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Chronique d'album : HOWARD (Fuzz Rock), "Obstacle" (EP - 2020)

Le 03/12/2020

Groupe : HOWARD
Album : Obstacle (EP - 13/03/2020)
Genre : Fuzz Rock
Origine : Paris

Par Ahasverus

Le Groupe :

Howard est un trio formé en 2017.
Son nom est un hommage à HP Lovecraft.
Son line-up se compose de JM Canoville (chant, guitare), Raphaël Jeandenand (orgue) et Tom Karren (batterie).
A l'instar de The Doors, Howard n'a pas de basse, cette partie est assurée par le clavier.
Howard fait partie de l’écurie Klonosphere (Seeds Of Mary, Trepalium, Nebulizar)
En 2018 Howard sort un EP quatre titres.

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HOWARD, "Howard" (2018)
En 2020 Howard revient avec un opus intitulé...


« OBSTACLE »

L'Album :

«Obstacle» est un sept titres d'un peu plus de trente-six minutes.
L'artwork est signé Jean Le Breton et JM Canoville (le chanteur de la formation).

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En février 2020, Howard brise la glace avec le clip « Quicklime ».

 

Les Critiques :

  • «Des riffs de guitare à couper le souffle qu’accompagne un orgue omniprésent et qui ne donne pas sa part au chien.»
    https://www.sensationrock.net
  • «Un sans faute musical.»
    https://www.unitedrocknations.com
  • «Chez Howard, quand le clavier s’exprime, ce sont les autres qui écoutent.»
    https://desert-rock.com
  • «Ce rouleau compresseur tout en électricité rétame la concurrence.»
    https://litzic.fr


Notre Avis :

Deux totems planent sur «Obstacle» : Led Zeppelin, lorsque JM Canoville attaque ses lignes de chant «à la hussarde», façon Robert Plant, et The Doors, puisque rarement un claviériste aura été aussi bien servi par sa formation. Et si Howard invoque l’esprit des Doors, ce n’est pas seulement pour attirer l’attention : le trio parisien parvient à revisiter la formule orgue/guitare/batterie et réveille l'esprit des 70's tout en lui insufflant une actualité rarement atteinte et pourtant si souvent revendiquée.
Mais résumer Howard à un groupe avec un orgue (un clavier Nord Stage, une marque de synthétiseur Suédois qui prend de plus en plus d'ampleur, me souffle Pépé St@kaTTo)
serait injustement réducteur tant l'ensemble est au diapason, tant chaque instrument a son moment ;  même les effets sur la voix de JM Canoville sont opportuns.
Et on se prend à regretter d'avoir affaire à un EP (mais rien ne vous empêche de rajouter à votre CDthèque l'opus de 2018, très bon également !), tellement cette grosse demi-heure d'écoute passe vite. Elle suffit à garantir tout le talent d'Howard, qui se place en tête de peloton - «Obstacle» ou non, on voit mal ce qui pourrait priver ces Parisiens du podium - et tant mieux, tant il se dégage de l'écoute de cette galette  quelque chose de profondément réjouissant, le fabuleux "The Void" en troisième piste n'étant pas étranger à l'affaire.
Alors si vous aimez les 70's de Led Zep, de The Doors, mais que vous en avez assez du réchauffé, «Obstacle» devrait ravir vos esgourdes.
Il est certain qu'Howard est un groupe éminemment prometteur. «Obstacle», son nouvel EP, fait du bien. Achetez-le !

A Noter :

JM Canoville chante en guest sur un titre de «Blue», le nouvel opus d’Uncut sorti le 06/11/2020.  


Les Liens :

Spotify :
https://open.spotify.com/album/7e94WnlPTcX85liEG8FcYM
Bandcamp :
https://howardtheband.bandcamp.com
Facebook :
https://www.facebook.com/howardofficial

NUMA [7534] (interview)

Le 29/11/2020

 Il y a des groupes qui forcent le respect  dès le premier opus. C'est le cas de NUMA [7534], qui sortait en septembre 2020 "Mothership Down", un album autoproduit hautement recommandable, à classer au rayon "bonnes choses", quelque part entre vos Led Zep et vos Soundgarden.
On a voulu en savoir plus sur ces jeunes gens. On a interrogé Riccardo, chanteur, et Mickaël, guitariste de la formation parisienne.

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NUMA [7534] par  Guevel Gildas
Bonj
our NUMA. Votre nom complet est NUMA [7534] ? Quelle est sa signification ?

Riccardo (chant) : «Bonjour Ahasverus, merci de nous proposer cette interview ; on est très contents de répondre à toutes tes questions. Alors pour tout te dire “NUMA” c'est le nom du deuxième roi de Rome, très proche de son peuple, qui a assuré un royaume de quarante années de paix. Le sigle 7534, c’est la substitution des ses lettres, il provient d’un concept lié à la numérologie et à la mythologie ; il représente l’unité. Mais surtout, c’est le nom de mon chien ! »

Votre page Facebook existe depuis 2019. J'ai lu que le groupe a été formé il y a seulement un an ? Riccardo : «Le groupe a un peu plus de deux ans depuis sa première formation. On s'est rencontrés lors de nos études de musique à Paris, puis on a jammé ensemble et le courant est passé direct ! Cependant, on a eu des changements en cours de route. Nous avons Flavio à la batterie depuis un peu plus d’un an et c’est avec lui que nous avons réalisé l'album "Mothership Down".

 

Quel est votre parcours musical ?
Riccardo : 
«On vient tous d’endroits différents. Par exemple, j’ai appris la musique en Italie en chantant dans des chorales, en écoutant obsessionnellement plein d'artistes. A la base, je faisais beaucoup de théâtre. Micka il a toujours été fan des grands guitaristes, et des musiques qui font voyager, du jazz, de la fusion... Guillaume est un mordu du son, fan des basses à "quinze cordes” et de boxe.  C'est un peu notre guerrier. Enfin, Flavio est un grand bosseur, très inspiré par le prog et le djent. Notre point commun, c’est qu'on a tous commencé comme autodidactes, donc très libres, et on a tous quitté une réalité qui nous a mis mal à l’aise. Comme je l’ai dit, on a fait des études musicales intensives un peu plus tard dans notre parcours de musiciens.»
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NUMA [7534] par  Guevel GildasNUMA [7534] par  Guevel Gildas
Quelles sont vos influences ? 
Riccardo :
«C’est toujours difficile de décrire nos influences, car on aime plein de style et on essaie d'explorer différents horizons musicaux en mélangeant les esthétiques. De ce qui en ressort, c'est surtout des sonorités rock 90’s (normal, on a grandi avec !), des riffs assez blues rock et des ambiance psyché, jazz-rock ou metal prog, car ce sont des musiques très ouvertes esthétiquement parlant. On aime également imbriquer des éléments des “musiques mères” (les musiques ethniques), comme si c'était un moyen de se ressourcer.»  

 

Le niveau de votre  album "Mothership Down"  est impressionnant pour un si jeune groupe . D'où sortent ces huit compositions ?
Mickaël
(guitare) :
«Merci pour le compliment. A vrai dire on n'a pas vraiment de méthode  de composition, ça dépend un peu du "mood" de chacun. En général Riccardo (NDLR : guitare acoustique, chant) propose des démos guitare/voix , puis on bosse  tous ensemble en répète pour trouver l'énergie en fonction de ce qu'on veut défendre, illustrer. On  improvise des choses, on fait des essais sur différentes idées ;  tout le monde est force de proposition. Au fil du temps on peaufine et on trouve nos parties. Mais des fois ça part aussi sur une idée improvisée sur le moment. L'essentiel c'est de s'amuser et de toujours être au  service de la musique.»


J'ai lu dans une chronique que "Mothership Down" était un hymne anticapitaliste. Une réaction ? (c'est sur 
https://www.tourtoisiemusic.com/post/numa-7534-s-affranchir-du-genre)  
Mickaël : «Ce qui est sûr c'est que nous n'avons pas la prétention de donner des leçons de vie ou de morale aux auditeurs. On expose tout simplement  des thèmes qui nous inspirent, qui nous tiennent à cœur, des faits de société ou des thématiques un peu plus vastes. On n'a aucune ambition  d'être des moralisateurs.  On fait de la musique et pas de la politique. ( haha !)» 

On cite beaucoup Led Zep et Soundgarden dans les critiques à votre propos. C'est une paternité qui vous convient ?

Mickaël : «Nous comparer à des noms  qui ont marqué des générations entières est très flatteur ; forcément quand on entend un riff de guitare ou une voix puissante on pense à eux, ce sont des groupes légendaires... Mais nous, on ne cherche pas à ressembler à telle ou telle formation. On est forcément influencés par des milliards de groupes ou de chansons qu'on a écoutés un jour,  par un artiste qu' on aime. Vous savez, il y a eu tellement de créations jusqu' à aujourd'hui qu'il est difficile de ne pas dire "tiens cette chanson me fait penser à ça..." Franchement, on ne se pose pas la question , c'est plutôt "les gars j'ai une idée" / "ouais c'est cool et ça sonne", et voilà . Mais merci de citer des noms comme ça pour parler de Numa ! C'est ouf !»

Votre album est sur toutes les plateformes d'écoute. Mais où peut-on l'acheter, et a-t-il fait l'objet d'une sortie physique ?

Mickaël : «Exactement, notre premier album est dispo sur Apple Music, Spotify... en format digital. Mais vous savez que presser un vrai CD physique, c'est quand même un truc hyper excitant ! Obligé pour un premier album ! Et on l'a fait ! Il est disponible en pré-commande en nous envoyant un message sur notre page Facebook ou Instagram. Il sera prêt pour la commande une fois que l'on aura fini notre shop on line.
On a quand même envoyé des albums à nos proches, évidemment, et aux personnes qui nous ont soutenu en participant  à la campagne de crowdfunding qui a permis de financer notre clip "Life out of the box"
»

Merci pour votre accueil, NUMA [7534].
Merci à toi pour l'interview, et à bientôt.

Les Liens et les infos utiles  :


NUMA [7534] sur Facebook :
https://www.facebook.com/numa7534
NUMA [7534] sur les plateformes :
https://fanlink.to/Mothership-Down
NUMA [7534] sur Instagram :
https://www.instagram.com/numa7534/
 

Le line-up : 
Batterie : Flavio Hayer
Basse : Guillaume Varache
Guitare électrique : Mickael Serra
Chant et guitare acoustique : Riccardo Morgante

 
 

Back to the roots : THE SOAPGIRLS, "Calls For Rebellion" (2015)

Le 26/11/2020

« Nous avons rapidement réalisé qu'être signées n'était pas tout à fait ce que nous avions envisagé. »
 

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En 2015, après des débuts dans la pop music, The SoapGirls renversaient les tables et commettaient "Calls For Rebellion", le premier acte d'un revolt rock qui allait devenir la marque de fabrique de ce duo sud-africain. Nous avons demandé à Camille et Noémie Debray de revenir sur cette pierre angulaire de leur carrière.

Mais d'abord situons l'album dans son contexte.
2015 est marqué par des attentats terroristes en France (Charlie Hebdo, le Bataclan) et en Tunisie (Sousse). En Afrique du Sud, Jacob Zuma est président de la République depuis six ans. Musicalement, Bjork sort "Vulnicura", et Motörhead assène son tout dernier album, "Bad Magic". Où en sont The SoapGirls au milieu de tout ça ?

The SoapGirls : En 2015, nous écrivions des chansons sans arrêt. En Afrique du Sud à cette époque, il y avait de fortes attaques xénophobes tous les jours, et notre musique d'alors reflétait l'époque dans laquelle nous vivions. L'une des chansons, "Snakes and Ladders",  nous a été directement inspirée après avoir été piégées dans un supermarché lors d'un vol à main armée.

Quant à "Bloody", elle a été écrite pour protester contre les attaques d'agriculteurs en Afrique du Sud, et contre tous les politiciens qui avaient du sang d'innocents sur les mains. Nous étions dans un environnement super merdique. Nous avons travaillé comme serveuses, essayant d'économiser suffisamment d'argent pour enregistrer et partir en tournée, "Champagne Cocaine" est née de ces expériences de serveuses. Après avoir enregistré cet album de seize titres en deux jours, nous sommes parties pour notre première tournée internationale au Royaume-Uni. Nous avons eu de nombreuses expériences révélatrices qui allaient inspirer le prochain album et réaffirmer notre passion de diffuser notre message de liberté à travers la musique.

Après une carrière Pop dans laquelle vous ne vous reconnaissez plus, vous reprenez votre indépendance, opérant un virage rock radical. Qu'est-ce qui vous décide ?
Nous avons toujours été des rockers et nous avons toujours porté un message à travers notre musique. Mais nous avons dû nous conformer à toutes les limites et aux idées que nous imposait le label. C'était une torture, qu'on nous dicte ce que nous n'avions pas le droit de  faire. Être nous-mêmes et réaliser qu'ils ne partageaient pas notre vision... Nous avons essayé de sortir du contrat, il nous a fallu des années pour retrouver notre indépendance. Depuis,  nous n'avons jamais regardé en arrière. L'un des moments les plus risibles a été quand ils nous ont  dit de brûler tous nos vêtements et qu'ils nous habilleraient comme ils pensaient que nous devrions nous habiller. C'était fou ! Nous avons rapidement réalisé qu'être signées n'était pas tout à fait ce que nous avions envisagé.

Ce changement de direction est-il compris par votre entourage ?
Nous nous sommes retrouvées sur une liste noire en Afrique du Sud. Le grand public était furieux,  mais nous avons appris qu'ils n'étaient pas de vrais fans. C'était très dur pour nous de devoir tout recommencer,  avec tant d'obstacles sur notre chemin, mais nous n'avons jamais regardé en arrière. Nous avons simplement continué à écrire et à faire évoluer notre son.

De quand datent les compositions qui figurent sur "Calls For Rebellion" ?
Toutes les chansons de "Calls For Rebellion" ont été écrites dans une salle crasseuse à l'arrière de notre maison ; ces compositions étaient l'aboutissement de nos propres expériences personnelles et de ce qui se passait dans le monde à l'époque, entre 2014 et 2015.

Un «kiss my ass» subliminal

Vous rencontrez pas mal de problèmes pour enregistrer cet album. Vous partez jusqu'en Angleterre...
Nous n'avions pratiquement pas de budget à l'époque et nous avions besoin de seize  chansons enregistrées en un peu moins de deux jours. C'était une entreprise énorme, mais nous l'avons fait. C'était une période très stressante.

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Sur la pochette de l'album on vous voit de dos, peu vêtues, l'image coupée à mi-corps. On aperçoit vos guitares...
Cette image, c'est un «kiss my ass» subliminal à une société qui conteste la liberté d'autrui plutôt que de la protéger.

Voodoo Child me fait penser aux 70's. C'est l'une de mes chansons préférées. "Hater" et "Champagne Cocaïne" font toujours partie des setlists de vos concerts. "Calls For Rebellion" a bien passé l'épreuve du temps.
Merci beaucoup. Nous avons joué des chansons de chaque album lors de nos concerts et elles tiennent toutes leur place. Les vraies émotions et la passion brute ne seront jamais une mode passagère, même dans cent ans, les gens seront toujours sensibles aux difficultés et à l'oppression.

Quelles sont les forces et les faiblesses de cet album ?
Les points forts de "Calls For Rebellion" résident dans la diversité de ses chansons, les changements de tempo inattendus et sa brutalité absolue ; les faiblesses pourraient être qu'avec plus de temps certaines chansons auraient pu être plus développées, comme notre titre "Real" par exemple. Et le disque est "Low Fi".


"Calls For Rebellion" a-t-il été bien accueilli par les critiques ?
Il a été très bien accueilli par l'industrie mondiale de la musique. Cela nous a pris complètement par surprise car c'était un album tellement brut, enregistré en un peu moins de deux jours...

Quel écho a-t-il reçu auprès du public ?
L'accueil de l'album est toujours positif, et ce qu'il raconte résonne dans la vie de nombreuses personnes.

Individuellement, qu'est-ce que Calls For Rebellion vous a appris ?
Camille : Cela m'a appris qu'il y a un besoin énorme et un désir ardent de musique brute, authentique et originale, qui ne se détourne pas des sujets que la société préfère ignorer ou éviter de peur de remettre en question les idéaux des gens.
Noémie :  Il m'a appris que, peu importe la situation dans laquelle je suis, en musique, je serai toujours mon maître,  et cela ne connaîtra jamais ni limite, ni chose impossible.

Cet "appel à la rébellion" il me semble que c'est surtout à vous-même que vous l'adressiez...
Toutes nos chansons sont personnelles. C'est notre façon de refléter nos pensées et nos expériences intérieures, c'est autant pour nous que pour les autres. Des gens tirent leur force des messages de notre musique.

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The SoapGrils, photographiées par Denis Charmot. (https://www.facebook.com/DenisCharmotPhotos)
Aujourd'hui Calls For Rebellion est épuisé en version CD. Une réédition verra-t-elle le jour ?
Il est toujours disponible ! Nous avons dû le réimprimer plusieurs fois mais avons toujours du stock !

De "Calls For Rebellion" au double album "Elephant In The Room", comment le son "SoapGirls" a-t-il évolué ?
Nos chansons sont écrites d'après des expériences de vie et des choses qui nous affectent dans le monde entier. Plus nous vivons et expérimentons, plus nous devons écrire. A mesure que nous évoluons en tant que personnes, notre musique évolue également. Avec le temps, nous avons économisé  de l'argent, pour de meilleurs budgets d'enregistrement qui nous aident toujours. "Society's Rejects", notre deuxième album, est le premier que  nous avons pu nous permettre d'enregistrer correctement, et nous avons utilisé l'argent du merchandising, des téléchargements et des fonds de tournée, pour finaliser "Elephant In the Room". Donc encore une fois nous avons pu améliorer le son par rapport à "Calls For Rebellion" et "Society's Rejects".


"Johnny Rotten", extrait de l'album "Society's Rejects" (2017)

Quelle est votre actualité ?
Nous sommes actuellement occupées avec notre quatrième album,  et nous sortirons de nouveaux singles dans les semaines à venir, en vue de l'édition complète de notre prochain opus.

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Le double album "Elephant In The Room" (2019)
Camille, Noemie, merci pour ces précisions et pour votre accueil. Au plaisir de vous revoir en France.
Merci beaucoup pour votre soutien. Nous avons hâte de vous voir aussi, et nous avons hâte que toutes ces c*** de COVID soient terminées pour que nous puissions repartir en tournée !

Les Liens :

The SoapGirls sur Facebook :
https://www.facebook.com/thesoapgirls

La fan page :
https://www.facebook.com/groups/thesoapgirls

The SoapGirls sur Spotify :
https://open.spotify.com/artist/1OLHfdAPzzmWwnOVSX67km

The SoapGirls sur Bandcamp :
https://thesoapgirls.bandcamp.com/

"My Development", extrait de l'album "Elephant In The Room" (2019).

Discographie :

  • Xperience (2011)
  • Calls For Rebellion (2015)
  • Society's Rejects (2017)
  • Elephant In The Room (2019)

"Society's Rejects" en version live unplugged.

Chronique d'album : NEBULIZAR (Death/Prog), Apprehension (2020)

Le 25/11/2020

Groupe : Nebulizar
Album : Apprehension (13/11/2020)
Genre : Death/Thrash/Prog
Origine : Epernay

Par Ahasverus

Le Groupe :

Nebulizar est un trio formé à Epernay en 2014.
Il fait partie de l'écurie Klonosphere (Seeds Of Mary, Trepalium).
Il se définit comme un groupe progressif et sa musique emprunte des éléments au  thrash et au death metal.
Il cite pour influences Slayer, Strapping Young Lad, Dissection, Tool, Gojira, Faith No More ou Nevermore.
Son line-up se compose de Robin (basse/chant), Guillaume (guitare/chant) et Rodolphe (batterie).

Nebulizar fb
Nebulizar par Léa Prévost et CM-Créa


En 2018 il sort l'EP cinq titres "Near Death Experience".
En 2020 il revient avec un premier album :

APPREHENSION

L'Album :

«Apprehension» est un neuf titres d'une durée d'environ quarante-trois minutes.
Enregistré aux Steelmind Studio (Seeds Of Mary, Charlie's Frontier Fun Town, Dätcha Mandala) de Reims, il est mixé et masterisé par Xavier Collard (technicien-son chez France Bleu, il a notamment été chroniqueur pour des webzines spécialisés).
L'artwork est réalisé par Rodolphe, batteur de la formation.

Artwork nebulizar format web
Concernant les thématiques abordées par «Apprehension» (la mort, la colère, l'incompréhension...), Robin précisait :
"Le meilleur des moyens pour ne pas s'emmerder en musique, est de parler de sujet triste, ou violent, la joie et les choses accomplies, c'est ennuyeux pour ma part."
(https://rockalternativenews.blogspot.com/)

Les Critiques :

  • "Un album dont il serait dommage de se priver."
    https://www.auxportesdumetal.com
  • "Les gus maitrisent vraiment leur sujet. Leur identité est très forte, et nul doute que Nebulizar a un avenir plus que prometteur."
    https://amongtheliving.fr
  • "C'est là un premier album pour Nebulizar, la suite risque d'être monstrueuse tout simplement."
    https://www.pavillon666.fr
  • "Nebulizar a une puissance de feu incroyable… Et pourtant, ils ne sont que trois… Furieux !"
    http://www.tvrocklive.com

Notre Avis :

Om̐, sweet Om̐...
Si Nebulizar vous tend la joue avec le mantra des mantras en première piste, c'est pour mieux vous asséner sa violence en suivant. Car c'est elle qui vous saute à la gueule d'emblée sur «Apprehension», et non le côté prog' revendiqué par le trio.
Cependant si le genre prog' est le synonyme musical de la prise de risques, Nebulizar en est le digne représentant. Car dès que le deuxième titre s'éclaire d'une nouvelle voix, on part en freestyle dans des circonvolutions qui rappellent Serj Tankian, voire Manuel Munoz ("Warmheart"). Le borderline n'est jamais loin, et la ligne est même dangereusement franchie au début de "Life Through Me". Mais le grand écart voix hurlées/chant clair fait généralement des merveilles ("Cleanse The Parasites").


Musicalement, la précision est chirurgicale, et les bistouris sont magistralement servis par un son qui laisse claquer les basses à vos oreilles.
«Apprehension» n'est pas l'album de la maturité ; c'est le temps, bien plus réjouissant, d'un groupe qui affûte sa signature en prenant des risques, qui ose, et qui propose. La technique,  l'énergie, les idées jaillissent à l'état brut, pour notre grand plaisir. Alors prog' ou pas prog', on l'ignore, mais tout ça est assez gonflé pour qu'on aime et qu'on recommande.

Les Liens :

Facebook :
https://www.facebook.com/Nebulizar/

Spotify :
https://open.spotify.com/artist/5sOM6u9O0z7vhqfL1ooVg7

Bandcamp :
https://nebulizar.bandcamp.com/

 

 

 

Chronique d'Album : KROKODIL DENTAL PLAN (Stoner), Feed My Krokodil (EP - 2020)

Le 24/11/2020

Groupe : Krokodil Dental Plan
Album : Feed My Krokodil (EP - 01/12/2020)
Genre : Stoner
Origine : Meaux

Par Ahasverus

Krokodil cover

Le Groupe :

Krokodil Dental Plan est un trio originaire de Seine-Et-Marne qui s'est formé en réaction aux attentats du Bataclan.
Il se compose de Ben (Guitare et Chant), Thierry (Basse) et Beucè (Batterie).
Sur les influences de la formation, Ben expliquait en 2019  :
"Nous sommes avant tout un groupe de Punk mais nous avons aussi des influences Rock et Stoner comme Fu Manchu, Monster Magnet et Clutch pour le côté Stoner, et des groupes comme The Bronx, The Ramones ou les Nashville Pussy pour le côté Punk et Rock."
(https://musicsshoot.wordpress.com)

Quelques faits d'armes :  le groupe a partagé la scène avec Phil Campbell & The Bastards Sons, Tagada Jones, et Will Barber ; il a également gagné un concours qui lui a permis de se produire lors de la onzième édition du Skaterock de Chelles.

Krokodil Dental Plan sort sa première démo en 2017, puis un EP cinq titres en 2019.
Il revient en 2020 avec un nouveau six titres :

«Feed My Krokodil»

L'Album :

«Feed My Krokodil» est un six titres, cinq en anglais, un en français, d'une durée d'environ vingt-sept minutes.

Mejej Studio et Duff Rodriguez signent l'enregistrement de la batterie. Huitisch Mastering a réalisé le mastering.

L'artwork est signé Hugo Gravel. (https://www.instagram.com/hugravel/)

Krokodil artwork 2
L'EP sortira en physique et en digital le 10/12/2020.

Les Critiques :

  • "Krokodil Dental Plan prend plus que jamais son élan et ne semble pas résolu à desserrer la mâchoire ! Une bonne claque !"
    Rock'N Force
  • "Six titres, six bastos dans ta tronche. C’est aussi simple que cela."
    https://hardrock80fr.wordpress.com

Notre Avis :

Deuxième EP des Franciliens , «Feed My Krokodil»,  millésime 2020 de Krokodil Dental Plan, soulève la poussière dès la première piste avec "Clone Zombie", un titre énergique. Même si l'instantanéité du punk n'est pas écartée ("Né Pour Perdre"), l'album penche aussitôt du côté du stoner. La voix blanche et rocailleuse de Ben n'est pas étrangère à l'effet : c'est elle qui donnera le cap, et elle saura séduire les amateurs de Motörhead et de Nashville Pussy.
Les titres se saupoudrent parfois d'un groove succulent ("Die A Million Times", "Hot Served Enemy") qui prend encore de la saveur quand les musiciens investissent l'espace ouvert par la formule trio. L'oreille se régale alors des cymbales, des lignes de basse, des soli de guitare.
On tient donc un EP de stoner énergique et groovy, dont le  moteur ronronne comme celui d'un camion bien réglé ("Old Man Of Sorrow"). Un moyen de locomotion fiable  pour la traversée d'un  desert-rock vigoureux qui ne vous coûtera que cinq euros. Départ le 01/12/2020. Mais on peut déjà réserver son billet.

Les Liens :

 

 

Ingrid (Jirfiya, Oscil), parle de son album préféré

Le 22/11/2020

« Elle avait enfilé cette robe-tutu blanc à tête de cygne sur le tapis rouge des Oscars. »

Alors que se profile "Still Waiting", le nouvel opus de Jirfiya qui sortira le 25/11/2020, nous avons demandé à Ingrid, sa chanteuse, également vocaliste d'Oscil, de nous présenter son album préféré.
Voici sa réponse.
On connaissait Ingrid pour sa jolie voix, elle nous donne l'occasion de découvrir sa plume. Et donc un album qu'elle aime particulièrement... et qu'elle dépeint avec un réel talent littéraire.


Mon Album Préféré, par Ingrid (Jirfiya, Oscil)

Un cygne au long cou enlaçant le sien, la langoureuse Björk s'abandonne, presque nue sur des galets.
Après les pochettes sophistiquées et mythiques, comme celle du précédent album “Homogenic”, la sobriété en noir et blanc de “Vespertine” rappelle la photo de Mondino de “Début”, le détail kitch en plus.

Bjork debut

BJORK - Début (1993)

On l’a reconnue ! Elle avait enfilé cette robe-tutu blanc à tête de cygne sur le tapis rouge des Oscars, en pastiche du chic hollywoodien, et les tabloïds en gloussent encore. Nommée alors pour son duo émouvant “I've Seen It All”, sur la B.O. de “Dancer In The Dark”, elle y fait une prestation magique, quoiqu’un peu expédiée par le timing certainement. Et Thom Yorke, sa moitié de ciné, n’y est pas. Et puis c’est Dylan et sa voix de canard qui gagnent. Couac.
A cette époque-là, elle sort du triomphe palmétaire de “Dancer In The Dark”, et l’on saitmaintenant qu’elle s’en est pris plein les plumes de la part du libidineux von Trier sur letournage, Her Too . Avec cette robe espiègle, elle est déjà en promo pour son futur album,dont le cygne blanc sera l’emblème, décliné même en logo kawaï sur une série de T-Shirts (j’ai !).

Ingrid bjork

VESPERTINE donc.
Une oeuvre apaisée que Björk a voulu comme un retour à soi. Un conte de glace et de feu, célébrant son amour pour son compagnon d’alors, et leurs ébats qu’on imagine torrides dans un sanctuaire feutré, un cocon secret couvé par les aurores boréales et réchauffé par les étincelles des chairs.
Au coeur de l’album, une boîte à musique obsédante qui me hante encore, et qu’on entend dès l'intro de “Pagan Poetry”, dans l’instrumental “Frosti” et la céleste “Aurora”. Cette boîte à musique en cristal qu’on retrouve en ouverture de la tournée suivante, posée sur ses genoux, égrenant une mélodie introspective. Un concert inoubliable où le duo Matmos marchait dans un petit carré de glace, dont le son était repris en direct. Où le choeur de chanteuses Inuit résonne encore dans les hauteurs du plafond doré. Où la harpe de Zeena Parkins et la voix déchirante de Björk vous coupaient le souffle sur “Generous Palmstroke”.
Les crépitements de “Cocoon”, les choeurs majestueux de “Undo”, les ornements de harpe de “An Echo A Stain” : à chaque plongée renouvelée dans ce palais aux recoins intimistes, depuis tant d’années, autant de fins détails à débusquer que sur les parois d’une galerie deminéraux.
Et cette voix, une des plus marquantes de ces trois dernières décennies musicales. A rebours de tous les standards, et ici encore magnifiée du moindre souffle court à l'envolée la plus pure d’émotion.
Quelques mots enfin sur l’écrin visuel, comme toujours hyper maîtrisé chez Björk. D’abord, une police de caractères spécialement créée pour l’album et les sorties DVD, et donc ce cygne énigmatique décliné en goodies.
Puis les clips, dont celui de “Hidden Place”, sorti en premier, où un fluide animé en 3D lui passe par tous les pores et muqueuses du visage. Celui de “Cocoon”, dirigé par Eiko Ishioka, où nue comme un ver luisant, elle joue avec un fil rouge tentaculaire qui finira par l’étreindre entièrement. Et mon clip et morceau préféré, “Pagan Poetry”, dirigé par Nick Knight, aux images X subliminales et pas que, et qui s’achève dans un climax masochiste.
“Vespertine” est une ode à l'érotisme et aux jeux amoureux, l’oeuvre d’une femme épanouie, et peut-être un des derniers albums accessibles de Björk, avant qu’elle ne s’enferme quelque peu dans sa tour d’expérimentations geek. C’est en tout cas un album majeur, qui offrait un refuge de volupté musicale quand le monde de cette fin d’année 2001 allait s’écrouler pour longtemps.JirfiyaJirfyia

Chronique d'album : Bliss Of Flesh (Black Metal), Tyrant (2020)

Le 17/11/2020

Groupe : Bliss Of Flesh
Album : Tyrant (30/10/2020)
Genre : Black/Death Metal
Origine : Calais

Par Ahasverus

Le Groupe :

Bliss Of Flesh est un groupe de Black/Death Metal qui s'est formé en 1999 à Calais.

Son line-up se compose de Necurat (Chant), Sikkardinal et Pandemic (Guitares), J. Poizon (Basse) et Fleshstigma (Batterie).

Après deux démos (en 2001 et 2005), un EP (en 2006), un split-CD avec Bloodhammer (2007) et une trilogie (2009/2013/2017) tournant autour de la Divine Comédie de Dante, le groupe revient avec un nouvel album en 2020...

"TYRANT"

Bliss of flesh

L'Album :

"Tyrant" est un neuf pistes d'environ quarante cinq minutes.
Sa musique a été composée en quinze jours par Sikkardinal, guitariste du groupe.
Pour mieux s'imprégner de l'ambiance des compositions, Fleshstigma a enregistré certaines parties de batterie dans le noir.
L'album a pour thématique le "discours de la servitude volontaire" écrit par Etienne de la Boétie aux alentours de 1575, qui veut que seule la servitude de l'homme permet au tyran de rester au pouvoir.
"Tyrant" a été enregistré aux Vamacara Studio (Dagoba, Loudblast) de Clisson par HK Krauss.
L'artwork est signé par le tatoueur/illustrateur hongrois Balázs Jacsó.
L'opus est distribué par Listenable Records. Il existe en édition vinyle limitée, noir ou or. Il n'en reste, sous ce format, que quelques exemplaires.

Bliss of flesh vinyle

Les Critiques :

  • " Il se dégage de cet opus un univers auditif ambitieux dans le bon sens du terme."
    https://www.metalfrance.net
  • "Encore une fois Bliss of flesh nous offre un album majestueux de death metal avec des accents de black tout à fait énorme !"
    https://www.artnroll.net.
  • "Une ode à la tyrannie qu’il ne faut surtout pas rater."
    http://www.soilchronicles.fr.
  • "Un album de black/death metal exceptionnel qui ne manquera pas dans les années à venir par se faire une place au Panthéon des albums français du genre."
    https://hardforce.com.
  • "Chaque titre à quelque chose à proposer aussi bien sur le plan musical que sur le plan du concept et de l’ambiance."
    https://www.metalmadtv.com.

Notre Avis :

"Tyrant" est le fruit d'un travail remarquable.
Généralement impressionnant comme un bulldozer sans freins laché dans une descente, il sait se parer  d'une belle finesse pour nous laisser respirer quelques instants au milieu de paysages martyrisés  par le pilonnage  basse/batterie et par les salves des guitares qui parachevent l'ouvrage par des dissonances bien senties.
Comme les dorures de Balázs Jacsó donnent du relief à son artwork, des choeurs féminins viennent aérer les compositions, tandis que Necurat use de son chant pour multiplier  brillamment les personnages et les ambiances.
L'ensemble nous est servi efficacement par le Vamacara Studio avec du gros son. Et puis il y a cet assemblage bien pensé, neuf morceaux qui s'enchaînent comme si chacun se voulait la suite de l'autre. 
Tout cela  fait de "Tyrant" une réussite, et surtout une oeuvre plutôt qu'une suite de chansons.
Black, beau et puissant, cet album peut rivaliser avec n'importe quelle sommité du Black international. Il est à même de susciter des vocations, des conversions pour le style. Il est donc à écouter sans tarder.

Les Liens :

Bliss Of Flesh sur Facebook :
https://www.facebook.com/BLISSOFFLESH

Bliss Of Flesh sur Spotify :
https://open.spotify.com/artist/0Ek9oxwwOmxeZkkiICquQe

Bliss Of Flesh sur Bandcamp :
https://listenable-records.bandcamp.com/album/tyrant
https://blissofflesh.bandcamp.com

ALKEMY : le point sur Resilience "bis".

Le 15/11/2020

Groupe : Alkemy
Album : Resilience (2020/2021)
Genre : Métal symphonique
Origine : Genève (CH)

Par Ahasverus

Alkemy flo

Alkemy par Flo Photos

En été 2019 sortait "Resilience", le premier album du groupe de métal symphonique Alkemy.
En octobre de la même année, patatras ! Les Suisses annonçaient qu'ils retiraient cet opus des ventes suite à des problèmes de droits portant sur les titres  "I do not belong to anyone"  et "Resilience".
Malgré que l'album soit déjà distribué, Alkemy décidait de revoir sa copie, et proposait aux fans l'ayant déjà acheté de leur renvoyer gratuitement la nouvelle version avec trois chansons supplémentaires.
Un peu plus d'un an après, nous avons demandé à Katia, fondatrice et chanteuse de la formation, un point sur ce "Resilience-bis".

Alkemy

"L'album "bis" sortira au printemps 2021 avec les mêmes chansons et des nouvelles."

Katia : Nous avons en effet sorti un album en 2019 sous le nom de la Résilience, que nous avons dû  retirer des ventes car une collaboration s'est retractée, un peu par ma faute aussi... je m'explique : j'ai produit le CD et envoyé le tout au pressage... je n'ai pas rempli tous les formulaires de la SUISA (équivalent SACEM). Je comptais le faire bien sûr, mais le temps est passé et j'ai mis cette tâche au second plan... c'est une longue histoire car le contexte est particulier sur cette retractation.  Du coup on a décidé de retirer le CD physique des ventes lors de nos concerts, commandes en ligne etc, pour ne laisser plus que les versions validées/signées en ligne - dématérialisées. C'est pourquoi nous travaillons sur l'album "bis" qui sortira au printemps 2021 avec les mêmes chansons et des nouvelles, sans les covers, par manque de droits (je n'ai pas fait les démarches et ne compte pas les faire malgré tout le gros boulot et les coûts investis).

Y a-t-il encore des guest sur les chansons de la version "bis" de Resilience ?

Katia : Oui il y a encore des guests,  selon les chansons :

  • Resilience : sera rechanté par un autre homme - nous avons eu trop de soucis avec le chanteur précédent et on renonce à poursuivre avec lui.
  • Coupable d'etre victime : est une collaboration avec Stéphanie Y. Fischer, qui a publié un livre du meme nom. Elle a écrit les paroles en francais, on les a adaptées.

Alkemy fischer

  • Escape to be free : c'est du 100% Alkemy.
  • The Eyes of the Other : Alkemy et Steff Perronne, un ami qui a adapté les paroles selon un texte que je lui ai envoyé.
  • My friend : une amitié avec mon amie Jess, avec qui j'ai fondé Alkemy en 2010. Elle nous a quitté en 2016 pour d'autres projets de musique country/rock.
  • I do not belong to anyone : collaboration avec une amie qui s'est retractée. Du coup on vient de sortir en ligne la nouvelle version,  "I belong to no one".

  • Fighter's Way : parle du parcours du combattant, en lien avec mon histoire toujours, et assez révélatrice, comme la prostitution...
  • Forgiveness : parle du pardon.

Un point sur le line-up et le rôle de chacun dans le groupe ?
Katia :
Je compose les orchestrations sur ordi en MAO (NDLR : musique assistée par ordinateur). Mon métier de base c'est d'ailleurs la publication assistée par ordinateur. J'écris les paroles (mon histoire) et je fais les voix. Michel compose et enregistre sa batterie. Jack compose et enregistre ses guitares (rythmiques et solos). Bibi compose et enregistre sa basse.Olivier gère notre son live. On est totalement indépendants (in-ears sur tablettes, etc). Seule la batterie est gérée par la salle.
Enfin on a créé l'association Wings Music & Events en 2014, en même temps que notre premier festival Female Metal Fest, et du coup l'asso gère également les finances du groupe Alkemy. Personne ne perçoit d'argent, tout est ré-investi pour organiser des concerts et donc se produire, en plus du festival annuel. Bien sûr 2020 n'a pas pu voir se réaliser la sixième édition du fest, on espère la retrouver en 2021.

 

Ahasverus remercie Katia pour son accueil et sa disponibilité.

Ecoutez et soutenez Alkemy :
https://www.alkemy.ch/music

Les liens :

Wings Music & Events :
www.wingsmusicevents.ch

Female Metal Fest :
https://www.facebook.com/FemaleMetalFest