- Accueil
- Nos articles
- dark
dark
DRAMA KING (dark rock), Mud & Concrete (11/04/2025)
Le 29/04/2025
Groupe : DRAMA KING
Album : « Mud & Concrete »
Genre : Dark Folk / Funeral Rock
Influences : Un savant mix de Nick Cave, Madrugada, Lana del Rey et Elvis Presley
Origine : Quelque part vers Rennes
Sortie : 11 avril 2025
Par Pépé St@kaTTo
Quand Yann Landry (Tadam Records / ASAP Conseils / La Grosse Radio Rock) m’a contacté pour me demander si je pouvais faire la chronique de « Mud & Concrete » de DRAMA KING pour « Ahasverus Métaux En Tous Genres », j’avoue que je n’étais pas très chaud pour me replonger dans une énième chronique d’album. D’abord parce qu’avec le temps j’avais perdu ce « mojo » qui me poussait à écrire, et puis parce que c’était devenu presque une routine, l’émotion de nouveaux albums n’étant plus au rendez-vous, je m’étais donc, tel un vilain vieil ours bigourdan, volontairement plongé en sommeil léthargique depuis quelques mois maintenant.
Mais ce nom de groupe et cette pochette avaient quelque chose d’inhabituel, un truc qui malgré moi m’attirait comme un aimant … Comme promis, j’y jetais une oreille, puis deux, et décidais finalement de me pencher sur le cas DRAMA KING !
Artwork réalisé par David Brabançon.
Tracklist :
01.Broken Wings - 02.Brown & Grey - 03.Waiting for the Shades - 04.Every Dream That I Make Takes Me Back to the Start - 05.Silent Homes - 06.Drama King - 07.Between the Store Shelves - 08.Rock'n'Roll Lies
Première surprise, DRAMA KING n’est pas à la base un groupe mais plutôt le projet solo d’un Rennais célèbre, Kevin Gourdin, que la plupart d’entre nous connaissons pour l’avoir suivi au sein de groupes prestigieux, des keupons de THE DECLINE, à la country-folk sombre du « Maigre Sanglier Sauvage » SLIM WILD BOAR, et puis avec « les furieux » de LA BRIGADA FLORES MAGON (comme bassiste).
Kevin Gourdin photographie © Yann Levy
« Mud & Concrete » est donc le premier opus de Kevin sous le nom de DRAMA KING, et comme il le dit lui-même « Il est le fruit d’un long chemin, parfois sinueux, entre les premières ébauches de morceaux et les sombres chroniques d’une vie bretonne, parfois désenchantées mais toujours passionnantes [...], un album composé avec joie, sincérité, et beaucoup d’acharnement ».
Kevin a composé et joué de presque tous les instruments sur ces huit morceaux. L’enregistrement (qui a duré quatre jours au Studio Sovaj) et le mixage ont été effectués par Antoine Le Masson (plus de détail en fin de chronique pour le matos utilisé !). Le mastering a quant à lui été confié à Harris Newman à Montréal. Le vinyle est une coproduction des trois labels régionaux KIZMIAZ Records (Nantes), BRAINSTORMING Records (Rennes) et ABRACADABOOM Records (Langonnet).
L’album débute avec « Broken Wings » sur des nappes de claviers sombres et entêtantes, la voix rauque de Kevin appuyée par un riff lancinant de guitare nous dépeint les dégâts causés par l’alcool, véritable fléau qui touche toutes les régions de l’hexagone et particulièrement la Bretagne, lieu où il vit. Ce titre très enivrant donne d’entrée la couleur à l’album, ce sera du bleu nuit voire du noir total !
On poursuit l’immersion dans l’univers lugubre et obscur du quotidien de notre crooner triste avec « Brown & Grey ». Cette balade hivernale nous amène dans une virée en voiture dans la campagne bretonne. Les couleurs sont délavées, la musique dépouillée à l’extrême. Quelques accords plaqués sur le piano, des arpèges dégoulinants de regrets, invitent à la réflexion. Quel avenir pour ce monde ? Et puis un gazouillement raisonne sur le siège arrière, un bébé dors paisiblement, le futur est là, il faut continuer à rouler et aller de l’avant. Un sublissime morceau sur la paternité, très touchant.
C’est sur des arpèges très flamenco/rock typés années ’50 que démarre « Waiting for the shades ». Beaucoup de réverbe et de chorus dans cette intro mélodique, pour cette fois une ballade à l’ambiance gothique. Les paroles sont envoutantes et abrasives, noires et profondes. Ces nuances très sombres nous plongent dans de longues nuits d’angoisses sans cesse renouvelées, mélange de messe funèbre et de tango sinistre, comme un appel du néant, une malsaine fuite en avant … C’est triste mais si beau à la fois !
Le très Country Rock Galatique « Every dream that I make takes me back to the start » nous plonge dans le western urbain des HLM que côtoie Kevin, savant mélange de despérados et de sheriffs où chacun fait sa propre loi ! La chevauchée à travers cet univers hostile s’effectue sur une musique très chaloupée, typiquement Far West, enjôlée par un discret piano bastringue et une guitare folk envoutante. Après avoir quitté le saloon, le cow-boy rejoint donc paisiblement son « Home Sweet Home » pour retrouver un semblant de sérénité auprès des siens. Encore une très belle ballade épique !
« Silent Home » démarre sur la voix seule de Kevin, comme une mystique prière. Les nappes de claviers accentuent cette atmosphère d’abandon que l’on retrouve tout au long du morceau. On retrouve ici toute la symbolique de la pochette de l’album, celle de ces maisons fermées une bonne partie de l’année, ces bâtisses silencieuses le jour et glauques la nuit, aux volets fermés, qui ne revivent que pour quelques jours. Un morceau triste et joyeux à la fois mais malgré tout d’une beauté surprenante.
La piste numéro 6 « Drama King » qui porte le nom du projet est également une ballade très sombre. Drama pour tous ces évènements tragiques qui jalonnent notre vie quotidienne, et King comme pour un ultime clin d’œil à Elvis, le seul et unique Roi, « martyr maudit » tragiquement disparu … Comment rester soi-même sans faire semblant, comment faire pour ne pas porter les mêmes masques, neutres et anonymes, pour se fondre dans la masse ? Il subsistera toujours les chanceux, les nantis d’un côté, les défavorisés, les laissés pour compte, les paumés de l’autre ! La voix de Kevin est grave et torturée, et les arpèges égrenés, comme des coups de canif dans l’âme, raisonnent comme une funeste prophétie.
L’angoissant « Between the store shelves » est assurément le morceau le plus rock de l’album. Plusieurs changements de rythmes dans ce titre, avec des parties claviers se voulant plus légères et aérées, des riffs guitares toujours aussi incisifs, une batterie beaucoup plus présente ; et un final explosif, de toute beauté. Le sujet abordé ici est la précarité, le mépris des classes populaires et l’exploitation de ces employés anonymes qui travaillent dans les rayons de grandes enseignes et auxquels on laisse entrevoir pour le futur un avenir radieux, mais qui restent malheureusement coincé dans un présent statique et impersonnel.
Une intro arpégée, une voix résignée et éthérée, appuient ce mantra maléfique, « Rock’n’roll lies », nos rêves d’adolescents ne sont que de la poudre aux yeux, nos « Rocks Stars » d’antan qui nous ont tant fait rêver ne seraient en fait que de « fausses idoles » ! Kevin l’affirme, lui qui a côtoyé ce milieu du « showbiz », cette pseudo liberté n’est qu’autodestruction et égocentrisme … Ce dernier titre vient conclure de manière magistrale ce premier opus de DRAMA KING.
« Mud & Concrete » est une plongée en apnée dans les profondeurs sombres de notre époque, une chronique de cette vie tourmentée, huit tableaux intimes et personnels, pour au final, un album sombre et mélancolique qui ne peut pas vous laisser indifférent et dont vous ne ressortirez pas indemne !
En ce qui me concerne, « M&C » devient un opus majeur dans ma discothèque, une balise temporelle, le témoin d’un début de mois d’avril 2025 funeste, où j’ai perdu un être cher, un pansement miraculeux sur mes blessures, un talisman poétique pour l’avenir, une béquille sonore pour mes vieux jours. Merci m’sieur Kevin pour cette œuvre magnifique !
Kevin a également bien voulu me fournir quelques informations sur l’élaboration de cet album, et je l’en remercie :
[Concernant la prise de son, tous les instruments ont été enregistrés au Studio SOVAJ, dont le cœur est une console analogique SAJE (visible sur les photos) :
https://www.facebook.com/studiosovaj/
J'ai fait les prises de voix tout seul dans un gîte isolé dans les monts d'Arrées avec ma carte son RME et un micro Neuman TLM193.
Pour la prise de son :
- Toutes les pistes guitares ont été faites avec ma Fender Jazzmaster qui passait dans un ampli Vox AC30 et une ribambelle de pédales d'effets : Overdrive OCD Fulltone, Reverb Strymon BIg Sky, chorus et disto MXR entre autres.
- En claviers et synthés on a utilisés un Mellotron (nappes violons, chorales et piano), Un Kork Minilogue XD (pour les sons plus modernes et les textures) et un Moog Minotaur (pour les basses synth). Tout ça passait dans le même pedalboard que la guitare.
- Pour la guitare basse j'ai utilisé ma Fender Precision.
- Pour les batteries on a utilisé une Pearl des 60's (visible sur une des photos du studio)].
C'est donc en « vrai groupe de rock » que cet album sera présenté sur scène, outre Kevin, quatre musiciens additionnels seront présents sur la tournée 2025 !
De gauche à droite les Rennais : Nico à la batterie, Ced à la basse (Food Fight, Slim Wild Boar, The Decline), et les Nantaises : Alice à la guitare (Middle Child, Panique, Alice HA) et Marthe aux claviers (Feu !, Brainfreeze).
Pour commander la galette c’est ici :
Et pour suivre le groupe :
- Facebook : Drama King
- Instagram : https://www.instagram.com/drama_king_crooner/
ESTETICA NOIR (synthwave), Amor Fati (05/04/2024)
Le 23/05/2024
ESTETICA NOIR fait partie de cette génération synthwave capable de faire perdurer le genre en le portant à son meilleur niveau.
Par Ahasverus
ESTETICA NOIR est un groupe de synthwave formé à Turin en 2013. Il pratique une musique issue des courants darkwave/new wave/electropop et cite pour références Nine Inch Nails, The Cure, Depeche Mode et Killing Joke.
Auteur de trois opus (discographie in fine), il a déjà partagé des scènes françaises, italiennes ou belges avec des formations telles que The Chameleons, Christian Death, Norma Loy, Whispering Sons ou Frozen Autumn.
Il a également vu deux de ses titres rejoindre la bande-annonce et la bande originale du film « Al Massimo Ribasso » (2017) de Riccardo Iacopino.
« Amor Fati », le quatrième album de la formation italienne, est sorti le 05/04/2024 sur le label Swiss Dark Nights Records.
Cette galette d'environ trente-sept minutes est produite par Riccardo Sabetti (This Eternal Decay, Spiral 69).
« Burnout », « The Cell », « Pain » ou « Faded » sont autant de titres-miroirs révélateurs des notes sombres qui hantent la musique d'ESTETICA NOIR.
Torturée, elle est pourtant portée par légèreté des claviers qui tentent d'ignorer la morosité latente.
C'est qu'« Amor Fati » est intrinsèquement pessimiste et tourné vers la fin, la sienne, la notre, celle du monde.
Il en ressort un album à l'esthétique gothique et cependant parent de The Cure et Visage.
Mais les préoccupations des Italiens sont tangibles et actuelles et leur dark rock ne cède pas totalement aux sirènes de la new wave portées par le clavier.
A l'instar de Wisborg en Allemagne et de Je T'Aime en France, ESTETICA NOIR prouve une nouvelle fois qu'il fait partie de cette génération synthwave capable de faire perdurer le genre en le portant à son meilleur niveau.
EREI CROSS (metal alternatif), The Widow And The Other (05/0/2023)
Le 05/07/2023
Introspectif et pourtant irradiant, « The Widow And The Other » conviendra aux amateurs de dark rock alternatif et d'un shoegaze métallisé à l'atmosphère aussi marquée que singulière.
Par Ahasverus
Erei Cross (anagramme de sorcière) est un projet initié par Adrien Gousset. Guitariste de Carpenter Brut et du groupe de metalcore Hacride, il souhaite créer un projet dont il pourrait choisir la direction du début à la fin. Composant les musiques, il fait appel à son amie Laetitia Finidori pour écrire et chanter les textes. Matthieu Guérineau (Microfilm, Myra Lee) complète la formation en tant que batteur live.
Photographie : Eukene Perucha Eguren
Queens Of The Stone Age, Royal Blood, PJ Harvey et Ghost sont les points de repère de cette formation plutôt influencée par le son des 90s.
En 2021 Erei Cross sort un premier EP de six titres. Il s'appelle « The Widow », en référence à plusieurs deuils traversés par Laetitia Finidori durant cette période. La sorcellerie et l’émancipation de la femme sont les thématiques qui le traversent.
Visuellement, Erei Cross joue sur des représentations ésotériques et sur l'imagerie liée à la sorcellerie.
L'EP est bien accueilli par les critiques, et tandis qu'un second opus du même format (« The Other ») est annoncé en suivant, c'est finalement un album qu'Erei Cross décide de sortir en 2023, regroupant les deux EP sous le nom de « The Widow And The Other ».
Le choix n'est pas aberrant : les six nouveaux titres alignés en complément des premières pistes démarrent où Erei Cross nous avait laissé. D'ailleurs les douze compositions sont nées dans la même période.
Sans jamais se départir de son homogénéité, l'album voit cependant son aspect rock se durcir sur les derniers morceaux, comme si, après une première face intime, Erei Cross avait voulu insuffler de la colère froide sur une face B faite de morceaux les plus offensifs (« The Others », « MDCXCII »).
L'album agit comme une rampe de lancement et le rendu est suffisamment efficace pour que « MDCXCII » laisse une certaine sensation de frustration en sortie d'un opus qui a su prendre de l'épaisseur et vous imprégner au fil de son écoute.
Réalisé avec minutie, introspectif et pourtant irradiant, « The Widow And The Other » conviendra aux amateurs de dark rock alternatif et d'un shoegaze métallisé à l'atmosphère aussi marquée que singulière.
Il est disponible depuis le 05 Mai 2023 chez Klonosphere/Season of Mist.
Le lien : https://orcd.co/erei-cross-the-widow-and-the-others
TIMEA GÖGHOVA (dark), There's A Boy (single)
Le 07/06/2023
Le nouveau single de la chanteuse/compositrice Timea Göghova a été mis en ligne sous la forme d'une lyric video signée Volume Agency, dirigée par Riccardo Ceppari et Martina Pizzi, agrémentée de dessins de Timea.
Ce morceau s'intitule « There's A Boy».
Cette pièce à la musique mélancolique et aux paroles sombres a été composée et interprétée par Timea Göghova (l'arrangement au piano est de Carolina Melisa Gonzales). Elle annonce l'album « Wild Storm » dont la sortie est programmée pour le 17/06/2023 via Epitronic.
« There's A Boy», avec « Wild Storm » et « I Thought » sont des chansons qui occupent une place particulière dans le coeur de Timea Görghova : elles figurent parmi ses plus anciennes compositions. Ecrites dans son jeune âge, elles ont mûri avec le temps, gagnant en profondeur et en maturité.
Timea Göghova est passionnée de musique depuis son plus jeune âge. Avec une formation dans les chorales et un amour pour la langue allemande, elle a déménagé en Allemagne en 2021. Elle a fait montre de son talent dans des émissions de télévision, en Hongrie pour Sztárban Sztár Leszek et en Allemagne avec The Voice of Germany. Elle a remporté la finale sud-allemande du festival Emergenza.
Les Liens :
- Instagram: www.instagram.com/timeagoeghova
- Facebook: www.facebook.com/timea.goeghova
- TikTok: www.tiktok.com/@timeagoeghova
KARV DU, Aos Si : Balance of Harmony and Chaos (02/12/2022)
Le 11/12/2022
Un album à la beauté sauvage dont on recommande l'écoute intégrale à 200%.
Karv Du (Cerf Noir en langue bretonne), à l'évidence, ne fait pas dans le racolage. Cherchez-le sur les plateformes, et vous comprendrez ce qu'on veut dire...
Le groupe existe depuis 2012. Son univers s'inspire essentiellement de l'occultisme, du mysticisme de la nature, du folklore celtique ainsi que d'écrivains tels que George Bataille, Antonin Artaud, Pierre Molinier et Lord Byron.
Première démo en 2013, puis deux EP. Enfin l'album, livré le 02/12/2022 :
« Aos Si : Balance of Harmony and Chaos »
Métal avant-gardiste. Plus accueillant ici que sur la discographie qui précède.
Le son est clair. C'est ce qu'il fallait pour profiter des percussions, de la basse qui cingle, des effets slide, des sonorités étranges qui se transforment en désaccords dissonants.
Dans ses alternances atmosphériques et emportées, le groupe, qui cite Celtic Frost ou Voivod, nous rappelle The Old Dead Three pour sa sensibilité extrême. Karv Du a quelque chose comme ça, séduisant et vénéneux. Il enchaîne les pièces captivantes, renforce le sentiment d'étrangeté au son du saxophone et du sarangui, magnifique sur « Criminal Immensity ».
L'album se lit dans son ensemble, on n'a d'ailleurs aucune envie de le lâcher avant la dernière plage.
Les voix sont doublées. Le chant est travaillé. Les enchaînements ne cessent de surprendre.
Mystérieux, élégant, inquiétant, envoutant, magistral « Aos Si : Balance of Harmony and Chaos » est un album à la beauté sauvage dont on recommande l'écoute intégrale à 200%.
A écouter au casque, fort.
TETHA, Bound To Lose (18/11/2022)
Le 25/11/2022
Cinq pièces subtiles élaborées avec un soin rare.
« Je suis Theta » affirmait récemment celle qui présente ce mois-ci son premier cinq titres sous ce nom.
Artwork : Thomas Herman-Polloni
On la connaissait au leadership d’un groupe parisien, elle nous laisse de cette période deux EP classieux révélant les deux faces d’un rock qui cultivait l’élégance.
Le groupe de rock a splitté, mais l’élégance, TETHA n’y renonce pas. Elle revient à ses amours dark-pop dans un opus électro raffiné, soigneusement travaillé dans ses arrangements. Elle l’ouvre d’un beat nerveux mais aux vocaux retenus (« Blame »), puis ce chant initié sur le ton de la confidence se double, se complexifie dans un électro aux choeurs-funambules (« Blue-Eyed Grass »). Tetha s'apprête, prend son élan, s’envole en dansant, marque des pauses nostalgiques (« But I Don’t Think I’m The Same »). Enveloppante, elle captive (« Burn ») pour conclure en finesse sur des notes subtiles, dites à l’oreille, un léger voile par dessus la voix (« Bound To Lose »). La boucle est bouclée.
Tetha nous confie en intime cinq pièces subtiles élaborées avec un soin rare. Son univers électro-pop est naturellement mélancolique et précieux. Tetha ne cherche pas la démonstration : elle s'exprime avec toute sa sensibilité. Elle mérite de trouver son public.
« Bound To Lose », l'EP, est disponible depuis le 18/11/2022.
Tracklist :
1.- Blame (03:50)
2.- Blue-Eyed Grass (03:29)
3.- But I Don’t Think I’m The Same (03:46)
4.- Burn (03:34)
5.- Bound To Lose (03:54)
Durée totale : 18mn env.
Le Lien :