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Le 13/05/2019
Genre : Dark Nu Metal
Origine : Paris
Fondé en 2017 à Paris, le Metal hurlant de LYNN se démarque par un univers gravitant autour des sorcières de Salem ainsi que par les interprétations habitées de sa chanteuse Anna.
Un premier EP remarqué, un étonnant clip acoustique et quelques concerts plus tard, Lynn revient en force avec “Saint”, un album qui verra le jour en avril 2019.
A un mois de cette sortie, Anna (chant) et Ray (basse) ont bien voulu nous en dire plus sur leur parcours et nous parler de ce second opus.

"9 était une esquisse,
on tâtonnait, stylistiquement parlant.
Saint va creuser dans ce qu'on a préféré."
Ray Lynn
Ray : Nous sommes Lynn, un groupe de cinq membres : Léa (ingé-son), Guime (guitare), Anna (Chant), Dim (batterie), Ray (basse).
Anna : Lynn, c’est également quatre ingrédients : la folie, la noirceur, la mélodie et la force.
Guillaume est le cérébral de l’équipe, toute la partie technique qui me fait saigner du nez, c’est lui (Rires). Il est très pro.
Dimitri incarne le mystère, la force tranquille, il est celui qui calme et défonce tout a la fois.
Ray se rapproche de moi par la noirceur, les riffs lourds, l’envie de hurler. C’est lui qui décortique le mieux ma tête.
Quant à moi, je porte la parole de tout ça, mais la rage est commune... Je donne voix à la colère et aux envies de meurtre que l’on peut avoir. (Rires)
Quels sont vos parcours artistiques respectifs et comment s’est formé Lynn ?
Ray : On a tous pas mal de bouteille, on a beaucoup “voyagé” avant de former Lynn. Pour ma part, je suis autodidacte. J’ai joué dans plusieurs petites formations, allant de la cover Pop-Rock au Metal en passant par le Grunge, en France et au Cambodge.
Anna : Je suis autodidacte également, je fonctionne au ressenti. J’ai débuté a l’âge de seize ans, au lycée. A l’époque, je faisais du théâtre, et j’aimais ça parce que je pouvais y devenir celle que je ne suis pas. Puis j’ai conjugué mon goût de la scène et ma passion pour la musique, avec un petit groupe, par intermittence. En 2015, j’ai tout arrêté pour des raisons personnelles, et j’ai quitté Chambéry pour m’installer à Paris. J’y ai rencontré celui qui m’a donnée l’envie de recommencer - car j’avais lâché - ainsi que trois furieux avec lesquels nous avons formé Lynn.
J’ai rejoint le trio formé à l'époque avec Céline. L'intention était alors de suivre la voie (voix ?) d’ In This Moment.
Pour des raisons personnelles, Céline n'a pu poursuivre.
Après de longs mois d'incertitude, Anna est arrivée. Elle a insufflé la quasi-totalité de l'univers de Lynn.
Comment se répartissent les rôles au sein de Lynn ?
Ray : Lynn est une “entreprise” compartimentée. Chacun y tient un rôle même s'il y a quelques porosités dans ceux-ci. Guime est principalement à la manœuvre pour la composition, Dim est “l'oreille technique” du groupe, Anna est notre chargée de communication, et je traite la plupart des questions administratives.
En 2017 sortait “9”, votre premier opus. Quelles ont été les étapes importantes depuis la parution de cet EP ?
La résidence accompagnée de Faustine (Faust Do) a également beaucoup compté. Ça été ma rencontre-révélation (Rires). Elle a su nous guider, non pas dans le technique, mais dans le “Pourquoi es-tu là ? Pourquoi fais-tu ça ?” J’ai pris une claque monumentale sur mon envie d’être la petite frontgirl-power “Regardez moi aussi j’ai des couilles !” aux multiples facettes sûrement déjà utilisées. (Rires) Bref, elle m’a défoncée toute une journée et j’en suis sortie vraie ! J’ai compris que la scène c’est d’abord le lieu d’une guerre, celle que je ne peux pas faire dans mon quotidien, un lieu de libre-expression qui donne envie aux gens de lâcher prise et de vivre ce moment avec nous. Cette étape fut très importante, je pense que les garçons me rejoignent sur ce point, ma voix a changé, s’est chargée d’émotion, et la musique a suivi.
Vous annoncez la sortie d'un album en 2019, illustré par un court extrait d'un morceau intitulé “Cannibale”. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur le futur opus ?
Anna : Cet album arrive le 13/04/2019, soutenu par l’asso MusikÖ_Eye.
Jusqu’à présent tout est fait maison : enregistrement, artwork et mix, sauf le master pris en charge par L'Autre Studio et Jean-Pierre Bouquet.
Pour l’artwork, on voit une petite fille (notre modèle s’appelle Maylie) enfermée qui regarde vers l’extérieur, vers la liberté, sans savoir si c’est bien ou si c’est mal. Elle est en colère, mais on ne sait pas contre quoi, contre qui... Elle ressent des sentiments inconnus, l’impression d’entrer en mutation... Je n’en dis pas plus.
L’extrait “Cannibal” décrit sa folie et sa manière de se nourrir mais, dans le texte, on ignore si c’est acté ou rêvé.
Anna : “9” est vraiment la gestation de ce que nous sommes aujourd’hui, d’ailleurs deux morceaux seront dans l’album. C’était un élan : cinq morceaux importants qui nous ont permis d’y croire et de proposer notre identité pas totalement assumée. L’album sera vraiment différent, et j’espère que l’auditeur pourra trouver ce qu’il recherche après l’EP.
Ray : “9” était une esquisse, on tâtonnait, stylistiquement parlant. “Saint” va creuser dans ce qu'on a préféré. Sans trop en dévoiler, on retrouvera plus de “Lord.S” que de “Enemy”. On y développe un peu plus notre “patte”, on y fixe notre son.
Ce nouvel opus explorera donc toujours la thématique des sorcières de Salem ?
Ray : C'est l'ADN du projet, ce sera toujours au moins en filigrane.
Anna : Ray a raison, les sorcières de Salem sont la ligne directrice de Lynn, et nous sommes toujours dans l’expression de cette “sorcière”, mais surtout de sa folie et de ce qu’elle peut raconter. L’album est composé de dix titres, et il se nomme “Saint”. C’est la naissance de la sorcière, et le morceau sera accompagné d’un clip pour démarrer le chapitre.

Anna : C’est fort agréable à entendre, même si je n’arrive pas à partager cet avis et que je pense avoir encore beaucoup de travail. Je gère grâce aux précieux conseils de Guillaume (guitare) pour la technique. Après c’est du feeling : ça passe, c’est cool ; ça ne passe pas, on trouve une alternative. Je dois ajouter qu’a l’issue d’un live ou d’une répète, c’est une tisane et au lit (Rires). Non, je plaisante ! Mais c’est comme une bonne séance de sport qui vide le trop-plein, et je compare ça a un combat ! J’ai une multitude de personnes qui m’inspirent : Kurt Cobain, pour ma génération, a été celui qui m’a marquée émotionnellement... Il y en a d’autres, mais j’ai commencé à pencher de ce côté grâce a lui.
Quels sont vos projets pour les mois à venir ?
Anna : Tout d’abord la sortie de l’album et son clip. Nous voulons pouvoir le partager et faire des concerts, on en a quelques-uns a venir... On espère que notre projet vous donnera l’envie de nous suivre. On remercie grandement l’équipe de Musikoeye de nous faire confiance et de nous accompagner pour cette sortie. Il est rare et difficile de trouver des gens comme eux. C’était ma parenthèse “love-love”. (Rires)
Ray : Dans les semaines à venir, nous devrions publier notre premier clip, tourné récemment. On nous retrouvera le 13/04/2019 au MusikÖ_Eye FEST #2 à Crosne. On profitera de cette occasion pour effectuer la Release de notre LP. Ensuite nous nous emploierons a jouer en province.
Anna : Merci beaucoup pour ton attention
https://www.facebook.com/lynnofficielband/
Merci à Anna et Ray pour leur accueil.
Merci à Pics 'N' Heavy pour ses photographies, son accueil, son aimable autorisation.
D’autres photos sur : https://www.facebook.com/PicsNHeavy/
Sortie d'album : BALLS OUT (Hard Rock) - Let Me In (I Know Someone Inside) - 2019
Le 01/05/2019
Album : Let Me In (I Know Someone Inside) (19/04/2019)
Genre : Hard-Rock
Origine : Nice
En mars 2018, les Niçois sortent un premier EP six titres sans fioritures intitulé “Too Big To Handle”.
En juin de la même année, ils se font remarquer en jammant sur scène avec Norbert Krief, le guitariste de Trust.
En décembre 2018, ils font la première partie de Clutch à l’Elysée Montmartre.
En avril 2019, Balls Out revient avec un nouvel album : “Let Me In (I Know Someone Inside)”
Let Me In (I Know Someone Inside) est à la limite de l’EP. Cela signifie aussi que le groupe a décidé de ne faire aucun remplissage.
Balls Out connait ses classiques et sait y faire pour vous pondre des riffs accrocheurs. Si vous aimez le Hard, cet opus va vous choper dès le premier morceau et ne va vous lâcher qu’à la fin de la dernière piste.
Les guitares Vautrin/Micucci sont un régal ! Le point d’orgue en est une cavalcade infernale qui conclut l’énorme Hurricane.
Le chant rugueux de Pat Gioan est beaucoup plus varié (Drumstick Sucker) que sur l’EP. Il ouvre ainsi un champ plus large aux compositions.
Balls Out n’est la copie de personne, et on reconnaît sa patte assez aisément. N’empêche, cet album honore ses aînés : AC/DC, Airbourne, Nashville Pussy, Rose Tatto, Black Sabbath, Kiss (façon Simmons/Frehley) et Mötorhead sont les références qui vous viendront pèle-mêle au fil de l’écoute.
Ce cliché, signé Hugo Lietta, est issu d’une série réalisée au Fisheye (un objectif très grand-angle qui donne cette impression de judas de porte). Elle illustre parfaitement bien le titre de l’album.
Moaning Hard est le premier clip tiré de l’album.
Avec des vrais morceaux de HARD ROCK dedans :
Une excellente galette, courte et vive, avec des vrais morceaux de Hard-Rock à l’intérieur.
A se passer à fond et en boucle dans sa bagnole.
http://isaidballsout.com/
Balls Out sur Facebook :
https://www.facebook.com/BallsOutOfficial/
Balls Out sur Bandcamp :
https://ballsoutofficial.bandcamp.com/
https://open.spotify.com/artist/1FIueh6CWkIBlrvEOpShN4
Balls Out en concert :
. à Paris le 25/05/2019 au Gibus Live
WILDSOFA (Brutal Pop) : L'interview sur le divan
Le 30/04/2019
WILDSOFA se forme en 2015. Ce trio niçois propose une Pop énervée, voire carrément brutale.
Nous avons pu poser des questions aux membres du groupe, histoire de faire le point sur leur parcours et leurs ambitions.
Quelques mois à peine après la sortie de leur nouvel EP, “The Golden Bison” (2018), voici donc WILDSOFA sur le divan.


An Bacca / Guitare - Chant : Un des premiers, c’était In Utero, de U2.
Hellesylt / Batterie : Around the Fur de Deftones.
Ozrib / Basse : The Number of the Beast en cassette.

An Bacca : L’absentéisme !
Avec Hellesylt, on a commencé lycéens par un groupe de Punk, Aquarium and the Coustow. D’ailleurs il y avait déjà du Wildsofa dans Aquarium : on faisait des morceaux ultra violents comme «Ih kauv van yu treut», limite Grindcore, et des balades Pop comme «Baleyns our friends». Le morceau «I wake up» dans «Resting Time» est un morceau d’Aquarium ré-écrit.
Ozrib est né bassiste.
Comment est né Wildsofa ?
An Bacca : J’avais envie de rejouer du Rock qui tape, et naturellement je voyais Hellesylt à la batterie pour m’accompagner. J’ai pris quelques chansons qui n’avaient pas d’avenir clair, j’en ai écrit d’autres. Il est venu chez moi et on est allés acheter un bidon de Long John chacun. On à tout écouté, et on a passé les jours suivants à discuter et à nous plonger dans le projet.
L’été on s’est calés chez lui, à la montagne, et on a répété tout ça. On a profité de la vie et on a enregistré, ça à démarré comme ça...
An Bacca : Ça dépend, certaines idées naissent quand on est entre nous, d’autre fois c’est moi qui arrive avec un truc. Ces derniers temps, pas mal de nos morceaux contiennent des personnages ou des concepts qui sont nés pendants nos discussions.
Quand on a quelque chose d’intéressant, on aime s’imaginer quel genre d’atmosphère on voit dessus, quel genre de riffs collerait bien, ensuite je compose dans mon coin.
Dans les idées qui viennent, j’aime garder l’inattendu, du moment que ça me plait, et je jette de plus en plus ce qui me parait trop « riffs réflexe ». Quand je tiens un truc pas mal, on le fait tourner en répète et on fait les arrangements ensemble, souvent le chant vient à la fin.
An Bacca : La thématique de l’E.P c’est les rapports de domination, chaque morceau en parle avec un sujet différent, domination sociale, amoureuse et physique. Mais surtout l’E.P révèle le Bison d’or au monde, il vous aime, et vous allez le sentir.
Les paroles, c’est le plus difficile. J’aime qu’elles portent une idée, mais sans que ça prenne le pas sur la musicalité des mots, c’est une chimie bien spéciale.
Ainsi, pour le moment, les textes de Wildsofa sont nébuleux, parfois ça veut dire quelque chose clairement, parfois (souvent) le sens est caché, et parfois c’est flou. Souvent ça part d’une image et je fais rebondir le reste dessus.

Wildsofa : Quelque chose de commun avec Resting Time dans The Golden Bison, c’est la façon d’enregistrer. On aime garder au maximum les choses telles quelles, et faire disparaître le moins possible de petits «défauts» de l’enregistrement. Bien sûr il y a du «lifting» au mixage, mais on favorise l’énergie à l’exécution on va dire, et une part de hasard.
Par contre sur Resting Time, il n’y avait pas Ozrib. Là on à beaucoup joué ensemble, et je connais maintenant sa façon de faire. Les riffs de basse ont évolué grâce à ça.
Une autre différence c’est notre son, dans Resting Time, c’était plutôt une question de sensations quand on jouait. Sur Golden Bison, on a cherché à faire sonner ça Brutal Pop. Ça tient beaucoup à nos expériences live où l’on s’est rendus compte qu’on avait un certain grain et qu’il fallait le faire vivre. Par ailleurs, sur Resting Time on s’était pas mal appuyés sur nos références musicales, dans les riffs comme sur le mixage, là on se détache de tout ça, on est dans une phase d’expérimentations.

Wildsofa : Le concert à la Licorne c’était un grand moment ! On a fait ce show dans le cadre d’un projet qui s’appelle le Friendly Live et qui se déroulait sur trois jours avec une première partie captation vidéo live avec scénographie et une deuxième partie concert.
On a eu beaucoup de gens, et j’en profite pour les remercier, qui sont venus nous aider à réaliser ce qu’on voulait faire pour la vidéo. Du coup, ils étaient super chauds pour le concert.
Notre concept en live, c’est d’amener notre canapé sur scène et que les gens puissent venir s’assoir dessus et profiter du show depuis la scène directement. On le fait à chaque fois, mais là, le Bison d’or est apparu pendant l’intro. Les mecs sur le canapé sont devenus fous, on n’a pas eu le temps de finir notre premier morceau que c’était déjà l’anarchie autour de nous ! On à eu droit à une incroyable performance de danse improvisée par Romain des Mills, des pogos et des danses sur le canap’ pendant tout le concert. C’était une communion dans le chaos ! Et ça a fini en délire collectif sur notre morceau Monochromie 21, on peut voir ça en vidéo sur Facebook c’était vraiment cool !
C’est super grisant de voir que les gens entrent dans notre univers et s’éclatent. Maintenant, on travaille sur plusieurs nouveaux morceaux, on affine les choses et on expérimente. On veut se créer un son groovy, puissant et massif. On veux faire peur à 1349. La prochaine fois que vous pourrez nous voir, ce sera le 29/06/2019 au Montaurock Festival 2019 Underground session. Ne manquez pas ça, les gars! Il y a une programmation locale de furieux : YUZU, UtopiK, I.M.O.D.I.U.M, Freddy's, et des gros noms : Arno Futur, Karl Phillips, The Filaments, Dagoba ! Ça, c’est l’événement immanquable de la région ! Si tu es dans le coin et que tu rates ça, jamais plus tu n’auras le droit de maronner sur la vie musicale underground du Sud-Est, non, jamais tu ne le pourras plus !
Wildsofa : Que Ben fasse quelque chose pour nous sauver, au lieu de taguer des abribus !
Oui ça craint ces histoires de fermetures, mais heureusement beaucoup de gens prennent des initiatives qui permettent aux groupes de jouer. Il y a des assos qui se bougent bien comme In The Mood, Punk Is Dead ASSO ou Hydart, quelques salles comme L’Altherax Music, La Matrice qui vient d’ouvrir, La Zonmé aussi. A Cannes il y a Picaud et La Licorne qui nous ont accueillis dernièrement. Et puis tu peux aller dans le Var, au Monster'S Art - WMC ou au Latitude Bar, c’est à côté et, franchement, c’est l’éclate chez eux !

Wildsofa : En décembre on a dégainé notre plus beau Boogie-Woogie devant le jury de la MJC Picaud ils ont aimés ! Du coup cet année on travaille avec eux.
Niveau concerts, ce n’est pas encore calé, mais on repassera là-bas d’ici la fin de l’année. On a pu utiliser la salle en résidence pour modeler notre son et continuer d’élaborer de nouvelles idées pour les Live.
D’autres projets sur les mois à venir ?
Wildsofa : Le clip de Bundy's Boat. On l’a tourné cet été, et c’est la toute première expérience de clip pour Wildsofa !
Comme le morceau, le clip parlera du pervers narcissique, ce sera une histoire avec un homme tourmenté par ses consciences, du golf dans les bois, une intrigue amoureuse bancale, le Bison d'Or, des jambes sur une barque et des lunettes de soleil mauve. C'est la première étape d'un processus créatif plus long qu’on vient de lancer.
On veut écrire un album en se basant sur certaines idées de l'E.P et du clip, et en faire une vrai histoire tragique, un peu à la Racine. Tout est à faire, mais quoi qu’il en soit vous rencontrerez enfin le Bison !
An Bacca : Il faudrait faire baiser Janis Joplin avec Lou Reed.
Hellesylt : Led Zeppelin II et Massive Conspiracy Against All Life, de Leviathan.
Ozrib : Hate’Em de Darthrone et Hellfire de 1349.
An Bacca : Le centaure Roger Hanin.
Hellesylt : Si j'étais une femme je serais vachement bonne.
Ozrib : Hail Satan !
Questions additionnelles :
- Est-ce que «Le Prince des Ténèbres» est un bon film ?
- Tu préfères les tacos ou les enchiladas ?
- Merci Ahasverus !
https://www.facebook.com/wildsofa/
Wildsofa sur Bandcamp (profitez-en, leur discographie est à prix libre !) :
https://wildsofa.bandcamp.com/album/the-golden-bison
Retrouvez Marie-Laure sur https://www.facebook.com/legendepersonnellephoto/
Retrouvez In The Mood sur https://www.facebook.com/inthemoodasso/
Sortie d'album : LATEX (Rock) Kanibal Café (03/05/2019)
Le 30/04/2019
Album : Kanibal Café (03/05/2019)
Genre : Rock / Punk Rock
Origine : Nice
LE GROUPE
Latex développe une conception du Rock’N Roll qui consiste à vous faire danser et à vous faire marrer en même temps. Un Rock en français grivois et social (notez le A dans un O de “Kanibal Café”).
Son line-up se compose de Sandy Dynamite (voix, danses) et de Guitarfox (guitare, voix, beatprog), très actifs ce mois-ci puisqu’ils sont également impliqués dans la sortie du “Shot of Pain” de Schultz. Ils partagent, pour Latex, leur micro avec Shock Absorber, tandis que Pits gère basse, synthé et beatprog’.
Poilade, donc ? Certes... Mais derrière les apparences, du travail, du talent. Et mine de rien, depuis une dizaine d’années, Latex met de la qualité dans sa gauloiserie. Il en fourre même jusque dans le packaging de ses opus : voyez l’album-capote USB “A Poil A Poil A Poil” (2014).
L'ALBUM
“Le démon du sexe m’habite”, chantent en choeur Sandy Dynamite, Guitarfox et Shock Absorber... On ne change pas de doctrine chez Latex : “Peace, Love Et Mes Boules”, “Déglingué du String”, “Selfist Fucking” sont des titres qui parsèment l’album. Encore une fois, ne pensez pas que Latex se résume à quelques formules paillardes ou à des blagues potaches sur fond d’accords de guitares mal maîtrisés : Tout cela est parfaitement ficelé, et un titre comme “Radioactif” pourrait sortir d’un album de Jacques Dutronc.
Côté packaging, il s’agit à nouveau d’une clé USB. Elle est “agrémentée” d’une tête de mort. Tout ceci est bien sûr entièrement pensé et réalisé à la maison, en mode Do It Yourself (DIY) puisque, telle la marmotte emballant le chocolat, Latex s’occupe personnellement de vos commandes.
NOTRE AVIS
Latex a la personnalité aussi affirmée que ses illustres prédécesseurs. Sa discographie, Kanibal Café en tête, est à la hauteur.
Un excellent album, à découvrir sans attendre puisqu’il sort aujourd’hui.
LES LIENS UTILES
La page Facebook (n’oubliez pas de liker !) :
https://www.facebook.com/LatexCabaretPunk/
Bandcamp :
https://latexxx.bandcamp.com/
Latex en interview :
http://ahasverus06.e-monsite.com/blog/groupes/latex-cafe-gourmand.html
Sortie d'album : SCHULTZ (Electro Metal Indus), Shot of Pain (2019)
Le 29/04/2019
Album : Shot of Pain (sortie prévue le 06/05/2019)
Genre : Electro Metal Indus
Origine: Nice
SCHULTZ : LA PUISSANCE INDUSTRIELLE
LE GROUPE
A l’origine, Schultz est un projet solo électro-instrumental né en 2002 dans la tête d’un Franz du même nom.
Il est rejoint par VDrey, une performeuse. Le duo se produit un peu partout en Europe jusqu’en 2014, puis met son activité entre parenthèses.
En 2017, Schultz décide de ranimer la flamme en sortant un maxi-single, puis il verse une grande dose de Metal Indus dans son Electro en recrutant Guitarfox et Sandy Dynamite, du combo niçois LATEX.
Schultz est maintenant au complet, et il travaille sur son album durant l’année 2018.
La sortie de l’opus est programmée pour le 06/05/2019. Il s’appelle Shot of Pain.
L'ALBUM

Douze titres composent Shot of Pain.
Le court “Used Nerves” sert d’introduction. Schultz s’est adjoint les services du métallo-accordéoniste azuréen GRAYSSOKER.
Les hostilités commencent avec “I Hate You”. Ce single est sorti en janvier 2019 sous la forme d’un clip dans lequel la téméraire VDrey passait une soufflante à l’impressionnant Tom La Ruffa, star du catch international.
En effet, à l’exception de l’escapade “Raw Fucking Power”, lancinante comme la roulette du dentiste, Shot Of Pain déploie une énorme puissance et regorge d’hymnes Electro Metal Indus (My Wish, Fuck Buddy, Fake World, La Musique Me Rend Sourd, Shot of Pain) qu’on est impatients d’entendre sur scène - voir les dates de concerts en fin de publication.
Le chant est partagé avantageusement entre tous les membre du groupe et Karim Berrouka. Le chanteur de Ludwig Von 88 éclaire de toute sa spontanéité la neuvième piste intitulée “La Musique Me Rend Sourd”.
L’accordéon électrique de Grayssoker revient de manière plus significative avec le très réussi “House of Misery”.
En bon routier des combos Rock, Guitarfox varie ses riffs avec bonheur.
NOTRE AVIS
L’alternance du chant et le jeu de Guitarfox lui apportent fraîcheur et diversité.
Franz Schultz a su saisir les opportunités pour la construction de cet album (voir notre interview du 03/04/2019). Il détient désormais un bâtiment de combat menaçant et lourdement armé qu’il sait parfaitement manier. Shot of Pain était un coup d’essai ? C’est désormais un coup de maître, une déflagration Electro Metal Indus qui place très haut la barre des sorties du genre en ce premier semestre 2019.
L’album est déjà sur Bandcamp. A écouter impérativement.
LES INFOS UTILES
https://www.facebook.com/SchultzNewAlbumSoon/
Et sur Bandcamp :
https://schultzmusic.bandcamp.com/
Le 20/04/2019
Alors que les Niçois s’apprêtent à sortir Kanibal Café, leur nouvel album, nous avons rencontré Guitarfox, leur guitariste.
Il nous a parlé du parcours de Latex, il a revisité leur discographie et précisé leur philosophie ainsi que leurs projets.
Alors prenez la peine de rester couverts, voici Latex...
Comment Latex s'est-il formé ?
Guitarfox : Avec Shock on joue dans des groupes depuis une quinzaine d’années. On a eu plusieurs formations avant d’en arriver à Latex, projet qui s’est affiné au fil du temps, des rencontres et des collaborations, avant de parvenir à son line-up actuel, c’est-à-dire les personnes les plus sauvages, les plus barrées, les plus authentiques qu’on ait pu rencontrer. On peut dire qu’on est une vraie assoc’ de cassoc’ (association de cas sociaux), on est comme ces personnages des films de John Waters (réalisateur des films de Divine, la célèbre Drag Queen trash des années 70-80) complètements déjantés, qui sortent la nuit de leur repaire pour des opérations-commandos dans le but choquer les bourgeois coincés du voisinage…
Qui s'occupe de quoi au sein du groupe ?
Guitarfox : Shock, Sandy ou moi avons une idée, un slogan, un refrain qui nous fait marrer (ou pas), on note sur un carnet, puis il ne reste plus qu’à développer.
Pits et moi on s’occupe de la mise en riffs, on créé le beat, les arrangements.
Une fois que la musique et les paroles sont en place, les idées d’images viennent toutes seules, et de là arrivent les vidéos.
En général je m’occupe de la mise en scène et du montage pour une chanson, Pits fait la même chose de son côté pour une autre, et le tout se complète. On est très polyvalents.
On est un groupe 100% D.I.Y. (Do It Yourself), on fabrique nos albums nous-mêmes, avec nos petites mains, en clé USB parce qu’on est à l’ère du numérique. On trouve ça plus pertinent de distribuer notre musique de cette façon qu’avec des moyens « anciens » comme le CD… Même si notre premier album était un CD ! On l’a sorti en 2009 sur un petit label de Montpellier, MekaProds, un CD emballé dans une pochette gris-métallisé style « capote », intitulé « À s’en lécher les doigts » (cherchez pas il est épuisé, mais vous pouvez toujours l’écouter sur notre BandCamp).
En 2016 sortait notre troisième album, « Boule Disco ». Alors là, on a fait un bel objet : une clé USB en forme de lipstick avec le logo du groupe imprimé dessus, du plus bel effet ! Et aujourd’hui nous présentons notre quatrième album « Kanibal Café », le plus mature, le plus abouti…
Guitarfox : C’était une chanson de notre deuxième album (la capote usb). Le clip est visible sur Youtube.
L’idée de cette chanson au départ, c’était de s’inspirer de celle de James Brown « I Feel Good ». On s’amusait à l’imaginer adaptée en français, et ça a donné « Je sens bon » - OK , au départ ça veut dire « J’me sens bien », mais on trouvait que « Je sens bon » c’était plus drôle…
Une fois cette idée passée à la moulinette psycho-cacahuète de l’espace, ça a donné « I Shmekt Well », ce qui ne veut plus rien dire, mais donne un truc original venu de nulle part. Ce qui est encore moins international que si on chantait en allemand ou en anglais !
Donc en fait Latex, c’est un truc spécial, pour ceux qui sont capables de comprendre le délire… Si, je vous jure qu’il y en a !
Guitarfox : Non, c’est juste que ça peut vite devenir très ennuyeux de n’être que dans la déconnade, tout comme ça peut aussi devenir très ennuyeux de n’être que dans le sérieux.
On essaye de ne pas trop se limiter. Certains sujets sont moins marrants que d’autres, c’est sûr, mais on essaye de varier un peu les émotions, quitte à brouiller parfois les pistes…
Guitarfox : Le Rockabilly, le Punk, le Metal, mais aussi l’Electro, et même le Disco et la Pop. On écoute des trucs hyper-pointus autant que de la grosse daube, du moment qu’on y trouve quelque chose, une excitation, une magie, ce truc extraterrestre qui nous ouvre une fenêtre sur l’univers qu’on appelle la musique…
Guitarfox : Toujours sur superbe clé USB, mais cette fois-ci en forme de tête de mort !
Guitarfox : Douze chansons, douze tueries ! Le sexe, la mort, la politique, la société, l’espace, tout y passe ! Disponible en téléchargement sur notre Bandcamp, ou en format clé USB tête-de-mort !
Guitarfox : Des concerts, oui, plusieurs dates en mai et juin pour la promo de l’album - suivez-nous sur Facebook pour vous tenir informés ! - des clips, oui aussi, on a l’idée de faire un dessin animé pour la chanson « Selfist Fucking » qui ouvre l’album, et on espère plein d’autres choses !
Guitarfox : Merci à vous !
Liens utiles :
http://latexxx.fr/
Latex sur Facebook (n’oubliez pas de liker leur page) :
https://www.facebook.com/LatexCabaretPunk/
https://latexxx.bandcamp.com/track/beverley-nice
Sortie d'album : POIL (Rock Experimental), Sus, (2019)
Le 20/04/2019
Album : Sus (26/04/2019)
Genre : Prog’ Noise Rock Expérimental (etc)
Origine : Lyon
C’est encore une jolie perle que le label lyonnais Dur et Doux ajoute à son chapelet le 26/04/2019 : Si vous avez l’oreille curieuse et le goût du hors-pistes, Poil pourrait bien vous captiver avec ce Sus que vous n’entendrez jamais à la radio.
Antoine Arnera : Keyboards/vocals
Boris Cassone : Guitar/Bass/vocals
Guilhem Meier : Drums/vocals
C’est donc un trio lyonnais dont le premier album, L’Ire des Papes, a déjà fêté ses dix ans.
Poil pratique un Rock Expérimental auquel il intègre un large éventail d’influences, pouvant allier la noirceur du Metal aux chants polyphoniques occitans au gré de ses inspirations.
Après Brossaklitt (2014) et le récent Split-Album Mula Poil (2018), Poil, revenu de l’aventure PinioL, qu’il partageait avec ses camarades de Ni, chatouille nos oreilles comme un oiseau printanier, mais un oiseau un peu biscornu, au chant curieux...
L'ALBUM :

POIL, Sus (2019) - artwork de Kamille Fau
L’artwork est signé Kamille Fau. Un drôle de petit être bleu nous fixe avec ses grands yeux de lémurien étonné. Il semble émerger d’un tas de foin. Une étiquette rudimentaire est posée sur son front. C’est lui qui nous invite au voyage.
LES TITRES :
- Sus la Peira (11:58), machine à concasser, un peu hypnotique, qui rappelle l’atmosphère des Temps Modernes, qui s’affole parfois pour se terminer en feu d’artifice.
- Lo Potz, un court acapella (1:12) qui vous offrira une brève halte avant de reprendre l’ascension.
- Luses Fadas (7:07), catchy, et pourtant imprévisible et angoissante.
- Greu martire (6:20), le plus barré de l’album, machine déréglée dont les ressorts bondissent dans tous les sens.
- Chin Fou (14:19) commence par des polyphonies. Un clavier sidéral ou oriental annonce l'arrivée d'une mouche folle.
EN RESUME :
Sus à des allures de meuble Ikea livré sans son plan, pourtant l’on ne s’égare pas lors de la visite de ce captivant cabinet de curiosités. Poil est parvenu à assembler l’invraisemblable avec virtuosité. Il nous livre un plat épicé destiné aux gourmets plutôt qu’aux amateurs de réchauffé. Un album de Rock qui sort des ornières pour tracer son propre chemin.
Pour illustrer la sortie de Sus, Poil propose un “teaser” de Chin Fou.
La version présentée n’a qu’un lointain rapport avec celle de l’album, on vous recommande cependant de la regarder jusqu’au bout - ce trio n’en fait décidément qu’à sa tête...
RENSEIGNEMENTS PRATIQUES :
- Sus sera disponible sur Bandcamp à partir de 6€66.
Vous pouvez le précommander dès maintenant.
Si vous le téléchargez, privilégiez pour un meilleur confort d’écoute les formats WAV ou FLAC.
Bandcamp propose un large choix de fichiers, et c’est illimité.
https://poil.bandcamp.com/album/sus - Retrouvez Poil sur Facebook (N’oubliez pas de liker leur page) :
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K-Léidoscope : un entretien avec Jean-Lou K
Le 14/04/2019
Jean-Lou K rock comme il respire...
Quand il ne martèle pas ses fûts, ne gratte pas sa guitare, ne caresse pas son clavier, le batteur historique de Shakin’ Street écrit des chansons.
Sous le nom d’ AC22, il a produit, en à peine un an, trois albums savoureux, entouré de deux chanteurs d’exception et de quelques amis musiciens au CV bien garni.
Généreux en musique, il est rare en paroles, Jean Lou. Mais tout de même, à l'approche d'un best-of d'AC22, il a bien voulu répondre à nos questions.


Jean-Lou K : Oui, très bien. Mon premier disque était un single de Black Sabbath, "Paranoid" acheté au Prisunic de la rue Lepic, dans le quartier ou je suis né .
Jean-Lou K : Les Who et Keith Moon ! Je me souviens, tous les jours j'allais voir "Who's Next" dans la vitrine du disquaire à coté de chez moi... Je suis tombé amoureux de ce disque avant de l'écouter, en fait, à cause de la pochette. Par contre je dois avouer que je n'ai jamais rien compris au jeu de batterie de Keith Moon ! Je ne dois pas être le seul...


Je vais te raconter une histoire que le public ne connait pas : en 79/80, Shakin’ Street est managé et produit par Sandy Pearlman. On joue dans des stades quasiment tout les jours. CBS dépense un million de francs pour le deuxième album. Tout va plutôt bien. Seulement voila, deux membres du groupe trouvent que Roy Thomas Baker ça serait mieux que Sandy. Roy Thomas Baker les reçoit et en parle a Sandy... Fin du groupe jusqu'en 2004 !
Jean-Lou K : Quelle merdasse les 80’s ! Mes pires années !
Jean-Lou K : J'allais voir Page/Plant et les Guns, par exemple. Je commençais aussi a enregistrer des trucs. Les morceaux du premier album solo de Fabienne.
J'ai eu un fils en 95, Marlon. Son grand père était Freddy Hausser.
Jean-Lou K : AC22 se prononce "Assez de deux". Moi et Vitha ou Flora, sommes assez de deux pour faire une chanson. Voila !
AC22 est né en 1999 et, a l'époque, je bossais avec des samplers de voix, entre autres. J'ai eu un mini-hit avec un morceau. J'ai fait un album qui n'est jamais sorti, et c'est tant mieux ! Il n’était pas très bon .
Début 2018 paraît le premier album d'AC22, The Trianon Sessions. Quelques invités prestigieux t'accompagnent, tels Fred Guillemet et Georges Bodossian. Tu confies le micro en alternance à Flora Roland et Vitha Sai. Comment as-tu connu ces deux chanteurs aux registres très différents ?
Jean-Lou K : Fred, c'est un génie ! Il est parti vivre dans le Sud. Il me manque ! Georges, je le croisais souvent. Il a accepté de jouer sur trois morceaux du premier album. Super boulot !
Vitha, je l'ai rencontré au Trianon Hall, un studio de répétition/enregistrement pas loin de chez moi. Il répétait avec son groupe "The Exist", et moi j'enregistrais le dernier album de Shakin' Street. On a vite sympathisé, et aujourd'hui nous sommes les meilleurs amis du monde. Il a une voix unique, et surtout il n'a peur de rien ! On se marre bien tous les deux quand on enregistre...
Flora a répondu a une annonce sur le net, puis elle est passée au studio après avoir écouté une démo. Elle a chanté "My Loss" sur le premier album. Elle a une voix fantastique ! C'est sur le troisième album qu'elle se lâche, finalement.

2018 toujours, tu sors "12 songs inspired by the love of Isabelle De La Chaynée plus 3 other tales". Qui est cette fameuse Isabelle, et n'était-il pas plus simple de l'inviter au restaurant pour lui faire ta déclaration ?
Jean-Lou K : Ce serait plus simple, oui. Isabelle est plutôt discrète, et je vais essayer de respecter ça.
Un jour, il y a six ans je crois, en me baladant sur Facebook, je vois une photo . Une brune tellement belle ! Je te passe les détails...
En 2018, je pensais toujours a elle, et je lui ai écrit un morceau, "Isabelle", puis je le lui ai envoyé... Depuis, on ne se "quitte" plus !
Depuis Juin 2018, j'ai sorti deux albums. Isabelle, c'est ma muse et mon amour. Sans elle, pas d'inspiration, en tout cas pas de quoi faire deux albums ! Les textes en disent beaucoup sur elle.
Jean-Lou K : "Sweet Isabella" c'est un hommage a Zeppelin, bien sûr. Ça a été très amusant a enregistrer. Perso, je ne trouve pas que la voix de Vitha ressemble a celle de Plant, mais chacun a un avis différent au sujet de Vitha, et c'est plutôt bien.
Jean-Lou K : Oui, bien sûr. Ils peuvent tout chanter, donc je peux faire du Funk comme dans "I Want To Touch You", de la Soul avec "Meet Me At The River", et du Rock, évidemment. Sans eux, pas d'AC22.
Qui t'accompagne aujourd'hui sur AC22, et qui fait quoi sur le projet ?
Jean-Lou K : Je fais tout sauf le chant. Je compose , j’écris les textes , j'enregistre et je mixe. Je bosse trop vite pour des invités maintenant ! Le temps qu'ils enregistrent leur pistes, je suis passé a l'album suivant !
Jean-Lou K : Je viens de quitter la région parisienne pour Saint Nazaire. Du coup, je ne vois plus Vitha et Flora.
Vitha va sortir son premier album, alors je vais faire un album solo. Solo dans le sens où je vais chanter pour la première fois sur un disque. Ça devrait s'appeler "AC21", ou "Jean-Lou K", et le titre "Amused". Mais ça peut changer...
Un jeu de mot avec le mot "muse", puisqu’Isabelle reste le sujet unique des textes. Grâce a elle, j'ai surmonté ma timidité.
J'ai également commencé un album avec un chanteur en 2018 : Clint Slate. C'est très Metal, façon Alice In Chains. Je voudrais bien le finir...
En fait, j'enregistre tout le temps ! Je voudrais faire un quatrième album avec Vitha. Flora a quitté AC22 pour des raisons personnelles. Je cherche des gens a produire mais je ne trouve personne d’intéressant pour l'instant...
Jean-Lou K : Merci a toi.


https://www.facebook.com/ACdedeux/
Et sur Bandcamp :
https://ac22.bandcamp.com