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Chronique d'album : NEW FAVOURITE (Néo-90's), New Favourite (2020)

Le 27/05/2020

Groupe : New Favourite
Album : New Favourite (EP - 2020)
Genre : Neo-90's
Origine : Ouest de la France

Par Ahasverus

 

Le Groupe :
  • New Favourite est un trio composé d’Alex (Guitare, chant), Aurélien (Chant lead, batterie) et de Pierre (Basse, chant).
  • L’idée du groupe est née au Hardcore Café d’Ostrava, en République Tchèque, où Alex et Aurélien, amis de longue date, se sont retrouvés alors qu’ils étaient en tournée avec leurs formations respectives.
New Favourite par Florian Renault.
  • New Favourite qualifie sa musique de Lowtuned Rock et la définit ainsi :
    On joue un rock lourd, influencé par nos racines hardcore, punk ou stoner et par le rock classique ou la pop qu’on aime aussi écouter et chanter.
    https://www.emaginarock.fr/2020/interviews/entretien-avec-alex-chanteur-et-guitariste-de-new-favourite/
  • New Favourite revendique pour influences aussi bien ​John Lee Hooker ​ que Rage Against the Machine, ​Foo Fighters ou ​Torche ​ . Il cite également le jazz, l’électro, le mathrock ou le sludge.
  • Ses musiciens ont traversé diverses formations de Hardcore.
  • New Favourite retournera en studio dès l’été 2020.
L’EP :
  • “New Favourite” est un cinq titres pour une durée d’environ dix-huit minutes.
  • Il n’existe qu’en version dématérialisée (voir les liens en fin de publication)
  • A propos de l’artwork, Alex explique :
    L’idée derrière la pochette était d’aller à l’inverse de ce qu’on a pu faire dans nos précédents groupes. Dans le Hardcore ou dans le Metal on est souvent sur des visuels sombres, négatifs, durs ou très travaillés, j’ai donc choisi de prendre le contre-pied et de dire aux gens “ce que tu vas entendre ce n’est pas ce que tu attends de nous”, comme on le fait en utilisant la couleur rose régulièrement. Et d’une certaine manière de faire un clin d’oeil au pop art façon Warhol, aux pochettes des années 70 ou 90 aussi. D’ailleurs les couleurs choisies sont des rappels d’albums qui m’ont marqué lors de l’écriture de l’EP : le ​Blue Album ​ de Weezer, le jaune de ​Chocolat ​ de Roméo Elvis, etc. Et ces différentes couleurs montrent aussi les différentes personnalités des morceaux. Je trouve qu’actuellement toutes les chansons d’un album ont tendance à se ressembler, tant dans la production que dans l’écriture, et j’aimais quand, dans les années 90, tu trouvais sur un album des chansons radicalement différentes et tout le monde s’en foutait !
    https://www.emaginarock.fr/2020/interviews/entretien-avec-alex-chanteur-et-guitariste-de-new-favourite/
NEW FAVOURITE, New Favourite (EP - 2020)
  • Sur son jeu de guitare, Alex explique :
    Je suis accordé comme si j’avais une basse. C’est à peu près l’idée. Cela veut dire que ma première corde est l’octave de la seconde. C’est un accordage un peu particulier que l’on peut retrouver dans certains groupes de Stoner. A l’origine c’était pour compenser le fait qu’il n’y avait pas de bassiste, lorsque l’on a composé les premiers morceaux avec Aurélien. Ensuite j’utilise en permanence un octaver qui double ma note inférieure. Je suis donc accordé très bas et à l’inverse, Pierre à la basse, a un son beaucoup plus médium, pour compenser cette différence dans le spectre sonore.
    (https://rockmetalmag.fr/interview-new-favourite-jeudi-02-avril/)
  • Tape Worms est le premier clip proposé par le groupe. Alex en racontait la genèse ainsi :
    L’histoire de Tape Worms est partie d’une bêtise. Je parlais avec ma petite cousine qui avait à peine dix-huit ans en lui expliquant que pour avoir Internet à l’époque il fallait un Modem et que l’on n’avait que vingt heures de connexion par mois . Et bien sur elle trouvait ça hallucinant et me disait : « C’est pas possible, c’est une blague ! » Et là, j’ai vraiment pris un coup de vieux. Cette chanson, c’est un petit peu la blague de se dire que l’on est toujours le con d’une génération qui vient après nous.
    (https://rockmetalmag.fr/interview-new-favourite-jeudi-02-avril/)
  • L’EP a fait l’objet d’une belle couverture médiatique dans les webzines spécialisés. Je vous en propose des morceaux choisis :

 

Les Critiques :
Notre Avis :
Il est exceptionnel de trouver tant de chroniques d’un premier EP.
Pour “New Favourite”, elles s’accordent toutes sur ses grandes qualités. C’est justice ! Tout est rondement mené dans cette galette acidulée : le chant, les choeurs (ceux de Neons rappellent ceux de “Games Without Frontiers” d’un Peter Gabriel), les guitares, la promo...
Musicalement, le groupe propose un Rock énergique, cette énergie qui caractérisait des formations comme Blink 182 ou The Offspring dans les années quatre-vingt-dix.
Mélangeant allègrement le côté festif de la Pop aux guitares énervées du Punk Rock, le ton des New Favourite sait aussi s’alourdir et rappeler le Grunge d’un Pearl Jam (Holy Eyes). Ses qualités de composition et d’interprétation s’alliant à l’expérience et aux moyens, on aboutit à un niveau rarement atteint par un premier opus. New Favourite est un EP exemplaire, exactement ce qu’il faut faire et encourager à faire.
Côté auditeur, l’amateur du son 90’s pourra sans difficulté le placer dans sa collection de classiques. Très professionnel, il est fait de la même étoffe.

 

Les Liens Utiles :

 

 

Chronique d'album : CERNUNNOS (Rock), "EP Project" (2020)

Le 26/05/2020

 
Groupe : Cernunnos
Album : EP Project (EP - 05/2020)
Genre : Rock / Metal
Origine : Marseille

 

Le Groupe :
Cernunnos est le nouveau groupe de l’ex Bad Tripes Kami (guitare/chant) et de l’ancien Pryde ou Stonecast Sylvain (chant/guitare). Ils sont accompagnés à la batterie par Emi (Hustle Bustle) et à la basse par Romain, pensionnaire du Centre de Formation Professionnelle de la Musique de Marseille, contributeur de divers projets musicaux régionaux.

Cernunos1

CERNUNNOS. De gauche à droite Romain, Emi, Sylvain et Kami.
Formé en 2018, Cernunnos pratique un Rock musclé tirant sur le Metal, comme on peut l’imaginer en voyant le cursus de ses musiciens.
Le quatuor a sorti début mai 2020, en pleine période de confinement, un six titres dématérialisé intitulé “EP Project”. Il s’agit de sa toute première production.
C’est de cet EP dont nous allons vous parler...

 

L’EP :
  • “EP Project” compte six morceaux pour environ trente minutes.
  • Cernunnos le décrit ainsi sur sa page Bandcamp :
    “Un EP fait maison et à la maison en période de confinement ! Avec des moyens certes très limités, mais beaucoup d'envie !”
  • Il se veut un avant-goût du futur album (qui s’inscrira vraisemblablement à l’horizon 2021) plutôt qu’un véritable EP.
CERNUNNOS, EP Project (2020)
  • Le morceau le plus court ne descend sous la barre des quatre minutes que pour quelques secondes (3:57)
  • A l’exception du titre “HIM”, initié par Kami, les compositions sont essentiellement signées par Sylvain, compositeur de la structure des morceaux qui sont finalisés par le groupe.
  • Les soli de guitare réalisés par Kami sur les pistes “Breaking” et “Now I Know” sont des improvisations réalisées en une prise.
Notre Avis :
Nous étions curieux de savoir vers quels territoires Kami allait diriger ses activités musicales après son départ de Bad Tripes. C’est donc à la guitare qu’elle nous rassure de belle manière dans un projet rock assez ouvert : Cernunnos.
Parfois rugueux comme un vieux Frank Black (Sweet Crazy, Cockroach), parfois teinté de Soul (HIM, Cockroach) ou épique (le très beau Breaking), Cernunnos envoie ce “pré-album” comme une carte de visite “in your face” pour montrer les belles choses dont il est capable.
Si le son de l’opus, enregistré avec les moyens du bord pendant le confinement, mérite d’être revisité, les qualités de composition sont là. “EP Project” est donc la clé de voute d’un nouveau venu sur la scène Rock hexagonale, qui se positionne dans les starting-blocks avec l’impatience d’en découdre. A suivre avec intérêt.
Les Liens :
Cernunnos sur Facebook :
https://www.facebook.com/cernunnosband/
Cernunnos sur Bandcamp :
https://cernunnos13.bandcamp.com/
 

Chronique d’Album : HEVIUS (Heavy Mélodique), Millénaire (2020)

Le 04/05/2020

Groupe : Hevius
Album : Millénaire (2020)

Genre : Heavy Mélodique

Origine : Île de France

Le Groupe :
  • Hevius est une formation de Heavy Metal Mélodique originaire de Seine-Et-Marne. Formée en 1995, son chant est en français.
  • A propos de son patronyme, le groupe expliquait dans une interview :
    Il y a bien longtemps on a voulu créer un site pour commencer à se faire connaître alors que nous jouions encore des choses assez différentes, pas forcement que du Metal ; nous n’avions alors pas de nom et on a essayé des trucs simple comme «Metal» ou «Heavy» ou « Metal Nous» ou «Heavy Nous». Tout ça était déjà pris, alors on a essayé «Heavy Us», et ça n’existait pas encore. Puis on a trouvé la consonance sympa. Du coup, on a contracté, et ça a donné ce que ça a donné...
    http://lapartdombre.free.fr/inti%20hevius.htm
  • En 2005, le groupe sort “Derrière la Lumière”, son premier album, une autoproduction qui reçoit un accueil bienveillant des critiques. Hevius recrute pour l’occasion au chant lead David Dias. Il soulage momentanément de cette tâche le guitariste Julien Ferrier.
HEVIUS, Derrière la Lumiière (2005)
  • Julien Ferrier reprend ensuite son poste de chanteur/guistariste. Le line-up actuel est complété par son frère Alexandre Ferrier (batterie), Ugo Verzeletti (basse), Olivier Louis-Servais (guitare) et Florian Altairac (claviers).
  • En 2020 Hevius présente son deuxième album...

“MILLENAIRE”

 

L’Album :
  • “Millénaire est un album de treize pistes d’une durée d’une heure et cinq minutes.
HEVIUS, Millénaire (2020)
  • Les onze premières pistes sont de nouvelles compositions. Elles se complètent de deux reprises. La première est une cover métallisée du titre “Vice et versa”, de l’album “Les étonnifiants” (1992) du trio comique français Les Inconnus. La dernière piste est un titre réenregistré qui figurait déjà sur le premier album, “Nous sommes des rois”.

 

 

  • “Millenium” est disponible chez Season of Mist.
Voyons maintenant un aperçu des critiques...

 

Les Critiques :
Après ce tour d'horizon, il reste à vous donner...

 

Notre Avis :
Quinze ans après un premier album qui suscitait la bienveillance des critiques, Hevius revient avec un opus aux lignes musicales parfaites - le ton vous sera donné dès les premières secondes de l’album.
Ce qui surprend invariablement, c’est l’arrivée du chant : une voix taillée pour le Punk et le Rock énervé plutôt que pour du Heavy Mélodique. Elle aurait pu être rédhibitoire à notre oreille formatée, elle devient pourtant un atout qui retient notre attention et la distingue des stéréotypes. Malgré un travail remarquable, Hevius, refusant de se prendre tout à fait au sérieux, désamorce la distance à petites doses humoristiques en optant pour une reprise incongrue des Inconnus ou en essaimant leur site de photographies ou de jeux de mots décalés. Ils ne parviennent pas pour autant à nous tromper : cavalcades de guitares, lignes mélodiques d’orfèvrerie, compositions brillamment travaillées, ce “Millénaire” atteint une musicalité et une originalité qui lui donnent une place à part dans le paysage Heavy Mélodique français. Hevius est capable de vous séduire. Soyez curieux, allez les écouter.

 

Les Liens Utiles :

Chronique d'album : SHARX (Hard/Heavy), Sharx (EP - 2020)

Le 24/04/2020

Par Dam’Aël

Le quintet SHARX
Il était une fois une ville des Hauts de France, traversée par la Deûle, et connue pour ses draperies du XVI ème siècle. Euhhhh ! Oui !....
Hey, Dam'Aël, l'histoire, tout à fait d'accord, mais rappelle-toi, tu es sur le zine... et sur le zine on parle de l'histoire du Rock et de celle des groupes qui s'y adonnent.
Ahas, j'peux terminer mon café, c'te plaît... j'poursuiiiiis !

http://www.monocarte.com/ville-de-france/recherche-ville-cartes-postales-HAUBOURDIN--59-Nord.html

Je reprends. Mais l'histoire qui nous intéresse aujourd'hui, c'est celle qui débute fin 2017 à Haubourdin (à 5 km au nord-ouest de Lille), née de la rencontre entre Alex (Alexis Ponchel ) et Léonard (Léonard Cakolli) ; le premier est bassiste et le second est batteur de passion, mais à l'époque il campe derrière une guitare en compagnie d'une chanteuse. Alors Ahas. tu vois où je veux en venir...

Léonard Cakolli, batteur
 
Bon, le duo devient trio mais pas suffisant pour satisfaire leur frénésie musicale largement influencée par les tranquilles Deep Purple, Mötley Crüe, Guns N'Roses, Kiss et bien d'autres tout aussi léthargiques.
 
Se joignent alors à eux,

à la guitare solo, Lucas Srsen (Lucas Srsen)

Lucas Srsen, guitare solo
 
et

Victor Taine à la guitare rythmique (Victor Taine)

 

Victor Taine, guitare rythmique
 
 
La jeune chanteuse est remplacée par Liam Geenens, plus aguerri dans les vocalises. Les répétitions s'enchaînent dans leur petit local, dans la joie, la bonne humeur et une motivation extrême.

(Liam Geenens)

 

Liam Geenens, chanteur
 
Les potards à fond les manettes, les semelles bien burinées, et leurs faces bien lissées de jeunes à peine sortie de l'adolescence ( oui, ils ont entre 17 et 20 ans), les voilà en proie d'investir les scènes locales de leur Hard Rock US, parfois Glam voire même Sleaze . Sauf que les prestations locales, pour SHARX ce n'est pas suffisant !
 

Alexis Ponchel AKA Alex Queen, bassiste
 
 
Et v'lan pourquoi pas la Belgique, quelques festivals au passage, sans oublier quelques tournées dans les bars où les discussions de comptoir sont bien évidemment aux connotations Rock 80's.
 
Et c'est sans compter, leur prestation en première partie du Rocker américain Adam Bomb, le 8 juin 2019 ! Léonard, le batteur, est une véritable pile électrique sur scène, à tel point qu'il finit debout sur ses gambettes pour marteler de façon sismique la peau des fûts de sa batterie. Même assis, c'est pied au plancher qu'il fracasse sa grosse caisse et le tempo cavale, langue pendante, pour ne pas se laisser distancer... Plus sérieusement le jeu de ce batteur est exceptionnel ; rapidité, fluidité, dextérité et efficacité sont les maîtres mots de ce musicien qui laisse présager un bel avenir. C'est un show à lui tout seul. A noter qu'à partir de cette prestation Léo accompagne, évidemment à la batterie, le New Yorkais, au cours de sa tournée européenne - pas moins de 100 concerts à ses côtés, et hautement gratifié de compliments par Adam sur scène - Et ce ! jusqu'à Marseille, au Cherridon où, Alex Queen, assure, ce soir là, le poste de bassiste (Alex assure un second show, la fonction de roadie et de chauffeur par la même occasion) ! Vous commencez à cerner la qualité de ces jeunes musiciens, j'en suis certaine. Petite info bonus, une tournée aux USA est prévue, mais dans ces circonstances très particulières, difficiles de présager de l'avenir de cet American Tour.

Léonard Cakolli et Alex Queen aux côtés d'Adam Bomb à Marseille, au Cherridon.
SHARX décide, en guise de première carte de visite, de graver en un EP de près de 10 minutes, 3 de leurs compositions :

Verso de l'EP SHARX, 3 titres
1. Deep Blue :
entrée en matière avec une guitare très en retrait et en mono qui, en fait, se fait désirer ; la batterie de Léo ne tarde pas à ouvrir le bal avec panache, et les guitares explosives viennent regagner le premier plan tel un "blizzard tropical" (oui le climat est perturbé, on le sait tous) pour mettre la patate dans ce titre super bien ciselé ; une construction mathématique , un jeu carré et un tempo qui décoiffe sa m***.
 
2. Don't Wanna Be Your Dog : on aime la guitare en retrait et en mono chez SHARX pour démarrer les hostilités. Un groove, un rythme qui déménagent. Je vous conseille d'être hyper attentif à l'arrivée du solo de basse/batterie (1'49-1'59), très court mais excellent qui ravit les amateurs comme moi. Un morceau qui fait pogoter, headbanguer et dodeliner avec énergie du popotin. Jolie fin avec uniquement la batterie de Léonard.
Sharx - Don't Wanna Be Your Dog
 

Recto de l'EP SHARX, 3 titres
 
3. One More For Love : les petits futés entrent en scène avec une batterie qui marque le tempo à la noire avec la grosse caisse, une guitare à l'image d'une femme qui aime se faire désirer, s'annonce en toute discrétion en arrière plan, et une autre qui s'avance avant de monopoliser, enfin presque, la toile. C'est une harmonie parfaite entre tous les instruments. La basse bien lourde forme un couple exemplaire avec la batterie, ce duo s'articule en bonne intelligence avec les guitares en les suivant de très près, sans qu'aucun instrument ne prenne la grosse tête. La fin s'évanouit tout en douceur, laissant une grande porte ouverte sur l’océan d’une suite...obligatoire. Personnellement, j’ai attaché un fil d’Ariane à l’aileron de SHARX pour ne pas laisser filer ce jeune poisson.
Et dans tout cela, une voix qui assure avec une identité propre, efficace, qui prend sa place sans piquer celle des autres, et qui rappellerait un tantinet celle de Phil Lewis de L.A. GUNS.
Pour ma part, je trouve en cet EP, un équilibre parfait, une énergie évidente, une rigueur, aucune fioriture laissant un certain mystère sur ce que SHARX va pouvoir nous préparer dans un avenir proche. Je pense qu’ils peuvent nous étonner très rapidement eu égard à la jolie qualité de ce petit EP éponyme SHARX. Mixé par Phil Reinhalter et Yannis Geenens au Wavelight Factory et masterisé par Frédéric Motte au Conkrete Studio, l’ensemble est juste à point. Il est auto-financé par les membres du groupe eux-mêmes, grâce aux cachets de leurs concerts. Et le logo me direz-vous ? Et bien devinez... c'est le graphiste en culotte courte qui mène à la baguette, avec son professeur de graphisme du lycée, l’élaboration du logo très sobre et très représentatif de la force du combo. Oui, Léonard Cakolli a essuyé les bancs de cet enseignement, désertant les lieux, pour répondre à une aventure qui ne se représente pas 2 fois dans le quotidien, celle de tracer, en parallèle de SHARX, l'équivalent de la route 66 musicale, auprès d'Adam Bomb.
Cet EP SHARX est de très bonne facture, azimuté à souhait. Il sera disponible lors des concerts qu'on attend tous avec impatience. Il est actuellement en libre écoute en cliquant sur : https://www.facebook.com/1697966710238966/posts/2963839556985002/
ou en se dirigeant sur la page facebook du groupe : https://www.facebook.com/SHARXcompany/
en attendant une possible vente en ligne qui n'est pas encore en place.
Leur futurs espoirs seraient, après avoir joué aux côtés d'Adam Bomb, de KRAZY LIZZY (Bobble café à Lomme), de Nephtis et autres..., de faire la première partie de groupes tels que OVERDRIVERS ou Tyson Boogie, voire pourquoi pas ouvrir pour HELLECTROKUTERS dont léonard est fan depuis toujours... A bon entendeur salut...

Chronique d’album : ANIMALIZE (Heavy Metal) Tapes From The Crypt (EP - 2020)

Le 24/04/2020

Groupe : ANIMALIZE
Album : Tapes From The Crypt (EP - 2020)
Genre : Heavy Metal
Origine : Lyon

 

Le Groupe :
  • Animalize est une formation de Heavy Metal originaire de Lyon. Le projet naît vraisemblablement autour de 2013.
 
  • A ce jour, Animalize évolue en trio (le groupe avait pensé un temps opérer à deux guitares).
  • Son line-up est composé de Coyote (basse/chant - ex-Sentinhell), Dante (guitare - ex-Swine Diamond) et Reyvah (batterie - ex-Double Face).
    En septembre 2019 Animalize assure la première partie d’Adam Bomb à Lyon (Rock’N’Eat).
  • En avril 2020 sort son premier EP :

TAPES FROM THE CRYPT”

L’Album :
  • Tapes From The Crypt est un EP cinq titres d’une durée d’environ vingt minutes.
  • Coyote a signé la musique et les textes des cinq compositions.
  • Les trois premiers titres sont en Anglais. Les deux derniers en Français.
  • L’artwork est une photo de Louise Durel - Photographies. Il a pour modèle Chloé An’go. Robin Chave s’est occupé du design.
Animalize
  • L’EP est sorti en version dématérialisée. Une sortie en format CD est à l’étude car le groupe a privilégié une édition vinyle éditée en trois-cents exemplaires, avec une face A en Anglais et une face B en Français.
Animalize 3
  • Animalize joue beaucoup sur l’imagerie 80’s, comme en atteste “L’Aigle de la Route”, leur premier clip, filmé en mode “VHS”.
  • La ligne mélodique de L’Aigle Noir, de Barbara, est reprise dans un solo de guitare de la quatrième piste de l’EP, “Sous l’Oeil du Charognard”.
Ces données énoncées, voyons maintenant ce qu’en disent...

 

Les Critiques :
  • Une première vraie révélation 2020 pour ce style !
    https://www.zone-metal.net/t12590-animalize-tapes-from-the-crypt
  • Ce groupe va mettre votre nuque à rude épreuve. Comment rester insensible à son Metal et ne pas headbanguer tellement ce qu’il propose est excellent ?
    http://france.metal.museum.free.fr/chros/a/animalize_01.htm
    Il reste à vous donner...
Notre Avis :
Jouant à fond la grandiloquence du Metal 80’s à la manière d’un The Darkness en mode Speed-Metal, Animalize frappe un joli coup avec un premier EP totalement réussi. Le chant haut perché s’éclate et prend des risques (Jungle Dance), les rythmiques enfoncent l’accélérateur, et on fête le retour du guitar-hero chez un trio qui n’aime pas jouer en regardant ses chaussures.
On ne peut que se réjouir de la naissance vinylique de ce jeune groupe débridé qui conjugue talent et toupet : il pourrait éclairer de sa fraîcheur nos prochaines années. Animalize n’a peur de rien, il lâche les chevaux, il a le talent pour les monter. A découvrir et à suivre de près.

 

Les Liens Utiles :

Chronique d’album : UNSAFE (Thrash Death), Mankind (2019)

Le 18/04/2020

Groupe : UNSAFE
Album : Mankind (10/12/2019)
Genre : Metal/Thrash Death
Origine : Limoges

 

Le Groupe :
  • Unsafe est une formation originaire de Limoges. Elle prend naissance en 1998 sous l’impulsion de deux ex-membres du groupe de Hardcore Endless Fall, Lionel Faucher (guitare) et Stéphanie Nolf (basse).
  • Unsafe revendique pour influences The Haunted, Lamb of God, Scarve, Soilwork, Anihilator et Pantera
  • De 1998 à 2005, le groupe sort plusieurs EP.
  • En 2009, il produit son premier album, “Manipulative Progress”.
UNSAFE, Manipulative Progress (2009).
  • En 2011 sort “Masterpiece of the Absurd”. Stéphanie Nolf a délaissé sa basse au profit du micro.
  • En 2013 paraît l’album “Evilution”.
  • 2015 est l’année du quatrième album, “Enter Dark Places”. Il est notamment illustré par le clip “Watch Out”.
En 2019, Unsafe revient avec un nouvel album :

“MANKIND”

L’Album :
  • “Mankind” est un album de neuf pistes pour un peu moins de quarante secondes.
  • L’artwork est signé par la vocaliste Stéphanie Nolf qui souhaitait “montrer que le côté sombre de l’humanité n’est pas quelque chose d’inné mais plutôt créé par l’homme et «injecté » dans l’esprit de chacun. Une évolution progressive vers le chaos et la destruction.”
  • Stéphanie Nolf a écrit, composé et enregistré cet album. Le mixage et le mastering sont l’oeuvre de Stéphanie Nolf et Alex Granvaud.
  • Xavier Garrabos (batterie), Luke Perry (Guitare), Christophe Vivier (Basse) complètent le line up de Unsafe sur cet album
  • L'album est illustré par le clip "Living in a dying world".

 

Notre Avis :
Alliant agressivité et sens du riff,  UNSAFE offre un opus percutant et solide, bien ancré sur des racines Thrash et Heavy parfaitement assimilées. Il en résulte un songwriting savamment dosé, agrémenté de soli de guitares qui savent se mettre au service des compositions. Efficace, "Mankind" a tous les ingrédients d'un bon album de Thrash Metal et il peut se permettre de tenir votre platine en boucle bon moment, à moins que vous ne soyez définitivement réfractaire au chant death. On  salue au passage le travail de l'omniprésente Stéphanie Nolf qui sait visiblement de quoi elle parle.

 

Les Liens Utiles :

Chronique d’album : THE VILLAINZ (Rock / Punk Rock) - Sexy & Arrogant (2020)

Le 10/04/2020

Groupe : The VillainZ
Album : Sexy & Arrogant (04/2020)
Genre : Rock/Punk Rock
Origine : Marseille

 

Le Groupe :
The VillainZ est un groupe de Rock formé en 2016 autour de Jess (chant) et Nick (guitare).
Ils sont, à la ville, madame et monsieur K.
Le groupe véhicule volontiers une imagerie Sex, Alcohol & Rock’N Roll pour un style musical qu’ils veulent “simple et efficace”.
En 2017 il sort son premier EP, un quatre titres sobrement - hem... - intitulé “The VillainZ
Vilainz1
THE VILLAINZ, The VillainZ (EP - 2017)
Ce premier opus est illustré par une vidéo particulièrement réussie : “Fuck you, we are the VillainZ !” Ce clip est réalisé par Hibou Production, derrière lequel se cache Seth, le guitariste des Bad Tripes, formation avec laquelle The VillainZ ont partagé la scène pour quelques concerts mémorables.
Côté show, The VillainZ cultivent l’originalité :
En 2020 The VillainZ reviennent avec un nouvel album...

“Sexy & Arrogant”

 

L’album :
Sexy & Arrogant propose dix titres en quarante-et-une minutes.
Tom Abrigan Tiberi, guitariste et chanteur de Sunbeam Overdrive, s’est chargé du son.
L’artwork est signé Pedro Delort.
The villainz sexy
Sexy & Arrogant” n’est distribué à ce jour qu’au format digital. On le trouve actuellement sur Bandcamp mais il sera disponible sur la plupart des plateformes numériques dès le 13/04/2020.
Ces données énoncées, voyons maintenant...

 

Notre Avis :
Bonne nouvelle, The VillainZ sont de retour ! Si vous pensiez avoir déjà cerné leur style, c’est que vous n’aviez pas compté sur la créativité de ces Marseillais. Auteurs d’un premier EP très bien emballé, ils franchissent sans difficulté avec ce nouvel opus un palier du songwriting. Si l’énergie brute à la Plasmatics est toujours présente (I’m Such A Bitch) “Sexy & Arrogant” se nuance de swing (Bloody Milk), de cabaret-rock (No Apologies), de touches jazzy (She), le tout terminé en beauté par le tubesque Me & Him Against The World. Le son tire vers les basses, le chant féminin est rauque et rugueux, mais cette panthère de Jess sait aussi onduler des notes serpentines. Des vocaux masculins bien Rock’N Roll lui répondent parfois et on pense à l’univers de Tarantino : The VillainZ ont fourbi leurs armes, ils arrivent en ville et il faut dès à présent compter avec eux car ils sont prompts à botter des culs. Attention : il se dit que c’est vous qu’ils cherchent.

 

Les Liens :

Stéphane Portelli fil à fil

Le 09/04/2020

« Les seuls principes qui me guident en musique sont ceux que me dictent mes oreilles. »

 

Quatre albums déjà pour Stéphane Portelli. Son dernier opus en date, “Sur le Fil” (2018), résonne toujours régulièrement sur nos platines. Riche et varié, remarquablement composé et écrit, il nous a donné envie d’en savoir plus sur ce singulier guitariste de Rock/Blues en français.
Stéphane Portelli a accepté de répondre à nos questions. Alors installez-vous, nous allons soulever le voile... fil à fil !
 
Photo presse 6
 
        
Bonjour Stéphane Portelli. J'aimerais vous entraîner quelques années en arrière : premier souvenir qui vous relie à la musique ?
Stéphane Portelli :
Mon père est un fan d’Elvis. J’ai donc baigné dès mon plus jeune âge dans la musique américaine, le rock’n roll, mais aussi le blues et le gospel. Ma mère avait une amie psychologue qui habitait Nîmes. Chez elle, au sous-sol, il y avait une grande pièce avec bar, canapé et tout le confort pour écouter de la musique. J’ai découvert dans ce lieu l’album des Eagles “Hotel California”. J’ai adoré le Son ! Ce sont mes premiers souvenirs musicaux.
 
Premier album acheté avec votre argent de poche ?
Brothers in Arms”, de Dire Straits.

 

Premier concert  ?
Le premier concert qui a compté pour moi est celui de Dire Straits, la tournée Brothers in Arms en 1985, dans l’amphithéâtre d’Orange.

 

Elément déclencheur de votre vocation ?
Devant ma télé, dans l’émission Les Enfants du Rock, en découvrant le groupe Dire Straits. Le feeling de Mark Knopfler sur le solo de “Tunnel of love” a déclenché une vive émotion et c’est certainement de là qu’est venue ma vocation. Dans la lignée, j’ai rapidement découvert le laid-back avec les artistes JJ Cale, Tony Joe White, le blues à travers BB King, Eric Clapton et le rock planant des Pink Floyd.

 

Première composition ?
J’ai commencé mes premiers pas dans la composition en jouant sur des titres qui passaient à la radio et plus particulièrement les albums de Sade -musicalement très aérés- sur lesquels je m’amusais à poser des guitares additionnelles. J’ai créé inconsciemment mes premières parties de guitare.
 

Portelli1

Stéphane Portelli par Chrislène P.
Vous êtes autodidacte en musique. Liberté ou ralentisseur ?
Liberté car je me suis créé mes propres codes ; ils définissent ma personnalité musicale. Je n’ai pas de barrière, je suis mon instinct. Les seuls principes qui me guident en musique sont ceux que me dictent mes oreilles.

 

Agathe Mulot c'est un bon souvenir ?
Oui, un bon souvenir car c’était ma première expérience sur scène. Dès que j’ai eu un peu d’argent, j’ai acheté une Fender Télécaster USA et un bon ampli à lampes et j’ai répondu à une annonce. Un groupe de Blues-Rock qui cherchait un guitariste. Petite anecdote concernant la première audition : je me présente, on commence à faire tourner quelques morceaux, essentiellement des reprises. J’étais habitué à placer des notes, des solos et non à faire des rythmiques et ils m’ont dit que mon niveau était sympa mais que pour jouer dans un groupe, il fallait savoir faire des rythmiques ! Du coup, après la répète, j’ai acheté un Best-of de Chuck Berry et pendant une semaine, j’ai fait saigner mes doigts dessus. A la deuxième répète, je maîtrisais les rythmiques et cette première aventure musicale a duré cinq ans.

 

L'aventure "Stéphane Portelli" commence en 2001. Qu'est-ce qui vous a motivé à monter votre groupe en nom propre après Agathe Mulot ?
Certainement l’envie de véhiculer mes idées artistiques. Raconter mes propres histoires. Et j’étais peut-être aussi lassé des reprises.
Vous comptez maintenant quatre albums. Je vous propose de nous en dire un mot. Commençons par "Stéphane Portelli", qui sort en 2003...
Avant cet album, j’ai enregistré un CD deux titres (Mam et Tu peux compter sur lui) qui est sorti en 2001. J’ai participé à un tremplin à Marseille, au festival Avec le temps, à l’Espace Julien, où il fallait jouer un morceau de sa composition et un titre de Léo Ferré réarrangé. J’ai choisi Mam qui marchait bien en live et la chanson C’est Le printemps de Léo Ferré. C’était une valse et j’en ai fait un Jungle Beat, inspiré de Bo Diddley. J’ai gagné le tremplin avec mon groupe. J’ai ainsi eu un petit budget pour enregistrer un album. Le deal était d’y intégrer la reprise de Léo Ferré.
Ce CD deux titres et le premier album, ont été surtout un support pour démarcher et faire de la scène. Ce dernier a été enregistré et mixé en deux jours dans une église désaffectée investie par une association, dans un quartier de Montpellier. L’ingénieur du Son était Guy Simon (père d’Emilie Simon).

 

Tête En l'Air” (en 2006) ?
Avec l’expérience de la scène, cet album était un peu plus abouti, quatorze titres. Les arrangements étaient davantage travaillés et il n’a pas été enregistré dans l’urgence comme le premier. Les titres sont un peu plus éclectiques. Cet album, enregistré au Studio Solis Prod à Aubais (30), m’a permis de dépasser le réseau des scènes locales et d’avoir l’opportunité de participer à un festival au Québec.
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En 2011 vient “A bientôt sur les routes”...
L’élément déclencheur a été le tremplin national Milonga où j’ai été lauréat, ce qui a permis de financer totalement cet album. Il a été enregistré dans un très bon studio, dans le sud de la France à Pompignan (studio Recall). Pour cet album, il y a eu une nette évolution au niveau des arrangements. L’ambiance générale est plus posée, avec un travail sur les couleurs musicales. J’ai utilisé la guitare électrique bien sûr mais aussi la guitare folk, classique et le Dobro pour accentuer les différents styles abordés (sud-américain, irlandais, folk, rock…)

 

Enfin en 2018, votre quatrième album, "Sur le Fil". Il aurait pu ne jamais voir le jour ?
Oui, effectivement car suite à un grave accident, je n’étais pas sûr de pouvoir rejouer de la guitare. J’ai passé des moments difficiles mais, même si c’est relativement récent, je ne suis pas quelqu’un qui reste tourné vers le passé. Je regarde toujours devant, en sachant profiter du moment présent et cela m’a permis de rebondir assez rapidement.
 
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Cet accident dont vous avez été victime vous a-t-il amené à aborder la composition différemment ?
Il faut dire que ce quatrième album a été écrit en convalescence et pendant une période de grand doute, donc l’empreinte de l’accident est présente. Sachant qu’un album est toujours la photographie d’un moment… et celui-ci a duré neuf mois. Je me suis retrouvé face à moi-même et je suis naturellement revenu à mes premières influences musicales, le Blues et le Rock pour accompagner des paroles assez lourdes et poétiques à la fois.

 

Quels sont les musiciens qui vous ont accompagné “Sur Le Fil” ?
J’ai rappelé Vincent Declercq (batteur) qui m’accompagne sur les routes depuis 2011. Il y a une osmose musicale entre nous. On se connaît par cœur, c’est un ami. Il arrive à comprendre et anticiper mes pensées artistiques. Tout est fluide musicalement et c’est important car j’ai opté sur une formation en trio et il me fallait une personne sur laquelle je pouvais m’appuyer rythmiquement. Vincent était la personne idéale.
Je cherchais un bassiste qui colle parfaitement au jeu de batterie de Vincent et après des essais non concluants avec d’autres, c’est Patrice Gimenez qui est venu nous rejoindre pour compléter le groupe, quelques mois avant l’enregistrement de l’album.

 

Votre album est capable de séduire à la fois une audience Rock, des amoureux de guitare, mais aussi un public généraliste car c'est à la fois technique et catchy. Vous m'évoquez par exemple Paul Personne, Louis Bertignac, et même Matthieu Chedid sur le morceau "Sur le Fil"...
Merci pour la comparaison, ça me flatte. C’est sans doute que je partage leurs influences musicales, Led Zeppelin, les Rolling Stones, et Clapton période Cream. Pour la petite histoire, quand j’ai composé le morceau “Sur le fil”, je trouvais le chant trop grave. Plutôt que d’utiliser le capodastre et changer la tonalité, j’ai essayé le chant à l’octave, cette voix est arrivée et je l’ai gardée. Avec du recul effectivement, c’est une voix qui peut rappeler celle de Matthieu Chedid. Mais sur l’instant, je n’ai pas fait cette association.
Pour cet album, je voulais un son organique et très direct avec une guitare présente, d’où le choix du power trio, autant en studio que sur scène. J’ai laissé ma guitare acoustique dans son étui et ressorti mes Gibson Les Paul et 335, mon vieux Fender Deluxe reverb et mes pédales vintages. En studio, j’ai invité la violoncelliste Jade Neveux pour accentuer l’émotion sur trois titres. Enregistré au Studio Novason à Poulx (30), l’album “Sur le fil” m’a permis de renouer avec le Public.

Votre actualité dans les mois à venir ?

Des concerts où je revisite mes quatre albums, et en guest deux nouveaux titres du prochain opus.

 

Un opus en préparation ?
Effectivement, je finis de composer mon cinquième album, dont la sortie est prévue en 2021 pour mes vingt ans de carrière. Je travaille actuellement sur les arrangements avant de le présenter aux musiciens. J’ai déjà une petite idée du Studio où je vais poser mes guitares.
 
La chanson inavouable que vous écoutez en cachette ?
Un titre que je trouve excellent pour sa fraicheur et son parfum d’évasion : “Voyage en Italie”, de Lilicub. Pour l’anecdote, l’été dernier, lors d’un voyage en Sicile, un délire avec mon épouse : un petit clip improvisé de quelques secondes, diffusé sur Intagram et Facebook, dans une Fiat 500 de location. Italie oblige ! C’est certes différent de ce que j’écoute d’habitude mais pas franchement inavouable…

 

Merci Stéphane Portelli de m'avoir accordé cette interview.
Merci à vous et au plaisir de vous croiser sur ma route !