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Turn Cold, "Break Your Faith" (EP - 2021)

Le 14/09/2021

Sorti le 10/09/2021, « Break Your Faith » est un assaut thrash constitué de trois titres.

232217Né au coeur de la pandémie, Turn Cold a commencé sa carrière par des échanges à distance entre ses membres.
Une fois en mesure d'entrer en studio, « Break Your Faith » s'est rapidement développé.

Musicalement, Turn Cold s'inspire d'institutions heavy metal et hardcore telles que Metallica, Slayer et Cro-Mags. On pourrait penser aussi à Death Angel.
L'ingénieur et collaborateur de confiance CJ Ridings, Taylor Young (Nails, Twitching Tongues, God's Hate) supervise le mix aux Pit Studios et Nick Townsend est à la barre du mastering.

Les événements de l'année écoulée ont non seulement conduit à la création du groupe, mais ils ont en outre influencé les lyrics du chanteur Stenvik. « Break Your Faith » se penche sur les crises existentielles et les incertitudes imminentes. Une carte pour naviguer dans le paysage actuel qui trouvera un écho auprès des auditeurs du monde entier.

La chanson titre balance ses riffs tranchants comme des rasoirs sur un galop implacable accompagné d'une voix perçante et engagée.
« Delusion Solution » évoque un pressentiment apocalyptique palpable avec une marche à la potence dirigée par des percussions entraînantes. La guitare à double solo est tissée dans les sections rythmiques se construisant couche après couche avant un apogée de speed metal anthémique.


En conclusion, « The End of My Rope » s'attaque au fardeau de l'isolement à travers des paroles sinistres. C'est rauque, énergique et intense, avec des changements de tempo dynamiques et un jeu de riffs, avant de s'arrêter brutalement dans un silence inquiet qui clôture l'EP.

Turn Cold a produit un effort musical brutal, qui capture la dure réalité de l'aliénation involontaire et de l'introspection. "Break Your Faith" est une sortie dévastatrice, musicalement et émotionnellement ; le début incendiaire d'une nouvelle formation.

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Line-Up :

  • Brett - Guitare
  • Sten - Chant
  • Twitch - Basse
  • Matt - Batterie

Les Liens :

STONE FROM THE SKY : LA NUIT JE MANS

Le 14/09/2021

Le groupe de stoner instrumental Stone From The Sky a présenté le 10/09/2021 son nouveau clip « City | Angst », annonciateur de l'album « Songs from the Deepwater » qui sortira le 05/11/2021 sur le label More Fuzz .

Tourné au Mans, choisi parmi les titres de l’album pour son ton désespéré, « City | Angst » dépeint la sourde atmosphère teintée d’angoisse qui cerne les petites villes, où le temps se fige et où tous les habitants se sentent bloqués dans une existence sans mouvement et sans relief. Il est mis en image à la manière d'un générique de film ou de série, le temps d'une virée en voiture. La structure du morceau est également au service de ce sentiment étouffant, les longues parties calmes qui structurent le morceau sont entrecoupées d’éclairs de lucidité douloureux et déchirants.

Stone From The Sky avait dévoilé il y a peu l'artwork dessiné par Michaël Rahmani (https://michael-rahmani-art.jimdofree.com/) ainsi que la tracklist de l'album.
Stone from the sky

Tracklist :

1 - Godspeed
2 - Le Squinfus
3 - Karoshi
4 - The Annapurna Healer
5 - City | Angst
6 - 49.3 Nuances De Fuzz
7 - Talweg

Précommandez-le ici :
https://morefuzz.net/shop-category/stone-from-the-sky/

Les bio d'Apo : ETRANGE

Le 13/09/2021

Chaque semaine Apolline potasse ses bio.
Aujourd'hui elle nous présente un groupe de metal progressif cinématique instrumental. Il s'appelle
ETRANGE et il sortait en 2019 un premier album éponyme.


Bonjour bonjour !

Cette semaine, je vous parle d'Etrange.
J'aime beaucoup leur son, ça me fait penser à Visenya ( un autre groupe de la playlist ), mais je pourrais pas vous en dire beaucoup plus sur leur style musical, parce que je connais rien au progressif.
J'adore aussi l'univers visuel du groupe, plein de contrastes, dans un style un peu spatial, je trouve ça grave joli !
Un petit entretien avec eux ici, en commençant par une petite présentation rapide du groupe :

Etrange est un projet studio créé fin 2017. Le groupe, composé de deux membres, évolue dans un genre « prog cinematic metal » (du metal instrumental avec une imagerie SF) :

  •  Velhon (Bordeaux): claviers et programmations.
  • Deadale (Paris) : Guitares et basse.

Qu'est-ce qui vous a donné envie de faire de la musique, et pourquoi ce style en particulier ?
Nous avons commencé la musique quand nous étions gamins, chacun dans notre coin ou dans diverses formations. On se connaît surtout par contacts interposés et, en 2017, nous étions arrivés à un moment de notre vie où nous avions envie de mettre en musique nos idées respectives, plus personnelles. Ce projet est le fruit du hasard, d’une discussion sur Facebook entre deux contacts de longue date. Nous avons évoqué l’idée de composer de la musique pour le plaisir. Ça a collé tout de suite. Puis nous sommes naturellement dirigés vers la musique instrumentale que nous adorons. La thématique SF s’est rapidement imposée d’elle-même et ça s’est transformé par un album auto-produit sorti en 2019.

Etrange artworkETRANGE, « Etrange » (2019)

Vos influences, et ce qui vous inspire en général ?
Le prog, bien évidemment, mais nous n’en écoutons que très peu à l’heure actuelle. C’est surtout une réminiscence d’écoutes passées, une sorte de madeleine de Proust, avec le spectre planant des vieux Dream Theater, Symphony X, LTE, Planet X, etc. Paradoxalement, nous écoutons beaucoup plus de musiques extrêmes (death, thrash, black, etc) et du heavy/speed. Et puis, il y a les BO de films et de jeux vidéo d’antan, la musique classique,qui apportent la touche ambiante à nos compo. Notre musique est un mélange de tout ça. Parallèlement, il y a toute la thématique sci-fi rétro - héritée des vieux films de science-fiction, jeux-vidéo, roman, BD et illustrations - qui accompagne notre musique. Nous avons d’ailleurs fait appel à un illustrateur pour mettre en image notre musique, qui est un concept-album de quarante-sept minutes, sorti en CD.

Une chose que vous aimez dans le milieu du metal, et une chose qui vous déplaît ?
On n’attache que peu d’importance au « milieu » du metal. Pour nous, ce qui compte, c’est écouter de la musique, accessoirement en faire, acheter des albums et assister à des concerts. Et c’est déjà pas mal, haha !


Je vous souhaite à tous une bonne semaine et une bonne écoute  !

Lien de la playlist Spotify :

https://open.spotify.com/playlist/0bTigPgUjUbhoUeCh2Cv77...

DARKWOODS MY BETROTHED (Finlande) : Black is back !

Le 05/09/2021

Après vingt-trois années de silence, le groupe culte de Black Metal finlandais Darkwoods My Betrothed remet le couvert avec un nouvel album qu'on n'attendait plus. « Angel of Carnage Unleashed » nous sera dévoilé le 12 novembre 2021 via Napalm Records. 

Darkwoods coverL'album, nous promet-on, libèrera un mélange unique de Black Metal brutal et rapide avec des hymnes épiques. Des cris étranges fusionnent avec des voix claires héroïques, des chœurs monumentaux et des claviers majestueux, relatant des histoires sanglantes de famine, de guerre et de peste, dans la brutalité inéluctable de la nature finlandaise à l'époque de la Grande Guerre du Nord (1700-1721). 

Il situe ainsi son histoire voici trois cents ans, précisément le 30 août 1721, tandis que le traité d'Uusikaupunki met un terme à la Grande Guerre du Nord et impose à l'Ange du Carnage un peu de repos. Trois cents ans plus tard, cet Ange s'apprête à être déchaîné de nouveau par Darkwoods My Betrothed  qui retrouve pour l'occasion son line-up de 1993 et qui a débauché pour arriver à ses fins rien de moins que le clavier et le batteur de Nightwish !

Le premier single de la formation s'intitule « In Evil, Sickness and in Grief »

Voyons ce que dit le groupe à propos de ce premier single :

« In Evil, Sickness And In Grief  est notre première sortie depuis 1998. Pour ce retour après vingt-trois ans de silence, nous avons choisi un morceau qui met en valeur tout ce qu'est le groupe : des blastbeats meurtriers, des riffs accrocheurs épicés de mélodies envoûtantes, des cris vicieux contrastés par des voix claires, des claviers majestueux et des nappes de voix féminines envoutantes. Ces ingrédients fournissent la toile musicale d'un morceau qui met en scène le dialogue entre un paysan enrôlé de force dans l'armée suédoise et le Saint Ange du Carnage, qui exige du soldat des actes si horribles qu'il se retrouve avec une âme déchiquetée. »

Teemu Kautonen (basse) ajoute :

« Les paroles sont basées sur le travail du célèbre historien finlandais Teemu Keskisarja. Ses recherches nous ont inspiré pour intégrer soigneusement les paroles dans le contexte historique approprié et faire ressortir la dimension humaine en se concentrant sur les histoires de personnes individuelles et sur la façon dont elles ont vécu cette période qui est peut-être la plus sombre de l'histoire finlandaise. »

La suite le 12/11/2021...

Darkwoods photo antti ilvonen 1Crédit photo : Antti Ilvonen

Line-Up :

  • Pasi Kankkunen - chant, guitare
  • Jouni Mikkonen - guitare
  • Teemu Kautonen - basse, choeurs
  • Tuomas Holopainen - claviers
  • Kai Hahto - batterie (session)

Précommander l'album :

 

 

Tommy Stewart's Dyerwulf (Doom, USA), "Doomsday Deferred" (2021)

Le 03/09/2021

Groupe : Tommy Stewart's Dyerwulf
Album : « Doomsday Deferred » (03/09/2021 - Black Doomba Records)
Genre : Doom
Origine : Atlanta, USA
On aime : L'originalité

Par Ahasverus

Voici un album saisissant, très justement qualifié par le dossier de presse qui l'accompagne d'approche minimaliste du doom. C'est que le son de ce « Doomsday Deferred » semble vous interpeller depuis le garage de votre voisin. Une ambiance underground qui interroge de prime abord, mais qui ne tient pas à un manque de moyens : le choix est délibéré et finalement tout à fait judicieux, la production sachant détacher le détail qui tue du vrombissement lancinant du doom.

Originaire des USA, Tommy Stewart's Dyerwulf est initialement le projet solo du multi-instrumentiste Tommy Stewart. On note un premier opus en 2015, un album éponyme en 2017, puis une succession de single et d'EP jusqu'à ce nouvel album, « Doomsday Deferred » livré dans un artwork signé par l'illustrateur sicilien MontDoom - Design & Illustration.

Tommy stewart s dyerwulf coverTommy Stewart est assisté sur ce nouveau produit par quelques guests, mais il opère au chant et tient avec brio la plupart des instruments : batterie, basse (le tourbillonnant « Madness For Two » ci-après en vidéo), mais aussi violoncelle. En sus, le voila qui frappe sur un peut tout ce qui peut faire « clic », « bam », « boom », comme l'indique sa page Bandcamp dont vous trouverez le lien in fine.

Tommy Stewart présente ainsi son nouvel opus :
« La réalisation de cet album s'est déroulée pendant une période sombre pour moi, la même année sombre que beaucoup d'entre vous ont dû endurer en 2020. L'écriture et l'enregistrement de cet album ont été une catharsis, une thérapie personnelle, et la session m'a aidé à rompre la solitude et l'isolement dans lesquels je suis sûr que beaucoup d'entre vous pourront se reconnaître. « Doomsday Deferred » partage avec vous mon parcours personnel, de l'obscurité à la lumière. »

Tommy stewart dyerwulfQui dit doom - et cet album est incontestablement à ranger dans cette catégorie - dit Sabbath, et on pense au phrasé d'Ozzy sur le titre « Stars Flee In Pain ».

Pour le reste, si le désespoir se déverse sur toutes les pistes, on pourra trouver sur certains passages le côté bluesy et crasseux d'un Tom Waits (« Two Trog Yomp »)...

Et une ambiance qui sait évoluer, pouvant virer au tribal en basant sa structure sur des percussions réhaussées par un chant féminin hypnotique (« Indiscriminate Trepidation »).

Ainsi Tommy Stewart's Dyerwulf réussit-il un album de doom qui semble d'abord vous désarçonner par ses choix de production, mais qui vous retiendra par ses intéressantes propositions, tout en restant au coeur de sa cible.
On a aimé. Vous veillerez à le découvrir sans faute.

« Doomsday Deferred » est disponible depuis le 03/09/2021 au format digital, CD, vinyle et cassette.

Les Liens :

SPLINTER (Rock, Pays-Bas), « Filthy Pleasures » (2021)

Le 03/09/2021

Groupe : Splinter
Album : « Filthy Pleasures » (03/09/2021 - Robotor Records)
Genre : Rock
Origine : Pays-Bas
On aime : L'originalité, la diversité

Par Ahasverus

Voici un album inclassable et réjouissant, et un groupe qu'on ajoutera, à la suite de LEWIS, de SomElse et de quelques autres, parmi les révélations de 2021 qui se distinguent grâce à un signature singulière.

Achats copie copie copieMais l'enthousiasme généré par ces belles découvertes de l'année ne doit pas nous égarer. Revenons à nos moutons et commençons par le début...
Splinter est un groupe hollandais basé à Amsterdam et La Haye. Son line-up se compose de Sander Bus à la guitare, Barry van Esbroek à la batterie, Gertjan Gutman à l'orgue Hammond, et Douwe Truijens au chant.

Dsc05444Au commencement, leurs formations respectives se croisent sur les scènes bataves. Ils décident de monter Splinter lorsque celles-ci splittent. L'intention ? « Ramener l'énergie pure, le punch punk et des chansons courtes, entraînantes et dansantes », raconte Douwe.

Splinter se fait alors remarquer par la mise en scène de deux clips très élaborés signés Jeroen de Vriese.

« Tourner ces clips avec Jeroen était juste une excellente idée. Nous le connaissions depuis des tournées précédentes, et Barry savait qu'il faisait aussi des vidéos sympas. Eh bien, c'était le jackpot ! »

Le 17/06/2021, Splinter dévoile ainsi « Brand New Future ».
« Pour "Brand New Future", j'ai eu cette idée très claire et détaillée d'une conférence de presse, nous dit Douwe. Vous savez, jouer avec les images auxquelles le monde entier est confronté depuis plus d'un an et demi, et aussi en quelque sorte se moquer des "bonnes intentions" des politiciens lors de ces meetings. Cela correspond vraiment au thème de la chanson "Brand New Future", qui est fondamentalement notre réponse au No Future des Sex Pistols : nous sommes un demi-siècle plus loin, et ce  futur flambant neuf signifie-t-il vraiment que nous avons un avenir ? Je ne pense pas. »

Ce clip est suivi par « Plastic Rose » en août.
« Plastic Rose, c'est bien plus une chanson d'amour... Nous avions donc donné carte blanche à Jeroen pour la vidéo. Il a proposé un script, et nous avons dit "c'est cool, mais peut-être qu'il y a besoin de zombies ici et là". Et le reste appartient à l'histoire, haha… »

Le groupe entre en studio dans l'idée d'enregistrer un double single.

« Tout s'est si bien passé que nous avons presque accidentellement enregistré huit pistes en un week-end ! Plus tard, nous avons ajouté deux chansons pour vraiment en faire un album, et voilà, notre premier album est là. J'aime vraiment la façon dont cela s'est produit d'une manière si nonchalante et presque accidentelle... »

Ainsi naît « Filthy Pleasures ».

Splinter coverLe cadrage de la pochette rappelle le « Sticky Fingers » des Stones. Est-ce un hasard ? Comme les Britanniques, Splinter ouvre sa carrière sur un vaste champ des possibles. La formule guitare/batterie/orgue Hammond/choeurs lui donne une belle marge de manoeuvre, encore étendue par la voix de Douwe, capable de saupoudrer les mélodies rock d'un groove pop sous acide. Le punk, le rock, le psychédélique, la pop, cet album n'est fait qu'avec de bonnes choses. Vous sentirez le goût de la sauce dès l'énergique « Robothell », en piste 1. Inutile d'en dire plus : les trois clips présents dans cette publication vous donneront un excellent aperçu du fond et de la forme.  « Filthy Pleasures » est incontestablement l'un de de nos coups de coeurs de 2021, révélateur d'une formation qui est à maturité dès son premier album. Pour nous, c'est carton plein : pas une faille dans cette histoire, ni dans l'image, ni dans le choix des clips, ni dans cet opus jouissif qu'on vous recommande.

« Filthy Pleasures » est disponible en version digitale, CD et vinyle sur le site du groupe. Le lien est in fine.

Tracklist (édition vinyle) :

1. Robothell
2. Bitter Sounds
3. Hold My Leash
4. Splintermission
5. Plastic Rose

1. Read My Mind
2. Something Else
3. Take No More
4. Hurt
5. Brand New Future

Les Liens :

Dust Prophet (UK) The High Capital (single - 2021)

Le 02/09/2021

Le groupe de Manchester Dust Prophet a sorti son nouveau single « The High Capital »  ce 19/08/2021.


La chanson est inspirée du Paradis Perdu de John Milton et sortira sur leur prochain album annoncé pour le printemps 2022.

Le guitariste//chanteur Otto Kinzel raconte :

« J'ai toujours aimé la littérature apocalyptique et les images qui en découlent. Le Paradis Perdu est une œuvre littéraire légendaire qui a inspiré d'innombrables artistes, et je ne fais pas exception. Je voulais écrire des paroles qui explorent le regret de nos décisions, et cette prise de conscience "oh j'ai vraiment merdé" qui vient avec l'introspection et le recul. Vous pouvez voir comment Lucifer traverse ce processus avant d'accepter enfin son destin, qui est un destin qu'il s'est imposé. Même si c'est une œuvre de fiction, je m'identifie à ce sentiment, comme je suis sûr que beaucoup d'entre nous le font. Donc, lyriquement, The High Capital parle de l'histoire de l'ange déchu, mais il s'agit aussi de mes propres regrets et de l'acceptation de ce que j'ai fait mon propre destin. »

Dust prophet

S'inspirant de l'existence fragile de l'humanité, ainsi que de groupes qui définissent le genre comme Black Sabbath, Kyuss, Electric Wizard, Tool et Clutch, Dust Prophet ambitionne de prendre d'assaut le monde du stoner et du doom metal. Le coup de main pourrait bien être couronné de succès !

Line-up:

  • Otto Kinzel - Guitare, chant
  • Sarah Wappler - Basse, clavier
  • Tyler MacPherson - Batterie

Les Liens :

FOR THE SIN (Beatdown Hardcore), "The Human Beast" (2021)

Le 02/09/2021

Groupe : For The Sin 
Album : « The Human Beast » (03/09/2021 - M&O Music)
Genre : Beatdown Hardcore
Origine : Marseille
On aime : Le gros son

Par Ahasverus

Forthesin photo4Dix titres pour vingt-cinq minutes bien remplies, autant vous dire que malgré toute leur application les chiens ne trouveront pas le temps de pisser après les roues de cet album qui sort ce trois septembre chez nos amis de M&O Music.

Présentons d'abord For The Sin, groupe de Beatdown qui nous rappelle qu'à Marseille il ne se danse pas que le Mia. Formé en 2018, c'est sous la forme d'un quatuor qu'il sort l'EP « Sweet Suffering » en 2019. Il recrute ensuite un second guitariste, puis, après quelques changements dans son line-up, il revient en cette rentrée 2021 avec un nouvel album :

« The Human Beast »

Forthesin coveralbum

Estimé plus rapide que son prédecesseur, ce n'est cependant pas la vitesse -même si elle est présente - qui distingue « The Human Beast », mais bien sa puissance vrombissante comme un moteur de Tupolev Tu-95 (et oui, Ahasverus est aussi un spécialiste d'aéronautique !).
Lancé par des sirènes de police fort à propos, ce court opus installe une ambiance oppressante tandis que le chant est presque constamment dans l'agression. Les guitares savent aussi opérer un ratissage en règle, vous poussant toujours plus avant. Pas le temps de la réflexion, « The Human Beast » est particulièrement dense et load. Le son extrêmement puissant ne demande qu'à envahir l'espace et vous incite à pousser le volume jusqu'à en faire vibrer les murs. Si vous sentez le sol qui tremble sur Marseille, ne cherchez plus, c'est que l'album de For The Sin est sorti.

Un titre a fait l'objet d'une lyric vidéo, et un clip nous sera dévoilé très prochainement.

Les Critiques :

  • « Un bon album de Beatdown Hardcore qui saura réveiller une scène quelque peu endormie ces derniers temps. »
    http://nawakposse.com

Le Line-Up :

Fab : guitare
Vanvan : guitare
Guillaume : chant
Draries : basse
Dra Kai : batterie

Les Liens :