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Sortie d'album : UNDER ALL (Metal Indus) Out of Control (2019)

Le 28/05/2019

Groupe : UNDER ALL
Album : Out of Control (2019)
Genre : Metal Indus
Origine : Reims

LE GROUPE :

Le mois s’est ouvert sur Schultz Music, il se referme sur une autre formation de Metal Indus, Under All.
Ce trio s’est formé à Reims, en 2004.
Après une démo qu’on trouve encore sur Bandcamp :
https://underall.bandcamp.com/album/keep-your-head-up-demo
Et une étagère complète de covers (Gainsbourg, Korgies, Radiohead,Billy Idol, Nancy Sinatra...) :
https://soundcloud.com/underall-cover?fbclid=IwAR3Ty5NkWGVsvSZi2MaZThywrTG_bKLhIwL2q-7eA1BK8ySY_7ecAglf5dI

Under All sort un premier album en 2014, Hide.
 
Aujourd’hui, Under All revient avec un treize titres, Out of Control.
 
Underall
 
L'ALBUM :
 

Out of Control a été écrit et composé par Togk (Voix, guitare, progs), à l’exception de Cannibal, co-écrit par Togk et le Rapeur Pire Mastaa.
 
Out of Control s’ouvre sur une plage angoissante dont l’intensité monte progressivement, annonciatrice de la torpille Indus qui vous arrive dessus sans vitesse excessive, mais avec beaucoup de sûreté.

La suite alterne les humeurs, du très énervé (The Plague / Control Yourself / Piece of Me) au plus rond, (Broken Head), parfois torturées (C2952 H4664 O832 N812 S8 Fe4), ou presque Hard (The Road is Long).

Les samples apportent une touche cinématographique récurrente à l’ensemble.

Côté clip, le très beau Painful illustre l’album.

 

 
Côté guests, Loki Lonestar apporte sa touche féline à Don’t Feed the Troll.
Le Rémois Pire Mastaa renvoie la balle méchamment sur Cannibale, échange particulièrement vif et réussi de Rap/Metal.
 
 
Under All referme l’album en calmant le tempo avec le “Steelien” The Last Man Standing et le mystérieux First Contact With Mr K.

 
NOTRE AVIS
:

Entre Rammstein et Ministry, UNDER ALL présente une galette au gros son qui alterne les pièces incisives taillées pour la scène et les ambiances esthétiques et pesantes. Solide et raffiné, son Metal Indus devrait séduire les amateurs du genre.

 

INFOS UTILES :

Under All sur Facebook :
https://www.facebook.com/underall/
Under All sera en concert le 13/07/2019 à Reims ( LE Dropkick BAR)

 

 

 

Les bons plans d'Ahasverus - Des albums à petits prix.

Le 28/05/2019

Vous avez une âme de mécène mais un petit budget ?
Voici quelques plans avantageux pour télécharger des albums à très bon prix et en toute légalité.
En route pour Bandcamp !

             
 
Les gratuits :
HEAVY DUTY, Back in Business (EP - 2016).
Avant d’être le hurleur de Disconnected, Ivan Pavlakovic poutrait déjà sérieusement au sein du redoutable Heavy DUTY Official. En 2016, ce combo signait Back in Business, une carte de visite pour vous présenter leur intéressante discographie.
https://heavydutyofficial.bandcamp.com/releases
 
Depuis plusieurs années, La Légion Underground webzine propose en téléchargement gratuit des compilations de groupes émergents.
FT-17, VOLKER, The Foxy Ladies et Akiavel sont passés par menu de ces galettes.
La nouvelle compilation, sortie début juillet 2019, regroupe plus de vingt formations de tous styles.
https://lalegionunderground.bandcamp.com/

 

Prix libre :
AC22 - 12 songs inspired by the love of Isabelle De La Chaynée plus 3 other tales. (2018)
AC22 (Rock), Chocolate​,​love and vodka (2018) :
Un album solo de Jean-Lou K, batteur historique de Shakin’ Street. Entre Hard et Soul.
https://ac22.bandcamp.com/album/chocolate-love-and-vodka
 
AC22 (Rock) 12 songs inspired by the love of Isabelle de la Chaynée plus 3 other tales (2018) :
Le plus “Zeppelinesque” des albums d’AC22.
https://ac22.bandcamp.com/album/12-songs-inspired-by-the-love-of-isabelle-de-la-chayn-e-plus-3-other-tales
 
AC22 (Rock) Monomaniac (2019) :
Un best-of des tribulations Rock de Jean-Lou K, parfait moyen pour découvrir son œuvre en solo.
https://ac22.bandcamp.com/
 
Demenseed (Death Prog’) Granite Forest (2018) :
Demenseed fait partie de ces groupes dont chaque production est une réussite.
https://demenseed.bandcamp.com/album/granite-forest-2

 


Faith In Agony (Metal), Do Not Repeat (2017) :
On a vu les Grenoblois dans une pub pour une marque d’instruments de musique. Ça ne nous a pas étonné.
https://faithinagony.bandcamp.com/album/do-not-repeat

 

FLAYED (Groovy Metal) XI Million (EP - 2016)
Le meilleur moyen de découvrir l’un des meilleurs groupes de la scène Metal de sa génération. Groovy !
https://flayedband.bandcamp.com/
 
LAG I RUN (Rock), Sunlight Cars (2010) :
Neuf ans et pas une ride. Le prochain opus est en préparation.
Lag I Run sera en août au Monster'S Art - WMC de Fréjus avec Bad Tripes.
https://lagirun.bandcamp.com/album/sunlight-scars
 
MOLYBARON (Groove Metal) Molybaron (2017) :
La révélation 2017 est à prix libre. Si ça ce n’est pas un bon plan...
https://molybaron.bandcamp.com/
 


[P.U.T]
(Metal Indus), We Are (br)Others (2019) :

Nouvel album pour le trio franco-belge.Un Metal Indus sombre, hypnotique et oppressant.

https://putmusic.bandcamp.com/album/we-are-br-others-6th-lp-2019

 

            
1€ :
PRISMERIA - Lost Individual Thoughts (EP - 2018).
PRISMERIA (Thrash), Lost Individual Thoughts (2018) :
Un EP technique solidement campé sur sa section rythmique, et qui fait la part belle aux lignes de guitares.
https://prismeria.bandcamp.com/album/lost-individual-thoughts

 

           
2€ :
CARTOON THEORY, Planet Geisha (2016).
CARTOON THEORY (Prog’) Planet Geisha (2016) :
Prog’Instrumental et virtuosité.
https://cartoontheory.bandcamp.com/album/planet-geisha
Hot Hell RooM, (Heavy Rock) Morrison (Arranged version 2017) :
Un très bon moyen de découvrir cet excellent combo de Heavy Rock en attendant son nouvel album.
https://hothellroom.bandcamp.com/
 
          
3€ :

 

KARV DU (Weird Metal), Animus : Delirium and Reason (2018) :
Doom et païen.
- Je vous assure mon cher cousin que vous avez dit “bizarre...”
https://karvdu.bandcamp.com/album/animus-delirium-and-reason
 
           
4€ :
 
 
111 (Rock) Extended Play (2017) :
La Rockattitude et la contrebasse d’Emma.
https://trio111.bandcamp.com/releases

EIGHT SINS (Hardcore) It’s a Trap (2018) :
Un artwork magnifique signé Chris Regnault, quatre titres qui bastonnent.
https://eightsins.bandcamp.com/album/its-a-trap

 
EIGHT SINS - It's a Trap (2018).
 
         
 
4.99€ :
 
Clegane (Doom) Funeral at Sea (2018) :
L’un des meilleurs opus de Doom de l’année 2018.
https://almostfamouslove.bandcamp.com/album/funeral-at-sea
 
          
5€ :
Bad Tripes (Shock Rock) Les Contes de la Tripe (2017) :
Le meilleur album des Bad Tripes. Énorme !
https://badtripes.bandcamp.com/album/les-contes-de-la-tripe



Dungortheb (official) (Death), Extracting Soul (2014) :

L’un des meilleurs albums de Death de 2014. Brutal et mélodique.
https://greatdanerecords.bandcamp.com/album/extracting-souls
 
        
5€99

Grorr (Death Prog’ Ethnique) Anthill (2012)
Dans un mélange de Prog’ et de Death, utilisant aussi bien vielle à roue, Sitar, percus africaines et indiennes que des flûtes japonaises, Grorr raconte les aventures d’une fourmilière dans un concept album hautement original.
 
        
6.66€ :
 
Ni (Expérimental), Pantophobie (2019) :
Une touche d’expérimental, une zeste de Devin Townsend, une pincée de Dream Theater. Sombre et virtuose !
https://niiii.bandcamp.com/album/pantophobie
Ni

NI, Pantophobie (2019).

“Sus” à la routine ! Voici le nouveau PoiL (Expérimental).
https://poil.bandcamp.com/album/sus

ULTRA ZOOK (Expérimental) L’album (2019) :
Ultra Zook s’amuse à nous surprendre. Réjouissant.
https://ultrazook.bandcamp.com/
 
          
7€ :
AD HOMINEN, Antitheist (2017).
Ad Hominem (Black) Antitheist (2017) :
De l’excellent Black’N Roll.
https://adhominem.bandcamp.com/album/antitheist-2
 
Corosteler (Concept album/Black Industrial) Vestiges (2015) :
Entre Metropolis et Matrix, avec des textes en Français. Voyage en dystopie.
https://corosteler.bandcamp.com/album/vestiges

Disconnected (Metal) White Colossus (2018) :
La valeur montante du Metal français était en première partie de Judas Priest à Paris.
https://disconnectedmetal.bandcamp.com/
 
LATEX (Punk) Kanibal Café (2019) :
Latex secoue le cocotier du Rock français avec des textes... couillus ! Une réussite !
https://latexxx.bandcamp.com/album/kanibal-caf
LATEX - Kanibal Café (2019).


öOoOoOoOoOo (Avant-garde) Samen (2016) :
Un OVNI protéiforme, avec au chant l’étonnante Asphodèle.
https://ooochenilleooo.bandcamp.com/


OVERDRIVERS
(Hard-Rock), Rockin'Hell (2016) :
L’un des groupes de Hard français les plus convaincants.
https://overdriversrock.bandcamp.com/album/rockinhell

PinioL (Expérimental) Bran Coucou (2018) :
Deux guitares, deux basses, deux claviers, une batterie. D’autres questions ?
https://piniol.bandcamp.com/album/bran-coucou

September Again (Post Rock) Insomniac (2017)
Premier album esthétique et subtil d’un groupe capable d’alterner finesse et violence. Une des plus belles surprises de l’année 2017.

Sortie d'album : NOTHEIST (Black Death Hardcore) Notheist (2019)

Le 21/05/2019

Groupe : Notheist
Album : Notheist (24/05/2019)
Genre : Thrash Death Metal
 
     
Le groupe :
Greg Lambert est un musicien multi-instrumentiste connu notamment pour sa contribution à Zuul FX et à la pièce de théâtre d’Alexandre Astier (Kamelott ou la comédie métallique Pop Redemption) , L’Exoconférence.
En 2016, Greg s’attelle à un nouveau projet dont il assume quasiment seul la paternité : Notheist.
C’est le premier album de ce projet que nous présentons aujourd’hui.

 

L’album :
Notheist compte onze titres pour cinquante-huit minutes.

Notheist batteur 2625888

NOTHEIST, "Notheist" (2019).
Il a été écrit, composé et interprété presque exclusivement par Grégory Lambert, si l’on excepte trois contributions : Laure Leytale (co-écriture de God of Meat, chant féminin), Warzy du groupe de Thrash d’Osaka, Hate Beyond (guitare sur Freedom is a Lie), et Joao Pascal (basse sur Silent Screams).

 

Musicalement, après une intro acoustique pour attendrir la chair, l’album biberonne au Hardcore, Thrash, Black et Death Metal, tous styles agrémentés de soli de guitare efficaces et rapides.
Greg Lambert incorpore aussi des digressions Prog’ (God of Meat), des éléments Dark, avec des passages qui peuvent rappeler Anathema ou Paradise Lost (Deathless, My Demise), ou d'autres tirant vers le Metal trad’, les dosages apportant de l’oxygène aux fondations hardcore.

 

L’album est distribué par Season of Myst.

 

Notre avis :
Greg Lambert délivre avec Notheist un album très abouti où le plus délicat (Order in Chaos) côtoie le plus bourrin (Notheist) en parfaite intelligence.
Cinquante-huit minutes principalement hardcore pour un opus riche et puissant à écouter avec attention. Il se place parmi les sorties les plus intéressantes de ce premier semestre 2019.

Retrouvez Notheist sur Facebook :
https://www.facebook.com/NotheistBand/

Sortie d'EP : Jirfiya (Metal) Wait for Dawn (2019)

Le 19/05/2019

Groupe : Jirfiya
Album    : Wait for Dawn (2019)
Genre : Metal
Origine : Île de France

Jirfyia

Jirfiya, Wait For Dawn (EP - 2019).
Le Groupe :
 
Né en 2019, Jirfiya est composé d’Ingrid Denis-Payet au chant (OSCIL , Mercibo) et de deux membres de Born from lie, Pascal Davoury (basse) et Jérôme Thellier (guitare, chant).

Wait For Dawn est leur premier opus sous le nom de Jirfiya.

 

L’album :

Wait For Dawn est un EP cinq titres d’une durée de vingt-quatre minutes.

L’artwork est signé Patrick Zoroddu, artiste autodidacte parisien inspiré par des auteurs tels que Philippe Druillet, Moebius ou Enki Bilal. Vous pouvez admirer ses œuvres ici : http://patrickzoroddu.fr/index.html.

 

Jirfiya propose un Metal technique et moderne à deux voix.
On connaissait Ingrid Denis-Payet par Oscil et Mercibo. Dans ses formations précédentes, ses jolies vocalises rappelaient parfois celles d’ Anneke van Giersbergen (The Gathering).
Le chant d’Ingrid se fait ici parfois agressif, et elle s’arrache même le gosier sur le dernier titre (Waiting For Your Fall).
Elle est soutenue  en clair et en growls par Jérôme Thellier, chanteur/guitariste de Born From Lie. Sa voix claire se marie remarquablement à celle d’Ingrid (The Report Card).

 

Musicalement, Wait For dawn est un album de Metal moderne, agressif, à tendance Prog’ et technique.
Les titres sont généralement forts, rapides et puissants. Seul The Part of Light, en piste 4, ralentit le tempo.
Les compositions sont signées Jérome Thellier (tout) et Thellier/Davoury (Waiting For Your Fall). Elles laissent du champ à Ingrid pour dérouler son registre vocal.
L’ensemble est parfaitement réussi et maîtrisé, et étonnant de précision lorsqu’on pense que le groupe n’existe que depuis quelques mois.

 

Une vidéo est déjà sortie sur Youtube pour vous permettre de découvrir un morceau :

 

 

L’album est disponible en écoute et à la vente (5€) sur Bandcamp :
https://jirfiya.bandcamp.com/releases

 

Notre avis :

On connaissait Ingrid Denis-Payet avec Oscil et Mercibo, elle revient ici dans un registre beaucoup plus métallique qui lui sied à merveille. Les compositions de ses camarades ouvrent un nouveau boulevard à sa voix.
L’EP de Jirfiya est un opus technique et intéressant, déjà fort d’une personnalité, servi par des morceaux solides et originaux (The Report Card en tête).
Une carte de visite totalement impressionnante pour un groupe qui n’a que quelques mois mais qui semble déjà à maturité.
En un mot, remarquable !
 
Les liens :

 

 

L'interview au saut du NI.

Le 19/05/2019

«  Pas d'intro, pas de couplet, pas de refrain, puis pas de fin. » 

2015 press photo jean christophe mazue 300 dpi

Ni par  Jean-Christophe Mazué

Ni est une hydre à quatre têtes qui déconstruit la musique pour mieux la reconstruire.
Après “Les Insurgés de Romilly” (2015), le quatuor de la région Macon/Bourg en Bresse revient en 2019 pour décliner la peur en neuf titres avec le contagieux “Pantophobie”.
Comme Ni s’était assis pour faire une pause entre deux concerts (cf photo ci-dessus), nous en avons profité pour leur poser quelques questions. C’est l’interview au saut du Ni.
Tout ça se passe bien sûr chez
Dur et Doux, collectif dont on connait la qualité.

Bonjour Ni. Je vous propose d'abord un saut dans le passé. Premier album acheté ?
Anthony Béard (guitare) :
Je crois que c'était un live de Guns’ N’ Roses (Haha !) “Live like a suicide”.
François Mignot (guitare) : Nirvana, “From the muddy Banks of the wishkah”.
Benoit Lecomte (basse) : Bouba le Petit Ourson”, de Chantal Goya, en 45t.
Nicolas Bernollin (batterie) : Je dirais certainement un Nirvana...

 

Qu'est-ce qui vous a conduit à la musique ?
Anthony Béard :
L'envie d'être une superstar du Rock, comme Slash.
François Mignot : Mes parents m'emmenaient en voiture au cours de saxophone.
Benoit Lecomte : Les barils en carton de lessive , je tapais dessus sur Kiss.
Nicolas Bernollin : Quand j’avais trois ou quatre ans, le fils d’un des amis de mon père qui jouait de la batterie m’a mis derrière cet instrument. J’ai eu un déclic qui ne m’a jamais lâché depuis.

 

Quelle est votre conception d'une "bonne" chanson ?
Anthony Béard :
Il faut que ça parle d'amour.
François Mignot : Toutes les chansons sont bonnes pour peu qu'on les écoute plusieurs fois.
Benoit Lecomte : Pas d'intro, pas de couplet, pas de refrain, puis pas de fin.
Nicolas Bernollin : Quand elle te traverse le ventre, et pas seulement les oreilles ou le cerveau.

 

 
Comment vous êtes-vous rencontrés et comment s'est formé Ni ?
Nicolas Bernollin :
Anthony, François et moi-même nous sommes rencontrés au collège en 1997/98, nous avions douze ou treize ans, et nous avons commencé un groupe qui est devenu diatrib(a). Quand diatrib(a) s’est arrêté en 2008, nous avons créé dans la foulée Ni en 2009, avec Ben à la basse, que j’avais rencontré sur la tournée JMPZ, car j’étais à l’époque éclairagiste pour eux.

 

Comment naissent vos compositions ?
François Mignot :
Les morceaux de ce dernier album ont été composés par les manches (Ben, Anthony et moi). Chacun a composé dans son coin plusieurs morceaux qu'on a d'abord appris et joué tels qu’ils étaient écrits, puis nous les avons réarrangés tous ensemble dans le local de répet’.

 

J'ai compté quatre opus de Ni. Pouvez-vous me faire un point sur votre discographie et me dire où l'on peut écouter ou acheter vos albums ?
Nicolas Bernollin :
En effet nous avons sorti à ce jour deux EPs (2010 et 2012) et deux albums sur notre label collectif Dur et Doux : Les Insurgés De Romilly en 2015 et Pantophobie en 2019.
Il est possible possible d’écouter et/ou d’acheter notre musique sur toutes les plateformes de streaming classiques (Spotify, Deezer, Itunes), sur notre notre Bandcamp, sur Youtube, et aussi dans les magasins spécialisés.
Il y a tous les liens sur notre site www.ni-music.com et sur le site de notre label Dur et doux www.duretdoux.com , sur lesquels vous pouvez aussi écouter tous les superbes groupes de notre poney-club.

Ni insurges

NI, Les Insurgés de Romilly (2015).
 

En 2015 paraissait Les Insurgés de Romilly. D'où vient ce titre et quel regard portez-vous aujourd'hui sur cet album ?

Benoit Lecomte :
Le titre vient d‘une anecdote historique bien marrante que l’on peut entendre dans son intégralité sur le disque à la fin du titre “Butor”. On marque un virage sur cet album vers des compositions plus droites, plus de riffs, plus de tournes, comparées aux deux LP précédents, plus poly-rythmiques schizoïdes…

 

Vous vous engagiez ensuite avec vos camarades de Poil dans l'aventure PinioL, hydre à sept têtes, deux batteries, deux basses, deux guitaristes et un clavier. L'aventure Bran Coucou (2018) est-elle un bon souvenir, et Piniol renaîtra-t-il un jour ?
Benoit Lecomte :
Bien sur, excellente aventure ! Il s'agit déjà de continuer à tourner cet album sur scène jusqu'à la fin de l'année, puis d'envisager l'écriture d'un second.
 
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«  Nous avions depuis un bon moment envie d'écrire une musique qui soit à la fois plus lourde, plus sombre et avec de l'air… » 
 
Aujourd'hui vous voici avec Pantophobie, un album dont chaque titre correspond à une peur. Comment est venue cette idée et chaque morceau est-il inspiré par la phobie qui lui donne son nom ?
Benoit Lecomte : Cette idée est venue naturellement d’une résonance intime, personnelle, singulière pour chaque membre du groupe au moment de l’ écriture de ces titres. Ensuite, d'un sujet sociétal vraiment d'actualité très sérieux, puis aussi d’une bonne déconne à la découverte des peurs loufoques qui existent. Nous n’avons pas composé à partir des noms des différentes phobies mais plutôt cherché dans le concept des phobies à ne pas se prendre trop au sérieux.

 

Davor Vrankić a réalisé un artwork fabuleux. Comment avez-vous eu l'idée de travailler avec cet artiste, quelles indications lui avez-vous donné, et qu'avez-vous pensé du résultat ?
Benoit Lecomte :
J’ai rencontré Davor à Paris lors d'une de ses expos à la Halle St Pierre, et j'ai adoré son travail totalement impressionnant en format réel ! J’ avais gardé son contact, alors on lui a demandé si il était possible d'utiliser l'une de ses œuvres. Il était tout à fait ravi, nous l’ étions tous, voilà. Pas d'indications, pour un résultat qui colle parfaitement à l’univers du disque.
 
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NI, Pantophobie (2019) - artwork de Davor Vrankić.

Pantophobie est un album assez sombre, puissant, parfois violent, et pas totalement instrumental, (encore que la voix soit utilisée comme un instrument). Certains passages m'ont évoqué Dream Theater ou Devin Townsend, même si ces artistes sont éloignés de votre univers en déconstruction. Et vous, que diriez vous à Propos de Pantophobie ?

François Mignot : C'est marrant parce que lorsque j'avais douze ans, l’un de mes morceaux préférés était Peruvian Skies, de Dream Theater, une sorte de ballade Metal américaine parlant du Pérou. Heureusement, la puberté et mes études supérieures de physique m'ont permis de tourner la page, mon travail psychanalytique de résilience m'ayant amené à me reconstruire sainement malgré ce traumatisme initial. J'ai malgré tout encore peur des Péruviens et de leur musique.
Pantophobie a été composé en essayant au mieux de s'éloigner de toute influence de la flûte de pan. Le résultat est bel et bien celui que tu as décris dans ta question.
Anthony Béard : On peut dire que Pantophobie n'a pas été facile à accoucher, nous étions tous dans une période de vie assez remuée, et nous étions passés par pas mal de réflexions autour de Ni, sur sa durabilité, sa faisabilité à la vue des projets de vie ou professionnels de chacun. Après, quand nous avons commencé à écrire, nous avions certes une envie de proposer un album qui se démarque des autres opus, mais nous avions depuis un bon moment envie d'écrire une musique qui soit à la fois plus lourde, plus sombre et avec de l'air… Il a encore une fois été assez simple d'aller tous les trois dans la même direction lors de la phase de compo.

 

Que va faire Ni dans les prochains mois ?
Nicolas Bernollin :
Tourner, tourner, tourner au maximum, et ensuite se pencher sur le prochain disque.

 

Deux albums essentiels à placer sur l'Arche de Noé pour tout re(dé)construire dans la bonne direction ?
Anthony Béard :
Trout mask replica”, de Captain Beefheart et “Trout mask replica”, de Captain Beefheart.
François Mignot : Le dernier album de Bach qui vient de sortir. La prod est vraiment énorme ! Et peut-être la comédie musicale “Cindy 2002”. Peut-être…
Benoit Lecomte :Master série” d‘Henri Salvador, et “Les Plus Grands Airs Sifflés”, par Micheline Dax.
Nicolas Bernollin :An Evil Heat”, d’Oxbow, et les “Gnossiennes” d’Erik Satie.

 

Merci Ni d'avoir bien voulu m'accorder cette interview.
Benoit Lecomte :
Merci.

Sortie d'album : AC22 (Rock)

Le 18/05/2019

Groupe : AC22
Album : “Monomaniac (Greatests Hits Not)”
Genre : Rock
Origine : Saint-Nazaire
 
LE GROUPE :
 
AC22 est le projet solo de Jean Lou K, batteur historique de Shakin’ Street, un groupe qui ne l’est pas moins puisqu’il a gravé son nom dans le marbre du Hard-Rock et a compté sur son parcours à un moment ou à un autre les ex-Téléphone Louis Bertignac et Corine Marienneau, ainsi que Ross The Boss (ex-Manowar), l’un des fondateurs du True Metal.

En 2018, Jean-Lou découvre deux chanteurs aussi talentueux que différents : Flora Roland et Vitha Sai.
 
La première aime les sonorités Soul/Jazz ; le second est calibré pour suivre Robert Plant sur son propre terrain.
Avec eux et quelques autres, (Fred Guillemet, Georges Bodossian), AC22 enchaîne trois albums de Rock d’excellente facture, dont deux totalement dédiés à l’amour d’une mystérieuse Isabelle De La Chaynée, muse vénérée du prolifique Jean Lou K.
 
 
AC22, "12 Songs Inspired By the Love of Isabelle De La Chaynée plus 3 Other Tales" (2018)
Aujourd’hui, AC22 revient avec un nouvel opus intitulé “Monomaniac (Greatest Hits not)”.
 
L'Album :
Monomaniac (Greatest Hits not)” est un Best-Of. Il compte vingt morceaux.
Il retrace avec un équilibre presque parfait, peu ou prou cinq titres de chacun de ses albums, l’univers très Rock d’AC22.
Les titres interprétés par Vitha Sai sont plutôt dans une veine Rock/Hard-Rock, (I’m Gonna Make It / Leaving it all Behind). Le magnifique Men in Suits n’aurait pas dépareillé sur un album de Led Zeppelin.

 

 

Flora Roland nous entraîne sur des territoires Soul (My Loss / When I’ll Be Your Man). Lorsqu’elle mélange ses influences au Rock de Jean Lou, elle rappelle l’excellence d’un Mother’s Finest, groupe de Funk Rock américain précurseur du Metal Fusion (I’m Back).

 

Troix inédits complètent l’opus : I Could Have Been Prince et Little Devil Girl sont interprétés par Vitha Sai. Heroes, qui clôture l’album, est une reprise de David Bowie qui nous permet de découvrir un nouveau venu dans l’univers d’AC22 : Clint Slate. Son timbre peut parfois évoquer Bono (U2).
 
Notre avis :
Monomaniac (Greatests Hits Not) - 2019.
Jean Lou K poursuit sa route sur les sentiers du Rock.
Il dépose ses albums, opus après opus, tels les cailloux d’un Poucet à la recherche de sa muse, sans se soucier d’une quelconque publicité.

Monomaniac se fait Rock, Hard, Soul, au gré des trois chanteurs d’exception qui accompagnent Jean Lou dans ses oeuvres : Vitha Sai, Flora Roland et Clint Slate.

Ce Best-Of est donc un excellent moyen pour les découvrir, et pour parcourir la déjà riche discographie d’AC22 que vous trouverez à prix libre sur Bandcamp.

https://ac22.bandcamp.com/

Jean Lou K signe avec “Monomaniac (Greatests Hits Not)” le best-of d’un projet Rock intègre et intéressant, qui mérite beaucoup mieux que l’ombre dans laquelle son absence de démarche commerciale le maintient. Vous n’hésiterez donc pas à liker sa page Facebook pour y remédier, envers et contre lui !
 
Liens utiles :
 
AC22 sur Bandcamp :
https://ac22.bandcamp.com/

AC22 sur Facebook (n’oubliez pas de liker leur page) :

https://www.facebook.com/ACdedeux/
 

 

 

Le monde de MÛ

Le 15/05/2019

«  Progressivement, Ep après Ep, on a élaboré un son particulier. »

Ce duo stéphanois mélange des éléments Rock et Trip Hop avec, parfois, un zeste de Rap.
En 2014, il nous emmenait en Guyane avec
Emerillon.
En 2018, il nous proposait de le suivre dans l’océan Indien avec
Kergelen un EP délicat et racé, servi par de magnifiques harmonies vocales et par une suite de clips ambitieux.
Le 24 mai 2019, Mû se produira à Oytier, pour le huitième
Festival Du Tonton.
C’est le moment idéal pour faire leur connaissance.
Voici le monde de Mû.

Clement gaumont

Mû, par Clément Gaumon.
"
Bonjour Mû. Revenons aux origines : premier album acheté ?
Cécile Maître (Claviers) :
Je ne me souviens plus vraiment si c’était Homogenic de Björk ou un album de Daniel Balavoine.
David Honegger (Beatbox) : Le premier album acheté en pleine conscience doit être Around the Fur des Deftones à mon adolescence. Plus tôt dans l’enfance, ma mère m’a acheté toutes les cassettes de Francis Cabrel ! Entre ces deux périodes, c’est pas intéressant...

 

Qu'est-ce qui vous a amené à la musique ?
Cécile :
J’ai commencé la musique par des cours de piano quand j’étais enfant. Depuis, chaque arrêt me crée un manque. J’y retourne toujours, c’est un besoin.
David  : Les émotions et les plaisirs physiques que le chant procure.

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Mû, par Valeria Pacella.
Comment vous êtes-vous rencontrés, et comment s'est formé Mû ?
David :
On s’est rencontrés sur une péniche à Lyon pour une soirée bœuf. On a ensuite décidé de monter un projet ensemble, la première forme de Mû : nous deux, un bassiste et un guitariste. On est passés par de multiple configurations, à trois ou quatre musiciens pour se retrouver à deux en 2011. Mû est alors né sous sa forme actuelle.

 

C'est pour vous distinguer des groupes lambda que vous avez choisi de vous appeler Mû ? (Nota : Mû est la douzième lettre de l'alphabet grec, Lambda est la onzième)
Cécile :
Le nom Mû est un tiré d’une légende un peu semblable à celle de l’Atlantide. Mû serait un continent mythique désormais englouti sous les flots. La Bande dessinée de Corto Maltese du même nom à aidé à conceptualiser le nom du groupe.

Comment décririez-vous l'évolution de votre univers depuis sa création ?
David : j’ai l’impression d’une évolution douce. Progressivement, Ep après Ep, on a élaboré un son particulier.
Les débuts du duo étaient très simples dans l’approche du son : un piano, un Beatbox classic, et des voix, et doucement la synthèse s’est greffée aux mélodies, donc plus de timbres et de couleurs dans les sons de claviers. Le Beatbox a, pour sa part, été trituré, distordu par différentes technique d’enregistrements. Des chansons sont devenues plus sombres et d’autres plus lumineuses.
 
"L’inspiration pour ces îles est partie 
de la découverte de bobines de films."  

Comment s'élaborent vos compositions ?
Cécile :
Pour la composition dans Mû il n’y a pas de règle. Soit on arrive chacun avec une chanson toute faite et l’autre rajoute un peu sa touche, soit, le plus souvent, l’un de nous dispose d’un bout de mélodie, David avec des textes (c’est lui qui s’en charge le plus souvent), et moi avec des idées de sons ou de mélodies aux claviers. On compose ensuite ensemble, à partir de ces bribes d’idées.

Votre EP Emerillon (2014) s'attachait tribus amazoniennes guyanaises ?
David :
C’est un peu par hasard... Les chansons parlaient de besoin de liberté et rendaient hommage à toutes formes de vie en harmonie avec la nature, pour ne pas dire sauvages. En recherchant des noms d’oiseaux, le mot Emerillon est tombé comme une évidence. C’est à la fois le nom d’un rapace et d’un peuple amérindien.
La musique, pour sa part, n’a pas été influencée par quelque musique guyanaise que ce soit.

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Mû, Kergelen (2018)
Votre dernier EP s'intitule Kerguelen (2018). Quelle est l'atmosphère de cet opus, et qu'est-ce qui l'a conduit aux “Îles de la Désolation” ?
Cécile :
L’inspiration pour ces îles est partie de la découverte de bobines de films Super 8 dans le grenier du grand-père de Clément Gaumon, (le réalisateur du Film Kerguelen qui accompagne l’EP). Ces films ont été tournés sur les îles dans les années 70. Nous les avons numérisés, et nous en avons fait un premier clip : Dead Reckoning. Vous pouvez le retrouver sur notre chaine Youtube. Ce premier titre a inspiré notre envie de parler des Kerguelen et de raconter l’histoire de son naufragé, John Nunn.


 

Pour illustrer l'album, vous avez tourné Primitive II, un très beau clip, très ambitieux. Pouvez-vous nous en parler ?
David :
Primitive II a été tourné dans la Loire, vers Saint-Étienne, dans une combe plutôt fournie en végétation, notamment en fougères. Le choix du cadre a été décidé pour faire écho à l’état du personnage à ce moment là, c’est à dire, foisonnant, débordant, presque saturé. Tous les clips de Kerguelen sont réalisé par Clément Gaumon et son équipe. Pour ce clip en particulier, on n’était souvent que quatre sur le tournage : le réalisateur, un cadreur, l’acteur ( David Cartier, également sondier du groupe depuis le premier concert, il a enregistré et mixé l’album.), et moi même pour aider à faire le café et garder un œil sur le script car nous avions vite tendance à sortir du cadre.  

Que va faire Mû dans les mois à venir ?
David :
Quelques dates de concerts, en festivals, et surtout finir la série des sept clips pour les présenter dans des festivals de courts métrages.

 

Deux albums absolus à placer sur l'Arche de Noé pour réinventer la musique si la terre venait à disparaître ?
Cécile Maître :
An Awesome Wave de Alt J et Kid A de Radiohead.
David Honegger : Purple Rain de Prince, pour ne pas perdre notre sensualité, et l’album I_Con de De Staat, pour se motiver à rebâtir le monde.

 

Merci Mû d'avoir accepté notre interview.
David et Cécile :
Merci à toi

 

Sortie d'album : LYNN (Dark Nu Metal) Saint (2019)

Le 14/05/2019

Groupe : LYNN
Album : Saint (2019)
Genre : Dark Nu Metal
Origine : Paris

 
       LE GROUPE :
Lynn est un jeune quatuor parisien formé à l’initiative de Guime (Guitare), et de Dim (batterie), rapidement suivis par Ray (basse). Le groupe de Dark Nu Metal trouve ensuite son style et sa stabilité avec l’arrivée d’Anna, dont le chant caractéristique peut aussi bien être pleuré que hurlé.
En 2017, le quatuor se fait remarquer grâce à un EP 5 titres qui évoque les sorcières de Salem : “9”.
Aujourd’hui Lynn revient avec un nouvel album intitulé “Saint”.
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         L'ALBUM :
Son nom est “Saint”.

Lynn
plante le décor dès la première piste (Auror).
Elle réunit une partie des ingrédients goûtés par le quatuor : éléments horrifiques, climat pesant, rythme enlevé, chant hurlé.

L’ensemble de l’album alterne ambiances malsaines et riffs redoutables (Lithian, Flesh, Eroll).

Le chant : Anna est toujours aussi impressionnante.
De plus, elle s’aventure ici sur des terrains où l’on ne l’avait pas encore signalée : Cannibal, par exemple, dont le début prend des allures de ballade grunge, avec certaines lignes de chant très prometteuses, plus posées qu’à l’ordinaire chez Lynn, nous rappelant Courtney Love.

Les compos : Anna est portée par des musiques d’une belle qualité, aux tournures originales et très sombres.
La guitare sait se montrer catchy (l’irrésisitible riff de Lithian).
Les lignes instrumentales ne sont pas forcément prévisibles.

Le jeu des instruments : il est compact, homogène et violent. Il recherche l’efficacité.

 
Le clip : L’album était précédé par la vidéo “Saint”, troisième piste du CD qui lui doit son nom.
 

 
L’arwork : Sur la pochette de l’album, on voit une petite fille de dos (le modèle s’appelle Maylie).
Elle regarde par une fenêtre, ours en peluche à la main.
La pièce, sombre et nue, préfigure le climat angoissant de l’album.
La durée : L’album compte neuf pistes pour quarante-et-une minutes.

Et enfin :
9” était également le titre du EP. On imagine que ce n’est pas le fruit du hasard !
Les morceaux Auror et Eroll, qui débutent et clôturent l’album, étaient déjà présents sur “9”.
       NOTRE AVIS :
Lynn a trouvé son chemin. Il signe avec “Saint” un album puissant et inquiétant. Il mélange Nu Metal et ambiances Dark oppressantes et torturées.
Surpuissant, immédiatement identifiable, le chant d’Anna a encore étendu son territoire (
Cannibal). Il est parfaitement porté par des compositions carrées dans lesquelles des rythmiques catchy (Lithian) le disputent aux sonorités malsaines.
Une chose est certaine : si vous aimiez “
9”, vous allez adorer “Saint” !

 

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 LYNN, Saint (2019) - Recto de la jaquette du CD.

 
      LES LIENS UTILES :