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DUST IN MIND, nouvel album "CTRL" (19/11/2021)

Le 03/12/2021

Groupe : Dust In Mind
Album : CTRL (19/11/2021 - darkTunes)
Genre : Métal Moderne, Indus, Death...
Origine : Strasbourg (Fr)

par Dam'Aël

20211201 161437

LE GROUPE :

Né en 2013 à Strasbourg, ayant subi quelques changements de line-up comme nombre de formations, Dust In Mind est loin d'avoir gardé ses pieds dans ses schlopps, bien au contraire. C'est semelles de métalleux largement mises à l'épreuve qu'ils ont fait valoir leur musique sur les scènes locales, nationales et même internationales :

~ Première partie pour Machine Head, qui sera le premier concert des Strasbourgeois,

~ Quatorze pays en 2017 en accompagnant Pain dès cette année-là,

~ Ouvrant ensuite pour Jinjer, Arch Enemy, Soilwork, Infecter Rain et quelques autres.

Le combo a déjà à son actif un EP de sept titres "The New Reign" (02/09/2013), une signature en 2015 avec le label allemand Darktunes et est finaliste du  Wacken Open Air Battle France, trois albums  « Never Look Back » (11 titres, 17/09/2015), « Oblivion » (10 titres 07/04/2017) et « From Ashes To Thunder » (11 titres, 19 Octobre 2018) auxquels s'ajoute un album live « Live At The Opera » ( filmé à huis-clos sous les ors de l’opéra national du Rhin, fin 2019 et diffusé le 03/04/2020). Dust In Mind revient en 2021 avec leur quatrième album « CTRL ».

Qui est Dust In Mind en 2021 ?

20211201 161628Dust In Mind est un quintet :

  • Damien Dausch à la guitare et au chant, membre originel du groupe, ex- Absurdity, ex-Calciferum, ex-Blindness. C'est aussi lui qui compose l'ensemble des titres, les enregistre, les mixe, les masterise, allant jusqu'à assurer tout le visuel du groupe et de ses albums. Le multi-tâches du groupe pour faire très court.
  • Jennifer Gervais au chant, second membre de la formation d'origine et son booker, responsable de Tour-Management pour d'autres groupes tels que Soen…
  • Xavier Guiot à la basse, ex-Blindness
  • Philippe Miralles à la guitare, ex-Distress
  • Thomas Marasi à la batterie, Hantaoma, DunkelNacht.


Leur particularité est de savoir allier deux voix distinctes mais très complémentaires qui créent un lead vocal unique, celui de Dust In Mind ; une véritable synergie, une osmose entre la voix masculine éraillée de Damien et la chant féminin de Jennifer, éthéré, délicat voire cristallin sur fond de puissance. Un maillage de voix qui moule le chant identitaire de Dust In Mind...
Les influences du groupe sont à l'unanimité Pain, Korn, Lacuna Coil dont la chanteuse Cristina Scabbia a largement séduite et influencé Jennifer, Hypocrisy et Gojira pour Damien, et bien évidemment Jinjer qui, au niveau visuel, a créé cette tentation chez Dust In Mind, et l'a même amené à signer depuis peu un contrat sous le même management (Go Down Believing Management). 
Leur musique a su évoluer sans perdre l'identité Dust In Mind.  Passant d'un death mélodique sur plages électro de début d'aventure à un Metal moderne/melting de genres, la formation mélange avec délicatesse  Pop, Nu-Metal, à dose homéopathique le Symphonique, dans une casquette de  Metal teinté d'Indus mélodique où l'acoustique sait trouver une place : un groupe de metal moderne et groovy à l'énergie folle.

L album ctrl

L'ALBUM : CTRL

Prononcer C-T-R-L pour respecter la vision du groupe, ce quatrième opus est un dix titres qui pourrait faire penser à un concept-album mais il ne l'est pas. Ayant puisé ses racines dans le lâcher prise et le No-Limit de chacun des membres, CTRL est instinctif ; comment gérer nos émotions diverses et variées si difficiles à maîtriser ? Refouler ou extérioriser, contrôler ou lâcher-prise? Le sujet princeps de cette galette est lancé.

  • « Lost Control »

La première piste s'ouvre sur des choeurs qui servent de trame tout au long de ces 4'30 qui traitent de l'exploration de soi, campés sur un son relativement sombre et percutant. Voix masculine granuleuse et féminine éthérée forment une mélodie efficace qui embarque illico presto dans l'univers Metal des Strasbourgeois. Son final calme les esprits avec ses dernières notes douces et aériennes. Cette piste est supportée par un clip sorti  le 09/04/2021 faisant intervenir  Axel Schoettel et Raphael Beck comme danseurs (« Lovely the Lady ») de la compagnie de danse Les Sœurs de Minuit dirigée par Cécile Adamow , le tout capté au sein des Dominicains de Guebwiller.

 

  • « Take Me Away »

Dust In Mind lâche des nappes plus agressives, agressivité que génère le monde de l'intolérance magnifiquement illustré par le clip (09/07/2021) mettant en scène FreakyHoody, le Français le plus tatoué jusqu'au blanc de ses yeux, jusqu'à sa langue et autres... professeur des écoles, confirmant la citation "l'habit ne fait pas le moine". Les orchestrations sont très électro, épiques, les refrains mélodiques et très accrocheurs, mettant très habilement en harmonie le duo des vocalistes. Un véritable Metal armé sur chape de plomb. C'est lors de la réalisation du clip tourné à Soultz-sous-forêts, qu'est venu l'idée au groupe d'utiliser une des photos de Freaky prises lors de ce tournage pour la réalisation de l'artwork de « CTRL ».

  • « Empty »

Seul titre que Damien a écrit sans doute bien épuisé et vidé par tout le travail que représente un tel album, sachant que c'est lui qui assure la totalité de la production dans son propre studio Psyrus Studio, n'hésitant pas à mouiller sa finette pour assurer l'Artwork ainsi que l'ensemble des clip-video. A contrario des autres morceaux de l'album, Damien intervient sur les refrains de « Empty », cassant ainsi une certaine régularité qui tend à laisser ces parties à Jennifer. Son chant clair est particulièrement excellent, nuancé et puissant s'articulant avec subtilité sur celui de la vocaliste. « Empty », un univers sonore exlosif chargé de nuances électriques.

  • « Synapses »

Culot, ambition et ténacité pourraient être les maîtres-mots pour ce clip tourné sur la Tour Eiffel  en soixante minutes montre en main, comprenant montage du matériel, tournage, démontage et escalade des escaliers dans un sens et dévalés dans l'autre ! Ce seront au total quinze minutes de one-shot qui nourriront les images de ce clip, captées sur le monument le plus représentatif de la France. Mais pourquoi la Tour eiffel ? DUST IN MIND désirait mettre en évidence ses racines françaises jusqu'alors plutôt étouffées pour diverses raisons. C'est plutôt réussi ! et le clou du spectacle, c'est cette transition très surprenante, imprévisible qui cale quelques notes de « Padam, Padam » (chanté par Edith Piaf en 1951), paroles revisitées par la formation :
«  Padam Padam Padam 
Cessera de bruler en moi
Ce grand frisson s’estompera
Padam Padam Padam
Serrant mes entrailles de ses chaines 
Pourvu que je m’en souvienne
Que je m’en souvienne.
»


Un titre très dansant construit sur une rythmique ternaire qui entraine l'auditeur(trice) dans une valse. Une French Touch qui vient couronner « Synapses », se connectant sans concession aux racines Bleu/Blanc/Rouge, jusqu'alors quasiment ignorées de leur public, de ce quintet qui ne renie nullement le port du béret, baguette sous le bras et fromages dans l'assiette.

  • « Freefall »
    Après toutes ces émotions, émotions qui transpirent sur l'ensemble des sillons de cet opus, nous pouvons reprendre notre souffle avec cette transition plus douce, sorte d'air de repos, espace où l'acoustique s'invite, laissant une place plus grande aux subtilités vocales et à leur affectivité.  On note dans le chant de Jen des notes très hautes, beaucoup plus hautes que celles des précédents albums, une volonté pour Jennifer de sortir de sa zone de confort, y compris pour Damien qui adopte un chant clair parfaitement maîtrisé même dans les aigus, une superbe envolée vocale inversement proportionnée à une chute libre et à l'instar de « Like an eagle I need to fly, The hurt inside I let it die, Kissing the sky... »
  • « W.G.A.C.A. »
    Le grand air a redonné une énergie dingue au combo qui repart de plus belle avec ce tonitruant « W.G.A.C.A. », un Speed metal teinté de Pop qui nous engloutit dans sa spirale musicale à couper le souffle tout comme la production en coupe sporadiquement le son. Damien nous livre une voix plus testostéronée sur ce rythme effréné.
  • « Break »
    Les influences du quintet émergent avec force sur « Break », principalement par l'interprétation vocale masculine plus rugueuse et très virile, sans pour autant enfermer son interprète de façon KORNélienne dans ses références, échappant ainsi au « I’m locked up in a cage ». Le granuleux Metal du titre est quelque peu adoucit par les teintes orientales insérées ici et là, appuyées par quelques vocalises de Jennifer. P***, ils sont bons ces Français. F*** peut aller se rhabiller (clin d'oeil au texte).

  • « The White Page »
    Terrible d'être dans une telle situation, Weisch ! Le trou noir, Weisch ! La page blanche, Weisch ! Le crayon dans la main, les mots ne viennent pas, Weisch ! C'est ce qui est arrivé à la chanteuse de Dust In Mind en cours d'écriture : une paralysie totale, un manque d'inspiration... Philippe l'écoute, la comprend et ressent ce terrible sentiment qui fait naître en lui les lyrics que Jennifer ne trouve plus. Cette chipie de page blanche se nappe de plages électro et colore ce format A4 jusqu'ici bien dénudé, donnant aussi le ton au chant de Jennifer. Je ne sais pas si la formation a prévu un video-clip pour ce titre mais, personnellement j'aimerais voir jusqu'où vont imagination et capacité créative du quintet.
  • « Speak For The Voiceless »
    Ce sont des guitares très lourdes et saturées qui nous laissent sans voix dans ce morceau, la basse vrombissante opère en connivence avec ses compères de la six voire sept cordes, la batterie martelant sur les mêmes accents de cette rythmique décapante remplie de noirceur ; aucun doute la musique sait exprimer ce que certains ne savent pas dévoiler par pudeur, self-control ou formatage... A noter le duo Damien/Jennifer, mais aussi celui réalisé par Jennifer, en écho qui enrichit la construction de « Speak For The Voiceless ».
  • « No Way Out »
    Cette dernière piste offre un songwriting particulièrement travaillé enfonçant le clou de sa dynamique et de celle, récurrente, de l'album. « No Way Out » voit son clip prendre pour décor l’ancienne base de sous-marins de Keroman à Lorient et dans ses environs bretons. 

NOTRE AVIS :

Nul ne mettra en doute cette fulgurante ascension dont a fait preuve Dust In Mind, non pas celle de la Tour Eiffe ! M' enfin! si quand même ! Quel exploit ! Oui! Je confirme... je voulais surtout mettre en évidence leur ascension depuis leurs huit années d'existence avec une réelle maturité acquise au fil de leurs expériences et affinée pendant cette période si particulière qui a reformaté le quotidien de tous et bien entendu le leur depuis près de deux ans. Et ils en ont tiré du positif car la formation a quasiment vécu en famille, ce qui lui a permis d'être hyper réactive à toutes suggestions, idées, expérimentations de chacun de ses cinq membres. 
Le résultat en est « CTRL », un véritable travail d'équipe, un album cohérent, inspiré, parfaitement exécuté tant au niveau musical qu'au niveau vocal. Une vraie synergie qui crée une véritable magie. Un tir groupé de groove énervé et de maîtrise classieuse. Malgré les sujets sombres abordés tout au long de ce dix pistes, le chant, duo masculin/féminin éraillé, growlé, éthéré habilement nuancé, synergique et complémentaire, qui ne fait qu'Un, sait rester très mélodique. l'instrumental offre une section rythmique nerveuse, des guitares puissantes et tranchantes et met en évidence une technique certaine, de l'inspiration, de la variation, de l'énergie qui capte sans jamais lâcher l'auditeur. Une orientation plus professionnelle en ressort avec force sur cette toute dernière réalisation couplée d'une énergie de passionnés.
Dust In Mind se taille une jolie pierre angulaire dans le monde du Metal moderne indus multi-facettes, que les Strasbourgeois offrent dans l'écrin de ce quatrième album « CTRL ».
On peut remettre en avant le travail considérable qu'a effectué Damien, à l'origine des compositions, et qui outre son intervention au chant et à la guitare, assure tout le côté technique du son et des visuels ; cette production puissante et moderne et l'ensemble des vidéo-clips sont d'une qualité très soignée et irréprochable. Cependant Dust In Mind reste un travail de groupe où chacun joue un rôle précis et ciblé dont la résultante est une action d'ensemble qui mène à un résultat global très efficace.

Un DIY Made in France à rendre le monde Metal international jaloux. Cocorico !
Pour preuve, Dust In Mind obtient sa première tournée européenne en headline qui aura lieu en mars 2022.

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Si Dust In Mind me permet, schmoutz à tous !

Les liens :

...schmoutz...

 

 

REST IN FURIA, "Silent Beholders" (EP - 2021)

Le 02/12/2021

Disponible depuis le 11/11/2021 sur vos plateformes et chez M&O Music, « Silent Beholders » est le troisième EP de Rest In Furia, formation francilienne fondée en 2015.
Il est livré dans un artwork signé par Alicia Pansardi.

Rest in furiaA propos de « Silent Beholders » (traduisez « Spectateurs Silencieux »), Rest In Furia expliquait à Divertir :
« L'univers de Silent Beholders parle de tous ceux qui sont passifs, ceux qui contemplent, ceux qui voient et passent sans rien dire, ceux qui acceptent sans se plaindre, ceux qui se laissent porter sans voir où ça les amène, qui se laissent contrôler. C’est comme ça que l’on décrirait cet univers. Il n'y a pas de jugement, seulement des questionnements sur la finalité à laquelle cette passivité amène. »

L'EP a été produit aux Hybreed Studios de Fontenay sous Bois (Hot Hell Room, Jades, Furies), avec lequel le groupe a déjà collaboré.


La créativité ne manque pas, et  la production et l'exécution sont à la hauteur du propos.


  • Ce cinq titres s'ouvre sur « No Project », un titre puissant, qui dévoile les facettes du quatuor : grosses guitares, ton moderne et un chant clair et hurlé. Le gros son est contrebalancé par un clavier plus léger. Un pont au milieu donne du champ à la composition. La guitare sait se faire mélodique. 
  • « Others » enchaîne sur un mode hypnotique, avec des lignes presque orientales. Sa structure étrange s'éloigne du métal traditionnel qui se rappelle pourtant à nous par la puissance de la production. Une belle pièce, aux allures progressives.
  • « Waving Crowds » est un titre oppressant qui s'arme d'un chant hurlé. Le quatuor parvient encore à glisser dans un métal classique une ritournelle inattendue.
  • « Those Empty Eyes » est assez tribal. Il s'intensifie et devient envoutant, bien servi par une mise en son qui sait lui donner, quand il le faut, l'emphase nécessaire.

  • « Out Of The Kingdom » démarre par des guitares mélodiques suivies par un bon riff. Ce morceau bien travaillé clôture un opus de vingt-huit minutes.

Moderne sans renoncer à une certaine musicalité,  Rest In Furia tire parti de ses influences pour mieux actualiser son propos. Le quatuor se signale par l'originalité qu'il est capable d'insuffler à ses compositions, maintenant l'intérêt par la tournure inattendue qu'il sait leur donner. La créativité ne manque pas, l'exécution et  la production sont à la hauteur du propos. Aussi « Silent Beholders » est un EP que vous placerez sans hésiter sur le haut du panier du métal moderne.


Les critiques disent :

  • « Rest In Furia a tous les outils en mains pour jouer dans la cour des grands et est armé pour se défendre. »
    https://amongtheliving.fr/
  • « Un immense disque, où tout semble parfait, original, cohérent, puissant, beau et merveilleusement produit. »
    https://www.loudtv.net

Line-Up :

  • Thomas Valentin : chant, guitare
  • Quentin Lagache : guitare lead
  • Mélanie Bardano : basse
  • Sébastien Léger : batterie.

 

NEW FAVOURITE - Chasing Light (EP - 2021)

Le 01/12/2021

Groupe : New Favourite
Album : « Chasing Light » (EP - 15/10/2021)
Genre : Lowtuned Rock
Origine : France

Par Ahasverus

Un an à peine après un premier EP éponyme très orienté pop/punk, New Favourite, groupe composé de musiciens échappés d'autres formations hexagonales (The Prestige, As We Draw, M.Chapman),  est de retour depuis le 15/10/2021 avec un nouvel EP cinq titres.
Il s'intitule :

« CHASING LIGHT »

New favouriteCinq titres d'un un style que le groupe qualifie de « lowtuned rock » (littéralement rock accordé bas), genre que le chanteur Alex Diaz définissait ainsi sur eMaginarock :
« Un rock lourd, influencé par nos racines hardcore, punk ou stoner et par le rock classique ou la pop qu’on aime aussi écouter et chanter. »

Alex poursuivait sur Rock Metal Mag :
« Je suis accordé comme si j’avais une basse. C’est à peu près l’idée. Cela veut dire que ma première corde est l’octave de la seconde. C’est un accordage un peu particulier que l’on peut retrouver dans certains groupes de Stoner. A l’origine c’était pour compenser le fait qu’il n’y avait pas de bassiste, lorsque l’on a composé les premiers morceaux avec Aurélien. Ensuite j’utilise en permanence un octaver qui double ma note inférieure. Je suis donc accordé très bas et à l’inverse, Pierre à la basse, a un son beaucoup plus médium, pour compenser cette différence dans le spectre sonore. »

Succédant à un premier EP remarqué par les critiques, qui nous rappelait souvent les univers de Blink 182 ou The Offspring, New Favourite ouvre sur un riff puissant avec un très efficace  « Bad Milk ». Les choeurs très haut reviennent tout au long de ce court opus, mais ce qu'on remarquera surtout, c'est l'évolution du chant, désormais plus personnel et modulé, comme libéré, tandis que les guitares gardent leur tranchant, servies par un son soigné et efficace.

« Godspeed », assez léger, presque pop, est le premier single choisi par New Favourite pour présenter son nouveau bébé.

Un EP d'un peu moins de vingt minutes dont la dynamique comblera les amateurs du genre.

Les Critiques en disent :

  • « Rafraichissant et salvateur »
    https://amongtheliving.fr
  • « New Favourite nous proposent donc des choses assez jumpy et addictives (« Sick for Sleep »), et prônent une fausse simplicité que leur professionnalisme peine à cacher. »
    http://www.metalnews.fr
  • « Le groupe pousse les curseurs dans le rouge et forge un son rock sans concession aux harmonies vocales fleurant bon les années 70s. »
    https://www.divertir.eu
  • « Alex Diaz (chant/guitare) nous éblouit d'emblée par sa capacité à varier les registres en laissant parler sa part la plus mélodieuse. »
    https://www.webzinelescribedurock.com

Tracklist :

  1. Bad Milk
  2. Demon
  3. Godspeed
  4. Sick For Sleep
  5. Fire, Sweet Fire

Discographie :

  • New Favourite (EP - 2020)
  • Chasing Light (EP - 2021)

Line-Up :

  • Alex Diaz (chant/guitare)
  • Aurélien Bignon (batterie/chant)
  • Pierre Thureau (basse/chant)

Le Lien :

Pour aller plus loin :

DIRTY SOUND MAGNET : NOUVEAU SINGLE

Le 01/12/2021

Le trio suisse de rock psychédélique Dirty Sound Magnet sortira son nouvel album « DSM-III » le 18 mars 2022 chez Hummus Records.

Dirty sound magnet artworkPochette réalisée par Maxime Cosandey

Cet opus a été enregistré en prise live au studio des Dirty Sound Magnet. Le trio a souhaité recréer un son naturel et organique en travaillant sur une production épurée, avec seulement quelques micros et une table de mixage vintage.

Dirty Sound Magnet présentait en septembre « Heavy Hours », un premier single très blues psychédélique.

Il revient fin novembre avec un nouvel extrait de l'album beaucoup plus funky intitulé « Toxic Monkeys ».
Concernant ce nouveau titre, Stavros Dzodzosz (guitare/chant) explique :
« Ce morceau traite des déviances de la nature humaine et le morceau se devait de représenter cela. Il en résulte notre chanson la plus bizarre que n’aurait peut-être pas renié Frank Zappa. »

Tracklist :

1. Body In Mind
2. Meet The Shaman
3. Toxic Monkeys
4. Mr Robert
5. Pandora's Dream
6. DSM III
7. Heavy Hours
8. Sunday Drama

Line-Up :

  • Stavros Dzodzosz - Guitare / Chant
  • Marco Mottolini - Basse / Chœurs
  • Maxime Cosandey - Batterie / Chœurs

ACROSS THE RIVER, "Across The River" (album - 2020)

Le 30/11/2021

Sorti en mars 2020, « Across The River » est le premier album du duo Across the river, composé de Pascal Corriu et Marc Raynaud.

L'album propose neuf titres de folk américain.

Across the river


  • L'album s'ouvre sur « Black Angel ». La voix balance agréablement sur un fond de guitare acoustique. Une guitare électrique vient papillonner sur l'ensemble.

  • Le rythmé « Again » rappelle Paul Simon à ses débuts en solo. Aucun doute quant au continent vers lequel Across The River souhaite nous entraîner.
  • Sur « How Far Can I Go » la voix se pare d'un vibrato parfois hésitant et assez agréable. La guitare électrique continue à virevolter sur l'ensemble.
  • « Broken Stone » est un pur morceau de folk américain.
  • « Guilty » se balance paresseusement. La guitare se répète en phrases déclinées.
  • « Hard Times » évoque les rythmes cubains ou brésiliens. Le côté hypnotique de la rythmique est contrecarré par le jeu de la guitare électrique.
  • Plus sombre, « Can Somebody Help Me » rappelle l'Amérique de Johnny Cash, puisant dans les bas-fonds du rock.
  • « I'M Still Burning » est un assez ouvert, on pense à nouveau à Paul Simon, voire à Murray Head.
  • « We Are One » conclut gentiment ce court opus de vingt-neuf minutes.

« Across The River » conjugue les talents de Marc Raynaud et de Pascal Corriu. Les compositions à deux guitares sont parfaitement tissées et ne nécessitent rien d'autre que la parfaite complémentarité de cette voix et de ces quelques cordes. L'album forge son identité en toute délicatesse, imposant sa présence constante et discrète, parce qu'il n'est pas besoin d'en faire plus pour se poser là. Un folk harmonieux, suffisamment original, à (re)découvrir sur vos plateformes habituelles.

Line-Up :

  • Marc Raynaud (guitare acoustique/vocal)
  • Pascal Corriu (guitare éléctrique)

ANDRE GÄRTNER QUITTE DEAD VENUS

Le 28/11/2021

Dead venus andre gaertnerLe groupe de métal progressif Suisse Dead Venus a annoncé aujourd'hui le départ de son bassiste André Gärtner en ces termes :

« Chers fans et amis de Dead Venus,
Avec une larme dans un œil et un sourire dans l'autre, nous devons annoncer que notre bassiste André Gärtner a décidé de quitter le groupe pour ses propres bonnes raisons expliquées plus en détail dans ses déclarations ci-dessous.
Il est très important pour nous de vous faire savoir que nous sommes tous dans de bonnes dispositions d'esprit, et que cela n'aura pas d'effet négatif sur l'avenir du groupe ou sur notre amitié avec André. Mike et moi comprenons et respectons parfaitement la décision d'André. Nous savons qu'il soutiendra toujours Dead Venus et notre musique tout autant que nous lui souhaitons tout le meilleur pour son avenir et pour tout ce qu'il souhaite faire.
Les changements ne doivent pas être une mauvaise chose. Cela fait partie de notre vie et ouvre toujours de nouvelles voies. En fait, je crois qu'être capable de changer est l'une des plus grandes capacités des êtres humains.
Nous sommes très reconnaissants pour ces presque sept années formidables que nous avons passées ensemble en tant que groupe en élevant littéralement "Vénus" des "Dead". Ce qu'il y a de bien quand on est musicien, c'est que nos enregistrements durent éternellement. Et donc André fera toujours partie de ce groupe.
Nous vous tiendrons au courant au sujet du bassiste. Mais pour l'instant, nous aimerions garder ce post en hommage à André. »

André Gärtner, qui donnera son dernier concert avec Dead Venus le 09/12/2021, précise :

« Il y a des moments dans la vie où vous devez prendre des décisions impopulaires - c'est vrai pour moi en cet instant.
J'ai décidé de quitter Dead Venus par amour pour le groupe.
Comme j'étais de loin le plus vieux du groupe, je suis dans une phase de vie complètement différente de celles de Seraina et Mike. Au cours des deux dernières années, je me suis beaucoup calmé.
En conséquence, nos objectifs de travail et de vie se sont éloignés de plus en plus. J'avais l'impression que je ne pouvais plus suivre le rythme rapide de la créativité et de la charge de travail, et je ne voulais pas ralentir la progression du groupe - un sentiment que je n'aimais pas du tout. En tant que membre du groupe, je veux contribuer et si ce n'est plus possible, je dois faire quelque chose.
Afin de faire passer le projet au niveau supérieur, j'ai dû prendre cette décision. Seraina et Mike sont des gens formidables, des artistes incroyables et mes meilleurs amis. Je serai toujours connecté avec eux et je suis très reconnaissant pour le merveilleux moment que j'ai pu vivre avec eux. Je leur souhaite plein succès du fond du cœur. »

Dead venusDEAD VENUS : Andre Gärtner, Seraina Telli et Mike Malloth

Dead Venus prépare actuellement « Flowers & Pain », son second album. Il est en tournée en Allemagne et aux Pays-Bas en janvier 2021, puis à travers l'Europe (avec quelques dates en France, dont Paris, Nantes, Lyon et Colmar) en mars et en avril 2022.

Les N'importe-Quoi d'Ahasverus : Le Monster's Art (ou Tant Qu'Il Y Aura Des Lapins)

Le 28/11/2021

« Tu veux des filles ? Si tu veux des filles, mets des lapins. »


Bad tripes lokiHier je suis passé dans la zone de la Palud à Fréjus.
Je savais que Bad Tripes et Loki Lonestar venaient en concert au Monster'S Art - WMC le vendredi 22/02/2019, je voulais réserver ma place.« – Bad Tripes et Loki sur un même plateau, c’est une sacrée affiche, dis-je à Philippe, le patron. Je les ai vus au Poste à Galène, à Marseille en septembre 2018. C’était une soirée de fous ! C’est d’incroyables performeurs ! »
Il approuve. Je reprends :
« – Ça me plairait bien de faire une publication sur le site de ton club, Ils Sont Passés Par le Monster’s Art, pour les annoncer... »
Dans sa chaise, Philippe se renfrogne. Il me regarde, méfiant. Ses doigts se crispent sur la table en bois.
« – Gratuitement ! » j’ajoute.
Il se détend.
« – Tu vois ça comment ? » demande-t-il.
 
« Si tu veux des jeunes, fais des vidéos. »
 
J’y ai déjà réfléchi. Je commence à lui expliquer ma présentation. A ma gauche, Bad Tripes, groupe de Shock-Rock marseillais, trois albums au compteur, dont le dernier, Les Contes de la Tripe, (2017). En...
Philippe m’interrompt :
« – C’est trop long, fils. »
Je suis un peu surpris.
Il reprend :
« – C’est trop long, ton truc, Cornélius. Moi j’aime bien ce que tu fais, ça te donne un style... Mais les jeunes, ils perdent pas de temps à les lire, tes papiers. Si tu veux les jeunes au concert de Bad Tripes et de Loki Lonestar, ce qu’il faut, crois-moi, c’est des vidéos !
- Bon, réponds-je. Je mettrai des vidéos... »
Il bougonne, Philippe. Je sens bien qu’il n’a pas tout dit. Il est chafouin.
« – Qu’est-ce qu’il y a ? fais-je.
– Dans ta publication, il faudrait des vidéos des deux groupes...
– Oui, bien sûr : je mettrai des vidéos des deux groupes...
– C’est pour les jeunes...
– Oui bien sûr, pour les jeunes... »
Je reprends mes explications :
« – Après les vidéos, je poursuivrai ma présentation : A ma  droite, Loki Lonestar, chanteur, performeur multi-facettes, ex-Tricksterland, membre de HeYs, Microp... »
Philippe m’arrête à nouveau :
« – Tu as prévu des lapins ?
– Des lapins ?
– Oui, des lapins.
– Des lapins au concert ? »
Lapin 1
Des lapins pour les filles.
Il m’explique, Philippe :
« – Assure le coup, fais simple : Tu as vu comme elles likent sur Facebook dès que tu postes une photo de lapin ? Tu veux des filles ? Mets des lapins ! 
– Je mets des dauphins aussi ? Pour les enfants ! »
Philippe se fige :
« – Touche jamais aux cétacés malheureux ! Si tu mets des dauphins, tu as les enfants, mais tu perds tous ceux qui sont contre la captivité des cétacés... Marineland n'est qu'à quarante bornes du Monster's, c'est hypersensible !
- Punaise ! J’avais pas pensé ! Merci Phil... »
Philippe se lève, il va chercher deux bières dans le frigo. Il se rassoit. Je poursuis tandis qu'il décapsule :
« – Après je pensais évoquer la complicité qui unit Loki et Bad Tripes. Ils se connaissent très bien et s’apprécient. Ils pourraient nous réserver des surprises...
– Ah ! C’est bien, ça, les surprises, commente Philippe. Ca nous amènera les curieux ! »
J’approuve. Je commence à lui rappeler le final auquel on avait eu droit, en septembre, à Marseille. Il m’arrête :
« – Tu veux des mecs ?
– Bien sûr !
– Mets une femme à poil... De toutes façons sans les dauphins on n’aura pas les enfants, tu peux te lâcher ! Si tu veux ramener des mecs au concert, tu mets une femme à poil dans ta publication en pleine page. C'est du béton !
- Bon, va pour ça aussi... »

Femme 20a 20barbe

Une femme à poils en pleine page pour les garçons.
Je relis mes notes : on a bien travaillé, avec Phillippe : on a les jeunes, les filles, les garçons et les curieux ! Le concert de Bad Tripes et de Loki Lonestar le 22/02/2019 au Monster’s Art WMC, ça va être la blinde ! Mais Philippe me calme d’un geste de la main :
« – Cornélius, mon ami, ne t’excites pas. Une publication pour qu’elle touche un max de monde, il lui faut des Like, des commentaires et des partages. Sinon t'as beau t’appeler Baudelaire, tu n'auras pas un lecteur...
– Mince... Et comment on fait pour les avoir, les Like, les commentaires, les partages qui vont toucher le maximum de monde ?
– Tu mets un chaton !
– Un chaton ? »
Chatons
Les deux chatons pour les Like.
Il hoche la tête, Philippe :
« – Tu regarderas Facebook, Cornelius. La moindre publication où tu mets un chaton, elle dépasse les trente Like et les sept commentaires. Deux chatons ? Cinquante Like/neuf commentaires ! C’est statistique ! C’est une astuce de communicants ; ils se la refilent dans les séminaires ! Je vais même te dire : si tu trouves une vidéo avec un chaton qui dort en remuant les pattes et en ouvrant la bouche, tu atteins les soixante/quatre-vingt Like à l’heure et ça tourne pendant trente jours ! »


On se lève, avec Philippe, et puis on se donne une grande accolade : on est fin prêts pour le concert Loki Lonestar + Bad Tripes au Monster's Art le 22/02/2019 à Fréjus : on a les vidéos pour les jeunes, les lapins pour les filles, les surprises pour les curieux, la femme à poils pour les garçons, et les chatons pour les Like. Le concert va être blindé, mais vous inquiétez pas, on vous trouvera une place !
On part pour une belle fête !
Loki 20bt
  • LOKI LONESTAR (Electro Rock Voodoo/Paris-Berlin-Planète Mars) : Âme damnée et magique de Micropoint, feu follet folledingue des Screwdrivers, truculent derviche tourneur des HeYs et fabuleux chamane from Paname, Loki Lonestar s'offre une petite escapade en solo pour ensorceler les foules avec son rock tribal des confins de l'espace. Au menu : poésie punk, danse démoniaque et mélodies imparables.
    Sa page :

    https://www.facebook.com/lokilonestar
    Son site :

    www.lokilonestar.com
  • BAD TRIPES (Shock rock/Marseille) Depuis 2009, Bad Tripes distille son rock vénéneux, sinistre et joyeux à grands coups de guitares, de hurlements rigolards et d'instruments vieillots et vicelards. En 2017, Bad Tripes revient avec un troisième album intitulé « Les Contes de la Tripe », composé de douze petites fables tragicomiques et salaces, gore, badass et cradasses.
    Leur site :

    http://www.badtripes.fr
    Leur Bandcamp :

    https://badtripes.bandcamp.com

 

SWEET NEEDLES, "Tormenta" (album - 2021)

Le 27/11/2021

Groupe : Sweet Needles
Album : « Tormenta » (26/11/2021)
Genre : Heavy rock vagabond
Origine : Paris
On aime : Un chanteur très impressionnant

Par Ahasverus

Après neuf ans d'activité, quelques tremplins, trois EP et des affiches prestigieuses (le Raismes Fest 2019 aux côtés de Glenn Hugues),   Sweet Needles franchit un cap en présentant en cette fin d'année 2021 son premier long format :

« Tormenta »

Sweet needlesOnze pistes pour cinquante-deux minutes, et un opus réalisé en autoproduction grâce à un crowdfunding qui dépassait les attentes en atteignant 140% du budget demandé ; c'est vous dire si ces Parisiens ont une fanbase solide, acquise à coup de concerts, de single et d'EP !

A ce point de carrière, un album relève du passage obligé. Hippolyte Bordes (batterie) précisait son sentiment sur les longs formats dans une interview accordée fin 2020 à Sensation Rock
« L’album est un prétexte pour exister car on a l’impression que les gens n’écoutent plus vraiment les albums en entier ou avec moins d’attention que pour des singles ou des formats courts comme les EP. La différence de nos morceaux et la surprise qu’ils peuvent provoquer en s’enchaînant pourra au moins tenir la pleine attention des gens jusqu’au bout. »
Le mot-clé est lâché : « surprise », et c'est effectivement ce que cultive Sweet Needles tout au long de ce « Tormenta »...

  • Première surprise : il s'ouvre sur un titre très heavy, très compact, et d'une durée inhabituelle (01:30), autant dire presque une intro. Cette piste donne son titre à l'album. Sa structure est assez punk.
  • Après cette mise en bouche oreilles, les choses sérieuses commencent avec « Not The Only One ». Des guitares torturées et une voix polymorphe capable d'envoyer des screams dignes des premiers Skid Row. Oscar Bonnot a du coffre. Il ne nous en prive pas.
  • Le court (2:30) « Shake It! Groove It!» enfonce le clou de la diversité en infusant du boogie dans son heavy.

  • Le démarrage blues/funk de « Egotrip » permet à Oscar Bonnot de donner un aperçu de l'étendue de son registre vocal. Un titre un peu inclassable, mais avec du métal dedans...

  • « Be Bop » démarre assez bas et nous ramène avec ses riffs lourds vers une structure plus familière.
  • « Headache » se plait à emprunter à nouveau les chemin de traverse, avec une intro blues et un chant à la RHCP. La basse claque et Sweet Needles brouille à nouveau les styles.
  • « Thirteen » est un morceau plus classique mais qui connaît une rupture dans sa structure sur la dernière partie.
  • « Better Late Than Never » est un titre très énergique, immédiat, avec des choeurs en avant - on imagine bien sa transposition sur scène.

  • L'intro de « Black Haze » a un côté psychédélique, et cette composition blues rock prend des allures de stoner avant de s'intensifier.

  • « From Hisingen To Paris » invite le Suédois Chris Blood (The Last Band) à déchaîner la foudre. C'est l'un des titres les plus brutaux de l'album.

  • « Another Land » est un mid-tempo heavy, avec des guitares mélodiques très présentes. C'est le titre le plus long de l'album ; il est également sa conclusion.


Pari réussi pour Sweet Needles :  « Tormenta » est un album bigarré qui se renouvelle de titre en titre, tout en conservant sa cohérence. Le songwriting est exigeant, il est surtout magnifiquement servi par un chanteur doué d'une voix peu commune, dans la lignée d'un  Whitfield Crane (pour l'étendue du registre) ou d'un Sebastian Bach (pour les screams).
De ce savoir-faire et de ce don, il résulte un album  d'une belle qualité, fait d'un métal dont les musiciens ont pris un malin plaisir à décoller l'étiquette de temps en temps. C'est évidemment à découvrir sans attendre.

Sweet Needles donnera sa release-party le 01/12/2021 au Supersonic de Paris (dans le quartier Bastille).

Sweet needles release« Tormenta », les critiques en disent :

  • « On conseille vraiment à ceux qui seraient tentés de dire que le rock est mort en France d’aller y jeter une oreille avant de se prononcer. »   
    http://www.zicazic.com
  • « Ils ont trouvé la substance musicale qui rend accro. Vite, un nouveau shoot ! »
    https://www.lagrosseradio.com

Tracklist :

  1. Tormenta
  2. Not The Only One
  3. Shake It! Groove It!
  4. Ego Trip
  5. Be Bop
  6. Headache
  7. Thirteen
  8. Better Late Than Never
  9. Black Haze
  10. From Hisingen To Paris feat. Chris Blood (The Last Band)
  11. Another Land

Line-up :

  • Chant : Oscar Bonnot
  • Guitare : Simon Dillinger
  • Guitare : Arthur Bonnot
  • Basse : Arthur Calonne
  • Batterie : Hippolyte Bordes

Discographie :

  • Opus 33 (EP - 2014)
  • Broken Bones (EP - 2016)
  • Sweet Needles (EP - 2019)
  • Tormenta (Album - 2021)

Les Liens :