METAL INDUS

HORSKH - "Body Building" - Nouveau single - 13 octobre 2023

Le 20/10/2023

Par Dam'Aël

HORSKH semble au sommet de sa forme! Le trio qui allie electro, indus et metal, taillé pour le live ne manquera pas d'enflammer de grandes salles pour promouvoir son nouvel album BODY prévu pour le 19  janvier 2024. 

 Bastien Hennaut : programmation, claviers, chant, guitares (membre de PØGØ )
 Briou : batterie
 Jordan Daverio: guitares, claviers

Horskh le groupe

HORSKH nous proposait son tout premier extrait le 06 avril dernier "Interface", extrait de son futur album BODY , véritable collision entre la violence du metal et le pouvoir accrocheur de l'electro, le tout sur fond de questionnements sur les IA et la dépendance de l'être humain aux technologies numériques.   
"Ce titre évoque notre rapport aux interfaces numériques. Smartphones, réseaux sociaux, applications multiples pour chaque action du quotidien, le narrateur/chanteur se met ici à la place d’une intelligence artificielle qui parle à l’humain. Cette I.A tente de l’apprivoiser avec des notifications en le déculpabilisant etc. Comme généralement dans les lyrics d'HORSKH, le sens est ouvert. L'aspect futuriste est accentué par l'univers très dark du clip et l'utilisation d'éléments 3D." (HORSKH)

Directed by Brice Hincker and Bass Tien Horskh

Filmed and edited by Brice Hincker and Amélie Diane

3D Fx by Rouxcoucou

Wardrobe stylist: Lou-Anne Boehm and Bass tien Horskh

Fashion designer: Dinah Monney

Make up: Cindy Pasqualin

Track mixed and mastered by Deviant Lab / Thibault Chaumont

Cyber technician: Etienne Bianchi Shaârghot and Sarah-Lane Roberts

Courant mai, le 24 pour être plus précise, la formation diffusait un second extrait  "Tension" confirmant toujours cette collision entre la violence du metal au pouvoir accrocheur de l'electro sur de solides textures sonores. Un titre court et énergique dont le clip n'est pas sans rappeler Twin Peaks et l'univers de David Lynch. 

"Tension" évoque une recherche d'équilibre entre différentes forces, différents états parfois opposés. Musicalement, c'est une version sous amphétamine d'un Nirvana passé à la sauce industrielle. Le morceau est marqué par une alternance entre des refrains très violents et des couplets mélodiques avec des textures électroniques et planantes. Il y a aussi cette idée de chercher à avancer face à un monde et des éléments en perpétuel changement, fait d’embuches et de contradictions. Il parle donc de sensations, de ressentis sans être linéaire ou même binaire dans l'approche de l'écriture. On pourrait comparer les paroles à l'univers de David Lynch, avec des images qui se suivent et qui semblent parfois absurdes, ou tout droit sorties d'un rêve." (HORSKH)

 

"Body Building" est le troisième single que HORSKH  offre à nos esgourdes ce 13 octobre, précisant qu'il s'agit d'un titre plus électro que ses deux prédécesseurs avec une énergie explosive et une mélodie entêtante. Le tout sur fonds de mutations des matières et des corps. 

"Ce morceau évoque un corps en construction qui tente des choses, qui essaie de se surpasser. Il renvoie aux étapes pour se construire soit même mentalement et physiquement, modifier son apparence, ses habitudes, ses envies et certaines fois contre les idées reçues, la société, sa famille etc. 
Bien sûr, il est question du muscle et de l'apparence, qui est au cœur de notre époque, notamment dû à l'importance des réseaux sociaux et à l'image qu'on y renvoie. Mais il y a aussi l'idée de transition entre différents états. "Body Building" évoque donc la vie, son maintien et ses mutations
." (HORSKH)

Très proche au niveau du son d'un Carpenter Brut dont il a fait la première partie, HORSKH délivre des ambiances très personnelles affirmant son identité et son talent à la fois sur sillons et sur planches, en d'autres termes à la fois en studio et en live.

Les trois singles de BODY : 
Tension
Interface
Body Building

BODY a été mixé et masterisé par Thibault Chaumont au Deviant Lab Studio (Carpenter Brut, Igorrr, Mass Hysteria, etc.).

DISCOGRAPHIE :

2014 : EP DAWN

2015 : DAWN (extended version - EP)

2017 : GATE

2021 : WIRE (HORSK devenu trio avec l'arrivée du guitariste/claviériste)

2024 : BODY prévu le 19 janvier

 

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STITCHED UP HEART (metal) To The Wolves (01/09/2023)

Le 31/08/2023

Plus sombre et plus heavy que son prédécesseur, ses tonalités indus bien appuyées plairont aux amateurs de métal moderne.
Par Ahasverus
Troisième long format pour Stitched Up Heart, formation californienne qui prenait naissance en 2010 autour de sa charismatique chanteuse Alecia Mixi Demner.
Stitched up heart band 2
Les Californiens pratiquent un métal fortement teinté d'éléments industriels. Un EP éponyme signe leur acte de naissance dès 2010. « Escape the Nightmare » (2011) et « Skeleton Key » (2014) suivent aux mêmes formats avant que n'arrive le premier album, « Never Alone » en 2016, une réussite faite de morceaux accrocheurs (« Monster », « Never Alone », « It's So Easy »). 
L'album « Darkness » (2020) s'ouvre sur un featuring du chanteur de Godsmack (« Lost »). On y relève quelques incartades légères, presque pop (« Bones », « Crooked Halo », « My Demon »).
Trois ans plus tard, précisément le 01/09/2023, nous accueillons le nouveau rejeton du groupe américain, un onze pistes intitulé « To The Wolves ».
Stitched up heart
C'est le morceau éponyme qui ouvre « To The Wolves ». Il présente immédiatement un alliage puissance/mélodie très rassurant.

Les rythmiques sont solides et l'aspect industriel est très bien utilisé pour conférer de la modernité aux morceaux. La touche pop pressentie sur « Darkness » semble passée, mais cela n'empêche pas la basse de se la jouer groovy (« Dead Inside »).
Alecia Mixi Demner livre une belle prestation vocale, passant sa voix par tous les états (« Possess Me », « Part Of Me »), bien soutenue par ses compères aux backing vocals.

Des titres comme « Immortal » peuvent développer beaucoup d'agressivité sur un album globalement dense,  plus sombre et heavy que son prédécesseur. Ses tonalités indus bien appuyées plairont aux amateurs de métal actuel.
Comme les deux premiers albums de Stitched Up Heart, « To The Wolves » est une sortie Century Media Records. 

LORD OF THE LOST fait reset.

Le 07/07/2023

Lord of the lost par vdpictures
LORD OF THE LOST par VDPictures


Lord Of The Lost vient de sortir un nouveau clip issu de son album « Blood & Glitter », disponible chez Napalm Records depuis la toute fin 2022.
Le choix du groupe s'est porté sur « Reset the Preset »
, le morceau le plus hardcore de l'album. (Don't panic ! ça reste quand même du Lord Of The Lost.)

Lord Of The Lost explique : 
« En phase avec le titre de la chanson, nous avons décidé de créer ce clip d’une toute nouvelle manière. Les costumes, les lumières, les couleurs, le contenu… Toutes les décisions de l’aspect créatif ont été prises par d’autres personnes, à savoir notre photographe et vidéaste de tournée Lennard Schmitt, qui a une forte appétence pour l’art absurde. Avec Lennard pour directeur, nous avons 'réinitialisé nos réglages' et nous sommes laissés surprendre avec cette vidéo, du début à la fin. Le résultat est assurément criant et l’oeuvre d’art la plus étrange que nous ayons dévoilé. »
Lord of the lost
Parallèlement, le très actif Lord Of The Lost est toujours en tournée. On citera notamment qu'il joue le 11 juillet en Allemagne avec Amon Amarth, les 26 juillet et 1er août, en Allemagne toujours, en première partie d'Iron Maiden, en octobre et novembre, en Allemagne encore, avec Powerwolf, mais qu'il sera en France, le 11/10/2023 à Lille, le 12/10/2023 à Savigny-le-Temple et le 13/10/2023 à La Roche-Sur-Yon. Il reviendra fêter ses quinze ans d'existence le 27/03/2024 à Grenoble et le 02/04/2024 à Paris. Côté festivals, on note le Wacken en août et le Gothic Meets Classic en novembre 2023. On se limite aux dates qui nous semblent le plus susceptibles de vous intéresser car l'agenda de Lord Of The Lost est bien plein (et parfois sold-out !).
Retrouvez « Blood & Glitter » ICI

MASS HYSTERIA (metal indus), Tenace - Pt. 1 (26/05/2023)

Le 01/06/2023

Souvent suivi mais inégalé, Mass Hysteria est au sommet de sa forme.

Par Ahasverus

D'abord le son est ENÖRME !
Il faut saluer Fred Duquesne (Ultra Vomit, No One Is Innocent) qui a réalisé un travail impressionnant aux Studios ICP et a permis d'accompagner l'effet de cette nouvelle baffe magistrale que signe Mass Hysteria

« Tenace - Pt. 1 »

Mass hysteria
Son efficacité met une énergie rare jusque dans les morceaux les plus lents, sans que la puissance ne s'exprime jamais au détriment des arrangements.
« Allégorie dans la Brume » arrive comme une déferlante qui confirme la submersion.
Mass Hysteria livre son opus avec ce qu'il a de mieux : un rouleau compresseur métallique, opressant même quand il marque le pas (« Mass Veritas »).
L'ensemble est véhiculé dans un Français engagé qui sonne impeccablement juste sous la plume de Mous, et qui devient vindicatif lorsqu'il l'expectore.
Le groupe n'a rien perdu de ce qui le caractérise : rythmiques indus puissantes, paroles qui vous percutent en frontal. Il mérite deux sortes d'écoutes : l'une pour la musique ravageuse, l'autre pour ces textes extrêmement marqués. Lyric video de rigueur !
« Putain d'écran de télévision / Putain de glace sans tain dans le salon ! »
Le talent du bonhomme est incontestable. C'est ce qui rend Mass Hysteria unique, ce qui lui fait mériter sa place dans Le Gros 4. 

Ce talent est porté par la hargne d'une équipe qui ne lâche rien, jamais. Des mastodontes.
Les Frenchies ont, en conclusion de cette galette énergétique, l'idée incongrue d'associer la chanteuse réaliste des années 30 au destin tragique, Fréhel, que Gainsbourg rencontra enfant, à leur univers. On adhère d'autant plus que c'est pleinement réussi !

L'opus court sur seulement vingt-sept minutes. Sa brièveté renforce sa puissance d'autant. C'est que, déchaîné comme un orage après le 15 août, « Tenace - Pt. 1 » est juste parfait.
Souvent suivi, toujours inégalé, Mass Hysteria est au sommet de sa forme, et son nouvel album est un uppercut prompt à vous envoyer au tapis.
Disponible chez Verycord, « Tenace - Pt. 1 » vous attend aux formats suivants : 

  • CD Digipack, inséré dans un étui qui pemettra d’accueillir le CD Digipack de TENACE – Part 2
  • Gatefold vinyle marbré blanc et rouge – Edition limitée
  • Gatefold vinyle noir

Mass Hysteria a choisi de délivrer ce « Tenace » en deux parties. « Tenace Pt. 2 » sortira le 27 /10/2023. Le meilleur pour bientôt ?

PUNISH YOURSELF, Death Glam XXIII (23/02/2023)

Le 12/03/2023

Une fois n'est pas coutume : après huit albums studio dont le dernier, « Spin the Pig », sorti en 2017, PUNISH YOURSELF revient avec un EP composé de sept titres dont trois morceaux studio, deux pistes live et deux remixes.
Sorti le 23/03/2023 il s'appelle...

Death Glam XXIII

Punish yourself
Après une pandémie et un mouvement de line-up (Xa Mesa a laissé sa batterie à l'ex-Treponem Pal Mathys Dubois) il s'agissait vraisemblablement pour le groupe de métal industriel de garder le lien avec son public avant un nouvel album annoncé pour la fin 2023.
Le son de « Death Glam XXIII » n'a bien sûr pas été négligé : les trois titres studio ont été enregistrés par Fryzzer (ex-Sidilarsen) et mixés par Jean-Marc Maz Pinaud (Tagada Jones, Kaoma, Charlélie Couture, Sleazyz) ; les deux titres live (à l'Omega Fest 2022) ont été mixés par vx (chant) ; les deux remixes ont été confiés à Modgeist (alias Mikael Charry - machines) et Moaan Exis ; le tout  a été mixé par Arco Trauma (Les Tambours Du Bronx).

Ajoutés aux spectaculaires concerts de la formation toulousaine,  les sept pistes de « Death Glam XXIII » devraient contribuer à combler les fans de ce groupe qui compte parmi les meilleurs représentants de la scène française indus.
Punish Yourself sera en concert :

  • le 17/03/2023 à Vauréal (avec HORSKH)
  • le 14/04/2024 à Freyming-Merlebach
  • le 13/07/2023 au Dour Festival (en Belgique mais à deux encablures de Maubeuge)

GLDN déjà de retour...

Le 03/02/2023

Quelques mois seulement après l'album « Hemophilia » GLDN revient avec un single annonciateur d'un futur opus : « Hole ».

Nicholas Goldenn, porteur du projet punk-indus , explique :
« Hole est une chanson qui parle du désespoir. C'est une exploration de la sensation d'être au plus bas et de savoir qu'il n'y a pas d'issue. Une fois que vous êtes dans cette obscurité assez longtemps, cela peut devenir presque réconfortant. Vous commencez à voir la beauté dans la douleur. Et à la fin, il y a une sorte d'acceptation qui fait que vous ne serez plus jamais la personne que vous étiez. Dans cette acceptation, il y a la liberté d'être quelqu'un de nouveau. »
GLDN existe depuis 2017. Nine Inch Nails, Korn, Evanescence, Deftones, Rob Zombie, Pantera, Puscifer et Hole, mais également des films tels que le sombre et légendaire « Suspiria » comptent parmi les influences de cet Américain qui s'intéresse aux aspects les plus extrêmes de la vie et de la mort.
Gldn 1

LORD OF THE LOST, Blood & Glitter (30/12/2022)

Le 15/01/2023

Cet album particulièrement réussi s'impose dans la discographie des maîtres du dark-goth allemand comme une pièce exemplaire.

Belle surprise que nous a offert Lord Of The Lost  en fin d'année 2022 !
Après le somptueux double-album concept Judas qui s'était placé en seconde position dans les charts allemands le groupe de Hambourg surpasse l'exploit via Napalm Records en ravissant la première place avec une sortie tenue secrète et annoncée seulement six jours avant sa mise à disposition :

« Blood & Glitter »

Lord of the lost
« Faire l'exact opposé de ce que tout expert en marketing recommanderait... »

Un pari extrêmement gonflé et pourtant événementiel, justifié ainsi par le groupe :
« Seulement six jours de prévente et de marketing (au lieu de quatre à six mois), sortir l'album pendant qu'on ressent encore sa magie, l'écouter sans tout gâcher à l'avance avec trop de singles, sans se soucier des charts et des playlists, faire l'exact opposé de ce que tout expert en marketing recommanderait... Pourquoi ? Parce que c'est comme ça que nous le voulons et que nous l'aimons. Parce que nous faisons vivre la musique, plutôt que d'être simplement un instrument de profit maximum. »
Lord Of The Losts s'est inspiré pour ce nouvel album du travail du photographe britannique Michael Mick Rock, surnommé « l'homme qui a photographié les années 70 », décédé le 18/11/2021. L'opus lui est dédié et son titre « Blood & Glitter » est emprunté à l'un de ses ouvrages.
Musicalement, « Blood & Glitter » se fait plus accessible que le somptueux « Judas ». Chaînon manquant entre Depeche Mode, Rammstein et Marilyn Manson, l'album est fortement connoté électro et indus sans perdre cette touche dark-goth qui caractérise Lord Of The Lost. Certains hymnes promettent d'enflammer les pits (l'énorme « Reset the Preset » et son crescendo, « Destruction Manual », « Blood & Glitter ») tandis que d'autres, plus légers (tout est relatif), parfois proches de la darkwave, vous attirent mélodiquement vers la part sombre, mystérieuse et romantique du groupe (« Leaving The Planet Earth », « Forever Lost », « Absolute Attitude », « The Future Of A Pas Life », « No Respect For Disrespect », « Save Our Souls », « One Last Song »).

Cet album particulièrement réussi s'impose dans la discographie des maîtres du dark-goth allemand comme une pièce exemplaire, chacun des morceaux qui la composent portant des phases musicales qui vous accrochent.
 « Blood & Glitter » se termine sur une reprise savoureuse du succès de Roxette de l'année 1988 : « The Look ».
Une manière de cloturer comme il se doit une année 2022 particulièrement bénéfique à la formation allemande qu'on a pu voir sur les premières parties d'Iron Maiden et d'Airbourne, et qu'on applaudissait en tête d'affiche sur quelques dates françaises (avec Scarlet Dorn en soutien).
Une belle surprise, un pari fou, un grand album.

GLDN, Hemophilia (07/10/2022 - chronique)

Le 12/10/2022

GLDN conjugue talent et caractère, il rend intéressant ce qu'il touche. Il justifie, avec ce seul « Hemophilia », sa place sur la scène industrielle internationale.

« First Blood », premier EP sorti cet été, n'a pas eu le temps de refroidir puisque GLDN revient en ce mois d'octobre 2022 avec un deuxième opus prêt-à-poser sur nos platines.
Un long format à la pochette thrash, fait cette fois de reprises, de compositions inédites, mais aussi de morceaux de l'EP remaniés.

« Hemophilia »

Gldn
Nicholas Goldenn porte ce one-man-band. Il chante, éructe, et joue de tous les instruments à l'exception de quelques parties de guitare/basse. Il explique :
« Hemophilia, bien qu'il s'agisse principalement d'un album de remix, est un projet qui a vu le jour parce que j'avais l'impression de ne pas en avoir fini avec First Blood. Il propose également des remix sombres et atmosphériques des chansons de l'EP First Blood, ainsi que plusieurs reprises et compositions originales créées spécifiquement pour cet album. J'ai l'impression que Hemophilia continue l'histoire de l'EP, explorant davantage les thèmes de l'autodestruction et de la renaissance, les amenant à de nouveaux extrêmes. Au final, c'est un album sur la réalisation de sa propre insignifiance et de ce que signifie pour une personne le mot liberté - la liberté de vivre, de mourir ou de s'élever et de prendre le contrôle de son destin. »
Son destin, l'Américain le dessine en revendiquant avec force son étiquette punk industriel au travers de la reprise « Animal », du groupe punk britannique Anti-Nowhere League. Clairement maîtrisées, ses sonorités industrielles ajoutent le chaos à l'outrance, que des images d'abattoir viennent conforter dans un clip écorché vif.

« Animal » servira d'ouverture, activant l'électrochoc propice à votre attention. « New Face, Same Lies » prend le relais et vous laisse récupérer le temps d'un chuchotement. Puis « #1 Crush », cover de Garbage, retrouve le chemin du marteau-pilon. On notera au passage le travail de la production, le calibre du son, tandis que « Half Life » fera le plein de sonorités modernes et inquiétantes, validées par la sirène d'introduction du catchy « Six Feet Under » dont la mécanique impeccable cède la place, dans un bel enchaînement, à un « Pull It » enfin apaisé.
Désireux de ne pas rester sur cette linéarité, « Dirty, Rotten, Decayed » joue la surprise et lance le dansant « Suicide Machine ». « Self-Mutilation As A Form Of Compliance » laisse une impression étrange, tandis que « Parasite » régurgite une ambiance de new-wave dévoyée.
Supplice de la goutte d'eau, « Metamorphosis » conclura en ramenant le calme par des sonorités lourdes.


Tout sauf anodin, « Hemophilia » est une proposition à l'esthétique saturée, qui ne cherche ni la violence surfaite ni le tape-à-l'oeil. Elle installe ses ambiances froides et électriques avec authenticité, multipliant les nuances d'indus. GLDN conjugue ainsi talent et caractère, il rend intéressant ce qu'il touche. Il justifie, avec ce seul « Hemophilia », sa place sur la scène industrielle internationale. Vous feriez bien d'y aller voir avant que la nuit ne nous engloutisse tous.

PIG, Baptise Bless & Bleed (sortie le 27/05/2022)

Le 18/09/2022

« Baptise Bless & Bleed » est une suite de quatre titres dansants, très différents, mais réunis par un point commun : ils plairont au plus grand nombre.

A découvrir sans attendre si vous aimez le métal industriel ce « Baptise Bless & Bleed » de PIG.
Pig artwork
PIG est un projet du musicien anglais Raymond Watts, acteur de la scène industrielle depuis les 80's, collaborateur occasionnel de KMFDM.
Avec « Baptise Bless & Bleed » il nous propose un EP sorti le 27/05/2022 — trente neuf minutes de musique pour un total de sept titres.
Pig cover
Quatre pistes sont tenues par des originaux, les trois dernières sont des extended versions de trois des premiers morceaux.
Une basse groovy vous accueille sur la chanson-titre. Des sonorités industrielles ou organiques viennent s'y enrouler tandis que des choeurs presque gospel et un riff métal l'accompagnent.

« Speak Of Sin » lui succède, beaucoup plus dancefloor, tandis que « Tarantula » préfère marteler avec force son tempo.
« Shooting Up Mercy » et son refrain simple mais addictif vient clôturer cette suite de pistes originales.
Bien épaulé, Raymond Watts reçoit durant tout l'EP l'appui de vocaux d'une grande qualité.
Décadent et sombre par son ambiance, fluide par sa musicalité, particulièrement bien servi par sa production, « Baptise Bless & Bleed » est une suite de quatre titres dansants, très différents, mais réunis par un point commun : ils plairont au plus grand nombre.
Le prochain album de PIG, « The Merciless Light », est déjà annoncé. Il sortira le 23/09/2022. Il est ouvert à la précommande.

Tracklisting :
1.- Baptise Bless & Bleed
2.- Speak Of Sin
3.- Tarantula
4.- Shooting Up Mercy
5.- Baptise Bless & Bleed (Extended)
6.- Speak Of Sin (Extended)
7.- Tarantula (Extended)

Le Lien :

OCTO CRURA, Tagmata (2022)

Le 15/08/2022

Une formule italienne aussi séduisante à l'écoute qu'elle est épicée à l'image.

OCTO CRURA, le groupe aux deux frontwomen

Octo crura band 1Octo Crura est un nouveau venu sur la scène du métal italien. Il se distingue d'abord par une esthétique  soignée et par la présence au sein du quintette de deux chanteuses, Katlin Dim et Van Is.
Octo crura band
Musicalement, ses points de repères sont Jinjer, Arch Enemy, Butcher Babies et Infected Rain.
Début 2022, il donne un aperçu de son univers avec le single-clip « Sangre De Dios ».

Il revient le 29/04/2022 via le label allemand darkTunes avec un album complet...

« Tagmata »

Octo crura tagmata
« Tagmata » est un huit pistes de trente-et-une minutes.
Empruntant tout à la fois au rock, à l'indus, à l'électro (« Crimea »), au tribal (« Spirit Whole »), et dans une moindre mesure à l'univers pop (« I. C. B. (Bad) ») le métal est son fil rouge (d'un rouge-sang, bien sûr). Il est porté par des riffs heavy qui viennent faire exploser les mélodies.

Le chant à deux voix,  l'une légère (Katlin Dim), l'autre médium, agressive et groovy (Van Is), est parfaitement exploité et complémentaire. Il multiplie les combinaisons à la manière des soeurs Debray (The SoapGirls), tandis que les chanteuses s'appuient ou se relaient au lead.
Ici cependant, les growls de Katlin Dim donnent du corps à l'ensemble et lui apportent sa note extrême. Il est d'ailleurs remarquable qu'elle amène en même temps cette nuance pop quand sa voix claire prend le chant principal.
Le son restitue parfaitement la volonté de puissance d'Octo Crura.
Octo crura katlin dim
Katlin Dim


Avec « Tagmata », Octo Crura réussit un saut dans le grand bain depuis le plongeoir de cinq mètres. Le visuel est excellent, la musique est agressive, la maîtrise est évidente aux instruments comme au chant, l'inspiration autorise des compositions tous azimuts et le groupe, s'il a trouvé déjà sa signature, ne s'enferme pas, loin s'en faut, dans un genre, s'ouvrant grand les perspectives.
La durée de la galette est parfaite pour conserver l'énergie de la première à la dernière note. Ainsi, côté Octo Crura, le taf est fait, du packaging au contenu. Le reste ne dépend que de votre curiosité, et on ne saurait que vous conseiller de vous laisser tenter par cette formule italienne, aussi séduisante à l'écoute qu'elle est épicée à l'image !


Tracklist :

  1. Exuvia
  2. Sangre De Dios
  3. I. C. B. (Bad)
  4. Domina Tenebris
  5. Taranas
  6. Spirit Whole
  7. Crimea
  8. Memorizing

Les Liens :

Octo crura van is
Van Is
 

Grosso Gadgetto & Loki Lonestar : D.S.T. (Destruczion Systematica di Tutto)

Le 10/04/2022

D.S.T. ravira les amateurs d'un métal industriel  rageur jusqu'à l'implosion.

Deux ans après la sortie de « Show No Mercy », son deuxième album solo, et après son incartade-cabaret de Lady La Fée, l'imprévisible Loki Lonestar revient le 01/04/2022 via  Atypeek Music associé cette fois au  lyonnais GROSSO GADGETTO pour un EP de métal industriel au nom prometteur :

« D.S.T. (Destruczion Systematica di Tutto) »

Loki lonestar dst artwork
Il s'agit d'un quatre titres d'une durée d'environ dix huit minutes.
La musique et la production sont signées Grosso Gadgetto tandis que les textes et le chant sont de Loki Lonestar.
L'artwork est l'oeuvre de Stephane Moine.

Notre avis :

Servi par une production qui fait rouler les basses et qui utilise l'espace, porté par une batterie survoltée,  « D.S.T. (Destruczion Systematica di Tutto) » est un opus de métal industriel aux sonorités particulièrement agressives.
Aussi polyvalent qu'il reste barré, Loki Lonestar démontre à nouveau qu'il est le chanteur de toutes les situations, se faisant plaisir à quérir les notes hautes autant qu'à éructer son chant saturé.
Côté ambiances, l'EP est massivement, sombre, sauvage, urbain et puissant, anxiogène comme une nuit sur les docks, et ses quatre titres, coupables d'une séduisante complexité (« Metaphore »), vous poussent d'une manière hypnotique vers la sortie d'un laminoir qui ne néglige jamais les riffs des guitares.
Le fruit de l'association Grosso Gadgetto/Loki Lonestar est donc heureux, mieux, il est légitime, et ce « D.S.T. (Destruczion Systematica di Tutto) », au nom bien mérité, ravira les amateurs d'un métal industriel  rageur jusqu'à l'implosion.
A découvrir et à écouter jusqu'à en faire exploser vos carreaux.


Tracklist :

  1. Stoner
  2. It Can Destroy The World
  3. Metaphore
  4. Until When

Le lien :

DUST IN MIND, nouvel album "CTRL" (19/11/2021)

Le 03/12/2021

Groupe : Dust In Mind
Album : CTRL (19/11/2021 - darkTunes)
Genre : Métal Moderne, Indus, Death...
Origine : Strasbourg (Fr)

par Dam'Aël

20211201 161437

LE GROUPE :

Né en 2013 à Strasbourg, ayant subi quelques changements de line-up comme nombre de formations, Dust In Mind est loin d'avoir gardé ses pieds dans ses schlopps, bien au contraire. C'est semelles de métalleux largement mises à l'épreuve qu'ils ont fait valoir leur musique sur les scènes locales, nationales et même internationales :

~ Première partie pour Machine Head, qui sera le premier concert des Strasbourgeois,

~ Quatorze pays en 2017 en accompagnant Pain dès cette année-là,

~ Ouvrant ensuite pour Jinjer, Arch Enemy, Soilwork, Infecter Rain et quelques autres.

Le combo a déjà à son actif un EP de sept titres "The New Reign" (02/09/2013), une signature en 2015 avec le label allemand Darktunes et est finaliste du  Wacken Open Air Battle France, trois albums  « Never Look Back » (11 titres, 17/09/2015), « Oblivion » (10 titres 07/04/2017) et « From Ashes To Thunder » (11 titres, 19 Octobre 2018) auxquels s'ajoute un album live « Live At The Opera » ( filmé à huis-clos sous les ors de l’opéra national du Rhin, fin 2019 et diffusé le 03/04/2020). Dust In Mind revient en 2021 avec leur quatrième album « CTRL ».

Qui est Dust In Mind en 2021 ?

20211201 161628Dust In Mind est un quintet :

  • Damien Dausch à la guitare et au chant, membre originel du groupe, ex- Absurdity, ex-Calciferum, ex-Blindness. C'est aussi lui qui compose l'ensemble des titres, les enregistre, les mixe, les masterise, allant jusqu'à assurer tout le visuel du groupe et de ses albums. Le multi-tâches du groupe pour faire très court.
  • Jennifer Gervais au chant, second membre de la formation d'origine et son booker, responsable de Tour-Management pour d'autres groupes tels que Soen…
  • Xavier Guiot à la basse, ex-Blindness
  • Philippe Miralles à la guitare, ex-Distress
  • Thomas Marasi à la batterie, Hantaoma, DunkelNacht.


Leur particularité est de savoir allier deux voix distinctes mais très complémentaires qui créent un lead vocal unique, celui de Dust In Mind ; une véritable synergie, une osmose entre la voix masculine éraillée de Damien et la chant féminin de Jennifer, éthéré, délicat voire cristallin sur fond de puissance. Un maillage de voix qui moule le chant identitaire de Dust In Mind...
Les influences du groupe sont à l'unanimité Pain, Korn, Lacuna Coil dont la chanteuse Cristina Scabbia a largement séduite et influencé Jennifer, Hypocrisy et Gojira pour Damien, et bien évidemment Jinjer qui, au niveau visuel, a créé cette tentation chez Dust In Mind, et l'a même amené à signer depuis peu un contrat sous le même management (Go Down Believing Management). 
Leur musique a su évoluer sans perdre l'identité Dust In Mind.  Passant d'un death mélodique sur plages électro de début d'aventure à un Metal moderne/melting de genres, la formation mélange avec délicatesse  Pop, Nu-Metal, à dose homéopathique le Symphonique, dans une casquette de  Metal teinté d'Indus mélodique où l'acoustique sait trouver une place : un groupe de metal moderne et groovy à l'énergie folle.

L album ctrl

L'ALBUM : CTRL

Prononcer C-T-R-L pour respecter la vision du groupe, ce quatrième opus est un dix titres qui pourrait faire penser à un concept-album mais il ne l'est pas. Ayant puisé ses racines dans le lâcher prise et le No-Limit de chacun des membres, CTRL est instinctif ; comment gérer nos émotions diverses et variées si difficiles à maîtriser ? Refouler ou extérioriser, contrôler ou lâcher-prise? Le sujet princeps de cette galette est lancé.

  • « Lost Control »

La première piste s'ouvre sur des choeurs qui servent de trame tout au long de ces 4'30 qui traitent de l'exploration de soi, campés sur un son relativement sombre et percutant. Voix masculine granuleuse et féminine éthérée forment une mélodie efficace qui embarque illico presto dans l'univers Metal des Strasbourgeois. Son final calme les esprits avec ses dernières notes douces et aériennes. Cette piste est supportée par un clip sorti  le 09/04/2021 faisant intervenir  Axel Schoettel et Raphael Beck comme danseurs (« Lovely the Lady ») de la compagnie de danse Les Sœurs de Minuit dirigée par Cécile Adamow , le tout capté au sein des Dominicains de Guebwiller.

 

  • « Take Me Away »

Dust In Mind lâche des nappes plus agressives, agressivité que génère le monde de l'intolérance magnifiquement illustré par le clip (09/07/2021) mettant en scène FreakyHoody, le Français le plus tatoué jusqu'au blanc de ses yeux, jusqu'à sa langue et autres... professeur des écoles, confirmant la citation "l'habit ne fait pas le moine". Les orchestrations sont très électro, épiques, les refrains mélodiques et très accrocheurs, mettant très habilement en harmonie le duo des vocalistes. Un véritable Metal armé sur chape de plomb. C'est lors de la réalisation du clip tourné à Soultz-sous-forêts, qu'est venu l'idée au groupe d'utiliser une des photos de Freaky prises lors de ce tournage pour la réalisation de l'artwork de « CTRL ».

  • « Empty »

Seul titre que Damien a écrit sans doute bien épuisé et vidé par tout le travail que représente un tel album, sachant que c'est lui qui assure la totalité de la production dans son propre studio Psyrus Studio, n'hésitant pas à mouiller sa finette pour assurer l'Artwork ainsi que l'ensemble des clip-video. A contrario des autres morceaux de l'album, Damien intervient sur les refrains de « Empty », cassant ainsi une certaine régularité qui tend à laisser ces parties à Jennifer. Son chant clair est particulièrement excellent, nuancé et puissant s'articulant avec subtilité sur celui de la vocaliste. « Empty », un univers sonore exlosif chargé de nuances électriques.

  • « Synapses »

Culot, ambition et ténacité pourraient être les maîtres-mots pour ce clip tourné sur la Tour Eiffel  en soixante minutes montre en main, comprenant montage du matériel, tournage, démontage et escalade des escaliers dans un sens et dévalés dans l'autre ! Ce seront au total quinze minutes de one-shot qui nourriront les images de ce clip, captées sur le monument le plus représentatif de la France. Mais pourquoi la Tour eiffel ? DUST IN MIND désirait mettre en évidence ses racines françaises jusqu'alors plutôt étouffées pour diverses raisons. C'est plutôt réussi ! et le clou du spectacle, c'est cette transition très surprenante, imprévisible qui cale quelques notes de « Padam, Padam » (chanté par Edith Piaf en 1951), paroles revisitées par la formation :
«  Padam Padam Padam 
Cessera de bruler en moi
Ce grand frisson s’estompera
Padam Padam Padam
Serrant mes entrailles de ses chaines 
Pourvu que je m’en souvienne
Que je m’en souvienne.
»


Un titre très dansant construit sur une rythmique ternaire qui entraine l'auditeur(trice) dans une valse. Une French Touch qui vient couronner « Synapses », se connectant sans concession aux racines Bleu/Blanc/Rouge, jusqu'alors quasiment ignorées de leur public, de ce quintet qui ne renie nullement le port du béret, baguette sous le bras et fromages dans l'assiette.

  • « Freefall »
    Après toutes ces émotions, émotions qui transpirent sur l'ensemble des sillons de cet opus, nous pouvons reprendre notre souffle avec cette transition plus douce, sorte d'air de repos, espace où l'acoustique s'invite, laissant une place plus grande aux subtilités vocales et à leur affectivité.  On note dans le chant de Jen des notes très hautes, beaucoup plus hautes que celles des précédents albums, une volonté pour Jennifer de sortir de sa zone de confort, y compris pour Damien qui adopte un chant clair parfaitement maîtrisé même dans les aigus, une superbe envolée vocale inversement proportionnée à une chute libre et à l'instar de « Like an eagle I need to fly, The hurt inside I let it die, Kissing the sky... »
  • « W.G.A.C.A. »
    Le grand air a redonné une énergie dingue au combo qui repart de plus belle avec ce tonitruant « W.G.A.C.A. », un Speed metal teinté de Pop qui nous engloutit dans sa spirale musicale à couper le souffle tout comme la production en coupe sporadiquement le son. Damien nous livre une voix plus testostéronée sur ce rythme effréné.
  • « Break »
    Les influences du quintet émergent avec force sur « Break », principalement par l'interprétation vocale masculine plus rugueuse et très virile, sans pour autant enfermer son interprète de façon KORNélienne dans ses références, échappant ainsi au « I’m locked up in a cage ». Le granuleux Metal du titre est quelque peu adoucit par les teintes orientales insérées ici et là, appuyées par quelques vocalises de Jennifer. P***, ils sont bons ces Français. F*** peut aller se rhabiller (clin d'oeil au texte).

  • « The White Page »
    Terrible d'être dans une telle situation, Weisch ! Le trou noir, Weisch ! La page blanche, Weisch ! Le crayon dans la main, les mots ne viennent pas, Weisch ! C'est ce qui est arrivé à la chanteuse de Dust In Mind en cours d'écriture : une paralysie totale, un manque d'inspiration... Philippe l'écoute, la comprend et ressent ce terrible sentiment qui fait naître en lui les lyrics que Jennifer ne trouve plus. Cette chipie de page blanche se nappe de plages électro et colore ce format A4 jusqu'ici bien dénudé, donnant aussi le ton au chant de Jennifer. Je ne sais pas si la formation a prévu un video-clip pour ce titre mais, personnellement j'aimerais voir jusqu'où vont imagination et capacité créative du quintet.
  • « Speak For The Voiceless »
    Ce sont des guitares très lourdes et saturées qui nous laissent sans voix dans ce morceau, la basse vrombissante opère en connivence avec ses compères de la six voire sept cordes, la batterie martelant sur les mêmes accents de cette rythmique décapante remplie de noirceur ; aucun doute la musique sait exprimer ce que certains ne savent pas dévoiler par pudeur, self-control ou formatage... A noter le duo Damien/Jennifer, mais aussi celui réalisé par Jennifer, en écho qui enrichit la construction de « Speak For The Voiceless ».
  • « No Way Out »
    Cette dernière piste offre un songwriting particulièrement travaillé enfonçant le clou de sa dynamique et de celle, récurrente, de l'album. « No Way Out » voit son clip prendre pour décor l’ancienne base de sous-marins de Keroman à Lorient et dans ses environs bretons. 

NOTRE AVIS :

Nul ne mettra en doute cette fulgurante ascension dont a fait preuve Dust In Mind, non pas celle de la Tour Eiffe ! M' enfin! si quand même ! Quel exploit ! Oui! Je confirme... je voulais surtout mettre en évidence leur ascension depuis leurs huit années d'existence avec une réelle maturité acquise au fil de leurs expériences et affinée pendant cette période si particulière qui a reformaté le quotidien de tous et bien entendu le leur depuis près de deux ans. Et ils en ont tiré du positif car la formation a quasiment vécu en famille, ce qui lui a permis d'être hyper réactive à toutes suggestions, idées, expérimentations de chacun de ses cinq membres. 
Le résultat en est « CTRL », un véritable travail d'équipe, un album cohérent, inspiré, parfaitement exécuté tant au niveau musical qu'au niveau vocal. Une vraie synergie qui crée une véritable magie. Un tir groupé de groove énervé et de maîtrise classieuse. Malgré les sujets sombres abordés tout au long de ce dix pistes, le chant, duo masculin/féminin éraillé, growlé, éthéré habilement nuancé, synergique et complémentaire, qui ne fait qu'Un, sait rester très mélodique. l'instrumental offre une section rythmique nerveuse, des guitares puissantes et tranchantes et met en évidence une technique certaine, de l'inspiration, de la variation, de l'énergie qui capte sans jamais lâcher l'auditeur. Une orientation plus professionnelle en ressort avec force sur cette toute dernière réalisation couplée d'une énergie de passionnés.
Dust In Mind se taille une jolie pierre angulaire dans le monde du Metal moderne indus multi-facettes, que les Strasbourgeois offrent dans l'écrin de ce quatrième album « CTRL ».
On peut remettre en avant le travail considérable qu'a effectué Damien, à l'origine des compositions, et qui outre son intervention au chant et à la guitare, assure tout le côté technique du son et des visuels ; cette production puissante et moderne et l'ensemble des vidéo-clips sont d'une qualité très soignée et irréprochable. Cependant Dust In Mind reste un travail de groupe où chacun joue un rôle précis et ciblé dont la résultante est une action d'ensemble qui mène à un résultat global très efficace.

Un DIY Made in France à rendre le monde Metal international jaloux. Cocorico !
Pour preuve, Dust In Mind obtient sa première tournée européenne en headline qui aura lieu en mars 2022.

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Si Dust In Mind me permet, schmoutz à tous !

Les liens :

...schmoutz...

 

 

Nouveau single pour Ludovico Technique

Le 26/07/2021

Le 02/07/2021 la formation gothique/indus d'Orlando Ludovico Technique a présenté « Poisoned », un nouveau titre extrait de son prochain album « Haunted People ».


« Une chanson pour tous ceux qui ont lentement été empoisonnés par ce que l'existence est devenue au cours de l'année écoulée », précise le chanteur Ben V.

« Poisoned » offre un son accrocheur avec une pincée d'étrange et de sombre. L'instrumentation crée une toile de fond sur laquelle viennent se fixer des paroles envoûtantes. 
«  Everyday I'm poisoned by the lies I tell myself »
Suivant la ligne mélodique comme une ombre inquiétante, le chant de ben V se fait légèrement atone et hypnotique.
480132Formé en 2005, Ludovico Technique est un groupe de métal industriel cultivant une esthétique musicale et visuelle d'inspiration gothique. « Poisoned » est le cinquième single extrait de « Haunted People », prochain album du quatuor américain.

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Les Liens :

Chronique d'album : VIOLENCE (Metal Indus), "Opus I" (2021)

Le 22/06/2021

Groupe : Violence
Album : «
Opus I » (30/04/2021 - Raw Audio Distortion)
Genre : Metal Indus/Bass Music
Origine : France
On aime : Le son

Par Ahasverus

Violence guest

Le Groupe :

  • Violence est un projet Metal, Indus et Bass-music initié par Niveau Zero.
  • Il est décrit comme une "chronique de la brutalité d’une époque" et "une ode à l’insurrection qui gronde".
  • Sur l'origine du projet, Niveau Zéro explique :
    "Le déclic a eu lieu lors du concert de Gojira et Code Orange à l’Olympia, il y a deux ans. J’ai pris une telle claque, que je me suis rappelé instantanément pourquoi j’aimais tant ce style et la puissance que dégage un groupe sur scène. Je me suis dit qu’il fallait que j’arrive à fusionner encore plus les univers Metal, Industriel et Bass Music que j’aime tant."
    (interview complète : https://dubstepmag.com/.../violence-un-nouveau-groupe.../...)
  • Il ajoutait sur Loud TV :
    "Le pari, c'était un peu que des fans de métal puissent écouter ça sans se dire que c'est de l'électro, et que des fans d'électro qui aiment bien les choses un peu énervées ne se disent pas c'est que du métal."
    (interview complète : https://www.facebook.com/loudtv.net/videos/300141601492507/)
  • L'album sort le 30/04/2021. Il s'appelle :

« OPUS  I »

Violence artwork 1VIOLENCE, "Opus I" (2021)

L'Album :

  • « Opus I » est un onze pistes pour environ trente-quatre minutes.
  • Il a été composé  en collaboration avec Fabio Meschini (Guitare / L’Esprit du Clan) et Morgan Sansous (Batterie / Henker).
  • Ont participé à l'album Billy Graziadei (Biohazard, Powerflo), Julien Lebon (Atlantis Chronicles), Bastien Hennaut (Horskh) et Code: Pandorum.

  • Sur les thématiques abordées, Niveau Zéro expliquait à Pavillon 666 :
    « Les textes gravitent globalement autour de la même notion de violence et du droit qu'ont les peuples de s'en extraire par la désobéissance et l'insurrection. »
    (https://www.pavillon666.fr)

  • « Opus I » est produit par Niveau Zéro. Il est masterisé par Mastered by Adrien Sauvaget X-PAND SOUND MASTERING.

  • « Opus I » a été soutenu par plusieurs clips, dont « Wolves »,  construit avec des images capturées ces deux dernières années un peu partout dans le monde.

Les Critiques :

  • "« Opus 1 », en plus d’être une pépite au potentiel commercial énorme, est avant tout une ode à la révolte."
    https://themetalart.eu

  • "Un Métal/électro hardcore massif et ultra violent qui colle parfaitement aux sujets développés sur cet album à savoir les violences sociétales."
    https://amongtheliving.fr

  • "C'est lourd, puissant et explosif."
    https://www.pavillon666.fr

  • "Un album qui s’adresse à un public bien ciblé qui devrait l’apprécier."
    https://odymetal.blogspot.com

Notre Avis :

« Opus I » marque cette époque à la culotte. Trente-quatre minutes de mandales et d'uppercuts bien sonores entrecoupés d'interludes qui apportent des respirations très esthétiques, voici ce qui vous attend. Tribal et homogène, très dense malgré son format court, il parvient à concrétiser les ambitions de ses parents : la violence est servie sur un plateau avec une puissance proprement assourdissante. Outre les guest très efficaces, il est évident que l'invité d'honneur de cet album, c'est le son. Une déflagration sonore omniprésente servie par une prod' expérimentée qui sait faire honneur à son mix d'influences qu'elle maîtrise sur le bout des doigts. Si vous aimez le métal indus,  la bass music, et plus généralement écouter la musique très fort, cet album extrêmement pro et infernal saura vous botter le train jusqu'à le faire rougir de plaisir. « Opus I » est chaud comme un cocktail molotov, et puisque vous creviez d'envie que ça vous pète à la gueule, on vous le recommande.

Violence niveauzero presspic

Les Liens :

Chronique d'album : MIY (Metal Indus/Darkwave), "Work" (2021)

Le 02/03/2021

Groupe : MIY
Album : "Work" (21/02/2021)
Genre : Metal Indus/Darkwave
Origine : Luxembourg

Par Ahasverus

Le Groupe :

MIY (la signification de ces capitales est pour l'heure tenue secrète) est le projet de Gábor Bándi (chant, guitares, claviers), artiste établi au Luxembourg.
Initié en 2018, il est rejoint en 2020 par le batteur Mattia D'Agostino, notamment pour les prestations live.

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Gábor Bándi - MIY
Il revendique pour influences Deathstars, The Birthday Massacre, VNV Nation, Covenant, Perturbator, Rammstein et la scène dark/goth des années 2000.

L'Album :

"Work" est un treize pistes d'environ soixante-huit minutes.
Il a été enregistré comme un one-man band.

Son artwork est signé  Erzsébet Schlett, artiste hongroise dessinatrice de la BD "Tales of Midgard". ( https://talesofmidgard.com/ ).
Gábor Bándi explique :
" Comme l'album lui-même, il met en scène la crainte existentielle de l'individu, en quête de grandeur tout en naviguant sur les mers des ténèbres profondes du subconscient. Doté d'un clocher d'église en ruine, il résonne également avec le thème de certaines chansons sur la recherche de la foi et du sens de la vie."

Miy coverDIY, "Work" (2021)

La chanteuse estonnienne Remeya Kingston intervient sur deux titres.

Notre Avis :

Voici un album proche de ses racines, et qui n'est pas sans rappeler l'émergence de la new wave des 80's et sa succession de courants coldwave/darwave.
Maniant parfaitement indus et darkwave, l'un respectant l'autre et  servant surtout à lui apporter sa modernité, MIY cultive une dominante mélancolique soulignée par un chant masculin plutôt monocorde. Il est aéré par les interventions lumineuses de Remeya Kingston, dont les notes aériennes secouent les frimas. Ces respirations parfaitement placées apportent l'équilibre à un album froid et  industriel qui sait se parer de paysages beaux et tristes comme l'automne. A découvrir.

Discographie :

  • Albums studio : The Seeking (2018), Work (2021)
  • Singles: Hallowed (2020), Beat (2020)
  • Cover albums: The Goddess (2020) - Katy Perry covers

Les Liens :

FRAU FLEISCHER - LES FRONTIERES DE L'INDUS (interview)

Le 30/01/2021

Franz Schultz (Schultz) et Greg Lambert (Notheist), tous deux connus pour leurs projets de métal indus, se sont adjoints les services de Gabriel Daimon pour monter leur nouveau projet, Frau Fleischer.
Tandis que la Frau électro prépare son album et se lance dans une campagne de financement (lien in fine), nous sommes allés interroger les deux zicos.


"Cet album explorera de nombreuses frontières."


Bonjour Frau Fleischer. Commençons par votre nom. Une référence au Berlin décadent des années 1920 ?
Franz :
L’idée du nom est venue d’une amie allemande, un soir autour d’un verre. Je voulais un nom qui claque, qui marque sans forcément avoir de signification particulière. Nous avions évoqué à un moment Frau Schultz mais je ne voulais pas créer une famille Schultz. Je voulais une continuité avec le passé tout en se détachant de ce nom. Une fois le nom suggéré, tout le monde a accroché, du coup Frau Fleischer était née.

Franz Schultz et Greg Lambert, vous avez chacun déjà un projet dans la sphère indus. Qu'est-ce qui vous a donné envie de vous réunir ?
Franz :
Greg et moi nous sommes croisés une fois il y a au moins dix ans dans une soirée lesbienne sur Paris.
Je jouais à l’époque avec mon projet Schultz feat. VDREY, un cross-over mêlant indus et performance artistique totalement décalée. Quand l’idée de Frau Fleischer est apparue, VDREY m’a immédiatement conseillé de me rapprocher de Greg et a fait le lien pour que cela aboutisse. Et je dois avouer qu’elle n’avait vraiment pas tort !
Greg : Franz a bien résumé comment nous nous sommes réunis. Pour ma part j’ai toujours aimé l’électro, la musique industrielle, expérimentale... et c’est la première fois que je joue dans un projet à l’électronique si marquée. Pour moi c’est un vrai plaisir, et en plus avoir l’occasion de faire de la musique avec Franz c’est une grande joie car ça fait longtemps effectivement que je le suis et que j’aime vraiment son univers. Que du bonheur,  quoi !

Qu'apporte Gabriel Daimon à Frau Fleischer ?
Franz :
Gabriel Daimon apporte une fraîcheur par son jeune âge, déjà, mais aussi par son univers totalement atypique et déjanté. Lorsque ce projet est né et que je cherchais des musiciens, je ne voulais absolument pas travailler avec des gens de la région ou des gens ayant déjà joué dans de nombreux groupes locaux. Non pas que je n’apprécie pas les musiciens locaux, au contraire, mais je voulais cette nouveauté, cette fraîcheur. Il est passé à la maison, un peu de musique, quelques échanges, et une heure après nous buvions une bouteille de champagne pour célébrer son arrivée dans le groupe.


"Il n’y a pas de règle et on a un immense terrain de jeu qu’on explore."


Mi-décembre 2020 vous avez sorti "Sacrifice" votre premier single à pochette sanguinolente. Une manière de donner le ton de ce qui va suivre ?
Franz :
Le visuel de cette pochette est le fruit de l’imagination de VDREY. Nous lui avons laissée une totale liberté et elle a fait ce qu’elle ressentait.
Nous aimons les collaborations sans barrière ni limite, et celle-ci est la première de ce projet. VDREY sera en charge de toute la partie visuelle et univers du groupe et, pour notre part, n’intervenant absolument pas dans son processus créatif, elle seule pourrait répondre à cette question.

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Photographie : VDREY

Un album est en préparation. A quoi doit-on s'attendre ?
Franz :
Nous construisons l’univers de celui-ci au fil des compositions. Et comme nous venons d’univers différents, je pense que cet album explorera de nombreuses frontières. Nous en sommes à un peu près au tiers de celui-ci, donc on peut s’attendre à tout pour l’instant...
Greg : Ce qui est génial avec Frau Fleischer, c’est que tout reste à faire. Il n’y a pas de règle et on a un immense terrain de jeu qu’on explore. Aucun de nous ne sait vraiment à quoi s’attendre.


"La seule loi c’est que chacun prenne du plaisir."


Comment vous êtes vous organisés pour les compositions ?
Franz :
Là encore il n’y a pas de vraies règles. On échange beaucoup d’idées, de bases de compositions… Si ça plaît à tous, on développe, sinon on passe à autre chose. La seule loi c’est que chacun prenne du plaisir.

Et côté instrumentation ?
Franz :
Gabriel Daimon s’occupe du chant, Greg Lambert des guitares, et pour ma part je prends en compte la partie électronique et le second chant, comme sur Sacrifice.
Après, comme je te l’ai dit plus haut, il n’y a pas de vraies règles, nous avons chacun nos instruments de prédilection, mais si demain Greg veut chanter ou jouer du piano sur un titre, ou Gabriel jouer du triangle sur un autre, il n’y a aucune limite.
Il y a aussi, car je ne veux pas les oublier, une petite nébuleuse qui tourne autour de nous et qui nous aide, comme VDREY pour les visuels, ou Art Sound Mix pour la prod et le studio, pour n’en citer que deux.

Des guests sur l'album ?
Franz :
Seul l’avenir nous le dira, c’est encore un peu trop tôt pour penser à ça.

Quand l'album sera-t-il disponible ?
Franz :
Nous allons certainement sortir un second single mi-février au plus tard, ainsi que, je l’espère, une vidéo.
Pour celle-ci seule l’évolution de la situation sanitaire nous dira si nous pouvons la faire ou pas. Je n’ai pas envie d’une vidéo faite de morceaux filmés chacun dans son coin et assemblés "en mode confinement", je veux quelque chose de beau, qui claque.
Pour l’album nous espérons une sortie cet été, mais il est encore un peu tôt pour donner une date exacte. Je préfère que nous ne nous avancions pas là-dessus, tellement de choses peuvent arriver d’ici là...
Nous venons juste de lancer une campagne de financement pour celui-ci, et même si les temps sont difficiles pour tous, nous y croyons.

Sans même parler du contexte sanitaire j'imagine qu'avec l'éloignement il sera compliqué de vous voir en concert ?
Franz :
Nous avons commencé à démarcher tranquillement afin de pouvoir jouer cette année. Rien de bien concret pour l’instant, mais si dates il y a, et j’espère qu’il y en aura, cela ne sera pas avant cet été, voire la fin de l’année. Nous nous focalisons plus sur l’album pour l’instant.

Un mot sur la campagne de financement qui a été lancé récemment ?
Francz
: Je l'ai rapidement évoquée mais elle est vraiment importante pour nous, cette campagne de financement de notre premier album. Elle servira à financer la dernière partie de cet album pour lequel nous avons investi beaucoup de temps, mais aussi d’argent, et à ce jour sans ce petit coup de pouce, cela risque d’être difficile pour nous de mener à bien ce projet.
Pour tous ceux que cela intéresse, la cagnotte se trouve ici :
https://fr.ulule.com/aide-frau-fleischer-a-passer-a-l-etape-suivante-/

Merci Frau Fleischer de m'avoir répondu. 
Franz :
Merci à toi pour cette opportunité.
Nous vous invitons également à nous suivre sur les réseaux et pour ceux qui n’ont pas encore écouté Sacrifice à le découvrir ici :
https://fraufleischerband.bandcamp.com/releases

 

 

Chronique d'album : SCARRED (Death Metal et autres), "Scarred" (22/01/2021)

Le 22/01/2021

Groupe : SCARRED
Album : Scarred (CD - 22/01/2021)
Genre : Death et plus
Origine : Luxembourg

Par Dam'Aël

Artwork

Le Groupe :

Il était une fois en l'an 2000, dans une contrée lointaine nommée Luxembourg, deux saltimbamques prénommés Laurent et Jeff. Le premier tape et frappe, non pas sur Jeff Dieu merci, mais sur des percussions. Le second astique mieux encore que Cendrillon, le manche de sa basse. Une idée fait son chemin et les met sur la longue route du Métal Francophone ; Puissants de leur fantastique décision, ils créent le groupe de Power Metal REQUIEM...Mais... 

 Crash et Trash ne font qu'un puisque des changements de line-up  amènent le groupe à faire évoluer sa musique vers des champs de bataille beaucoup plus agressifs et sombres allant jusqu'au Death. C'est alors qu'ils décident de changer leur nom. Ils seront désormais à partir de l'an 2004 SCARRED...


SCARRED  est né, et la formation attaque d'entrée de jeu avec la sortie d'un EP "Inner Scars" la même année.

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En 2009, le quintet sort son premier album studio "New Filth Order", un onze titres qui les amène à participer et à remporter l’édition luxembourgeoise du Wacken Metal Battle jusqu'à les propulser à la deuxième place en finale internationale du Wacken 2009. Dès lors les portes de certains festivals s'ouvrent sous leurs pas et notamment le Metal Camp en Slovénie, et la proposition encrée noire sur blanc de faire les premières parties de  Lamb of God, Arch Enemy, Devildriver, Black Dahlia Murder
Deux ans plus tard,  malgré les tournées qui occupent leur temps, ils s'affairent à une nouvelle réalisation et concrétisent le second album "Gaia/Medea" qui sort en mai 2009 sous la bannière magistrale de Klonosphère/Season of Mist Production.                                                                                                                  

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"SCARRED"

L'album :


2020 : année démoniaque à bannir sans doute de tous les calendriers... c'est une année de composition et de création pour SCARRED qui peaufine dans son home studio des sons, encore des sons, et surtout de nouveaux sons pour rendre encore plus identitaire l'album qu'ils veulent offrir à l'histoire de la musique luxembourgeoise et  corrélativement à l'histoire de la musique francophone. Et bien leur en a pris ! Car la galette qui tourne sur la platine depuis des heures échauffe non seulement le système de rotation de mon engin mais aussi et surtout mon engouement pour ces treize titres qui font de cette galette une sorte d'album-concept ! Puisque l'idée est de retranscrire à la fois le vécu subi par les membres du groupe pendant la période qui s'est écoulée depuis le dernier album et de faire évoluer cette ambiance musicale plaquée sur cet objet dur et flamboyant qui sillonne dorénavant le territoire de mon lecteur.

Et si je vous présentais le casting actuel justement :

  • Laurent Kessel - Drums
  • Bertrand Pinna - Bass
  • Yann Dalscheid - Lead Vocals
  • Diogo Bastos - Guitar and Backing Vocals
  • Vincent Wilquin - Guitar and Backing Vocals

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Scarred par Lugdivine Unfer
S'il a été scotché sur le front de SCARRED le post-it de Death Metal, je puis vous garantir que cet album est un melting-pot musical aux tendances certes death, trash, mais aussi progressives de façon subtile, symphoniques sans en faire trop, cinématographiques sans en surjouer, gamemusicales pour amuser et fédérer les Geek et les Nerds, atmosphériques pour prendre l'air en oubliant nos masques-tauliers, psychédéliques pour s'envoler via notre imagination dans des terrains utopiques, éclectiques c'est sûr ! Sur fond de modernité ! Et oui les protagonistes de SCARRED sont jeunes.

Et si on allait explorer sans plus tarder ces treize propositions ?

"Sol"

61 secondes qui aiguisent notre curiosité. Où Scarred veut-il nous amener?

"Mirage"

Mirage ou plutôt découverte de leur univers. Ce titre est à la fois puissant et mélodique qui, d'après la formation crée le pont avec les albums précédents. Ma pensée s'en est allée très vite vers le monde des Nerds et des Geeks de jeux video car cette musique pourrait s'inscrire parfaitement dans un de ces jeux qui n'en finissent plus tant les rebondissements sont nombreux. Le ralentissement du tempo à mi-course, donnant même un côté progressif voire cinématographique, pourrait faire divaguer sur un ralenti de cinéma... A noter une double pédale qui dès le début de la composition, mitraille en un flot record, sa horde de projectiles. Belle entrée en matière.

"A.D...Something" 

Ambiance beaucoup plus trash et lourde que la voix rauque de Yann complète à merveille et sans concession afin d'assombrir ce tableau brutal et violent. Un monstre musical qui écrase tout sur son passage et qui confirme l'évolution de la formation. Le duo guitare/basse assène des rythmiques bien pesantes, violemment fouettées par la batterie qui ne reste pas en marge de la scène.

"Chupacabra"

Un pied dans la culture populaire du Mexique, un autre dans le Nu Metal, les scarred boys s'amusent à visiter à la perfection nombre d'univers musicaux du Metal. Maîtrise parfaite de chaque instrument qui livre une rythmique cohérente et particulièrement bien travaillée, sur laquelle la voix plaque à terre et sans merci, des vocalises scalpantes et tranchantes.

"Prisms"

Prisms est un morceau de transition, instrumental. Il y en a quatre au total si l'on compte l'intro. La formation nous propose un voyage plutôt oriental aux sonorités d'un dobro (je laisse le groupe nous confirmer ou infirmer cette information). Ce titre, comme "Mirage" a fait l'objet d'un video-clip, vidéo totalement inspirée par le visuel du CD réalisé par Drazen Medakovic, mettant en animation le travail cérébral qu'amènent confusion mentale, réflexion, interrogation ; un bouillon neuronal qui fait mal mais qui s'ouvre vers une solution, la lumière, savamment illustrée par un passage en noir et blanc à celui à peine coloré (1'23) des images, qui s'amplifie (1'38) pour faire surgir la lumière libératrice timide au départ puis de plus en plus flamboyante, battant au rythme d'un coeur salvateur. 

"Merry Go Round"

Un round à la fois catchy et mélodieux qui génère un headbanging général tant il est fédérateur. Les claviers sont un plus dans ce titre qui dénote la capacité du groupe à diversifier ses compositions et à étendre son panel. Le final est particulièrement doux  (corroborant parfaitement l'information pré-citée)  et manifiquement interprété par des choeurs superbes : "Don't save now" (sauf erreur de ma part). A noter que le chant est presque clair, une alternance de screaming discret et de voix claire bien rauque.

"Nothing Instead"

On confirme les compositions super travaillées et nuancées et un chant plus que maîtrisé. Le jeu de batterie est un martèlement quasi-incessant qui laisse supposer un entrainement de marathonien pour Laurent. Des ponctuations très douces donnent un coup de fraîcheur parmi ce flot de screams et notamment le solo de guitare très délicat dans une structure de brutes ou presque...

"In Silent Darkness"

C'est une nouvelle transition, toujours instrumentale , une orchestration qui s'amorce sur une intro jouée par la six cordes, un écho dans ce noir silencieux, propice à la réflexion, plus encore à une introspection... La batterie interrompt ce moment de calme et martèle en contre temps dans une rythmique hyper bien ciselée. Les guitares et la basse font exploser le titre par des riffs recherchés. Aucun doute, les ambiances et nuances sont au menu de "In Silent Darkness". Excellent morceau qui génère un véritable coup de coeur.

A.H.A.I.A."

SCARRED aurait-il obtenu les trois A longtemps recommandés ? C'est au fond du gouffre, dans un univers plus que sombre, que les cinq gaillards nous attirent dans leur texte. Impressionnant changement de rythme et surtout de style qui embarque dans une sorte de rituel shamanique, capable de nous donner cette capacité à trouver les solutions pour reprendre pied. D'abord psychédélique , ce rituel laisse place à " un véritable rouleau compresseur de graves et de double pédale, symbolisant le caractère à la fois hallucinatoire et intensif de ce genre d’expérience. Une fois le rituel terminé, on se retrouve seul pour réfléchir à ce qu’on vient de vivre en contemplant la lune (LUA) au milieu de la forêt" (dixit Yann dans  SCARRED fait peau neuve - (interview)) 

"Lua"

C'est la basse qui ouvre le bal sur ce nouvel instrumental invitant de somptueuses guitares à entrer dans la dance. On tend à croire et à supposer que  la résolution des problématiques antérieures a été enfin trouvée. Un doux moment aux couleurs musicales encore une fois différentes et variées. SCARRED serait-il le peintre de la musique 2021?

"Dance Of The Giants"

Même si les notes de l'introduction de ce morceau sont une suite évidente de l'instrumental précédent, cette dance de géants amorce le pas vers une lourde,très lourde ambiance dont chaque pas est martelé par la batterie, suppléée par des guitares peu rassurantes qui enfoncent le clou. Mais rassurez-vous la lumière est au bout du tunnel avec ce final rempli d'espoir.

"Pétrichor"

Tout s'éclaircit y compris le chant de Yann. Tout laisse à penser que les problématiques traitées dans les textes de SCARRED ont trouvé leur solution et que la voix claire ouvre sur une même voie très nettement éclaircie au bout de ces quelques cinquante-six minutes. La fin s'installe sur des vibrations positives celles d'une étape gagnée et d'une évolution indéniable pour SCARRED.  

"Yours Truly"

C'est par un joli REQUIEM que SCARRED nous salue, dans des sonorités d'orgue moderne. Je soupçonne SCARRED d'être capable de nous faire un futur final à la mode Gospel...Tant leur talent est évident.

Scarred logo 2020

A savoir :

La musique de SCARRED a été enregistrée par SCARRED et PATRICK DAMIANI.
Le mixage a été aussi confié à PATRICK DAMIANI du TIDALWAVE STUDIO (Karlsruhe, Allemagne ) alors que le mastering a été assuré par ROBIN SCHMIDT du 24-96 MASTERING (Karlsruhe, Allemagne). Le superbe artwork est une réalisation de DRAZEN MEDAKOVIC qui a su mettre en avant la problématique exprimée dans les textes, le cheminement qui a été nécessaire afin d'y apporter des solutions et le sentiment d'une issue salvatrice et positive.
L'album sort sous le label KLONOSPHERE avec une distribution physique prise en mains par SEASON OF MIST
Quant à la distribution numérique, elle a été confiée à THE ORCHARD.


Quelle est la cicatrice laissée par SCARRED après l'écoute attentive de ce nouvel album "Scarred" ?

Je ne vais pas y aller des par quatre chemins et encore moins par des chemins de traverse, ce nouvel opus des Luxembourgeois est une excellente réalisation artistique.

Bien foutu (oui j'me lâche), bien cousu, bien dodu, bien poilu,

Bien chiadé, bien fouillé, bien travaillé,

Très recherché, très varié, très soigné

Bref vous l'avez compris, sans faute il faut écouter! 

Grand succès leur souhaiter car c'est largement mérité.

Et c'est forcément gagné au vu de la qualité délivrée.

Une galette gourmande à déguster !

Laissez-vous gagner, livraison à domicile assurée !

Cet album est une pièce maîtresse qui démontre le talent de ces cinq garçons, leur capacité a trouver des mélodies variées et  d'une efficacité redoutable. Le travail des musiciens est surprenant de qualité qu'il faut saluer au passage. Leurs influences pouvant être très différentes créent cette magie de diversité. Aucune monotonie ni ennui lors de l'écoute de ces treize titres qui avoisinent presque l'heure. On remet le couvert sans aucune hésitation tant pour les fans de Death que ceux qui ne sont pas forcément adeptes. Une belle ouverture d'esprit, un beau voyage aux lueurs d'espoir. C'est évidemment ce qu'il nous faut pour 2021...

Scarred photoshoot metz fr 02062019 by lugdivine unfer 8860 copieScarred par Lugdivine Unfer

Les liens :

PORNO GRAPHIC MESSIAH - « Interdit » ou le plaisir des sens

Le 15/10/2020

« La statue de la liberté, c’est monsieur tout le monde qui l’a tuée. »
Après quatorze ans d’existence, le groupe de métal industriel Porno Graphic Messiah signe son album le plus ouvert, paradoxalement intitulé « Interdit ». L’occasion de faire un arrêt sur image avec son fondateur, et de revenir sur son parcours de musicien, avec en fond d’écran un message : une passion doit d’abord être un plaisir.
Voici l’interview de Scars Summer.

Pnm portrait 


Bonjour Scars Summer. Tu es ado quand tu es repéré par Undercover Slut, un groupe de Metal Indus parisien qui connait le succès et les plateaux télé avec le titre « Communism is Fascism ». Comment arrives-tu dans cette aventure, et qu'en gardes-tu ?

Scars Summer : Salut Ahasverus. C’est assez marrant ! Je vais à l’époque sur le site Web de Undercover Slut, je vois une bannière «Guitarist Wanted». C’était typiquement le genre de groupe où je m'imaginais à la guitare. Le seul hic, c’est que j’avais dix-sept ans, et qu’il fallait en avoir au moins vingt-et-un pour jouer dans les clubs (en Angleterre par exemple, où l’entrée est interdite en dessous de cet âge). J’ai malgré tout fait en sorte de tout donner pour monter à Paris aux auditions et pour être pris. J’en garde de très bons souvenirs, car au final ça restera une superbe expérience ; même si je pense que le chanteur avait surtout un fort charisme avec malheureusement peu de connaissances sur la composition, la gestion d’un groupe, l'infographie, l'enregistrement, etc. Il voulait être leader sans vraiment de connaissances. C’est ça qui m’a fait comprendre qu’il fallait que je parte pour créer mon propre groupe. Et puis, Undercover s’appuyait sur un acquis de notoriété avec « Communism Is Facism », mais en réalité, j’ai moins vibré en étant dans le groupe qu’en l'écoutant.

 

Undercover slut 

UNDERCOVER SLUT, "Communism Is Fascism" (2004)

 

Comment ton parcours avec Undercover Slut prend-il fin ?
Je décide de fonder Porno Graphic Messiah lors d’un after à Londres, en 2006. Mais j’étais encore un gamin avec finalement peu de bouteille. J’ai donc fait beaucoup d’erreurs dans les débuts de Porno Graphic Messiah ; je me suis rodé depuis. (Rire)

 

Tu nous racontes les débuts ?
Ce fut très compliqué... Je passe d’un groupe avec de belles dates et des opportunités, à un groupe tout neuf avec une chanson mal enregistrée. Et puis, en étant jeune, je me suis peut-être mal entouré aussi. Pour autant, je suis très content des retours positifs et de ce qu’est en train de devenir petit à petit Porno Graphic Messiah en France.
 
Indéniablement le style Porno Graphic Messiah est posé dès « Live & Frustrations  », ton premier opus...
A l’époque je voulais correspondre à un style musical bien précis, le Metal Industriel.

 

On reste sur le même ton - pour ne pas dire parfois sur le même riff - pour les deux premiers albums, « Till Death Or Nothing » et « Terrorize Me ». « Interdit », votre nouvel opus, est très ouvert, il s'éloigne des gimmicks de ses prédécesseurs, même si l’ouverture avait été initiée par « Terrorize Me », c'est une certaine prise de risques... Qu'est- ce qui a changé dans ton processus de composition ?
Aujourd’hui, je me nourris bien plus du monde actuel et de la stupidité des gens, pour les retranscrire en musique. Ça fait hyper cliché, mais c’est très vrai. Et parfois la stupidité ne vient pas uniquement des médias, comme on a tendance à le lire ; je pense plutôt qu’internet et les smartphones donnent clairement la possibilité de parler à des gens qui feraient mieux de la fermer afin d’éviter d’en influencer d’autres. A bientôt trente-deux ans, j’ai aussi, grâce au soutien d’Amandine, ma femme, plus de maturité et beaucoup plus d’expérience sur la vie, en tant que papa, ou bien en tant que chef d’entreprise dans l’évènementiel. Le retour du public me réjouit en tous cas énormément...


Interdit 

PORNO GRAPHIC MESSIAH, "Interdit" (2020)
 
Je défie quiconque de dire en blind-test que « Digital's Bird » est un titre de Porno Graphic Messiah... Et « #stayathome » pourrait être un morceau d'Indochine... J'apprécie aussi particulièrement l'idée du parallèle « Statue of Libert »/« Statue of Interdit », qui reprennent la même ligne mélodique mais dont les paroles diffèrent.
« Statue Of Libert »”, c’est la statue de la liberté façon 2020 (que je note d’ailleurs « Z0Z0 » sur l’album, pour faire une légère référence diabolique): Cette statue de la liberté n’a plus le droit de dire ce qu’elle veut ! Comme mise en image dans le clip il y a quelques semaines, elle passe d’une robe blanche et pure à une robe noire, pour finir morte avec un maquillage complètement coulant. Et c’est d’ailleurs nous même qui la ramassons, avec nos masques chirurgicaux sur nos visages. Comme pour faire passer un message : la statue de la liberté, c’est monsieur tout le monde qui l’a tuée ; En tuant la liberté d’expression, on se tue nous-mêmes.

 

Tu as essayé beaucoup de choses en matière de line-up. Un mot à ce propos ?
Je ne vais rien t’apprendre de nouveau. Dans tous les groupes, entreprises et équipes, c’est pareil : gérer l’humain, c’est loin d’être évident. Mais quelque soit le débat, ils savent que j’ai toujours raison… Donc au final … (Ça, c’est purement gratuit, et aussi pour me venger d’images salaces, que Val notre bassiste m’a montré sur le dernier trajet !). Réellement, je pense que mes musiciens se retrouvent aussi un peu comme public dans Porno Graphic Messiah. En tous cas, c’est mon ressenti. J’aime de plus en plus ce qu’on fait, et je m’amuse de plus en plus sur scène. Et tout autant à enregistrer nos albums dans mon studio ! Même si on a chacun nos défauts, et mes musiciens pourraient te faire une très longue liste des miens, je pense qu’ils sont tout de même heureux d’avoir un mec assez «tenace» comme moi pour gérer notre groupe (Rires).

 

J’ai eu le plaisir de te rencontrer plusieurs fois. Tu es impayable quand tu te mets à raconter des anecdotes autour d'un café. Je me souviens d'une fois où tu jouais pour un artiste hip hop et où tu croyais que les gens admiraient ton jeu de guitare, mais tu finissais par comprendre qu'ils regardaient le tatouage satanique que tu avais sur l'avant bras... Il faut dire que tu jouais dans une église !
Alors ça, c’est certainement mon côté chanteur … J’adore parler dès lors que je me sens à l’aise ! Et c’est tout à fait le cas avec toi. C’est vrai qu’avec un groupe, tu te fais beaucoup beaucoup, beaucoup (trop ?) de souvenirs ! On doit avoir de quoi faire deux ou trois bouquins d’ailleurs...

« C’est important d’avoir en tête qu’une passion doit avant tout rester un plaisir. Et encore une fois, je m’amuse beaucoup à travailler sur cette aventure. »

Tu es aussi un garçon qui a la tête sur les épaules, et le fondateur d'Another Management (www.anothermanagement.com). Tu peux en dire un mot ?
Another Management, c’est une deuxième partie de moi. C’était la suite logique des rencontres extraordinaires que l’on fait avec un groupe de musique. C’est une plateforme de réseau et d’opportunités pour les groupes de Rock à Metal extrême et entreprises-structures de cet univers, sur toute la France et le Canada.

C'est aussi autour d'un café, tu m'as dit un truc tout simple qui est devenu mon leitmotiv : en matière de musique, il faut toujours mettre le plaisir en ligne directrice...
Oui, et beaucoup de jeunes groupes ne s’en rendent pas encore compte. Depuis 2006, je prends énormément de plaisir. Et c’est important d’avoir en tête qu’une passion doit avant tout rester un plaisir. Et encore une fois, je m’amuse beaucoup à travailler sur cette aventure.

 
Merci Scars Summer d'avoir répondu à mes questions. 
Merci beaucoup à toi !
 

 

Chronique d'Album : ROSENKREUZ (Metal Indus et Gothique), Crystal City (2019)

Le 12/09/2020

Groupe : Rosenkreuz
Album : Crystal City (2019)
Genre : Metal Indus/Gothique
Origine : Lyon

Par Ahasverus
     

Le Groupe :

Rosenkreuz est un sextet de Metal industriel et gothique fondé en 2015 à Lyon.
Il se compose de L’Abbé SM (Chant), Phil Wei et Yoann M-G (Guitares), Vivien (Basse), Gabriel (Batterie) et PJV (Claviers).
Il sort son premier EP, "Infinite", en 2017.
Il est signé chez Adipocere Records (Belenos, Benighted, Carcariass, Moonspell) fin 2018.
En 2019, Rosenkreuz enregistre son premier album...

"Crystal City"

Rosenkreuz crystal city

L'Album :

"Crystal City" est un onze pistes.
Phil Wei le présentait ainsi à https://www.musicwaves.fr :
"Je qualifierais ''Crystal City'' de « Bildungsroman » des temps modernes. Il s’agit d’un conte initiatique où le protagoniste, jeune et inexpérimenté, évolue dans un monde absurde qu’il ne comprend pas. Les onze titres de l’album constituent une suite de tableaux mettant en scène son histoire, dans un univers décadent (« Sex, Drugs & Rosenkreuz »)."
L'essentiel des compositions est signé Phil Wei.
L'album est défendu par le clip "For Eternity... (official lyrics video)", mis en ligne en septembre 2020.
Beau Bijou (Madame L'Abbé SM à la ville) partage le chant sur “Lucretia”, deuxième piste de l'opus.

Les Critiques :

  • “Rosenkreuz assume pleinement de ne pas faire dans l'avant-garde élitiste et propose un metal industriel accrocheur taillé pour secouer le public des festivals allemands”
    https://www.verdammnis.com
  • “Quel album !”
    https://www.soilchronicles.fr
  • “Ce qui semble marquant, de prime abord, c'est le chant théâtral, presque dramatique du chanteur qui nous plonge au plus près de l'essence du groupe empreint d'une présence futuriste.”
    http://www.loudtv.net
  • “L'album est une réussite.”
    http://www.french-metal.com

Notre Avis :

Jouant un Metal Indus racé qui doit autant à Rammstein et à Type O Negative qu'à Marilyn Manson, Rosenkreuz varie les ambiances et compose un opus infiniment gothique. "Crystal City” est tout à la fois énergique et élégant, reflet de l'image sulfureuse et sadienne de ses géniteurs. Il ne s'agit pas ici de renouveler le genre, mais plutôt d'utiliser ses codes et de jouer des épaules - les Lyonnais n'en manquent pas - pour rejoindre les premiers rangs.
Un premier album extrêmement solide et excitant, et un groupe qui, tout en rendant leur part à ses aînés, fait montre d'une forte personnalité.
Rosenkreuz prouve en un album qu'il  compte - et un de plus sur la scène lyonnaise ! - et on vous recommande cet opus qu'on avait misérablement raté à sa sortie fin 2019. C'est notre faute, c'est notre très grande faute, et L'Abbé SM nous fouettera, c'est notre pénitence, c'est notre seul désir.

Les Liens :

Chronique d’Album : EXPLICIT HUMAN PORN (Metal Indus), In Excexx (EP, 2021)

Le 18/08/2020

Groupe : Explicit Human Porn
Album : In Excexx (EP - 12/02/2021)
Genre : Metal Indus
Origine : Paris

Par Ahasverus

Si un premier EP est une carte de visite qui laisse entrevoir l'univers d'un groupe avec plus ou moins de réussite ou de maladresse, c'est indéniablement du côté de la réussite que se place In Excexx.


Le Groupe :

  • Explicit Human Porn est un groupe de Metal Indus fondé à Paris en 2016.
  • Il revendique pour influences Korn, Lacuna Coil, Rammstein ou encore In This Moment.
  • C’est un quartette composé de Lowe North (chant), David Revan (guitare), Nicolas Reunaud (basse) et Kevin Lanssen (batterie).
Explicit human porn
EXPLICIT HUMAN PORN par Emilie Bispo
  • Le groupe sort son premier opus le 12/02/2021. Il s’appelle :
“IN EXCEXX”
Ehp ep cover 3000px
 

EXPLICIT HUMAN PORN, "In Excexx", EP - 2021.

L’Album :

  • “In Excexx” est un sept titres d'environ trente et une minutes.
  • Il est soutenu par le clip “Radiosilk (Lyric Video)”.
  • Crypp Mor tient la basse sur l'album.
  • La sortie de l'EP, initialement programmée au 09/09/2020, sera repoussée à 2021 suite à la signature du groupe par le label M&O Music.

Les Critiques :

  • “Énorme surprise de cette rentrée, ce premier EP est un vrai bijou que tous les amateurs de metal indus devraient adorer, mais que les autres feraient bien de ne pas bouder tout de même.”
    http://www.emaginarock.fr 
  • "Très bel effort que cet In Excexx qui promet un bel avenir au combo."
    https://amongtheliving.fr
  • "In Excexx est tout simplement ouvert à tous les auditeurs qui ont envie de groove et de se faire secouer un peu les méninges."
    https://www.metal-overload.com
  • "Sale, dérangeant, oppressant, noir, et pourtant très entrainant, In Excexx n’est que la première production d’un groupe qui ne demande qu’à en découdre."
    https://actainfernalis.com
  • "Des claviers sombres parfois envoûtants, ajoutez à cela la voix à double tranchant de Lowe North, qui passe avec aisance du chant clair façon Cristina Scabbia au chant guttural dans un style proche de Angela Gossow."
    https://www.unitedrocknations.com
  • "La voix de Lowe North est juste parfaite. Froide comme Greta Garbo mais puissante comme Till Lindemann, elle peut passer sans aucune difficulté du chant clair au chant growlé qui t’envoie une dose massive d’énergie !"
    https://www.artnroll.net

Notre Avis :

Si un premier EP est une carte de visite qui laisse entrevoir l'univers d'un groupe avec plus ou moins de réussite ou de maladresse, c'est indéniablement du côté de la réussite que se place "In Excexx". 
Imaginez les lignes de chant d'un Lacuna Coil saupoudrées de puissance Indus et servies par une vocaliste singulière et douée,  capable de vous envoyer du growl avec hargne puis de vous consoler d'une voix claire  à la Chrissie Hynde (The Pretenders). Lowe North - c'est son nom - est appuyée par une rythmique hyper carrée qui empile six originaux très bien arrangés et une reprise de Rammstein parfaitement réussie. Catchy mais agressif et non convenu, Explicit Human Porn  délivre avec "In Excexx" un premier EP sans faille qu'on n'hésite pas à placer parmi les révélations de l'année. Ce groupe, prêt dès son premier opus, est en mesure de prétendre à la part du lion. Surveillez-les !

Les Liens Utiles :