Groupe : UNSAFE
Album : Mankind (10/12/2019)
Genre : Metal/Thrash Death
Origine : Limoges
Le Groupe :
Unsafe est une formation originaire de Limoges. Elle prend naissance en 1998 sous l’impulsion de deux ex-membres du groupe de Hardcore Endless Fall, Lionel Faucher (guitare) et Stéphanie Nolf (basse).
Unsafe revendique pour influences The Haunted, Lamb of God, Scarve, Soilwork, Anihilator et Pantera
De 1998 à 2005, le groupe sort plusieurs EP.
En 2009, il produit son premier album, “Manipulative Progress”.
UNSAFE, Manipulative Progress (2009).
En 2011 sort “Masterpiece of the Absurd”. Stéphanie Nolf a délaissé sa basse au profit du micro.
En 2013 paraît l’album “Evilution”.
2015 est l’année du quatrième album, “Enter Dark Places”. Il est notamment illustré par le clip “Watch Out”.
En 2019, Unsafe revient avec un nouvel album :
“MANKIND”
L’Album :
“Mankind” est un album de neuf pistes pour un peu moins de quarante secondes.
L’artwork est signé par la vocaliste Stéphanie Nolf qui souhaitait “montrer que le côté sombre de l’humanité n’est pas quelque chose d’inné mais plutôt créé par l’homme et «injecté » dans l’esprit de chacun. Une évolution progressive vers le chaos et la destruction.”
Stéphanie Nolf a écrit, composé et enregistré cet album. Le mixage et le mastering sont l’oeuvre de Stéphanie Nolf et Alex Granvaud.
Xavier Garrabos (batterie), Luke Perry (Guitare), Christophe Vivier (Basse) complètent le line up de Unsafe sur cet album
L'album est illustré par le clip "Living in a dying world".
Notre Avis :
Alliant agressivité et sens du riff, UNSAFE offre un opus percutant et solide, bien ancré sur des racines Thrash et Heavy parfaitement assimilées. Il en résulte un songwriting savamment dosé, agrémenté de soli de guitares qui savent se mettre au service des compositions. Efficace, "Mankind" a tous les ingrédients d'un bon album de Thrash Metal et il peut se permettre de tenir votre platine en boucle bon moment, à moins que vous ne soyez définitivement réfractaire au chant death. On salue au passage le travail de l'omniprésente Stéphanie Nolf qui sait visiblement de quoi elle parle.
Préservant sa patine old school, « The Gates Beyond Mortality » permet aux Suédois de ne pas enferrer ce deuxième album dans la seule logique du « plus vite que moi tu meurs ». Par Ahasverus Photographie : Scott Bradshaw
Après l'ébourriffant « The Warriors Awakening... Brings The Unholy Slaughter! » (2021) qui filait comme une caisse à savon le long d'une pente vertigineuse, Eternal Evil revient avec un deuxième album intitulé « The Gates Beyond Mortality » qui nous arrive via Listenable Records. Le line-up de la formation suédoise se voit renouvelé pour moitié par une section rythmique toutes fraîche constituée par Niklas Saari (Atonement) à la basse et Adam Schmidt à la batterie . (PhotographieScott Bradshaw) Le nouvel opus nous accueille avec quelques arpèges avant de s'élancer dans une course effrénée le temps d'un premier titre. Eternal Evil a cependant choisi pour ce second long format de se démarquer de son premier album en ralentissant sa cadence pour proposer un opus plus sombre, plus heavy, sans cependant écarter les structures thrash.
Le rythme trouve donc une première rupture dès la troisième piste, celle qui donne son titre à l'album.
Alternant moments ravageurs, échappées thrash et riffs heavy, la nouvelle combinaison permet d'éviter cette linéarité qui pouvait frapper le néanmoins respectable « The Warriors Awakening... » sur le long terme.
Si des morceaux comme le savoureux « Signs of Ancient Sin », avec ses plans variés et ses rythmiques si bien martelées, partent en chasse d'un nouveau public, les dernières pistes de l'album rassureront les fans de la première heure qui retrouveront la recette initiale sauvegardée dans des morceaux comme « The Astral Below » ou plus encore dans l'incandescent « Immolation », qui envoie à nouveau la caisse à savon dévaler à tombeau ouvert les pentes sinueuses et infernales du thrash le plus speedé.
Préservant remarquablement sa patine old school, « The Gates Beyond Mortality » permet donc aux Suédois de ne pas s'enferrer dans la seule logique du « plus vite que moi tu meurs » qui l'aurait conduit à terme dans une impasse. Il présente un bon compromis heavy/thrash dont les quarante-et-unes minutes particulièrement digestes regorgent de moments de haut niveau qui ne manqueront pas de vous donner dans la nuque ces fourmillements nécessaires à provoquer le processus de headbang libérateur que vous espérez à chaque sortie d'album.
Prika Amaral peut être fière de son nouveau gang qui a remarquablement relevé le gant et qui vient de réaliser un album de musique extrême, fait d'un thrash puissant, impressionnant de violence et d'agressivité, sans aucune linéarité, musicalement foisonnant.
Par Ahasverus NERVOSA par Gregory Dourtounis
Même si elle est habituée à l'exercice (depuis 2010 l'histoire de Nervosa est une longue suite de départs et d'arrivées), il fallait de la ressource à sa fondatrice Prika Amaral pour rebondir après la défection de sa section rythmique partie fonder Crypta. Elle a retroussé ses manches, Prika, puis complété son line-up par Michaela Naydenova (batterie), Hel Pyre (basse) et Helena Kotina (guitare). Et puis elle a décidé qu'elle prendrait le chant à son compte. On n'y voit rien à redire, qu'elle s'époumone, au contraire ! Elle s'en sort admirablement et n'a besoin d'aucun soutien, même si elle en reçoit parfois, et des plus efficaces. Mais le chant, tout important qu'il soit, n'est pas le tournant où l'on attend particulièrement les thrasheuses de Nervosa...
Son équipe constituée, Nervosa revient nous chatouiller les cervicales avec un cinquième album studio intitulé « Jailbreak ».
Helena Kotina (à la guitare depuis 2021) explique :
« Je pense que Jailbreak est l’opus le plus révolutionnaire de Nervosa, tant musicalement que textuellement. Cela a été un processus complexe, mais très constructif à la fois. Nous avons soigné chaque détail jusqu’à ce que nous obtenions le meilleur résultat. »
Pour preuve, les Brésiliennes dévoilaient des extraits sous forme de clips, ainsi « Endless Ambition », qui ouvre l'album :
Ce morceau aux structures pleines et nerveuses souffle la tempête et ne laisse aucun doute sur les intentions et les capacités du nouveau line-up.
Puis Nervosa dévoilait « Seed Of Death », un morceau d'un calme relatif (par rapport au reste de l'album !) dont les paroles philosophiques explorent le cycle de la vie.
Prika Amaral confiait :
« J’ai toujours voulu une chanson comme celle-ci, mais différentes raisons ont fait que ce n’est jamais arrivé. Maintenant, elle existe. »
C'est collectivement que Nervosa emporte la partie. Prika l'explique :
« Nous avons pris plus de risques et créé de nouvelles choses. Avec deux guitares, les portes se sont ouvertes sur plus de possibilités. Même si Nervosa impliquait deux guitaristes au départ, nous avons ensuite choisi de n’en garder qu’une seule pour des raisons logistiques, car il était plus simple d’avoir une personne en moins pendant les tournées. Maintenant, notre groupe est doté d’une plus grande structure qui permet cette addition, et nous apprécions beaucoup cette période. L’écriture de ces nouvelles chansons a été un vrai amusement et a permis de faire ressortir la musicalité en chacun, ce qui a enrichi le groupe. »
Avec des titres comme « Jailbreak », le morceau qui donne son titre à l'album, et l'un de ses moments les plus forts, Nervosa écrit un grand moment de thrash metal et a de quoi secouer les pits :
« Cette chanson représente les racines de ce nouvel album. Helena et moi adorons les motos, et nous voulions écrire une chanson qui transmette un sentiment de liberté aux gens, car c’est ce que nous ressentons lorsque nous roulons. Jailbreak inclut aussi l’un des plus grands duos de guitare - vous serez surpris de l’entendre en live. J’ai hâte ! »
Nervosa avait également dévoilé « Elements of Sin », une véritable tornade thrash placée en avant-dernière piste de l'album.
Prika la livrait avec ce commentaire :
« Elements Of Sin est l’une des premières chansons que Helena et moi avons écrit ensemble. Je me rappelle le moment où le riff du refrain m’est venu, fin 2021, puis les paroles du refrain sont arrivées. Nous étions tellement excitées par cette nouvelle chanson que nous avons également composé les parties de batterie au même moment. Créer cet album a été très amusant ! »
La force profonde de « Jailbreak » réside dans ses rythmiques imparables (« Behind The Wall », « When The Thruth Is A Lie », « Superstition Failed ») et ses leads sidéraux (« Jailbreak »), mais aussi dans la présence d'une batterie merveilleusement active (« Suffocare », « Ungrateful »). L'album est extrême, nerveux comme une fuite en avant. Il est parfaitement servi par la production. Prika Amaral peut être fière de son nouveau gang qui a remarquablement relevé le gant et qui vient de réaliser un opus fait d'un thrash puissant, impressionnant de violence et d'agressivité, sans aucune linéarité, musicalement foisonnant. C'est tout simplement savoureux, et ce cinquième long format qui impose un sans-faute sur plus de quarante-cinq minutes est peut-être le meilleur des cinq albums que compte désormais la formation brésilienne dans sa discographie !
Gary Holt d’Exodus et Lena Scissorhands d'Infected Rain apportent leur contribution à deux des treize titres de ce nouveau Nervosa. « Jailbreak » est disponible dans les formats suivants chez Napalm Records :
- 1 vinyle violet
- 1 vinyle rouge/blanc marbré + un disque de feutrine + bracelet en mousse + un tote bag
- 1 cassette rouge et impressions blanches
- Lot : CD digipack + t-shirt artwork "Jailbreak"
- Lot : CD digipack + t-shirt artwork "Seed Of Death"
- Format digital Commandez l'album ICI
NERVOSA EST EN CONCERT A PARIS (Petit Bain) LE 29/11/2023