- Accueil
- Blog
Nos articles
Le 09/03/2022
Le quatuor de power metal canadien Lycanthro a lancé le premier clip-single de son album « Mark of the Wolf ».
« Crucible » était la première chanson écrite pour le groupe et figurait déjà sur la démo de 2017, mais elle a été jugé digne d'être réenregistré et de faire l'objet d'une vidéo. Les principaux éléments thématiques de ce morceau proviennent du livre « The Crucible » (Les Sorcières de Salem) d'Arthur Miller.
James Delbridge (chant/guitare) détaille :
« J'ai composé ce titre quand j'étais au lycée, j'ai en fait écrit les paroles pendant que j'étais en cours d'anglais au lieu de faire mon travail scolaire. L'histoire de "The Crucible" m'a vraiment fasciné et j'avais l'impression qu'elle se traduirait parfaitement en une chanson de métal. Il y a aussi des références à d'autres histoires de sorcellerie telles que "Macbeth" de William Shakespeare. En termes de musique, je visais une sorte d'ambiance entre Judas Priest et Death et je pense que cela a fonctionné sur ce morceau. »
L'album « Mark of the Wolf » a été enregistré aux Wolf Lake Studios à Lac-des-Loups, au Québec, et le mastering a été réalisé par Jack Kosto, le guitariste du groupe de power metal Seven Spires.
Sorti le 04/06/2021 via ALONE Records « Mark of the Wolf » peut être commandé via Bandcamp et Big Cartel et écouté sur Spotify ICI.
Track Listing:
1. Crucible (7:17)
2. Fallen Angels Prayer (4:47)
3. Mark of The Wolf (5:02)
4. Enchantress (6:53)
5. In Metal We Trust (5:07)
6. Into Oblivion (3:24)
7. Ride the Dragon (4:03)
8. Evangelion (6:25)
Durée totale : 43:02
QUICKSTRIKE, None Of A Kind (2022)
Le 05/03/2022
Voici un groupe qui a de la gueule, et qui n'est pas sans rappeler Guns N' Roses, n'est-ce pas ?
Quickstrike est basé en Lettonie. Son line-up est stable depuis 2017. Il a notamment joué au Kurland Bike Meet, un grand rassemblement de bikers de la région baltique.
Il sort chez Rockshots Records le 11/02/2022 son premier album :
« None Of A Kind »

Il s'agit d'un dix pistes (onze pour la version CD) long d'environ quarante-trois minutes.
Son artwork est signé Piggy, chanteur de la formation.
Le groupe précise :
« Alors que la pré-production a commencé en 2018, les pistes réelles ont été créées et mixées chez Hodila Records en 2019. Le processus de mastering a eu lieu chez White Wide Production en 2021. Ce premier album est une boîte de pandore avec un feeling vintage, complété par un mélange de l'attitude du groupe et de l'énergie brute. Nous introduisons le old-school dans la nouvelle décennie - satisfaction sonore garantie. Mais ne vous contentez pas de nous croire sur parole, faites l'expérience None Of A Kind ! »
Voyons les pistes :
1. Simple et carré comme un vieux Motley Crüe, « Real Rock Disaster » a dans son phrasé des intonations d'Axl Rose..
2. « Saint » est servi par un refrain solide. La basse et la batterie sont à leur avantage, les guitares ont un grincement qui donne de l'authenticité.
3. « Cheats N’ Liars » va droit au but, avec des choeurs efficaces en soutien. Quickstrike explique qu'il s'agit de « l'une des premières chansons écrites par le groupe en 2018, et aussi le tout premier clip vidéo que nous avons tourné, au Live Art, dans notre ville natale de Valmiera, où nous avons donné nombre de concerts inoubliables. »
4. Piggy s'époumone sur « Shut Them Down », avec un chant qui fait penser à Vince Neil. La transition pont/accélération aux deux-tiers du titre est excellente. Un parallèle avec Axl Rose s'impose en fin de piste.
5. « Pergament » et son intro inquiétante évoquent l'horror metal d'un Alice Cooper ou d'un SLEAZYZ.
6. « Son of a Gun » est mid-tempo basé sur un riff bien soutenu par la section rythmique. Ses « Who the hell are you ? » qui reviennent régulièrement font penser à Nashville Pussy.
7. « Nice Hair, Bad Habits » (3:21) se lâche et nous entraîne sur une cadence presque punk.
8. Sur « Thorn », les instruments font leur entrée les uns après les autres. Un bon hard rock mid-tempo.
9. « Rebel Radio » est un morceau de rock endiablé. Pour en savoir plus, regardez le clip.
10. Nouveau mid-tempo, « None of a Kind » clôture l'album et lui donne son titre. Le groupe motive son choix : « Les paroles ont été écrites du jour au lendemain, et dès qu'elles ont été faites, nous savions que nous avions notre chanson titre. Cette chanson représente le mojo général du groupe et ce que nous sommes tous. La vidéo a été tournée dans un ancien aéroport de l'URSS à Riga. »
On ne peut s'empêcher de penser au côté bad boys des Guns N' Roses en abordant cet album de Rock'N'Roll, jeté comme un pavé dans une mare. Le côté jouissif est d'autant plus immédiat qu'il est servi par une production qui sait donner aux guitares ce grincement marginal délectable et qu'il garde une place de choix pour la basse et la batterie. De la musique à l'attitude, « None Of A Kind » renvoie aux premiers GNR et à Motley Crüe, avec un chant qui passe en dynamique. On cite aussi Alice Cooper et Nashville Pussy. C'est donc clairement dans le Hard US que les Lettons de Quickstrike, animés d'une belle énergie, font leur trou. La position est consolidée et ils y ont incontestablement leur place.
Track Listing :
1. RRD (3:53)
2. Saint (4:54)
3. Cheats N’ Liars (3:13)
4. Shut Them Down (4:40)
5. Pergament (5:07)
6. Son of a Gun (5:09)
7. Nice Hair, Bad Habits (3:21)
8. Thorn (5:27)
9. Rebel Radio (3:42)
10. None of a Kind (4:19)
Durée totale : 43:47
Le Lien :
Le 05/03/2022
Sans jamais les plagier, JE T'AIME reprend avec brio et respect le flambeau des Cure, Joy Division ou Visage.
Groupe : JE T'AIME
Album : « Passive » - Label Manic Depression/Icy Cold records
Genre : Cold Wave/Post Punk/Synthpop/Dark Wave
Influences : The Cure/Joy Division/The Smiths/Visage/Freur
Origine : Paris
Sortie : 14/02/2022
Par Pépé St@kaTTo
Line-up :
- dBoy : chant/basse/guitare/synthé/programmation boites à rythmes
- Tall Bastard : basse/guitare
- Crazy Z. : guitare/synthé/programmation boites à rythmes/mixage et mastering
Crédit photo Anaïs Novembre
Le Groupe :
Originaire de Paris, JE T’AIME signe son acte de naissance en 2018 par un premier single aux influences Post Punk/Cold Wave et aux racines que chacun s’accorde à rattacher à la « Factory de Manchester ». « The Sound », un superbe morceau qui m’a immédiatement replongé dans l’ambiance des premières écoutes de « A strange day » de The Cure, « Love Missile » de Sigue Sigue Sputnik ou « Riders in the night » de Freur !
Après ce premier succès et encouragé par ses fans, le trio s’isole en Bretagne et commence à plancher sur de nouveaux morceaux. Plusieurs textes sont écrits, le son JE T’AIME se forge également jour après jour au fil des répétitions.
Le 13 mai 2019, sort le premier album résolument Post Punk et qui contient son lot de pépites, pour moi ce sera « Watch out », « C++ », « The Flying Dutchman ». Je vous invite à lire ou relire l'excellent article de Dam'Aël sur les débuts du groupe et à écouter cette première galette.
Fort de ce premier album, et après quelques concerts grapillés pré- et post -confinement, JE T’AIME prépare activement son second album et nous livre en 2021 via Youtube, deux morceaux excellemment « clipés » pour nous faire patienter, ce sera « Another day in hell » en mai et « Give me more Kohl » en octobre.
Et c’est donc tout naturellement le 14 février 2022, date hautement symbolique, que JE T’AIME confirme sa déclaration d’amour à son public et à ses fans les plus fidèles par la sortie très attendue de la première partie de son second album « Passive » [Scoop du groupe : la deuxième partie « Agressive » sortira en octobre 2022, pour au final nous livrer un double album intitulé « PASSIVE/AGGRESSIVE »].
Magnifique Artwork d’Andy Julia. Le visage bicolore semble symboliser en bleu le passé avec ses groupes précurseurs Cold/New Wave, et en orange l’avenir avec la nouvelle génération Post Punk et Dark Wave, la lame de rasoir (accessoire Punk de la grande époque) servant de trait d’union entre les deux époques (c’est du moins comme ça que je la perçois).
[Ah, on me dit également dans mon oreillette que les JE T’AIME nous précisent qu’ils ont fait graver sur ladite lame de rasoir « Twenty sketches from Hell », chaque CD alignant chacun dix titres.]
Tracklist :
01.Anoher Day In Hell-02.Dirty Tricks-03.Lonely Days-04.Unleashed-05.Stupid Songs (feat. Ophelia from Saigon Blue Rain)-06.Cold/-07.Blood On Fire-08.Give me More Kohl-09.On The Phone-10.Marble Heroes
Mix et mastering : Crazy Z. au Studio Zoé H.
- « Anoher Day In Hell » découvert grâce au clip démarre l’album. Les nappes de synthé vite rattrapées par la boite à rythme et une ligne de basse percutante donnent le ton, on plonge allègrement dans un Cold Wave Curien époque « Pornography ». C’est triste et beau à la fois ! La voix torturée de dBoy transcendant ce premier morceau.
- On poursuit avec le sombre « Dirty Trick » et sa longue intro abrasive et lancinante. Les parties guitares sont acides et soulignent l’ambiance malsaine et glauque du morceau. Les paroles nous amènent faire un tour dans les bas-fonds d’une boite de nuit Parisienne (ou Londonienne, rayez la mention inutile) pour une étreinte rapide et insipide.
- « Lonely Day » lancé par sa basse frénétique est un titre qui malgré ses paroles mélancoliques sur « l’amour contrarié et cruel » est pourtant très punchy. L’envolée des guitares en son clair renforcées par un synthé bien appuyé invite à la danse et au soft-pogo. Les changements de rythmes fréquents amplifiant ce sentiment festif de « déprime-alternative ». Un morceau qui ne pourra que vous prouver son énergie en Live.
- Le très rapide et Post Punk « Unleashed » confirme la plongée dans cette ambiance « d’amour-agonie » et la recherche de sa libération. Ce titre est musicalement très travaillé surtout au niveau des guitares dont les parties rythmiques de Tall Bastard sont subtiles et de toute beauté.
- « Stupid song » dont la magnifique intro me fait immédiatement penser à du Visage oscille entre New Wave et Pop Rock. La mélodie est entrainante, le refrain imparable, et que dire du pont « consolidé » au chant par Ophelia de « Saigon Blue Rain » tout simplement sublime ! Du velours pour l’âme et les z’oreilles !
- Avec « Cold » et son intro U2nesque on poursuit notre virée dans la Cold Wave et sa froidure, dBoy nous laissant entrevoir dans sa voix spectrale l’ombre de Robert Smith, dans un brouillard pluvieux et glacial. La basse de dBoy quant à elle nous guide tout le long du morceau comme un fil d’Ariane, afin d’éviter que nos errements ne nous conduisent dans cet univers sombre et ne nous perdent dans le néant. L’amour est finalement froid et mortel.
- « Blood On Fire » quant à lui amène un peu de gaîté et de sensualité à ce septième morceau, les parties synthé se révélant dansantes et sautillantes. Le refrain qui se veut pourtant joyeux et les chœurs qui viennent y répondre énergiquement ne peuvent cependant éclipser la noirceur de ses paroles : routine quotidienne et mortel ennui. Ici encore les JE T’AIME nous prouvent qu’ils savent très bien mélanger les sentiments mélancoliques et hymne à la vie.
- « Give me More Kohl » que l’on connait déjà grâce à son clip vidéo (images d’époque tournées au « DeVilles » le Night-Club de Manchester en 1983) est assurément le titre phare de l’album, et également mon titre préféré. Si on ne devait garder qu’un titre de la discographie des JE T’AIME pour les faire découvrir, ce serait celui-ci qui est très représentatif de leur style : voix écorchée, basse Synthwave, guitares aériennes, nappes de claviers foisonnantes, boites à rythmes 80’, mélodie accrocheuse et enivrante ! Un vrai régal … Un titre à écouter et réécouter en boucle.
- Le très Sk@tien « On The Phone » et sa rythmique syncopée nous entraine dans un shuffle bondissant, les guitares hypnotiques en contretemps et la basse dansante faisant de ce titre un véritable petit bijou.
- « Marble Heroes » et sa ligne de basse très typée Simon Gallup vient clôturer l’album. On retrouve encore ici une grosse influence des Cure et ce n’est pas pour nous déplaire. Durant sept minutes les JE T’AIME enfoncent le clou (dans un corps déjà bien martyrisé), avec des nappes de claviers toujours aussi planantes, des riffs de guitares à la U2 (delay/chorus/flanger), et la voix tourmentée et mélancolique de dBoy qui continue de nous prendre aux tripes. Ce second opus se referme bien calmement sur une averse de pluie et un début d’orage, prémices de nombreux gigs à venir et de la seconde partie du skeud « Agressive » en octobre 2022…
Ah « la bougresse », comment peut-elle rester « Passive » devant autant de déclarations d’amour, la première partie de ce second album se déclinant pourtant en dix pastilles, alliant d’un côté la fraicheur des sentiments ambigus, mélancoliques et froids (pour la face bleue) et la chaleur intense des instants festifs et décadents (pour la face orange), de quoi satisfaire tout le monde.
Avec « Passive » JE T’AIME conforte son statut de groupe majeur Hexagonal Post Punk et Dark Wave. Sans jamais les plagier, il reprend avec brio et respect le flambeau des Cure, Joy Division ou Visage, groupes Cold/New Wave majeurs de notre jeunesse (pour les plus anciens), dans des compositions qui font mouche à chaque morceau, alors Big Up pour ce « chef-d’œuvre », car moi en tout cas J(E T)’AIME !
PS : hum, ça va être bien long d’attendre jusqu’en octobre …
Liens :
- https://jetaime-music.bandcamp.com/
- https://www.facebook.com/jetaimethemusic
- https://www.jetaime-music.com/
- https://www.youtube.com/channel/UCq9mXpGxCY2vYt3Rwc9XOrA
- https://buff.ly/2P4jeWh
- http://: https://buff.ly/35QzRuJ
Matoscope
- Basse Rickenbacker 4003
- Fender Japan Jaguar Bass MIJ Hot Rod Red
- Fender Telecaster Acoustasonic
- Boites à rythme TR 707 + Batterie Gretsch
- Micro chant Beyerdynamic M88
- Cubase Pro 11
LNH (La Nébuleuse d'Hima), La Guerre des Rois (2022)
Le 04/03/2022
La Nébuleuse d'HIMA est un collectif artistique pluridisciplinaire (musiciens, photographes, vidéastes, plasticiens, graphistes, illustrateurs, techniciens) francilien réunis à l'initiative de la chanteuse Faustine Berardo (ex-Munshy) dont Hima fut un pseudonyme.
Son socle repose sur la musique de LNH, un groupe de fusion mélangeant, au gré de ses inspirations et de ses collaborations, des éléments de musique métal, hip-hop, pop, électro, ou de chanson lyrique.
Les morceaux composés par le collectif font également l'objet d'un travail visuel, pouvant devenir des illustrations, des photographies, des livres, etc.
La Nébuleuse d'Hima compte à ce jour deux EP, sortis en 2012 et 2015.
Le 25/02/2022, La Nébuleuse d'Hima revient avec un premier long format :
« LA GUERRE DES ROIS »
Une quinzaine de personnes se sont relayées pour composer et produire les douze morceaux de cet album, induisant ainsi un nouvel univers possible à chaque piste.
La cohérence de l'ensemble est assurée par quelques fondamentaux : l'écriture de Faustine Berardo, qui prend à son compte tous les textes en s'inspirant d'une base littéraire aussi variée que les textes sacrés, Victor Hugo, Stephen King ou Charles Baudelaire ; le scratching pensé comme une seconde voix ; les grosses guitares ; l'électro.
Prêt à partir à la production dès 2020, « La Guerre Des Rois » a vu sa sortie repoussée en raison des conditions sanitaires.
Passons aux pistes...
1- La comptine « Chut! » ouvre l'album.
2- C'est pour mieux accueillir les grosses guitares et les basses vibrantes dont semble couler la batterie dans un « Slingshot » au refrain imparable.
3- Les basses sont tout aussi énormes sur « Shoot the king ».
4- « Les âmes crécelles » dévoilent un texte en Français d'une belle qualité.
5- Les guitares marquent une pause sur « Your fists on my cheeks ».
6- Elles reviennent insistantes sur le mid-tempo « Pleased to meet you dear » et ses choeurs.
7- Le hip-hop teinté d'indus « The biggest wizz » se fait mélodieux.
8- La force du texte de « La guerre des rois » fera regretter aux non anglophones qu'il n'y ait pas plus de textes en Français.
9- « I cannot Die » est un assemblage épuré auquel la batterie donne beaucoup de corps.
10- « The New Classics » est un interlude qui reprend des éléments de « La guerre des rois ».
11- « Despair and Die » a une touche électro prononcée.
12- On est presque triste de voir « Winston and Julia » annoncer la conclusion de l'aventure.
En ghost track, la comptine « Chut! » revient pour fermer définitivement l'album façon making of.
Plusieurs choses sont remarquables dans cet album où l'originalité le dispute au talent : la polyvalence du chant qu'on doit à Faustine Berardo et à quelques intervenants ; la qualité des textes en Français (une vraie plume de slammeuse !) ; un son de basse absolument énorme. Ajoutez à cela des déflagrations de guitares, du groove, une sorte de rebond permanent dans une direction qui ne saurait être anticipée, et vous obtenez un album polymorphe dont l'effet rafraîchissant se fait sentir dès la première piste. Aussi maitrisé techniquement que libre artistiquement, « La guerre des rois » est un arc-en-ciel à classer aux côtés des inclassables talentueux (Igorrr, Chromb et autres Pensées Nocturnes) avec lesquels il n'a évidemment rien à voir si ce n'est sa créativité foisonnante et audacieuse servie par une expertise admirable.
Les Critiques :
- On plonge dans un univers original, contenant une constellation de talents qui fait honneur à la musique de nos jours.
MeloLive.fr - Une aventure immersive, envoûtante, délicieusement dérangeante, qui pousse l'auditeur un peu au-delà de sa zone de confort.
COREandCO webzine
Discographie :
- « Once Upon A Time… » (2012)
- « Falling Between Two Stools » (2015)
- « La Guerre Des Rois » (2021)
Les Liens :
Nouvel album annoncé pour Jack And The Bearded Fisherman
Le 03/03/2022
Actif depuis 2005, Jack and the bearded fishermen est un groupe originaire de Besançon qui compte dans ses rangs des membres de HORSKH, Red Gloves et Go Spleen. Sa musique est à la frontière de la Noise et du Heavy-Rock, du Post-Hardcore et de l’Indie. Il cite pour références Failure, Quicksand, Melvins, Impure Wilhelmina et Torche.
Après trois albums, Jack And The Bearded Fisherman sera de retour dans les bacs le 23/04/2022 avec un huit titres intitulé « From Above », présenté dans un artwork signé Blanca Vinas / Floriane Miny.
Jack And The Bearded Fisherman a déjà présenté deux morceaux extraits de ce futur album :
- « Beware Of Birds », qui ouvrira l'album.
- « From Above », troisième piste de l'opus, à propos duquel le groupe précise qu'il « évoque une divagation solitaire sur le thème du silence, de la page blanche et de l’envie de repartir de zéro ».
Tracklist :
01. Beware of Birds
02. Fingers Crossed
03. From Above
04. Atlantide
05. Periscope
06. Lips As Martyr
07. Season
08. Playful Winds
09. Silent Films
10. Circles and Dots
THE SONIC OVERLORDS, Last Days Of Babylon (2021)
Le 03/03/2022
Disponible depuis le 22/10/2021 chez M-Theory Audio, « Last Days of Babylon » est le premier album de The Sonic Overlords.
The Sonic Overlords s'est constitué en 2017. Si son activité est récente, il dispose néanmoins d'une grande expérience discographique, comptant dans ses rangs des musiciens aguerris de la scène suédoise (Sideburn, Revelations).
Puisant ses racines dans le hard 80's, il délivre un hard/heavy qui peut tendre vers le doom, avec des sonorités assez basses, des mélodies orientales à la Dio (« Utopia », « Eternal Heroes (Last Days Of Babylon) »), portées par la voix solide et puissante de Marcus Zachrisson Rubin.
« Last Days of Babylon » bénéficie d'une interprétation carrée dont l'attrait se voit renforcé par l'appui non négligeable de l'ex-Black Sabbath Tony Martin qui réalise une excellente prestation sur « Past The End of Time », dernière piste de l'album. Attention : ce morceau est absent de la version digitale proposée sur Bandcamp.
Un groupe aux fondations solides qui intéressera les amateurs de hard/heavy classique, Rainbow et Dio en tête.
Line-Up :
- Marcus Zachrisson Rubin : chant
- Morgan Zocek : guitare, chant
- Per Soläng : batterie
- Daniel Ramírez : basse
Tracklist:
1. Utopia
2. In My Darkest Room
3. Fools
4. Lords Of No Tomorrow
5. World On Fire
6. Sands Of Time
7. Shine
8. Children Of The Night
9. Eternal Heroes (Last Days Of Babylon)
10.- Past The End of Time (feat. Tony Martin)
durée : env. 50mn
MATRASS, Inner Wars (EP - 2022)
Le 02/03/2022
Matrass est un quintette en ordre de marche depuis 2016. Il est basé à Bordeaux.
Fort d'un EP sorti en 2017, il revient le 18/02/2022 avec un opus intitulé :
« INNER WARS »
Il s'agit d'un cinq titres d'environ trente et une minutes.
Sa production a été confiée à David Thiers (Secret Place Studio), qui a notamment collaboré avec Seeds Of Mary et Qlay.
Qlay est d'ailleurs invité sur la dernière piste de cet « Inner Wars ».
L'EP se place sur la thématique du conflit.
La première chose qu'on note sur « Inner Wars », c'est un chant polyvalent, capable de se teinter de jazz, d'utiliser avec goût une narration presque hip hop (« Y ») et qui soudain se lance dans un saturé d'une puissance qu'on ne lui soupçonnait pas. Ainsi tout au long de son opus, Matrass multiplie les ambiances et brouille les étiquettes, ni vraiment hypnotique, ni vraiment post-metal. Il dévoile ses ingrédients par petites touches pour composer un album dont la densité vous saisit au fil des minutes, dont l'instrumental s'impose, installant sa pression tous riffs en avant, la rythmique ronronnante. Matrass prend son temps et utilise l'espace. Sa fusion vous conduit jusqu'à un point d'orgue qui vous met en tension, prêt à rompre à tout moment, dégageant une énergie inquiétante que n'annonçaient en rien les moments les plus calmes. C'est bien écrit, c'est dense, c'est d'une puissance qui vous pénètre, ça profite de jolis arrangements (« Soldier ») mais ces belles couleurs peuvent se faire aussi inquiétantes qu'un épisode cévenol qu'on sent virer au rouge. En conclusion de cet opus d'excellente facture, Clémentine Browne - dont la puissance nous laisse sec - s'offre un joli contrepoint avec Qlay pour le dernier titre. « Inner Wars » est donc à prendre avec attention et Matrass est à suivre car tout est en place et la suite sera forcément au moins aussi intéressante.
« Inner Wars » est appuyé par le clip « The Tide », réalisé par Robin Brisset. On lit qu'il « parle de la présence à l'instant et de la conscience de soi. La marée métaphorise ce va-et-vient entre présence consciente et moments de "flottement" dans nos vies. C'est ce qu'on a essayé de montrer dans le clip : le personnage est sans cesse happé vers le fond par le flot qui peut représenter le mental et les pensées parasites qui empêchent d'atteindre cet état de conscience. Sortir de l'eau, c'est un peu comme la sortie de la caverne. On a aussi mis en scène les membres du groupe dans des containers comme pour représenter l'intérieur du soi, nos bagages et nos histoires, capables de nous retenir dans l'expérimentation de ce genre de libération ! »
Tracklist :
- Parasites (Clean All)
- The Tide
- Y
- Berseker
- Soldier
durée totale : env. 31mn
MATRASS par Theo Pierrel
Line-Up :
- Clémentine Browne : chant
- Malo Gendrot : batterie
- Corentin Lagrue : basse
- Victor Roger : guitare
- Simon Michot : guitare
Discographie :
- Fulfillment (EP - 2017)
- Inner Wars (EP - 2022)
Le Lien :
YAROTZ : un album et le Hellfest
Le 01/03/2022
Mélange de rage, de mélodies, de post-metal et de punk-hardcore, Yarotz est un trio fondé en 2018 par des membres de Junon.
Il cite pour influences Nails, Converge et Russian Circles.
Yarotz sortira son premier album le 23/03/2022.
Il s'agira d'un neuf titres :
« Erinyes »
« Erinyes » est une référence aux déesses vengeresses de la Grèce antique.
L’artwork est un diptyque réalisé au crayon par l’artiste japonaise Yuki Watanabe.
Ce neuf titres a été enregistré et mixé par Cyrille Gachet (Year Of No Light, Fange) et masterisé par Alan Douches (Mastodon, Converge, Dillinger Escape Plan).
« Erinyes » voit la participation de Christian Andreu (Gojira) sur le titre « Childish Anger », deuxième piste de l'opus.
Yarotz a déjà présenté deux clips signés Eloi Casellas pour illustrer son nouvel album. Le premier s'intitule « Vergogna » (en Italien : « honte »). Cette honte fait référence au sentiment que chaque adulte devrait ressentir en cédant aux générations futures un monde en proie à une véritable menace climatique, à un effondrement de la biodiversité. Fabien Zwernemann (guitare, chant) précise :
« À l’arrivée de mon deuxième enfant, je me suis demandé pourquoi avoir fait des enfants alors que les perspectives ne sont pas positives ? La parentalité serait-elle un acte purement égoïste ? Par pression sociétale ou par un besoin inconscient de survie d’une espèce ? Ou est-ce pour construire un monde meilleur, qui grâce à une éducation consciente permettra (je l’espère) de changer un grand nombre de choses qui ne tournent vraiment pas rond dans ce monde ? »
Le second extrait de l'album est le titre d'ouverture, « Impunity ». Le clip a été tourné au Théâtre Municipal de Béthune.
Le groupe explique son propos :
« Après avoir composé le morceau, nous nous sommes intéressés l’affaire Matzneff. En lisant dans la presse des phrases telles que "Dans le monde de l’édition, depuis les années 1960, tout le monde connaissait le goût de l'auteur Gabriel Matzneff pour les moins de seize ans, sans que le malaise n'ait nuit à sa carrière", les paroles de cette composition étaient trouvées. La totale impunité qu’une catégorie de personnes dites intellectuelles possède pour réaliser des crimes ! »
Yarotz sera à l'affiche du Hellfest 2022.
Tracklist :
01. Impunity
02. Childish Anger
03. Vergogna
04. Gold
05. Caught By The Noose
06. Deliverance
07. B.M.A.P.
08. Phoenix
09. Last Lust
Line-Up :
- Fabien Zwernemann (guitare)
- Vincent Perdicaro (basse)
- Enzo Laidi (batterie)