Live-Report

LIVE REPORT ALONE AND ME / WAKAN TANKA / REBOOT (15/11/2024)

Le 29/11/2024

Par Pépé St@kaTTo
Ce vendredi 15 novembre 2024 c’est « concerts à la Camillienne » (Paris XXIIème , une petite salle d’une centaine de personnes que j’ai eu le plaisir de découvrir en janvier 2023 lors des concerts des Suisses de GALAAD et des parisiens de SYNAPSE), car ce soir c’est la release-party des REBOOT avec la sortie officielle de leur nouveau titre « Ces ombres sur la scène » !
Reboot ombresLe menu est alléchant avec deux entrées avant le plat de résistance : ALONE AND ME et WAKAN TANKA !
On commence avec ALONE AND ME, le projet solo Electro/Rock/Acoustique d’Emilie Clem que certains ont connus avec son groupe Rock/Metal EMKLEM. Autant dire que cette jeune artiste (Montpelliéraine d’origine) qui se produit ce soir est loin d’être une débutante. Elle a gagné le tremplin « Hard Rock Rising » en 2013 devant un jury composé de vétérans dont Nono de TRUST et Kemar des NO ONE IS INNOCENT (avec qui elle fera la première partie lors de leur tournée), ainsi que le Prix Best Singer au « Taubertal Open Air Festival », pour la finale mondiale d’Emergenza.
C’est seule sur scène, et en complète autonomie avec sa guitare (ce soir c’est une très belle Gibson en remplacement de sa Cole Clark détruite récemment dans une soute d’Air France !), et son looper Digitech JamMan pour lancer ses boucles de superposition de guitare, percu’ et textures vocales que cette jeune artiste va nous interpréter huit titres dont 3 extraits de son EP « Harmony ».
Setlist : To let you know* / So sexual* / Paradise / So lovely / I won’t / The man / Harmony* / Secret light.
Alone and me harmonyLe show est bien rodé, efficace et chargé d’émotion. La voix d’Emilie est suave et grave, un savant mélange de timbre de Deborah Dyer (Skunk Anansie) et de Pink. Les morceaux s’enchaînent naturellement, sans lassitude aucune. Les rythmes sont enivrants et nous transportent dans l’univers tantôt sombre, tantôt joyeux de son interprète. Toutes ses compositions sont d’une grande qualité et reflètent ses inspirations très ‘90 (Deftones, RATM, Tori Amos, Skunk Anansie, Guano Apes, Massive Attack, Björk). Comment ne pas être touché par autant de spontanéité et de sincérité dans son interprétation ?

Personnellement je n’ai eu aucun mal à m’intégrer dans le monde harmonieux d’ALONE AND ME (« So lovely » est mon morceau préféré !). Une artiste exceptionnelle qui mérite non seulement le respect mais également que l’on s’intéresse à elle, aucun doute qu’elle ira loin, c’est ce que je lui souhaite ! Hâte, de revoir Emilie en Live, version guitare ou piano, mais surtout de la sortie de son premier album !

Liens : 

Après un rapide changement de plateau c’est au tour des Essonniens de WAKAN TANKA de poursuivre la soirée.
Mais tout d’abord un peu d’histoire. L’aventure WT commence en 2014 par des  reprises des Black Keys et des Queens Of The Stone, puis une maquette, suivi après deux ans d’existence d’un concert mémorable sur la scène du Main Stage 2 au Download Festival 2018, puis la première partie des Shaka Ponk lors du Festival Essonne En Scène en 2023. Leur premier EP « Animal in progress » sort en 2016, puis « River » en 2019, et « Heat » en 2023.
Wakan tanka coverFortement influencés par la culture amérindienne, leur musique est un mélange de Rock Stoner, Pop, Bluesy, Psychédélique le tout légèrement teinté d’Electro. 
WAKAN TANKA, c’est Erwan Ducornoy à la guitare et au chant, Chris Vidal Caro à la batterie (les membres fondateurs du groupe), Nicolas Caumont aux claviers et aux choeurs et Alexis Godefroy à la basse.
Setlist :
The sun / Blue magic goat / Dance of death / Reality / Windwalkers /Fascination / Realm of fools / Space train.
En langue Sioux/Dakota, WAKAN TANKA signifie « Grand Esprit » ou « Grand Mystère », et c’est un peu dans un brouillard surnaturel que les quatre gaillards de WAKAN vont faire leur entrée en scène. Erwan lance les premières notes de « The sun » sur une superbe ESP LTD EC 1000 Deluxe Black Cherry (prêtée pour la soirée par Axel des REBOOT), suivi par les accords mielleux de type «Rhodes » de Nicolas. On sent tout de suite la forte influence des DOORS, que ce soit dans le son ou la voix, c’est bouillant, grave à souhait et follement psychédélique. La soirée s’annonce hot ! Le set se poursuit avec le mystique « Blue magic goat » de l’album « Animal in progress » sorti en 2016, un morceau qui va permettre à son shaman de guitariste/chanteur de nous montrer toute sa puissance vocale.

On poursuit avec le très seventies et hypnotique « Dance of death » de l’album « Heat », un titre qui exprime toute sa puissance sur scène. Puis, toujours dans le même trip vintage, c’est au tour de « Reality » de l’album « River » de retentir, suivi du planant « Windwalkers » (de « Heat ») permettant à la section rythmique de Chris et d’Alexis de faire vibrer à l’unisson la salle de la Camillienne.
On arrive enfin à mon morceau préféré le fascinant « Fascination » (de « River »), un titre énergique avec toujours un son aussi sale, boueux et saturé et un refrain ultra percutant et entêtant !
Les WAKAN TANKA vont terminer avec deux nouveautés, pour notre plus grand plaisir, ce seront « Realm of fools » et « Space train » deux brûlots qui concluront leur set magistral (et qui figureront sur le prochain album !). 
La communion était parfaite ! Nous avons eu ce droit soir à de l’excellent vintage mais avec une énorme touche de modernité, qui a permis au public d’apprécier la prestance scénique de ce groupe, ainsi que la qualité de leurs compositions.
Lien : 

Matoscope :

  • Guitare G&L ASAT deluxe / Ampli Fender Hotroad Deluxe / Pedalboard : Ibanez TS9 Beetronics Royal Jelly Gamechanger Plasma Coil Electro Harmonix POG Walrus Audio Julia V2.
  • Clavier Maîtres Novation et Arturia + Ableton.

Après un dernier changement de matos, c’est au tour des REBOOT d’enflammer la scène ce soir.
RebootPour ceux qui voudraient plus de précisions sur les REBOOT, je vous engage à jeter un oeil sur ma chronique de leur EP « Le voile se déchire » et sur mon live-report de janvier 2024 : 

La setlist pour le gig de ce soir est la suivante :
La vallée / Dans tes mains / Levons nos verres / Je suis un homme (cover Zazie) / Enfants du soleil / Ces ombres sur la scène / Sous ton toi / Un monde à reconquérir Rappel : Teardrop (Massive Attack Cover) / Mantra
C’est sur le sample de « La vallée » et sur un riff explosif de son guitariste Nicolas que débute le set. C’est toujours aussi net et précis ! La nouvelle basse d’Axel avec ses micros actifs Dingwall, amenant une patate supplémentaire au morceau (basse 5 cordes du Luthier Noé Guitares, Artémi se DX 5). S’enchaîne dans la foulée « Dans tes mains », avec son intro batterie/basse bien « groovy », portée par la puissance vocale de Kourros et appuyée par les choeurs d’Axel. Un titre qui doit rappeler à certains la période bénite d’un certain Bernie Bonvoisin / TRUST, tant le timbre de voix et l’émotion envoyés sont énormes ! 
Ce sera ensuite le mythique « Levons nos verres », par lequel l’aventure REBOOT a commencé [en tout cas c’est par lui que je les ai découverts !]. Autant dire que ce titre frappe également très fort, notamment en version live, la partie batterie de Chris étant ultra hypnotique avec son staccato de double pédale grosse caisse, et le solo final complètement débridé de Nico…
Le morceau suivant est une adaptation du tube de la grande Zazie « Je suis un homme », sauce REBOOT, autant dire que le titre démarre pied au plancher sur un tempo proche d’un « pow wow amérindien », et un magistral solo de fin de l’ami Nico. Sublissime reprise, la foule était en délire !
Nous aurons droit ensuite à « Enfants du soleil », un inédit qui devrait sortir sur un des prochains albums du groupe. L’intro en arpèges est magnifique, le tempo est lent, les paroles percutantes, « …Et si l’avenir, c’était nos enfants » nous avait prévenu Kourros.
Arrive enfin le titre pour lequel nous étions présent ce soir à la Camillienne, « Ces ombres sur la scène », mais dans une version inédite et différente de celle que nous a présenté les REBOOT avec son clip, à savoir une intro chant/guitare interprété par Kouros ! Je savais que cet immense frontman savait chanter bien sûr, jouer du saxo entre autre, mais là j’avoue que seul à la guitare acoustique il m’a littéralement bluffé ! C’est puissant et précis et diablement chargé d’émotions ! Pour le final du morceaux les autres musiciens le rejoignent pour une apothéose grandiose. Ce titre devrait acquérir avec le temps la renommé de certaines ballades métal anglo saxonnes que nous adorons ! En tout cas c’est mon titre fétiche…

Le morceau suivant « Sous ton toi » est encore un inédit ! L’harmonie guitare est originale et la partie chant magnifique. Les textes en français du groupe amenant beaucoup de fraîcheur dans les morceaux ! C’est énorme.
C’est sur le sample d’ « Un monde à reconquérir » que va se terminer le set, sur un rythme psychédélique, des sons guitares alternés clairs/saturés, des paroles saccadées et un solo à la wahwah bien abrasif !
Pour le rappel, nous avons droit à « Teardrop » la cover de Massive Attack Cover. Axel en profitera pour faire feuler sa 5 cordes, Chris fumer les peaux de sa batterie, Nico débrider son Quad Cortex Neural DSP, et Kouros prouver qu’il maitrise également la langue de Shakespeare.
Le dernier morceau joué ce soir sera le bouillant et growlique « Mantra » qui donnera l’occasion à Kouros après avoir tombé la chemise de quitter également son marcel et de finir dans la foule pour une communion finale et une photo de fin de gig !
Lien :

Matoscope : 

  • Basse : Noé Basse 5 cordes Artémise DX 5 + ampli Hartke
  • Guitare : Heaven Guitars (modèle EVH) + Quad Cortex Neural DSP

Et bien voilà, encore une excellente soirée comme on les aime ! Je ne répèterai jamais assez qu’il faut que nous soyons solidaires de nos scènes locales si nous ne voulons pas voir disparaitre de tels artistes, aussi talentueux qu’ALONE AND ME, WAKAN TANKA et REBOOT…
Merci encore à la Camillienne, et à ses programmateurs pour la qualité de ses concerts ! Et à Marion pour ses mousses fraîches au bar.

LIVE-REPORT DU "PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VIII" (14 septembre 2024)

Le 17/10/2024

Quand un festival à l'échelle humaine et à l'esprit familial et amical revêt l'habit de la haute-couture française  du Heavy-Rock et éblouit à l'international.

Par Dam'Aël.

Introduction :

Petit clin d'œil sur les billets. De véritables billets papier numérotés comme dans ces années folles mais surtout fétiches, billets qui prenaient encore plus de valeurs quand ils étaient signés par les groupes qu'ils annonçaient. 

Deux ou trois centaines de fêtards sont déjà installés depuis la veille pour participer à un certain nombre de balances et principalement présents pour assister au "warm-up" (initialement prévu à 19H  mais décalé à 21H à cause de ces balances prolongées) mené de main de maître par Olivier MeurderOne et Guillaume Pastor (Guix) le bassiste du groupe Tentation, BenEvils (bénévoles du festivale) qui offrent aux festivaliers présents et à Dame Tramontane sans son carton d'invitation, une soirée de Mix Vinyle Heavy et Trash,  sur la scène Shark Stage du festival avec un son d'enfer. Pour rappel cette scène a été baptisée Shark Stage en mémoire à Mark Shelton de Manilla Road, groupe qui avait participé au Pyrenean Warriors Open Air 2016, en compagnie de ADX, Metal Inquisitor, Ostrogoth, Terminus, Horacle et Electric Shock dont certains membres étaient présents ce 14 septembre 2024.

8ème édition pour ce festival qui continue d'accroître sa notoriété d'années en années eu égard à la qualité des formations nationales et internationales présentées.

 

Pwoaviii

 

Le Running-Order :

Trois groupes français Dunwich Ritual, MEURTRIERES et ANIMALIZE sont les trois groupes underground français qui ouvrent le bal dont deux qui présentent une frontwoman derrière le micro. Les voix féminines sont donc en première ligne lors de l'ouverture de ce festival. Suivront Phantom Spell, Tyrann, et les japonais de Blaze (Osaka,Japan) avant d'aborder les têtes d'affiche de cette huitième édition avec Satan (Band)Demon et les ténors de Warlord.

 

DUNWICH RITUAL

 

Le 1er groupe, Dunwich Ritual a la lourde tâche de lancer les festivités dès 13h en proposant un Heavy Speed Metal de haute volée que la chanteuse a sublimé avec sa personnalité, son énergie et son identité réelle. Un concert puissant et de qualité. On comprend parfaitement pourquoi le label Jawbreaker Records s'est empressé de signer le groupe originaire de Deuil-la-Barre (région parisienne), toujours grand maître à dénicher de futures pépites de l'underground. Et les organisateurs du Pyrenean ne sont pas passés à côté non plus. On aurait presque envie de hurler 30 minutes c'est trop court.

 

Line-up :

Vega : Chant, synthétiseur
Agni et Thösz : Guitares
Eymerick "Rikkit" : Basse 
David Caudmont : Batterie 

 

Setlist :

Intro
Hyperborean Rites
Paleogean Megalopolis


Dunwich Ritual
Night Thunder (Tales of Devil Reef)
Winged Death (1934)


The Sinking City 

 

MEURTRIERES

 

C'est le groupe lyonnais qui prend la relève. Connu pour son EP éponyme sorti en 2020 sur le label italien Gatesofhellrecords avec sa première chanteuse Fleur, le groupe enchaine les tournées et présente ce 14 septembre sur la Shark Stage leur nouvelle frontwoman Fiona qui confirme le talent du quintet. A noter que leur nouvel album Ronde de Nuit toujours via Gatesofhellrecords montre le degré supplémentaire qu'a pris la formation en travaillant ardemment. Bases fondamentales et identité évidente, MEURTRIERES a livré une performance magistrale en jouant fort et carré, ce qui laisse présager de jolis moments à venir.

 

Line-up :

Xavier : basse
Thomas : batterie
Flo Spector : guitares
Olivier : guitares
Fiona : chant

 

Setlist :

Intro

Rubicon
Alienor
La Revenante


Tempête & Naufrage


Alma Mater
Ronde De Nuit
La Déferlante

 

ANIMALIZE

 

ANIMALIZE attaque son show en mettant le feu aux planches de la Shark Stage. Aucune pitié pour les Lyonnais, ça déglingue sa mémé avec ce rapido Metal comme précisaient certains espagnols présents, malgré un problème de micro pour Niels sur les 2 premiers titres. Avec un look 80s totalement assumé et revendiqué, une extravagance scénique provocatrice qui dépasse toutes limites, le quatuor a livré un set plus qu'énergique d'excellente qualité, talent repéré par le label Dying Victims Productions. Le groupe a annoncé que leur batteur allait prendre un autre envol après leur prestation sur le South Troopers Festival du 16 novembre prochain.

 

Line-up :

Niels "Coyotte" Bang  : chant, basse
Jessy "Dante Milk" Bosc : guitare
Gabriel Rattlehead : guitare
Hyungminator : Batterie

 

Setlist : 

Verminateur
Pigs Outer Space (sans intro)


L'Aigle de la Route
Eternal Second avec intro

Cheval
Jungle Dance
Drum solo
Intro Barbara
Sous l'œil du Charognard (sans solo)
Samouraï de l'Univers (sans intro)

 

PHANTOM SPELL

 

Il s'agit d'un one-man band anglais mené par Kyle McNeil qui a ravi tous les fans de Hard Rock Progressif fortement teinté 70's/80's. On le connaît déjà pour être le fondateur et le leader du groupe de Heavy Old-School, Seven Sisters. Kyle vit désormais à Murcia en Espagne et ce sont donc des musiciens espagnols au nombre de quatre qui l'ont accompagné lors de sa prestation sur scène, la première en France d'ailleurs, dans ce magnifique site de Juhègues, avec notamment le batteur de IRON CURTAIN. Le set a donné une superbe transition à cette édition qui envoyait du lourd et du testostéroné, avec cette séquence d'envolées classieuses qui a capté l'attention et capturé le public vers une  atmosphère quasi-solennelle où l'écoute s'est convertie en une concentration d'oreilles presque studieuses sur fond de réelle communion. Un moment magique qui m'aura embarquée délicatement tels les doigts d'une fée sur mélodies salvatrices. A noter concernant le line-up la présence de deux guitaristes dont Kyle, d'un bassiste, d'un batteur et d'un claviériste, les deux derniers assurant les chants complémentaires et les chœurs. D'autre part, Kyle ravi d'être présent sur ce festival, a échangé énormément avec les festivaliers et n'a pas hésité à se mêler à la foule après sa prestation pour profiter personnellement des différentes prestations comme l'ont fait un certain nombre de formations et notamment celle qui suivra Phantom Spell.

 

Setlist :

Dawn of Mind
Up the Tower
Dragon's Dream
Seven Sided Mirror
Keep On Running
Palantiri

 
Black Spire Curse


Blood Becomes Sand

 

TYRANN

 

Les Suédois ont une réputation robuste de délivrer des prestations scéniques redoutables. Confirmation validée sur cette édition 2024 du Pyrenean Warriors, avec leur Heavy Metal teinté légèrement de speed et de Punk, chanté en suédois donc repris en phonétique ou en yaourt par une bonne partie de l'auditoire. Tyrann, composé en grande partie par d'anciens membres de ENFORCER et de TRIBULATION a su mettre l'ambiance pour ramener le public vers un "désordre" plus traditionnel. Leur prestation de ce samedi était la dernière de leur tournée 2024 qui les a amenés en Grèce, au Danemark, en Hollande, en Allemagne et enfin sur les terres françaises des Pyrénées-Orientales. Et il faut préciser que c'est une chance pour nous Français d'avoir pu les voir ou les découvrir sachant qu'ils sortent assez rarement de Suède. A l'instar de Dunwich Ritual, la formation avait été signée sur Jawbreaker Records.

Line-up : 

Jakob Ljungberg (ex-Enforcer, ex-Tribulation) : batterie  
Adam Zaars (ex-Enforcer, ex-Tribulation) : guitars
Tobias Lindqvist ( ex-Enforcer) : chant, Basse 
Joseph Tholl : guitare

 

Setlist: 

Face the Tyrant (Besatt)
Don't Make Fashion of Our Heavy Metal Passion (Djävulens musik)
Transsylvanien
Brinn Med Mig
Omen
Sodom
Undergång
Varje Sekund Och Andetag


Djävulens Musik

Face the Tyrant (Besatt)
Don't Make Fashion of Our Heavy Metal Passion (Djävulens musik)
Transsylvanien
Brinn Med Mig
Omen
Sodom
Undergång
Varje Sekund Och Andetag
Djävulens Musik

 

BLAZE

 

Blaze (1998) est le groupe venu tout spécialement du Japon et beaucoup savent que les groupes japonais voyagent rarement jusqu'à nos contrées. Première escapade en France donc pour ce groupe de Hard/Heavy Rock Old-School avec une difficulté majeure, la communication puisque les membres ne parlent quasiment pas l'anglais et encore moins le français. Cela n'a en rien entaché la qualité du show qu'ils ont délivré sur Torreilles, bien au contraire. Quant à nos cours de japonais pris sur place... pas gagné!!! Une fierté pour l'organisation d'avoir pu les faire venir. Et une fierté pour eux aussi ; ils ont profité de tous les instants sur place, une petite visite à la chapelle de Juhègues juste à côté, et surtout une prestation dantesque, tirée au cordeau, avec des riffs efficaces et remplis d'inspiration qui a embarqué tout le crowd dans un karaoké presque général entrainé par le frontman Wataru Shiota à la prestation scénique tout aussi dantesque. Ils feront un rappel en fin de set, le seul d'ailleurs du festival. C'est vous dire qu'ils étaient très heureux d'être présents et ont su établir une parfaite communion avec les festivaliers.

 

Line-up : 

Fumihiko Kimura : basse
Hisashi Suzuki : guitare
Wataru Shiota : chant
Takashi "Bikky" Funabiki : batterie

 

Setlist :

Fool’s Mate
Right in White Light
Wiseacre in the Land
Picture On the Wall 
See The Light


Underground Heroes


Place in the Sun

 

SATAN

 

45 ans d'existence, un peu chaotique au vu des périodes de stand-by et autres mais toujours bien présents dans le paysage de la New Wave Of British Heavy Metal, pour Satan qui venait fêter la release de leur tout nouvel album sorti la veille Songs In Crimson. Sébastien nous rappelait dans un de ses posts leur présence au  South Troopers Festival de 2018. Une joie donc de les revoir pour certains et de les découvrir pour d'autres avec une grande particularité, celle de les recevoir dans la composition de leur début. Et ces perdreaux des années 80 n'ont pas perdu de leur superbe malgré les années, avec une prestation vitaminée d'une heure à l'identité évidente, couplée d'échanges avec la foule. Brian Ross sans en faire trop a cette capacité de tenir le show  par un charisme déconcertant presqu'à l'image de Biff Byford (Saxon) dans une atmosphère de Heavy traditionnel efficace et robuste qui ravigote. A noter que SATAN est en tournée européenne avec des dates sur 2024 à travers le Royaume-Uni, l'Irlande, le festival PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR et seize autres villes d’Europe et que leur dernier passage en France remontait à 2019 depuis leur passage au Festival de Vouziers.

 

Line-up: 

Steve Ramsey : guitare
Russ Tippins : guitare
Graeme English : basse
Sean Taylor : batterie 
Brian Ross : chant

 

Setlist:

intro
Trial by Fire
Blades of Steel
Ascendancy
Burning Portrait
Sacramental Rites
The Devil's Infantry
Break Free (Alan Ross on vocals)
Incantations
Era (The Day Will Come)
Ophidian


Twenty Twenty Five
Turn the Tide
Into the Mouth of Eternity
Testimony
Trial by Fire / Blades of Steel


Siege Mentality
Kiss of Death

 

DEMON

 

Issu du même métal trempé de la New Wave Of British Heavy Metal, le sextet Demon mené par son emblématique chanteur Dave HILL à la voix légèrement rauque, soule voire AOR et sa force tranquille nous embarque incontestablement dans leur univers. Avec une discographie énorme et solide, la formation propose un set incroyable et surtout efficace. Une opportunité pour les festivaliers du Pyrenean puisque que DEMON n'est pas si courant sur scène. Son Hard Rock tirant sur celui d'un DEEP PURPLE est estampillé d'une  identité tout aussi marquée que celle de SATAN. 

 

Line-up: 

Dave Hill : chant 
Ray Walmsley : basse 
Karl Waye  :  clavier 
Neil Ogden : batterie, percussions 
David Cotterill : guitare 
Paul Hume : guitare

 

Setlist: 

Night of the Demon
Into the Nightmare
Hurricane
The Plague
Nowhere to Run


Face the Master


Total Possession
Remembrance Day (A Song for Peace)


Deliver Us From Evil
Sign of a Madman
Don't Break the Circle

 

WARLORD

 

Premier passage en France pour les Américains de Warlord avec pour seul membre d'origine le batteur Mark ZONDER. Annoncée comme La tête d'affiche de cette 8ème édition, la formation n'a pas manqué à son devoir tant leur prestation a été extraordinaire : perfection déconcertante, performance magistrale, groove irréprochable, rythmique dantesque de Mark Zonder et Philipp Bynoe. On ne peut que constater l'excellence de ces six musiciens. Mark Zonder fait preuve d'une élégance manifeste qui s'allie à une puissance irréprochable, le bassiste délivre un groove addictif, les deux guitaristes font un travail exceptionnel allant jusqu'à jouer leur soli en même temps sur les notes du claviériste dont on ne redira pas le talent et l'expérience incontestés. Et c'est sans compter sur le chanteur Giles Lavery qui prend une place royale dans ce tableau, délivrant puissance, sensibilité, avec un respect bétonné de ce qu'est Warlord depuis des années, voyageant avec une telle aisance dans les tonalités si différentes. J'ai été scotchée  notamment par la montée sur Invaders, parfaitement tenue et maitrisée malgré les conditions climatiques qui ne facilitaient pas la tâche. Précision des lignes de chant et esthétisme vocal magnifiques. Chacun d'entre nous se rappellera de cette prestation et de cette chance que nous avons eue et vécue ce 14 septembre 2024.

 

Line-up: 

Giles Lavery : chant 
Philipp Bynoe : basse 
Jimmy Waldo :  claviers 
Mark Zonder : batterie 
Eric Huris : guitare 
Diego Pires : guitare

 

Setlist : 

Lucifer's Hammer
Invaders


Battle of the Living Dead


Kill Zone
City Walls of Troy
Winds of Thor
Lost and Lonely Days
Aliens
Mrs. Victoria


Penny for a Poor Man


War in Heaven
Black Mass
70,000 Sorrows
Winter Tears
Achilles Revenge


Deliver Us From Evil


Child of the Damned 

 

Pour conclure :

Un énorme merci à l'organisation du Pyrenean Warriors Open Air qui a œuvré avec vigueur pour nous offrir une affiche d'une telle qualité.  Une grande ovation pour avoir réussi à faire venir sur notre hexagone des formations rarement voire jamais proposées  ; trois groupes sur les neuf  présents sur le festival n'avaient jamais posé leurs semelles de HardRockers et de HeavyFlingueurs sur le sol français, quel exploit! Et quel privilège!

On n'omettra pas de signaler leur capacité à pousser à l'extrême leur engagement jusqu'à la création chaque année de la Beerenean (ou Byrenean), entendez par là la bière locale bio spéciale Pyrenean vite épuisée!!! A se demander si les gobelets imprimés à la nouvelle édition n'auraient pas été porteurs d'une certaine anomalie, celle d'avoir quelques trous au fond du satanique godet!

A l'année prochaine.

Pwoaviii
Cette chronique est réalisée sans aucune accréditation et émerge tout simplement d'une réelle passion

AYRON JONES à MONTPELLIER (12/02/24) et Amongst Liars

Le 17/02/2024

Par Dam'Aël

Quand un destin, déposé au mauvais endroit, se magnifie en une évolution à la fois personnelle, artistique et spirituelle et s'ouvre vers une destinée où le meilleur et le plus intrinsèque s'expriment avec grâce, talent, générosité, émotion, mais aussi avec une certaine discrétion et humilité. Ayron Jones ! Ce qu'il fait est énorme avec cette subtilité de ne pas en faire trop, peut-être avec ce possible modus operandi de contemplation !

 

Ayron jones montpellier 33


Anamnèse rapide :

"C’est un traumatisme qui m’a transformé positivement. Mon père était gangster et ma mère, accro à la drogue. Je ne les ai jamais connus, et eux n’ont pas cherché à me connaître. Le bébé qu’ils ont eu tous les deux, et dont ils ne s’occupaient jamais est devenu qui je suis aujourd’hui et ils ne le sauront jamais." Ayron Jones 


Adopté à l'âge de 4 ans par sa tante qui sera sans doute sa bonne fée, il découvre le gospel et la soul, il s'initie au piano, à la batterie, au violon, à la guitare dont la première, acoustique, lui sera offerte par un voisin et celle qu'il s'achètera sera une Squier Stratocaster.
La vie aime à compliquer les choses voire parfois à s'acharner - qui n'en n'a pas fait les frais!- Une déception sentimentale viendra greffer une autre cicatrice chez Ayron qui aura pour effet de lui donner par la suite de l'inspiration chargée d'émotion (merci à vous, belle inconnue).
Son exutoire, vous l'avez compris, c'est la musique. Celle d'Ayron est à l'image des USA, un véritable melting-pot des genres avec cette imparable modernité pour laquelle il ne veut pas déroger, car il veut "charmer" cette nouvelle génération Z. Un cocktail à la fois explosif et délicat de Rock, de Soul, de Blues, de grunge voire de Pop et de Hip-Hop, largement inspiré par des Maîtres originaires de Seattle tels que Jimi Hendrix, Nirvana, Soundgarden, Pearl James...
C'est avec son trio Ayron Jones And The Way qu'il débute en 2010, investissant bars et scènes locales, l'artiste se faisant de plus en plus remarqué - il a remporté le concours de talent “Guitar Center’s King of the Blues” à Hollywood-. Le trio sort 2 albums en autoproduction DREAM (2013) et AUDIO PAINT JOB (2017).

L'année 2020 sera une année majeure dans la vie  d'Ayron Jones puisqu'une major Big Machine John Varvatos Records lui propose son premier contrat (mai 2020)


"Il existe un héritage si riche de musiciens rock incroyables et emblématiques de Seattle et je crois sincèrement qu'Ayron est le prochain sur la liste » Scott Borchetta président-directeur général de BMLG.


 John Varvatos: "Il (Ayron,ndlr) tisse sa vie dans des hymnes rock explosifs et des grooves soul et passionnés. Tout cela annonce une nouvelle voix indispensable dans le rock".


Dès lors deux albums au compteur depuis cette date marquée au fer rouge : 
Child of the State (21/05/2021)

01. Boys From The Puget Sound
02. Mercy
03. Take Me Away (Album Version)
04. Supercharged   
05. Free
06. My Love Remains
07. Killing Season
08. Spinning Circles
09. Baptized In Muddy Waters
10. Hot Friends
11. Emily
12. Take Your Time


Chronicles of the Kid (23/06/2023)

01. Strawman
02. Blood In The Water
03. The Title
04. Otherside
05. My America
06. Living For The Fall
07. Filthy
08. Get High
09. The Sky Is Crying
10. On Two Feet I Stand


En tournée internationale depuis 2023 avec plusieurs dates en France et des premières parties magistrales (notamment pour The Rolling Stones à deux reprises), Ayron Jones était au Rockstore de Montpellier ce lundi 12 février, et pas question de rater ce concert.

 

1ère partie :      AMONGST LIARS (UK)

Amongst Liars, jeune groupe (2020) de Rock moderne alternatif qui flirte volontiers avec le grunge, a la dure tâche d'ouvrir pour Ayron. Mais nous étions largement rassurés car les Anglais avaient déjà fait leurs armes avec notre Américain, en Angleterre, il y a deux ans et les éloges qui gravitent autour de ce quintet avaient de quoi confirmer le bien-fondé de leur présence dans cette tournée hexagonale de 9 dates. Une première en France pour la formation, expérience plus que réussie de toute évidence.

Le line-up :

Ian George - chant 

Leo Burdett - guitares 

Adam Oarton - batterie 

Ross Towner - basse 

James Brummeo - claviers 

Démarrage au quart de tour, les Anglais rentrent en scène et déversent leur énergie sans latence , ni échauffement. Ils sont là pour en découdre et c'est ce qu'ils font. Le courant passe entre eux et le crowd et les gars électrisent la salle du Rockstore avec 9 titres, dont 6 issus de leur premier album Amongst Liars (juillet 20) et 3 autres, les singles déjà diffusés sur les plate-formes, extraits du futur album Design dont la sortie est prévue le 4 juillet prochain. 

1. You Are Not A Slave :

2. Vice

3. The Sameful

4. By Design

5. Alibi

6. Drown

7. Cut It

8. Black days

9. Wolf Machine

Amongst Liars a parfaitement relevé le défi et ce n'est pas un hasard si le prix Great Music Stories « Groupe de l'année 2021 » a été attribué au quintet qui s'est aussi vu gratifié du prix du meilleur « Album de l'année 2022 ». La scène aussi enflammée est ainsi parfaitement préparée pour accueillir la Rockstar qui brille sous mille feux depuis ces deux dernières années et dont la voie vers une très belle réussite se confirme à chaque prestation qu'elle soit scénique ou sur sillons.
 

 

2 ème partie :     AYRON  JONES  (USA)

Ayron Jones (guitares, chant) s'entoure pour les lives de Bob Lovelace (basse), trépidant en mode Zébulon, de Matthew Jacquette (guitare ryhmique) et de Malachi Zachariah (batterie). 

Le set s'annonce en introduction, pour nous faire patienter, sur un titre très symbolique "Dream On" de Aerosmith (Album Aerosmith de 1973) et ses paroles qui parle à l'homme bousculé dès son plus jeune âge. 

 

...Everybody's got their dues in life to pay, oh, oh, oh...You got to lose to know how to win...

 

DREAM ON rappelle évidemment  l'expression «American dream» du livre «The Epic of America»  de James Truslow Adams (1931) et de celle de Martin Luther King Jr. du 28 août 1963  « I have a dream », symbole majeur dans la lutte d'une certaine classe américaine...

Une setlist de 15 titres nous est proposée savamment orchestrée pour faire monter l'énergie et la magie du show puis nous amener dans l'émotion de titres qui racontent blessures, injustices ou autres difficultés qui "parent" vilainement la vie de son frontman. Le tout avec cette  capacité à user de l'alchimie pour transposer l'ensemble dans un univers de grâce et de positif. Ayron Jones s'exprime, exprime avec profondeur sans s'étaler à s'y perdre. Quel génie de la scène. Une capacité à livrer autant d'émoi sur fond d'instrumental où se greffe une guitare au son tout particulier. Sans aucun doute une belle retranscription du vécu du Seattleite. Le spectacle revient à Bob le bassiste qui joue le garant du spectaculaire, de la provocation même parfois, usant de son instrument comme le prolongement de L'homme qu'il est. Pitreries, grimaces, sauts, mais aussi émotions sont l'univers de ce petit bonhomme chapeauté et couvert d'un talent incontestable. Matthiew a une évidente complicité avec Le Maître et sait faire l'échange avec le public, le sollicitant à maintes reprises. Quant au marteleur de peaux et de cymbales, on lui reconnaît un jeu particulièrement excellent qui couronne l'art du King en formation qui l'amènera très rapidement au grand couronnement qu'il mérite et que nombre de professionnels entrevoient sans l'ombre d'un quelconque doute.

Ayron investit la scène sous les hurlements excités, paré d'un T-shirt noir à motif et d'un Jean noir , d'un bonnet , de ses porte-bonheurs que sont ses bagues,  modèles bien connus des Metalleux et d'un nouveau collier en forme de phénix (symbolique) avec en son centre, une turquoise, qu'il affectionne particulièrement.

Son âme soeur, la guitare s'accroche à lui par une superbe sangle en cuir sombre gravée au logo AJ, l'homme est prêt.

01. Boys from The Puget Sound

Pour qu'un show tienne debout, il lui faut de bonnes racines ; Ayron Jones choisit d'ouvrir le set en parlant des siennes, Seattle situé sur le Puget Sound dans l'état de Washington et surtout, faut-il y voir un signe du destin,  capitale d'un des comtés qui compose cet état, le comté de King... Un titre rempli de rage magistralement contenue par son interprète mais divinement exprimée par son jeu de guitare.

02. Emily

"Two's up to the days of old, 'Cause they ain't ever coming back" (Deux c'est jusqu'aux jours d'autrefois, Parce qu'ils ne reviendront jamais). Un Rock Blues pour l'expression d'un blues douloureux signant une rupture tout aussi douloureuse. Il est poignant ce jeu de guitare qu'Ayron fait crier, hurler, jusqu'à presque en couper les cordes.Un solo poignant de violence.

03. Supercharged

Sur ce morceau, Ayron nous invite à taper dans nos mains et à chanter en chœur, sur une énergie qui botte le c** à tous et qui rend contagieuse l'addiction à son rythme, à ce titre, un bon rock qui groove et qui dépote.

04. On Two Feet I Stand

"On Two Feet I Stand" est un titre fort, très fort qui arrache le cœur et qui rassure malgré tout. Un morceau qui prend toute son essence black avec cette voix rugueuse, rocailleuse, écorchée vive et cette brutalité électrique des riffs, 

"....Have you ever heard a grown man cry
'Cause he's broken down a thousand times, baby
And everywhere ya turn
The world just seems to burn
Cut you up and watch you die..."

 

05. Free

Des textures vocales variées flirtant avec la soul chargée d'émotion sur plages composites qui évoluent tout au long du titre avec un Ayron possédé!

06. Otherside

Si le show rallie tous les gens dans cette salle du Rockstore, Otherside allie presque tous les genres jusqu'à une pop moderne

07. Hot Friends

Groove sautillant et scintillant qui mobilise le public en une onde de choc que vient surenchérir le batteur avec son petit solo. Je me surprends à y ressentir quelques racines gospel.

08. Blood In The Water 

Wouah, la charge émotionnelle de ce titre qu'un timbre de voix très black vient lécher pour y décupler l'effet torturé. Tout est dans la voix, avec pour support évident l'instrumental et a fortiori la lead guitare, mais aucun jeu de scène qui supplante le reste. Le fondamental sans les artifices.

09. Filthy

Une petite pincée de Mickael jackson sur une grosse recette de Metal, un savoureux et savant mélange qui balaie large,The Filthy.

10. The Title

"I came for the title, I came for the crown" nous martèle Ayron jones et je crois qu'il est bien parti pour décrocher tout cela. Un hymne à la joie, un hymne au succès.

11. Strawman

Strawman fait partie de mes coups de cœur (oui je concède, il y en a beaucoup, beaucuiou! et alors je plaide coupable et je recidiverai!). Ce titre est puissant comme le concert peut l'être, puissant par la voix, puissant par la guitare et puissant par les mots. JONES révolutionne les codes du rock tout en mélangeant des sons classiques de blues, de hip hop,  de grunge. 

12. My America

L'Amérique serait-elle saturée (de drogues, de faits délictuels, de meurtres...), My America l'est fortement mais uniquement par ses guitares et on aime! Le rythme s'accélère, mon cœur aussi. AJ The new blast!

13. Take Your Time

Un titre qui fédère la foule au point de créer un  chorus vocal de toute une salle : Take Your Time

NB : Désolée pour les images intempestives de chevelure et bras en l'air, mais c'est le risque lorsque vous vous trouvez derrière une baraque de près de 2 mètres. Cependant, on lui reconnaît d'être  très bien rentré dans ce concert fabuleux.

14. Mercy

Quelle puissance ce titre, quelle complicité, quel solo, quel tryptique guitare lead, guitare rythmique et basse soutenu par le mur des percussions, et surtout quelle fin, dirigée de main de maître par Ayron  en mode fusillade ... musicale. Bien Sûr! Sinon nous n'aurions rien compris à ces deux albums ni même à ce concert.

Rappel : 

15. Take Me Away

Pas vraiment envie d'aller me rendre ailleurs si ce n'est d'essayer de rencontrer le quartet en backstage pour échanger avec eux. Take Me Away est un condensé de retenue, de colère contenue puis de lâcher-prise. Chaque membre se laisse aller à virevolter sur scène et sans doute signer par une danse finale la joie qu'ils ont eu à délivrer ce concert magistral d'émotion, d'énergie, de puissance, sur écrin de talent. Un batteur qui assure parfaitement avec des patterns recherchés mais sans en faire de trop, laissant le champs libre au frontman car il s'agit bien de cela. La magie c'est l'ensemble de ces quatre artistes mais c'est surtout un frontman qui séduit, qui charme et ensorcèle sans dérive, avec beaucoup de délicatesse, d'authenticité et d'humilité.

 

Les liens :

https://www.facebook.com/ayronjonesmusic

https://www.facebook.com/amongstliarsband

https://www.facebook.com/GDP

http://Replica Promotion