomber dans un truc trop “kitch” ou trop “artistique”. Au final, une femme qui regarde un homme en chute libre c’est beau, et ça synthétise bien les textes de l’EP. » - Concernant le titre de l'EP, il précise :
« “Your Great Deception” était l'un des premiers titres qu’on a bouclé, et c'est aussi le morceau qui ouvre l'EP. On avait donc la réponse sous les yeux depuis le début, ce qui nous a évité de chercher trop longtemps.» - Les textes de l'album s'intéressent à la déception, la désillusion, la dépression ou les addictions, que ce soit à la drogue ou à l'amour.
- « Great Deception » est enregistré et mixé au Snapcut Studio par Rémi Mayot et Jimbo, et masterisé au Deviant Lab / Thibault Chaumont.
- L'EP est défendu par le clip « Your Great Deception ».
- On trouve en cinquième piste une reprise du titre « Womanizer », de Britney Spears. Michael Khettabi explique :
« Britney, c’est une icône qui a marqué notre génération, au final le public l’a consommée comme une drogue. L’idée aussi d’interpréter "Womanizer" par cinq mecs, c’était quelque chose. C’était aussi intéressant de reprendre le titre le plus connu de Britney avec le moins de covers en ligne... » - Interrogé par Radio Metal, JB Le Bail faisait ce retour sur l'opus et confessait que le groupe travaillait déjà sur une suite :
« Nous avons beaucoup travaillé sur l’EP et nous sommes forcément très contents des retours positifs, tout en étant conscients du fait que ça reste un premier EP composé rapidement. Nous avons un regard très critique dessus : nous savons ce qui va, ce qui ne va pas et nous avons trouvé notre fil rouge. Nous avons pris énormément de recul, nous l’avons digéré et nous en sommes extrêmement fiers. Nous savons où nous voulons aller, tant et si bien que le prochain projet, EP ou album, sera d’un niveau nettement supérieur et nous sommes très contents que ça ait marché. »
(retrouvez l'interview en intégralité sur http://www.radiometal.com/article/dirty-black-summer-plus-quun-amour-dete,397468)
Les Critiques :
- « Bel hommage que celui des gus de Dirty Black Summer à une scène emblématique des 90’s, celle de Seattle, à laquelle ils rendent grâce. »
https://amongtheliving.fr - « Des brulots rock grunge stoner explosifs ! »
https://www.unitedrocknations.com - « Vous passerez vraiment un bon moment en écoutant Great Deception qui bénéficie d’un super son. »
https://www.auxportesdumetal.com - « De quoi étancher votre soif de musique sincère et jouée avec les tripes. »
http://www.metalnews.fr
Notre Avis :
Nouveau venu sur la scène rock du sud-est, Dirty Black Summer bénéficie de toute l'expérience accumulée par ses membres dans leurs autres formations. Aussi son premier EP frappe-t-il par son côté pro : un un bel artwork coloré, un songwriting hyper carré, une exécution irréprochable et un son remarquable.
Musicalement, « Great Deception » renvoie de plein fouet à la déferlante Seattle du début 90's. La voix de Michael Khettabi, qui se rapproche de celle d'Eddie Vedder, n'y est pas pour rien. Dirty Black Summer arrive cependant à éviter l'impression de « déjà-vu » et l'écueil du copier-coller en alignant une suite de compositions efficaces et même sa reprise gonflée et métamorphosée du standard de Britney Spears passe comme une lettre à la Poste, Dirty Black Summer ayant totalement réinvesti ce standard de l'électropop.
Plus qu'une carte de visite, « Great Deception » est donc un premier EP de rock de haut vol qui révèle une formation à fort potentiel et tient déjà parfaitement les airs sur ce format. Tous les indicateurs sont au vert pour Dirty Black Summer, on salive d'avance à l'idée d'une suite. A découvrir impérativement.
Line-Up :
- Michael Khettabi (chant)
- JB Le Bail (guitare)
- Cyril Zaborski (guitare)
- Jimbo Goncalves (basse)
- Tom Valstar (Batterie)
Tracklist :
01. Your Great Deception
02. Know Better
03. The Descent
04. You And I
05. Womanizer
06. Forget My Name
Les Liens :
Théo Charaf (folk rock), Théo Charaf (2021)
Le 18/07/2021
Théo Charaf nous emmène au fin fond des Etats-Unis avec un style très épuré et une grâce certaine.
Groupe : Théo Charaf
Album : « Théo Charaf » (22/01/2021 - Wita Records)
Genre : Folk Rock / Blues
Origine : Lyon
On aime : la voix, le style dépouillé
Par Ahasverus
THEO CHARAF, « Théo Charaf » (2021)
Sorti en janvier 2021, « Théo Charaf » est un dix pistes d'environ trente-cinq minutes.
Il s'agit du premier album solo de Théo Charaf, musicien issu de la scène punk.
C'est pourtant clairement par le folk que ce Lyonnais se fait remarquer par les médias, et c'est à l'illustrateur Jean-Luc Navette qu'il le doit, ainsi qu'il l'explique à Can You Hear :
« Nous avons eu un projet de groupe avec un membre du Peuple de l’Herbe et un autre de Beaten Brats mais il est tombé à l’eau, puis nous avons commencé à parler de musique folk et je lui ai montré ce que je faisais. Finalement il m’a encouragé à faire de la musique folk seul. C’est lui qui a tout lancé. Il m’a enregistré, il m’a donné confiance en moi. »
(retrouvez l'interview complète sur https://canyouhear.fr/rencontre-avec-theo-charaf/)
Jean-Luc Navette réalisera donc la pochette de cet opus, qui alterne reprises (Bob Dylan, Skip James, Townes Van Zandt) et compositions originales, celles-ci ne laissant pas leur part aux premières.
Folk, rock, blues (« Devil Got My Woman »? « Hard Time Killing Floor »), Théo Charaf nous emmène au fin fond des Etats-Unis avec un style très épuré - on pourrait entendre les éperons rouler - et une grâce certaine. Ce dépouillement met sa voix en évidence, à la manière d'un Johnny Cash, dont il peut être proche dans les basses.
Théo Charaf n'a que vingt-sept ans et incontestablement un talent qui nous renvoie aux meilleurs songwriters américains, Cash, Dylan ou Cohen. Un boulevard s'ouvre devant lui.
L'album est disponible chez Wita Records. Il existe en version vinyle.
Les Critiques :
- « Théo Charaf, tel un vétéran du blues, incarne à merveille ce qui peut s’apparenter à une musique digne des grands maîtres du genre. »
http://www.loreillealenvers.fr - « Nostalgique, simple, triste et beau. »
https://www.rollingstone.fr - « Une voix, du style, un univers et surtout beaucoup de talent… »
https://canyouhear.fr - « La simplicité est de mise, captant ainsi l’auditeur dès les premières notes. »
https://www.rockinshake.com - « Théo Charaf ose à peine toucher les cordes de sa guitare : il les respecte, les frôle, les épouse dans des mouvements tendres et rassurants. »
https://www.punktum.fr
TRACKLISTING
Face A :
1 Vampire
2 Forward
3 Going Down
4 In Vain
5 Devil Got My Woman
Face B :
6 Oh Sister
7 Wander Boy
8 See the Man
9 Waiting Around To Die
10 Hard Time Killing Floor
Les Liens :
DEATH ON FIRE, "Six Foot Box" (2021)
Le 17/07/2021
Basé dans l'Indiana (USA), Death on Fire était initialement un projet studio.
Ce groupe technique pratique une musique qui veut repousser les limites du metal en s'inspirant d'une grande diversité de sons, mais aussi de styles.
Formé en 2016 par Tim Kenefic, le projet a rapidement divergé de ses intentions initiales et a commencé à prospérer dans la scène metal underground avec des performances live remarquées, ouvrant pour Philip H. Anselmo & The Illegals ainsi que pour Obituary.
Après la sortie de leur single « Killing Time » en 2019 et celle du LP « Ghost Songs » un an plus tard, Death On Fire revient en été 2021 pour écrire un nouveau chapitre de sa discographie :
« Six Foot Box »
DEATH ON FIRE, « Six Foot Box » (2021)
Cet EP trois titres - disponible le 16/07/2021 - offre une ambiance générale sombre et étrange, chaque chanson mettant en avant un aspect différent du son de Death On Fire.
En piste 1, la chanson-titre cultive un tempo lent, une mélodie de guitare solo dissonante et une voix brute. En contrastant les éléments majeurs avec la tonalité mineure, le son acquiert un côté étrange, nous explique-t-on. C'est une technique de composition qui surprend l'auditeur en bousculant son oreille.
En piste 2, « A Hell of Our Own Design » dévie pour fournir une énergie explosive. C'est en fait la plus « conventionnelle » des trois compositions de l'EP.
« Begging for Air » clôture l'opus. C'est pour nous le titre le plus remarquable. Des guitares bourdonnantes et des riffs complexes le rendent déroutant et particulièrement intéressant.Son thème étrange et dissonant, qui s'étire sur plus de six minutes, semble ne plus devoir finir.
Avec « Six Foot Box », Death On Fire nous entraîne dans des paysages sonores non conventionnels pour donner matière à quelque chose de brut, de bizarre et d'envoûtant. C'est assez saisissant et ça retient l'oreille. On vous recommande de lui prêter la votre.
Les Liens :
- Facebook: https://www.facebook.com/deathonfireband
- Twitter: https://twitter.com/deathonfire666
- Instagram: https://www.instagram.com/deathonfire/
- Website: https://deathonfire.com/
- YouTube: https://www.youtube.com/channel/UCIDCw8Hl1Uee8DVeN55xDVA
- Pre-Order Link: https://deathonfire.bandcamp.com/album/six-foot-box
Chronique d'album : NINE SKIES (Rock Progressif), «5.20» (2021)
Le 16/07/2021
Groupe : Nine Skies
Album : « 5.20 » (04/06/2021)
Genre : Rock Progressif
Origine : Nice
On aime : L'artwork, le son, l'homogénéité.
Par Ahasverus
Le Groupe :
- Nine Skies est un groupe niçois formé en 2012 par les guitaristes Eric Bouillette et Alexandre Lamia.
- Nine Skies trouve sa source dans le rock, la pop, le jazz et la musique progressive.
- A propos de l'univers musical du groupe, Eric Bouillette (guitare) déclare au webzine Lady Obscure :
« On nous appelle souvent groupe "Progressif", mais je ne suis pas sûr que nous ayons choisi un genre spécifique. Bien sûr, nous aimons tous la musique progressive et beaucoup de nos influences sont classées comme prog, mais nous avons tous des influences diverses et écoutons beaucoup de genres différents : classique, métal, jazz… Peut-être que la signature progressive de notre musique tient dans la richesse de sa diversité ! »
(https://ladyobscure.com) - Nine Skies sort « Return Home », son premier album, en 2017. Il est suivi par « Sweetheart Grips » en 2019.
- En 2021, Nine Skies revient avec un nouvel album :
« 5.20 »
NINE SKIES, « 5.20 » (2021)
L'Album :
-
« 5.20 » est un onze pistes acoustique d'environ cinquante-et-une minutes.
-
Dans sa chronique, Le Deblocnot' rapporte la signification du titre de l'album qu'il tient de la claviériste Anne-Claire Rallo :
-
« Le bassiste du groupe, Bernard Hery, n’a pas été baptisé avec des aiguilles de montres, pour dire plus simplement, il est toujours en retard que ce soit au niveau des horaires ou des démarches administratives. Le jour du concert du "Prog en Beauce", sachant qu’il ne serait pas à l’heure et qu’il y avait le trajet à faire dans la journée, le groupe lui mit la pression de façon si importante qu’il arriva le premier à… 5h20 du matin. "C’était tellement miraculeux que voila… on lui a promis d’appeler l’album ainsi." (dixit Anne-Claire). »
(retrouvez cette chronique en intégralité sur http://ledeblocnot.blogspot.com/2021/06/nine-skies-520-2021-par-pat-slade.html) - La pochette de l'album est une reproduction partielle de « Call The Doctor », un tableau que le peintre de l'absurde Michael Cheval a réalisé en 2020.
- A propos du format acoustique de « 5.20 », Alexandre Lamia expliquait à Rock'N Force :
« Nous avons toujours été touchés par les instruments, les vrais. Et nous voulions le concrétiser dans cet album purement acoustique, et expérimenter ce qu'il est possible de faire avec les instruments que l’on utilise tous les jours, sans artifice, et sans alternative. » - (Retrouvez l'interview complète sur https://rocknforce.com/nine-skies-des-paradoxes-qui-prennent-sens-interview/)
- Les textes sont signés Anne-Claire Rallo (piano), qui poursuit parallèlement une carrière d'écrivain (Anne-Claire Rallo - Ecrivain).
- Steve Hackett (Genesis), son frère John, et Damian Wilson (Treshold, Headspace) ont contribué à l'album.
- Nine Skies a sorti le même jour deux albums : « 5.20 » et « Live @ Prog en Beauce », ce qui a été rendu possible par le succès de la campagne de financement de l'album « 5.20 ».
- Enregistré par le groupe, « 5.20 » est mixé et masterisé par Alexandre Lamia, l'un des guitaristes de la formation.
Les Critiques :
- « Définitivement une mine d’or ! »
https://progcritique.com - « L'élégance et la beauté pure de ce disque appellent de nouvelles écoutes et, à chaque fois, de nouvelles subtilités apparaissent. »
https://www.dragonjazz.com - « 5.20 est aussi beau qu'audacieux. »
http://homecookingshare.com - « En quelques notes, vous avez devant vous un disque frais et sombre, élaboré et complexe, idéal en fait. »
https://www.profilprog.com - « Tient-on là "The" disque de rock progressif français de l’année 2021 ? Encore trop tôt pour le dire mais l’œuvre est d’envergure, il faut bien l’admettre. »
Prog censor
Notre Avis :
Immédiatement captivant, « 5.20 » est servi par une production qui met en valeur son format acoustique. Cette notion s'avère pourtant vite anecdotique tant on n'est pas en face d'un exercice de style. Certaines compositions peuvent d'ailleurs développer beaucoup d'intensité (« Above The Tide », « Smiling Stars »).
Les cordes sont pour l'oreille un véritable bonbon dont on peut abuser (« Golden Drops »).
Les guests, comme les trois pièces instrumentales, s'insèrent très naturellement dans un opus où règne l'harmonie.
Les lignes de chant à deux voix sont très belles.
On a pensé à Jethro Tull, à Marillion, mais ce n'est qu'une question d'ambiances, car cette hydre à neuf têtes qu'est Nine Skies possède bien d'autres richesses.
En conclusion, « 5.20 » est un must, un album de prog' acoustique de toute beauté. A son écoute, le mordu du genre ne pourra que se laisser captiver comme le naja devant son charmeur de serpent. D'une belle musicalité, « 5.20 » conviendra à toutes les oreilles, et on le recommande instamment. Il est disponible à partir de sept euros sur Bandcamp (lien in fine).
La Tracklist :
- Colourblind (6 :02)
- Wilderness (feat Steve Hackett 6 :04)
- Beauty Of Decay (instrumental 2:14)
- Golden drops (4:39)
- Above The Tide (4:16)
- Dear Mind (instrumental 6:26)
- The Old Man In The Snow (feat John Hackett 5:37)
- Godless Land (3:31)
- Porcelain Hill (Feat Damian Wilson 4:01)
- Achristas (instrumental 4:51)
- Smiling Stars (6:19)
Le Line-up de l'album :
- Eric Bouillette (guitares, mandoline, violon)
- Alexandre Lamia (guitares, piano)
- Anne Claire Rallo (piano)
- Aliénor Favier (chant)
- Achraf El Asraoui (chant, guitares)
- David Darnaud (guitares)
- Bernard Hery (basse)
- Fabien Galia (percussions)
- Laurent Benhamou (saxophone)
Les invités :
- John Hackett : Flûte
- Steve Hackett : Guitares
- Damian Wilson : Chant
Les Liens :
White Crone, "Stargazer" (cover, single)
Le 12/07/2021
Ce 10/07/2021, Ronnie James Dio aurait eu soixante-dix-neuf ans.
Lisa Mann, la tête pensante de White Crone, lui rend hommage au travers d'une cover du classique de Rainbow, « Stargazer ». Cinquième morceau de l'album « Rising » (1976), cette chanson épique raconte, au travers des yeux d'un esclave, l'histoire d'un sorcier dont la tentative de voler depuis une tour élevée vers les étoiles échoue.
Basé à Portland, dans l'Oregon, White Crone naît sous l'impulsion de Lisa Mann, bassiste/chanteuse déjà récompensée par deux Blues Music Award.
Ayant grandi dans les fosses des salles de concerts des 80's, Lisa n'a pas perdu son amour du Metal. Elle reste inspirée par des groupes tels que Black Sabbath, Iron Maiden, Mercyful Fate, Manowar, ou encore Dio. White Crone est sa lettre d'amour et son hommage lyrique aux grands du genre.
Ne perdant jamais le témoin du blues, White Crone livre un heavy metal traditionnel, avec des traces de prog, complété par une voix féminine puissante, dickinsonienne et classique. Tout cela transpire dans le premier album de White Crown, « The Poisoner ». (lien Bandcamp in fine)
Lisa Mann commente : « J'ai eu envie d'écrire des chansons métal il y a quelques années, après avoir entendu le groupe Ghost pendant le processus de vote aux Grammy. J'ai appris à jouer de la guitare et de la batterie afin d'enregistrer à la maison. Après avoir mis en boite plusieurs chansons pendant mon temps libre, il m'est venu à l'esprit que d'autres personnes pourraient également vouloir entendre cette musique. J'ai donc engagé un batteur professionnel (Larry London) pour enregistrer dans un vrai studio (Opal Studio, Portland OR), accompagnée par Mehdi Farjami et Vinny Appice sur certains morceaux, j'ai soigneusement enregistré mes propres parties de guitare, et voilà, White Crone est né.
En tant qu'artiste de blues contemporain bien identifiée, je savais qu'il était risqué de plonger dans le domaine du métal, mais j'ai ressenti le besoin de poursuivre ce rêve. Je voulais vraiment faire l'album que j'aurais écouté quand j'avais seize ans ! »
Cette reprise du classique de Rainbow a été mixée et masterisée à Opal Studio par Kevin Hahn.
Lisa Mann chante et tient la basse. Les pistes de basse et de clavier ont été enregistrées à la maison par Lisa et son mari Allen (Bass Salad Studio). L'artiste blues rock Alastair Greene (Santa Barbara, CA) joue de la guitare. Aux claviers, Eric Lawrence. Le légendaire Vinny Appice complète la formation à la batterie.
La cover est encore plus longue que l'originale, avec près de neuf minutes ! Elle est sortie au format numérique le 09/07/2021, soit la veille de l'anniversaire de Ronnie James Dio, et en son honneur. Elle est disponible en streaming sur certaines plateformes ainsi qu'en téléchargement sur le site Web de White Crone et sur Youtube.
Les Liens :
Chronique d'album : PARPAING PAPIER (Power Pop), "Croire Au Printemps" (2021)
Le 10/07/2021
Groupe :Parpaing Papier
Album : « Croire Au Printemps » (18/06/2021)
Genre : Power Pop
Origine : Nantes
On aime : L'identité, les textes, les harmonies vocales.
Par Ahasverus
Le Groupe :
- Parpaing Papier est un quatuor nantais de power pop aux textes en français et à l'humour décalé formé à Nantes en 2019.
- Sur le nom du groupe, Marty Papier (chant) expliquait au magazine Buzz On Web :
"C'est parti d'une blague de mon ami Lucien Chéenne qui m'appelle comme ça depuis des années parce que ça ressemble à mon nom (Martin Hallier). A la création du groupe on cherchait un nom en français qui puisse coller à l'esprit de ce qu'on voulait faire et celui-ci s'est imposé naturellement. Et on s'est rendu compte que c'est pas mal pour le référencement."
(Retrouvez l'interview complète sur https://www.buzzonweb.com/2021/06/parpaing-papier-rencontre-pour-croire-au-printemps) - En clin d'oeil aux Ramones et aux Wampas, les musiciens se présentent sous les noms de Marty Papier (chant/cascades), Clo Papier (guitare, chant), Fa Papier (basse, chant) et Coco Papier (batterie, chant).
- Ils citent comme références Weezer, Green Day, la scène pop punk en général - de Blink 182 à Sum 41 - My Chemical Romance, Queen, Les Wampas, les Québécois de Trois Accords, et même Philippe Katerine.
- Parpaing Papier sort un premier EP en 2019 et se fait remarquer avec le clip « Tester Des Casques ».
- Pour faits d'armes, Parpaing Papier a notamment effectué une tournée de cinq concerts à Hong-Kong et Macao.
- Parpaing Papier investit l'année 2021 avec un nouvel album :
«Croire Au Printemps»
L'Album :
- « Croire Au Printemps » est un douze pistes long d'environ trente-huit minutes.
- Son titre est inspiré de celui de l'album "You must believe in spring" de Bill Evans.
- « Croire Au Printemps » a été financé grâce à un crowdfunding qui a recueilli près de quinze mille euros sur un objectif initial de huit mille euros. Cette campagne était accompagnée de clips promotionnels particulièrement savoureux.
- L'album est soutenu par le clip « Acheter Un Oeil ».
- Un clip animé, en préparation pour illustrer « Tempête Je T'Aime », huitième piste de l'album, devrait être mis en ligne en octobre 2021.
- La photographie (artwork, livret) est signée Sarah Scaniglia Images (finaliste 2020 de la médaille de la photographie française). Le shooting a été réalisé au chateau de Lassay, en Mayenne.
PARPAING PAPIER, « Croire Au Printemps » (2021)
Les Critiques :
- "Un humour grinçant, un bloc de béton dans les feuilles légères."
https://www.lagrosseradio.com - "Un pavé dans la mare jeté de plein fouet dans le paysage du rock Hexagonal qui se revitalise depuis quelques mois, pour notre plus grand bonheur !"
http://www.loreillealenvers.fr
Notre Avis :
En 2019, Parpaing Papier faisait une entrée fracassante sur la scène underground en testant des casques. « Croire Au Printemps » était donc l'une des sorties que nous guettions avec un grand intérêt.
L'écriture est l'une des marques de fabrique de ce groupe, on ne cite pas pour rien Philippe Katerine et Les Wampas dans ses interviews. Sur ce point, nous voici rassurés : « Entrée Plat Décès », première pièce au second degré savoureux, raconte l'histoire d'un empoisonneur. Le reste sera à l'avenant, et non dénué de finesse.
Mais résumer « Croire Au Printemps » à son humour décalé et à son expertise à brosser des saynetes serait oublier que ses textes sont servis sur des grosses guitares tenues par des musiciens confirmés capables d'envoyer de très belles harmonies vocales (ils chantent tous).
Parpaing Papier ne se prive pas non plus d'appuyer sur l'accélérateur pour sortir une artillerie Pop/Punk (« Le Choix », « Tester Des Vestes », « Cadeau de Cowboy ») qui fera merveille sur scène, c'est l'évidence, car ils maitrisent aussi parfaitement cet espace.
Le quatuor nantais a donc eu raison de « Croire Au Printemps » et à sa bonne étoile. Sa fanbase y a cru aussi, qui lui avait permis d'atteindre l'objectif de son crowdfunding en une semaine, puis avait doublé la mise.
Parpaing Papier signe un album revigorant qui sort du lot, il pourrait bien avoir tiré les bonnes cartes pour casser la barraque. C'est mené avec maestria, et c'est pour nous déjà un incontournable de la scène française, car comme on le lit un peu partout à leur propos : ils ne sont pas vieux, mais ils roulent vite.
Line Up :
- Clothilde Papier : Guitares / Claviers / Choeurs
- Corentin Papier : Claviers / Batterie / Choeurs
- Fabrice Papier : Basse / Claviers / Choeurs
- Martin Papier : Chant / Claviers
Invités :
Adeline Guihard : Piano À Queue
Léo Coley : Violon
Océane Pesset : Violon Alto
Suzanne Fisher : Violoncelle
Yves Brouillet : Trompette
Les Liens :
Gagnez l'album de Parpaing Papier et plein d'autres au concours Ahasverus - Métaux en tous genres du mois de juillet.