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AC/DC : Le classement des albums
Le 17/03/2024
Voici le classement des albums studio d'AC/DC par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...
- N°1 : Back In Black (1980) - 16% des voix
- N° 2 : Let There Be Rock (1977) et Highway To Hell (1979) - 14% des voix
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N° 4 : For Those About To Rock (1981) - 9% des voix
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N° 5 : High Voltage (1976) et The Razors Edge (1990) - 8% des voix
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N° 7 : Powerage (1978) et Ballbreaker (1995) - 6% des voix
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N° 9 : Dirty Deeds Done Dirt Cheap (1976) - 5% des voix
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N° 10 : Stiff Upper Lip (2000) - 4% des voix
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N° 11 : Flick To The Switch (1983), Blow Up Your Video (1988) et Black Ice (2008) - 2% des voix
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N° 14 : Fly On The Wall (1985) - 1% des voix
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Rock Or Bust (2014) et Power Up (2020) n'ont récolté aucun suffrage.
LIPZ (hard/heavy), Changing The Melody (15/03/2024)
Le 17/03/2024
C'est Suédois, c'est bien fait.
Par Ahasverus
Lipz a vu le jour en 2011 à l'initiative des frères Alexander (chant, guitares) et Koffe (batterie) Klintberg qui fondent le groupe avec Conny Svärd (guitares), Ils seront rejoints bien plus tard par Chris Young (basse) qui amènera au line-up sa stabilité.
Orienté glam metal, les Suédois sortent leur premier single, « Ghost Town », en 2012. Il est suivi trois ans plus tard par l'EP « Psycho » puis en 2018 par l'album « Scaryman ».
Il s'agit d'un bon album de hard heavy dans un style qu'on peut volontiers comparer à ce que propose BlackRain. A défaut d'être révolutionnaire, il propose un songwriting immédiatement accrocheur (« Star », « Falling Away », « Trouble In Paradise ») à base de bons riffs et de gros choeurs (« Fight »), taillés pour un public amateur de glam metal.
2024. Lipz fait son retour avec « Changing The Melody ».
Toujours aussi peinturluré, il ouvre son album à la Bon Jovi (« I'm Going Under » avec son approche chorus qui rappelle « You Give Love A Bad Name ») et poursuit par un titre tout aussi efficace qui donne son nom à la galette.
Les propositions restent globalement très accessibles (« Secret Lover », « Monsterz ») mais se montrent parfois un peu plus modernes qu'auparavant, pouvant rappeler Kissin' Dynamite et, dans une moindre mesure, le dernier Winger (« Bang Bang », « Stop Talking About Nothing »).
Deux ballades (« I Will Die For You » et « Freak ») invitent à des pauses dans un album légèrement supérieur à son aîné.
C'est Suédois, c'est bien fait, alors si vous aimez le hair metal, vous pouvez envisager de faire l'after avec Lipz.
L'album est disponible depuis le 15/03/2024 chez Frontiers Record.
GRACE POTTER (rock), Mother Road (2023)
Le 17/03/2024
Un album inestimable : Dix titres de blues rock particulièrement riches en groove.
Par Ahasverus
Si la réputation de Grace Potter est installée aux USA, elle est encore peu connue en France, au point que le webzine Fargo Mafia la présentait comme « l’un des secrets les mieux gardés du rock américain », formule heureuse s'il en est.
Pour définir son style et son statut, nous dirons que Grace est un peu une Gaëlle Buswel en format US, c'est à dire toutes proportions gardée puisque ramener les USA à l'échelle de la France revient à comparer le Verdon au Grand Canyon du Colorado. Néanmoins si vous appréciez l'une, on prend le pari que vous aimerez l'autre.
« Mother Road » est une galette de dix titres de blues rock sortie via Fantasy Records le 18 août 2023. Il s'agit du cinquième album solo de la musicienne américaine. Particulièrement riche en groove, parfois tendre (« Little Hitchiker»), parfois western (« Lady Vagabond »), merveilleusement servi par un clip éponyme qui propose un scénario à la Thelma & Louise, « Mother Road » balance et nous entraine dans un road-trip à la Steinbeck, qui donnait à la Road 66 le nom de Mère des Routes dans son livre Les Raisins de la Colère.
C'est maintenant au tour de la rockeuse américaine de nous servir de guide au rythme de sa voix légèrement râpeuse, de ses riffs et de son orgue Hammond, « Mother Road » s'illumine alors, ose jusqu'à nous rappeler le premier album de Mika (« Masterpiece »).
L'album est incontournable. Il est produit par Eric Valentine (Slash, Queen Of The Stone Age).
MORBID ANGEL : Le classement des albums
Le 16/03/2024
Voici le classement des albums studio de MORBID ANGEL par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...
- N°1 : Altars of Madness (1989) - 27% des voix
- N° 2 : Blessed Are The Sick (1991) - 25% des voix
- N° 3 : Covenant (1993) - 20% des voix
- N° 4 : Domination (1995) - 13% des voix
- N° 5 : Illud Divinum Insanus (2011) - 6% des voix
- N° 6 : Formulas Fatal to the Flesh (1998) et Gateways to Annihilation (2000) - 3% des voix
Heretic (2003) et Kingdoms Desdained (2017) n'ont récolté aucun suffrage.
Ils ont dit :
- Stéphane : « Les premiers sont des incontournables de la scène death metal, pour autant, je trouve fascinante une approche aussi osée que celle tentée avec Illud Divinum Insanus. »
- Alan : « Je ne suis pas un inconditionnel de Morbid Angel, mais Covenant et Domination, avec David Vincent, sont des monuments du genre. »
EDWOOD (hardcore), Trust The Process (09/03/2024)
Le 16/03/2024
Les dix pistes roulent pied au plancher et composent un ensemble hardcore efficace et crédible.
Par Ahasverus
Il aura fallu dix ans à Edwood pour passer de l'EP à l'album.
La formation bretonne avait vu le jour en 2003, mais n'attendez pas d'elle qu'elle vous flatte les sens à la bombarde ou au biniou : c'est la scène américaine de la fin des 90's qui a les faveurs de ces Morlaisiens.
Après une centaine de concerts et trois EP, le groupe mettait sur pause et c'est fin 2022 que Julien Tanguy (chant) et Jean-Marie Grovel (guitares) optaient pour un retour aux affaires.
Faisant appel à Sylvain Collas (Stonebirds, Infern) pour la basse et Cédric Chaplet (HHM) pour la batterie, le groupe reconstitué entrait dans la foulée au BBlast studio et enregistrait l'album « Trust the Process » sous la houlette de Ben Lesous. L'opus était rendu public le 09/03/2024.
Fort de ses influences américaines, Edwood délivre un album de hardcore aussi vif que carré dont les gros riffs vous laisseront peu de temps pour souffler. A peine le titre « Truth To Be Told (Return To Integrity) » daigne-t-il avancer à un rythme un peu moins soutenu que les autres. Mais globalement les dix pistes roulent pied au plancher et composent un ensemble efficace et crédible emmené par par le chant typiquement hardcore de Julien Tanguy.
Terror, Strife et Comeback Kid sont les références citées par le groupe pour vous représenter l'univers de cet album.
« Trust the Process » est disponible aux formats CD et numérique sur Bandcamp.
Le lien :
JINJER : le point sur le nouveau DVD Live
Le 16/03/2024
« Live in Los Angeles », le premier DVD / BluRay live officiel de JINJER, est sorti le 17/05/2024 sur Napalm Records.
Il s'agit d'un show enregistré et filmé le 22 décembre 2022 au Wiltern à Los Angeles, en Californie. Il marque les quinze ans de carrière de la formation ukrainienne.
Habitué des grands rendez-vous internationaux (Hellfest, Rock am Ring, Graspop Metal Meeting), Jinjer commente à propos de ce DVD live :
« Notre concert à guichets fermés à Los Angeles à la fin de notre tournée 2022 était le moment et l'endroit parfaits pour faire quelque chose de spécial - quelque chose comme un DVD / album live tant attendu de JINJER ! La salle légendaire et pleine à craquer, l'ambiance folle de la côte ouest et, surtout, le fait que le groupe l'ait livré avec toute sa force après une tournée de six mois autour du globe - de l'Europe à l'Australie et de retour aux États-Unis - ont fait de cette soirée un moment très spécial. Pour les fans qui nous ont rejoints ce soir-là au Wiltern, ce fut un concert inoubliable, mais désormais, chaque fan de Jinjer dans le monde entier peut vivre et apprécier un set idéal comprenant les plus grands hits de nos anciens albums ainsi que des bangers récents. Il ne s'agit pas seulement d'un DVD ou d'un album live, mais d'une célébration des quinze premières années de l'histoire de Jinjer, juste avant de passer au chapitre suivant... »
Pour accompagner cette annonce, Jinjer avait mis en ligne une première vidéo live. Il s'agissait de « Call Me A Symbol », un titre extrait de son dernier album studio « Wallflowers » (2021), qui s'est hissé au sommet des charts.
Puis il revenait avec la version live d'un titre qu'il estimait être « le morceau fondateur de la carrière du groupe » : « Pisces » !
Jinjer commentait :
« Nous avons en quelque sorte manqué le moment où Pisces est devenue plus qu'une simple bonne chanson... Des années après sa sortie, nous commençons seulement à comprendre comment les gens s'identifient à ce morceau, pourquoi il est si important à leurs yeux, et ce qu'il a fait pour nous en tant que groupe. C'est toujours un immense plaisir de le jouer en live et de vous entendre chanter avec nous. C'est presque une expérience spirituelle... »
Le 16/05/2024 c'était le titre « Home Back » qui était mis à l'honneur avec ce commentaire :
« Depuis sa sortie en 2019, Home Back est devenu un hymne pour Jinjer et ses fans. De son groove musical entraînant à ses paroles chargées de pacifisme et de prédictions malheureuses sur l'état actuel du monde, nous avons pensé qu'il n'y avait pas de raison de ne pas le sortir en tant que troisième single extrait de notre DVD Live In Los Angeles ! »
Voyage dans la discographie du groupe ukrainien, « Live In Los Angeles » met l'accent sur les titres favoris des fans. La version Digipack Deluxe contiendra notamment deux morceaux supplémentaires des versions de « Wallflower » et de « Disclosure! » enregistrées à Paris en 2023.
Live in Los Angeles est disponible aux formats suivants :
> 1 DVD / 1 CD / 1 BluRay - coffret digipack Deluxe (format DVD) avec boîtier et livret de 20 pages
> Édition Die Hard : 2 vinyles blanc et violet marbré + livret de 20 pages + disque de feutrine - 700 exemplaires
> 2 vinyles noirs
> 2 vinyles violets - 300 exemplaires
> 2 vinyles jaunes - 300 exemplaires
> 2 vinyles transparents
> 2 vinyles blancs
> Format cassette jaune et impressions violettes - 200 exemplaires
> Format digital
Vous retrouverez Jinjer en concert en France au Festival 666 de Certoux le 10/08/2024, puis avec Sepultura, Obituary et Jesus Piece au Zenith de Paris le 30/10/2024.
THE BLACK CROWES (hard-rock), Happiness Bastards (15/03/2024)
Le 16/03/2024
Non, non, rien n'a changé, tout, tout peut continuer : le rock intemporel des Black Crowes n'a pas pris une ride.
Par Ahasverus
The Black Crowes ont retrouvé le chemin des studios après un peu de rififi qui les avait conduit à une séparation.
Le nouvel album s'appelle « Happiness Bastards ». Son contenu est heureusement plus inspiré que sa pochette ! (Quelqu'un pourrait-il leur donner les coordonnées de Stan W Decker ?)
« Happiness Bastards » est le fruit d'un nouveau line-up réuni autour des frères Robinson. Le bassiste Sven Pipien est le seul rescapé des années 90.
Le premier titre de ce dixième album rassure immédiatement : The Black Crowes nous donnent exactement ce qu'on leur demande : un son 70's, des choeurs, de bonnes nappes d'orgue Hammond, une légère touche southern.
Le groupe a opté pour un format court, avec un album d'environ trente huit minutes. Il propose des titres de hard efficaces, qui vont à l'essentiel sans oublier d'envoyer le bois (« Rats And Clowns », « Dirty Cold Sun »). Ils frappent même quand ils sont annoncés par des arpèges (« Cross Your Fingers »). The Black Crowes n'ont rien oublié du chemin du songwriting qui a fait leur succès, et le résultat comblera les fans de la première heure (« Wanting And Waiting »).
Non, non, rien n'a changé, et nous sommes loin de nous en plaindre : tout, tout peut continuer. Le son des frères Robinson reste aussi identifiable que sur « Shake Your Money Maker », avec ses choeurs gospel et ses claps, ses guitares slide et son piano. Il parvient à faire monter la mayonnaise, qu'il opte pour la ballade sudiste (« Wilted Rose ») ou pour le rock accrocheur (« Flesh Wound »).
L'univers 70's nous est livré dans un écrin sonore moderne tandis qu'un harmonica à la Neil Youg envoie la note de temps en temps (« Kindred Friend »).
Intemporel, le rock des Black Crowes n'a pas pris une ride. La surprise n'y est pas, mais il fait le job et c'est ce que les fans de la première heure attendent. Les autres découvriront un reflet fidèle de l'univers du groupe.
The Black Crowes seront à Paris (Olympia) le 24/05/2024.
JUNON (post-hardcore), Dragging Bodies To The Fall (15/03/2024)
Le 16/03/2024
Le soleil ne perce jamais totalement le ciel menaçant qui surplombe l'ensemble de l'album.
Par Ahasverus
Trois ans après l'EP « The Shadows Lenghten », Junon, formation née des cendres de General Lee, revient avec un long format intitulé « Dragging Bodies To The Fall ».
L'artwork est l'oeuvre de Martin Catoire (guitare) et Emmanuel Poteau.
Résolument post-hardcore, « Dragging Bodies To The Fall » est un album en tension permanente qui sait envoyer de beaux riffs heavy (« Caught In Hypocrisy Loops », « Another Bar To Your Cage »).
Sa musique foncièrement pessimiste pourrait vous rappeler Paradise Lost dans ses années les plus dures (« Out Of Suffering », « Making Pease With Chaos », « Halo Of Lies ») mais l'ensemble, s'il est construit à coups de riffs pesants et hypnotiques, reste plus avant-gardiste.
Traitant « des forces destructrices qui habitent l’humanité et qui la conduisent à sa perte. », l'échafaudage de Junon connaît de rares accalmies qui lui confèrent un éclat sombre. Mais le soleil ne perce jamais totalement le ciel menaçant (en même temps, on est dans les Hauts de France, hein...) qui recouvre l'ensemble de l'album.
Compagnon funèbre jusque dans ses apaisements (« Segue 2 – Dragbody »), Junon multiplie les contradictions sonores à l'intérieur de son territoire. Réalisé avec soin, exigeant sans être austère grâce à une batterie particulièrement généreuse, « Dragging Bodies To The Fall » parvient paradoxalement à faire un coup d'éclat en alignant neuf variations désespérément sombres. Ambitieux, se bonifiant à l'écoute, il est appelé à durer pour les fans du genre qui ne manqueront pas de vanter ses qualités.
« Dragging Bodies To The Fall » a été enregistré, mixé et masterisé par Francis Caste au Studio Sainte-Marthe (Hangman's Chair, Regarde les Hommes Tomber, Pogo Car Crash Control).
C'est une sortie Source Atone Records.