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ELUSIVE SKY, Infinity (22/12/2022)

Le 04/01/2023

Marion-Lamita place des notes que ne renierait pas une nichée de rossignols.

Après Cécile Delpoïo et Chaos Heidi, c'est au tour d'une autre excellente chanteuse/songwriter de la scène métal française, de nous convier à son escapade électro-ambiente : Marion-Lamita.
Outre ses talents de soprane qu'on connaît au travers de LUX ou de Darkonelly, outre ses contributions aux albums de SEYMINHOL et autres Giotopia, outre ses duos avec Ralf Scheepers ou Liv Kristine, Marion-Lamita possède également une voix claire très agréable.
Elle entendait la faire sonner un peu au travers d'un projet nommé Elusive Sky, et donner libre cours à ses émotions le temps d'un album :

Infinity

Mario lamita elusive sky
« Infinity » est un dix pistes. Multicarte, Marion-Lamita signe l'intégralité des compositions, le chant, les synthétiseurs, l'artwork, ainsi qu'une partie du mixage (auquel ont contribué Robin Triphon et Nicolas Guaglianone). 
Tony Erzebeth (Lux, Erzebeth) l'accompagne à la basse.
L'album a été enregistré entre 2010 et 2022.
« Infinity » dispose d'un son particulièrement soigné et efficace.
Marion-Lamita mélange dès l'introduction sa voix lyrique à sa voix claire, plus exposée dans « My Inner Light », le second morceau. Il révèle un joli vibrato dans une ambiance douce et mélancolique. Le placement de voix est très agréable. La Dijonnaise envoie des notes que ne renierait pas une nichée de rossignols (« Dance Of The Fading Moon »).

L'agencement de l'album a le bon goût de laisser place à des respirations instrumentales, telle la pause lithurgique d' « Ancient Mysticism ». Puis la soprano reprend le flambeau sur un rytme plus dance (« Welcome Into Space »). Mélancolique, elle  part en voix claire (« Skycrapers ») tandis que la basse de Tony Erzebeth conduira « Parisian Skylights » aux portes d'« Infinity », aérien et world. « L'éternel Instant » marque le retour de la voix claire et de son vibrato avant que l'outro « Larmes d'Etoiles » n'annonce la fin de l'escapade.

Marion-Lamita fait montre une fois de plus de talent en allant chercher de très belles notes. Elle propose avec « Infinity » une promenade intime, un peu nostalgique et rêveuse, qui confirme ce que l'on sait déjà de son talent, de sa technique et de sa précision. Elle élargit ici un peu son champ d'action. Pour son plaisir ; pour le notre.

AKIAVEL : L'interview Veni, Vidi, Vici

Le 03/01/2023

Akiavel pomme
AKIAVEL par Mr Cana photography


Valeur montante du death français, Akiavel a partagé la scène avec les tauliers du genre et il ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Il jouera le 07/07/2023 au PLANE 'R FEST avec Blind Guardian, Mass Hysteria et Myrath.
Mais pour l'heure c'est la sortie de « Veni, Vidi, Vici », troisième album du quatuor, chronique d'un succès annoncé et jamais démenti, qui nous occupe. La version digitale est déjà disponible, son pendant physique sera livré le 03/03/2023.
Auré a bien voulu nous en dire quelques mots. Un entretien qui s'est déroulé par téléphone le 22/12/2022


« Ce nouvel album est très différent de ses prédécesseurs. Il propose plus de choses. »

Ahasverus : Bonjour Auré. Comment se sent Akiavel aujourd'hui, avec la sortie de ce nouvel album ?
Auré (chant) : Bonjour ! On se sent plutôt bien ! C'est un album qui est allé très vite quant à sa création. C'était justifié : on s'était concentrés pour faire quelque chose rapidement, pour rester dans l'actualité. On est plutôt confiants quant au résultat, et on espère que ça va plaire.
Akiavel cover 1
Ahasverus : « Veni, Vidi, Vici » est votre troisième album. Quel était votre cahier des charges quand vous l'avez entrepris ?
Auré :
On avait décidé bien en amont de la tournure que prendrait cette trilogie. « V », notre premier album traitait des blessures émotionnelles ; « Vae Victis », le second, était axé sur les blessures physiques ; « Veni, Vidi, Vici », le troisième, explorerait ce que l'homme peut traverser le temps d'une vie,  passant de l'ombre à la lumière. Faire grandir son karma par son expérience, pour finir sur quelque chose de lumineux.  Ceux qui ont pu écouter « Veni, Vidi, Vici » avant sa sortie sentaient cette montée progressive d'énergie. On espère que le public sera sur la même longueur d'onde.
Ahasverus : Musicalement, comment décrirais-tu ce nouvel album ?
Auré :
C'est pas évident ça pour une chanteuse ! (Rires)
Akiavel, c'est quatre individualités, quatre influences différentes : Butch est plutôt thrash, Jay est hardcore, Chris est plus dans le heavy et je viens du death metal... A nous quatre réunis ça fait du Akiavel. On se lâche un peu sur des riffs super mélodiques, c'est notre "touche" ! Pour le reste il me semble que le ressenti dépend de chaque auditeur, mais ce qui est certain c'est que cet album reste avant tout du Akiavel. Je peux aussi te dire que « Veni, Vidi, Vici » est moins froid que « Vae Victis », notre deuxième album. Ca tient à la thématique de « Vae Victis » qui parlait des serial killers. Si on a ajouté une petite touche de chaleur pour le troisième album, c'est tant mieux.
Akiavel mr cana 1
AKIAVEL par Mr Cana photography
Ahasverus : Je ne suis pas loin de penser que « Veni, Vidi, Vici » est votre meilleur album au sein d'une discographie d'une imposante qualité...
Auré :
Ah oui ?
Ahasverus : Ca semble te surprendre...
Auré : C'est que mon chouchou reste « Vae Victis », parce que j'ai adoré en approfondir le sujet. Je reste à ma place, hein, mais la psychologie humaine c'est un sujet tellement infini que je me suis régalée à écrire à son propos. J'ai senti tellement d'inspiration en ajoutant des voix d'enfants ici, etc, conjugué au fait qu'il soit écrit durant un confinement qui permettait de prendre le temps... Quand on l'a créé il a pourtant été très spontané : il n'était pas prévu qu'il sorte rapidement mais ça a été à la fois naturel et très fort.
Pour « Veni,Vidi, Vici » on a travaillé tout autant mais on a voulu aller plus vite. Ce nouvel album est très différent de ses prédécesseurs. Il propose plus de choses. Les conditions n'ont pas été les mêmes, et c'était pour moi une autre façon de travailler les textes et le chant. C'était intéressant, mais j'avais ressenti (et je ne parle pas ici au nom du groupe) plus d'entrain sur le précédent album.

« Le premier mot de cet album c'est "Karma", et c'est important de le dire... »

Ahasverus : Comment avez-vous préparé l'écriture de « Veni, Vidi, Vici » ?
Auré :
Préalablement on s'est dit que les morceaux monteraient crescendo, du plus sombre au plus lumineux, et que chaque histoire trouverait un point positif. Le titre le plus noir est « Purgatory ». Il ouvre l'album. « Witchcraft » est au milieu, marquant la limite entre le bien et le mal. Cette sorcière agit dans le but de venger quelqu'un qu'elle aime et on ne sait pas si c'est bien ou pas.

Le premier mot de cet album c'est « Karma », et c'est important de le dire... Karma, c'est l'équilibre entre les souffrances et les choses bonnes qui peuvent survenir dans une vie... Elle doit se terminer sur quelque chose de fort qui mérite d'être hurlé. L'âme sort du corps pour s'exprimer, pour dire qu'elle a retenu les leçons, qu'elle est prête à se battre, à affronter ce qui se dressera contre nous parce qu'elle compris certaines choses...

« C'est Sébastien qui nous a conseillé William. Quand on l'a entendu, on a fait "Waow !" »

Ahasverus : On retrouve à nouveau Sébastien Camhi et son Studio Artmusic pour la technique. Vous êtes contents du son ?
Auré :
La réputation de Sébastien n'est plus à faire. Non seulement il bosse extrêmement bien mais il est devenu un ami. Il a fait un super boulot sur nos deux premiers albums et il était évident de faire appel à lui à nouveau pour le troisième. On le remercie pour le travail accompli, et aussi pour sa patience, il en faut parfois ! (Rires). On rigole beaucoup aussi...
Sébastien a également de très bonnes idées. Il arrive parfois que nous, musiciens, soyons un peu focus sur un principe, une habitude qui s'est mise en place. Par exemple, pour ce troisième album, on a fait très peu de doublage des voix. Encore moins que sur « Vae Victis ». Sauf à certains moments, et ça c'était l'idée de Sébatien.  Ca amène un effet caverneux de temps en temps, et c'était une excellent idée ! Il apporte ainsi parfois des propositions judicieuses, j'ai en lui une grande confiance. C'est lui également qui a trouvé ce super guest pour ce troisième album : William Morabito.
Ahasverus : La voix claire ?
Auré :
Oui, c'est la voix claire sur « Bye! »

Sur nos deux premiers albums il y avait déjà des voix claires. Sur le premier c'était ma soeur, Laetitia ; sur le second, pour le morceau « Lady of Death », c'était Mimi Canavaggia, l'épouse de Mr Cana qui nous fait les clips et les photos. Elle a une voix extraordinaire, et sa participation à un album relevait de l'évidence !
Pour le troisième album, pour changer un peu, on cherchait une voix claire... Et c'est Sébastien qui nous a conseillé William. Quand on l'a entendu, on a fait « Waow ! » Ca change un peu, une voix masculine. Ca fait un peu FM sur les bords mais on a de très bons retours, parce que le morceau reste bien en tête. William a une très belle voix, on est contents du résultat, c'est très cool !
Ahasverus : Akiavel-FM ? Vous avez un peu de marge...
Auré :
Ah oui ! (Rires) Je sais... Mais c'est accessible, enfin, plus accessible pour des oreilles qui n'écouteraient pas forcément de métal.
Ahasverus : Pourquoi avoir mis en bonus une chanson du premier EP ?
Auré :
Le premier EP d'Akiavel comprenait trois morceaux. Et depuis le début on termine nos albums avec l'un de ces trois morceaux.  On les violente un peu : ce n'est pas exactement la même version que sur l'EP. On accélère, on revisite les paroles... On améliore et on les met à la fin des albums.

« Je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait autant de succès au niveau des vinyles ! On est sold-out sur les deux premiers albums ! »

Ahasverus :  Comment et sous quels formats « Veni, Vidi, Vici » sera-t-il distribué ? Peut-on encore espérer trouver des vinyles colorés en édition limitée ?
Auré :
Absolument ! On va le sortir comme d'habitude aux formats CD et vinyle. Le vinyle, on l'a noté, plait beaucoup. Je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait autant de succès au niveau des vinyles ! On est sold-out sur les deux premiers albums ! On en est très heureux et surpris. C'est un bel objet, et le fait de pouvoir le colorer en fonction de la thématique, de pouvoir se lâcher visuellement, c'est très cool.
Akiavel cover
Ahasverus : Justement, neuf visuels accompagnent les neuf pistes. Qui les a créés et accompagneront-ils l'album en physique ?
Auré :
Les visuels que tu as pu voir sont de Chris. Il a retouché ses idées avec une intelligence artificielle. Ils apportent un petit truc en plus pour chacun des morceaux. Franchement, il s'est gavé, c'est bien géré ! Quand il nous a montré ça j'ai dit :
« — Mais c'est génial, qui a fait ça ?
— C'est moi !
— C'est génial ! » (Rires).
C'est un talent caché que je ne lui connaissais pas !
Akiavel visuel
Ahasverus : C'est effectivement très beau. Sont-ils destinés à rester sur votre site, en virtuel ou à finir dans un livret d'album ?
Auré :
Peut-être que certains seront imprimés sur du merch, mais rien n'est arrêté...
Ahasverus : Quelle sera l'actualité d'Akiavel dans les prochains mois ?
Auré :
Des concerts ! Quelques dates sympas avec Loudblast, Mortuary. Ensuite on verra avec notre tourneur... Tout peut arriver d'un coup ! Pour l'instant quelques dates sont bookées. (NDLR : voir in fine)
On prépare également un tournage pour un troisième clip. Et on travaille déjà sur le quatrième album. On amène nos petites idées... Voila !

« On est beaucoup écoutés à l'international. La plupart de nos vinyles sont partis au USA ! C'est un truc de dingues ! »

Ahasverus : Akiavel sortait son premier EP en 2018. Aujourd'hui vous tutoyez les plus grands du genre, Loudblast, Benighted... Quel regard porterait Akiavel 2018 sur Akiavel 2022 ?
Auré :
J'ai envie de te dire qu'avec le boulot qu'on a fourni tous les quatre depuis le lancement du projet, on voyait quelque chose de grand. On arrive tous de différents projets, on n'a pas vingt ans, et on savait qu'on avait un peu de monde derrière nous. On s'entend très bien, nous sommes tous très liés et pas une journée ne passe sans qu'on s'appelle ou qu'on s'envoie des messages. Nous sommes une famille ! L'osmose est parfaite entre nous. Quoiqu'il en soit, on avait tous le même objectif.
Depuis le début on s'est posé des défis. Depuis le début on fixait les objectifs et on voyait si la mayonnaise prend... Le concept Akiavel a plu, et on en est très heureux de tous ces bons retours. On est beaucoup écoutés à l'international. La plupart de nos vinyles sont partis au USA ! C'est un truc de dingues ! On est très attendus là-bas. Je ne m'attendais pas à ce que ça prenne si rapidement.
Julien de Benighted est un ami de très longue date. Le fait de partager des scènes, de faire des guests, c'est extraordinaire ! Je connaissais un peu moins Stéphane Buriez, même si je le voyais sur des festivals. Se retrouver sur la même scène à plusieurs reprises, c'est génial ! En plus ces mecs sont adorables, on partage des gros moments de rigolade, c'est trop cool !
Akiavel rage tour
C'est un peu la consécration de tout ça, d'un projet où l'on se dit au départ : « Allez viens, on fait un truc... » Tous s'est mis en place naturellement parce qu'à l'origine on avait un noyau solide : nous quatre. C'est à mon sens la base de la réussite — sans prétention bien sûr — pour tout groupe. L'osmose est un préalable indispensable à toute réussite.
Ahasverus : Nous arrivons au terme de notre entretien. Merci Auré d'avoir répondu à mes questions.
Auré :
Merci pour ton intérêt.

MANIGANCE annonce l'ouverture d'un crowdfunding

Le 03/01/2023

« Ensemble, invitons toujours plus de monde au BAL DES OMBRES ! »

La version anglaise de l'album « Le Bal des Ombres » du groupe Manigance sortira le 24/02/2023 chez Rockshots Records. Elle s'intitulera « The Shadows Ball ». Il ne s'agira pas d'une simple version traduite de l'album initial.
Manigance artwork hd 1500 1500 px
Pour aider à son lancement, Manigance a ouvert une cagnotte  qui vous permet de contribuer à partir de cinq euros.
CDs (dont édition japonaise), vinyles, photos, baguettes, peau de batterie, paroles, logo, guitare, bannière sont au menu des nombreuses contreparties à découvrir ici : https://www.indiegogo.com/projects/manigance-the-shadows-ball-album
« Votre contribution nous offrira la possibilité de jouer près de chez vous en France et à l'étranger. Nous sommes tellement enthousiastes ! » dit le groupe.
Il poursuit :
« Ce nouvel album nous tient beaucoup à cœur. Grâce à vous, nos fans francophones, et à votre soutien, nous avons pu trouver un label pour produire la version anglaise. Pour pouvoir aller plus loin et promouvoir Manigance sur le marché international, nous avons besoin de vous ! Votre participation nous permettra de :

  • Développer nos actions de communication (pour lesquelles les idées ne manquent pas !)
  • Élargir notre audience en France et à l'étranger
  • Créer un clip vidéo avec la location du matériel, le tournage, l'édition et le montage par des professionnels.
  • Organiser et produire des dates
  • Participer à la tournée de Rhapsody Of Fire »

Précision importante du groupe pour le réglement :
Au moment du paiement, la plateforme vous invite à faire un don pour se développer (Indiegogo Tip). Pour éviter cette facturation supplémentaire (d'environ 8€ quand même !) il vous suffit de choisir dans le menu déroulant "Other amount" et d'inscrire 0€.
Mais revenons-en à la tournée : cette affiche prévue de longue date s'était trouvée contrariée par la pandémie. (Retrouvez les dates des concerts de Manigance en fin de publication)
Manigance tour
S'ajoutent également quelques dates avec le groupe espagnol The Faithless et le groupe de hard français Legba.
Manigance the faithless
Ce huitième opus studio de Manigance marque sa volonté de rendre sa musique plus accessible au public international. Les Béarnais précisaient récemment :
« Nous voulons élargir notre audience et faire, après la version française, une nouvelle proposition artistique plus accessible au public étranger, mais aussi une nouvelle approche pour notre public francophone. The Shadows Ball est un album avec des sujets actuels et contemporains. Un univers à découvrir entre liberté et colère, trahison et isolement, manque et injustice. Un album qui à la fois dénonce et dessine une fenêtre d’espoir. Un album engagé et percutant ! »
Premier long format en anglais, certes, mais pas premier essai dans la langue de Shakespeare, puisque le groupe présentait notamment sur la tournée « Machine Nation » (2018/2019) une version remaniée du morceau « Loin d'Ici ». Il devenait, tandis que Carine Pinto remplaçait au chant Didier Delsaux, « Your Energy ».

Ce single était destiné à remercier le public d'une tournée européenne qui entérinait l'intronisation de Carine au poste de chanteuse. Le groupe concluait en remerciant son public pour son « accueil chaleureux qui nous encourage toujours à pousser plus loin les limites ! »
Repousser les limites ? Nous y sommes en plein ! 2023 voit Manigance désireux d'exploiter la tessiture de voix de sa chanteuse et d'élargir son champ d'action. Il refuse une simple traduction des morceaux du « Bal des Ombres ». François Merle (guitare) s'explique :
« Cet album contient différentes chansons répondant aux standards de Manigance. Nous avons raccourci les chansons et travaillé sur les arrangements. Nous allons jouer beaucoup de ces chansons lors de nos concerts. Les fans devraient apprécier. Elles sont adaptées pour être jouées en live. Nous avons évolué dans notre processus d’écriture. Les titres sont encore très riches, mais la structure est plus simple. Nous écoutons également les dernières productions pour offrir un album moderne avec un son actuel. »
Manigance 1 promo 2023
Manigance promet de surprendre les fans morceau après morceau. François complète :
« J’ai décidé de faire de nouvelles parties de guitare plus lourdes que sur les albums précédents. J’ai acheté de nouveaux amplis pour pouvoir produire un son de guitare particulier pour le nouvel album. J’ai écrit la majorité des nouvelles chansons. Avec la nouvelle voix de Carine, j’ai proposé de nouvelles structures. J’ai préféré raccourcir les parties instrumentales des solos pour me concentrer sur la composition. Lionel Vizerie a beaucoup travaillé sur les arrangements de guitare pour apporter une atmosphère nouvelle et plus moderne. Nous avons profité de la pause avec la COVID pour trouver de nouvelles inspirations. Le temps nous a permis de travailler sur les mélodies. Nous avons également décidé de remplacer certaines parties de clavier par des parties de guitare pour avoir un son plus lourd. Dès que les démos des chansons ont été terminées, nous avons commencé le processus d’enregistrement. » Les Palois en donnent un aperçu dans ce premier extrait, adaptation anglaises du titre « De Vos Outrances » :

Rien n'a été négligé pour donner cette nouvelle vie au Bal des Ombres, repensé jusqu'à l'artwork, dessiné par Stan W Decker. (Ci-dessous les deux versions)
Manigance deux albums
Les douze titres de « The Shadows Ball », précisait un communiqué de presse, « s’inspirent des paroles de Carine Pinto à partir d’émotions personnelles et intimes, mais qui peuvent aussi concerner la plupart des auditeurs : de la trahison d’un ami, l’incendie de la cathédrale Notre-Dame, le changement climatique, la violence contre la communauté LBGT, le confinement pendant la COVID, la violence familiale...
Manigance tournee

BLACKRAIN, Untamed (25/11/2022)

Le 02/01/2023

On recommande « Untamed ». Mieux : il s'impose dans votre CDthèque de fan de Heavy !

Avec la précision d'un métronome depuis « It Begins » (2013) BlackRain lâche des bombes de plus en plus dévastatrices tous les trois ans pour consolider sa position au sommet du heavy glam français et sur la scène internationale. Sa nouvelle livraison, larguée le 25/11/2022, a pour nom « Untamed » (traduisez : Indomptable).
Blackrain untamed
Revendiquée par l'artwork, la filiation, de « Dying Breed » à « Untamed », n'échappe à personne. Swan Hellion (chant/guitare) n'en fait pas mystère lorsqu'il nous explique : « Dying breed marque pour moi le vrai nouveau départ de BlackRain, un certain retour aux sources au niveau des compositions. Et bien sur il y a le mix réalisé par Chris Laney. L’image également, est plus cool. Bref, on était enfin partis sur de bonnes bases, les fondations de Untamed ».
Cette fois-ci, le groupe a fait appel à Hannes Braun (Kissin' Dynamite) pour le son. « Je crois que c'est le type de mix que nous avons attendu depuis nos débuts, estime Swan, mais que nous n’avons jamais eu, malgré les pointures avec lesquelles nous avons eu la chance de travailler dans le passé. Il me semble que c’est la première fois que le groupe sonne aussi fat. Chris Laney avait déjà fait un bon job sur License to Thrill et Dyin´breed mais ce n'est pas comparable à ce que nous a rendu Hannes. Le mix est très moderne et dans une playlist aux cotés de grosses prods, ça ne sonne pas ridicule. Hannes est aussi musicien, Kissin' Dynamite officie dans un style proche du notre, il a donc une vision claire et similaire à la notre quant à la manière dont un groupe doit sonner de nos jours. Je pense que l’erreur commise par certains producteurs dans le passé a été de vouloir faire sonner BlackRain comme un groupe des années 80. Car même si certaines de nos influences viennent de ces temps-là, nous sommes bel et bien un groupe des années 2010. »
Ce n'est d'ailleurs pas la seule collaboration des Annéciens avec les Allemands, puisque Jim Müller gratifie cet album d'un long solo de guitare sur le morceau « Neon Drift », l'occasion pour le groupe de nous offrir un clip très second degré dans lequel nos Frenchies n'hésitent pas à franchir la fine ligne de la légalité pour revisiter l'adage qui veut que Nice Boys don't Play Rock N' Roll.

D'autres clips tout aussi décalés ont accompagné la sortie de l'album, tels « Demon », en collaboration avec les acteurs de la sitcom Les Mystères de l'Amour, rencontrés tandis qu'ils assistaient à un concert du groupe, ou « Summer Jesus » qui voit les membres de BlackRain adeptes d'un gourou qui les abreuve en paradis artificiels.

Second degré à l'écran, mais la performance sonore n'est pas là pour plaisanter ! La chanson-titre est puissante, l'intensité progressive. Le riff introductif est énorme et le tempo irrésistible ! « Untamed  permet d’entamer les concerts de manière puissante, ca met directement tout le monde d’accord » estime Swan. On ne le contredira pas.

« Kiss The Sky » suit. Claviers, batterie lourde, dextérité palpable des musiciens, tandis que les mélodies se savourent (« Demon ») et que les choeurs jouent les vedettes (« All the Darkness ») ou que les choix se font judicieux (les choeurs angéliques tellement à leur place dans « Summer Jesus »). 
La musicalité s'installe sur la durée pour notre plus grand plaisir, avec un jeu foisonnant et un frontman qui va décrocher des notes inaccessibles au commun des chanteurs (« Set the world on fire »). BlackRain signe ainsi un album aussi fort techniquement qu'il est réjouissant mélodiquement et son « Untamed » rejoint dans notre CDthèque les indéboulonables « Released » (2016) et « Dying Breed » (2019), qui sont déjà d'un fort calibre.
BlackRain, Skid Row et quelques autres prouvent ainsi qu'en 2022 le Hair Metal n'est pas moribond et qu'il n'a pas fini de nous faire headbanguer. On vous invite à aller écouter BlackRain in situ sur la prochaine tournée, parce qu'en plus d'être l'une des meilleures sorties discographiques de l'année, c'est un excellent groupe de scène.
On recommande « Untamed ». Mieux : il s'impose dans votre CDthèque de fan de Heavy !
Blackrain paris

AVANDRA, Prodigal (18/11/2022)

Le 23/12/2022

Un album hautement technique, profondément poignant et passionnant.

Une chonique d'Harvey
Avandra est le nom d’un générique de pilules miracle pour les dysfonctions érectiles. Ou bien sinon celui d’un groupe de métal progressif du Costa Rica !

Christian Ayala (guitare et chant) fonde ce groupe en 2011. Au départ, il est seul à tout jouer et il reste dans cette configuration solitaire pour le premier album « Tymora » (2017). Ce n’est qu’en 2019 qu’il s’adjoint les services de Luis Javier Rivera (guitare), Gabriel Alejandro Rodriguez (basse) et Adrián Arroyo (batterie) pour la sortie du deuxième album « Descender ».
Avandra revient en 2020 avec son troisième album « Skylighting ».
2022, le quatuor progressif Avandra sort « Prodigal » son quatrième effort avec un nouveau bassiste José Miguel Vázquez (Chemie).
Avandra artwork
« Codename: Pharaoh » introduit l'album en incorporant le discours d'Eisenhower sur les dangers d'unifier le complexe militaro-industriel du secteur privé avec le gouvernement, la piste explore la nature cyclique de la guerre.

Musicalement, le groupe offre des voix émouvantes, une instrumentation complexe qui est également capable d'une puissance explosive, mais aussi va vers du plus costaud avec des voix gutturales dures et en mettant l'accent sur les basses afin d’explorer le côté sombre de l'album.
Des mélodies de piano rêveuses et des synthés atmosphériques accompagnent des murmures obsédants dans « In Träumen », tandis que « Dissembling The Artifice » voit Avandra s'aventurer plus loin dans le lourd et le dissonant. Ainsi doté d’une atmosphère riche et d’une belle authenticité, cet album offre à l’amateur du style des morceaux structurés, pouvant alterner des passages aux riffs puissants et des submersions atmosphériques adoucissantes.

Le groupe joue un métal progressif de haute volée, auréolé de belles harmonies vocales, avec des riffs finement ciselés et un son souple et aérien.
Avandra a produit un album hautement technique, profondément poignant et passionnant avec « Prodigal ».

GAELLE BUSWEL - L'interview de Dam'Aël

Le 22/12/2022

Le 26/11/2022, Gaëlle Buswel participait avec Will Barber et Mireil m'a tuer à la septième édition des Rockers Ont du Coeur organisée par Les Rockeurs Ont Du Coeur - Var dans l'enceinte du Casino Joa de La Seyne-Sur-Mer. Ticket d'entrée pour la soirée caritative ? Apporter un jouet neuf d’une valeur supérieure à dix euros.
Dam'Aël a profité de ce contexte pour interviewer la rockeuse francilienne, un entretien réalisé par téléphone la veille du concert. On parlera de l'association bien sûr, mais aussi du Kazakhstan et d'un certain passage protégé...

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Photographie : Guillaume Malheiro et Guillaume Eymard


« C'est toujours un grand plaisir d'aller à la rencontre de cultures différentes, et c'est pour nous un grand bonheur, à chaque fois, à chaque concert. »

Dam'Aël : Bonjour Gaëlle Buswel. Comment allez vous ?
Gaëlle Buswel :
Bonjour ! Ca va super ! On se prépare pour ce grand événement qui aura lieu ce samedi. (NDLR : interview réalisée par téléphone le 25/11/2022) On a vraiment hâte.
Dam'Aël : C'est caritatif, et c'est pour les enfants !
Gaëlle Buswel : Exactement !
Dam'Aël : Vous avez déjà exploré nombre de pays. Six ans  en Angleterre, ou à fouler les terres du Canada, du Danemark, de la Polynésie, de la Suisse, du Japon, et surtout celles des Etats-Unis. Puis récemment le Kazakhstan ! Le blues-rock donne-t-il des ailes ?
Gaëlle Buswel : La musique se partage ! Elle n'a pas de frontières, donc on va jouer partout où l'on nous demande de partager notre musique. C'est toujours un grand plaisir d'aller à la rencontre de cultures différentes, et c'est pour nous un grand bonheur, à chaque fois, à chaque concert.
Dam'Aël : Ce festival au Kazakhstan où vous avez représenté la France pour les trente ans des relations diplomatiques entre notre pays et le Kazakhstan... C'est quand même énorme cette histoire !
Gaëlle Buswel : Nous avons été vraiment touchés et flattés de représenter la France dans ce cadre-là, et c'était un véritable honneur pour nous. C'était également l'occasion de rencontrer un nouveau public et de faire la connaissance des Kazakhs.
Gaelle buswel
Dam'Aël : Une journaliste de ce pays a dit que vous étiez une source d'inspiration pour les femmes au Kazakhstan
Gaëlle Buswel : Ca c'est toujours quelque chose qui m'émeut beaucoup, parce qu'il est vrai que je prends parfois position pour essayer de représenter, de diffuser et de partager de belles choses. Alors quand ça peut inspirer des femmes de cultures différentes, c'est... J'ai du mal à l'exprimer en mots, parce que c'est vraiment très fort. J'étais hyper émue quand cette journaliste m'a dit ça, je ne m'attendais pas du tout à ce type de discours de sa part, et alors on se dit que par la musique on peut parfois générer des choses très positives et encourageantes pour des femmes, pour des enfants, pour d'autres personnes. Là en l'occurrence c'était par rapport au rêve de certaines jeunes filles, et représenter ça, être comme un petit modèle pour ces femmes-là, j'avoue que je me sentais très honorée et très émue.

« Quand on passe ce passage piétons, on se sent un peu comme un gamin de quatre ans qui vient de découvrir son premier cadeau de Noël. »

Dam'Aël : On note de très belles rencontres dans votre parcours : Neal black, Patrick Rondat, Matthieu Chedid, ZZ Top, Ringo Starr et Beth Hart, en première partie du palais des congrès à Paris. Est-ce qu'un duo avec Beth vous aurait tenté ?
Gaëlle Buswel : J'adorerais ! Mais c'est pas du tout au rendez-vous pour le moment ! Ca fait partie des premières parties qu'on a eu la chance de réaliser, et c'était une magnifique rencontre. C'est une femme talentueuse et inspirante. Elle a une histoire très touchante. C'est une battante et une artiste que j'adore. C'est un vrai et grand honneur de pouvoir ouvrir pour elle, de la rencontrer et d'échanger un peu avec elle.

Dam'Aël : Que ressent-on quand on emprunte le passage clouté d'Abbey Road ?
Gaëlle Buswel : C'est tout un symbole ! Ce passage clouté, c'est la première étape avant d'arriver dans le studio. Et vous avez toutes les images de cette fameuse photo et de cet album des Beatles. Quand on passe ce passage piétons, on se sent un peu comme un gamin de quatre ans qui vient de découvrir son premier cadeau de Noël. C'était assez émouvant. On était en 2019, et même trois ans après, à chaque fois qu'on en parle, ça nous fait autant d'émotions. Vivre ce moment-là, c'était vraiment super. On s'est bien marrés, en plus ! Et sur ce passage piétons, forcément, on a fait la photo !

Dam'Aël : C'était à l'occasion de votre quatrième album, « Your Journey », enregistré partie en Belgique, partie à Londres, ville dans laquelle vous avez vécu six ans...
Gaëlle Buswel : J'ai vécu un long moment à Londres...  C'était vraiment super, j'ai adoré ! J'adore cette ville, cette culture et les gens. C'est vraiment libre...
Gaelle buswell
Dam'Aël : C'était avant votre carrière solo, quand vous faisiez partie du groupe Cam On ?
Gaëlle Buswel : Exactement ! Cam On était mon premier groupe de compositions blues rock. On n'a pas continué, même si on est restés tous en très bons termes. Quant à moi, j'ai poursuivi mon petit bonhomme de chemin et j'ai lancé mes projets perso. J'ai rencontré Neal Black. C'était une période de renouveau. J'en avais marre de tout, et je suis partie rejoindre ma meilleure amie qui résidait à Londres. Ca a été une belle expérience pour commencer à partager ma musique d'une certaine façon, dans un premier temps...
Dam'Aël : Tournons-nous vers l'événement du 26/11/2022 au casino Joa de La Seyne Sur Mer. Comment s'est faite cette connexion avec l'association Les Rockers Ont du Coeur ?
Gaëlle Buswel : On était en relation depuis pas mal de temps, peut-être même avant le confinement. L'année dernière ils nous ont recontacté. Ils ont géré ça avec notre tourneur. C'était une belle occasion. Ils savaient qu'on avait beaucoup participé à des actions pour les enfants, évidemment on ne pouvait pas dire non ! Il y avait une belle énergie, l'équipe avait l'air vraiment super. On ne s'est jamais rencontrés donc ce concert sera l'occasion de partager un moment ensemble... C'est un joli concept et une belle action qui s'est mise en place, toute en musique, toute en amour.
Gaelle buswel 2
Photographie : Guillaume Malheiro et Guillaume Eymard
Dam'Aël : Considérez-vous ce type d'événements comme un moyen plus fort que les cagnottes qui peuvent se faire par ailleurs ?
Gaëlle Buswel :
Chaque association met en oeuvre ses actions comme elle le peut. Ce concept avec un concert, on en a parlé autour de nous : le fait d'amener un jouet pour voir un concert, les gens trouvent que c'était une super idée. Ludique en même temps : tout le monde se prête à ce jeu.
Dam'Aël : Ce n'est pas votre première action caritative : vous êtes déjà intervenue dans les hôpitaux pour enfants...
Gaëlle Buswel : Oui, quand j'ai fait mon premier album, en 2011. Ma cousine travaillait dans des hôpitaux, et j'ai ainsi découvert certaines associations. Alors on a mêlé la musique à des événements pour aller jouer dans des services d'oncologie. C'était assez fort, assez difficile aussi émotionnellement parce que je suis une âme sensible. Mais c'était vraiment un beau moment, parce que les enfants atteints de cancers nous ont fait passer de très beaux messages et ils sont d'une force complètement hallucinante. On a fait ça pendant pas mal d'années, jusqu'à ce que le service ferme ses portes. Mais on essaie de soutenir cette association et de soutenir les services d'oncologie de la petite façon dont nous pouvons le faire pour apporter un peu d'énergie, d'amour, et un court moment d'évasion à ces gamins.

Dam'Aël : La soirée des Rockers Ont du Coeur propose trois prestations : Will Barber, Mireil M'A Tuer  et vous-même. Vous connaissez ces deux artistes ?
Gaëlle Buswel : Avec Will, oui, on se connaît : il a fait notre première partie il y a pas mal d'années, puis on s'est croisés en concert. C'est donc l'occasion de se retrouver sur scène. Quant à Mireil M'A Tuer, ce sera une découverte. Je pense qu'on passera tous un bon moment ensemble.
Dam'Aël : Y a-t-il un lien fondamental entre l'enfance et l'ouverture à la musique ?
Gaëlle Buswel : Oui. Moi j'ai grandi dedans : mes parents étaient passionnés de musique. Ils étaient des années 70, avec toute la culture musicale qui va avec, la période anglo-saxonne et américaine... J'ai baigné là-dedans, et ce sont des influences qui ont été naturelles et très présentes et qui m'ont poursuivie jusqu'à aujourd'hui.

Dam'Aël : Je crois savoir que votre papa jouait dans un groupe ?
Gaëlle Buswel : Mon père, quand il était jeune, était batteur dans un groupe de hard-rock ! Il faisait ça pour le plaisir et ils ont tous choisi d'autres vies, mais du coup, c'est rigolo. On en reparle souvent, et j'essaie toujours d'imaginer mon père en mode hard-rocker dans les années 70, avec des pantalons pattes d'eph et des chemises à fleurs ! (Rires)
Dam'Aël : Y a-t-il des projets avancés pour 2023 ?
Gaëlle Buswel : Oui, il y a des choses qui vont se passer en 2023, et en 2024 aussi, on y travaille. Mais je ne dis rien sinon qu'on va faire une tournée d'été qui commencera à compter de mi-mai 2023, et vous pourrez nous voir sur toutes les routes de France.
Dam'Aël : Un mot sur les musiciens qui vous accompagnent en tournée ?
Gaëlle Buswel : Ils sont ma famille, la même équipe depuis pas mal d'années. A la guitare Michaal Benjelloun, à la basse JB Petri, au clavier Léa Worms  et à la batterie Steve Belmonte. On a aussi notre ingé-son qui nous accompagne et qui s'appelle Aurélien Chambre.
Dam'Aël : J'ai appris que vous utilisiez du matériel français ?
Gaëlle Buswel : Pendant le confinement on a rencontré beaucoup d'artisans français, et plutôt qu'avoir des marques américaines, notre matériel, nos amplis, pédales de guitares, c'est Val Martins. Il est de la région lyonnaise et fait un travail extraordinaire. Je travaille aussi avec une artiste qui m'a fait une magnifique sangle de guitare, Cécilia, de Blackdust Guitar Straps. Je suis ravie de pouvoir mettre cette sangle sur scène parce qu'elle est personnalisée. Ce sont des artisans qu'on adore et qu'on soutient.
Dam'Aël : On a hâte de vous revoir sur la tournée 2023 !
Gaëlle Buswel : J'ai hâte de vous rencontrer tous !
Dam'Aël : Je vous remercie infiniment pour ce sympathique échange, Gaëlle.
Gaëlle Buswel : Merci. Et à bientôt !

 

AKIAVEL, Veni, Vidi, Vici (23/12/2022)

Le 22/12/2022

Le pitbull du death signe probablement avec « Veni, Vidi, Vici » son meilleur album.

Il y a des groupes — On les compte sur une poignée de main — dont on perçoit dès la première apparition discographique qu'ils ont été bénis par les dieux du Metal. C'est le cas d'Akiavel.
Akiavel mr cana
AKIAVEL par Mr Cana Photography.
Dès son premier EP (2018), la formation varoise nous impressionnait par la mise en place de sa musique. On pensait « pour eux, c'est possible ». Petite vérification dans le background : bon sang mais c'est bien sûr ! Les quatre musiciens  avaient fourbi leurs armes dans plusieurs formations du Sud-Est.
L'album « V » (2020) marquait le début de la conquête, sans se laisser corrompre par l'apparition de la pandémie Covid-19 en France. Auré (chant) déroulait ses lyrics autour des cinq blessures de l'âme de Louise Bourbeau : la trahison, le rejet, l'abandon, l'humiliation et l'injustice. La growleuse s’expliquait sur cette thématique :
« J'ai eu l'idée de prendre ces cinq blessures et de les travailler en deux parties : côté bourreau et côté victime. »
Un an plus tard sortait « Vae Victis ». Auré avait fait un gros boulot sur les tueurs en série et lié le tout en dix chapitres. L'opus était servi par des clips remarquables. C'est qu'Akiavel ne lâche rien, et surtout pas l'image : ces beaux gosses en costards sont entourés par une équipe de fidèles : TOO MANY SKULLS (by Raf The Might) pour l'artwork, , Mr cana production pour les clips et Mr Cana photography pour les photographies. Ils les aident à développer un univers visuel macabre mais élégant, diaboliquement esthétique et fascinant.
2022. Adoubé par ses pairs (Loudblast, Benighted), Akiavel assoit sa réputation scénique (dates de concerts in fine).

Nonobstant, il piétine dans sa stalle de départ, impatient d'en découdre à nouveau sur sillons. C'est décidé, il lâchera son troisième album en version digitale avant la fin de l'année 2022. Son titre :

« Veni, Vidi, Vici »

Akiavel 5
« Veni, Vidi, Vici »... Une locution latine taillée sur mesure pour Akiavel !
Neuf  morceaux plus un bonus pour l'emporter.
Artwork Raf the Might, bien sûr.
Derrière l'enregistrement et le mixage, on trouve à nouveau la figure hexagonale de Sebastien Camhi et son Studio Artmusic, tandis que le mastering sera l'affaire de Jacob Hansen (Volbeat, Arch Enemy, Evergrey, Pretty Maids, Epica).
Quarante-trois minutes. Furie !
Pour l'intro, Akiavel lance une rythmique très sûre. La batterie s'installe. L'auditoire ronronne. 1:15. Explosion ! Tourbillon ! Beaucoup de maturité dans les vocaux. Le titre claque : « Purgatory » !

« [Help] Me Too » poursuit à un rythme effréné. Courte éclaircie apportée par la batterie et les guitares — on sait le Diable dans le détail. Féline, Auré variante (« Souls of War »). Rien n'est laissé pour compte.
Surprise en piste 4 : une voix claire fait son apparition. Qui ? On pencherait pour Ivan Pavlakovic, le chanteur de Disconnected. Sans certitude aucune... Mais la voix claire assure !
Démarrage hardcore pour « Witchcraft », l'un des premiers morceaux clipés de l'album.

Au coeur du plus bestial, Akiavel garde la musicalité. Les quelques phases mid-tempi restent denses (« Thoughts of a survivor »).
Brutal, savoureux, malsain, implacable. Du Black, Death, du Hardcore. Mais la mélodie reste perceptible jusque dans l'oeil du cyclone.
« Reign of lights », « Salvation », « A Few Words for Love » et sa rythmique Death'N Roll tellement addictive...
Chaque titre est servi par un tableau sublime, lumineux, et pourtant mystérieux, qui flatte notre fascination morbide.
9 salvation
En bonus, « Rape the limit ». Son final puissant termine la correction. Akiavel rappelle avec ce titre extrait du tout premier opus à quel point il était prêt à mordre et à ne plus lâcher dès son début de carrière. Parole tenue.
Akiavel impressionne. Le pitbull du death signe probablement avec « Veni, Vidi, Vici » son meilleur album. Dense, accrocheur, il porte la mélodie au coeur du hardcore. Il continue d'ouvrir le champ des possibles. Avec une grande classe. Toujours.
« Veni, Vidi, Vici ». Soumettez-vous. On vous le recommande évidemment.
L'opus sera dévoilé dès demain en version digitale, mais il vous faudra patienter jusqu'au 03/03/2023 pour profiter des premiers supports physiques.
Quant à nous, on guettera la sortie des vinyles numérotés pour embellir notre discothèque, parce que côté merch' aussi, Akiavel met généralement le paquet !
Akiavel cover
Précommandez ici :

KATATONIA : Douzième album en janvier 2023.

Le 20/12/2022

Le groupe de doom suédois Katatonia sortira son nouvel album « Sky Void Of Stars » le 20/01/2023 via Napalm Records.

Katatonia artwork
Il s'agit d'un onze titres entièrement écrit et composé par le chanteur Jonas Renkse.
Le groupe commente :
« Notre douzième album, Sky Void Of Stars, est un parcours dynamique à travers une obscurité vibrante. Né d’une nostalgie pour ce qui n’est plus, dans les périphéries de l’inaccessible, mais composé et condensé en une forme humaine et présenté en sons et en mots, fidèles à l’empreinte de Katatonia. Pas d’étoiles ici, juste une pluie violente. »
Katatonia a présenté récemment une version clipée du morceau « Austerity » qui ouvrira l'album, une piste que le groupe définit comme « dynamique et dramatique, grave et funèbre ».

Après « Atrium », il s'agit du second single dévoilé par les Suédois.

Ce douzième album sera disponible aux formats suivants :

  • Coffret en bois deluxe édition limitée : un CD + livret collector, un Blu-Ray + pochette cartonnée, un pendentif corbeau, un tirage d’une carte du ciel et un pin’s - shop Napalm seulement
  • Edition ‘Die Hard’ 2 vinyles BLANC et VERT FORÊT effet tâches d’encre : disque de feutrine, patch, poster 12 pages - ÉPUISÉ
  • 2 vinyles VERT FONCÉ - shop Napalm seulement - ÉPUISÉ
  • 2 vinyles transparent MARBRÉ / VERT FONCÉ - OMerch seulement
  • 2 vinyles CRISTAL / NOIR EFFET MARBRÉ - OMerch seulement
  • 2 vinyles noirs
  • 1 CD avec titre bonus + livret collector
  • 1 CD boîtier rigide
  • Format digital

Les précommandes sont ouvertes sur ce lien.

Katatonia sera en tournée européenne à compter de janvier 2023. Vous pourrez les voir le :

  • 04.02.23 FR - Lyon / Ninkasi GERLAND
  • 08.02.23 FR - Toulouse / Le Metronum
  • 19.02.23 FR - Paris / Le Trianon
  • 20.02.23 LU - Luxembourg / Rockhal