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La tournée d'Anna Von Hausswolff perturbée
Le 11/12/2021
L'information a circulé sur plusieurs médias, y compris France Inter : la tournée française de l'artiste gothique Anna von Hausswolff a été mise à mal par des intégristes catholiques qui ont réussi à faire annuler deux des trois concerts pour orgue que la Suédoise devait donner dans des églises françaises.
Seul le concert de Montpellier, organisé le 05/12/2021 par l'association What The Fest, a pu avoir lieu. Une centaine de manifestants s'est opposée à celui de Nantes le 07/12/2021 ; celui de Paris le 09/12/2021 a été annulé pour préserver l'ordre public.
La Hollande, la Suède, le Danemark et la Belgique (Bruxelles) sont inscrits sur la suite de la tournée d'Anna Von Hausswollf.
L'incident a été repris par les médias nationaux : lire l'article de France Inter
OVERDRIVERS annonce le départ de son bassiste
Le 11/12/2021
OVERDRIVERS a rendu public le 07/12/2021 le départ prochain de son bassiste en ces termes :
« C'est avec beaucoup de tristesse que nous vous annonçons que Sébastien Lorquet a décidé de quitter Overdrivers. Après plus de six ans de bons et loyaux services sous la bannière du Rock'N'Roll, Sébastien raccroche sa basse, la notoriété grandissante du groupe et les nombreuses exigences qui y sont liées n'étant plus faites pour lui. C'est son choix et nous le respectons. Sébastien a toujours été un membre sérieux et investi, il va nous manquer, c'est certain ! »
Sébastien Lorquet, complète le groupe, assurera les dates de concerts déjà annoncés tant que son remplaçant n'aura pas été trouvé et formé.
Nantes, Lyon, Bordeaux, Fismes, Louviers... Le groupe de Béthune sillonnera la France pour porter son hard-rock dans tous le coins de l'hexagone, notamment chez nos amis du Monster'S Art de Fréjus et de l' Altherax Music de Nice qu'on en profite pour saluer au passage.
WALRUS : Unstoppable Force (EP - 2021)
Le 08/12/2021
Groupe : Walrus
Album : « Unstoppable Force » (EP - 03/12/2021)
Genre : Power Metal
Origine : Suisse
On aime : Le chant, les secondes voix, un travail de composition remarquable.
Par Ahasverus
Walrus est un groupe de power metal Suisse qui compte déjà sept ans d'existence et une démo. Dans un artwork signé Dan Goldsworthy Art (Accept, Alestorm), il sort le 03/12/2021 son premier EP :
Unstoppable Force
Ce qui est remarquable, c'est cette constance et le talent rare avec lesquels le groupe donne de la fluidité aux changements de rythmes à l'intérieur des compositions.
- Cet EP cinq titres s'ouvre sur « Unstoppable Force ». Un heavy power aux riffs acérés, qui révèle une voix puissante au timbre agréable et un chant secondaire bien réalisé. Les variations de tempo se font sans rupture, signe d'un savoir-faire dans la composition.
- « Eternal Silence » confirme la bonne impression. Le titre est rapide, l'écriture intéressante. La voix ne faillit pas malgré des lignes de chant ambitieuses.
- « Hear The Thunder » s'ouvre sur une guitare plus démonstrative. C'est le morceau choisi par Walrus pour en faire sa lyric video. Un peu moins rapide que ses prédécesseurs, sa rythmique solide donne une idée des ingrédients du groupe.
- « Mastermind » revient à un rythme plus échevelé. Encore une fois la voix est fiable et la composition arrive à insérer des notes originales au sein d'un style classique.
- Lancé à un train d'enfer, « Forever Free » termine en beauté cet EP. Les changements de rythmes sont toujours bien amenés. Les secondes voix sont impeccables.
Dans un style dont il ne prétend pas changer les codes, Walrus délivre un premier EP qui révèle de belles qualités en ne montrant quasiment aucun défaut. Le style est classique, les instruments sont maîtrisés, le chant est suffisamment singulier et puissant pour apporter une signature, et les secondes voix le soutiennent sans approximation. A l'évidence, Walrus était prêt depuis longtemps pour l'exercice. Mais ce qui est remarquable, c'est cette constance et le talent rare avec lesquels le groupe donne de la fluidité aux changements de rythmes à l'intérieur des compositions. Walrus avait mis le pied à l'étrier avec une démo, il fait désormais aller sa monture. Ces Suisses devraient être en mesure de rivaliser avec n'importe quelle formation du genre dès lors que la production - très honorable ici - leur permettra d'affronter les machines de guerre du genre sur leur propre terrain. A découvrir.
Tracklist :
- Unstoppable Force
- Eternal Silence
- Hear The Thunder
- Mastermind
- Forever Free
Line-up (photographie par Axiome) :
- Alexandre D’Aloia - Guitare
- Antoine Flow - Guitare
- Fred Nic - Chant
- Julien Niler - Basse
- Chris Klein - Batterie
Les Liens : :
The Goodbye Summer :Sad Boy Buzz Words EP (2021)
Le 07/12/2021
Voici un opus très court qui mérite néanmoins un détour. C'est un cinq titres du groupe de pop punk originaire de Kentville (Canada) The Goodbye Summer. Il est disponible depuis le 27/09/2021 et s'appelle :
« Sad Boys Buzz Words »
Ce nouvel EP arrive quelques mois seulement après le premier album du groupe, et The Goodbye Summer a voulu rendre sa nouvelle production plus rugueuse. Le groupe explique :
« Nous étions tellement fatigués à la fin de ce premier album, cela a pris tellement de temps à le faire, qu’avec le disque de Sad Boys, nous avons juste dit Fuck It ! Je vais m'y mettre à sept heures et à minuit, la chanson sera complètement enregistrée et terminée. Je pense que vous pouvez vraiment l'entendre sur l'EP. »
Pour sa recette, The Goodbye Summer utilise tous les ingrédients de la pop punk : grosses guitares, choeurs à l'unisson, refrains mémorisables.
Les rythmiques et le phrasé rappellent un Blink 182 en bonne forme. Si vous aimez le genre, jetez-vous sur cette confiserie, car The Goodbye Summer vous propose douze minutes de pop punk sautillante totalement réjouissante et saura trouver sa place dans votre discothèque.
Line-up :
- Daniel Hornell - Guitare / Chant
- Alex Heibein - Batterie
- Brad Dodge - Bass
Le Lien :
STUBBORN TREES, "Roots" (album - 2021)
Le 06/12/2021
Après un premier EP sorti en 2020 et remasterisé cette année, Stubborn Trees revient avec un nouvel opus de huit titres efficaces sobrement intitulé :
« Roots »
Ces racines, expliquait le groupe sur son appel au crowdfunding qui dépasserait 200% de son objectif initial, c'est « le Blues-Rock, le Grunge, le Metal... Elles nous constituent, elles sont notre socle, nous ont nourris, se sont mélangées pour créer cet arbre unique et Stubborn, que nous sommes. »
L'artwork, réalisé par le groupe (qui compte dans ses rangs des graphistes de formation), reprend l'idée de cet arbre qui pousse comme une mauvaise herbe sur le terreau musical.
L'album a été mixé et masterisé au Vamacara Studio (Loudblast, Otargos).
On vous livre d'abord quelques impressions, qui nous viennent à l'écoute :
- « Roots » s'ouvre sur « Fake Of Me », un morceau très rock. La basse est joliment ronflante, le placement des voix est original. Il y a du Beatles dans l'entame du refrain et dans le pont de la fin de la deuxième minute.
- « Who I Am » est plus rapide. Le chant démarre assez bas, le timbre est agréable. La rythmique emprunte au pop punk sans toutefois s'y fixer. La prise de son est d'un bel effet.
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Sur « What You Want » Laurie Prévot prend le chant lead et une guitare lui répond. Avoir deux chanteurs est l'une des forces de cette formation francilienne.
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« Tempus Fugit » est un intermède musical d'une minute.
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« Carpe Diem » nous tire à nouveau vers le rock britannique. Les chants de Yann Eléouet et de Laurie Prévot se complètent ostensiblement.
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« Alone » est plus énervé. Son final est particulièrement enlevé.
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« Humble Pie » revient au calme, permettant d'apprécier le timbre de voix de Yann Eléouet. Joli final avec des envolées de guitares.
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« What's Left » démarre sur une belle rythmique. L'association des voix sonne parfaitement.
Avec ses vingt-six minutes, « Roots » lorgne vers plusieurs styles sans jamais s'y ancrer. Et si racines il y a, Stubborn Trees parvient à les invoquer puis à s'en affranchir. Le propos est intéressant, le jeune univers à deux voix que le groupe initie a déjà atteint sa maturité, et il en a encore beaucoup sous le pied. L'épaisseur de sa musique permet à Stubborn Tree d'envisager une place dans le paysage du rock français, et à l'évidence bien au-delà. L'album est bien travaillé et le groupe montre une personnalité qui ouvre de belles perspectives.
Les Critiques :
- « Percutant et perforant ! »
Paris-Move - « Certainement un des groupes phares en devenir de la scène rock nationale ! »
Froggy's Delight - « Sans détours inutiles, sans faire, non plus, dans le simpliste, Stubborn Trees conçoit de bonnes plages. »
MUZZART - « L’ensemble exhale non pas la chlorophylle mais déjà un professionnalisme affirmé et une franche personnalité. »
Métal Intégral - « Les gros riffs et la section rythmique survoltée sont les maîtres-mots de ce nouvel EP. »
Les Oreilles Curieuses
Prochains concerts :
- 03.01.2022 - Supersonic – Paris XIIème
- 25.01.2022 - Le Forum de Vauréal – Vauréal (95)
Le 06/12/2021
Le groupe de prog' niçois Nine Skies sortait en juin 2021 l'album « 5.20 » que nous vous présentions ici : Chronique d'album : NINE SKIES (Rock Progressif), «5.20» (2021).
Aujourd'hui Nine Skies revient avec les nouvelles versions de deux titres de cet album dans un live stream lancé à l'occasion de de la cinquième édition virtuelle du Fusion Prog 2022, un festival dont vous trouverez les modalités (en anglais) sur ce lien :
Le groupe a porté son choix sur les titres « Wilderness » et « Porcelain Hill », présentés ici.
Les N'importe-Quoi d'Ahasverus : Un presque-Live Report
Le 05/12/2021
Cette semaine, en faisant un peu de tri dans mes tiroirs, j'ai retrouvé un de mes premiers live-reports.
Publié initialement le 23/04/2018
Enfin presque... Je l'avais initié à l'occasion de la venue des Seeds Of Mary à Antibes en 2018.
J'étais parti en retard, et je n'étais jamais allé à La Hacienda, un club de motards qui a fermé depuis. J'avais du mal à trouver et j'avais stationné mon Zafira devant Conforama pour chercher le club à pieds, guidé par la musique.
La salle était baignée d’une lumière rose. Spooky Damage ouvrait la soirée. Le groupe était déjà sur scène. Je consultais mes notes : « Jeune formation fréjusienne / Trio punk-grunge / Cinq ou six concerts au compteur ».
Pour l’heure, ils reprenaient « La Vie Par Procuration », de Jean-Jacques Goldman, dans une version très fidèle à l'originale. Bien vu, ça interpelle, pensais-je, pour un groupe de punk ! Puis Spooky Damage enchaînait sur « Quand la musique est bonne » et « Comme Toi ». Trois cover de Goldman, c’était carrément provocateur pour des keupons !
En final, le groupe balançait « Je te donne ». Je trouvais leur approche du punk étonnante, mais intéressante, et le public, qui frappait dans ses mains pour les encourager ne s'y était pas trompé. « Je te donne » marquait la fin d'un set sans rappel, car déjà les musiciens abandonnaient leurs instruments et filaient vers le bar. C’était le moment pour « pécho » des informations.
Je m’approchais du zinc et je commandais une bière.
« — On ne sert pas d’alcool, répondit la serveuse. C’est cocktail goyave/pamplemousse/patate douce, ou cocktail citron/brimbelles/carottes.
— Ça a bien changé, les Bandidos ! fis-je pour plaisanter. Va pour goyave ! »
Elle haussa les épaules en murmurant un truc très exagéré à propos de ma virilité, posa un grand verre avec une paille et un parasol devant moi puis se tourna pour essuyer ses verres au torchon en affectant de m'ignorer.
Je pris mon verre et m'approchais des musiciens...
« — Salut ! Je suis Ahasverus, d’Ahasverus - Métaux En Tous Genres !
— Salut ! Je suis Jean-Marc, des Pigeons Du Balcon... » me répondit en souriant l’un des zicos du tac au tac.
Jean-Marc, ça faisait pas très punk. Je repris :
« — Je prépare un live-report, pour mon zine. J'aimerais faire un petit article sur votre concert...
— Si tu veux, mon gars. J’ai pas l’habitude de pratiquer la langue de bois, alors si tu as des questions, envoie ! »
Je sortis mon calepin, un stylo, mon dictaphone, et je lançais :
« — Jean-Marc, depuis combien de temps joues-tu dans Spooky Damage ? »
Il marqua un temps d'arrêt, me fit répéter la question, puis répondit bien dans le micro :
« — Mon groupe s'appelle “Les Pigeons Du Balcon”, c'est un tribute-band à Jean-Jacques Goldman. J'y joue depuis trois ans.
— Mais... C’est pas La Hacienda, ici ?
— Ah non, répondit-il. Ici, c’est l’Antibealthy’S ! Le premier bar “Healthy” d’Antibes ! La Hacienda, c’est de l’autre côté de Conforama. »
Jean-Marc eut la gentillesse de me guider jusqu’à La Hacienda, mais quand j’entrais dans le club, Spooky Damage avait presque terminé son concert. Ils reprenaient « In Heaven (Lady In The Radiator) », du film « Eraserhead ». Puis ils enchaînaient sur « Dynamite », et « Fuck You, Fuck U2 ». Ça rappellait les Ramones, les Sex Pistols, voire les Clash, c’est à dire un bon vieux Punk teinté 77’ qui sait gueuler 1/2/3/4 sans faire plus d’histoires. Le batteur tapait dur. Le set se clôturait par « Will You Fight? »
Tandis que Spooky Damage remballait ses gaules, les Seeds installaient leur matos. J’avisais ma jeune voisine. Sa tête me disait quelque chose... Eurêka ! C’était Flora, l’ex-bassiste des Porno Graphic Messiah ! Je l'abordais :
« — Bonjour ! Vous êtes bien l’ancienne bassiste de Porno Graphic Messiah ?
— A qui ais-je l’honneur ? demanda-t-elle, méfiante.
— Ahasverus, du zine Ahasverus - Métaux en tous genres. Que faites-vous maintenant, musicalement ?
— Stormy Doom ! » répondit-elle, tandis que les riffs de « I’m Not Afraid » envahissaient la salle, interdisant toute conversation.
Bassiste dans Stormy Doom ? C'était intéressant comme info. Je notais, bien décidé à reprendre cette conversation plus tard.
La prestation des Seeds Of Mary faisait la part belle au Blackbird album, un opus très abouti, au packaging soigné dessiné par Julien, le guitaritste. Malgré l’exiguité de la scène pour un quintette, Julien frappait le plancher comme un diable, et les harmonies vocales de Jérémy et de Raph atteignaient des sommets, notamment sur le titre « The Blackbird », bien qu’ils se disent tous deux amoindris par la grippe. La version live syncopée de « Like a Dog » était encore meilleure que celle de l’album.
En fin de set, les Seeds s’amusaient à faire chanter le public. Seeds Of Mary avait maintenant une signature immédiatement identifiable, il est aujourd’hui sans conteste l’un des meilleurs représentants de la scène Metal alternative.
Les Seeds rangeaient déjà leur matériel. Scars Summer et sa bande, s’installaient, car c'est Porno Graphic Messiah qui clôturait l'affiche. Après « Til Death Or Nothing » en 2014, le groupe venait de sortir « Terrorize Me », un puissant album de Metal indus qui leur valait pas mal de succès, le groupe ayant atteint sa maturité.
Tandis que Porno s'installait, je retournais voir Flora pour en savoir un peu plus à propos de Stormy Doom, son nouveau projet.
« — Stormy quoi ?
— Ton groupe, Stormy Doom. Vous avez un album en préparation ? »
Flora me regardait d’un air étonné. Je repris:
« — Tout à l'heure, tu m'as bien dit que ton groupe s'appelle Stormy Doom ?
— Stoner / Doom ! J'ai dit que je jouais du Stoner Doom ! C’est des genres de musi... Mais tu travailles pour quel mag, toi, déjà ? »
Porno Graphic Messiah avait installé son matos. Je jugeais opportun d’éluder la question de Flora et de m’éloigner un peu. Le quatuor de Metal Indus démarrait son set avec « Star », un de mes morceaux préférés. Scars Summer jouait avec son avant-scène et rejoignait le public dans la salle.
Marion et Scars entreprirent en duo « AOTA ». Je gagnais le premier rang. Scars Summer doublait la voix de la guitariste avec un bel effet. Je notais la présence d'une setlist des Seeds sur le plancher de la scène. Elle était maintenue par un câble. Je tirais légèrement la feuille pour la récupérer. Sans succès. J'entrepris alors de soulever le câble tout en tirant sur la setlist d'un coup sec. Le cable, emmêlé, avait du mal à se lever. Je tirais un peu plus fort. Le son se coupa net au même moment. Je remarquais Flora à quelques mètres de moi. Elle me jetait un regard désapprobateur.
Aidés par Jérem' le chanteur des Seeds, les musiciens mirent un certain temps à trouver l'origine de la panne. Quant à moi, la setlist glissée en poche, il me sembla plus prudent de rejoindre le fond de la salle. Tandis que j'étais au bar, je vis que Flora me scrutait, les sourcils froncés. Elle partit d'un pas décidé parler à Aaron et Eliott. Les deux Seeds me jetaient des regards orageux. Je profitais de la pénombre pour quitter La Hacienda sans être vu.
De crainte qu'on ait repéré mon Zafira, je me réfugiais à l’Antibealthy’S, où un groupe reprenait « Le Parking des Anges ». C’était « Bascule Avec Lavoine », un tribute grassois à Marc Lavoine, m’expliquait Jean-Marc, que je retrouvais au bar tandis que le public tapait dans ses mains en chantant le refrain.
Je regardais par la fenêtre. Scars et Valentin, des Porno, soulevaient les couvercles des bacs à poubelles pour en vérifier le contenu. Les Seeds, sondaient sous les voitures. Fabien et Marion, les deux derniers Porno, aidaient Spooky Damage à fouiller chaque côté de la rue. C’est clair, ils me cherchaient !
Je quittais la fenêtre pour retrouver ma place au bar, sirotant un Goyave/Pamlemousse/Patate Douce tandis que Bascule Avec Lavoine lançait « Le Pont Mirabeau ». Je tâtais ma poche. La setlist était toujours là.
Vers trois heures du matin, tous assis au bar, on reprenait a capella « Les Yeux Revolver », en se tenant par les épaules et en se balançant de droite à gauche à l'unisson. J’avais des aigreurs d’estomac à force de cocktails à la goyave.
L’Antibealthy’S ferma ses portes vers cinq heures. Je jetais un coup d’oeil prudent dans la rue. Tout était calme. Les Seeds, Porno et Spooky avaient abandonné leurs recherches et devaient être loin.La setlist était au chaud dans ma poche. Je fis la bise à Jean-Marc et on se promit de se revoir le week-end suivant pour le concert des Sarbacanes, le tribute cannois à Francis Cabrel. Je partis en chantonnant, les yeux mi-clos...
« Est-ce que ce monde est sérieux ?
Est-ce que ce monde est sérieux ? »
RAIBARD, Dark Realm of the Daylight (2021)
Le 04/12/2021
Groupe : Raibard
Album : « Dark Realm of the Daylight » (03/12/2021)
Genre : Rock progressif
Origine : USA
Par Ahasverus
Basé à Boston, dans le Massachusetts, Raibard brasse un éventail d'influences, de genres et de styles pour produire un son progressif aux limites de l'expérimental. Le groupe a été fondé en décembre 2015 par Daniel Gil (chant, guitare) et s'inspire musicalement de groupes de rock et de métal tels que Led Zeppelin, The Beatles et Opeth. Daniel Gil y apporte également son intérêt pour la mystique moderne, expérimentant les réalités cachées et étudiant des textes anciens sur le mysticisme.
Le 03/12/2021, Raibard présente son nouvel album, successeur de « The queen of the night » (2017), agrémenté d'un très bel artwork :
«Dark Realm of the Daylight»
Il est précisé que la chanson titre du nouvel album est inspirée par le psychologue Tony Buzan, auteur de la carte heuristique qui représente le schéma de la pensée.
Le groupe explique :
« Nous avons fait ce disque pour tous ceux qui ne rentrent pas dans une petite case. Nous n'y rentrons pas non plus. Dark Realm of the Daylight traite de la non-conformité. Il s'agit d'explorer ce que vous êtes sans aucun jugement ; d'abandonner la pensée rigide et les visions archaïques. Dark Realm s’ouvre pour découvrir le monde tel qu’il est. »
Du paysage sonore psychédélique de « Eternal Rise » aux guitares torturées de « Forever After », « Dark Realm of the Daylight » explore la lumière et l'obscurité à travers une instrumentation progressive, une composition complexe et des thèmes lyriques significatifs. La voix de Daniel Gil, plus esthétique que démonstrative, se fait délicate dans les notes hautes. Les compositions prennent le temps de la narration (« Dark Realm of the Daylight ») et enchaînent les situations pour composer des pièces originales (« Forever After »).
Les ruptures dans le rythme et la spontanéité de l'écriture (« Walkin On ») peuvent faire la différence et séduire dans un album autoproduit qui penche plus du côté rock que du côté métal.
A découvrir.
Line-up :
- Daniel Gil - chant, guitare
- Phil MacKay – batterie, percussions
- Greg Dellaria - basse
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