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Chronique d’Album : GOODBYE GONI (Rock) Cosmogony (2020)
Le 11/07/2020
Album : Cosmogony (2020)
Genre : Rock indé
Origine : Paris
Par Ahasverus
Le Groupe :
- Goodbye Goni est un trio guitare/basse/batterie basé à Paris.
- Il se compose de Marc Chaillet (Guitare/Chant), Enzo Derlon (Basse/Claviers/Choeurs) et Félix Bourgeois (Batterie/Choeurs), trois amis d’enfance.
- Ce trio, initialement connu sous le nom de Mr. Hanky, publiait en 2015 un EP intitulé “Hoodooed”. Celui-ci est notamment disponible sur la page Bandcamp de Goodbye Goni.
- “Hoodooed” était notamment représenté par le très beau “Things Are Behind The Wall”.
- Sur le nouveau nom du groupe, https://indiemusiccenter.com explique qu’on le doit « à Goni, un collègue de travail de Marc, dont le prénom signifie "Génèse". Les compères ont alors créé un personnage mystique de toute pièce autour de Goni, "comme si Goni était un Dieu et que lui-même l'ignorait" nous raconte Enzo. Puis Goni est retourné au pays et l'idée de "Goodbye Goni" est d'abord née sur la base d'une chanson, et le groupe s'est rapidement approprié le nom pour en faire son nouveau blason. »
- En novembre 2019 est mis en ligne le clip “Mama Blues”.
- En 2020, Goodbye Goni sort son premier album...
“C O S M O G O N Y”
L’Album :
- “Cosmogony” est un huit pistes d’environ quarante-huit minutes.
- L’artwork est signé Enzo Derlon, bassiste du groupe.
GOODBYE GONI - Cosmogony (2020)
- “Cosmogony” existe dans une version vinyle 3D - disponible sur Bandcamp - qui a conditionné la conception de l’album, ainsi que l’expliquait le groupe sur https://avectalentmagazine.com :
« C’était notre volonté de le sortir en vinyle, d’où le choix des morceaux pour que cela rentre sur un support de quarante minutes. La pochette d’un vinyle permet de se lâcher visuellement grâce à une grande surface d’expression. Cette illustration a été faite par Enzo notre bassiste sur de la carte à gratter inspirée des gravures de Gustave Doré. Elle nous représente, voguant sur les flots de la mer celtique. Pour l’anecdote, c’est la deuxième version de l’illustration que l’on voit sur le vinyle. La première à peine terminée a été volée un soir alcoolisé non loin de la place de la Bastille à Paris. Malgré les quelques cinquante heures nécessaire à sa réalisation il a fallu repartir de zéro. Félix a proposé d’y ajouter de la 3D et cela a séduit Alexandre Centazzo notre graphiste qui a su relever le défi que cela impliquait. Notre album est livré avec une paire de lunette 3D. » - “Cosmogony” est représenté par le remarquable clip “Stonebreaker”.
- A son propos, Goodbye Goni détaillait sur http://www.longueurdondes.com :
« Nous avons cherché un lieu pour tourner ce clip. Cela s’est passé à la Maison Rouge à Bastille (Fondation Antoine de Galbert), grande galerie d’art contemporain qui fermait alors, laissant la place nécessaire vu que tout était vide. Ce qui nous a intéressé sur ce projet, c’était de créer des passerelles entre notre musique et d’autres moyens d’expressions : un projet “plastique” avec le body-painting, la peinture, la calligraphie mais également la danse contemporaine avec la rencontre d’Alexane Albert (la danseuse qui a travaillé avec nous). D’un point de vu de l’image, c’était aussi un bon défi technique de travailler avec la lumière noire. » - L’enregistrement de Cosmogony s’est partagé entre Paris et Saint-Jean de Luz.
Notre Avis :
Les Liens Utiles :
- Facebook :
https://www.facebook.com/goodbyegoni/ - Spotify :
https://open.spotify.com/album/5h9C1NKEJ7dtwPsqGjPS48 - Bandcamp :
https://goodbyegoni.bandcamp.com/ - instagram :
https://www.instagram.com/goodbyegoni/
Chronique d'album : ARCHANGE (Heavy Mélodique) Empire (2020)
Le 05/07/2020
Album : Empire (2020)
Genre : Metal Mélodique
Origine : Grenoble
Par Ahasverus
Le Groupe :
- Archange est un groupe grenoblois formé en 2013.
- Il sort la même année l’EP “Rock Non Stop”.
- Il présente en 2017 l’album “Flashback”, défendu par le clip “Live Forever”.
- Après un changement de line-up concernant son chanteur et son bassiste, Archange revient en 2020 avec Wince Wrath au chant (guitariste chez Burnt Umber), Laurent Rabatel et Paco Francisco Peiro aux guitares, Arnaud Court à la basse et David Amore (Kingcrown) à la batterie.
- C’est dans cette configuration qu’est présenté le nouvel opus :
“E M P I R E”
L’Album :
- “Empire” est un album de dix pistes pour un peu plus de trente-sept minutes.
- L’artwork est signé Anthony Dura

- L’album comporte une cover métallisée du tube de Seal paru en 1990, "Crazy".
- La production est signée Patrick Liotard, tandis que le mastering a été confié au producteur et musicien (Anubis Gate, Beyond Twillight) danois Jacob Hansen.
Les Critiques :
- “Les forges Grenobloises, très actives dans le Metal hexagonal, nous offrent avec Archange une superbe galette.”
http://rockmeeting.com - “La puissance, la qualité technique intrinsèque des musiciens éclatent sur ce disque fort en gueule.”
http://www.metal-integral.com - “Les titres sont entrainants, les riffs de guitare sont puissants et le chant de Wince apporte réellement une touche intéressante à cheval entre Geoff Tate et Myles Kennedy.”
https://www.unitedrocknations.com
Notre Avis :
Il apparaît dès les premières minutes qu’Archange a modernisé son propos et qu’il a décidé d’enfoncer sa pédale d’accélérateur en acier trempé. On peut penser à Soto sur certains titres (Schizophrenic).
Sans effacer l’album “Flashback”, dont il est le digne successeur, ce nouvel opus se pare d'une touche de modernité sans quitter sa sphère mélodique. Tout ça sonne particulièrement bien, et le Metal dont est forgé cet “Empire” a de quoi vous convaincre. On ne s’en étonnera pas, vu la solidité du casting.
Les Liens Utiles :
- Facebook :
https://www.facebook.com/archangeOfficiel/ - Spotify :
https://open.spotify.com/album/4Zy0wuu2YodiIZARm92ISr
Chronique d'album : LE SKELETON BAND (Rock) Aux Cavaliers Seules (2020)
Le 30/06/2020
Album : Aux Cavaliers Seules (2020)
Genre : Blues Rock
Origine : Montpellier
Par Ahasverus
Le Groupe :
- Le Skeleton Band est une formation montpelliéraine initiée par les frères Alex et Bruno Jacob et par Clément Salles.
- Le groupe sort quatre albums entre 2012 et 2019. Il signe notamment la bande originale du film de Sarah Hirtt, “Escapada” (2019).
- Après avoir évolué quelques années en quatuor, Le Skeleton Band est aujourd’hui un trio qui se compose d’Alex Jacob (chant, guitare, banjo, concertina), Bruno Jacob (contrebasse, choeurs) et Clément Salles (batterie, melodica, vibraphone).
- Sa musique mélange des influences rock, folk, blues et de musique latine.
- En 2020, Le Skeleton Band sort son cinquième album :
“AUX CAVALIERS SEULES”
L’Album :
- "Aux Cavaliers Seules" présente neuf pistes pour une durée d’environ quarante minutes.
- La photographie est signée Léo Lefèvre (http://www.leolefevre.com/)
- Sur la genèse de l'opus le groupe expliquait dans une récente interview :
“On a travaillé sur cet album ces deux dernières années, et nous l’avons enregistré il y a quelques mois… On s’est penchés dessus quand Le Skeleton Band est redevenu un trio. Durant quatre années consécutives, la formule était différente, nous avions intégré un quatrième membre, un deuxième guitariste, mais celui-ci s’en est allé. Cela dit, cette formule nous avait permis de renouveler notre approche de la musique et d’évoluer dans un style adapté à plusieurs types de salle : des clubs, des MJC, des pièces plus basses.” http://www.heretik-magazine.fr/2020/05/31/itw-le-skeleton-band/ - On apprend dans la même publication que Clément Salles aurait modifié son set de batterie en remplaçant son tom-bass par une grosse caisse et en y ajoutant des casseroles et des poêles !
- "Aux Cavaliers Seules" a été mixé et enregistré par Matteo Bordin. Le mastering est l’oeuvre de Bruno Varea.
Les Critiques :
- “Le Skeleton Band, comme son nom l’indique, est dépouillé jusqu’à l’os. Mais cette mise à nu est fascinante.”
https://litzic.fr/ - “Aux Cavaliers Seules qui synthétise force et faiblesse, violence et douceur, interpelle ainsi par sa maturité musicale.”
http://decibels-et-pixels.fr/ - “Une découverte intrigante et délectable.”
http://metal-academy.fr/ - “Pour les amateurs de "name dropping", disons qu'il mérite largement d'apparaître dans un arbre généalogique où figurent Tom Waits, Jeffrey Lee Pierce, Howe Gelb, Nick Cave, Vinicio Capossela et pour "les" Français, Alain Bashung.”
https://www.midilibre.fr/ - “Une énergie sombre, des ondes à fleur de peau.”
https://france3-regions.francetvinfo.fr/
Notre Avis :
Son Blues claque comme un coup de trique (La chair et les os) à la manière d’un Tom Waits, même si d’autres noms (Bashung pour A Peine Souffle Repris) peuvent surgir ici ou là. Le Skeleton Band est toutefois capable de délaisser ses pères pour varier son jus (Holistic Howling) et nous achève en voix de tête et en rengaine (Perdu le rivage).
Même s’il peut sembler discret au paddock, “Aux Cavaliers Seules”, sobre et élégant, s'avère fortement magnétique. Susceptible d’être à l’arrivée, il rassure quant à la bonne santé du rock français.
On soulignera le rendu parfait du son et on conseillera l’écoute au casque.
Les Liens Utiles :
- Facebook :
https://www.facebook.com/Le-Skeleton-Band-333784329660/ - Site Internet :
http://www.leskeletonband.com/ - Bandcamp :
http://leskeletonband.bandcamp.com/ - Spotify :
https://open.spotify.com/album/0UuBi7RYHjHumSfnqHgd3r
Chronique d’Album : DRUIDS OF THE GUE CHARETTE (Stoner Rock), Talking To The Moon (2020)
Le 30/06/2020
Album : Talking To The Moon (2020)
Genre : Stoner Rock
Origine : Rennes
Par Ahasverus
Le Groupe :
- Sur les sentiers du Rock depuis 2015, Druids Of The Gué Charette est un quintette composé de Reverend Drope (chant, thérémine), Grumpy K. Fuzzman (basse, choeurs), Vincenzo De La Rocha (claviers, percussions, chœurs), Little B. (guitare) et Rey “Animal” Revolt (batterie).
- Le nom du groupe se réfère à un étang de la région rennaise. Révérend Drope expliquait dans une interview :
“C’est le genre d’endroits un peu secret, connu des seuls initiés, a tel point que ce point d’eau n’avait même pas d’existence légale jusqu’à l’an dernier. Cette dimension bucolique et sauvage, mystérieuse et ultra-localisée, collait parfaitement a ce que nous souhaitions faire, dans un esprit à la fois sincère et décalé.”
https://www.riskthedeath.fr/index.php/2020/06/18/interview-reverend-drope-de-druids-of-the-gue-charette/ - Musicalement, les Druids précisent dans leur biographie qu’ils “se veulent les représentants d’un authentique je-m'en-foutisme rock'n'roll, dont même le nom est réfractaire a toute velléité marketing.”
- En 2015, Druids Of The Gué Charette signe un premier EP (paru sous la forme d’une cassette audio) : “Deeps In The Woods”.
- En 2017 ils partagent un split-album avec Electric Nettles : “Electric Duidism”.
- Le premier album des Druids Of The Gué Charette sort sous la forme d’un vinyle 33 tours en 2018. Il s’agit de “All The Darkness Looks Alive”.
- En 2020, Druids Of The Gué Charette revient avec un nouvel opus...
“TALK TO THE MOON”
L’Album :
- “Talk To The Moon” présente onze pistes pour un peu moins de trente-neuf minutes.
- L’artwork a été réalisé par Tom Bornarel (https://www.instagram.com/tommylamenace/).
A ce propos, Drope expliquait :
“L'artwork a été pensé pour la version vinyle, car les lunes y sont découpées et leur couleur n'est donnée que par la sous-pochette qui se trouve derrière, pour tromper toujours plus la perception et montrer que derrière l'image qu'on voit, il y a encore une autre vérité masquée.”
https://mad-breizh.com/index.php/editorial-madbreizh/news/druids-of-the-gue-charette-chronique-et-interview

- “The Curse” et “Talking To The Moon” font partie des titres choisis pour défendre l’album.
- L'enregistrement et le mixage ont été réalisés à L'Abri 101 par Arthur Paichereau. Loki Lockwood a assuré le mastering.
Les Critiques :
- “On ne décroche pas de ce disque. C’est plus fort que nous. Il nous faut notre dose, coûte que coûte.”
https://litzic.fr/ - “Un son massif et rugueux, une captation de l’auditeur à chacune des compos, et un groove druidique empreint d’humus auquel il est difficile de résister.”
https://amongtheliving.fr/ - “Une soupe miraculeuse dont on se délecte avec grand plaisir.”
https://mad-breizh.com/ - “A chaque piste le groupe parvient à se réinventer et à nous proposer un son de qualité.”
https://www.emaginarock.fr/ - “On aime donc se perdre dans les dédales soniques d’un album qui ne parle pas uniquement à la lune.”
https://www.rockmadeinfrance.com - “Une recette riche en émotions, amenant vers des esprits cultes.”
http://metal-academy.fr/
Notre Avis :
Souvent énergique (Talking To The Moon / Bury Your Dead), parfois hypnotique (It’s Allright To Fail Sometimes / Fading Away) ou vindicatif (Parasite), “Talking To The Moon” emprunte au Stoner, au Punk, au Shoegaze, ou au Psyché leurs meilleurs ingrédients et vous invite à jouer les derviches tourneurs près de la falaise pour réveiller le Rocker qui sommeille en vous dans un ennui mou depuis les années 80.
Un très bon album de Rock, direct, bien foutu, qui sent bon la scène et la sueur.
Les Liens Utiles:
Chronique d’album : BAD WHISPERS (Heavy Metal), Burn Out (2020)
Le 29/06/2020
Album : Burn Out (2020)
Genre : Heavy Metal
Origine : Vichy / Clermont-Ferrand
Par Ahasverus
Le Groupe :
- Bad Whispers fait ses premiers balbutiements en 2012/2013 sous l’impulsion de Jonathan Courtinat (guitare) et de Loïc Pean (batterie). C’est toutefois en 2016 qu’il trouve sa forme actuelle, complétée par Ben Red Trigger (chant), Christophe Paput (guitare) et Guillaume Néel (basse).
- Indiquant pratiquer un “Rock US”, Bad Whispers cite pour influences Alter Bridge, Creed, Iron Maiden, Metallica et Guns N' Roses.
- Le logo “Bad Whispers” est signé Stan W Decker (Primal Fear, Jorn, Ross The Boss, ADX, etc, etc).
- En 2017, le quintette sort un premier EP quatre titres, sobrement intitulé “Bad Whispers”. Il est défendu par le remarquable “Your Ride”.
- En 2020, les Auvergnats reviennent avec un nouvel album : “Burn Out”.
L’Album :
- “Burn Out” est un treize pistes pour une durée légèrement supérieure à une heure.
- Les titres “Your Ride”, “Goodbye”, “Now And Here” et “Go Home Tonight” figuraient déjà sur l’EP “Bad Whispers”. Ils ont été, pour l’occasion, totalement réenregistrés.
- L’album est représenté par le clip “Burn Out”.
- Christophe Paput, (guitare) a pris en charge l’artwork. Le modèle est Amandine Victoria (instagram : @dinevictoria_model), tandis que les photographies sont d’Angie Mathé.

- Jonathan Courtinat (Guitare) s’est occupé du mixage et du mastering.
- Les cinq musiciens ont pris en compte la composition. Les textes sont de Ben Red Trigger et de Christophe Paput.
- Les choeurs sont assurés par l’ensemble du groupe.
Notre Avis :
Mais qu’est-ce qu’un bon chanteur quand il n’est pas servi par de bonnes compositions ? Heureusement le quintette auvergnat sait écrire. S’il l’avait prouvé dès le single “Your Ride”, réenregistré sur cet opus, il le confirme à maintes reprises sur ce nouvel album très Heavy (le triptyque Burn Out/Go Home Tonight/Burning Wings), démontrant un sens de la mélodie atteignant parfois le prix d’excellence (Lost In Your Eyes).
Ces ingrédients font de “Burn Out” un premier album riche et crédible, aux envolées remarquables, d’une facture classique mais avec suffisamment d’originalité et de modernité pour n’être pas la copie de tel ou tel vénérable aïeul. Enfin, et c’est un bien meilleur argument que mes quelques lignes, je vous invite si ce n’est fait à écouter les deux clips regroupés dans cette publication : ils suffiront à vous convaincre que ce “Burn Out” a toute sa place dans votre CDthèque et que le Heavy a encore de beaux jours devant lui.
Les Liens Utiles :
- Site : http://www.badwhispers.com
Spotify : https://open.spotify.com/album/40Tumd5YLiT4a8WdYxChCV
Deezer : http://www.deezer.com/artist/55445022
Facebook (Likez !) : https://www.facebook.com/badwhispersofficiel
Instagram : www.instagram.com/bad_whispers

- A noter : “Burn Out” est actuellement, et pour une dizaine de jours, à gagner chez Metal Obs' Magazine en suivant ce lien :
https://www.facebook.com/MetalObsMagazine/photos/a.2364149540370221/2967507766701059/?type=3&theater&ifg=1
Chronique d'album : EQUALS INFINITY (Metal Prog) Living Gods (2020)
Le 13/06/2020
Par Dam'Aël
Groupe : Equals Infinity
Album : Living Gods (2020)
Genre : Prog Moderne
Origine : Montpellier
L’album
- Le single ”COMA” (premier extrait de Livings Gods)
- 1 EP “Research-Discovery-Deception”
- 4 clips dont 2 covers réinterprétées (Paradis (cover), Purification
- 1 single “Hills of Perdition”
Pour liker : https://www.facebook.com/equalsinfinity/
Chronique d'album : HARPOCRATE (Prog Metal) Harpocrate (2020)
Le 13/06/2020
Par Dam'Aël
Groupe : Harpocrate
Album : “Harpocrate” (mars 2020)
Genre : Progressif
Origine : Corse/Bouches-du-Rhône
Facebook :
https://www.facebook.com/HarpocrateOfficial/
Ecoutez l'album sur :
https://open.spotify.com/album/5NxJwQ
https://www.deezer.com/fr/album/13509
harpocrate.shop@gmail.com

Le 01/06/2020
Tandis que The Losts, dont il est le chanteur/guitariste, prépare son second album , nous sommes allés interroger YCG sur sa carrière et son travail. Voici son interview, réalisée par Ahasverus.

Bonjour YGC. Je te propose pour commencer un saut dans le passé. Premier souvenir musical qui se rattache à ton enfance ?
Salut Ahasverus ! Merci pour cette invitation ! Je ne sais pas s’il s’agit réellement de mon premier souvenir mais j’en ai un très fort et déjà formateur qui me vient tout de suite à l’esprit. Quand j’étais petit, chez mes parents, il y avait une chaîne Hi-Fi dans le salon. C’était le dernier cri : vinyle, double K7 et même lecteur CD ! Souvent, le dimanche matin, mes parents passaient un disque. Je nous revois dans ce salon, en famille, au rythme de la Folk (Malicorne, Tri Yann, etc), du classique (Haendel, Stravinsky…), et surtout du Rock 70’s : Jimi Hendrix, Pink Floyd, Genesis… je pense y avoir trouvé une sensibilité assez tôt et je remercie mes parents pour cela ! Bon, bien sûr, j’avais aussi mes cassettes de chansons pour enfants… c’était un peu moins Rock’n’Roll !
Mon frère (DGC, Guitare/Clavier/Choeurs/Design dans The Losts) et son groupe de l’époque ! J’étais déjà fan de son jeu mais il aura fallu des années avant qu’on envisage de faire de la musique ensemble. Après cela, ça a été Paradise Lost à Lille. J’avais quinze ans, j’étais déjà âgé !

J’ai commencé le cor d’harmonie à sept ou huit ans. J’en ai fait pendant trois ans. Maintenant je me dis qu’il s’agissait peut-être de mon premier contact avec le Metal... Le cor, c’est brutal comme instrument ! Et puis DGC s’est mis à la guitare dans la chambre d’à côté. J’ai assez vite remarqué que c’était plus cool !
Ah la mandoline, c’est la finesse ! J’aime sa particularité : le son cristallin qu’elle dégage, la précaution avec laquelle il faut la pratiquer, le symbole qu’elle représente aussi... Et puis c’est un instrument qui a une personnalité assez timide mais marquée, qu’on retrouve autant dans les symphonies de Mahler, de Prokofiev, que les concerti de Vivaldi, le bluegrass, la folk ou encore la musique de John Paul Jones (Led Zeppelin). J’en ai deux modèles, une tchèque acoustique et une Fender électroacoustique, celle avec laquelle j’ai enregistré «Lema Sabachthani» sur «... Of Shades & Deadlands». L’idée était d’apporter une approche différente dans un morceau de Metal et d’utiliser l’instrument dans un contexte autre que celui dans lequel on a l’habitude de l’entendre. Il y aura peut-être une autre surprise dans le prochain album !

Je me vois bien hurler du Megadeth, du Dio, du Angra dans ma chambre d’ado, mais ça me paraît un peu flou... J’avais déjà entrepris de faire quelques backings avec le groupe dans lequel j’étais guitariste, mais j’ai véritablement décidé de prendre les devants de manière tardive vers 2006, en montant Frugins, un duo de Classic Rock/Blues sur Amiens. Cependant mon premier acte public derrière un micro s’est fait quand j’ai dit «oui» à ma merveilleuse épouse ! Nous avions monté un groupe pour l’occasion en interprétant du Kiss, du Dio, du M, du Placebo, et même du Starmania !
Le premier véritable groupe avec lequel j’ai joué s’appelait Bah-Rock (notez le formidable jeu de mots, on n’avait pas peur !). C’était vers 1999. Je tenais le poste de guitariste et nous pratiquions une sorte de Heavy symphonique instrumental pas très net... il n’y avait rien de bien carré mais on était assez contents de nos compos ! On y trouvait déjà GGV (ex-The Losts), mais aux claviers. Le groupe a vite évolué en Elixir avec l’arrivée de JCR (The Losts) à la batterie. GGV s’est mis à la basse et nous avions une chanteuse lyrique. On reprenait notamment « Cult Of The Shadow » de Therion.
J’ai une poignée de chansons enregistrées et de captures live de mes précédents groupes (Elixir, Nexus Polaris, Frugins, NP Project) mais tout ça est resté à l’état de démos. The Losts marque effectivement mes premières apparitions officielles sur disque.

Je le réécoute avec plaisir, j’aime effectivement cet éclectisme qu’on a su y mettre. Il y a des choses qu’on ne referait pas de la même manière, c’est d’ailleurs ce qu’il se passe avec le nouveau disque, on a pas mal appris depuis… Mais «… Of Shades» est le témoignage d’une époque et on y avait mis beaucoup de cœur. Il a permis d’affirmer une identité qui transparaissait nettement moins sur «No God, No Devil». Nous voulions cet album old-school, assez live dans son rendu. Je pense qu’on y est arrivé. Le prochain sera davantage travaillé sur le plan du son.

On ne pensait pas être confronté à ça, simplement car on ne se voyait pas faire les choses autrement qu’à quatre. La stabilité du line-up était quelque chose d’important pour nous et nous nous connaissons tous depuis très longtemps. Mais il faut savoir accepter les chemins que chacun souhaite emprunter. Bien sûr, le confinement n’a pas facilité les choses mais nous avons fait des auditions vidéo et nous avons trouvé notre perle rare en la personne de PPG, excellent et versatile bassiste que nous avons présenté il y a peu sur les réseaux. Nous espérons maintenant pouvoir vite fouler les planches en sa compagnie !
Entre le changement de line-up et la période de confinement, les choses ont été un peu ralenties. Mais ça y est, nous lançons le mixage et je sens bien les choses. Mais nous ne l’aurons pas avant l’automne, je pense, car nous voulons prendre le temps de préparer sa sortie. Nous sommes très satisfaits des titres qui le composent, des arrangements travaillés. Il a des facettes plus Thrash et d’autres plus Doom que le précédent album mais toujours cette identité Dark/Heavy. L’artwork est également en cours et, si nous adorons le travail que Stan W. Decker avait réalisé pour « ... Of Shades & Deadlands », le style sera très différent ici. Nous avons hâte de révéler ses secrets et surprises au fur et à mesure.
Merci une fois encore pour la référence. Si je ne cite pas Rob dans mes influences principales, il fait tout de même partie de ma construction musicale ; il est tout simplement incontournable pour tout métalleux qui se respecte. Après, sans prétendre me hisser à sa hauteur, je comprends le rapprochement car j’use de techniques proches. Tu cites Angra, et là on touche au divin : Andre Matos ! Même si ça ne se ressent pas car je n’ai pas son timbre, ni son approche, il reste mon influence majeure. A ses côtés, on trouve dans mes héros : Dave Mustaine, Snowy Shaw, Blaze Bayley, King Diamond, Ozzy, David DeFeis, Fernando Ribeiro... J’allais oublier une grosse influence : Tilo Wolff de Lacrimosa ! J’aime les voix un peu particulières, qui ont une personnalité. Côté guitare, je reste un inconditionnel de Mustaine toujours, Yngwie Malmsteen, Michael Schenker, Jon Schaffer...
Quand je me suis véritablement lancé dans le chant, j’avais quelques problèmes de placement de la voix. J’ai donc pris des cours de chant lyrique avec un professeur baryton de l’Opéra de Lille. De mon côté, j’essayais de lui faire découvrir du Dio, mais malgré le nom, ce n’était pas assez italien pour lui ! J’ai également fait un peu d’orthophonie pour le travail du larynx. De ce fait, j’ai quelques exercices de souffle et de placement du timbre, que je réutilise surtout avant les moments d’endurance (concerts et studio).
Et bien, comme dit juste avant, un peu de chant lyrique, mais aussi du Rock, de la chanson française. Mais je n’éprouve jamais autant de sensations fortes que lorsque je pousse vraiment la voix !
Merci d’ailleurs pour ton retour sur ce petit travail de confinement !
Je voulais me frotter à une cover sur la période. J’ai assez vite pensé à Ozzy car c’est un registre assez évident pour moi mais je ne voulais pas enregistrer un grand classique. Son dernier album, bien que controversé chez les fans, m’a beaucoup séduit. J’y ai trouvé une expression testamentaire et rédemptrice touchante. Mes filles aiment fredonner régulièrement «Under The Graveyard»... J’aime la force émotionnelle qu’il dégage. Alors, il n’y avait pas besoin de réfléchir plus loin !
Oui, bien sûr ! J’avais quatorze ans et quelques mois de guitare dans les doigts. J’étais super triste parce que mon rat était mort, alors j’ai composé «Death Is Liberation».... On n’en fait plus des titres comme ça ! C’était un morceau sur deux cordes. J’ai encore la partition griffonnée au crayon de bois quelque part.... un collector !
Franchement pas mal ! Je me suis remis un peu au dessin. J’ai travaillé des morceaux de Schenker ou Malmsteen à la guitare. J’ai mis en ordre des idées pour Sons of the Migrator, un futur projet avec mon ami Gio Smet (Giotopia). La vidéo d’Ozzy m’a permis d’approfondir ma formation sur le travail de studio. J’ai composé un peu de funk avec mes filles, l’une au piano, l’autre derrière la boîte à rythmes. Elles ont fait des chorégraphies pendant que j’interprétais du Therion ! Et puis, on a eu pas mal de travail avec The Losts, entre le traitement des batteries et la préparation des titres pour le mixage.
Une chanson, je ne sais pas mais je peux dire que j’adore le dernier Malmsteen, oui je l’avoue, et j’écoute souvent l’album de Chris Cornell réalisé par... Timbaland… Pardon !
Sinon, je ne sais pas si ça rentre dans cette rubrique mais j’aime HIM, je ne m’en vante pas souvent même si j’ai un «Heartagram» en tatouage !
Peut-être me relancerai-je dans une petite cover. Gio a également annoncé la préparation d'un troisième album de Giotopia, dans lequel je garderai le rôle de Magus. Mais sinon : The Losts, The Losts, et toujours The Losts. Toute mon attention, et celle de mes co-Egarés, est focalisée sur le nouvel album pour qu’on puisse revenir avec un produit à la hauteur de nos attentes... et des vôtres !
YCG est Magus the Forest Walker dans le futur volume de la sage Giotopia.
Un grand merci à toi, Ahasverus, pour ton soutien à la scène underground et l’intérêt que tu y portes ! Bon courage pour la suite !
The Losts sur Facebook :
https://www.facebook.com/The-Losts-113419878722814/
The Losts sur Spotify :
https://open.spotify.com/album/2ttV8ekbikQ2cQXj0YD4sl
The Losts sur Bandcamp :
http://thelosts.bandcamp.com/releases





