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Chronique d’Album : GOODBYE GONI (Rock) Cosmogony (2020)

Le 11/07/2020

Groupe : Goodbye Goni
Album : Cosmogony (2020)
Genre : Rock indé
Origine : Paris

Par Ahasverus

 

Le Groupe :
  • Goodbye Goni est un trio guitare/basse/batterie basé à Paris.
  • Il se compose de Marc Chaillet (Guitare/Chant), Enzo Derlon (Basse/Claviers/Choeurs) et Félix Bourgeois (Batterie/Choeurs), trois amis d’enfance.
  • Ce trio, initialement connu sous le nom de Mr. Hanky, publiait en 2015 un EP intitulé “Hoodooed”. Celui-ci est notamment disponible sur la page Bandcamp de Goodbye Goni.
  • “Hoodooed” était notamment représenté par le très beau “Things Are Behind The Wall”.
  • Sur le nouveau nom du groupe, https://indiemusiccenter.com explique qu’on le doit « à Goni, un collègue de travail de Marc, dont le prénom signifie "Génèse". Les compères ont alors créé un personnage mystique de toute pièce autour de Goni, "comme si Goni était un Dieu et que lui-même l'ignorait" nous raconte Enzo. Puis Goni est retourné au pays et l'idée de "Goodbye Goni" est d'abord née sur la base d'une chanson, et le groupe s'est rapidement approprié le nom pour en faire son nouveau blason. »
  • En novembre 2019 est mis en ligne le clip “Mama Blues”.
  • En 2020, Goodbye Goni sort son premier album...

“C O S M O G O N Y”

L’Album :
  • “Cosmogony” est un huit pistes d’environ quarante-huit minutes.
  • L’artwork est signé Enzo Derlon, bassiste du groupe.

Goodbye goniGOODBYE GONI - Cosmogony (2020)

  • “Cosmogony” existe dans une version vinyle 3D - disponible sur Bandcamp - qui a conditionné la conception de l’album, ainsi que l’expliquait le groupe sur https://avectalentmagazine.com :
    « C’était notre volonté de le sortir en vinyle, d’où le choix des morceaux pour que cela rentre sur un support de quarante minutes. La pochette d’un vinyle permet de se lâcher visuellement grâce à une grande surface d’expression. Cette illustration a été faite par Enzo notre bassiste sur de la carte à gratter inspirée des gravures de Gustave Doré. Elle nous représente, voguant sur les flots de la mer celtique. Pour l’anecdote, c’est la deuxième version de l’illustration que l’on voit sur le vinyle. La première à peine terminée a été volée un soir alcoolisé non loin de la place de la Bastille à Paris. Malgré les quelques cinquante heures nécessaire à sa réalisation il a fallu repartir de zéro. Félix a proposé d’y ajouter de la 3D et cela a séduit Alexandre Centazzo notre graphiste qui a su relever le défi que cela impliquait. Notre album est livré avec une paire de lunette 3D. »
  • “Cosmogony” est représenté par le remarquable clip “Stonebreaker”.
  • A son propos, Goodbye Goni détaillait sur http://www.longueurdondes.com :
    « Nous avons cherché un lieu pour tourner ce clip. Cela s’est passé à la Maison Rouge à Bastille (Fondation Antoine de Galbert), grande galerie d’art contemporain qui fermait alors, laissant la place nécessaire vu que tout était vide. Ce qui nous a intéressé sur ce projet, c’était de créer des passerelles entre notre musique et d’autres moyens d’expressions : un projet “plastique” avec le body-painting, la peinture, la calligraphie mais également la danse contemporaine avec la rencontre d’Alexane Albert (la danseuse qui a travaillé avec nous). D’un point de vu de l’image, c’était aussi un bon défi technique de travailler avec la lumière noire. »
  • L’enregistrement de Cosmogony s’est partagé entre Paris et Saint-Jean de Luz.
Notre Avis :
Torturé et hypnotique, “Cosmogony” vous met dans le velours dès l’entame, sachant distiller l’émotion jusque dans ses phases instrumentales. Goodbye Goni, son géniteur, vise l’intime, oscillant entre le très bon et l’excellent. Particulièrement recommandable aux fans de Radiohead et de Muse, il est néanmoins animé d’une puissance autonome, capable de charmer tout un chacun à la première écoute pour le conduire vers une addiction dont il serait dommage de se priver. Un bel album, de la musique jusqu’au visuel.

 

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Chronique d'album : ARCHANGE (Heavy Mélodique) Empire (2020)

Le 05/07/2020

Groupe : Archange
Album : Empire (2020)
Genre : Metal Mélodique
Origine : Grenoble

Par Ahasverus

 

Le Groupe :
  • Archange est un groupe grenoblois formé en 2013.
  • Il sort la même année l’EP “Rock Non Stop”.
  • Il présente en 2017  l’album “Flashback”, défendu par le clip “Live Forever”.
  • Après un changement de line-up concernant son chanteur et son bassiste, Archange revient en 2020 avec Wince Wrath au chant  (guitariste chez Burnt Umber), Laurent Rabatel et Paco Francisco Peiro aux guitares, Arnaud Court à la basse et David Amore (Kingcrown) à la batterie.
  • C’est dans cette configuration qu’est présenté le nouvel opus :

“E M P I R E”

L’Album :
  • “Empire” est un album de dix pistes pour un peu plus de trente-sept minutes.
  • L’artwork est signé Anthony Dura
  • L’album comporte une cover métallisée du tube de Seal paru en 1990, "Crazy".
  • La production est signée Patrick Liotard, tandis que le mastering a été confié au producteur et musicien (Anubis Gate, Beyond Twillight) danois Jacob Hansen.

 

Les Critiques :
  • Les forges Grenobloises, très actives dans le Metal hexagonal, nous offrent avec Archange une superbe galette.”
    http://rockmeeting.com
  • “La puissance, la qualité technique intrinsèque des musiciens éclatent sur ce disque fort en gueule.”
    http://www.metal-integral.com
  • “Les titres sont entrainants, les riffs de guitare sont puissants et le chant de Wince apporte réellement une touche intéressante à cheval entre Geoff Tate et Myles Kennedy.”
    https://www.unitedrocknations.com
Notre Avis :
En 2017 Archange sortait “Flashback”, un réjouissant album de Hard mélodique. Trois ans plus tard, la bande à David Amore revient, prenant le pari toujours périlleux du changement de chanteur. On salue d’ailleurs la performance de Wince Wrath, qu’on connaissait à la guitare chez Burnt Umber, et qui s’en tire remarquablement au micro.
Il apparaît dès les premières minutes qu’Archange a modernisé son propos et qu’il a décidé d’enfoncer sa pédale d’accélérateur en acier trempé. On peut penser à Soto sur certains titres (Schizophrenic).

Sans effacer l’album “Flashback”, dont il est le digne successeur, ce nouvel opus se pare d'une touche de modernité sans quitter sa sphère mélodique. Tout ça sonne particulièrement bien, et le Metal dont est forgé cet “Empire” a de quoi vous convaincre. On ne s’en étonnera pas, vu la solidité du casting.

 

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Chronique d'album : LE SKELETON BAND (Rock) Aux Cavaliers Seules (2020)

Le 30/06/2020

Groupe : Le Skeleton Band
Album : Aux Cavaliers Seules (2020)
Genre : Blues Rock
Origine : Montpellier

Par Ahasverus

 

Le Groupe :
  • Le Skeleton Band est une formation montpelliéraine initiée par les frères Alex et Bruno Jacob et par Clément Salles.
  • Le groupe sort quatre albums entre 2012 et 2019. Il signe notamment la bande originale du film de Sarah Hirtt, “Escapada” (2019).
  • Après avoir évolué quelques années en quatuor, Le Skeleton Band est aujourd’hui un trio qui se compose d’Alex Jacob (chant, guitare, banjo, concertina), Bruno Jacob (contrebasse, choeurs) et Clément Salles (batterie, melodica, vibraphone).
  • Sa musique mélange des influences rock, folk, blues et de musique latine.
  • En 2020, Le Skeleton Band sort son cinquième album :

“AUX CAVALIERS SEULES”

 
L’Album :
  • "Aux Cavaliers Seules" présente neuf pistes pour une durée d’environ quarante minutes.
  • La photographie est signée Léo Lefèvre (http://www.leolefevre.com/)
Album skeleton 1
  • Sur la genèse de l'opus le groupe expliquait dans une récente interview :
    On a travaillé sur cet album ces deux dernières années, et nous l’avons enregistré il y a quelques mois… On s’est penchés dessus quand Le Skeleton Band est redevenu un trio. Durant quatre années consécutives, la formule était différente, nous avions intégré un quatrième membre, un deuxième guitariste, mais celui-ci s’en est allé. Cela dit, cette formule nous avait permis de renouveler notre approche de la musique et d’évoluer dans un style adapté à plusieurs types de salle : des clubs, des MJC, des pièces plus basses.http://www.heretik-magazine.fr/2020/05/31/itw-le-skeleton-band/
  • On apprend dans la même publication que Clément Salles aurait modifié son set de batterie en remplaçant son tom-bass par une grosse caisse et en y ajoutant des casseroles et des poêles !
  • "Aux Cavaliers Seules" a été mixé et enregistré par Matteo Bordin. Le mastering est l’oeuvre de Bruno Varea.

 

Les Critiques :
  • “Le Skeleton Band, comme son nom l’indique, est dépouillé jusqu’à l’os. Mais cette mise à nu est fascinante.”
    https://litzic.fr/
  • “Aux Cavaliers Seules qui synthétise force et faiblesse, violence et douceur, interpelle ainsi par sa maturité musicale.”
    http://decibels-et-pixels.fr/
  • “Une découverte intrigante et délectable.”
    http://metal-academy.fr/
  • “Pour les amateurs de "name dropping", disons qu'il mérite largement d'apparaître dans un arbre généalogique où figurent Tom Waits, Jeffrey Lee Pierce, Howe Gelb, Nick Cave, Vinicio Capossela et pour "les" Français, Alain Bashung.”
    https://www.midilibre.fr/
  • “Une énergie sombre, des ondes à fleur de peau.”
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/
Notre Avis :
Dépouillé pour qu’il ne lui reste que l’essentiel, froid et inquiétant comme un matin sous la gelée, Le Skeleton Band fait son trou à la chignole, lentement et sans un effet superflu.
Son Blues claque comme un coup de trique (La chair et les os) à la manière d’un Tom Waits, même si d’autres noms (Bashung pour A Peine Souffle Repris) peuvent surgir ici ou là. Le Skeleton Band est toutefois capable de délaisser ses pères pour varier son jus (Holistic Howling) et nous achève en voix de tête et en rengaine (Perdu le rivage).
Même s’il peut sembler discret au paddock, “Aux Cavaliers Seules”, sobre et élégant, s'avère fortement magnétique. Susceptible d’être à l’arrivée, il rassure quant à la bonne santé du rock français.
On soulignera le rendu parfait du son et on conseillera l’écoute au casque.

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Chronique d’Album : DRUIDS OF THE GUE CHARETTE (Stoner Rock), Talking To The Moon (2020)

Le 30/06/2020

Groupe : Druids of the Gué Charette
Album : Talking To The Moon (2020)
Genre : Stoner Rock
Origine : Rennes

Par Ahasverus

 

Le Groupe :
  • Sur les sentiers du Rock depuis 2015, Druids Of The Gué Charette est un quintette composé de Reverend Drope (chant, thérémine), Grumpy K. Fuzzman (basse, choeurs), Vincenzo De La Rocha (claviers, percussions, chœurs), Little B. (guitare) et Rey “Animal” Revolt (batterie).
  • Le nom du groupe se réfère à un étang de la région rennaise. Révérend Drope expliquait dans une interview :
    C’est le genre d’endroits un peu secret, connu des seuls initiés, a tel point que ce point d’eau n’avait même pas d’existence légale jusqu’à l’an dernier. Cette dimension bucolique et sauvage, mystérieuse et ultra-localisée, collait parfaitement a ce que nous souhaitions faire, dans un esprit à la fois sincère et décalé.
    https://www.riskthedeath.fr/index.php/2020/06/18/interview-reverend-drope-de-druids-of-the-gue-charette/
  • Musicalement, les Druids précisent dans leur biographie qu’ils “se veulent les représentants d’un authentique je-m'en-foutisme rock'n'roll, dont même le nom est réfractaire a toute velléité marketing.”
  • En 2015, Druids Of The Gué Charette signe un premier EP (paru sous la forme d’une cassette audio) : “Deeps In The Woods”.
  • En 2017 ils partagent un split-album avec Electric Nettles : “Electric Duidism”.
Le split-album "Electric Druidism".
  • Le premier album des Druids Of The Gué Charette sort sous la forme d’un vinyle 33 tours en 2018. Il s’agit de “All The Darkness Looks Alive”.
  • En 2020, Druids Of The Gué Charette revient avec un nouvel opus...

“TALK TO THE MOON”

 

L’Album :
  • “The Curse” et “Talking To The Moon” font partie des titres choisis pour défendre l’album.
  • L'enregistrement et le mixage ont été réalisés à L'Abri 101 par Arthur Paichereau.  Loki Lockwood a assuré le mastering.

 

Les Critiques :
  • On ne décroche pas de ce disque. C’est plus fort que nous. Il nous faut notre dose, coûte que coûte.”
    https://litzic.fr/
  • “Un son massif et rugueux, une captation de l’auditeur à chacune des compos, et un groove druidique empreint d’humus auquel il est difficile de résister.”
    https://amongtheliving.fr/
  • “Une soupe miraculeuse dont on se délecte avec grand plaisir.”
    https://mad-breizh.com/
  • “A chaque piste le groupe parvient à se réinventer et à nous proposer un son de qualité.”
    https://www.emaginarock.fr/
  • “On aime donc se perdre dans les dédales soniques d’un album qui ne parle pas uniquement à la lune.”
    https://www.rockmadeinfrance.com
  • “Une recette riche en émotions, amenant vers des esprits cultes.”
    http://metal-academy.fr/

 

Notre Avis :
Une prod’ sèche, un son abrupt et épuré, des rythmes enlevés, un album taillé dans le vif.
Souvent énergique (Talking To The Moon / Bury Your Dead), parfois hypnotique (It’s Allright To Fail Sometimes / Fading Away) ou vindicatif (Parasite), “Talking To The Moon” emprunte au Stoner, au Punk, au Shoegaze, ou au Psyché leurs meilleurs ingrédients et vous invite à jouer les derviches tourneurs près de la falaise pour réveiller le Rocker qui sommeille en vous dans un ennui mou depuis les années 80.
Un très bon album de Rock, direct, bien foutu, qui sent bon la scène et la sueur.

 

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Chronique d’album : BAD WHISPERS (Heavy Metal), Burn Out (2020)

Le 29/06/2020

Groupe : Bad Whispers
Album : Burn Out (2020)
Genre : Heavy Metal
Origine : Vichy / Clermont-Ferrand

Par Ahasverus

 

Le Groupe :
  • Bad Whispers fait ses premiers balbutiements en 2012/2013 sous l’impulsion de Jonathan Courtinat (guitare) et de Loïc Pean (batterie). C’est toutefois en 2016 qu’il trouve sa forme actuelle, complétée par Ben Red Trigger (chant), Christophe Paput (guitare) et Guillaume Néel (basse).
  • Indiquant pratiquer un “Rock US”, Bad Whispers cite pour influences Alter Bridge, Creed, Iron Maiden, Metallica et Guns N' Roses.
  • Le logo “Bad Whispers” est signé Stan W Decker (Primal Fear, Jorn, Ross The Boss, ADX, etc, etc).
  • En 2017, le quintette sort un premier EP quatre titres, sobrement intitulé “Bad Whispers”. Il est défendu par le remarquable “Your Ride”.
  • En 2020, les Auvergnats reviennent avec un nouvel album : “Burn Out”.

 

L’Album :
  • “Burn Out” est un treize pistes pour une durée légèrement supérieure à une heure.
  • Les titres “Your Ride”, “Goodbye”, “Now And Here” et “Go Home Tonight” figuraient déjà sur l’EP “Bad Whispers”. Ils ont été, pour l’occasion, totalement réenregistrés.
  • L’album est représenté par le clip “Burn Out”.
  • Christophe Paput, (guitare) a pris en charge l’artwork. Le modèle est Amandine Victoria (instagram : @dinevictoria_model), tandis que les photographies sont d’Angie Mathé.
  • Jonathan Courtinat (Guitare) s’est occupé du mixage et du mastering.
  • Les cinq musiciens ont pris en compte la composition. Les textes sont de Ben Red Trigger et de Christophe Paput.
  • Les choeurs sont assurés par l’ensemble du groupe.

 

Notre Avis :
On l’avait noté dès l’EP : la première des forces de Bad Whispers, c’est le timbre et la puissance de Ben Red Trigger, dont la voix est exactement calibrée pour l’exercice du Heavy Metal.
Mais qu’est-ce qu’un bon chanteur quand il n’est pas servi par de bonnes compositions ? Heureusement le quintette auvergnat sait écrire. S’il l’avait prouvé dès le single “Your Ride”, réenregistré sur cet opus, il le confirme à maintes reprises sur ce nouvel album très Heavy (le triptyque Burn Out/Go Home Tonight/Burning Wings), démontrant un sens de la mélodie atteignant parfois le prix d’excellence (
Lost In Your Eyes).
Ces ingrédients font de “Burn Out” un premier album riche et crédible, aux envolées remarquables, d’une facture classique mais avec suffisamment d’originalité et de modernité pour n’être pas la copie de tel ou tel vénérable aïeul. Enfin, et c’est un bien meilleur argument que mes quelques lignes, je vous invite si ce n’est fait à écouter les deux clips regroupés dans cette publication : ils suffiront à vous convaincre que ce “
Burn Out” a toute sa place dans votre CDthèque  et que le Heavy a encore de beaux jours devant lui.

 

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Chronique d'album : EQUALS INFINITY (Metal Prog) Living Gods (2020)

Le 13/06/2020

Par Dam'Aël

Groupe : Equals Infinity
Album : Living Gods (2020)
Genre : Prog Moderne
Origine : Montpellier

Equals Infinity est un groupe de Montpellier au Rock Progressif mélodique et moderne influencé par le djent, le Math Rock saupoudré d'une technique évidente. Le combo constitué de Maxime au chant et à la guitare, Kévin à la guitare et aux chœurs, Benoît à la basse et à la batterie Alexis, vient de sortit son premier album "Living Gods" (15 mai), un onze titres d'environ cinquante-huit minutes d'une musique riche, inspirée, à l'atmosphère de dingue, où l'harmonie très pointue évolue avec des couleurs différentes tout au long de l'album et garantit une progression guitaristique remarquable. Le quartet n'hésite pas à fureter vers des horizons nouveaux pour toujours progresser et se lancer des challenges qu'il relève, non sans travail, mais avec succès, osant le cocktail détonant polyrythmie/vitesse. Leurs influences : Trivium, Animals, System, Monuments...

L’album

Equals

 

Leur musique est très écrite mais n’exclut pas certaines improvisations souvent en lien avec une influence artistique extérieure. Au niveau technique, la formation n’hésite pas à changer sa façon de travailler pour passer des caps et dépasser ses limites afin de réaliser les compositions déterminées théoriquement par certains logiciels comme guitarPro.
Chacun s’exerce à jouer les partitions et à les rendre les plus vivantes possibles, ce qui peut être un véritable challenge pour dépasser son cadre de référence technique. Les guitaristes se sont armés de guitares huit cordes dropées au mi qui correspond alors à la quatrième corde de la basse, elle-même une cinq cordes. Vous l’avez compris, on ne fait pas dans la simplicité chez Equals Infinity... Cet accordage particulier des guitares et de la basse permet de donner du corps aux compositions, de surcroît affiné par le mixage, et son côté plus lourd au final.
L’album “Living Gods” est un opus de Prog de qualité, varié voguant du mélodique au plus lourd avec plus ou moins de lyrics selon les morceaux. C’est Mathieu qui sévit au chant. Formé plus particulièrement au chant clair de par sa formation au Conservatoire et son activité en tant que choriste - la polyphonie, il connait donc - il a dû travailler énormément pour acquérir les techniques de screams.
 
“The Right Code” est un bon échantillon, un bon condensé de ce qu’est l’album. Il va droit au but, c’est le plus lyrique des titres de l’album “Living Gods”, avec un côté très mélodique.

 

“Coma” est une véritable bombe du début jusqu’à la fin, surtout pour la batterie qui ne décélère pas et qui en est presque le maître d’oeuvre de ce titre. Le solo de guitare est très recherché au niveau de sa construction sans démonstration délirante, toute en légèreté.
 
 
“Ricin” est un extrait à la lourdeur bien évidente, des blasts de batterie réguliers, des screams qui déménagent et des riffs de guitare qui s’amusent à faire vibrer ces huit cordres sans ménagement. Le refrain est épique et peut rappeler le Power Metal. Les paroles font référence à une sommité de l’aide inconditionnelle auprès de l’Homme, un grand humanitaire...


 

Je vous laisse le soin d’aller découvrir plus en détails cet album de très bonne facture, une très balle carte de visite pour ce combo originaire de Montpellier.
 
Equals2
 
A leur actif :
  • Le single ”COMA” (premier extrait de Livings Gods)
  • 1 EP “Research-Discovery-Deception”
  • 4 clips dont 2 covers réinterprétées (Paradis (cover), Purification
  • 1 single “Hills of Perdition”
Mixing : Maxime Gaze
Mastering : Bruno Varea of Upload Studio
Artwork : Rodolphe Lalle

 

 

Chronique d'album : HARPOCRATE (Prog Metal) Harpocrate (2020)

Le 13/06/2020

Par Dam'Aël

Groupe :  Harpocrate
Album : “Harpocrate” (mars 2020)
Genre : Progressif
Origine : Corse/Bouches-du-Rhône

Quand la musique et la réflexion philosophique font très bon ménage, ce n’est pas seulement un homme et une femme qui se rallient à cette jolie cause, dans le 1.3. (Bouches du Rhône) du côté d’Aix, mais vous verrez une union sacrément étonnante entre trois étudiants corses en philosophie disais-je, et un étudiant du Conservatoire de Strasbourg, bien éloignée du cliché des Hards Rockeurs décérébrés... Tiens donc ! On peut réfléchir et jouer les notes Métal pour s’y forger une personnalité bien trempée et des moins insipide... Évidemment !  Et la lumière fut ! Et ce n’est pas HORUS, le dieu égyptien en pleine interrogation qui vous lâchera le contraire, doigt sur la bouche en signe de “laissons le silence envahir notre conscience pour une bien meilleure réflexion”; ce patronyme un peu surprenant n’aurait-il pas un lien direct avec ce dieu enfant ? Le suspens est levé, bien sûr que oui...
 
Harpocrate
 
Baptiste Andréani dit Batti (le guitariste et chanteur) avait déjà usé quelques semelles de chaussures pas forcément très métalleuses non pas sur les bancs de l’université mais sur les planches de son tout premier groupe Silvermind, dans lequel il jouait déjà avec Clément Waquet posté assidûment derrière sa batterie. Pas culotté le moins du monde, Batti flanque une jolie basse (je n’ai pas dit baffe) dans les mains de Marie qui n’avait jamais chatouillé la quatre cordes - mais rassurez-vous, dix ans de Conservatoire sont à l’origine d’une belle assise musicale - et une guitare dans celles de Joseph. Euh ! Ils l’ont fait exprès... Joseph et Marie ! HORUS me fait signe : doigt sur la bouche. Yes, message reçu. Silence... Enfin, Harpocrate est né!

 

Le style de Harpocrate, c’est du Progressif aux approches parfois Stoner, voire Doom. Donc c’est varié en soi, avec une complexité qui laisse place à une certaine virtuosité qui la distille tant sur un point structurel que technique. Pour Baptiste : “C’est une histoire racontée par tous ses mouvements, ses changements d’intensité, ses déstabilisations”. Et Marie de surenchérir : “En quelque sorte, une virtuosité au service de l’émotion et de l’histoire racontée”.

 

L’album “Harpocrate” offre sept morceaux compris entre 5’39 et 10’27, auxquels se rajoute l’épilogue plus court (1’49) et est conçu comme une sorte de fable, un peu plus philosophique. Il retrace une quête, “le parcours de l’homme qui cherche à comprendre le monde, un monde qui lui refuse toute réponse et qui en même temps lui donne la seule réponse qu’il veut lui donner : le silence”. Ce qui peut, de temps en temps, énerver. “Cynical new order” est un titre qui s’énerve vraiment...
 
 
Slow It Down” est plus raisonnable mais s’est s’exprimer par quelques coups de g***le et un son bien identifiable.
The Free Spirit” a une rythmique variée doucereuse, plus expressive qui vous envoie un petit growl court mais bien présent (7’ 56 ), et comme il aime cela, il recommence un tout petit peu plus loin. Un chant très varié calme, clean et beaucoup plus envoyé screamé ou growlé, à vous de voir.
Un album à avoir sur sa platine, dans sa voiture, sur sa table de nuit, là où vous voulez à partir du moment où vous ferez un immense plaisir à votre Moi : conscient, subconscient ou inconscient. Chut !!! Leur musique saura vous envahir en notes salvatrices et vous investir en silence de ses bienfaits, en ouvrant la porte de votre cérébral et celle de la matière qui compose votre corps. Les vibrations ne seront que positives, toute en harmonie, créant un équilibre entre votre corps et votre esprit.
 
Le magnifique Artwork est réalisé par Patrice Garcia, suppléé par Séline, qui ont tenté de faire ressortir les symboliques sous-jacentes aux textes... l’enfant, la complexité identitaire à garder son âme et sa lucidité initiale.
 
LES LIENS UTILES :
Commandez l'album sur :
harpocrate.shop@gmail.com

 

YCG - THE LOSTS

Le 01/06/2020

Parfois comparé à Rob Halford - ce dont il se défend modestement - il est assurément l’une des belles voix de la scène Metal française, et ses prestations au sein de sa formation comme dans l’Opera Metal Giotopia de Gio Smet où il interprète Magus The Forest Walker, et même en solo le temps d’une cover d’Ozzy Osbourne, ont retenu notre intérêt.
Tandis que
The Losts, dont il est le chanteur/guitariste, prépare son second album , nous sommes allés interroger YCG sur sa carrière et son travail. Voici son interview, réalisée par Ahasverus.

YCG
     

Bonjour YGC. Je te propose pour commencer un saut dans le passé. Premier souvenir musical qui se rattache à ton enfance ?

Salut Ahasverus ! Merci pour cette invitation ! Je ne sais pas s’il s’agit réellement de mon premier souvenir mais j’en ai un très fort et déjà formateur qui me vient tout de suite à l’esprit. Quand j’étais petit, chez mes parents, il y avait une chaîne Hi-Fi dans le salon. C’était le dernier cri : vinyle, double K7 et même lecteur CD ! Souvent, le dimanche matin, mes parents passaient un disque. Je nous revois dans ce salon, en famille, au rythme de la Folk (Malicorne, Tri Yann, etc), du classique (Haendel, Stravinsky…), et surtout du Rock 70’s : Jimi Hendrix, Pink Floyd, Genesis… je pense y avoir trouvé une sensibilité assez tôt et je remercie mes parents pour cela ! Bon, bien sûr, j’avais aussi mes cassettes de chansons pour enfants… c’était un peu moins Rock’n’Roll !

 

Premier concert auquel tu assistes ?
Mon frère (DGC, Guitare/Clavier/Choeurs/Design dans The Losts) et son groupe de l’époque ! J’étais déjà fan de son jeu mais il aura fallu des années avant qu’on envisage de faire de la musique ensemble. Après cela, ça a été Paradise Lost à Lille. J’avais quinze ans, j’étais déjà âgé !

PARADISE LOST, One Second (1997).
Premier contact avec un instrument de musique ?
J’ai commencé le cor d’harmonie à sept ou huit ans. J’en ai fait pendant trois ans. Maintenant je me dis qu’il s’agissait peut-être de mon premier contact avec le Metal... Le cor, c’est brutal comme instrument ! Et puis DGC s’est mis à la guitare dans la chambre d’à côté. J’ai assez vite remarqué que c’était plus cool !

 

La mandoline parmi les instruments pratiqués ?
Ah la mandoline, c’est la finesse ! J’aime sa particularité : le son cristallin qu’elle dégage, la précaution avec laquelle il faut la pratiquer, le symbole qu’elle représente aussi... Et puis c’est un instrument qui a une personnalité assez timide mais marquée, qu’on retrouve autant dans les symphonies de Mahler, de Prokofiev, que les concerti de Vivaldi, le bluegrass, la folk ou encore la musique de John Paul Jones (Led Zeppelin). J’en ai deux modèles, une tchèque acoustique et une Fender électroacoustique, celle avec laquelle j’ai enregistré «Lema Sabachthani» sur «... Of Shades & Deadlands». L’idée était d’apporter une approche différente dans un morceau de Metal et d’utiliser l’instrument dans un contexte autre que celui dans lequel on a l’habitude de l’entendre. Il y aura peut-être une autre surprise dans le prochain album !

YCG par Michel Wieczorek
Première chanson sur laquelle tu t'es essayé au chant ?
Je me vois bien hurler du Megadeth, du Dio, du Angra dans ma chambre d’ado, mais ça me paraît un peu flou... J’avais déjà entrepris de faire quelques backings avec le groupe dans lequel j’étais guitariste, mais j’ai véritablement décidé de prendre les devants de manière tardive vers 2006, en montant Frugins, un duo de Classic Rock/Blues sur Amiens. Cependant mon premier acte public derrière un micro s’est fait quand j’ai dit «oui» à ma merveilleuse épouse ! Nous avions monté un groupe pour l’occasion en interprétant du Kiss, du Dio, du M, du Placebo, et même du Starmania !

 

Premier groupe dans lequel tu joues ?
Le premier véritable groupe avec lequel j’ai joué s’appelait Bah-Rock (notez le formidable jeu de mots, on n’avait pas peur !). C’était vers 1999. Je tenais le poste de guitariste et nous pratiquions une sorte de Heavy symphonique instrumental pas très net... il n’y avait rien de bien carré mais on était assez contents de nos compos ! On y trouvait déjà GGV (ex-The Losts), mais aux claviers. Le groupe a vite évolué en Elixir avec l’arrivée de JCR (The Losts) à la batterie. GGV s’est mis à la basse et nous avions une chanteuse lyrique. On reprenait notamment « Cult Of The Shadow » de Therion.

 

L'aventure The Losts commence vers 2010. EP en 2013, "No God, No Devil"... C'est ta première apparition discographique ?
J’ai une poignée de chansons enregistrées et de captures live de mes précédents groupes (Elixir, Nexus Polaris, Frugins, NP Project) mais tout ça est resté à l’état de démos. The Losts marque effectivement mes premières apparitions officielles sur disque.

THE LOSTS, No God No Devil (2013)
En 2016 sort “… Of Shades & Deadlands” pour lequel DGC disait "On a voulu montrer le vrai visage de The Losts, plus complexe et plus éclectique." Quel regard portes-tu sur ce premier album ?
Je le réécoute avec plaisir, j’aime effectivement cet éclectisme qu’on a su y mettre. Il y a des choses qu’on ne referait pas de la même manière, c’est d’ailleurs ce qu’il se passe avec le nouveau disque, on a pas mal appris depuis… Mais «… Of Shades» est le témoignage d’une époque et on y avait mis beaucoup de cœur. Il a permis d’affirmer une identité qui transparaissait nettement moins sur «No God, No Devil». Nous voulions cet album old-school, assez live dans son rendu. Je pense qu’on y est arrivé. Le prochain sera davantage travaillé sur le plan du son.

THE LOSTS, “… Of Shades & Deadlands” (2016).
Premier mouvement de line-up en mars 2020 : The Losts annonce le départ de GGV, son bassiste. J'imagine que le confinement a interrompu vos recherches quant à son remplaçant ?
On ne pensait pas être confronté à ça, simplement car on ne se voyait pas faire les choses autrement qu’à quatre. La stabilité du line-up était quelque chose d’important pour nous et nous nous connaissons tous depuis très longtemps. Mais il faut savoir accepter les chemins que chacun souhaite emprunter. Bien sûr, le confinement n’a pas facilité les choses mais nous avons fait des auditions vidéo et nous avons trouvé notre perle rare en la personne de PPG, excellent et versatile bassiste que nous avons présenté il y a peu sur les réseaux. Nous espérons maintenant pouvoir vite fouler les planches en sa compagnie !

 

Où en est le nouveau The Losts, et que peux-tu nous dire sur cet opus ?
Entre le changement de line-up et la période de confinement, les choses ont été un peu ralenties. Mais ça y est, nous lançons le mixage et je sens bien les choses. Mais nous ne l’aurons pas avant l’automne, je pense, car nous voulons prendre le temps de préparer sa sortie. Nous sommes très satisfaits des titres qui le composent, des arrangements travaillés. Il a des facettes plus Thrash et d’autres plus Doom que le précédent album mais toujours cette identité Dark/Heavy. L’artwork est également en cours et, si nous adorons le travail que Stan W. Decker avait réalisé pour « ... Of Shades & Deadlands », le style sera très différent ici. Nous avons hâte de révéler ses secrets et surprises au fur et à mesure.

 

Ta voix sur “... Of Shades & Deadlands” m'a d'abord fait penser à celle de Rob Halford, même si tu ramènes modestement les choses à ta mesure quand on évoque ce point. C'est certainement le style très Heavy de l'album qui attise cette ressemblance car je sais que Rob Halford ne compte pas parmi tes influences principales. Quelles sont-elles d'ailleurs ? Angra ?
Merci une fois encore pour la référence. Si je ne cite pas Rob dans mes influences principales, il fait tout de même partie de ma construction musicale ; il est tout simplement incontournable pour tout métalleux qui se respecte. Après, sans prétendre me hisser à sa hauteur, je comprends le rapprochement car j’use de techniques proches. Tu cites Angra, et là on touche au divin : Andre Matos ! Même si ça ne se ressent pas car je n’ai pas son timbre, ni son approche, il reste mon influence majeure. A ses côtés, on trouve dans mes héros : Dave Mustaine, Snowy Shaw, Blaze Bayley, King Diamond, Ozzy, David DeFeis, Fernando Ribeiro... J’allais oublier une grosse influence : Tilo Wolff de Lacrimosa ! J’aime les voix un peu particulières, qui ont une personnalité. Côté guitare, je reste un inconditionnel de Mustaine toujours, Yngwie Malmsteen, Michael Schenker, Jon Schaffer...
Comment travailles-tu ta voix ?
Quand je me suis véritablement lancé dans le chant, j’avais quelques problèmes de placement de la voix. J’ai donc pris des cours de chant lyrique avec un professeur baryton de l’Opéra de Lille. De mon côté, j’essayais de lui faire découvrir du Dio, mais malgré le nom, ce n’était pas assez italien pour lui ! J’ai également fait un peu d’orthophonie pour le travail du larynx. De ce fait, j’ai quelques exercices de souffle et de placement du timbre, que je réutilise surtout avant les moments d’endurance (concerts et studio).

 

Il t'arrive d'explorer d'autres registres que le chant “Metal” ?
Et bien, comme dit juste avant, un peu de chant lyrique, mais aussi du Rock, de la chanson française. Mais je n’éprouve jamais autant de sensations fortes que lorsque je pousse vraiment la voix !

 

Je t'ai entendu récemment dans une cover très réussie d'Ozzy Osbourne. Qu'est-ce qui t'a intéressé dans ce morceau ?
Merci d’ailleurs pour ton retour sur ce petit travail de confinement !
Je voulais me frotter à une cover sur la période. J’ai assez vite pensé à Ozzy car c’est un registre assez évident pour moi mais je ne voulais pas enregistrer un grand classique. Son dernier album, bien que controversé chez les fans, m’a beaucoup séduit. J’y ai trouvé une expression testamentaire et rédemptrice touchante. Mes filles aiment fredonner régulièrement «Under The Graveyard»... J’aime la force émotionnelle qu’il dégage. Alors, il n’y avait pas besoin de réfléchir plus loin !
Tu composes également. Tu te souviens de ta toute première compo ?
Oui, bien sûr ! J’avais quatorze ans et quelques mois de guitare dans les doigts. J’étais super triste parce que mon rat était mort, alors j’ai composé «Death Is Liberation».... On n’en fait plus des titres comme ça ! C’était un morceau sur deux cordes. J’ai encore la partition griffonnée au crayon de bois quelque part.... un collector !

 

En matière de création, comment as-tu vécu ce premier confinement forcé ?
Franchement pas mal ! Je me suis remis un peu au dessin. J’ai travaillé des morceaux de Schenker ou Malmsteen à la guitare. J’ai mis en ordre des idées pour Sons of the Migrator, un futur projet avec mon ami Gio Smet (Giotopia). La vidéo d’Ozzy m’a permis d’approfondir ma formation sur le travail de studio. J’ai composé un peu de funk avec mes filles, l’une au piano, l’autre derrière la boîte à rythmes. Elles ont fait des chorégraphies pendant que j’interprétais du Therion ! Et puis, on a eu pas mal de travail avec The Losts, entre le traitement des batteries et la préparation des titres pour le mixage.

 

Puisqu'on est sur l'interview première fois, première chronique pour Lords of Chaos Webzine ?
Alors avant qu’on monte Lords Of Chaos Webzine, notre petit groupe de copains/copines à l’origine s’est rencontré sur Metal Maniac. Et ma première chronique a été rédigée en 2013 pour «Straight Out Of Hell» d’Helloween. Je m’en souviens clairement, j’y comparais le groupe à une pochette de Frizzy Pazzy ! J’ai fort calmé le rythme par manque de temps mais j’aime écrire, et ce que je préfère c’est quand il s’agit d’être au service de l’underground. Il y a tellement de trésors à découvrir !

 

La chanson inavouable que tu écoutes en cachette avec délectation ?
Une chanson, je ne sais pas mais je peux dire que j’adore le dernier Malmsteen, oui je l’avoue, et j’écoute souvent l’album de Chris Cornell réalisé par... Timbaland… Pardon !
Sinon, je ne sais pas si ça rentre dans cette rubrique mais j’aime HIM, je ne m’en vante pas souvent même si j’ai un «Heartagram» en tatouage !

 

Ton actualité musicale dans le semestre à venir ?
Peut-être me relancerai-je dans une petite cover. Gio a également annoncé la préparation d'un troisième album de Giotopia, dans lequel je garderai le rôle de Magus. Mais sinon : The Losts, The Losts, et toujours The Losts. Toute mon attention, et celle de mes co-Egarés, est focalisée sur le nouvel album pour qu’on puisse revenir avec un produit à la hauteur de nos attentes... et des vôtres !
 
Ycg

YCG est Magus the Forest Walker dans le futur volume de la sage Giotopia.

Merci Yann d'avoir pris le temps de répondre à mes questions...
Un grand merci à toi, Ahasverus, pour ton soutien à la scène underground et l’intérêt que tu y portes ! Bon courage pour la suite !
 
       
YCG par Bertrand Dehaine.